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lundi, 23 janvier 2017

Lyon : 350 personnes ont réclamé "justice et vérité pour Adama"

 


Ce dimanche après-midi, près de 350 personnes se sont rassemblées place Jean Macé à Lyon.

Cinq mois après la mort d’Adama Traoré lors de son interpellation à Beaumont, les manifestants ont réclamé "justice et vérité" pour le jeune homme. Et notamment la condamnation de ceux qu’ils jugent responsables de son décès.

Pas de débordement à relever lors du défilé lyonnais, les soutiens de la famille Traoré ont scandé des slogans anti-policiers avant de se disperser.


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NATION agit…pour les nôtres !

Par les grands froids qui règnent actuellement, l’association « Pour les Nôtres » en collaboration avec le Mouvement NATION a relancé des maraudes sociales.


C’est ainsi que ce dimanche 22 janvier, à Mons et à Namur, de la soupe et des vêtements chauds ont été proposés à de nombreux SDF.

Tous les volontaires présents ont pu constater à quel point, de petits actes de solidarité et de chaleur humaine peuvent compter pour des gens qui sont dans la misère.

En voyant nos compatriotes dans de telles difficultés, on ne peut qu’être d’autant plus révolté lorsqu’on voit à quel point, certains politicards s’en mettent plein les poches.

Une anecdote significative est d’ailleurs à signaler à Mons où le patron d’un établissement situé sur la Grand Place (1) nous a demandé d’aller servir les SDF sur l’autre trottoir. Sans doute que cela faisait tâche devant son établissement. A noter que cet établissement est connu pour être proche du PS, un des clients portant d’ailleurs un sweet-shirt « antifasciste ».

Plus que jamais, à bas la gauche caviar et félicitations à ceux qui ont bravé le froid pour aider les nôtres !

(1) Il s’agit du Central, histoire que vous le sachiez pour ne plus jamais y dépenser un euro…




 

Montpellier : l'extrême gauche attaque une réunion de Génération Identitaire

 

 
Montpellier : l'extrême gauche attaque une réunion de Génération Identitaire


Hier soir à Montpellier, une réunion publique de Génération Identitaire a été attaquée par des racailles d'extrême gauche.

Le service d'ordre a repoussé puis chassé les agresseurs qui ont même abandonné deux des leurs (des femmes !) dans leur déroute. Celles-ci se sont empressées de dénoncer leurs petits camarades à la police.

Après cet échauffement, la réunion a pu reprendre dans le calme, devant près d'une cinquantaine de personnes, et de nombreuses nouvelles adhésions ont été effectuées.

Manifestations de femmes en Inde

Des centaines de femmes se sont rassemblées samedi soir dans une trentaine de villes en Inde pour « occuper les rues la nuit » et exiger la sécurité de l’espace public après une série d’agressions sexuelles survenue lors du réveillon du nouvel an.


De New Delhi à Kolkata dans l’Est, de Chennai dans le Sud à Bombay dans l’Ouest, des militantes, des étudiantes, des travailleuses se sont rassemblées pour chanter des chansons ou déclamer des poèmes sur l’égalité des sexes. De nombreux hommes étaient également présents.

« Reprenons la nuit, brisons le silence » ou encore: « Personne ne demande à l’agresseur ce qu’il portait », pouvait-on lire sur les banderoles déployées par les manifestantes.

« Depuis l’âge de 12 ans, je ne me suis jamais sentie à l’aise dans la rue, de jour comme de nuit, mais c’est la première fois que je participe à une marche comme celle-là », a expliqué Anuradha Sinha, 37 ans, cadre dans une société de commerce électronique. « J’ai une fille de 2 ans, je ne veux pas qu’elle endure ce que nous devons endurer tous les jours. Cela doit changer », a-t-elle ajouté.
Ces manifestations en Inde ont coïncidé avec de nombreuses marches des femmes organisées dans le monde entier pour protester contre les propos misogynes et racistes du nouveau président américain Donald Trump.

Mais les organisatrices de cette campagne ont expliqué qu’elle gardait une spécificité propre à l’Inde, où plusieurs femmes ont été sexuellement agressées par une foule dans le centre de Bangalore, dans le sud de l’Inde, la nuit du 31 décembre.

Le viol collectif d’une passagère à bord d’un bus à Delhi en décembre 2012 a favorisé l’émergence en Inde d’un vaste mouvement contre les violences sexuelles, qui sont répandues dans le pays.

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Insultes racistes : «Stupéfaction» à Bastia suite aux «accusations» de Balotelli

Dans un communiqué, Bastia a réagi à la polémique lancée par Mario Balotelli,qui s’est plaint sur les réseaux sociaux d’avoir été la cible de «cris de singe» vendredi lors de Bastia-Nice : «Depuis la mi-journée un message posté sur un réseau social du joueur niçois Mario Balotelli, selon lequel ce dernier aurait subi durant toute la rencontre Bastia-Nice des cris de singe émanant de supporters bastiais, a entrainé une stigmatisation en règle de notre club et du public de Furiani. N’ayant à aucun moment constaté ni été informé hier soir, tant par les arbitres, les délégués, ni par aucun membre de l’OGC Nice d’un quelconque incident de ce type, c’est avec stupéfaction que notre club a découvert ces accusations a posteriori, qui portent un tort considérable à l’image du Sporting dans son ensemble.» 


«Depuis toujours attaché aux valeurs fondamentales de respect, le SCB sait ce qu’il doit aux joueurs de toutes origines qui ont porté et portent encore nos couleurs, poursuit le club corse dans son communiqué. Prenant acte du communiqué de la LFP annonçant l’ouverture d’une enquête, notre club se tient donc dès à présent à l’entière disposition des instances afin que toute la lumière soit faite, de manière irréfutable et non équivoque, sur ce type de comportements par nature stupides et inacceptables.» 

Source 

Conférence sur l'avenir de l'Etat islamique (Daesh)

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L'INSTITUT DE LA DÉMOCRATIE ET DE LA COOPÉRATION 
vous invite à une conférence sur le thème
Que veut l’Etat islamique 
et quelles sont ses chances de l’obtenir?
mercredi 25 janvier 2017, à 18h30 au 63bis rue de Varenne, Paris 7e.  
Intervenants: 
  • Mezri HADDAD, président du Centre international de Géopolitique et de Prospective Analytique, ancien diplomate tunisien;
  • Cap. Grégoire CHAMBAZ, Rédacteur adjoint de la Revue Militaire Suisse;
  • La conférence sera présidée par Ekaterina NAROTCHNITSKAÏA, chercheur à l’Académie russe des sciences, vice-présidente de l’IDC. 
Inscriptions:  idc@idc-europe.org / 01 40 62 91 00

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Les migrants sont de retour à Calais

 

 
Malgré le démantèlement de la "Jungle" en octobre dernier, entre 200 et 400 migrants, pour la plupart des jeunes, sont revenus à Calais, toujours dans l'espoir de gagner l'Angleterre.

Pression policière

 

 « On est toujours très vigilant à ce qu’il n’y ait pas de squat qui se reforme et à l’heure actuelle il n’y en a toujours pas », avait pourtant indiqué la préfecture du Pas-de-Calais.

En effet, la pression policière pour empêcher un nouveau camp d'émerger n'a jamais été aussi forte, a constaté sur place Le Parisien. Mais les migrants sont revenus.

« Avec l'expérience du démantèlement de Sangatte, on savait que les migrants reviendraient, mais on les attendait au printemps », détaille Amin Trouvé-Baghdouche, coordinateur pour Médecins du monde, au Parisien. « Là, c'est plus tôt que prévu. »

Samedi, un migrant âgé d’une vingtaine d’années et de nationalité éthiopienne est mort après avoir heurté un camion aux abords de Calais.

Il s’agissait du premier décès de migrant depuis le démantèlement de la "Jungle" de Calais.

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Vidéo : une ancienne musulmane nous alerte et nous avertit…

 




Alicia Kolba 3 - copie
Vraiment c’est à voir st surtout à écouter ! Celle qui nous parle, dans cette vidéo, des dangers de l’islam pour nos sociétés et pour tout l’Occident, se présente comme Alicia Kolba et ancienne musulmane vivant aux États-Unis. C’est donc d’abord aux citoyens de ce pays qu’elle s’adresse en anglais, mais ses paroles sont sous-titrées en français par un locuteur probablement Québécois (traduire shopping par magasinage semble le démontrer…). N’hésitez pas à partage la mise en garde de cette Judith d’aujourd’hui !
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Et maintenant, le viol des vieilles dames !

 
Au catalogue des paradoxes de notre époque, celui qui suit n’est pas le moindre : on trouve en effet réunis, dans une même société, des idées et des comportements qui, loin d’être faits pour cohabiter, devraient plutôt s’invalider structurellement et s’exclure mécaniquement. 

Dans quelques siècles, si par chance nos successeurs ont retrouvé le bon sens que nous avons perdu, leurs historiens qui s’intéresseront à notre monde s’étonneront de voir qu’une société d’êtres humains a existé où les uns, cédant à tous les caprices de l’imagination, se sont mis en tête de ne plus manger un œuf en signe de respect pour la vie sous ses formes animales et végétales, tandis que d’autres ont sans cesse repoussé les limites de l’ignoble et de la barbarie. 

Quelle autre époque peut se targuer d’avoir vu un multirécidiviste en liberté abattre de sang-froid, pour un motif dérisoire, un « vegan » sans gluten ?

L’abandon progressif de l’armature morale qui fonde une société bien portante nous conduit à voir repoussées constamment les limites de l’intolérable. 

Ultime avatar de la loi du plus fort, version définitive du monstre à visage humain : l’agression, parfois mortelle, souvent sexuelle, des personnes âgées. Réputés sans défense, et éveillant à ce titre notre empathie et notre sollicitude, témoins des temps passés, représentants d’une sagesse forgée par les années, les « vieux » ont été jusqu’à récemment un sanctuaire intouchable et intouché. Dans la nuit du 12 au 13 janvier, dans l’Aisne, puis le mardi 17 du même mois dans l’Eure, deux malheureuses, âgées respectivement de 88 et 72 ans, ont eu, elles, le malheur de croiser la route de ces monstres que le modernisme produit désormais à échelle industrielle dans notre pays. Violées, volées, battues, torturées, et même brûlée pour l’une des deux, elles ont enduré le calvaire qui jette une honte définitive sur notre monde.

L’émotion légitime que cela suscite s’ajoute à l’inquiétude de voir se produire ces ignominies de plus en plus souvent si on ne prend pas la mesure de leurs causes. Au lieu de cela, on décuple les moyens de police et de justice pour tenter de canaliser, de plus en plus vainement, le déferlement d’une violence assumée devenue un moyen d’expression comme un autre. L’étude étiologique des racines du mal a pourtant été faite depuis longtemps par des gens intelligents, hélas connus de quelques initiés seulement. Le philosophe Louis de Bonald (1754-1840), dans un recueil de textes publié en 1819 sous le titre Mélanges, écrivait ceci :
« Vous affaiblissez la foi des peuples aux grands principes de la religion ; il vous faudra multiplier les mesures de surveillance et de répression. Ce que vous épargnez en instruction forte et sévère pour l’enfance, vous le dépenserez un jour en rigueurs pour les hommes faits ; et parce que vous aurez porté la mollesse de Solon dans la morale, vous serez obligé de porter la dureté de Dracon dans la police. »
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En écho, le philosophe Gustave Thibon (1903-2001) confirme que « [la meilleure société] est celle où il y a un maximum de mœurs et un minimum de lois ».

 Jonathan Sturel

Source 

Islamisation de la France : quand la charia crée ses ghettos

 

 
Des musulmans en prière dans un stade, à Marseille. Une occupation de l'espace public de plus en plus visible. Photo © AFP
 

Islamisation. Aux quatre coins du pays, la charia a créé ses ghettos. Dans le décor comme dans les relations personnelles, certains quartiers et certaines populations sont en voie de partition avancée. Tour d’horizon d’un processus qu’il y a tout lieu de craindre inexorable.

 Devant le bar où Ismaël (le prénom a été changé) sirote tristement son verre, un cortège de salafistes défile d’un pas rapide, véritable procession de têtes baissées et de corps ficelés dans des qamis, ces djellabas sans capuche, desquelles dépassent les seules chevilles. La France parallèle, celle de la charia, des provocations et des fichés S, celle de la région parisienne comme des grandes villes de province, détourne son regard du petit café sans âme du Blanc-Mesnil et presse le pas pour se rendre à la mosquée.

 Elle supporte difficilement l’attitude “trop française” de son mari

À 43 ans, Ismaël, agent de sécurité dans le secteur privé, amateur de scotch bon marché à ses heures, est considéré comme l’apostat du quartier. Au mieux, on le raille. Au pire, on le menace. Une islamisation culturelle, qui doit beaucoup à la démographie, et à des intégristes toujours plus nombreux et plus craints que jamais. « On ne me considère pas comme un musulman. Même mes parents ne m’ont jamais vu comme un homme assez pieux. Il y a seulement quinze ans, en France, ça allait encore. Mais désormais c’est pesant, que ce soit au travail, où mes collègues prennent des pauses pour prier et faire leurs ablutions tout en me sermonnant, ou dans une mosquée de La Courneuve dont j’ai pourtant été le secrétaire bénévole. On m’appelle d’ailleurs le “mécroyant” [sic]. Aujourd’hui, c’est même au tour de mes voisins de culture chrétienne de me rappeler mes obligations au moment du ramadan », confie, tout en se resservant un verre, ce petit homme, débarqué en France en 1991.
 
Sa femme, bien plus religieuse, reste à la maison toute la journée. Quoiqu’analphabète, elle prétend savoir lire le Coran et tout connaître des hadiths. Elle supporte difficilement l’attitude “trop française” de son mari, mais semble beaucoup plus tolérante à l’égard d’une mosquée de La Courneuve, où sa fille, inscrite à l’école coranique de l’association cultuelle, a tout bonnement appris qu’elle ne pourrait réaliser son rêve, devenir avocate, « un métier de menteur et donc non islamique », lui a-t-on expliqué. Omnisciente sur l’islam, elle n’est pas au courant qu’Ismaël, d’origine mauricienne comme elle, fuit régulièrement, pour aller trinquer au bar, le climat familial du petit pavillon HLM plutôt coquet qu’ils occupent, à 200 mètres à peine de la mosquée salafiste du Blanc-Mesnil, lieu que fréquentait Samy Amimour, l’un des assaillants du Bataclan. Dans cet estaminet, on sert toujours de l’alcool, y compris les vendredis de grande prière. Pour combien de temps encore ?

« La génération Mitterrand est arrivée dans la magistrature et n’ose pas agir. C’est foutu »

Depuis quelques années, on n’y organise plus la fête de la Musique. Ça embêtait le voisinage, trop pieux, trop conservateur, trop majoritairement islamiste, et plus habitué aux bistrots ethniques — c’est-à-dire sans alcool — de la ville voisine de Bondy, où le café allongé de lait et servi dans des verres a remplacé la bière pression, et d’où les femmes sont absentes. Dans le coin, la seule pression qui existe est celle exercée par les islamistes.
 
Le patron du bar, d’origine algérienne, ne veut pas s’en ouvrir : « Non, non, ne me citez pas… Je préfère ne pas en parler. » On sent son agacement et sa gêne cependant que des fidèles musulmans, revêtus de chasubles fluorescentes, font au même moment des gestes de sémaphores pour régler la circulation, anarchique à cette heure de la journée, devant la mosquée. En l’absence de la police municipale, pourtant créée sous le mandat — commencé en 2014 — du maire LR Thierry Meignen, ce sont eux qui assurent cette mission.
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Une femme en "jilbab" sort d'une salle d'audience au tribunal. Exploiter toutes les failles de la loi. Photo © AFP
Autre front sur lequel la charia ne cesse de progresser et la République de reculer : le mariage. Ismaël s’est d’abord contenté de se marier religieusement mais, ajoute-t-il, « depuis, j’ai régularisé ma situation… Au bout de dix ans, je suis finalement passé devant le maire ». Un cas qui n’est pas du tout isolé. Nombreux sont les imams à outrepasser le code pénal, qui sanctionne pourtant le mariage exclusivement prononcé par un ministre du culte. « Qui se souvient d’une condamnation d’un imam pour de telles pratiques ? C’est pourtant puni de six mois de prison », souffle un avocat marseillais, « préférant rester anonyme pour des raisons commerciales [sic] », ses clients étant pour la plupart des musulmans. « On ne veut déjà pas faire retirer le voile aux femmes venues témoigner dans les procès… Alors, allez vérifier s’ils sont, en plus, mariés civilement… Les juges sont complexés. La génération Mitterrand, celle qui n’a connu que l’idéologie du “vivre-ensemble”, est arrivée dans la magistrature et n’ose pas agir. C’est foutu », poursuit-il.
 
Les palais de justice de France, autres lieux où, lentement, un droit succède à un autre ? François, qui fut juré aux assises de Bobigny, se souvient des intimidations que la communauté musulmane adressait aux membres de la cour à la sortie des audiences : « À midi, on finissait par manger nos gamelles entre quatre murs. Trop de menaces pesaient sur nous pour qu’on aille se restaurer ailleurs. » Il n’y a pas qu’à Bobigny où l’islam se fait visible : à Béziers, dans l’Hérault, les agents de sécurité du tribunal hésitent à fouiller les femmes voilées à l’entrée. Peur du scandale ou, parfois, solidarité communautaire.
La visibilité de la “chariaïsation” est désormais une réalité de coin de rue
 
La loi, les musulmans intégristes en jouent autant qu’ils veulent et autant qu’ils le peuvent. La France n’est pas que métamorphosée dans son paysage, elle l’est également dans son organisation sociale. Ce laisser-faire législatif s’illustre notamment au moment des grands rassemblements islamiques. Ainsi, à Montpellier, à l’occasion du salon annuel des musulmans du Languedoc, sorte de répétition de celui de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) du Bourget, qui se tient quelques semaines plus tard au printemps, des petites guérites en toile, qui ressemblent à s’y méprendre à des confessionnaux, sont installées sous le hangar du parc des expositions. Elles sont appelées “espaces fatwa”. C’est là qu’on vient régler, de manière halal, son mariage religieux, ses successions… Bref, tout ce qui a trait au droit de la famille. « Il ne faut pas exagérer le rôle de ces espaces fatwa. Il y a des savants qui jouent le jeu. Même si, surtout parmi ceux proches de l’UOIF, il existe des charlatans qui officient à la manière de juges islamiques », explique en off un imam strasbourgeois. On n’est pas loin des tribunaux de la charia, qui ont poussé un peu partout en Grande-Bretagne, notamment en banlieue de Londres.
La visibilité de la “chariaïsation” des relations personnelles, sans atteindre encore celle du Royaume-Uni, est pourtant désormais une réalité de coin de rue. Noorassur, une banque islamique, vient ainsi de s’installer à Nantes, à Pont-Rousseau, plus grand quartier de la capitale de la région Pays de la Loire. Elle se situe à dix minutes du centre-ville en tramway, dans un secteur assez mixte, constitué, d’un côté, de pavillons assez bobos et, de l’autre, de barres HLM. L’agence ne désemplit pas. Les fidèles musulmans y font souvent la queue. S’appuyant sur une armée de courtiers, cet établissement, fort de son réseau national, propose des placements et des assurances qui se fondent sur la loi uniquement musulmane. « Où va l’argent ? On sait très bien que les financements halal sont assez occultes. Et qu’ils servent à subventionner des mosquées, parfois pas très recommandables. Que font les pouvoirs publics ? », s’interroge le président de l’association Vigilance halal, Alain de Peretti. Comme les boucheries ou encore les pompes funèbres halal, ce genre d’institution vient accentuer davantage la formation de nouveaux ghettos identitaires, avec des acteurs et des décors qui alimentent, de plus belle, les théories du “grand remplacement”.
 
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Une serveuse voilée dans un "snack hallal" en région parisienne. Photo © AFP
Dans l’est du pays, Mulhouse est un autre exemple frappant de cette “halalisation” urbaine. Il suffit de se promener dans le quartier de Bourtzwiller. En Algérie, dans les années 1990, on les appelait “les hitistes”. Littéralement : ceux qui tiennent le mur. Chômeurs installés des journées entières au pied des immeubles, parfois “chouffeurs” (guetteurs) pour quelques dealers, mués en une dizaine d’années en gardiens de l’ordre moral islamique, ils sont légion dans ce quartier de la cité alsacienne, où la dernière boucherie traditionnelle, Tempé, a revendu son fonds à des commerçants halal. Tout se prête à cette islamisation tranquille : le quartier des Côteaux est un réservoir à salafistes. Le centre-ville lui-même s’est métamorphosé : on ne compte plus les bars abandonnés, les tourne-broches halal, les écoles coraniques.

« Tout a changé à une telle vitesse, ici »

Valérie, Mulhousienne de 41 ans, s’amuse sur sa page Facebook à recenser les cafés fermés, photos de devantures à l’appui. C’est devenu quasiment un passe-temps archéologique dans cette ville où s’édifie une mosquée gigantesque, le centre An-Nour, sur un terrain qui fut, naguère, industriel. Pour une vingtaine de millions d’euros, ce lieu de culte pourra accueillir au total plus de 2 300 fidèles.
« Tout a changé à une telle vitesse, ici », se lamente Valérie, qui ne prend plus les transports en commun « par peur de se faire caillasser » et garde avec elle « un Taser dans le sac à main, au cas où… » Le samedi, jour de soldes, on peine à reconnaître la ville. La rue du Sauvage, artère piétonnière du centre historique, est un défilé de femmes voilées, le marché de la place Franklin ne propose presque plus que du halal et les stands de foulards islamiques y pullulent. Comme si Mulhouse était vendu par pans entiers aux tenants d’un islam dur. Comme si le décor de l’ex-capitale du textile alsacien résumait à lui seul le détricotage de la France.


Alexandre Mendel