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samedi, 04 novembre 2017

La mosquée des djihadistes de Sartrouville a réouvert hier suite à la fin de l’état d’urgence

La mosquée salafiste de la cité des Indes à Sartrouville (78), fermée le 3 octobre 2017 par la Préfecture, a pu rouvrir hier, grâce à la fin de l’état d’urgence. Sa fermeture avait suscité des réactions violentes avec de nombreuses nuits d’émeutes rapportées par Le Parisien.

France 3 donnait les raisons de cette brève fermeture :

« Les termes de l’arrêté qualifiant et justifiant la fermeture sont sans équivoque et très sévères :   » la mosquée salle des Indes constitue un lieu de référence influent de la mouvance salafiste, représentant, par les propos qui y sont tenus, par sa fréquentation et par son influence au sein de la communauté musulmane locale, une menace grave pour la sécurité et l’ordre publics« .

Un soutien aux grandes figures du jihadisme

L’ensemble de l’arrêté est de même teneur. Les griefs qui y sont faits à l’égard de la mosquée sont nombreux et graves. La mosquée, dit le texte, est un « foyer ancien de l’islam radical au sein duquel s’est développé un soutien pérenne aux grandes figures du jihadisme comme Oussama Ben Laden. » La préfecture ajoute que « certains fidèles y ont été signalés en 2013 en partance vers la Syrie et que d’autres, y exerçant un prosélytisme exacerbé, ont été mis en examen et incarcérés pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes terroristes« .

« Actuellement« , poursuit encore l’arrêté, « la salle de prière demeure le théâtre d’un prosélytisme intense » par « la diffusion par son imam ou par des imams extérieurs, de prêches radicaux, marquant » notamment « leur hostilité aux principes républicains« . Source France 3

Gérard Collomb a confirmé sur RTL le 31 octobre la réouverture progressive de toutes les mosquées fermées ces derniers mois. Les mosquées ne sont fermées que temporairement, le temps de nettoyer les bureaux des associations les gérant de membres trop radicaux. Elles rouvrent dès qu’un nouveau bureau a été présenté au préfet, mais sans évidemment que la tendance salafiste n’en soit remise en cause. Les fidèles sont bien les mêmes.

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