Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 02 janvier 2017

Lyon (69) : Rima tuée par son mari Yassine, qui venait de sortir de prison

Yassine Amari sera déféré ce samedi matin devant le parquet en vue de sa potentielle mise en examen.


Interpellé dans la nuit de jeudi à vendredi, cet homme de 24 ans venait de tuer sa femme à leur domicile du Vergoin, dans le 9e arrondissement de Lyon.

En pleine dispute conjugale, le mari s’était saisi d’un pistolet de calibre 7.65 et avait fait feu, touchant mortellement sa femme à la gorge. Une plaie qu’il tentera de contenir avec l’aide de voisins, sans succès. Il exprimait alors déjà des remords, expliquant que son tir était accidentel.
On apprend que Yassine Amari venait de sortir de prison, où il avait été incarcéré pour cambriolages.
Sa femme, Rima, 24 ans elle aussi, était la mère de deux enfants qu’ils avaient eu ensemble, âgés de 5 ans et 18 mois.

Source 

Les Suisses toujours favorables à l'initiative UDC

Immigration de masse Selon un sondage paru dimanche, les Helvètes tiennent aux bilatérales. Mais ils restent en faveur de l'initiative de l'extrême-droite.

 Si les Suisses étaient appelés à se prononcer à nouveau sur l'initiative anti-immigration de l'UDC, qui visait à réintroduire des contingents de travailleurs étrangers, 47% d'entre eux glisseraient un «oui» dans l'urne. C'est ce qu'indique un sondage.

Quarante-trois pour cent s'y opposeraient, alors que 10% sont incertains, selon l'enquête d'opinion diffusée par le SonntagsBlick. Les Helvètes rejettent en revanche une résiliation de l'accord sur la libre circulation des personnes avec l'Union européenne (par 52% des voix). Seuls 30% soutiennent l'initiative en ce sens qu'envisage de lancer l'Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN).
Parmi les personnes qui soutiennent l'initiative de l'UDC mais qui s'opposent en même temps à la résiliation des accords bilatéraux, c'est le maintien des bilatérales qui obtient la majorité (54%) face aux dispositions de l'initiative (41%), tandis que 5% des citoyens sont indécis.

S'agissant de l'initiative Rasa («Sortons de l'impasse»), qui vise à biffer purement et simplement l'article constitutionnel anti-immigration voté le 9 février 2014, elle est rejetée par 44% des sondés, contre 37% qui l'acceptent, alors que 19% sont indécis.


Les deux contre-projets rejetés


Le Conseil fédéral a présenté la semaine passée deux contre-projets à ce texte. Avec la première option, il serait précisé que l'article doit tenir compte des accords internationaux d'une grande portée pour la position de la Suisse en Europe.

Les dispositions transitoires prévoyant que les traités contraires à la constitution doivent être renégociés et adaptés dans les trois ans suivant l'acceptation de l'initiative seraient également supprimées. La seconde solution se limiterait à abroger ce passage.

La première variante est repoussée par 44% des personnes interrogées, alors que 35% y sont favorables, pour 21% d'indécis. La seconde proposition obtient quasiment le même résultat: elle est rejetée à 44% également, acceptée à 34% et 22% d'indécis.
L'institut Opinio a interrogé 1000 personnes pour son enquête.

Source 

Deux Tunisiens jugés dangereux expulsés

La France a expulsé ce samedi vers la Tunisie deux ressortissants tunisiens jugés dangereux, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, dans un communiqué. L’un des deux hommes avait purgé une « lourde peine d’emprisonnement pour des faits de délinquance de droit commun », l’autre pour des faits de terrorisme, a-t-il précisé, sans donner leur identité.


« Ils ont fait l’objet d’arrêtés ministériels d’expulsion, prononcés le 1er et le 13 décembre 2016, compte tenu de la menace grave que faisait peser sur l’ordre public leur maintien sur le sol français », a ajouté le ministre. Bruno Le Roux rappelle que 109 arrêtés d’expulsion ont été pris depuis mai 2012 à l’encontre d’individus liés au terrorisme ou à l’islamisme radical. Un tiers d’entre eux concerne la seule année 2016, précise-t-il.

Source 

L’attaque d’Istanbul a fait 39 morts, le tireur est toujours en fuite

L’assaillant qui a ouvert le feu dans une boîte de nuit d’Istanbul, y faisant selon un nouveau bilan 39 morts et 69 blessés au cours de la nuit du Nouvel An, n’a toujours pas été retrouvé, a annoncé ce dimanche matin le ministre turc de l’Intérieur.


Seuls 21 corps ont été identifiés jusqu’à présent, a-t-il dit. A ce stade, une quinzaine d’étrangers sont au nombre des tués dans la boîte de nuit « Reina », qui se trouve dans le quartier d’Ortaköy, au bord du Bosphore, dans la partie européenne de la plus grande ville de Turquie, a continué Suleyman Soylu.

Source 

Nouvel An: hausse des accidents dus aux pétards à Strasbourg

Au moins 10 personnes, dont un enfant de trois ans, ont été opérées de la main dans la nuit du nouvel An à Strasbourg à cause de pétards, une nette augmentation par rapport à l’année dernière, d’après l’AFP.


Sur ces 10 personnes, six ont été opérées par le service SOS Mains des Hôpitaux au Universitaires de Strasbourg, basé à Illkirch-Graffenstaden, a indiqué son responsable, Philippe Liverneaux.
Trois ont dû être amputées d’une partie de doigt, dont l’enfant de trois ans. On ignore pour l’instant s’il tenait ou non le pétard, et ses parents étaient entendus dimanche matin par la police, selon France Bleu Alsace.

Le service SOS Mains de la clinique des Diaconesses, dans le centre de Strasbourg, a lui opéré 4 personnes dans la nuit.

L’an dernier, 3 personnes avaient été soignées à Illkirch-Graffenstaden.

« On a l’impression de se retrouver comme il y a trois ou quatre ans, c’est énorme par rapport à ce à quoi on s’attendait », a expliqué le Dr Liverneaux.

« Ce qui est dangereux c’est d’allumer les pétards dans la main », a-t-il ajouté. « Instinctivement, on regarde le pétard avant de le jeter, ça dure une fraction de secondes, qui s’ajoute au geste de l’allumer, et après de le lancer. Si on ajoute l’alcool, qui ralentit le temps de réaction, et l’effet de groupe… sur les milliers de pétards allumés, statistiquement, forcément certains entraînent des accidents ».

Pour éviter les accidents: « Posez-le sur un support et allumez-le, quelques doigts seront sauvés », conseille le médecin.

A l’origine bon enfant, la tradition des pétards et des feux d’artifice de la Saint-Sylvestre s’est déjà traduite en Alsace par plusieurs accidents dramatiques: deux morts il y a quatre ans, un mort l’année suivante, et chaque année des blessures graves.

Ce bilan a poussé les autorités à sévir, en prenant notamment des arrêtés interdisant le transport de pétards depuis l’Allemagne voisine.

Mais la réglementation a été quelque peu assouplie par la justice administrative, saisie par des fabricants d’engins pyrotechniques. L’usage des pétards reste toutefois interdit dans les « grands rassemblements » de personnes. Leur vente reste également interdite aux enfants de moins de 12 ans.

Source 

Sidérant d'entendre encore certains hommes politiques français nier la réalité que constitue l'infiltration des migrants par les djihadistes

Thibault de Montbrial revient sur les attentats de Berlin dans Le Figarovox. Extraits :

Unknown-27"[...] Le parcours d'Amri est consternant. Après avoir incendié le centre de réfugiés qui l'avait accueilli à son arrivé début 2011, l'intéressé a pu rester en Europe à l'issue de ses quatre années de détention en Italie ; repéré par les Allemands pour sa radicalisation, il a fait l'objet d'une surveillance pour le moins légère ; après le rejet de sa demande d'asile, il est demeuré sur le territoire européen ; enfin, après l'attentat et bien qu'il ait fait l'objet d'une fiche de recherche dans toute l'Europe, il a pu tranquillement traverser quatre frontières (Allemagne/Pays-Bas, Pays-Bas/Allemagne, Allemagne/France, France/Italie) tout en portant une arme sans être inquiété le moins du monde. Ces évènements successifs illustrent la faillite de la construction européenne en matière de sécurité, mélange d'angélisme idéologique et d'impuissance à appliquer ses propres textes. 

Pour ce qui concerne le cas particulier des conséquences sécuritaires de la libre circulation au sein de l'espace Schengen, je suis frappé par le parallèle entre le parcours d'Amri et celui de Medhi Nemmouche fin mai 2014.

À l'époque, l'auteur de l'attaque du musée juif de Bruxelles (4 morts) avait pu tranquillement monter dans un autocar en Belgique et n'avait été arrêté à Marseille que par l'heureux hasard d'un contrôle douanier inopiné. Il avait passé la frontière belgo/française avec une kalachnikov dans son sac sans la moindre difficulté. Trente mois plus tard, et bien que les pays intéressés aient entretemps fait application des mécanismes dérogatoires du traité de Schengen permettant de reprendre les contrôles aux frontières, l'homme le plus recherché d'Europe a donc pu lui aussi franchir quatre frontières avec une arme à feu sans être inquiété le moins du monde, et c'est là encore un contrôle inopiné qui a permis sa neutralisation.

À chaque attentat, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Le gruyère européen est traversé de part en part par ceux qui sont venus s'y attaquer. Il est à cet égard particulièrement navrant que la réponse du Président de la Commission Européenne Jean-Claude Juncker aux derniers évènements soit d'encourager à toujours plus d'ouverture. Vient un moment où on ne peut plus s'étonner que l'irresponsabilité de tels discours renforce l'attractivité de certains populismes.

En Allemagne, le débat s'est également focalisé sur l'accueil des migrants. Il est avéré que des djihadistes se glissent parmi ces derniers. Un principe de précaution doit-il être mis en place?

Non seulement il est avéré que des djihadistes se glissent parmi les migrants, mais tout le monde a oublié que le programme avait été annoncé dès l'hiver 2015! En effet, les services de sécurité italiens avaient indiqué dans une note que l'État islamique allait contribuer à organiser une vague migratoire sans précédent à compter de l'été, afin d'une part de déstabiliser l'Europe par le nombre de migrants et d'autre part de permettre, par les conséquences de la submersion sur l'efficacité des contrôles, l'infiltration de ses combattants au sein du territoire européen.

Force est de constater que le programme annoncé a été exécuté à la lettre. Outre les auteurs d'attaques ou de projets d'attaques en Allemagne rappelés ci-dessus, il faut se souvenir que plusieurs des auteurs de l'attaque du 13 novembre sont passés par la route des migrants. C'est également le cas de l'auteur de l'attaque du Thalys d'Août 2015, qui l'a détaillé récemment sur procès-verbal devant le Juge d'Instruction, ou encore de l'assaillant du commissariat du 18ème arrondissement de Paris, abattu par des policiers le 7 janvier 2016.

Dès lors, il est par hypothèse certain que d'autres individus sont ainsi entrés en Europe par la route des migrants et qu'ils attendent des instructions et/ou des moyens pour agir.
Dans ces conditions, je suis sidéré d'entendre encore certains hommes politiques français nier encore la réalité que constitue l'infiltration des migrants par les djihadistes, alors qu'elle a d'ores et déjà été judiciairement établie à de multiples reprises. [...]
Près de deux ans après la tuerie de Charlie Hebdo, l'Europe est-elle prête à relever le défi de l'islamisme et du terrorisme?

Le véritable défi qui est posé non seulement à l'Europe, mais à l'Occident, est celui de l'islamisme. Nombreux sont ceux qui évoquent encore «le terrorisme» comme s'il s'agissait d'une entité autonome. Il faut rappeler une fois encore que le terrorisme n'est qu'un moyen, mis au service d'une cause: l'islamisme, qui est une doctrine politique de conquête.

Or, le terrorisme n'est lui-même qu'un des moyens d'action de cette doctrine. En effet, pour s'en tenir à la France, nombreux sont ceux qui, dans le monde associatif notamment, sont aujourd'hui engagés dans un combat communautariste qui a vocation à saper notre lien social. Le CCIF est par exemple aussi actif qu'habile en la matière, combinant logique victimaire, culpabilisation de notre société et revendications communautaristes incessantes. Du côté de l'UOIF, la logique et les objectifs sont régulièrement mis en lumière, comme encore récemment dans l'excellente enquête de Bernard de la Villardière diffusée sur M6 qui a en particulier mis en exergue la duplicité de certains élus locaux.

Il faut rapprocher ces agissements des chiffres révélés par l'Institut Montaigne cet automne: 28 % de ceux qui se réclament de religion, de culture ou de tradition musulmane considèrent la charia comme supérieure à la loi de la république (avec une terrifiante proportion de 50 % chez les jeunes…). Il apparaît ainsi que le défi qui est proposé aux occidentaux par l'islamisme radical dépasse de loin la seule violence du terrorisme commis en son nom.

Cette «guerre» peut-elle être gagnée uniquement par une politique sécuritaire? Le combat est-il également idéologique et psychologique?

Bien entendu. C'est la nécessaire conséquence du constat qui précède. L'islamisme de conquête est loin de reposer exclusivement sur la violence. En toute hypothèse, il est essentiel de tenter d'éviter la fracture que les islamistes veulent nous imposer. Pour tenter d'y parvenir, il est absolument crucial de «réarmer» notre société sur les plans idéologiques et psychologiques. Les travaux de l'universitaire Gilles Kepel démontrent notamment que l'attirance d'une fraction de la jeunesse française pour le djihadisme repose pour beaucoup sur une quête de sens et une transcendance proposée par l'islam. [...] Ceux qui considèrent que l'Occident en général, et l'Europe en particulier, doit renier ses racines et s'accommoder d'un multiculturalisme qui gommerait ce socle millénaire commettent à cet égard une erreur stratégique calamiteuse. D'abord, ils offrent à notre ennemi l'un de ses arguments majeurs de recrutement, qui repose sur le constat de notre propre vacuité. Ensuite, et quelles que soient les intentions qui président à leurs errances, leur attitude n'est perçue que comme une faiblesse qui renforce la détermination islamiste. Enfin ils oublient que, dans la construction des individus comme celle des peuples, seule la connaissance et l'acceptation de son identité permet de se structurer et donc d'une part, de vivre selon des règles admises par chacun, et d'autre part, de tendre la main aux autres avec la confiance que confère cette solidité intérieure. [...]"
Source 

Non seulement nous ne brandissons plus l’épée, mais nous répugnons à la sortir


Atlantico vient de publier une interview de Roland Lombardi, consultant indépendant et chercheur à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman. Ce fin connaisseur de l’islam met le doigt sur une réalité que nos gouvernants se refusent à observer. Dédaignant la langue de bois, il exprime librement ses pensées :
« Certes, Daesh sera vaincu à plus ou moins long terme. Mais une fois l’EI disparu, un autre mouvement verra sûrement le jour et n’oublions pas qu’Al-Qaïda existe toujours… Ainsi, le problème n’est pas tant les problèmes socio-économiques, ni même le terrorisme ou encore l’organisation mais bien l’« idéologie », à savoir le wahhabisme et le salafisme djihadiste, en un mot, l’islamisme conquérant et politique, qui survivra à Daesh et qui sera plus difficile à vaincre… »
​‌”
De même sa vision de la situation française est sans concession :
« Aujourd’hui avec 5 à 8 millions de musulmans en France dont la grande majorité souhaite vivre et travailler paisiblement, la société française reste toutefois très fracturée et le “vivre ensemble” n’existe plus que dans les rêves de quelques idéologues. »
​‌”
Ses remèdes stratégiques s’appuient sur les expériences étrangères.
Ainsi, si Israël se bat avec autant de force, c’est parce qu’il possède un credo religieux propre. Comme elle n’est entourée que de populations hostiles, la seule solution de la nation juive est de faire face. Dans ce pays c’est se battre ou être anéanti.

De même, si la Russie contient un islam activiste, c’est que sa société et son régime politique se basent principalement sur deux piliers : le patriotisme russe et l’orthodoxie. L’islam implanté dans le nord du Caucase depuis 1300 ans a concédé le vivre ensemble à une Russie où résident 160 nationalités. Foi contre foi, les forces orthodoxes et islamiques s’observent et se font face. Depuis des siècles elles se jaugent et la plus faible en nombre sait que tout agissement en dehors de la légalité entraînerait des représailles sanglantes. Souvenons-nous : en octobre 2002, 850 spectateurs du théâtre Doubrovka à Moscou pris en otages par une cinquantaine de terroristes tchétchènes. Au matin du quatrième jour, les forces spéciales russes donnèrent l’assaut et tuèrent tous les terroristes mais, hélas, 130 otages périrent pendant l’engagement. Quand on demanda aux familles des victimes ce qu’elles pensaient de l’attaque, l’ensemble de celles-ci répondirent qu’elles approuvaient l’intervention, même si leurs fils ou leurs filles avaient été tués durant le coup de main.

Mais revenons à Lombardi. Dans son texte, il manque l’élément moteur pour lutter efficacement contre le terrorisme islamique : la référence à des contre-valeurs.

Il faut se réapproprier nos certitudes volontaristes. Il faut impérativement retrouver un idéal. Un pays ne peut lutter contre une religion hégémonique qu’en recouvrant les vertus qui transcendent ses citoyens. Nous ne croyons plus en nous, en notre civilisation occidentale et chrétienne et en notre pays. La société de la mollesse, du bien-être et du progrès a anéanti celle de l’effort, de l’abnégation et du courage.

Non seulement nous ne possédons plus les convictions nous permettant de brandir l’épée mais, de plus, nous répugnons à la sortir.

Comme disait Romain Rolland : « Le pire mal dont souffre le monde est, non la force des méchants, mais la faiblesse des meilleurs. »

 J.-P. Fabre Bernadac

Source 

Pour lutter efficacement contre les terroristes : la reconnaissance faciale

Le récent périple accompli par le terroriste Anis Amri, traversant l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, la France et l’Italie, sans être repéré, prouve – mais cela n’était pas nécessaire – l’impuissance de nos moyens actuels pour lutter efficacement contre le terrorisme. Or, ce terrorisme ne peut que se poursuivre et peut-être même s’amplifier après que tous les combattants de Daech encore en vie se seront fondus à travers notre continent et seront devenus invisibles jusqu’à leur prochaine action meurtrière.
Quelle que soit l’efficacité des services de renseignement, ils ne pourront faire face et prévenir toutes ces attaques.

Il y a une solution, elle est imparable, il faudra y parvenir tôt ou tard, et il serait souhaitable que ce soit tôt avant de comptabiliser encore des centaines de victimes : le système de reconnaissance faciale, qui analyse les images en temps réel.

Les révélations d’Edward Snowden sur la surveillance faciale mise en place aux USA, illustrée par l’excellente série télévisée canadienne Person of Interest, en apporte la certitude.

Les traits marquants de chaque visage sont uniques : orbites, nez, menton.

Un visage peut être identifié en temps réel, parmi plus de trente millions d’autres visages, à partir d’une simple photo prise de n’importe quel appareil photo numérique compact grand public, soit d’une caméra de vidéosurveillance mais également d’un portrait sur les réseaux sociaux (par exemple Facebook), et cela grâce à un réseau de caméras de vidéosurveillance.

L’individu surveillé ou recherché peut donc être identifié dans une foule en temps réel et son portrait parvient instantanément à l’opérateur. 

L’individu peut, ainsi, être filé quel que soit le lieu où il se trouve, où il se déplace.

Cette surveillance faciale peut être installée dans tous les points sensibles : aéroports, gares, grandes surfaces, rassemblement, stades, etc.

Tous les « fichés S » pourraient ainsi être identifiés en temps réel dans leurs déplacements. Si cette procédure avait été mise en place, de Mohammed Merah à Anis Amri (janvier et novembre 2015 à Paris, 14 juillet 2016 à Nice), tous connus, photographiés et recherchés, des dizaines de victimes auraient pu être épargnées.
Ce procédé a été présenté par Hitachi Kokusai Electric, Inc., au salon Security Show, au Japon. D’autres systèmes similaires sont également à étudier : le fameux Kinect de Microsoft ou le redoutable Wawi Xtion d’Asus.

Tout cela a évidemment un coût financier très important, mais est-ce que nos moyens de protection inefficaces actuels (90.000 militaires et policiers, des caméras qui ne servent qu’à constater le passage a posteriori – donc trop tard – d’un terroriste, des agents de sécurité en nombre insuffisant, et j’en passe) n’ont pas également un coût très important pour des résultats insuffisants ?
Ah, oui ! Il y aura bien des opposants, la Ligue des droits de l’homme par exemple ; ces opposants au seul moyen imparable de lutte contre le terrorisme se feront, ainsi, les complices objectifs de ces mêmes terroristes et porteront une part de responsabilité dans la longue liste des victimes à venir.

 Manuel Gomez

Source 

Dans ma ville, les cambriolages explosent. Et chez vous ?

 
Le 26 décembre, des voisins sont venus nous signaler qu’une maison de la rue avait été cambriolée en l’absence de ses propriétaires. Nous nous sommes donc relayés pour les prévenir, appeler la police, surveiller, faire le nécessaire. Cette nuit-là, deux maisons du quartier avaient été visitées. Au mois de décembre, trois autres maisons de la rue avaient été cambriolées. Toujours grâce à nos voisins, un cambrioleur a été surpris pendant une tentative, et identifié : il a avoué quatre cambriolages. Rien que pour lui ! Et c’est comme ça dans toute notre petite ville du Sud-Ouest. Et la campagne environnante.

Comme je me demandais si ma petite cité était une exception dans une Gaule qui serait paisible, le quotidien régional Sud-Ouest, pourtant pas alarmiste pour deux euros, est venu m’apporter un début de réponse dans son édition d’hier.

Dans un article au titre explicite, « Métropole de Bordeaux : une hausse inquiétante des cambriolages », notre confrère a interrogé les policiers bordelais :
« Ce sont des raids. Il ne se passe pas une journée sans que nos services soient appelés, »
​‌”
avoue l’un d’eux.
Et l’agglomération est attaquée de toutes parts : centre, beaux quartiers, mais aussi les villes de la CUB (Communauté urbaine de Bordeaux) :
« Bordeaux est bien entendu visé. L’hyper-centre mais aussi Caudéran, le quartier du Jardin public, Saint-Genès, etc. Les villes de la périphérie sont également touchées : Le Bouscat, Eysines, Villenave-d’Ornon, Pessac, Gradignan, Mérignac, Le Haillan, etc. »
​‌”
L’article ne nous en dira pas plus sur les causes de cette soudaine flambée, évoquant simplement « une vague inquiétante de faits commis de jour comme de nuit, selon toute vraisemblance par des équipes extérieures au département ».

Des équipes extérieures au département… Et chez moi, c’était aussi des équipes extérieures à mon département ? Celles de Gironde qui venaient donc d’un autre département ? Du vôtre ? Et chez vous, ils venaient d’où, les cambrioleurs ? 

En tout cas, je peux me rassurer sur ma petite ville : elle est bien à l’image de notre capitale régionale et, je le crains, de la France entière : une France cambriolée… Mais je compte sur vous, fidèles lecteurs, pour me signaler si j’ai procédé à une généralisation hâtive, et si votre ville, votre village, votre quartier échappent à cette « flambée sur Bordeaux » (et sur ma ville !). 

Soyez gentils de m’indiquer dans vos commentaires le nom de ce village gaulois préservé auquel il m’arrive encore de rêver. Et si vous avez choisi de réveillonner à l’extérieur, je vous souhaite de retrouver votre maison intacte pour bien commencer l’année !

 Pascal Célérier

Source 

Une démonstration détruit à jamais le mythe de l'immigration humaniste

<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/KSSjcuqZ1o4" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>