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samedi, 29 octobre 2016

Angela Merkel veut endiguer la "haine anti-immigrés" sur Internet

 

 

Contrôler les algorithmes plutôt que les flux de migrants

 

La chancelière allemande et son gouvernement reprochent aux grandes entreprises d’internet de permettre la diffusion d’opinions anti-immigrés sur les réseaux sociaux. Angela Merkel leur a demandé de révéler leurs algorithmes.

« Les algorithmes doivent être rendus publics, afin que chacun puisse s’informer en tant que citoyen intéressé par des questions telles que : qu’est ce qui influence mon comportement, et celui des autres, sur Internet ? », a déclaré Angela Merkel lors d’une conférence de presse à Berlin le mardi 25 octobre avant d’indiquer : « Ces algorithmes, quand ils ne sont pas transparents, peuvent conduire à une distorsion de notre perception, ils rétrécissent l’étendue de l’information à laquelle nous avons accès ».
La chancelière a prévenu : « Avec leurs algorithmes, les grandes plateformes informatiques sont devenus le trou de souris au travers duquel les autres médias sont obligés de passer pour obtenir de nouveaux utilisateurs ». Angela Merkel a également précisé : « Nous devons prêter une attention particulière à ce développement ».

Google utilise un algorithme pour décider des résultats de recherche qui seront montrés en premier à ses utilisateurs. De son côté, l’algorithme de Facebook permet au réseau social d’organiser l’ordre du flux d’informations ainsi que de décider des posts de pages et de profils qui seront insérés sur le compte d’un utilisateur de Facebook au détriment d’autres posts. Les deux géants du Web se basent également sur les centres d’intérêts propres à chaque utilisateur pour faire la promotion d’articles d’informations.
La chancelière allemande n’a pas nommé Facebook, Google ou Twitter en particulier mais a sous-entendu que les grandes plateformes médiatiques sur internet créent des « bulles » d’informations qui s’auto-fortifient et évincent les petits fournisseurs d’informations.

Le 26 octobre, le ministre de la Justice, Heiko Maas – qui avait indiqué une hausse de 77 % des crimes racistes en Allemagne après l’arrivée des 900 000 demandeurs d’asiles – a soumis un ultimatum aux réseaux sociaux. Ces derniers ont jusqu’au mois de février 2017 pour se soumettre aux directives européennes qui concernent la xénophobie et le racisme.

Le 14 octobre, le chef de la fraction parlementaire de la CDU, Volker Kauder, avait déclaré que les réseaux sociaux devraient être condamnés à 50 000 euros d’amende s’ils ne parvenaient pas à retirer les « discours de haine ». Il a affirmé qu’une « épée de Damoclès » devait être brandie au dessus des réseaux sociaux.
Ce n’est pas la première fois qu’Angela Merkel et son gouvernement partent en croisade contre les réseaux sociaux. Le mois dernier, la chancelière avait accusé les partisans de l’AfD – le parti anti-immigration et anti-euro qui a le vent en poupe – de « diffuser leurs mensonges » à travers les réseaux sociaux.
Les algorithmes sont au cœur de la propriété intellectuelle de n’importe quel réseau social ou moteur de recherche. Il s’agit de secrets commerciaux parmi les plus protégés au monde. La valeur financière de ces algorithmes représente potentiellement des milliards d’euros. À ce jour, aucun géant du Web n’a révélé ses algorithmes.

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Lyon: un policier sérieusement blessé lors d'un contrôle de prostituées

 

 
Un policier de la Brigade de répression du proxénétisme (BRP) a été sérieusement blessé lors d’un contrôle de prostituées dans la nuit de mercredi à jeudi à Lyon, indique jeudi soir une source proche de l’enquête.   L’enquête a été confiée à la police judiciaire.
Accompagné de deux collègues, ce policier d’une cinquantaine d’années contrôlait les identités de plusieurs prostituées dans le VIIe arrondissement de Lyon lorsque le trio a été pris à partie par trois hommes arrivés en voiture. Les trois agresseurs ont violemment frappé à coups de poing et de pied les policiers qui se sont défendus sans faire usage de leurs armes. Mais l’un des fonctionnaires a été sérieusement blessé au nez et à la mâchoire, selon la même source.
« Il est sorti de l’hôpital jeudi et il aura une interruption temporaire de travail conséquente mais non encore déterminée », a-t-on ajouté.
Le 11 octobre, deux policiers de la Sûreté lyonnaise avaient été agressés par une quinzaine de jeunes lors d’un  contrôle de prostituées dans le 8e arrondissement. Il n’y avait pas eu de blessés.

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Geert Wilders, député en croisade contre "l'islamisation" des Pays-Bas

 

 

Le député néerlandais d'extrême droite Geert Wilders, dont le procès pour discrimination et incitation à la haine doit s'ouvrir lundi après qu'il a promis "moins de Marocains" aux Pays-Bas, affirme être en croisade contre ce qu'il nomme "l'islamisation" de son pays.

 

 Adepte d'une rhétorique lapidaire, le politicien de 53 ans qui vit sous protection policière permanente divise un pays qui se targue pourtant de sa tolérance multiculturelle.

"Nous ne sommes pas xénophobes", a-t-il assuré récemment lors d'un entretien avec l'AFP : "nous sommes contre l'afflux d'une culture qui est contre toutes nos valeurs".

Surfant sur la vague de la crise migratoire, la pire en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, son Parti pour la liberté (PVV) est passé en tête des sondages pendant la deuxième moitié de 2015 mais a récemment cédé sa place alors que les prochaines élections sont prévues en mars.

Parfois surnommé "Capitaine peroxyde", le député aux cheveux blonds décolorés ramenés vers l'arrière compare le Coran, qu'il qualifie de "fasciste", à "Mein Kampf", le manifeste politique d'Adolf Hitler.

Geert Wilders est l'héritier politique direct du populiste néerlandais Pim Fortuyn, assassiné en 2002, et dit défendre la liberté, "qui disparaîtra au moment où l'idéologie islamiste aura une présence plus forte dans ce pays".

Il est également l'auteur du film anti-islam de 17 minutes "Fitna" ("discorde" en arabe), qui montre notamment des images des attentats du 11 septembre 2001 à New York.

Sa diffusion en mars 2008, malgré l'opposition du gouvernement néerlandais, avait provoqué de vives réactions dans le monde musulman.





Geert Wilders, qui rejette l'étiquette d'extrême droite, veut faire interdire le Coran et mettre un terme à l'immigration en provenance des pays musulmans.

Après avoir été acquitté en 2011, il est à nouveau poursuivi pour "incitation à la haine" : lors d'un meeting électoral en mars 2014, il avait promis à ses partisans "moins de Marocains" aux Pays-Bas.

Ces déclarations avaient provoqué un exode au sein de son parti et une vague de protestation sans précédent, tout comme, plus récemment, son programme électoral, où il assure vouloir "fermer toutes les mosquées et écoles musulmanes".

Né en 1963 à Venlo, dans l'est des Pays-Bas, Geert Wilders se présente comme une alternative à "l'élite au pouvoir qui n'écoute pas" la population : il propose de fermer les frontières et d'organiser un référendum sur une sortie de l'Union européenne.

Il devient député libéral en 1998 mais, en désaccord notamment sur l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, il quitte le parti en 2004 et fonde son propre groupe qui deviendra le PVV en 2006.



M. Wilders obtient son plus grand succès politique aux législatives de 2010 : son parti obtient 24 sièges de députés sur 150 et soutiendra le gouvernement minoritaire du libéral Mark Rutte au Parlement.

Deux ans plus tard, tenu responsable de la chute de ce gouvernement, son parti n'obtient que quinze sièges de députés aux législatives.

Le PVV était notamment allié au Front national de Marine Le Pen aux élections européennes de 2014.

Marié à une Hongroise, M. Wilders soigne son image à l'étranger, notamment aux Etats-Unis, où il prononce souvent des discours.

Geert Wilders assure que sa vie et sa carrière ont été marquées par l'assassinat du réalisateur controversé Théo van Gogh, virulent critique de l'islam, tué par un islamiste radical en 2004.

"Depuis l'assassinat de Théo van Gogh, j'ai toujours été entouré de policiers en civil et j'ai été dépouillé de presque toute vie privée", écrit dans son livre celui qui a fait de cette protection permanente un argument politique.

Son avocat avait récemment affirmé que le nom de son client, qui assure avoir sacrifié sa liberté pour défendre publiquement ses opinions, se retrouve sur "des listes noires d'Al-Qaïda, des talibans et des jihadistes du groupe Etat islamique".

Il parle rarement de sa vie privée et n'a jamais réagi aux spéculations selon lesquelles il teint ses cheveux pour cacher de lointaines origines indonésiennes.

 

Atlasinfo 

Les Suisses vont revoter sur l’immigration

 

 



Comment concilier la volonté du peuple suisse de fixer des contingents d’étrangers et la préférence nationale avec le respect de l’accord avec l’Union européenne sur la libre circulation des personnes qui interdit cette limitation ? Pour « sortir de l’impasse », le gouvernement de Berne prépare un nouveau référendum sur l’immigration.

 
L’annonce, mercredi, par le gouvernement fédéral d’un projet de référendum sur l’immigration constitue un nouveau rebondissement dans un feuilleton qui dure depuis trois ans. Le 9 février 2014, le peuple suisse a accepté à une courte majorité une initiative de l’UDC (droite conservatrice) dite « Contre l’immigration de masse », qui prévoit la réintroduction de plafonds et de contingents annuels pour les étrangers dans un délai de trois ans. Cette limitation est incompatible avec les accords bilatéraux avec l’Union européenne, principal partenaire commercial du pays, qui impose la libre circulation des personnes. Bruxelles reste inflexible et ne veut pas accorder un traitement de faveur à la Suisse pour ne pas ouvrir une brèche dans laquelle la Grande-Bretagne pourrait s’engouffrer lors de la négociation des modalités du Brexit.

Comment « sortir de l’impasse » ?

 

À six mois de l’échéance fixée par l’initiative, le Conseil national, la chambre basse du parlement fédéral, a concocté en septembre un projet qui prévoit une préférence nationale « light » et qui, selon les diplomates suisses en poste à Bruxelles, pourrait être compatible avec la libre circulation. Entre-temps, un groupe d’intellectuels a lancé l’initiative populaire dite Rasa ou « Raus aus der Sackgasse » (« Sortir de l’impasse ») qui vise simplement à annuler le vote du 9 février.

Le gouvernement fédéral s’oppose à cette initiative et a annoncé un contre-projet, dont le contenu sera dévoilé en avril 2017. Comment concilier l’inconciliable et réunir une majorité en votation ? Ce nouveau vote sur l’immigra-tion aura lieu probablement en 2018. En attendant, la Suisse ne réintroduira pas des contingents pour les étrangers qui concerneraient aussi les travailleurs frontaliers.
Journal proche des positions de l’UDC, la Basler Zeitung fustige le changement de cap du gouvernement en rappelant que la ministre socialiste de la justice Simonetta Sommaruga avait, au soir du 9 février 2014, déclaré vouloir respecter la volonté du peuple et « régler à nouveau l’immigration avec des contingents ». Très remonté contre ce gouvernement qui « tranche à la hache les racines de la démocratie directe » , l’éditorialiste du quotidien bâlois s’indigne : « Qui a le dernier mot dans ce pays ? Est-ce, comme dans la plupart des autres, un cercle de pouvoir, un comité central ou une élite, qui sait mieux que le peuple ce qui lui convient ? Ou sont-ce des citoyennes et des citoyens habilités à décider eux-mêmes de leur destin ? »  

A. D.

Source 

Jean-Yves Le Gallou : « Les préfets sont au service de l’invasion »

Boulevard Voltaire a interviewé Jean-Yves Le Gallou après les déclarations de la préfète du Pas-de-Calais sur la présumé « tradition de la population migrante de détruire leur habitation avant de partir« .

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