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lundi, 08 janvier 2018

Immigration : près de 50% des Français valident la théorie du "Grand remplacement"

Opinion. Une enquête de la Fondation Jean-Jaurès et de Conspiracy Watch réalisée par l'Ifop révèle le rapport très sensible des Français à l'immigration. 72 % sont inquiets devant celle-ci.

La Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch ont mené une étude pour estimer les croyances des Français en matière de théorie du complot. Au milieu de questions concernant la mort de Kennedy, l'apparition du Sida ou le pouvoir des laboratoires pharmaceutiques, une partie de l'enquête s'est arrêtée sur le rapport des Français à l'immigration. Les résultats sont sans appel, 72 % des Français sont "tout à fait d'accord" avec l'idée que "l'immigration est un processus inquiétant, qui cause des problèmes de coexistence entre des cultures très différentes et menace à terme [leur] mode de vie".

Immigration, Sida, CIA...

Dans le détail, quelle que soit l'orientation politique, le consentement est quasi unanime. A la question citée supra, 90 % des électeurs de Marine Le Pen, 86 % de François Fillon, 62 % de l'électorat d'Emmanuel Macron et même 61 % de celui de Jean-Luc Mélenchon ont répondu "Tout à fait d'accord".

Un autre élément de l'enquête met en lumière le faible sentiment de confiance des Français envers leur élite. Près d'un Français sur deux (48 %) valide le "Grand remplacement", cette théorie qui suggère que "l’immigration est un projet politique de remplacement d’une civilisation par une autre organisée délibérément par nos élites politiques, intellectuelles et médiatiques et auquel il convient de mettre fin en renvoyant ces populations d’où elles viennent".

Au-delà des questions liées à l'immigration, cette enquête d'opinion a également révélé la tendance des Français à souscrire au complotisme le plus farfelu. Ainsi, 35 % des interrogés pensent que les élections en France ne sont pas assez transparentes, 29 % que le gouvernement américain est compromis dans les attentats du 11-septembre, et 32 % que le virus du sida a été créé en laboratoire et testé sur la population africaine avant de se répandre à travers le monde.

Une enquête sur 1252 personnes

L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1 000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, complété par un échantillon de 252 personnes de moins de 35 ans, qui ont été remises à leurs poids réel au sein de l’échantillon lors du traitement statistique des résultats. Au total, 1 252 personnes ont été interrogées.

Source

72% des Français considèrent que « l’immigration est un processus inquiétant qui menace à terme notre mode de vie »

L’adhésion à différentes affirmations sur l’immigration

Question : Pour chacune des opinions suivantes que l’on peut entendre à propos de l’immigration, indiquez si vous êtes tout à fait d’accord, plutôt d’accord, plutôt pas d’accord ou pas d’accord du tout.

Question : C’est un processus inquiétant, qui cause des problèmes de coexistence entre des cultures très différentes et menace à terme notre mode de vie

Une enquête de la Fondation Jean-Jaurès et de Conspiracy Watch, en lien avec l’Ifop et relayée par franceinfo, dévoile pour la première fois les croyances des Français en matière de « fake news »

France TV Info

Source

 

Voitures brûlées, tirs, braquages et agressions : le bilan du nouvel an en Bretagne ...

La nuit du nouvel an a à nouveau été très animée, tant en Bretagne historique qu’en France. Nous nous sommes livrés à un recensement détaillé de la délinquance de voie publique dans les cinq départements bretons, d’Ouessant à Clisson, du 23 décembre au 2 janvier.

Sur l’ensemble de la France, le Ministère de l’Intérieur a avoué 1031 voitures brûlées, 510 gardes à vue, 8 policiers, 3 militaires de l’opération Sentinelle et 3 gendarmes blessés. En Bretagne, 55 voitures ont brûlé dont près de 40 à Nantes et son agglomération.

En Bretagne, l’année commençait par une bonne soufflante – ou une petite brise bretonne légère. La tempête Carmen, ses arbres arrachés, ses poteaux d’électricité tombés, le poulailler sur les quatre voies, des multiples interventions de pompiers un peu partout. En France, l’actualité était dominée par les multiples agressions des membres des forces de l’ordre.

En France, outre le lynchage d’une policière à Champigny qui a fait ressortir la ghettoïsation volontaire de bien des quartiers sensibles et l’échec au moins partiel de la politique de rénovation urbaine (ANRU), des policiers et gendarmes ont été agressés à plusieurs reprises. A Stains (93) le 30 décembre alors qu’ils venaient de sauver trois enfants des flammes, à Aulnay-sous-Bois (93) le 1er janvier à 18h, à Cailloux-sur-Fontaine (Rhône) le 1er janvier à 3h du matin. Et ce sans compter les multiples agressions de pompiers, notamment dans le sud de la France à Noël – à Bordeaux (les Aubiers) le 24 au soir, à Millau et Decazeville le 25, à Rillieux la Pape (69) le 27, à Toulouse (la Reynerie) le 31 à 18h30, à Saint-Jacques de la Landes, près de Rennes, le 1er janvier…

Du côté des voitures brûlées, là encore, ce sont des villes fort loin de la Bretagne qui se sont illustrées. Parfois bien avant le 31 comme Pont de Vaux (au moins 7 voitures brûlées le 27 décembre), Strasbourg et son Eurométropole (54 voitures incendiées du 24 au 30, encore 75 dans la soirée du 31), Paris et la petite couronne (163 voitures incendiées dans la soirée du 31), Mulhouse et ses environs (30 voitures brûlées dans la soirée du 31), Toulouse (40 voitures brûlées le soir du 31) etc.

Mais selon le sociologue Michel Wieviorka – qui a les moyens de planquer sa voiture au Réveillon visiblement – « c’est avant tout ludique ». Surtout pour les infortunés propriétaires des voitures! ...

Des tirs pour bien finir l’année

En Bretagne, la délinquance de fin d’année a été marquée par des tirs. D’abord à Châteaubriant, au nord de la Loire-Atlantique, le 23 décembre, vers 8h dans la rue Quenillet. Un jeune homme de 19 ans reçoit un plomb dans la cuisse; un homme de 32 ans est arrêté. Il avait déjà été condamné quatre fois pour violences.

Une dispute aurait éclaté sur fond d’alcool – elle fait réagir jusqu’au maire Alain Hunault dans les colonnes de nos confrères d’Ouest-France (24/12) : « On ne va pas admettre de recevoir tout un tas de gens qui n’ont rien à voir avec Châteaubriant et surtout rien à y faire ». C’est qu’elle se corrèle avec une augmentation de la délinquance et de la population d’origine immigrée dans le cœur historique de Châteaubriant, depuis plusieurs années – les HLM de Nantes y envoient certains de leurs locataires difficiles, comme Paimboeuf accueille ceux de Saint-Nazaire.

Très logiquement, l’association Solimée qui milite pour que Châteaubriant et ses environs accueillent massivement des migrants et des demandeurs d’asile monte au créneau contre le maire : «  Doit-on comprendre que M. le maire, au moment où l’humanité a besoin de fraternité, de solidarité et de bienveillance, voudrait instituer un droit d’entrer dans la ville et réduire le droit à circuler librement ? », tout en reconnaissant que le maire puisse être « excédé » par la délinquance récente « voitures brûlées ,vols, agressions ». Lesdites voitures ont brûlé à plusieurs reprises à la Ville aux Roses, en novembre et décembre 2017. Le maire ne s’est pas laissé faire et s’est montré remonté contre le « ridicule chantage moral » de l’association.

Loin de Châteaubriant, un nouvel épisode de règlements de comptes entre bandes de quartiers sensibles se déroule à Nantes le 25 décembre : un jeune homme poursuivi par deux autres, le 25/12 vers 14h30 rue Alain Colas, à quelques centaines de mètres du Conseil régional. Un des poursuivants est armé d’un pistolet; le jeune est blessé au pied. La victime a refusé de se faire opérer et de signer son PV d’audition – du reste, elle est défavorablement connue des forces de l’ordre, et de type.....

Suite, source et document

Les salafistes investissent les mosquées inachevées

Des mosquées inachevées sont investies par les salafistes, qui imposent leur loi aux fonctionnaires du ministère des Affaires religieuses. Un cahier des charges a été confectionné pour la gestion des mosquées du temps de l’ancien ministre des Affaires religieuses, Bouabdallah Ghlamallah, pour la gestion des mosquées. Son successeur, Mohamed Aïssa, l’a mis sous le coude.

C’était la tour d’un ranch». Ce jeune habitant de Laâqiba, à Belouizdad (Alger), s’étonne que le minaret de la mosquée de son quartier, «Nadi El Islah», soit resté en l’état très longtemps : des bouts de ferraille. Situé à la rue Ben Ali Khodja, devenue après les opérations de démolition un cul-de-sac, l’édifice est toujours fermé. Une nouveauté pourtant depuis quelques semaines, un minaret, typique des mosquées maghrébines, prend la place de la tour de ferraille.

Mais si les gros œuvres sont achevés, l’intérieur de l’édifice est toujours en travaux. Juste en face, un espace de prière que rien ne distingue des autres constructions délabrées du quartier accueille des fidèles. Une plaque vissée au mur d’une habitation informe qu’un compte CCP et un numéro de téléphone sont mis à la disposition des «mouhsinine» (bienfaiteurs) qui participeront à l’achèvement des travaux. «Des opérations de démolition à cet endroit devaient être lancées en 2010.

L’APC n’a pas l’argent pour aider à la construction de cette mosquée. C’est donc un ‘‘mohsin’’ du quartier qui s’est occupé du minbar. Dernièrement, l’un des cinq ouvriers a chuté du haut de la structure, mais s’en est heureusement sorti avec des petites fractures aux pieds», signale un commerçant.

Si la mosquée du vieux quartier de Belouizdad est en cours d’achèvement grâce à un comité de mosquée très entreprenant, ce n’est pas le cas de centaines d’autres construites au centre ou dans les nouveaux lotissements, coopératives ou sites AADL à la périphérie de la capitale. Confiées à des comités privés, comme le permet la loi (décret 91-81 du 23 mars 1991), des mosquées ouvertes aux fidèles sont laissées en l’état.

 
 
 
 
 

Cette situation a eu une conséquence : chargés des opérations, des comités de mosquées, dont les membres sont des salafistes, réussissent à gérer la mosquée, même avec ou contre un imam fonctionnaire dûment désigné par la direction des affaires religieuses.
La pression du courant wahhabite pour le contrôle des mosquées est permanente, d’autant que les pouvoirs publics ne peuvent ni construire ces lieux ni pourvoir à la gestion.

A Bachdjarrah, l’imam, fonctionnaire de l’Etat, installé dans la mosquée inachevée du site de bidonville Boumaaza, démoli récemment à la faveur d’une opération RHP, l’a appris à ses dépens. «Il a été agressé à l’arme blanche. Son agresseur, sous le contrôle des groupes salafistes, n’aurait pas apprécié un avis religieux de l’imam. La police a enquêté. L’imam, qui a visiblement pris peur, a fini par pardonner à son agresseur», raconte un résident du quartier, qui affirme qu’il n’a plus remis les pieds dans cette mosquée depuis que de jeunes wahhabites, «à l’accoutrement très hip-hop» ont fortement investi les lieux.

Sur les 30 000 mosquées ouvertes à travers le pays, 16 000, construites parfois depuis les années 1980, seraient inachevés. A Alger, 30% des 640 mosquées réalisées et ouvertes sont toujours en construction.

Raison : les projets sont lancés souvent par des particuliers (comité de mosquée et/ ou personne physique ou morale).
Et les projets sont restés inachevés, parfois pour l’absence de fonds. Mais il y a une autre raison : le contrôle de la mosquée. «A Mohammadia, une mosquée construite dans la coopérative a failli basculer vers le salafisme. Les jeunes qui la gèrent ont mis la main sur tout, sur la sono, les livres...

L’imam était pourtant désigné par les autorités», signale un habitant, qui a remarqué que tous les lotissements construits sur les Exploitations (EAC, EAI) connaissent une forte tension à cause des frictions entre de jeunes wahhabites en herbe et des fonctionnaires du Wakf.
Pour la direction des affaires religieuses à Alger, si le gros des bâtisseurs sont les comités de mosquées ou des personnes physiques, l’«Etat a ses exigences» «Nos services exigent des donateurs de signer un engagement écrit clair, avec des clauses où il est stipulé qu’il y aura un suivi de notre part du chantier du début jusqu’à la livraison du site et de son exploitation.

Nous tenons aussi au respect du modèle national dans la construction de ces lieux. Il nous arrive aussi de soutenir les comités de mosquées. C’était le cas à Beni Messous et Rouiba, où une enveloppe financière de 2 milliards a été allouée pour l’achèvement des travaux. Il y a eu parfois des démolitions (Oued Ouchayah, Bordj El Kiffan).

Dans tous les cas, la loi 08-15 sur les constructions inachevées s’applique. Il y a eu des cas», précise le directeur des affaires religieuses et du wakf de la wilaya d’Alger, Zoheir Boudraâ. Les opérations de relogement menées par la wilaya ont posé le problème de l’existence des lieux de prière, et les autorités ont eu recours à des «moussalate» (lieux de prière) provisoires, pour répondre à la forte demande des fidèles qui recourent à des caves ou des garages en attendant la construction de mosquées dans leur site. Solution proposée : ouverture de salles dans les rez-de-chaussée des immeubles.

«La wilaya d’Alger a décidé d’aménager des rez-de-chaussée des immeubles AADL en lieux de prière. C’est le cas à Kourifa, Chaïbia, Ouled Fayet…», précise M. Boudraâ. Ce dernier reconnaît l’existence de frictions avec des comités. «Mais dans les mosquées, seul l’imam est maître. Il y a l’obligation de se soumettre au référent national», rassure-t-il, affirmant que toute «déviation» de l’imam fonctionnaire ou du comité est signalée par des fidèles ou des services de sécurité.

Où est le cahier des charges ?

Malgré les assurances, les pouvoirs publics n’ont pas gagné leur bataille contre les salafistes aidés par les forces de l’argent. «Le gros des bienfaiteurs sont des gens de l’informel. La source de l’argent qui sert à la construction n’est pas toujours connue. Les collectes sont certes réglementées et interdites depuis quelques années, mais l’argent des opérations en cours n’est pas facilement contrôlable», signale un cadre du ministère des Affaires religieuses, qui a requis l’anonymat.

Pour lui, l’affrontement avec les salafistes «n’est pas seulement sur les questions doctrinaires, mais aussi dans l’architecture». «L’anarchie a commencé lorsque l’Etat, à travers ses différents décrets (1972, 1991, 2013) relatifs à la construction de la mosquée, a permis aux particuliers de construire des mosquées. Certains ont construit des ‘‘moussalate’’ sur des EAC, dans des ravins, etc. Et comme on le sait, celui qui paye peut contrôler à sa guise le discours développé, et ce, avec tous les risques sur la société», explique-t-il.

Le problème des mosquées inachevées et de leur gestion s’est posé depuis la fin des années 1960 avec la construction de la mosquée Emir Abdelkader de Constantine, confiée à un architecte de renom, Abderrahmane Bouchama. Inaugurée en 1994, après l’engagement d’un bureau d’études de Sonatrach, du génie civil de l’armée, des notabilités locales, le résultat a été très critiqué, vu que l’architecte s’est «contenté», selon ses détracteurs, de s’inspirer du modèle andalou.

Selon un cadre du ministère, remarquant lors de ses visites de terrain l’anarchie dans la construction des mosquées, le président Bouteflika a ordonné au ministre des Affaires religieuses de «mettre de l’ordre dans ce dossier. Sauf que c’est seulement en 2010 que le secrétaire général du ministère des Affaires religieuses, lui-même architecte de formation, a mis en place une commission composée d’architectes, d’historiens, d’archéologues, qui ont organisé des colloques à Oran, Constantine et Alger. Bouzid Boumediene, ancien directeur de la culture islamique au ministère, a présidé certains ateliers qui ont permis d’éditer des publications devant servir de référence pour la rédaction d’un cahier des charges».

Ce document, devant être confectionné en coordination avec les ministères de l’Habitat et l’Intérieur n’a toutefois jamais vu le jour, l’actuel ministre, Mohamed Aïssa, l’aurait mis sous le coude. Des raisons expliquent l’avortement de cette opération prometteuse. «La première est la crainte des responsables de la tutelle que le modèle qui serait adopté n’agréerait pas les ‘‘mouhsinine’’ vu que ces derniers veulent imposer ‘‘leur’’ propre modèle puisque ce sont eux qui payent.

La deuxième est l’influence très importante des salafistes qui sont contre l’architecture actuelle ; pour eux, une mosquée est un édifice sans mihrab, ni minaret... Troisièmement, il serait impossible d’imposer un modèle unique aux populations du Touat, de Béjaïa ou du M’zab. Pour le cadre, le cahier des charges pose le problème de la ‘‘spécificité nationale’’ des mosquées».

 Pour le cadre, le problème se pose pour tous les autres édifices publics qui n’ont pas un cachet local. «Cette marque est certes visible dans les mosquées pôles des chefs-lieux de wilaya, et la mosquée d’Oran, qui a été construite d’abord par les Chinois et ensuite par les Turcs, mais dans l’ensemble l’édifice est ‘‘algérien’’. Le référent doit être algérien à la base», signale-t-il. Un décret est annoncé pour identifier l’«esthétique architecturale» nationale. Mais son adoption prendra encore du temps, nous explique-t-on de source sûre. 

  Nadir Iddir

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Migrants et criminalité : ces chiffres qui tuent

Une « bonne » et une mauvaise nouvelle. La « bonne » : l’ancien ministre de la Justice de Basse-Saxe, un des « Länder » de l’Allemagne, affirme, au terme d’une enquête menée au nom du ministère fédéral de la Famille et de la Jeunesse, et avec le concours de deux autres criminologues, que « les demandeurs d’asile sont très souvent responsables d’infractions pénales ». La mauvaise, ce sont les solutions envisagées pour enrayer cette spirale de violence et les chiffres effrayants d’une autre enquête, celle du PKS, sur laquelle s’est penchée Inès Laufer.

Selon les auteurs, entre 2014 et 2016, le nombre de crimes violents – confirmé par les enquêtes policières – a augmenté de plus de 10 %, « 92,1 % de cette augmentation [étant] imputable aux réfugiés ». Plus de « padamalgam » qui tienne. Et ceux qui voient dans les réfugiés des familles toutes gentilles dans la détresse peuvent ravaler leur salive, les réfugiés étant souvent « des jeunes hommes dans la tranche d’âge où les gens seraient plus criminels », indique le rapport. Ils ont entre 14 et 30 ans, lit-on plus avant.

Mieux (ou pire) : les jeunes Nord-Africains – Marocains, Algériens, Tunisiens – sont « proportionnellement plus fréquents parmi les suspects ». Ces migrants ne viennent donc pas de pays en guerre. Mais ce n’est pas tellement de leur faute, sous-entend cette enquête, car, si ces jeunes hommes deviennent si agressifs, c’est parce qu’ils « font face à un certain rejet, alors que les réfugiés sont beaucoup mieux accueillis » et qu’ils découvrent « le manque de perspective socio-économique ». En outre, ces jeunes hommes pétant de santé libéreraient leur trop-plein d’hormones dans la violence en raison du manque de femmes !

Que préconisent donc ces éminents spécialistes pour recouvrer la paix dans leur pays ? De faire passer les Allemands à la caisse, à savoir « investir des sommes énormes pour un programme de retour » ainsi que, rapport à l’abstinence et l’absence de nounous, encourager le regroupement familial. En sus, des cours de langue, du sport ou des formations qui devraient les aider à se tenir tranquilles. On voit déjà ce que cela a donné…

Passons, maintenant, à l’enquête de la statistique policière sur la criminalité (PKS) décryptée par Inès Laufer. En 2016, les demandeurs d’asile autrement appelés « réfugiés », en termes de criminalité donc, étaient 600 % plus criminels que les Allemands, y compris les Allemands issus de l’immigration et les binationaux. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes :

 Dans une population de 100.000 Allemands, il y a 1.913 suspects.

Dans une population de 100.000 étrangers, il y a 6.847 suspects.
Dans une population de 100.000 « réfugiés », il y a 13.930 suspects (sans prendre en compte les délits concernant la loi sur l’immigration) : « Refugees welcome! – Flüchtlinge Willkommen! »

Ces enquêtes accablantes qui révèlent au grand jour une relation évidente entre violences en tous genres et des réfugiés devraient donner un coup d’arrêt immédiat à cette mortelle politique immigrationniste, et entraîner l’expulsion pure et simple des ressortissants incriminés. Mais non ! Les zélites continuent de parler de pognon à dépenser et de prévention. Pire : un obscur et apparemment impuissant petit commissaire politique européen, le Grec Dimítris Avramópoulos, nous prévient : « Nous ne pouvons pas, nous ne serons jamais capables d’arrêter les migrations. »

Rendez-vous dans un an pour d’autres chiffres aussi édifiants. Dans dix ans, eu égard aux desseins de l’Union européenne de transformer radicalement le continent, ce sera… une autre Histoire.

Caroline Artus

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Immigration clandestine : Plus de 19000 rapatriés de Libye en 2017

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a rapatrié plus de 19 000 immigrants illégaux de Libye en 2017, a déclaré mardi un responsable de l’OIM.

 “Le programme a aidé 19.370 immigrants illégaux à retourner dans leur pays d’origine en 2017 en les transportant par avion vers les capitales de ces pays”, a déclaré Juma Ben-Hassan, coordinateur du Programme de retour volontaire de l’OIM en Libye.

“Les immigrés aidés par l’organisation pour retourner dans leur pays sont de 27 nationalités africaines et asiatiques”, a ajouté Ben-Hassan.

L’OIM et les autorités libyennes ont lancé un programme de rapatriement humanitaire pour renvoyer les immigrants détenus dans les refuges libyens dans leur pays d’origine.

La Libye, qui souffre de l’insécurité et du chaos, est un point de départ important pour les immigrants clandestins qui espèrent traverser la Méditerranée vers les côtes européennes.

Mariam Diallo, Kababachir.com

Abdoul Wahab Barry
 
 

Policiers : ils n’en peuvent plus Hier

Ils n’en peuvent plus d’être mis à toutes les sauces et de servir de cibles vivantes aux terroristes et à l’ultra-gauche. Ils n’en peuvent plus des cadences infernales et des heures supplémentaires qui se succèdent aux dépens de leur vie familiale. Ils n’en peuvent plus des réformes mises en place à chaque changement de gouvernement, pour la glorification d’un ministre de l’Intérieur qui ne fera que passer. Ils n’en peuvent plus d’être cloués au pilori à chaque interpellation qui dégénère. Ils n’en peuvent plus, enfin, d’une hiérarchie qui les envoie au casse-pipe, au seul bénéfice des chapeaux à plumes qui les commandent.

Sans doute le suicide de trois policiers, à Dunkerque, Quimper et Lambersart, en ce tout début d’année 2018 relève-t-il de facteurs complexes et multiples. Mais une chose est certaine : la police nationale est malade, et cette maladie touche tous les niveaux hiérarchiques. Elle est, tout d’abord, malade d’un suremploi né d’une menace terroriste qui dure maintenant depuis plusieurs années. Incapables de voir venir la menace, les gouvernements qui viennent de se succéder, alors qu’il aurait fallu renforcer notre dispositif sécuritaire, l’ont au contraire affaibli en procédant à des diminutions drastiques d’effectifs et en n’anticipant pas le renouvellement des moyens matériels indispensables aux missions de sécurité publique. Elle est malade, ensuite, d’un grave défaut d’organisation, qui a vu peu à peu la chaîne hiérarchique se disloquer au détriment d’une cohésion qui était pourtant indispensable dans le contexte de violence inégalée que notre pays connaît. Elle est malade, enfin, d’un manque de reconnaissance qui veut qu’une présomption de culpabilité systématique pèse sur les policiers lorsque, au péril de leur vie, ils interviennent dans des conditions toujours plus dangereuses.

Oui, c’est une grave crise d’identité qui secoue désormais la police nationale. Et nombreux sont les policiers qui ont de plus en plus de mal à comprendre l’environnement dans lequel ils évoluent. Entre menace terroriste et violences urbaines. Entre police du quotidien et chasse aux trafiquants de tous poils. Entre missions de police-secours et obligation de supporter les injures et les dénigrements, ils ont le sentiment de n’être plus que les laquais d’une société qui les marginalise et les fusibles de politiques qui les exploitent.

 L’année 2017 qui vient de s’achever avait vu le nombre des suicides dans la police augmenter de manière significative. 49 policiers – mais aussi 16 gendarmes – avaient mis fin à leurs jours, faisant des dizaines d’orphelins pour une cause à laquelle il leur devient de plus en plus difficile de croire. Que pèse, en effet, dans un monde d’indifférence et d’individualisme, le don de soi ? Pas grand-chose au regard de la destruction et du malheur d’une famille. Et pourtant, ils sont encore là, par milliers, pour continuer à se battre pour notre bien-être quotidien. Alors n’est-il pas grand temps, au lieu d’élaborer des projets ineptes et déconnectés de la réalité, telle cette police de sécurité du quotidien dont on sait à l’avance à qui elle profitera, d’entamer une vraie réflexion sur la nécessaire recomposition d’une institution à laquelle on demande toujours plus.

Entre 2005 et 2017, ce sont pas moins de 790 policiers qui se sont suicidés. Le plus souvent dans l’indifférence générale. C’est pourtant, par leur geste désespéré, un message fort qu’ils ont voulu faire entendre. Alors, allons-nous rester sourds encore longtemps ?

Olivier Damien

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Trappes (78) : comment le maire PS laïc et chevénementiste a échangé son élection contre la construction d’une mosquée géante pour les Frères Musulmans

Interview de Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin – L’Obs – 4/01/18

Source et Document