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mardi, 07 novembre 2017

L’Europe face à l’islam : qui se cache derrière l’islamisation de l’Europe ? (Alain Wagner – Meta TV)

Alain Wagner nous explique le défi qui se pose à l’Europe face à l’islamisation croissante.

Il décrypte la stratégie des organisations qui sont derrière ce projet.

Alain Wagner est analyste et spécialiste de la problématique islamiste. Il donne des chroniques à différents journaux de la réinfosphère. Dans cet entretien sur la chaine alternative Meta-TV,  il expose point par point toute la stratégie d’invasion de l’Europe par les masses islamiques, documents officiels à l’appui.

Signatures d’accords, regroupement familial, construction de mosquées, immigration massive, enseignement de l’arabe à l’école: tout était écrit. Voici la face cachée du processus de destruction de l’Europe…

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Folie allemande : une aire de jeu islamique pour enfants …

A Berlin, on construit une aire de jeux pour enfants sur le thème «Califat». Mieux vaut bien les préparer à leur futur… L’endoctrinement des enfants commence de bonne heure, c’est d’ailleurs ainsi qu’il est le plus efficace. Tous les régimes totalitaires le savent bien. Donc mosquée, croissant islamique et charia dès le plus jeune âge. […]

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Un officiel français : « La vague d’immigration maghrébine arrivant d’Italie s’accompagne de faits de délinquance »

Depuis deux mois, les autorités françaises étaient en proie à une nouvelle forme d’immigration à la frontière italienne.

Alors que, jusqu’ici, elle était majoritairement subsaharienne, les polices aux frontières des deux pays ont vu débarquer en masse une vague de migrants venus du Maghreb et plus particulièrement de Tunisie.

Selon les chiffres officiels, près d’un tiers des 200 migrants quotidiennement interpellés récemment étaient des Tunisiens. Une situation qui interroge. D’autant que, selon des sources officielles françaises et italiennes qui préfèrent reste anonymes, cette immigration s’accompagne de faits de délinquance.

« Nous avions été confrontés à la même chose en 2011, indique anonymement un cadre italien de la police aux frontières. Des faits d’agressions, de vols, ont été relevés, alors que nous ne connaissons pas ce genre de problème avec l’immigration subsaharienne. »

Nice-Matin

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Immigration – Au Danemark, on sépare les bons élèves blancs des enfants étrangers à l’école

Toutes les solutions sont bonnes pour laisser pousser la jeunesse européenne loin des tracas du multiracialisme

Tollé au Danemark, où un lycée public sépare les élèves. Une sorte de ségrégation raciale volontaire. Solution « la moins mauvaise », argue le proviseur. Pure discrimination, pestent les associations de défense des droits de l’homme.

À la rentrée, les élèves de seconde du lycée public Langkaer à Aarhus, deuxième ville du Danemark, ont découvert qu’ils étaient regroupés selon leur origine. Trois classes sont divisées à parts égales entre Danois et enfants d’origine étrangère. Quatre autres sont composées exclusivement d’élèves nés à l’étranger, ou au Danemark, mais de parents étrangers.

Pratique discriminatoire, ou mesure visant à favoriser l’intégration dans un système scolaire où la ségrégation sociale est de plus en plus marquée ?
Le débat n’en finit plus de faire des vagues dans le royaume. La ministre de l’Éducation vient d’apporter son soutien à la direction de l’établissement, constatant qu’elle n’avait pas dérogé à la loi.
Le proviseur, Yago Bundgaard, reconnaît que « ce n’est pas une solution idéale, mais c’est la moins mauvaise ».
En 2007, juste avant la suppression de la carte scolaire, les Danois représentaient encore 75 % des effectifs du lycée. Cette année, ils ne sont plus que 20 %.

Élèves danois en minorité

Langkaer, classé à la 11e place des lycées danois, est situé dans une banlieue mixte, mais attire des enfants de toute la ville. « Dans certains quartiers à forte majorité d’immigrés, les parents se sont passé le mot, observe le proviseur. Nous avons la réputation de bien nous occuper des élèves. » Les enfants d’origine étrangère, après avoir été longtemps en minorité en primaire et au collège, veulent se retrouver. « C’est humain », estime Yago Bundgaard.

Mais les élèves danois se retrouvent à leur tour en minorité. Un lycéen de première affirme même, dans le quotidien Politiken, avoir perdu son identité : « Je ne suis plus que « le Danois ». » Yago Bundgaard réagit : « La diversité est la meilleure ressource dont nous disposons dans l’enseignement, mais elle ne fonctionne pas quand la minorité est trop petite pour y contribuer. »

Les organisations de défense des droits l’homme dénoncent des mesures dignes de l’apartheid. « C’est de la pure discrimination de catégoriser les gens, selon qu’ils soient des Danois blancs ou bruns », s’insurge SOS-Racisme.

Le proviseur, choqué, se défend en expliquant que, s’il n’agit pas, son lycée ne sera plus fréquenté que par des enfants d’origine étrangère d’ici à deux ans. « Est-ce bien ce que la société souhaite ? », interroge-t-il. La ministre de l’Éducation promet une consultation pour éviter « la ghettoïsation des établissements scolaires ».

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Faute de quatre témoins, la charia couvre Tariq Ramadan rappelle son frère Hani

 

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Procès Mérah : ainsi parlait Latifa. Naïveté de la France ou complicité du système ?

Jean Ansar ♦

Le procès Mérah aura été une révélation. Pas celle du talent et de la maîtrise du droit de maître Dupont-Moretti, mais celle d’une mère d’un enfant assassiné par la haine islamiste.

Latifa Ibn Ziaten a pu dire la vérité devant des médias désarmés par sa sincérité et sa douleur. Elle a bien dit aux Français qu’ils ne se rendaient pas compte que leur naïveté mettait en péril ce pays qu’elle aime tant. En fait cette naïveté est celle de la sidération provoquée par un système politique incapable de dénoncer une forme d’islam de France. Mais pour qui veut entendre, il faut écouter Latifa. « On est trop naïf en France. Il faut qu’on se réveille », clame t-elle.

La mère de la première victime de Mohamed Merah, Latifa Ibn Ziaten, a estimé jeudi que la cour d’assises de Paris qui a condamné Abdelkader Merah à 20 ans de prison n’est pas allée « jusqu’au bout ».

« Je suis vraiment déçu, mon fils est mort pour rien. Je pense qu’ils [les magistrats de la cour] n’ont pas été jusqu’au bout », a réagi à l’énoncé du verdict cette Franco-Marocaine de 57 ans, qui depuis l’assassinat de son fils parcourt la France à la rencontre des jeunes dans les cités, les écoles ou les prisons pour les convaincre de ne pas tomber dans une « secte terroriste », a-t-elle lancé.

Il y aura un deuxième procès le parquet ayant fait appel

Maître Dupont-Moretti, lynché sur les réseaux sociaux, sifflé et hué à la sortie du tribunal aura du mal à renouveler son exploit. Cette fois, Mérah frère pourrait ne pas échapper à la culpabilité de complicité.

Il a du se dire que la stratégie de la dissimulation enseignée par le Coran était vraiment supérieure au système judiciaire républicain. Et il a bien raison. Ce système permet à une brute au discours religieux criminel de bénéficier de toutes les protections d’un pays qu’il hait comme toute sa famille. C’est le contraire de la famille de Latifa.

Il a bénéficié de toutes les protections d’un droit qui, bien manipulé, profite aux fanatiques. Son avocat a fait son métier, il a trouvé les failles, il les a exploités au profit d’un ennemi de notre pays.

Maître Dupont-Moretti a pris des risques, pour se médiatiser , pour remplir le rôle d’avocat tel qu’il le conçoit sans doute. Il se met en danger sur le plan personnel et professionnel. Sa comparaison avec le procès de Nuremberg… on en revient toujours aux nazis dans ce pays- risque de lui coûter cher. Une intervention ,ou plutôt une comparaison, a surtout retenu l’attention de la presse française. L’avocat a en effet critiqué la “surenchère” de ses confrères de la partie civile qui auraient notamment qualifié Abdelkader d’«animal», avant de conclure sans détour: «J’ai revu le procès de Nuremberg. Il a été plus digne».

Celle qui a été digne, c’est Latifa mère d’un jeune français musulman soldat de France qui a refusé de s’agenouiller devant la haine de notre pays au visage d’un certain islam.

C’est elle qu’il faut écouter et pas la plaidoirie des virtuoses du droit. C’est elle qui dit l’essentiel : « nos enfants sont en dangers ».

Latifa l’a compris, c’est elle qui devrait être écouté et au plus haut niveau.

Elle a fait la vraie bonne plaidoirie, celle contre la soumission à l’islam terroriste.

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Nolwenn tente d’apprendre la propreté à son migrant de compagnie, et c’est pas facile tous les jours [MDR]

 

 

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Toulouse. Un squat pour clandestins toléré par les pouvoirs publics

par L. Fandor.

Pendant que la mairie de Toulouse livre bataille contre les squats sauvages, un hôtel désaffecté au nord de la ville (75, Rue de la Glacière) a été réquisitionné le dimanche 15 octobre par le collectif AutonoMIE afin d’y loger… des mineurs isolés étrangers. Pour ne pas dire clandestins. 

C’est face à un véritable cercle vicieux que l’on se retrouve désormais à Toulouse. Dès qu’un squat est évacué ou qu’un campement illégal est démantelé, il est immédiatement remplacé par plusieurs autres. Ainsi, le moindre bâtiment vide ou vacant est pris d’assaut et occupé illégalement… Tel est le cas de cet ancien hôtel de deux étages maintenant habité par près de 70 personnes ! Sur la page Facebook du collectif, les organisateurs sont ravis : « La négociation avec la police a pu se faire sans stress. Tous les voyants sont au vert pour que le lieu se pérennise… mais on reste vigilants tant que la procédure n’est pas officiellement déclenchée !« . Sous couvert d’une « grande aventure collective« , comme ils nomment cette occupation illégale d’une propriété privée, le collectif AutonoMIE se réjouit donc de l’aide qu’il apporte à ces mineurs étrangers. Une trentaine de chambres sont maintenant nettoyées, réhabilitées et mises à disposition de ces jeunes personnes.

Faux mineurs isolés étrangers. Vrais clandestins

« Par cette action, le collectif souhaite, non seulement donner un toit à ces mineurs étrangers, mais surtout porter à l’attention médiatique la situation de ces jeunes. Alors que le département a pour obligation de prendre en charge et de scolariser les mineurs isolés quelle que soit leur nationalité, la Haute-Garonne a mis en place depuis 2016 un système de discrimination visant à mettre les migrants à l’écart de l’Aide Sociale à l’Enfance » précise le collectif AutonoMIE. Sur le papier, leurs revendications pourraient sembler louables si leurs données n’étaient pas -volontairement- tronquées. Effectivement, dès qu’ils arrivent dans notre département, les mineurs isolés étrangers sont orientés vers le Dispositif Départemental d’Accueil, d’Evaluation et d’Orientation des Mineurs Isolés (DDAEOMI). Cette structure se doit d’évaluer les personnes étrangères se présentant comme mineures et de procéder à un vrai cas par cas quant à leur prise en charge… Et le nombre de « faux mineurs » ne cesse de s’accroître.

En réalité, les 70 personnes qui squattent, en ce moment l’hôtel désaffecté de la Rue de la Glacière n’ont pas été reconnus comme mineurs par le département. De plus, il est catégoriquement faux de dire que les personnes qui se voient refuser le statut de « mineur » sont délaissées et se retrouvent seules puisque ces dernières sont prises en charge dans des structures habilitées à l’aide sociale et à l’enfance. Des centres d’accueils existent et ces personnes peuvent y loger dans l’attente d’une décision du juge des enfants. Quand on sait que 1 427 000 euros par an sont utilisés pour le bon fonctionnement du DDAEOMI, les raccourcis que font les membres d’AutonoMIE apparaissent un peu faciles et témoignent d’une mauvaise foi militante, servant leur idéologie « sans-frontiériste ».

Un deux poids, deux mesures souvent favorable aux clandestins

La tolérance des pouvoirs publics et des policiers envers ce collectif occupant illégalement un bâtiment privé est à mettre en contraste avec l’initiative menée par le Bastion Social cet été à Lyon. Occupant et réhabilitant un bâtiment public laissé à l’abandon depuis plusieurs décennies, c’est sous le slogan « les nôtres avant les autres », qu’ils ont tenté d’offrir un toit aux français mal-logés ou en situation de précarité. Les médias se sont offusqués, la justice a été bien plus expéditive que lorsque qu’une résidence privée est squatté et le Bastion Social a été délogé après seulement 3 semaines. Conséquence : Denise, retraitée handicapée, qui n’a pas menti sur son âge, s’est de nouveau retrouvée à la rue lorsque les policiers ont procédé au délogement. Elle a depuis été relogé grâce aux militants Lyonnais. Du côté de Toulouse, aucune procédure d’expulsion n’a encore été enclenchée contre les squatteurs de l’hôtel, propriété de Toulouse-Métropole depuis quelques mois… Deux poids, deux mesures.

Article paru sur le site Infos Toulouse.

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Hani défend Tariq : pas de viol s’il n’y a pas 4 témoins, et gare à qui touche un poil de Ramadan

Sans surprise. L’islam dans toute sa vérité, dans toute son horreur. Le coran fait loi, s’il n’y a pas 4 témoins, le viol n’est pas prouvé. Tariq peut continuer à folâtrer allègrement aux dépens de ses victimes,  Hani, le coran et mahomet l’exonèrent de tout. Pratique cette « religion » pour les obsédés, les violents et les […]

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ECOLES CORANIQUES Le spectre de la récupération

Le bénévolat est le moyen dominant dans les écoles coraniques et dans certains cas, ces bénévoles sont payés symboliquement par les parents d'élèves. Il y a aussi la question des écoles qui sont dans la plupart des cas construites par des particuliers sous forme de dons.

La question des écoles coraniques revient avec acuité dans le débat public national. Beaucoup d'observateurs s'interrogent sur le rôle de ces écoles et si elles ne constituent pas un espace de prédilection pour certains groupes, voire des courants extrémistes pour asseoir leur idéologie au sein de cet espace aussi important et sensible en même temps. La proximité des écoles coraniques avec les mosquées, fait que, l'enjeu de l'enseignement des enfants dans le cadre du préscolaire se transforme en un véritable moyen de manipulation, surtout dans des «écoles» qui échappent au contrôle du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs.
Depuis 1994, l'Etat à décidé de prendre en charge la question des écoles coraniques qui s'érigeaient un peu partout sans qu'elles soient contrôlées. Durant cette période, le pays connaissait une montée drastique de la pensée salafiste et des actions extrémistes qui faisaient de la mosquée et ce qui l'entourait, un terreau fertile pour la propagation des idées qui se voulaient comme seul et unique référentiel incarnant les préceptes de l'islam.
Selon l'inspecteur général au niveau de la direction des affaires religieuses et des wakfs de la wilaya d'Alger, Ali Alia, les écoles coraniques avant 2014 «n'avaient pas une démarche d'enseignement unifiée, chaque école enseignait à sa manière, ce qui pouvait engendrer des dysfonctionnements quant à la mission de ces écoles et leur rôle tel que défini par les pouvoirs publics», affirme l'inspecteur générale responsable de l'enseignement religieux et coranique.
Cela renseigne sur l'anarchie qui caractérisait ces écoles qui étaient dépourvues d'une méthode unifiée et contrôlée par la tutelle. Celle-ci s'est mise à prendre en main ce volet sensible qui était entre les mains des apprentis sorciers qui faisaient des écoles coraniques un instrument d'endoctrinement des potaches pour faire d'eux des bombes à retardement.
Les écoles coraniques sont «réservées aux enfants de 4 à 6 ans, avec une méthode unifiée et soutenue par deux manuels, un pour apprendre les lettres en arabe et le deuxième pour l'apprentissage des préceptes de la religion musulmane de façon pédagogique en se référant à notre dogme malékite», assure Ali Alia.

L'exigence de la méthode unifiée
Les deux manuels ont été préparés et revus par les inspecteurs du ministère de l'Education nationale et des fonctionnaires expérimentés dans le domaine de la pédagogie dépendant du ministère des Affaires religieuses, selon Ali Alia.
L'inspecteur général et responsable de l'enseignement religieux et coranique souligne que les écoles coraniques en fonction dans la wilaya d'Alger «ont mis fin aux divergences et l'absence d'une approche unifiée en matière d'enseignement et de programme à suivre à raison de 95%», souligne-t-il.
Des visites d'inspection sont faites d'une manière inopinée dans ces écoles coraniques pour voir de visu si le programme adopté par la tutelle est respecté et appliqué.
Malgré ces visites d'inspection qui ciblent certaines écoles coraniques, il reste que le travail qui se fait est très insuffisant, pour ne pas dire infime par rapport au nombre impressionnant des écoles coraniques. L'inspecteur général de l'enseignement religieux et coranique, Ali Alia, reconnaît qu'il y a beaucoup de difficultés qui font que l'encadrement de ces écoles coraniques fait défaut à cause du problème lié au budget. Il s'agit d'un sérieux problème de postes budgétaires, la tutelle ne dispose pas de moyens financiers. Dans ce sens, Ali Alia indique que «au niveau de toute la wilaya d'Alger, le recrutement d'un enseignant ou enseignante de l'enseignement religieux ou coranique se fait avec des ressources très faibles. Le ministère des Affaires religieuses ne peut pas recruter sur plus de deux postes budgétaires. Surtout que maintenant la crise économique et l'austérité qui s'impose, le recrutement est devenu quasi rare», explique Ali Alia Généralement le recrutement se fait dans le cadre du pré-emploi en collaboration avec le ministère de la Solidarité nationale et aussi grâce au soutien de certains donateurs qui apportent leur contribution pour payer certains enseignants.
Le bénévolat est le moyen dominant dans les écoles coraniques et dans certains cas, ces bénévoles sont payés symboliquement par les parents d élèves. Il y a aussi la question des écoles qui sont dans la plupart des cas construites par des particuliers sous forme de dons, cette question soulève des interrogations quant à l'encadrement qui échappe dans beaucoup de cas à la tutelle dans la mesure où l'école ou la classe coranique est gérée par des particuliers qui adoptent une approche qui n'est pas automatiquement fidèle au contenu tel que défini par la tutelle. C'est là où l'enseignement prend une autre tournure et que le choix des encadreurs pour les enfants de bas âge se fait d'une manière anarchique si ce n'est une façon bien entretenue et réfléchie dans certains cas. D'ailleurs, le responsable de l'enseignement religieux et coranique de la direction des affaires religieuses de la wilaya d'Alger souligne que «dans certains cas on peut constater des déviances de nature à ne pas tenir compte de la méthode unifiée tracée par la tutelle. Mais on essaye toujours de combattre ces comportements dans les écoles coraniques qui ne respectent pas le contenu et le dogme malékite adopté par l'Etat algérien depuis des siècles», déclare-t-il.
L'inspecteur général, Ali Alia reconnaît qu'il y a des tentatives de la part de certains salafistes et takfirites d'investir les écoles coraniques, mais «nous luttons chaque jour contre ce redéploiement de cette pensée contraire aux valeurs de notre islam sans relâche, même si pour le moment ces tentatives font face à la vigilance des pouvoirs publics, mais il faut rester vigilant et ne pas fermer les yeux», affirme-t-il.
Le déplacement sur le terrain permet de voir comment les écoles coraniques sont gérées, et la méthodologie adoptée par la tutelle si elle est en vigueur en termes d'application et de suivi. Ce qui est sûr, les écoles coraniques qui bénéficient du suivi du ministère des Affaires religieuses sont gérées de façon à permettre d'avoir une appréciation dans certains cas très optimiste et encourageante. La manière avec laquelle ces écoles coraniques appliquent la méthode unifiée telle que tracée par la tutelle met ces écoles sur le même pied d'égalité, voire plus que les établissements scolaires et cela sans avoir plus de moyens pédagogiques et financiers comme c'est le cas pour les établissements scolaires publics. Par rapport à ce volet, on peut citer l'exemple d'une école coranique qui s'intitule «La maison du Coran, Cheikh Ahmed Sahnoune», située à Birmandreïs et qui jouit d'une aura et d'un prestige quant à la manière d'entreprendre l'approche et la méthode d'enseignement coranique et autres disciplines. Cette école est bâtie en une sorte d'immeuble respectant l'architecture arabo-musulmane avec une caractéristique maghrébine, dôtée d'espaces, de classes pluridisciplinaires, de salle de conférences et d'une cantine spacieuse équipée de tout le nécessaire, que ce soit les ustensiles ou les éléments connexes.
Mais le plus surprenant dans cette école, c'est l'organisation et la discipline qui règnent en maîtres absolus. La pédagogie se fait dans une entière synergie avec la méthode unifiée par la tutelle. L'école est constituée de 530 élèves de préscolaire partagés en 18 classes et encadrés par 18 maîtres et maîtresses. Cette section dédiée à l'enseignement des enfants du préscolaire ne dépassant pas six ans, se charge de dispenser la langue à travers l'apprentissage des éléments basiques tels que les lettres de l'alphabet en arabe et les chiffres avec des règles basiques de l'assimilation. Il y a aussi l'éducation religieuse destinée à faire inculquer aux enfants les préceptes de la religion musulmane en se basant sur la récitation et l'assimilation des versets coraniques à la traditionnelle.
«La maison du Coran» dépendant de la mosquée Oussama Ibnou-Zeid, dispose aussi de 64 classes réservées uniquement à l'enseignment du Coran, elles sont encadrées par 48 enseignants et enseignantes, elles encadrent plus de 2305 personnes dans cette discipline strictement religieuse. L'école dispose aussi de huit classes consacrées à la campagne d'alphabitisation encadrées par huit enseignants pour 148 élèves de tous les âges. L'école assure les cours de soutien en réservant neuf classes et 11 enseignants pour un besoin de 159 élèves. Elle dispense aussi l'informatique et les nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC).

Des écoles entre la norme et le laisser-aller
Dans l'ensemble, «La maison du Coran» encadre plus de 3142 élèves dans plusieurs disciplines. Dans ce sens, le directeur de l'école qui est imam de surcroît, Mourad Khichène, indique que ««la maison du Coran» qui est baptisée au nom du cheikh Ahmed Sahnoune, est une école coranique, construite par les dons des donateurs et les bienfaiteurs, mais elle est régie par les textes de la loi régissant la fonction et l'activité des écoles coraniques», précise-t-il.
Le ministère des Affaires religieuses consacre une petite aide à cette école considérée comme un fleuron en la matière. Le directeur de «la maison du Coran» souligne que «l'enseignement suivi ici est celui de la méthode unifiée qui émane de la tutelle via ses inspecteurs qui veillent au respect du contenu pédagogique et religieux», assène-t-il.
Pour le directeur de l'école coranique, l'enseignement se fait sur la base de ce qui a été décidé par la tutelle em matière de manuels réservés dans ce sens pour les élèves de bas âge. C'est une démarche nationale dans les écoles coraniques et nul ne peut la transgresser, selon Mourad Khichène, directeur de l'école coranique «maison du Coran».
Dans le même ordre d'idées, le directeur de l'école précise qu'«on veut développer cette école pour lui donner plus de profondeur, mais on doit attendre le nouveau projet de loi organisant et régissant la fonction des écoles coraniques», explique-t-il.
Le directeur fait allusion à l'enseignement des sciences de la jurisprudence islamique (chari'aâ). Dans ce sens, il considère que «l'ouverture de cette discipline importante nécessite la préparation du climat adéquat pour éviter que les gens qui n'ont rien à voir avec les spécialistes du domaine envahissent le créneau», martèle-t-il.
L'enseignement et la prise en charge de tout l'encadrement se fait via les aides émanant des donnateurs et aussi la petite contribution des parents d'élèves qui est estimée à raison de 5000 DA par an, c'est-à-dire, 500 DA par mois. Pour rappel, les enfants du préscolaire sont dotés de deux manuels qui sont donnés gratuitement par l'école.
Par contre, à la commune d'El Mohammadia, il y a une école coranique qui dépend de la mosquée el Nadjah au coeur du chef-lieu de la municipalité, enseignant le Coran et les bases de la langue arabe et le calcul. Cette école est réservée aux enfants du préscolaire dans une petite salle à peine aménagée qui compte en son sein plus de 53 élèves de bas âge.
La maîtresse souligne que «je n'ai pas été formée dans les écoles spécialisées pour la circonstance, ma formation est basique, j'ai eu juste une formation dans une école privée», affirme Naïma Ouali.
L'enseignement suivi est celui qui correspond aux manuels préscolaires émanant de la tutelle et de sa méthode unifiée. Mais ce qui est remarquable dans cette école coranique, est le fait que la salle est livrée à elle-même et les enfants sont rassemblés dans la salle à l'image d'une garderie. Naïma Ouali souligne que «ce que je fais relève du bénévolat et généralement on reçoit des sommes symboliques de la part des parents d'élèves, étant donné que la scolarisation de leurs enfants est estimée à 3000 DA par an», atteste-t-elle.
Quant aux programmes d'enseignement en dehors des orientations de la tutelle, Naïma Ouali indique qu'«on fait recours à notre effort personnel «idjtihad» pour essayer d'apporter un plus aux élèves sur le plan de la foi «aâkida»», précise-t-elle. Cette déclaration montre on ne peut plus clair que les écoles coraniques doivent être gérées de la même façon que la tutelle leur a tracé leurs grandes lignes.Tout compte fait, rien que pour la wilaya d'Alger, il y a plus de 47 écoles coraniques dont 10 internats et plus de 850 classes coraniques qui accueillent quelque 33.500 élèves dans le cycle préparatoire, 10.000 dans le moyen et 10.000 dans le secondaire, a-t-il indiqué, ajoutant que près de 10.000 élèves suivaient des cours d'alphabétisation selon les sources du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs.La tutelle est en train de préparer une nouvelle loi pour réunifier complétement cette activité et lui donner plus de profondeur pour contrer les tentatives de certains groupes qui veulent faire de ces espaces un moyen pour l'instrumentalisation et l'endoctrinement de nos jeunes enfants et les détourner des véritables enjeux, à savoir le développement et le progrès.