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dimanche, 19 novembre 2017

Prières de rue en France: les musulmans font pression à Clichy

L'interdiction de prier dans la rue a été respectée vendredi à Clichy-la-Garenne. Mais un appel a déjà été lancé pour reprendre les prières dès vendredi prochain, en dépit d'une nouvelle médiation qui doit se tenir lundi.

 Ce vendredi, une petite vingtaine de fourgonnettes de CRS est postée aux abords de la mairie de Clichy-la-Garenne. Les forces de l'ordre veillent au respect de l'interdiction de prier dans la rue, édictée la veille par le préfet des Hauts-de-Seine. Sur la place piétonne face à la mairie, les quelques fidèles qui n'étaient pas au courant de la décision préfectorale sont renvoyés chez eux par le président de l'association cultuelle qui appelle à ces prières sur la voie publique. «On s'est engagé à ce qu'il n'y ait pas de prière aujourd'hui, il faut respecter notre parole», leur répète Hamid Kazed, de l'Union des associations musulmanes de Clichy (UAMC).
 Les quelques fidèles présents jouent aussi l'apaisement. «L'interdiction est légitime, reconnaît Samia Khies, une Clichoise musulmane qui n'a jamais participé à ces prières de rue. C'est une place commerçante, les gens doivent pouvoir circuler», ajoute-t-elle. Aïssa Berrada, un vieil homme à la barbe blanche, approuve: «La France est un pays de droit, c'est normal que la loi soit respectée», dit-il. Pourtant, il a participé à toutes les prières de rue de ces huit derniers mois. «Le maire précédent nous a promis une mosquée, il doit tenir parole», se justifie-t-il.
 Trêve
 Si les meneurs acceptent de renoncer à la prière de rue cette semaine, leur posture ressemble moins à une reddition qu'à une simple trêve. L'avocat de l'UAMC a déjà fait savoir que l'association avait l'intention d'en organiser une nouvelle vendredi 24 novembre. «On ne lâchera pas», clame Me Arié Alimi. Dans ce contexte, la réunion de conciliation qui doit se tenir lundi a déjà du plomb dans l'aile. Mais le maire LR de Clichy-la-Garenne ne boude pas sa victoire du jour. «J'ai enfin été entendu par la préfecture et le ministre de l'Intérieur, se félicite Rémi Muzeau. L'ordre public a été respecté et les Clichois peuvent enfin bénéficier d'un retour à la tranquillité».

Pourtant, le fond du différend demeure. Les activistes ne veulent toujours pas entendre parler du nouveau centre culturel et cultuel de la rue des Trois pavillons, fonctionnel depuis 2013. «Ce local est indigne», persiste Rabah Heyoun, le vice-président de l'UAMC. Il serait «trop petit», «amianté» et «trop excentré». Situé à 1,5 kilomètre du centre-ville, ce nouveau lieu est certes beaucoup moins central que leur ancienne salle de prière de la rue d'Estienne d'Orves. Mais Bahri Noureddine, le vice-président de l'association gestionnaire de cet ancien gymnase, réfute en bloc tous les autres griefs. «On se réjouit de cette salle, assure-t-il. Nous l'avons totalement rénovée, et elle est bien évidemment conforme aux règles de sécurité en vigueur».

En creux, le conflit est aussi alimenté par une concurrence pour le partage de la direction de la salle, entre l'association gestionnaire actuelle et l'UAMC. «En réalité, ce n'est pas une question de capacité, c'est une question de pouvoir, estime le maire Rémi Muzeau. Mais ce n'est pas à nous de trouver une solution à ce conflit qu'ils doivent régler entre eux».

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Paris : un homme armé d’un couteau interpellé près de la Grande Mosquée

Aucun blessé n’est à déplorer.

 

Un homme armé d’un couteau et au comportement menaçant a été arrêté ce samedi matin aux abords de la Grande Mosquée de Paris (Ve arrondissement). A 8h20, le gardien du lieu de culte appelle la police pour signaler la présence d’un homme porteur d’une mallette noire et d’un couteau en train de crier « Allah Akbar » (« Allah est le plus grand » en arabe) devant la Grande Mosquée.

Arrivés sur place, place du Puits-de-l’Ermite, les fonctionnaires de police sont littéralement chargés par l’homme qui se rue sur eux, les obligeant à utiliser du gaz lacrymogène et à établir un périmètre de sécurité autour de l’individu.

L’auteur est un Tunisien dont le titre de séjour venait d’expirer

Ce dernier s’est alors mis à imiter des tirs d’arme à feu et à réciter des versets du Coran. Les policiers de la compagnie cynophile ont dû avoir recours à un pistolet à impulsion électrique pour interpeller l’individu et le désarmer.

Les techniciens du Laboratoire central de la préfecture de police sont ensuite intervenus pour lever le doute sue le contenu de la mallette qui ne renfermait que des effets personnels.

L’auteur des faits est un Tunisien de 35 ans, inconnu des services de police. Son titre de long séjour a expiré mercredi dernier.

Dans un tweet, la maire (LR) du Ve arrondissement Florence Berthout a félicité les forces de police : « Bravo aux forces de police pour leur réactivité et leur professionnalisme pour interpeller un individu dangereux à côté de la Grande mosquée ».

Julien Duffé avec C.C.

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Le monde arabo-musulman, un baril de plus en plus dangereux ? (III)

L’intervention russe dans la « guerre civile » syrienne est l’événement de loin le plus important depuis le « Printemps arabe ». La Russie avait laissé faire en Libye. Cette fois, il s’agit de son vieil allié de Damas, là où elle possède un point d’appui naval à Tartous, indispensable pour la présence de sa flotte en Méditerranée. Depuis 1990, le pays va d’humiliation en humiliation. L’opportunité de reprendre pied au Moyen-Orient, de retrouver son rayonnement international et d’être de retour parmi les grands ne doit pas être manquée. Elle ne le sera pas. Pour cela, Moscou va agir avec méthode, sur le plan militaire d’abord. Il s’agira en premier lieu de sécuriser le régime syrien tout en intimidant les occidentaux et en impressionnant les ennemis potentiels. Le déploiement des moyens militaires, aériens et maritimes, sera démonstratif : missiles de croisière lancées depuis la Caspienne ou la Méditerranée, bombardiers stratégiques venant de Russie, avions et hélicoptères performants pour appuyer une action au sol. L’armée russe montrera aussi ses capacités techniques et électroniques en parvenant à brouiller efficacement les communications des occidentaux. Sur le terrain, ses bombardements seront plus massifs et efficaces que le traitement appliqué de façon homéopathique, contre le seul Etat islamique, par les Etats-Unis et leurs alliés. A terre, les russes seront peu présents, mais ils joueront néanmoins un rôle décisif au travers de forces spéciales qui subiront des pertes. L’armée syrienne saignée par une centaine de milliers de pertes et des désertions devra être épaulée par des milices syriennes, mais aussi par des Gardiens de la Révolution iraniens, des volontaires chiites venus de partout, et notamment le Hezbollah libanais, qui fera preuve d’une grande combativité et dont l’action sera souvent déterminante. A la manière de celle d’Espagne dans les années 1930, la guerre civile syrienne est devenue internationale. Toutefois, c’est ici le camp gouvernemental soutenu par la Russie et l’Iran, et rassemblant les nationalistes syriens et « l’internationale chiite », qui présente la plus grande unité et s’identifie à la partie du pays qui maintient une vie à peu près normale. Beaucoup de Syriens habitant des secteurs en guerre s’y réfugient. Les rebelles seront toujours très divisés, soutenus et manipulés de l’étranger, engageant de plus en plus de « volontaires internationaux », sunnites djihadistes, au sein de groupes islamistes concurrents, souvent terroristes, qui déborderont la fantomatique Armée Syrienne Libre, supposée être le vecteur de la « démocratie ». En Espagne, c’est plutôt le camp républicain, le « régime » qui sombra dans l’anarchie, surtout en Catalogne.

La Russie devra aussi mener une guerre médiatique. Tout au long d’une intervention qui permet au Président Assad de redresser la situation de son gouvernement, une propagande intensive se déchaînera dans nos « démocraties » occidentales. La désinformation massive que nous avons subie devrait produire le résultat inverse de celui escompté. Quand des gouvernements et les médias mentent et manipulent à ce point, sommes-nous bien sûrs d’être en « démocratie » ? Le « régime » Assad a été systématiquement diabolisé. Sous Sarkozy, Bachar Al Assad était venu à Paris à trois reprises en visite officielle, accompagné de son épouse, à l’époque où cet ophtalmologue était considéré comme un dirigeant très fréquentable. Il était désormais un tyran sanguinaire, un boucher, un bourreau, massacrant son peuple à coups de barils d’explosifs et de bombes au gaz sarin. On imaginait le peuple entier dressé contre lui ou fuyant le pays par tous les moyens pour se réfugier notamment en Europe. En réalité, un grande partie de la population l’a toujours soutenu : les minorités alaouïte, chrétiennes, druze, chiite, mais aussi une bonne part des sunnites, baassistes ou simplement attachés à la stabilité du pays pour des raisons économiques. L’opposition a été très rapidement débordée par les religieux, les Frères Musulmans, voire les salafistes, et c’est ce conglomérat qu’on nous a présenté comme la relève démocrate. On sait maintenant comment sont organisées les « révolutions » qui plaisent à la CIA : rassemblements protestataires, tirs des nervis du régime, redoublement d’ardeur chez les manifestants qui s’arment aussi. Le régime assassin s’effondre, désavoué par le monde entier, lâché par ses soutiens locaux et bousculé par des groupes révolutionnaires armés. Qui a tiré le premier ? Les forces de l’ordre ? Rien n’est moins sûr ! Passant outre à cette stratégie vécue dans les anciennes républiques du bloc soviétique, Vladimir Poutine a persévéré. Lorsque la ligne rouge de l’emploi des gaz a failli servir de prétexte au velléitaire Obama et au va-t-en guerre Hollande pour attaquer, c’est lui qui s’est chargé d’assurer la neutralisation des armes chimiques. Lorsqu’un avion russe a été abattu par les Turcs, loin de s’énerver, il a mis en garde et attendu son heure. Celle-ci est arrivée avec l’étrange tentative de coup d’Etat déjouée en Turquie. Les Etats-Unis y avaient-ils trempé ? Poutine assura Erdogan de son soutien ! Les loyalistes ont libéré la plus grande partie de la Syrie utile, sécurisé la frontière libanaise et les communications vitales. Alep qui était partiellement tenue par les rebelles, venus de l’extérieur pour la plupart, a été reprise. Ce succès fut décrit en Occident comme l’écrasement féroce d’une cité défendue par ses habitants. La moitié de la ville et la majorité des Alépins étaient restées sous la protection de l’armée syrienne, encerclées de temps à autre par les islamistes que les Turcs cessèrent de ravitailler.

Après cette victoire décisive, les opérations se sont concentrées contre l’Etat islamique. La Russie lançait une manoeuvre diplomatique en réunissant les protagonistes à Astana. Elle aboutissait à la mise en place de zones de désescalade où les actions militaires étaient suspendues à l’exception de celles menées contre les terroristes. Une stratégie extrêmement subtile était déployée avec les Turcs qui ont pu enfoncer un coin entre les deux zones tenues par les Kurdes syriens de l’YPG, d’obédience marxiste, longtemps soutenus par les soviétiques et aujourd’hui armés et encadrés par les Occidentaux. Ceux-ci avançaient vers Raqqah et sur la rive nord de l’Euphrate tandis que les loyalistes et leurs alliés libéraient Palmyre, puis Deir Ez-Zor, et progressaient le long de la rive sud du fleuve.On était allé jusqu’à prétendre que l’Etat islamique était une créature d’Assad pour contrer la rébellion. Obama et Hollande accusaient les Russes de bombarder les civils et les gentils rebelles en les laissant agir seuls contre « daesh », puisque le code imposait de ne pas employer le mot « islamique ». Sans qu’il y ait à proprement parler d’alliance, une convergence objective entre les deux camps rivaux s’est produite sur le terrain qui a permis de mettre fin au califat, soulignant l’inanité des accusations.

La situation actuelle en Syrie qui voit la fin de l’Etat islamique et le gouvernement de Damas contrôler une large majorité des habitants et la plus grande partie du territoire, tandis que l’exigence du départ d’Assad est mise en sourdine, est évidemment l’oeuvre du Président russe. ( à suivre)

Prières de rue, code de la route. Courage, fuyons.

La France est laïque, ce qui ne lui empêche pas de croire religieusement dans la puissance de la Loi. Et pour se protéger de toutes les avanies, tous les problèmes, toutes les méchancetés, là où d’autres peuples ont une Foi, une Tradition ou, plus pragmatiquement, un Leader et une grosse Armée bien dotée en artillerie, la France a d’abord choisi d’avoir un Code pour tout. Et si elle n’a pas (encore ?) un Code de la Religion, elle a fort pratiquement un Code de la Route. Dont elle ne se sert pas toujours.

Comment ça, vous ne voyez pas le lien ?

C’est pourtant simple et l’actualité récente nous permet d’illustrer ceci avec efficacité.

Tout commence il y a quelques jours… ou plutôt quelques mois, selon le point de vue : des pratiquants musulmans se retrouvent régulièrement le vendredi pour prier, et à Clichy, cela se termine systématiquement sur la chaussée.

Or, il y a quelques jours, le vendredi 10 novembre, quelques élus de Clichy décident qu’il ne peut plus en être ainsi et déboulent au milieu de la prière, bousculant immédiatement les petites habitudes qui s’étaient tranquillement installées depuis plusieurs mois. Car on l’apprend par quelques articles un peu roboratifs, l’histoire dure depuis au moins huit mois, période pendant laquelle la mairie et les associations cultuelles locales se sont chamaillées pour savoir si une mosquée serait disponible ou si on la transformerait plutôt en médiathèque sympatoche, et qu’on n’irait pas déplacer la mosquée tant promise aux élections 1,5 km plus loin.

On le comprend : la récente exposition du problème de Clichy ne doit son apparition dans les médias que par la présence des élus au milieu de ces prières de rue et des images qui ont suivi. Même si la situation dure, elle ne semble prendre corps qu’avec ces derniers éclats de voix auxquels ont répondu, comme il se doit, toute une ribambelle de belles-âmes de tous les côtés de l’échiquier politique, qui pour dénoncer une situation ubuesque qui dure depuis des lustres, qui pour dénoncer un acte immhoôonde à la fois anti-musulman et tout à fait digne des heures les plus sombre de notre Histoire, qui pour dénoncer le double discours du maire qui avait promis une mosquée mais n’en aurait pas fourni l’ombre d’une, ou pas comme il faut, ou pas assez bien, etc.

Magie de cette mauvaise publicité passée au travers d’une presse extrêmement prompte à s’enflammer : ce qui a traîné pendant huit longs mois est en passe de trouver une résolution. Ici, peu importe sa nature puisqu’il n’est besoin que de savoir que le Ministre de l’Intérieur lui-même s’est directement occupé du problème. Enfin, « directement », on se comprend puisqu’en pratique, notre Ministre a essentiellement délégué la gestion du foutoir au préfet local en y ajoutant un ordre de mission tout à fait macronesque dans l’esprit :

« Il ne peut pas y avoir de prière de rue, mais en même temps il convient que les musulmans de Clichy-la-Garenne puissent avoir un lieu de culte décent »

Ouf, le problème est résolu, la situation claire, la rue apaisée, la ville calmée, la France garde la tête haute et la République sa splendeur.

Ou presque.

Presque parce qu’en somme, plusieurs questions n’ont pas été posées.

Bien sûr, il y a celle, évidente, du temps mis pour agir : un problème de lieu de culte survient dans une ville et paf, immédiatement, comme un félin sous tranxène sautant sur une proie en carton et le tout en moins de huit mois, l’État apporte une non-solution macronesque dans laquelle on n’ira plus bloquer une artère routière et en même temps on aura un lieu de culte décent voili voilà.

Avouons que huit mois pour s’organiser n’est pas une performance digne d’une République en bonne santé : ni du côté de l’État, qui dans l’histoire semble se mouvoir comme un éléphant dans une 2CV, ni du côté des associations cultuelles concernées qui, pendant cette période de temps et avec le nombre de fidèles qu’elles représentent, auraient probablement pu trouver les locaux et les fonds pour ne plus se répandre sur la rue.

Mais au-delà de ces constatations évidentes, on ne peut s’empêcher de se demander à quoi sert la palanquée de Codes divers dont l’État se gargarise et que le Législateur nous pond à chaque occasion.

En effet, s’il existe une loi qui autorise le blocage inopiné d’une rue par une masse de personnes à l’arrêt, n’est-il pas temps de la mettre à jour pour tenir compte d’un droit, apparemment fondamental puisque dans la déclaration des Droits de l’Homme, catégorie Liberté de circulation ? Mais inversement, s’il n’existe pas de telle loi, comment expliquer que des élus et les forces de l’Ordre aient, pendant si longtemps, permis qu’il en soit autrement et qu’en définitive, la liberté de circulation soit proprement bafouée ? Ne serait-il pas temps, dans ce cas, d’appliquer simplement les lois existantes ?

Par ailleurs et pour revenir sur ces problèmes de mosquées inadéquates, si ces fameux Codes empêchent les fidèles de construire leurs lieux de cultes comme bon leur semble (en appliquant les mêmes normes que pour tous les autres lieux de culte, et tous les autres bâtiments du territoire français), ne serait-il pas temps de revoir ces lois et ces codes ? Au passage, on devrait aussi s’interroger sur la pertinence d’utiliser des fonds publics pour construire des « centres culturels » qui perdent rapidement un R pour devenir des centres cultuels : il semble assez paradoxal qu’une République se gargarise de laïcisme (pour ne pas dire de laïcardisme) pour la voir malgré tout distribuer l’argent du contribuable dans l’élaboration de lieux de cultes à des fins électorales.

Pire : on ne peut que s’étonner que l’État républicain, laïc (et de plus en plus incohérent) en soit réduit à bricoler ce genre d’arrangements, alors que ces solutions sont envisagées pour circonvenir des blocages que personne d’autre que l’État lui-même (bardé de ses douzaines de Codes de lois) n’a mis en place.

L’efficacité de tout ceci laisse pantois.

Encore une fois, on se rend compte que ce ne sont pas les lois qui manquent dans ce pays (en attestent ces brouettées de Codes), mais bien le courage d’appliquer au moins les plus importantes, sans fléchir et de façon réellement égalitaire, pour les petits comme pour les grands.

> H16 anime le blog Hashtable.

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Renaud Camus : « Peut-être souffrons-nous cette fois de ne pas avoir connu de visible défaite »

Le 9 novembre dernier, date anniversaire de la mort du général de Gaulle, une grande partie de la classe politique – le carré des caciques LR, Laurent Wauquiez, Maël de Calan, des représentants du FN, Nicolas Dupont-Aignan et Debout la France, Florian Philippot et ses Patriotes et même Anne Hidalgo, maire de Paris – est venue en procession, ou comme à la parade, à Colombey-les-deux-Églises se recueillir sur la tombe du chef de la France Libre. Que cela vous inspire-t-il ?

Cela ne m’inspire rien, j’en suis plus satisfait que du contraire, je suis content de voir que le général de Gaulle reste une référence essentielle pour beaucoup de gens. Il l’a toujours été pour moi. Ce qui m’attriste, et pourrait m’inciter à la moquerie, à la dérision, voire au mépris, ce n’est pas que des personnalités politiques de tout bord viennent se recueillir sur la tombe du général de Gaulle — Karim Ouchikh et moi l’avons fait nous-mêmes. Ce qui m’attriste, et même me désole, c’est que ces mêmes personnalités paraissent ne retenir absolument rien de l’exemple du Général, et en particulier du message du 18 juin : semblent ne pas l’entendre, ne pas le comprendre, n’en pas percevoir l’esprit, ne pas le transposer dans la situation d’aujourd’hui.

Vous-même, avec votre ami Karim Ouchikh, président du SIEL, étiez à Colombey. Et c’est de Colombey que vous avez lancé un Conseil national de la Résistance européenne par analogie au Conseil national de la Résistance. Quel est le sens de cette initiative ? Pourquoi à Colombey ?

À Colombey le jour anniversaire de la mort du Général parce que de Gaulle a été l’âme de la Résistance, au même titre que Vercingétorix, Jeanne d’Arc et Jean Moulin. Je crois la situation actuelle aussi grave que celle qu’a trouvée la Pucelle en 1428 ou de Gaulle au moment de la débâcle — plus grave, même. Une défaite, en effet, une occupation militaire, un peuple peut les surmonter, s’en remettre, on l’a bien vu ; et la France l’a particulièrement montré, qui en plusieurs occasions au cours de son histoire paraît s’être relevée du tombeau, comme Lazare. Je l’ai dit cent fois, j’ai une conception lazaréenne de la patrie, et spécialement de la patrie française, deux ou trois fois ressuscitée d’entre les morts, déjà. Mais peut-être souffrons-nous justement, cette fois, de n’avoir pas connu de défaite, de visible défaite, qui aurait pu réveiller les esprits, les tirer de la torpeur désolante où on les voit.

Nous sommes victimes d’une invasion soft, comme tout le reste : une invasion qui n’ose pas dire son nom, et qui fait condamner ceux qui osent la nommer.
Le sens de cette initiative est celui d’un appel, d’un cri de désespoir et de révolte, d’un avertissement à la Brangaine, ou Cassandre, d’une exhortation dramatique au sursaut, au bord du gouffre. Demain, il sera trop tard. En 2022, il sera trop tard.

De toute façon, l’issue ne sera plus politique, à présent. Nous sommes au-delà de la politique. 2017 était la dernière chance du politique. La politique ne peut que jouer contre la nation, désormais, puisque l’occupant est déjà l’arbitre de la situation, et qu’il sera demain maître du jeu, ne serait-ce que par son nombre et par son poids électoral ! Toutes les lois de la politique et toutes les lois tout court sont contre nous. Nous n’avons aucune chance de l’emporter à un jeu où l’adversaire — et là, je ne pense plus à l’occupant, mais au remplacisme global, que j’évoquais précédemment — dispose de tous les pouvoirs et a toutes les cartes en main : roi, dame, valet, juge, journaliste.

 Dans le discours que vous avez prononcé à Colombey, vous qualifiez le Grand Remplacement de GPA planétaire. Vous n’y allez pas un peu fort ?

Non. Je le répète, on ne comprend rien au Grand Remplacement si on ne le situe pas dans le cadre encore plus large de ce que j’ai nommé le remplacisme global, où je vois l’essence du post-modernisme post-humaniste, et probablement post-humain. Remplacer, tel est le tropisme central pour une humanité hébétée par la déculturation, l’imbécillisation de masse, la violence et la drogue. Toutes les manipulations génétiques se tiennent, et toutes tendent pareillement à une humanité de rechange, standardisée, normalisée, taylorisée, interchangeable à merci : une Matière Humaine Indifférenciée (MHI), où bien vite il entrera bien autre chose que de l’homme, devenu un OGM comme un autre. Il est seulement stupéfiant que les écologistes arrêtent à l’homme, Dieu sait pourquoi, leur légitime souci de biodiversité.

À propos d’Emmanuel Macron, vous dites : « Il sort de la politique par l’économie, par la finance et la gestion d’entreprise. Nous voulons en sortir par l’Histoire. » Que voulez-vous dire ?

Que la situation ne relève plus de la politique, je le répète. Macron et nous sommes d’accord sur ce point, bizarrement, pour des raison bien sûr opposées. Lui estime la politique périmée, il instaure la « davocratie » directe, le management du parc humain par les laboratoires et la banque, la gestion des masses par la finance hors-sol, sans intermédiaire : neutralisation du microcosme, des féodalités, des baronnies, de la représentation nationale. Nous jugeons, de notre côté, que la question de savoir si une grande nation, un grand peuple, une haute civilisation vont ou non disparaître de la surface de la Terre, ce n’est pas de la politique, c’est de la tragédie — et de l’Histoire, oui.

Voyez à quel point les discours des hommes et des femmes politique sont morts, im-pertinents, gratuits. Ils ne touchent plus aux choses, plus aux âmes, plus aux paysages, plus aux êtres. Ils sont aussi vains que ceux de la sociologie, des statistiques, de la démographie, des sciences humaines en général, dont on trouvera demain incroyable qu’elles aient pu passer parmi nous pour des sciences, comme à d’autres époques l’astrologie ou l’alchimie. Songez que non seulement elles n’ont rien vu et rien dit, rien annoncé, des deux phénomènes majeurs de notre époque, le Grand Remplacement et l’effondrement de l’École, la submersion migratoire et l’interruption de la transmission, mais qu’en plus elles les ont niés de toutes leurs forces, au moment même où ces phénomènes énormes et qui crevaient les yeux (et le cœur) se déroulaient en pleine lumière. J’appelle dénégationnisme cette résolution farouche à nier l’évidence.

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À Raqqa, des islamistes ont pris la tangente avec la bénédiction de la coalition !

Je sais bien que la raison politique a des raisons que la raison ignore, mais là c’est le pompon : « Selon les informations de la BBC, 250 djihadistes – dont des leaders de l’État islamique – et 3.500 membres de leurs familles – dont des Français – ont pu quitter la ville “avec des tonnes d’armes et de munitions” » (Le Point).

En tout, ce sont « une cinquantaine de camions, treize bus et plus d’une centaine de véhicules appartenant à l’État islamique » (op. cit.) qui ont pris la tangente pour rejoindre des pâturages plus verts, certains encore contrôlés par Daech ou carrément en dehors du pays. L’un des passeurs de la frontière turque a confirmé que dans cette caravane d’un genre particulier se trouvaient « des Français, des Tchétchènes [et] d’autres Européens ».

Sursaut de bon sens – ou diversion, car on ne sait plus à quel saint se vouer dans cette ténébreuse affaire –, Abu Musab Huthaifa, chef du renseignement de Daech, a été arrêté par les autorités turques. Quant à Abu Basir al-Faransy, fuyard qui appartenait à un groupe de combattants français de Daech, ses déclarations à la BBC font froid dans le dos : « Il y a des frères français qui sont partis pour la France pour perpétrer des attaques qui se dérouleront au moment du jour du Jugement. »

Et tout ça s’est accompli avec la bénédiction de la coalition qui a, selon des témoins, survolé le convoi sans intervenir. « À la lumière des révélations de la BBC, la coalition a depuis reconnu son rôle dans l’accord » (Le Salon beige), ce qui nous rassure énormément, nous qui allons subir le Jugement dernier, comme dit l’autre illuminé !

Le porte-parole de ladite coalition, le colonel Ryan Dillon, se justifie ainsi : « Nous voulions que personne ne parte. Mais cela touche au cœur de notre stratégie, aux côtés des leaders locaux sur le terrain. Cela dépend donc aussi des Syriens, qui sont ceux qui se battent et meurent, et qui prennent des décisions sur certaines opérations. »

 Sauf que ce nœud de vipères va désormais piquer l’Occident honni par ces sicaires de Daech. Et l’on peut se demander à quelle guerre la coalition joue. Il eût été peut-être plus judicieux de soutenir, dès le départ, le régime de Bachar el-Assad, qui avait visiblement raison lorsqu’en janvier 2017, il accusait, dans un média japonais, la coalition d’avoir soutenu les terroristes. De là à penser, comme le président syrien, que « Daech a été créé en 2006 en Irak sous la supervision des États-Unis » (RTL), je préfère garder un semblant de naïveté et ne pas y croire – pour l’instant.

Tout ceci me rappelle ces « gentils » moudjahidin aidés par la CIA et venus autrefois combattre les Soviétiques en Afghanistan. L’un d’eux s’appelait Oussama Ben Laden !

Donc, soit la coalition est stupide, soit elle est cynique. Dans les deux cas, elle est néfaste.

Et en cédant à la théorie du complot, on peut se demander pourquoices djihadistes ont bénéficié de ce qu’on peut appeler un programme d’exfiltration.

Charles Demassieux

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Et maintenant, voici les attaques à la diligence contre Chronopost !

Les pompiers embuscadés, nous le savions. Les policiers caillassés, nous le savions. Les médecins agressés dans leur cabinet, nous le savions. Mais la liste de nos concitoyens interdits de pénétrer dans les ghettos ethniques tend à s’allonger, notre République insouciante les ayant laissé se développer à la périphérie de nos villes et parfois même dans certains arrondissements de nos métropoles.

Le Parisien, France 2, Fdesouche et bien d’autres médias viennent de lever le voile sur une autre profession. On vient, en effet, d’apprendre que Chronopost a pris la décision d’interdire l’accès de « certains quartiers » à ses livreurs. À l’heure où notre sémillant Président a décidé d’accélérer une politique de la ville qui n’a servi à rien d’autre que d’appauvrir le budget de Bercy, cela fait tache, n’est-ce pas ? Toujours est-il que l’inadmissible, celui d’un État incapable de maîtriser la chienlit de centaines de territoires perdus, perdure et s’amplifie. Depuis plusieurs mois déjà, Chronopost ne livre plus sur le champ de bataille que sont devenues certaines cités où il ne fait plus bon ni vivre ni même passer quelques minutes.

« Priorité à la sécurité de nos chauffeurs », répond l’entreprise aux destinataires des paquets qui sont déposés dans le réseau Chronopost. Le Parisien mentionne le cas de la cité du Franc-Moisin, du quartier Delaunay-Belleville dont les habitants sont obligés de faire parfois trois kilomètres pour aller prendre possession de leurs colis au bureau de La Poste, alors qu’ils en ont payé la livraison à leur porte. En 2016, 51 livreurs ont été victimes de vol avec violence. C’est souvent le même scénario. Cela ressemble à une attaque de diligence, mais les Indiens sont remplacés par de faux policiers qui arrêtent le fourgon postal. Comme, par exemple, le 14 décembre dernier : le jeune chauffeur avait à peine quitté le dépôt de Rungis que deux faux policiers l’ont arrêté, tentant de le faire sortir de force, mais le chauffeur a résisté et s’est retrouvé assommé. Deux cents colis ont changé de main !

Le 3 janvier, à Ormesson-sur-Marne, deux hommes ont aspergé de gaz lacrymogène le chauffeur et sont repartis avec son véhicule, qui sera retrouvé, incendié, peu de temps après à Pontault-Combault (Seine-et-Marne). Cent cinquante colis ont ainsi disparu.

 Au micro de France 2, le maire de Saint-Denis s’offusque de cette discrimination : « C’est inacceptable. Il est totalement anormal qu’une partie de la ville, aussi infime soit-elle, ne soit plus livrée par ce que je continue à considérer comme un service public. »

Scénario identique à Alfortville, où le maire, Luc Carvounas rappelle que l’an dernier, « à l’approche des fêtes, les Alfortvillais se sont vus contraints de se rendre au centre de tri d’Ivry pour retirer leurs colis, qu’ils retiraient précédemment à l’établissement Chronopost d’Alfortville ».


Chronopost n’est d’ailleurs qu’une partie du problème. Une lectrice du Parisien, habitante du 93, commente : « Lorsque j’ai voulu faire des travaux avant de déménager (euh… de fuir), la plupart des artisans refusaient de se déplacer dans mon quartier ! » Amazon est partie prenante de l’insécurité que nos gouvernants sont incapables de gérer. Jordan, livreur d’Amazon dans la Marne, a décrit aux « Grandes Gueules » la galère qu’il vit au quotidien dans les quartiers dits sensibles de Reims. « Nous essayons de livrer avant 11 heures lorsque les délinquants dorment encore, sinon, on est embêté à chaque fois, car nos camions sont repérés. Et lorsqu’on livre le colis, il n’est pas exclu qu’il disparaisse de la boîte aux lettres. » 

Il existe 1.500 ZUS en France. 1.500 Zones urbaines sensibles ! Le temps des diligences est loin d’être terminé.

Floris de Bonneville

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Islamisme : entre club de foot et carmel, l’infiltration par la ruse !

Le problème, avec les manipulateurs, les fanatiques et les pervers, c’est que n’ayant pas leur esprit tordu, on est généralement incapable d’anticiper leur comportement. D’où le succès de leurs entreprises.

C’est un chemin, hélas, que sont en train d’emprunter les fanatiques islamistes, comme le prouvent deux faits divers relatés dans l’actualité du jour.

On apprend ainsi que deux hommes, deux barbus (mais c’est la mode !), vêtus en jeans et baskets, se sont présentés à la sœur tourière du carmel de Verdun, demandant benoîtement s’ils pouvaient accéder à la chapelle. L’office de vêpres allait commencer. La sœur a dit oui. Ils sont donc allés à la chapelle, y ont « prié en arabe », puis, rapporte l’évêque Mgr Gusching, « ils se sont présentés comme des annonciateurs » et ont dit aux religieuses : « Si vous ne vous convertissez pas, vous irez en enfer. » Enfin, ils ont écrit « Allah Akbar » sur le livre d’or de l’église, puis sont repartis comme ils étaient venus.

Cette histoire, sorte de parabole, est pleine d’enseignements. J’y apprends tout d’abord que le monde de l’Église a changé. Dans mon enfance ne pénétraient au carmel que les religieux. On n’y aurait pas accepté deux quidams pour venir faire la causette avec les contemplatives. Mais les sœurs de Verdun fabriquent des couettes de luxe, en plume, et vivent donc un pied dans le monde réel. Second enseignement : elles n’y vivent pas assez, toutefois, pour être vigilantes, et l’on se dit que le carmel de Verdun aurait fort bien pu être le lieu d’un carnage type Saint-Étienne-du-Rouvray, où le père Jacques Hamel fut égorgé en plein office. Enfin, détail signifiant, comme on dit : selon les confidences faites par l’imam de Verdun à L’Est républicain, sur les deux assaillants, « le plus jeune s’est converti il y a deux ou trois mois ». Ce qui confirme que les convertis de fraîche date sont toujours les plus zélés.

Deuxième fait marquant de ce jour : à Lagny, deux hommes déjà mis en examen dans une affaire de terrorisme étaient entraîneurs d’une équipe de football amateur locale. Ils sont suspectés d’avoir « activement pris part et organisé une filière de départ vers la zone irako-syrienne au sein de la mosquée de Lagny ».

 En soi, leur parcours est admirable. Ces deux-là ont en effet tissé petit à petit des liens avec les footballeurs, se rendant indispensables au point que les joueurs ont exigé (et obtenu) que la direction du club accepte de les nommer responsables des équipes seniors au cours de l’été 2017. « C’était ça ou une bonne partie des joueurs s’en allait ailleurs », a déclaré le président du club à RTL.

Il aura fallu que « les instances locales du football, après une rencontre à l’extérieur, signalent également que l’équipe aurait prié sur le terrain » pour que la municipalité, menaçant de couper les subventions du club, parvienne à obtenir le départ des deux « entraîneurs », dont l’un est déjà mis en examen pour « association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste », et l’autre « assigné à résidence pour des faits de radicalisation ».

Hélas, ce qui frappe le plus, dans ces deux affaires, c’est encore une fois la naïveté.

Dans le premier cas, on nous dit qu’« aucun lien avec le terrorisme islamiste n’a été démontré ». Peut-être, mais il semble évident que ces deux musulmans ne sont pas entrés au carmel pour y faire du tourisme ! 
Enfin, dans le cas du club de foot, le maire insiste sur « un vide juridique » qu’il serait urgent de combler. En effet, rien dans la législation ne permet « d’écarter des individus radicalisés de l’encadrement d’équipes de football » et d’autres activités dès lors qu’ils sont bénévoles !

Marie Delarue

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Tuerie du Bataclan : encore une victime mythomane !

Cédric Rey est un survivant. Un rescapé du massacre du Bataclan. Une victime emblématique de la barbarie. Un héros ordinaire, aussi. Au lendemain du 13 novembre 2015, il affirme : « J’étais en train d’appuyer sur la plaie d’un blessé qui s’était effondré sur le boulevard quand j’ai relevé la tête. J’ai vu un type devant l’entrée du Bataclan. Il avait sa kalachnikov en bandoulière, elle était pointée vers moi. Au même moment, une femme est passée entre nous en courant. Elle a pris les balles. »

Poignant et tragique à la fois. De quoi bouleverser lecteurs, auditeurs et téléspectateurs. Aux uns, il exhibe son tatouage, depuis fétiche, une Marianne pleurant une larme de sang et juste ornée de ces chiffres : 13/11/15 ; on ne saurait faire plus sobre. Aux autres, il explique comment chercher à se reconstruire : « C’est bizarre, mais des fois, j’ai presque envie de revenir au soir des attentats. »

En attendant, il fait œuvre de résilience, organise des « apéros-thérapie » au sein d’un groupe de victimes, Life for Paris. Bref, un homme d’exception, ambulancier de profession et pompier volontaire à ses heures. Celui qu’on donnerait volontiers en exemple si ce gendre idéal, ce citoyen modèle, n’était aussi un modèle de mythomanie…

En effet, la supercherie vient enfin d’être mise au jour par nos confrères de Libération, ceux-là mêmes qui, en toute bonne foi, avaient relayé en premier son récit. La vérité, c’est que le soir du drame, Cédric Rey arrive chez lui, dans les Yvelines, entend la nouvelle à la radio et fait immédiatement demi-tour en voiture pour se mêler aux survivants. Les forces de l’ordre, sûrement moins crédules que les journalistes, ont tôt fait de douter et de faire parler son téléphone portable, pendant que lui parle devant micros et caméras de télévision. « Il souffrait d’un manque de reconnaissance », remarquent aujourd’hui ses collègues. On voit ça.

Soyons justes, il ne s’agit pas du premier et encore moins du dernier baratineur du genre, après (et au choix) la fille du RER D, la tondue imaginaire ou le rabbin qui se poignarde tout seul. Déjà, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il y avait en France tant de dizaines de milliers de cartes d’anciens résistants en circulation que certains esprits forts se demandaient comment les Allemands s’étaient débrouillés pour rester chez nous plus qu’un simple week-end…

 La partition est la même et seul change le registre : avant, les menteurs se faisaient passer pour des héros alors qu’aujourd’hui, le statut de victime est autrement plus gratifiant ; ce qui en dit long sur l’état de notre société. Bien sûr, le phénomène, lui aussi un peu victime de son propre succès, connaît une indéniable inflation. En attendant l’explosion de cette nouvelle bulle spéculative ?

Car, désormais, tout le monde est victime. Les femmes et les homosexuels. Les immigrés et les travestis. Les jeunes et les vieux. Les unijambistes et les ragondins. Les chrétiens et les musulmans. Les Noirs et les juifs, surtout Sammy Davis, Jr., qui, non content d’être borgne, cumulait les deux handicaps. Les goitreux et les pauvres, sans oublier les pauvres goitreux. Les minorités visibles et invisibles. Nous sommes tous issus de peuples qui ont beaucoup souffert. La discrimination est partout. À tel point que seront bientôt discriminés les seuls qui n’auront été victimes de rien.

« Comment, vous n’êtes pas victime ?
« Ben non, je vois pas…
« Ce mec est d’un ringard. Viens ma chérie, partons. De toutes façons, on s’ennuyait à mourir dans cette réception. »

Sacré Cédric Rey, qui rêvait d’être victime et qui se trouve par deux fois exaucé : victime de la mode et de sa propre mythomanie. De quoi relancer le débat sur le cumul des mandats.

Nicolas Gauthier

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Mathieu Kassovitz, virtuose de la propagande pro-migrants

La meilleure manière de faire passer une idée, c’est de frapper les esprits. Par un slogan, une image, une chanson, un film. Les propagandistes le savent bien, et depuis longtemps. Les publicitaires aussi. Ce sont souvent les mêmes…

Dans les sociétés modernes, les moyens de communication sont tels que personne ne peut échapper à la propagande. Consubstantielle aux sociétés totalitaires, elle y est souvent perçue comme telle. Dans les sociétés libérales, elle puise sa force dans l’exercice de la liberté d’expression. En théorie, au moins. Car, à l’instar de la théorie économique de la concurrence pure et parfaite, la liberté d’expression pure et parfaite n’existe pas dans le monde réel. Ainsi, la propagande est rarement contrée de manière efficace : lorsqu’à un slogan il faut opposer un raisonnement, les armes sont inégales.

Un exemple ? « Mon corps m’appartient. » Vous avez dix secondes pour contrer ce slogan. Chiche ?

Il y a quelques années, une campagne de sensibilisation au danger des mines antipersonnel avait, de la même manière, marqué les esprits. À cause de ce petit garçon français déchiqueté par une vieille mine allemande dans une forêt bien de chez nous… de quoi faire frémir tous les pères de famille.

L’acteur Mathieu Kassovitz professe des idées généreuses. Il se bat pour l’accueil de l’autre chez les autres. Il s’engage. Dans un court-métrage récent, produit par le Collectif pour une nation refuge (association de défense des réfugiés), il met en scène une famille française prise au piège dans son appartement en flammes. Piégée parce que, derrière la porte d’entrée, un mur en parpaings bouche la sortie. Et condamne la famille à une mort affreuse. Pour s’achever sur une phrase : quand les frontières deviennent des murs, protégeons les humains, pas les frontières.


La force de l’image emporte tout. Chacun se sent emprisonné, forcé de se tourner vers les flammes. L’émotion prime et paralyse tout raisonnement. Parce que le film ne montre qu’une famille européenne standard, et non une femme voilée, une culture exotique ou un enfant en détresse, il est redoutablement efficace. Il nous concerne personnellement, directement. Bien sûr, il vise indirectement notre attitude vis-à-vis des « réfugiés ». Mais, justement, de façon très habile.

Pourtant, deux secondes de réflexion libèrent le spectateur. Deux minutes permettent de contredire cette propagande. Et quelques heures de formation intellectuelle suffisent à construire un discours sensé, argumenté, nuancé, sur la difficile question de l’immigration, des frontières, de l’islam, des réfugiés, des migrants, des immigrés, des persécutés et de tous ceux qui franchissent les limites de notre pays pour s’y installer.

Ce discours est inaudible face à la propagande. La nuance cède toujours devant le slogan.

Alors utilisons les mêmes armes que nos adversaires. À la propagande opposons la propagande. Aux images chocs opposons les images chocs. Jusqu’à ce que le public, lassé, réclame autre chose.

Quelques écoles de communication abritent de nombreux élèves patriotes. Êtes-vous prêts, les jeunes ?

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La poupée Barbie voilée ? C’est du bidon ! Elle ne récite même pas les sourates du Coran…

La Barbie voilée fait un tabac. De toute part, on s’en moque, et surtout on l’applaudit. Ses ventes explosent en Arabie saoudite, au Qatar, au Pakistan… Et ça remplit les tiroirs-caisses de ses inventeurs. Pensez donc : un marché d’un milliard d’individus !

Or, nous sommes en mesure de révéler ici que cette poupée n’est pas halal ! Qu’elle est une invention diabolique des kouffars. Des kouffars juifs, de surcroît. En effet, son fiancé ne s’appelle-t-il pas Ken ?

Et « ken », en hébreu, veut dire « oui » ! Les concepteurs de la Barbie voilée n’ont même pas été capables de lui trouver un fiancé en djellaba du nom de « Naam » (oui, en arabe).

Des nuls. Des hypocrites. Des mécréants. Des singes et des porcs. Pieuses et pieux musulmans, détournez-vous de cette poupée maudite ! D’ailleurs, qui sait s’il n’y a pas quelques traces de porc dans ses vêtements ou dans ses cheveux !

La seule, la vraie poupée à mettre entre les mains de toutes les petites musulmanes s’appelle « Chifa ». Elle est certifiée halal. Même qu’elle a été estampillée conforme par les imans de la mosquée Al-Azhar. Et son doux prénom veut dire « guérison ».

 Pour le moment, elle est disponible en France sur le site cadeauxmusulmans. Elle parle deux langues : arabe et français. Quand on lui appuie (doucement, SVP) sur le ventre, elle récite les plus importantes sourates du Coran. Elle dit : « Assalem alaikoum ! Je suis la poupée “Chifa”. Viens apprendre avec moi : l’attestation de foi, les sourates Al-Fatiha, Al-Ikhlas et les deux sourates protectrices (Al-Falaq et An-Nas), ainsi que le verset du trône (Ayat Kouassi)… »

Chifa a d’autres qualités, peut-on apprendre sur le site cadeauxmusulmans. Elle connaît aussi « les invocations à dire avant de dormir, quand on se réveille, pour se protéger contre tout mal, pour guérir lorsqu’on tombe malade, etc… »

Mais surtout – et, curieusement, le site omet de le dire -, Chifa est précieuse et enviable pour d’autres raisons. Elle est encore toute petite. Trois ou quatre ans, à première vue. Quand elle sera plus grande et qu’elle aura atteint l’âge d’Aïcha, elle pourra épouser un homme, un vrai, un guerrier, un prédicateur et – pourquoi pas – un djihadiste. Mamans musulmanes, parlez-en à vos filles ! Et cette perspective heureuse les détournera de Barbie, infâme produit frelaté du Juifistan…

Benoît Rayski

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De nombreux jeunes ont compris que s’expatrier, c’est céder sa place à un immigrant.

 

Video et document en cliquant ici

Règlements de compte « inter-racistes » : si ce n’était bien triste pour la France, j’en boirais du « petit lait » !

Voilà que ça tiraille vraiment dur entre les charlots de tous les mensonges et coups tordus de l’antiracisme et des états jusqu’ici confédérés de la haine anticatholique.

 

Comment à l’AGRIF ne considérerions-nous pas ce spectacle avec un mélange d’ironique satisfaction et d’harassement ?

 

Pour simplifier, voilà le champ de bataille : 

 

-D’un côté, Edwy Plenel - « trotskard » un jour, « trotskard » toujours - accusé, non sans raison, de complaisance islamo-gauchiste et de « collaborationnisme avec le fascisme islamique » car positionné, à force d’incantations arabophiles exacerbées, dans le camp d’Houria Bouteldja, la patronne du PIR (Parti des Indigènes de la République) soutenue jusqu’ici par la fanatique islamo-révolutionnaire Danièle Obono, du parti du camarade Mélenchon.

 

On est là dans une vaste ramification d’activisme rouge-vert inspiré notamment par le docte « théologien » musulman Tariq Ramadan, très partisan, on le sait, du libre choix pour les femmes d’être voilées ou violées…

 

L’algérienne Houria Bouteldja, qui vit en France, exprime dans son dernier bouquin « Les Blancs, les Juifs et nous » la joie qu’elle éprouve lorsqu’elle séjourne dans un pays où elle partage avec tout le monde un constant frisson d’enthousiasme quand, sans cesse, est poussé par tous, et surtout par de virils barbus, le cri puissant, unificateur de toute l’oumma : « Alahouakbar », selon l’orthographe en alphabet latin qu’elle doit juger la plus phonétiquement proche du slogan en arabe coranique.

 

Pour ce qui est de la virilité, comment ne comprendrait-on pas les exigences de celle de Tariq Ramadan, « l’islamologue », selon nos médias respectueux, mais avant tout bon musulman adepte de l’imitation en tout temps et en tous lieux des « faits et gestes » du Prophète.

 

Dans ces « Hâdiths », rapportés par les plus grands « traditionistes », al-Bockari ou Muslim, Mahomet, « le Messager de Dieu «, n’est-il pas décrit comme ayant une vigueur telle qu’il pouvait au cours d’une seule nuit combler tout à tour chacune de ses neuf épouses ? On ne dit rien de ce qu’il en était pour ses concubines pour lesquelles nul doute qu’il était aussi très généreux.

 

-De l’autre côté, face à Plenel, Houria et Ramadan, les défenseurs de la laïcité, de la liberté selon Charlie-Hebdo, avec notamment les inconditionnels des Femen, dame Hidalgo, Manuel Valls et Jean-Pierre Chevènement, et globalement la mouvance du Grand-Orient et de la Licra.

 

Mario Stasi, le nouveau président de cette organisation étatiquement reconnue et subventionnée de l’antiracisme vient de proclamer : « Edwy Plenel a tort sur toute la ligne ». Et il exprime l’exigence qu’Emmanuel Macron à son tour, comme Manuel Valls, défende « la liberté d’expression, le droit au blasphème, la République laïque ».

 

Le « droit au blasphème » demeure, on le voit, très central dans la thématique du laïcisme. Et dans un entretien de ce jeudi 17 novembre, dans le Figaro, Zineb el Rhazoui, une des survivantes de l’équipe de « Charlie-Hebdo », y apporte sa propre réflexion. Intéressante. Elle déclare : «  Comme Médiapart et Plenel, ceux que j’appelle les collaborationnistes du fascisme islamique sont nombreux en France, ils sévissent dans tous les domaines ». Elle ajoute : « Dans les médias, ce sont tous ces journaux fiers de « défendre les musulmans » alors qu’ils auraient honte d’en faire autant avec les « chrétiens ». Elle précise : « Dans le débat public, ce sont tous ceux qui considèrent que critiquer le christianisme est conforme à l’esprit des Lumières (et sur ce point ils ont raison) mais que critiquer l’islam est de « l’islamophobie » et du racisme ».

 

On est, on le voit, au cœur des dévastations cycloniques des contradictions de l’antiracisme et du droit au blasphème ! 

 

Faute pour un Stasi ou une Rhazaoui de préciser ce que recouvrent les mots qu’ils utilisent. Et c’est ce que nous faisons pour notre part, hélas, dans la conscience qu’avec l’AGRIF nous sommes seuls sur une ligne d’équilibre, une ligne de cohérence et de bon sens. 

 

On aimerait savoir en effet ce qu’entend Mario Stasi par « droit au blasphème ». Que n’invoque-t-il des exemples concrets pour ce qui est du judaïsme, du christianisme et de l’islam ? Quant à Zineb el Rhazaoui, assimile-t-elle le droit de critiquer, que nous défendons aussi, et le droit au blasphème ?

 

Pour ce qui est de nous, voici concrètement trois exemples de ce contre quoi nous avons saisi la justice. Car la nécessité de notre combat implique de ne pas pouvoir taire la réalité des déjections les plus ignobles que l’AGRIF a combattues :

 

  • Ce Christ en croix, obscènement campé dans un dessin de Libération. En quoi cela relevait-il, madame el Rhazaoui, du droit à la critique du christianisme dans l’esprit des Lumières ?
  • Ce dessin graveleux dans Charlie d’une femme nue, cuisses largement ouvertes avec la légende d’une kolossale finesse : « la grotte de Lourdes ». Cela relevait-il du droit à la critique de la religion ?
  • Ces 19 « post-it » de l’exposition « l’Infamille » au conseil régional de Lorraine avec par exemple cette inscription : « Enfants, on vous fera sodomiser par nos chiens. Car vous êtes notre corps et vous êtes notre sang ». En quoi cela relevait-il du droit à la critique de la religion ? 

La vérité, que vous savez bien madame el Rhazaoui, c’est qu’il ne s’agissait d’abord dans ces trois cas, comme dans tant d’autres, que d’explicites atteintes à la dignité humaine, à la dignité d’une personne, à la dignité de la femme, et d’une atroce moquerie du sort des enfants violés par des parents monstrueux. Et non de l’exercice d’un droit de critiquer ! 

 

Dans ces trois cas, comme parmi tous ceux que l’AGRIF a combattus, la seule, indéniable motivation n’a-t-elle pas été la recherche de la plus haute intensité d’injure pour les chrétiens moyennant la plus abjecte dérision de la dignité de la personne humaine ? Non, madame el Rhazaoui, et vous le savez bien, il ne s’agit nullement du droit à la critique des religions mais d’une complaisance dans la dérision antireligieuse, obscène, injurieuse et haineuse, comme il en fut dans les régimes totalitaires et exterminateurs sans-culottes, Jeunes-Turcs, nazis et communistes. 

 

Quant à vous, maître Stasi, êtes-vous bien sûr que votre Licra ne réagirait point face à de pareilles recherches de plus haute intensité d’injures pour le judaïsme ? L’AGRIF, assurément, dans cette éventualité réagirait. Mais certes, et tant mieux, le judaïsme n’est jamais ainsi « critiqué ». Peut-être, il est vrai, le rabbinat juif, et c’est son honneur, n’est-il pas prêt d’accepter ce que les épiscopats chrétiens acceptent en France ? 

 

Tout ce débat, révélateur d’une fin de civilisation, est bien triste. Du moins éprouvons-nous quelque jubilation à voir venu sur des positions « antisémites », odieuses, le camarade Plenel qui se disait jadis, au siècle dernier, « goy yiddishisé » et qui fut à l’origine, dans le journal Le Monde, d’une ignoble déformation diffamatoire et assassine de nos propos pour les taxer d’antisémitisme, et de surcroît relayée par d’autres journalistes sans la moindre vérification. 

 

Mais cela, on le sait, se solda par notre constante victoire judiciaire en maints procès (cf. notre livre « 15 procès face aux calomnies médiatiques », Tome II de « Bernard Antony raconte »). (1)

 

Quant à la camarade islamo-gauchiste Houria Bouteldja qui traitait les Français de « sous-chiens », l’AGRIF a finalement été la seule à la poursuivre jusqu’ici. En vain hélas, et à poursuivre aussi ses adeptes, auteurs de l’ignoble livre de racisme anti-français (non sans exaltation du terrorisme d’Action Directe) « Nique la France ».

 

Rappelons que la cour de cassation a cassé l’arrêt de la Cour d’appel de Paris qui déboutait l’AGRIF. Un nouveau procès s’est déroulé il y a peu devant la Cour d’appel de Lyon. 

 

Maître Jérôme Triomphe a comme d’ordinaire très courageusement et brillamment plaidé. Nous attendons avec un espoir fondé le rendu de l’arrêt pour le 10 janvier 2018. 

 

Toujours est-il que nous aurons été les seuls à agir en justice face à Plenel et face à Houria Bouteldja. Mais à agir d’autre part aussi sans contester le droit à la critique de toutes les religions, mais pas pour le droit d’injure et d’incitation à la haine par le blasphème.

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Un fiché S instructeur à l’école de Police révèle Le Point

Il est agent titulaire de la fonction publique et salarié du ministère de l’Intérieur. Fiché S pour radicalisation islamiste, il travaille néanmoins au sein de l’École nationale supérieure d’application de la police nationale, basée à Toulouse et chargée de la formation continue des gardiens de la paix et des officiers. Ceux-ci y apprennent, notamment, les « techniques opérationnelles de filature et d’intervention », précisément utilisées contre les djihadistes. L’agent public est pour l’heure en arrêt maladie. « Cette information est confirmée, explique un…La suite est réservée aux abonnés du Point.

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Un fiché S instructeur à l’école de Police révèle Le Point

Il est agent titulaire de la fonction publique et salarié du ministère de l’Intérieur. Fiché S pour radicalisation islamiste, il travaille néanmoins au sein de l’École nationale supérieure d’application de la police nationale, basée à Toulouse et chargée de la formation continue des gardiens de la paix et des officiers. Ceux-ci y apprennent, notamment, les « techniques opérationnelles de filature et d’intervention », précisément utilisées contre les djihadistes. L’agent public est pour l’heure en arrêt maladie. « Cette information est confirmée, explique un…La suite est réservée aux abonnés du Point.

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Ils manifestent contre les prières de rue mais acceptent toutes les mosquées

 

Rémi Muzeau, maire LR de Clichy-la-Garenne, dans les Hauts-de-Seine, est à l’origine de la manifestation, très médiatisée, d’élus en écharpe tricolore, le 10 novembre dernier, contre des prières de rue. Il a été interrogé par Minute. Extrait :

2847_page_01"J’ai rendez-vous jeudi prochain avec le préfet et avec cette fameuse association qui organise les prières de rue.

Qu’attendez-vous de ce rendez-vous ?

J’attends de ce rendez-vous que le préfet comprenne que les revendications de cette association ne sont pas plausibles. On ne peut pas donner un nouveau lieu de culte à chaque croyant qui le demande ! A Clichy, il y a deux églises, deux mosquées et une synagogue. Il y a tout ce qu’il faut pour répondre aux besoins des croyants de la ville.

Après, si l’Etat veut vendre des terrains pour construire une nouvelle mosquée... L’Etat possède trois hectares à Clichy – les anciens locaux de l’Inalco (l’Institut national des langues et civilisations orientales, Ndlr) –, il peut vendre, il n’y a pas de problème, je ne m’y opposerai pas.

Vous ne seriez donc pas opposé à une troisième mosquée à Clichy ?

Je ne me suis jamais opposé à une troisième mosquée. Et je ne m’opposerai ni à une quatrième, ni à une cinquième, ni à une sixième mosquée ! Pourquoi voulez-vous que je m’y oppose ? Tant qu’elle respecte les règles de réception du public... Vous savez, à Clichy, nous avons des orthodoxes qui se réunissent dans une salle ; des témoins de Jéhovah qui respectent les règles ; il n’y a aucun problème.

D’ailleurs, nous avons à Clichy un centre culturel et cultuel [musulman] de 1 500 m2 sur trois niveaux. C’est un bâtiment municipal pour lequel nous avons signé un bail emphytéotique de 99 ans. D’ailleurs, Hamid Kazed (président de l’Union des associations musulmanes de Clichy et organisateur des prières de rue, Ndlr) était présent à l’inauguration. [...]"

« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ». Allah aussi.
 

Deux islamistes virés d'un club de foot

Bien qu'impliqués dans une affaire de terrorisme, les deux hommes entraînaient une équipe amateur.

L'un est mis en examen pour «association de malfaiteurs en vue d'une entreprise terroriste». L'autre était assigné à résidence pour des faits de radicalisation. Il a été écroué la semaine dernière pour ne pas avoir respecté les modalités de sa peine.

Pourtant, tous deux ont officié en tant qu'entraîneurs d'une équipe de foot amateur de l'US Lagny, en Seine-et-Marne (F).

Simples spectateurs à la base, ils avaient peu à peu gravi les échelons, assurant notamment la sécurité des tribunes avant d'être promu, sur demande des joueurs, responsables des équipes seniors. «C'était ça ou une bonne partie des joueurs s'en allait ailleurs», a confié le président du club à RTL.

Mais les deux entraîneurs ont depuis été écartés par la mairie de Lagny (F), plusieurs éléments ayant éveillé des doutes quant au bien-fondé de leur présence au sein du club (leur équipe aurait notamment prié sur le terrain).

 
Connus des services de renseignement, les deux hommes sont suspectés d'avoir pris part à l'organisation d'une filière de départ vers l'Irak et la Syrie au sein de la mosquée de Lagny, l'un des premiers lieux de culte a avoir été fermé après les attentats de Paris. (Le Matin)
 

Verdun : ils s’introduisent dans le monastère et exhortent les sœurs à se convertir à l’islam

Les soeurs du Carmel de Verdun sont encore sous le choc. Vendredi 10 novembre, deux hommes se sont introduits dans leur monastère et les ont exhortées à se convertir à l’islam.

Selon le quotidien régional l’Est Républicain qui vient de rapporter les faits, les individus, porteurs de barbes, se sont présentés à l’accueil alors que l’office était sur le point de commencer. «Ils ont demandé s’ils pouvaient aller dans la chapelle», explique Mgr Gusching, évêque de Verdun.

Ce à quoi, la sœur, chargée de l’accueil, a répondu par l’affirmative. Une fois à l’intérieur, les deux hommes ont alors «prié en arabe pendant les vêpres» et ont averti les sœurs : «si vous ne vous convertissez pas, vous irez en enfer», rapporte l’évêque de Verdun. Le procureur de la République de Verdun, Guillaume Dupont, a par ailleurs indiqué dans un communiqué, que l’un des deux, «aurait rédigé les mots "Allah Akbar" sur le livre d’or de l’église».

Avant de quitter le lieu de culte, les individus ont remercié la première sœur rencontrée pour son accueil. L’imam de Verdun, Abdelkrim Aïtelkaid, a livré quelques indications sur les deux hommes : «Un jour, ils sont venus à la mosquée et ne se sont pas comportés normalement. Ce jour-là, je n’étais pas là, mais la communauté les a un peu arrêtés et mis dehors.», a-t-il dit à l’Est Républicain.

L'imam de Verdun condamne fermement

Abdelkrim Aïtelkaid a, par ailleurs, vertement condamné cette double intrusion et assuré la communauté catholique de son soutien. «Ça ne se fait pas de faire ça. Ce n’est pas normal. On ne va pas violer la sacralité d’un lieu de culte. J’irai prochainement voir les sœurs et l’évêque», a-t-il confié.

Les individus ont été interpellés le 11 novembre puis déférés, deux jours plus tard, devant le procureur de la République de Verdun. Placés sous contrôle judiciaire, ils ont été libérés et seront jugés par le tribunal correctionnel de Verdun le 28 avril 2018. Tous les deux encourent une peine de trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.

Comme le rappelle l’Est Républicain, ce faits divers a ravivé auprès des religieuses le souvenir de l’égorgement du père Hamel à Saint-Etienne-du-Rouvray, le 26 juillet 2016, par les deux terroristes islamistes Abdel-Malik Petitjean et Adel Kermiche.

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Verdun : ils s’introduisent dans le monastère et exhortent les sœurs à se convertir à l’islam

Les soeurs du Carmel de Verdun sont encore sous le choc. Vendredi 10 novembre, deux hommes se sont introduits dans leur monastère et les ont exhortées à se convertir à l’islam.

Selon le quotidien régional l’Est Républicain qui vient de rapporter les faits, les individus, porteurs de barbes, se sont présentés à l’accueil alors que l’office était sur le point de commencer. «Ils ont demandé s’ils pouvaient aller dans la chapelle», explique Mgr Gusching, évêque de Verdun.

Ce à quoi, la sœur, chargée de l’accueil, a répondu par l’affirmative. Une fois à l’intérieur, les deux hommes ont alors «prié en arabe pendant les vêpres» et ont averti les sœurs : «si vous ne vous convertissez pas, vous irez en enfer», rapporte l’évêque de Verdun. Le procureur de la République de Verdun, Guillaume Dupont, a par ailleurs indiqué dans un communiqué, que l’un des deux, «aurait rédigé les mots "Allah Akbar" sur le livre d’or de l’église».

Avant de quitter le lieu de culte, les individus ont remercié la première sœur rencontrée pour son accueil. L’imam de Verdun, Abdelkrim Aïtelkaid, a livré quelques indications sur les deux hommes : «Un jour, ils sont venus à la mosquée et ne se sont pas comportés normalement. Ce jour-là, je n’étais pas là, mais la communauté les a un peu arrêtés et mis dehors.», a-t-il dit à l’Est Républicain.

L'imam de Verdun condamne fermement

Abdelkrim Aïtelkaid a, par ailleurs, vertement condamné cette double intrusion et assuré la communauté catholique de son soutien. «Ça ne se fait pas de faire ça. Ce n’est pas normal. On ne va pas violer la sacralité d’un lieu de culte. J’irai prochainement voir les sœurs et l’évêque», a-t-il confié.

Les individus ont été interpellés le 11 novembre puis déférés, deux jours plus tard, devant le procureur de la République de Verdun. Placés sous contrôle judiciaire, ils ont été libérés et seront jugés par le tribunal correctionnel de Verdun le 28 avril 2018. Tous les deux encourent une peine de trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.

Comme le rappelle l’Est Républicain, ce faits divers a ravivé auprès des religieuses le souvenir de l’égorgement du père Hamel à Saint-Etienne-du-Rouvray, le 26 juillet 2016, par les deux terroristes islamistes Abdel-Malik Petitjean et Adel Kermiche.

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Exposition réalisée par "Sans blanc.com" à Sciences Po faisant l’éloge du voile à l’école, de l’islamisme

 

Exposition dans les locaux de Sciences po Paris faisant l’éloge du voile à l’école, de l’islamisme contre la République xénophobe, qui salue la création du PIR, antisémite et anti-France. Création graphique ? « SansBlanc.com ».

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La coalition occidentale a protégé la fuite des islamistes de Daech

 

Capture d’écran 2017-11-15 à 20.57.09Dans une enquête publiée lundi, la BBC dévoile les détails d’un accord secret, qui a permis à des centaines de combattants de l’État islamique et leurs familles de fuir la ville syrienne de Raqqa, sous les yeux de la coalition occidentale et des forces kurdes, qui contrôlent l’ex-bastion du groupe terroriste. Le convoi comprenait des cadres de Daech et des dizaines de djihadistes étrangers.

Depuis, la coalition américano-britannique, alliée aux Forces démocratiques syriennes (rebelles anti-Assad), a tout fait cacher au monde son accord secret. Les camions du convoi de six à sept kilomètres de long ont transporté environ 4 000 personnes, dont des femmes et des enfants, mais aussi des tonnes de munitions.

À la lumière des révélations de la BBC, la coalition a depuis reconnu son rôle dans l’accord. Plusieurs témoins ont entendu des avions de chasse, parfois des drones, suivre la colonne de véhicules. La coalition a reconnu avoir supervisé depuis les airs le convoi, qui a achevé son parcours en territoire djihadiste, dans un village entre Markada et Al-Souwar.

Parmi les fuyards, il y avait plusieurs citoyens français. Abou Basir al-Faransy explique :

“Certains de nos frères français ont quitté le groupe pour la France pour y mener des attaques dans ce qu’on pourrait appeler le ‘Jour du Jugement’”.

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Barbie chez les barbus

La famille des poupées Barbies s'est agrandie avec l'arrivée d'une barbie voilée. L'escrimeuse Ibtihaj Muhammad, devenue en 2016 la première athlète américaine voilée aux Jeux olympiques, a désormais sa version miniature en plastique qui sera commercialisée en ligne à compter de 2018 :

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Et bientôt vous aurez Barbie sous la charia (les cailloux ne sont pas fournis) !

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La vidéo du défilé complet de la marche de l’indépendance 2017 à Varsovie

 

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Que sont devenus les 250 jihadistes qui ont pu fuir Raqqa ?

 

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Le monde arabo-musulman, un baril toujours plus dangereux ? (II)

En 2011, le prétendu Printemps arabe touche la Syrie. Ses voisins n’en sont pas mécontents. La Turquie rêve de remettre ce pays sous son aile protectrice. Elle en a déjà obtenu une partie de la France mandataire en 1939, le Sandjak d’Alexandrette ou Hatay, pour les Turcs, avec la ville, ô combien symbolique, d’Antioche. Cela lui permettrait aussi de mettre un terme aux projets d’oléoducs passant en territoire syrien plutôt que turc. Le sunnite Erdogan, proche des Frères Musulmans, envisage avec plaisir la chute de l’alaouïte Assad et de son régime baasiste. Israël ne voit pas d’inconvénient à ce que son voisin le plus tenace, allié à l’Iran et au Hesbollah, soit affaibli par des troubles, et que leurs soutiens conjoints aux Palestiniens soient diminués d’autant. L’Arabie Saoudite, le Qatar, sunnites wahhabites, se réjouissent de l’effondrement probable d’un régime laïque appuyé sur une minorité cousine du chiisme. Les Occidentaux poursuivent leur « croisade » démocratique à contre-sens et à contre-temps contre une dictature militaire anciennement pro-soviétique qui leur avait pourtant apporté un soutien pragmatique et efficace à la fois contre Saddam et contre le terrorisme islamiste. Durant l’année 2011, le souffle du Printemps arabe emporte d’abord les régimes de Ben Ali en Tunisie et de Moubarak en Egypte, plonge ensuite la Libye dans le chaos après la chute et la mort de Kadhafi, tandis que la Syrie voit les manifestations du début de l’année se muer en affrontements armés, puis en rébellion et enfin en guerre civile. L’opposition semble menée partout par les Frères Musulmans. Les disciples de Hassan Al Banah l’emportent sur ceux de Michel Afflak, l’islamisme que les Occidentaux disent modéré sur le nationalisme arabe et ses dictatures corrompues. Toutefois les spécificités nationales issues de l’histoire font rapidement surface. La transition est plus douce en Tunisie. L’armée garde la main en Egypte. L’anarchie tribale s’impose en Libye et le régime tient plus ou moins le choc à Damas, appuyé sur une armée relativement solide. On retiendra l’exception du Bahrein, cette monarchie sunnite posée sur une large majorité chiite qui entend participer aussi à la libération. Les Saoudiens écraseront sans scrupules ces velléités sans que l’Occident trouve à y redire

En 2015, le paysage s’est modifié fortement. Les Frères Musulmans se contentent à travers Ennhadha de participer à la coalition gouvernementale tunisienne dans un pays en proie aux attentats et aux difficultés économiques liées au marasme du tourisme. Ils sont restés un an au pouvoir au Caire avec le Président Morsi et son Parti de la Liberté et de la Justice, entre 2012 et 2013. Le Maréchal Abdel Fattah Al-Sissi les en a chassés et guide désormais un pays, lui aussi en proie à la violence, notamment envers la forte minorité chrétienne copte. En Libye, le pays est coupé au moins en deux, entre Tripoli et Misrata, à l’Ouest où les Frères Musulmans dominent, et la Cyrénaïque à l’Est, où c’est un ancien officier de Kadhafi qui avait rompu avec lui, le général Khalifa Haftar qui forme une armée et tient la région. Le Yémen qui avait vu également tomber son dictateur militaire est aussi divisé entre les sunnites et les rebelles chiites, majoritaires au Nord. Dans les deux pays des poches islamistes d’Al Qaïda et du nouveau venu, l’Etat islamique, s’implantent. Ce mouvement terroriste, né d’une scission d’Al Qaïda, présente deux particularités. En premier lieu, il pousse son salafisme jusqu’à reproduire les exemples les plus cruels des origines de l’islam ou les peines les plus sévères inscrites dans le coran. Exécutions de masse, décapitations publiques, lapidations, esclavage des prisonniers, mariages forcés. On s’interroge pour savoir si le fait de brûler vif un pilote jordanien fait partie de la panoplie salafiste. En second lieu, il conquiert un territoire où il prétend restaurer le Califat et Abou Bakr Al Baghdadi le proclamera en effet à Mossoul le 29 Juin 2014. La carte de la Syrie prend l’aspect d’une peau de Léopard où se juxtaposent les zones tenues ou reprises par les loyalistes et celles conquises par une large palette de groupes rebelles. Les uns se disent modérés et se réclamant d’une coordination basée en Turquie soutenue par l’Occident, la Coalition Nationale des Forces de l’Opposition et de la Révolution ou Coalition Nationale Syrienne, dont le bras armé est l’Armée Syrienne Libre. Les autres sont des salafistes et des terroristes. L’un de ces derniers, « l’Etat islamique » s’empare dès 2014 d’une vaste portion de territoire à Raqqah et Deir ez-zor, là où sont les puits de pétrole de part et d’autre de l’Euphrate. Il occupe en un éclair l’ouest de l’Irak et la seconde ville du pays Mossoul (Juin 2014). On s’attend à l’effondrement du régime de Damas menacé de toutes parts par des rebelles soutenus sans vergogne par les voisins turc et jordanien, voire israëlien, avec l’aide en armes et en formation des pays du Golfe et des puissances occidentales. C’est l’époque où Fabius souhaite la mort de Bachar Al Assad et ose déclarer « qu’Al Nosra fait du bon boulot ». Al Nosra c’est le nom d’Al Qaïda en Syrie ! Et cet homme préside le Conseil Constitutionnel aujourd’hui ! En 2015, des attentats commandités par les islamistes se produisent notamment en France avec la tuerie de Charlie Hebdo et la prise d’otages de l’hyper casher de la Porte de Vincennes en Janvier, puis la nuit sanglante du 13 Novembre : 17 morts puis 130 ! La seconde opération a été organisée à partir du « califat », avec des soutiens bien implantés en Europe. La coalition occidentale qui regroupe 22 Etats bombarde le secteur tenu par l’Etat islamique, sans résultat probant. La seule résistance sérieuse en dehors de l’Armée Syrienne et de ses alliés vient des Kurdes. L’ambiguïté, voire l’hypocrisie de l’alliance des occidentaux, de la Turquie et des Pays du Golfe, les intérêts divergents des uns et des autres, rendent les actions stériles.

En Septembre, Vladimir Poutine fait intervenir les forces aériennes russes au secours de son allié syrien. En deux ans, le rapport de forces va basculer totalement. ( à suivre)

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Livraisons : des quartiers immigrés interdits pour cause d’insécurité

 

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