Le ministre de l’Intérieur l’avait assuré la semaine dernière après le démantèlement de la « Jungle » de Calais, le président de la République l’avait confirmé: le camp de migrants de Stalingrad à Paris sera lui aussi évacué. L’évacuation a débuté vendredi matin à 6 heures dans le calme et encadrée par de nombreux gendarmes et CRS.
Cette évacuation, annoncée depuis plusieurs jours, s’est déroulée dans le calme, les migrants se réjouissant pour certains de quitter ce terre-plein sous le métro aérien entre les stations de Stalingrad et de Jaurès, dans le nord-est de Paris où des centaines de tentes avaient été installées. Nombreux sont ceux qui se sont présentés spontanément aux forces de l’ordre. Ahmed, un migrant venu de Libye et rencontré par un journaliste de BFMTV se dit « content » de partir alors qu’il vivait dans des conditions déplorables, « dans le froid et avec la faim ».
Evacué à plusieurs reprises, le camp de migrants de Stalingrad s’était reformé et agrandi notamment après le démantèlement de la Jungle de Calais. Ces derniers jours, plusieurs opérations ont été menées par les autorités dans le campement provoquant certaines tensions. Lundi, une « opération de contrôle » visant à partager les demandeurs d’asile des sans-papiers. Le lendemain, une manifestation de soutien s’était conclue avec des échauffourées entre migrants.
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« 600 policiers, qui font un travail remarquable, 250 bénévoles des administrations, des bénévoles et des salariés d’associations », a détaillé sur BFMTV le préfet d’Ile-de-France et de Paris.Aux premières heures de la journée, la première opération a consisté à évacuer environ 500 migrants originaires d’Afghanistan qui ont été regroupés derrière un cordon mis en place par les forces de l’ordre sur le quai de Jemmapes, situé à proximité des stations de métro Stalingrad et Jaurès où s’étaient installés entre 2.000 et 3.000 migrants. L’évacuation va se poursuivre avec les autres migrants, venus d’Afrique, installés eux sur l’avenue de Flandre.
La faim et le froid
Les milliers de migrants évacués doivent être dirigés vers l’un des 82 bus pour être conduits dans des centres d’hébergements en Ile-de-France. Une opération qui devrait durer jusqu’au milieu de la journée. « Il a fallu trouver des places, c’est ce que nous avons fait toute la semaine dernière, poursuit Jean-François Carenco. J’espère que nous en aurons assez. »
Cette évacuation, annoncée depuis plusieurs jours, s’est déroulée dans le calme, les migrants se réjouissant pour certains de quitter ce terre-plein sous le métro aérien entre les stations de Stalingrad et de Jaurès, dans le nord-est de Paris où des centaines de tentes avaient été installées. Nombreux sont ceux qui se sont présentés spontanément aux forces de l’ordre. Ahmed, un migrant venu de Libye et rencontré par un journaliste de BFMTV se dit « content » de partir alors qu’il vivait dans des conditions déplorables, « dans le froid et avec la faim ».
Evacué à plusieurs reprises, le camp de migrants de Stalingrad s’était reformé et agrandi notamment après le démantèlement de la Jungle de Calais. Ces derniers jours, plusieurs opérations ont été menées par les autorités dans le campement provoquant certaines tensions. Lundi, une « opération de contrôle » visant à partager les demandeurs d’asile des sans-papiers. Le lendemain, une manifestation de soutien s’était conclue avec des échauffourées entre migrants.
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