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mercredi, 24 janvier 2018

Pologne – Immigration, catholicité, UE : les dirigeants polonais ont la parole sur TV Libertés

Depuis le retour au pouvoir en 2015 des conservateurs du PiS (Droit et Justice) en Pologne, un conflit latent a lieu entre Varsovie et Bruxelles. Il a pour objet principal la réforme de la justice polonaise et les quotas de migrants. Là où Bruxelles ou Emmanuel Macron voient une dérive autoritaire contraire à l’État de droit, le gouvernement polonais y voit une volonté d’ingérence étrangère visant à favoriser l’opposition libérale polonaise laminée lors du dernier scrutin.


Pour mieux comprendre ce à quoi aspirent les dirigeants actuels de la Pologne, notre correspondant Olivier Bault a interrogé plusieurs personnalités des partis au pouvoir ou proches d’elles :


– Piotr Gliński, vice-Premier ministre en charge de la culture
– Ryszard Terlecki, vice-président de la Diète de Pologne (Sejm), chef du groupe parlementaire du PiS
– Wojciech Murdzek, député à la Diète de Pologne, issu du parti Porozumienie (Entente) allié au PiS
– Marek Jurek, député européen polonais, du parti Prawica Rzeczypospolitej (Droite de la République) proche du PiS – groupe parlementaire ECR

Source et Video

L’extrême droite manifeste contre l’islamisation des Pays-Bas : "Nous n’habitons pas au Maroc !"

Entre 700 et 1000 personnes ont participé samedi à une manifestation du parti d’extrême droite PVV contre « l’islamisation des Pays-Bas » à Rotterdam. Le chef du parti, Geert Wilders, était également présent.

Les participants ont scandé des slogans tels que « Pas de jihad dans notre ville ». Selon les médias locaux cités par le site bladna.nl, il y avait surtout des partisans de groupements d’extrême droite comme Pegida et Voorpost.

Pendant la manifestation, une personne a été arrêtée pour avoir scandé des slogans racistes.

Geert Wilders s’en est sans surprise pris au Marocains en déclarant : « Ceci n’est pas le pays de Mark Rutte (Premier ministre) et Aboutaleb (maire d’origine marocaine de Rotterdam. Nous n’habitons pas au Maroc ». Le leader a ensuite pris la tête de la manifestation, accompagné de plusieurs responsables de son parti et de Filip de Winter, chef du parti d’extrême droite belge Vlaams Belang.

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Deux militaires interpellés pour facilitation de l'immigration clandestine

Banlieues francaises et jeunes issus de l'immigration religion et violence

 

Source et Document (lourd)

L’alliance judéo-musulmane s’intensifie pour faciliter l’immigration vers l’Europe

Nous avons déjà expliqué ici comment s’est mise en place aux Etats-Unis une alliance judéo-musulmane, que ce soit contre Donald Trump ou en faveur du multiculturalisme et de l’accueil des immigrés.

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Migrants : les dix pays les plus et les moins tolérants

La société de sondage Gallup a interrogé un échantillon de personnes dans 138 pays au sujet de leur acceptation des migrants. La réponse aux trois questions posées était échelonnée de 0 à 3, ce qui donne une échelle possible entre 0 et 9.

Les 10 pays les plus accueillants sont : l’Islande (8,26), un pays qui ne compte pas de migrants, la Nouvelle-Zélande (8.25), qui n’en compte guère plus, le Rwanda (8,16), la Sierra Leone (8,05), le Mali (8,03), l’Australie (7,98), la Suède (7,92), le Nigeria (7,76) le Burkina Faso (7,74) et l’Irlande (7,74).

La France est en 45e position avec un indice de 6,46.

Les 10 pays les moins accueillants sont la Croatie (2,39), l’Estonie (2,37), la Tchéquie (2,26), la Lettonie (2,04), Israël (1,87), la Slovaquie (1,83), la Serbie (1,80), la Hongrie (1,69), le Monténégro (1,63) et en dernier, la Macédoine (1,47).

Notons que les pays les plus hostiles aux migrants sont ceux qui ont pris de plein fouet l’invasion de 2015. Notons aussi la présence dans les pays les moins tolérants d’Israël, alors que l’on trouve une surreprésentation d’Israélites dans les rangs de ceux qui prônent l’invasion de l’Occident. Parmi la volonté d’accueil des migrants, on doute un peu de la sincérité des réponses des Australiens, nettement moins de celle des Suédois frappés par l’ethnomasochisme. Pour la place élevée des pays africains, ils ont l’habitude de voire leurs frères fuir leur pays voisons pour se réfugier auprès de leur tribu du bon côté de la frontière (Rwanda, Sierra Leone, Mali…)

Hristo XIEP

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Le bilan migratoire des pays d’Europe en 2017

Encore une carte montrant que les clichés se fondent généralement sur une réalité. Le bilan migratoire des pays d’Europe et du proche voisinage corrobore en effet les ressentis que l’on a, avec quelque nuances (qui pensait que le solde migratoire de la Belarus était excédentaire ?). On peut diviser les pays en neuf strates selon le solde migratoire (immigrés moins émigrés), selon les dernières données du World Factbook de la CIA publiées le 16 janvier 2018 :

Pays au solde migratoire positif :

  • Accroissement de plus de 0,6 % : Luxembourg (+ 1,55 %), Chypre (+ 0,87), Espagne (+ 0,78), San Marin (+ 0,75), Ile de Man (+ 0,6)
  • Accroissement de plus de 0,4 % : Norvège (+ 0,59), Monaco (+ 0,57), Belgique (+ 0,54) ; Suède (+ 0,53), Liechtenstein (+ 0,5), Autriche (+ 0,48), Suisse (+ 0,47), Irlande (+ 0,4), Islande (+ 0,4).
  • Accroissement de plus de 0,2 % : Italie (+ 0,37), Jersey (+ 0,32), Finlande (+ 0,29), Portugal (+0,25), Royaume-Uni (+ 0,25), Tchéquie (+ 0,23), Grèce (+0,23), Guernesey (+ 0,22), Danemark (+ 0,21), Malte (+ 0,2)
  • Accroissement de moins de 0,2 % : Pays-Bas (+ 0,19), Russie (+ 0,17), Allemagne (+ 0,15), Hongrie (+ 0,13), France (+ 0,11), Bélarus (+ 0,07), Slovénie (+ 0,04), Slovaquie (+ 0,01)

Pays au solde équilibré :  Azerbaïdjan, Iles Féroé, Serbie, Ukraine, Andorre

Pays au solde migratoire négatif :

  • Diminution de moins de 0,2 % : Roumanie (- 0,02), Bulgarie (- 0,03), Pologne (- 0,04), Bosnie-Herzégovine (- 0,04), Macédoine (- 0,05), Géorgie (- 0,16), Croatie (- 0,17).
  • Diminution de plus de 0,2 % : Estonie (- 0,32), Gibraltar (- 0,33), Albanie (- 0,33).
  • Diminution de plus de 0,4 % : Arménie (- 0,57)
  • Diminution de plus de 0,6 % : Groenland (- 0,6), Lettonie (- 0,61), Lituanie (- 0,61), Moldavie (- 0,94).

La tendance des pays par rapport au rapport du 1er janvier 2017 est variable (le chiffre correspond à celui du 1er janvier 2018 soustrait de celui du 1er janvier 2017) :

  • Intensification de l’accroissement : Monaco (+ 0,1), Portugal (+ 0,01).
  • Ralentissement de l’accroissement : Luxembourg (- 0,08), Norvège (- 0,07), Autriche (- 0,04), Ile de Man (- 0,03), Jersey (- 0,03), Espagne (- 0,02), San Marin (- 0,02), Belgique (- 0,02), Islande (- 0,02), Italie (- 0,02), Suède (- 0,01), Finlande (- 0,01).
  • Statut quo : Liechtenstein, Suisse, Irlande, Royaume-Uni, Grèce, Guernesey, Danemark, Malte, Pays-Bas, Russie, Allemagne, Hongrie, France, Bélarus, Slovénie, Slovaquie, Azerbaïdjan, Iles Féroé, Serbie, Ukraine, Andorre, Roumanie, Bulgarie, Pologne, Bosnie-Herzégovine, Macédoine, Estonie, Albanie, Gibraltar, Arménie, Groënland.
  • Ralentissement de la diminution : Géorgie (- 0,06), Croatie (- 0,02), Lettonie (- 0,01), Lituanie (- 0,01), Moldavie (- 0,01).

Cela signifie qu’il y a un tassement de l’immigration dans les pays les plus populaires et un ralentissement de l’émigration dans les pays que l’on quitte. Doucement, trop doucement même, nous assistons à un phénomène d’équilibrage.

Hristo XIEP

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Immigration – Des Paras italiens lancent au pape : « Ça suffit, Bergoglio ! L’ennemi est dans la maison ! »

 
 Italie – Francesco Crippa, président de la section provinciale de Brianna de l’Association Nationale des Parachutistes Italiens, ne supporte plus les messages du pape en faveur de la submersion migratoire et a diffusé sur les réseaux sociaux un message explicite :
 
« Ça suffit Bergoglio ! Nous avons un ennemi dans la maison et beaucoup trop de gens continuent à faire semblant de rien. Les paroles de celui qui l’a précédé devraient réveiller nos consciences de chrétiens et l’isoler ».
 
 Bien sûr, Francesco Crippa n’est pas mandaté pour parler au nom de tous les parachutistes. Il précise d’ailleurs :
 
« C’est mon avis personnel de chrétien et de croyant qui n’approuve pas l’attitude de ce pape et son prêche. Avez-vous remarqué que la Place Saint Pierre le dimanche est à présent toujours à moitié vide et les cadrages de prises de vues des Télévisions sont toujours filmées par le bas ? »
 
Mais il ne fait aucun doute que cet homme très connu parmi les bérets rouges italiens s’exprime avec l’assentiment de beaucoup de ses camarades. Ils savent, eux, le prix qu’il faudra payer tôt ou tard pour se débarrasser de cette situation.
 
 
 

 

Prisons : nouvelle agression par un détenu musulman, nouvelle semaine de grève

Une nouvelle agression de surveillants de prison s’est produite ce dimanche 21 janvier. Depuis une semaine, les agents réclament davantage de moyens. Le blocus total a été décrété pour ce lundi 22 janvier :

Source

“Je ne me vois pas remettre les pieds à la prison” : une surveillante agressée témoigne

Carole, surveillante, est la victime de l’agression qui s’est déroulée mardi 16 janvier au centre de détention de Tarascon (Bouches-du-Rhône) :

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Robert Ménard : "Stopper au maximum l’arrivée de nouveaux migrants, favoriser leur intégration, expulser tous ceux qui sont en situation irrégulière"

Comme Philippe de Villiers l'a expliqué en évoquant le Grand remplacement sur BFM TV, Robert Ménard estime également qu'Emmanuel Macron devra relever le défi de l'immigration-invasion s'il veut satisfaire réellement les Français. Extraits de son interview :

On vous sent parfois comme indulgent à l’égard d’Emmanuel Macron

(...) Je ne suis pas de ceux qui pratiquent la politique du pire. Peut-être, aussi, que notre petite expérience du pouvoir à Béziers (...) me conduit à davantage prendre en compte le poids du réel, des contraintes. Mais, surtout, je juge sur pièces. Et, pour l’instant, c’est plus encore pour ce qui n’est pas fait par Emmanuel Macron que je serai critique. En clair, si j’approuve sa politique, par exemple, dans le domaine de l’école, je ne peux que constater son silence sur tout ce qui touche à la crise d’identité que vit notre pays. Or, cette question est au cœur de l’immense malaise de ceux que je rencontre tous les jours. Un pays qui doute de lui-même aura le plus grand mal à se ressaisir, à mettre en œuvre les mesures qui s’imposent pourtant. Comment demander toujours plus d’efforts à ceux qui n’ont presque rien quand on continue à ouvrir nos frontières à ceux-là mêmes qui viennent les concurrencer sur le marché du travail ou leur imposer des modes de vie étrangers à tout ce qu’ils sont ?

Le ministre de l’Intérieur fait preuve, pourtant, d’un certain courage face aux associations pro-migrants…

Si vous me demandez de choisir entre Gérard Collomb et la CIMADE, je n’hésiterai pas, vous vous en doutez. Reste à savoir sur quoi débouchera, concrètement, le projet de loi sur l’immigration. Ce sera un vrai test pour le gouvernement de monsieur Macron. On rentre dans le dur. Aura-t-il le courage de faire les choix que – faut-il le rappeler – l’immense majorité des Français soutiennent : une baisse draconienne de l’immigration, la fin des avantages accordés aux clandestins en matière d’accession aux soins, l’accueil des véritables réfugiés politiques mais l’expulsion des déboutés du droit d’asile, etc. L’immigration régulière explose et a battu tous les records en 2017 : 262.000 migrants sont arrivés en France. Avec sa conséquence immédiate : 70 millions d’euros de plus votés au budget pour l’AME, l’aide médicale d’État. Le « en même temps » ne peut pas fonctionner face à ce qui est vécu comme une menace pour l’ADN de notre pays. On ne peut pas, éternellement, éluder la question de flux migratoires sans précédent. Qui plus est quand ces migrants sont porteurs d’une culture, d’un mode de vie si différents des nôtres et auxquels un grand nombre d’entre eux ne veulent pas renoncer, refusant du coup toute idée d’intégration et, encore moins, d’assimilation.

L’islam serait donc incompatible avec nos valeurs républicaines ?

Quand, sondage après sondage, il ressort que bon nombre de personnes issues de l’immigration – dont certaines appartiennent à la troisième, voire à la quatrième génération installée en France ! – déclarent donner la priorité aux enseignements de l’islam sur les valeurs de notre pays qui, sur le papier, est le leur, on est en droit de s’interroger. Il ne s’agit pas de montrer du doigt tous les musulmans mais de poser les questions qui fâchent. Comment en est-on arrivé là ? Suffit-il de mettre en cause l’école ? La pauvreté, le chômage qui frappent particulièrement cette population sont-ils les seules explications ? L’islam est-il une religion comme les autres ? Entretient-il le même rapport avec le pouvoir politique ? Ces quelques questions – et il y en a bien d’autres – suffisent à battre en brèche les poncifs qu’on nous sert à longueur de journée dans la plupart des médias ou des discours à l’Assemblée nationale.

Mais alors, comment s’y prendre ?

En adoptant cette méthode conservatrice que j’essaie de brosser au fil des semaines dans ces interviews. Partir de l’expérience vécue, faire preuve de bon sens, trier entre ce que nous voulons conserver et les changements nécessaires. La très grande majorité des musulmans de France sont français, et donc appelés à y rester. Il n’y aura pas de grands départs à destination de leurs pays d’origine. Il nous faut, en revanche, réduire à leur plus simple expression les regroupements familiaux qui ne font qu’accentuer le poids de cette immigration de peuplement (...)

Mais tout cela ne va pas changer la donne… 

Stopper au maximum l’arrivée de nouveaux migrants, tout faire pour favoriser leur intégration, expulser tous ceux qui sont en situation irrégulière : vous avez un autre programme ? Je n’en ai pas d’autre. Ce qui ne veut pas dire qu’en attendant qu’un gouvernement prenne les mesures qui s’imposent, nous restions les bras croisés. Si nous voulons faire en sorte que de plus en plus de musulmans sortent des griffes des plus extrémistes d’entre eux, il nous faut encourager ceux qui choisissent le camp de la France. Je le constate tous les jours, dans les quartiers où se concentrent la majorité des populations d’origine immigrée : c’est malheureusement les plus radicaux qui font la loi, qui n’hésitent pas à menacer leurs coreligionnaires qui dialoguent avec des élus comme moi. Il nous faut être aux côtés de ces derniers. Dans ce domaine, il nous faut faire preuve de pragmatisme. Tout le reste n’est que rhétorique et fanfaronnades (...)

Source

Le grand remplacement pour les nuls comme Renaud Dély, de Marianne

Le grand remplacement pour les nuls comme Renaud Dély, de Marianne

Surdité et aveuglement sont des tares journalistiques persistantes. A croire que nos scribouillards subventionnés en sont tous pourvus dès la naissance. A cela s’ajoute une consanguinité désastreuse avec le pouvoir.

Renaud Dély, rédac’chef de Marianne, n’échappe pas à la règle.

Il ne voit rien, il n’entend rien mais, cependant, il cause.

Pour dire ceci :

« […] aux yeux d’une frange de l’opinion chauffée à blanc par l’hystérie identitaire ambiante, le migrant fait figure d’épouvantail, d’apprenti terroriste, voire de séide d’une « cinquième colonne » décidée à mettre en œuvre le complot du « grand remplacement » fantasmé par l’extrême droite ».

Mme Lauwaert, vous ne retrouvez plus le Bruxelles de votre enfance ? Molenbeek transformée en souk oriental ? Pure vue de l’esprit allons !

http://resistancerepublicaine.eu/2018/01/18/bruxelles-tra...

Mme Tasin, lorsque vous êtes convoquée une énième fois au nouveau palais de justice, porte de Clichy, vous trouvez le quartier tout pourri rempli d’une faune cosmopolite ? De l’ouverture d’esprit que diable !

http://resistancerepublicaine.eu/2017/08/14/jai-recu-une-...

M Kempenich, vous vous plaigniez de ne plus pouvoir cuisiner un petit salé parce que votre boucher habituel, avenue Jean Lolive à Pantin, a rendu son tablier ? Essayez le tajine à la boucherie Djurdjura, la pizza halal, le traiteur asiatique pas haram ou le kebab Anadolu d’à côté. Un peu plus loin, n’oubliez pas d’aller vous coiffer chez Fethi à Oran coiffure.

 Non, non, vraiment, le grand remplacement n’existe que dans les fantasmes des patriotes au cœur sec refusant l’hospitalité aux miséreux du monde entier.

Mais qui est ce Renaud Dély qui ne vit pas sur la même planète que nous ?

Ancien élève du Centre de formation des journalistes de Paris (où 100% des étudiants votent à gauche ou à l’extrême gauche), il entre successivement à Libération, au Parisien, à Marianne, France Inter, au Nouvel Observateur (sous l’autorité de Laurent Joffrin-Mouchard) et devient, enfin, directeur de la rédaction de Marianne en juin 2016.

Il a pondu également un rapport, ne riez pas, sur « la situation de la presse en France, son financement et les conditions de son indépendance » pour Terra Nova, le laboratoire d’idées du PS, qui avait conseillé de caresser dans le sens du poil les immigrés, considérant que les ouvriers français étaient trop attirés par le FN pour que le PS perde son temps avec eux.

Et pour finir, il coanime l’émission 28 minutes sur Arte avec Élisabeth Quin et Nadia Daam (celle qui traite Elizabeth Lévy d’alcoolique).

Lors de son lancement en 1997 par Jean-François Kahn et Maurice Szafran, Marianne, par son indépendance d’esprit, détonnait dans le milieu de la presse hebdomadaire. Puis JFK parti, le journal part progressivement à vau-l’eau.

Tandis que les ventes de Valeurs Actuelles, à l’idéologie opposée, explosent, Marianne périclite.

Depuis 2011, l’hebdomadaire épouse désormais une ligne éditoriale bien ancrée à gauche, ce qui ne l’empêche pas d’être déclarée en cessation de paiement en 2017, ceci expliquant peut-être cela. C’est le 49e média le plus subventionné de France.

http://www.lefigaro.fr/medias/2017/01/03/20004-20170103AR...

http://www.actufinance.fr/actu/aides-journaux-subventions...

« De toute la presse « mainstream », Marianne est le seul magazine à sonder à intervalles réguliers sa rédaction. Le prétexte en est la présidentielle. En avril 2012, la rédaction votait avant tout le monde, espérant montrer la voie au bon peuple. Sans surprise, François Hollande arrivait en tête avec 40% des suffrages, talonné par Jean-Luc Mélenchon totalisant 31,7%. Ex æquo, François Bayrou et Nicolas Dupont-Aignan plafonnaient à 8,3%. Ex æquo, Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen l’étaient eux aussi, avec… aucun suffrage » (Observatoire du journalisme).

« N’est-il pas étonnant au sein d’une démocratie, que 6% seulement des journalistes osent se déclarer électeurs de droite, quand on estime qu’au moins 50% des Français votent ainsi ? Ou que 87% des journalistes s’affirment favorables à la régularisation automatique de tous les “sans-papiers” ? Il faudrait être quelque peu naïf, après cela, pour s’étonner du fossé, abyssal, qui se creuse entre la caste journalistique et la population. » remarquait alors Philippe Cohen, au vu des résultats de ce sondage.

Jean-François Kahn, lucide, expliquait ainsi cette dérive :

« Les journalistes, dans leur immense majorité issus qu’ils sont du même milieu, formés à la même école, fréquentant les mêmes espaces, porteurs des mêmes valeurs, imprégnés du même discours, façonnés par la même idéologie, structurés par les mêmes références, ayant souvent connu la même évolution ou le même cursus, finissent pas penser presque tous pareils ».

Et l’Observatoire du journalisme de conclure : « C’est bien leur droit et, bien qu’il soit regrettable, personne ne leur reproche cet élitiste mimétisme de caste. En revanche, nous avons le droit de savoir d’où ils parlent, au nom de qui et de quoi. C’est bien le minimum en terme de droit à l’information ».

N’est-ce pas M Renaud Dély ?

« Notre opinion » par Renaud Dély, Marianne n°1088 (19 au 25 janvier 2018)
 

Macron mène une politique immigrationniste folle à la Merkel

Macron mène une politique immigrationniste folle à la Merkel

Un article du Figaro intéressant, pour contre-balancer l’hystérie des gauchos, les faux procès qu’ils font mais aussi et surtout, démasquer les pervers Macron-Collomb qui font croire, grâce aux gauchos ( belle entente…) qu’ils seraient décidés à mettre un frein à l’immigration.

La réalité est qu’ils élargissent les possibilités d’accueil des étrangers, qu’ils accélèrent les procédures d’examen des demandes d’asile, et qu’ils ne limitent en rien l’immigration. Au contraire.

Il est évident que les avantages accordés aux immigrés, légaux ou pas, vont servir d’appel d’air.

Titre de séjour de 4 ans au lieu d’un

Regroupement familial offert et encouragé à la famille des mineurs étrangers, ascendants plus frères et soeurs… Quand on sait le nombre d’enfants des familles africaines, sans parler des polygames, il y a vraiment le feu au lac.  Et quand on sait que les prétendus mineurs sont très nombreux à avoir 25 ans, voire 50… Il y a le feu au lac.

http://resistancerepublicaine.eu/2018/01/09/les-familles-...

http://resistancerepublicaine.eu/2018/01/19/orleans-les-f...

Medias et politiques s’entendent comme larrons en foire pour présenter l’immigration illégale comme incompressible, incontrôlable, « aussi naturelle que les tempêtes » dit Michèle Tribalat. L’image est judicieusement choisie.

L’immigration, un phénomène naturel ? L’immigration, un phénomène ingérable, subi ? C’est ce que Macron et les medias veulent nous faire croire. Pendant ce temps, le Grand Remplacement est en marche. Tribalalt avance sur des oeufs quant à ce concept qu’elle n’utilise pas, malgré sa lucidité. Sans doute veut-elle se laisser quelques portes ouvertes dans les medias officiels.

Loi sur l’immigration : le grand décryptage de la démographe Michèle Tribalat

Michèle Tribalat a mené des recherches sur les questions de l’immigration en France, entendue au sens large, et aux problèmes liés à l’intégration et à l’assimilation des immigrés et de leurs enfants. Elle est notamment l’auteur de Statistiques ethniques, une querelle bien française (éd. L’Artilleur, 2016).


FIGAROVOX.- La politique d’immigration d’Emmanuel Macron a suscité la colère d’une partie de la gauche. On se souvient notamment de la une du Nouvel Obs avec des barbelés, et ce titre: «Bienvenue au pays des droits de l’homme». De nombreux politiques accusent Macron de mener une politique plus sévère que celle de Nicolas Sarkozy. Est-ce vraiment le cas?

 

Michèle TRIBALAT.- La comparaison pourra vraiment être faite lorsqu’on connaîtra le texte de loi. Il y a beaucoup d’excitation pour un texte qui n’est pas encore complètement fini, et dont on ne connaît que certaines orientations grâce au document présenté aux associations.

Deux sujets ont retenu l’attention médiatique, la réforme de l’asile pour accélérer les procédures et les mesures envisagées pour «resserrer les boulons» dans les procédures d’éloignement. D’ailleurs, ce deuxième volet est bizarrement titré «Renforcer l’efficacité et la crédibilité de la lutte contre l’immigration irrégulière». Il faudrait plutôt parler de séjour irrégulier. Le gouvernement cherche à faire un peu mieux pour expulser ceux qui sont déjà sur le territoire sans en avoir le droit. Quant à l’accélération des procédures d’asile, on ne peut à la fois se plaindre de leur lenteur et se lamenter sur la tentative de faire plus vite. Plus elles traînent, plus le séjour des demandeurs d’asile se prolonge et plus les lieux d’accueil sont engorgés. C’est d’autant plus vrai que leur nombre a fortement augmenté. Le projet prévoit d’ailleurs la création de 7 500 places d’accueil supplémentaire en 2018-2019.

On voit bien comment les deux volets s’articulent. La demande d’asile, au-delà de sa vocation traditionnelle, est devenue le moyen de tenter de régulariser sa situation quand on n’a aucun autre motif à faire valoir. C’est un peu la solution de la dernière chance pour obtenir un statut. Dans l’esprit du gouvernement, il faut donc que ces procédures ne traînent pas si l’on veut qu’elles soient suivies, en cas d’échec, d’une procédure d’éloignement qui ait un peu plus de chances d’être exécutée.

Macron s’inscrit-il dans la continuité de ses prédécesseurs ou peut-on parler de rupture?

En dehors de ces deux volets motivés par le développement de l’immigration irrégulière ces dernières années – filtrage par la procédure d’asile et éloignements des déboutés – rien, dans le projet, n’indique une volonté de limiter l’immigration étrangère en France, comme c’était le cas de Nicolas Sarkozy par exemple. Certaines dispositions, présentées dans la partie intitulée «Améliorer les conditions d’accueil et d’intégration des étrangers en situation régulière» ou dans celle traitant de la protection humanitaire, élargissent, au contraire, le champ des possibilités.

Pour la première, ces ouvertures se font en direction des plus qualifiés avec une extension du passeport-talent et une transposition de la directive «étudiants-chercheurs» (qui devait de toute façon se faire) en vue de faciliter leur installation en France. Pour la seconde, il s’agit, par exemple, de substituer un premier titre de séjour de quatre ans à un titre d’un an pour les étrangers qui bénéficient d’une protection subsidiaire ou qui sont apatrides, et détendre le regroupement familial auprès des réfugiés mineurs, au-delà des ascendants directs, aux frères et sœurs. Cette dernière mesure, quand on sait le développement exponentiel des arrivées spontanées de mineurs (qui ne sont d’ailleurs pas tous mineurs et sont plutôt des garçons proches de leur majorité) en Europe ces dernières années, recèle un potentiel d’entrées non négligeable. Elle crédibilise le projet de familles qui envoient leur grand garçon, en éclaireur, essayer de trouver un avenir meilleur en Europe.

Le débat sur l’immigration se focalise sur la question des réfugiés. Doit-il se limiter à cela?

Le débat se focalise, comme toujours, sur ce qui apparaît le plus pressant et ce sont les arrivées irrégulières massives en Europe d’un grand nombre d’étrangers en 2015-2016 qui ont absorbé toute l’attention des médias.

Pour beaucoup, le nombre de personnes en situation irrégulière sur le territoire est incompressible. Est-ce vraiment le cas?

On ne sait évidemment pas combien d’étrangers sont actuellement en situation irrégulière en France, mais il se trouve donc des gens pour juger leur nombre «incompressible»! Je suppose que ce que l’on entend par là c’est qu’on ne peut rien contre les décisions prises ailleurs de venir en France, et plus largement en Europe. Comme on ne peut (veut?) pas renvoyer ces étrangers, on doit faire avec. C’est une manière de naturaliser l’immigration. Cette dernière serait un phénomène naturel au même titre que les tempêtes qui viennent de toucher le nord de l’Europe. L’immigration est absolument dépolitisée, au vrai sens du terme, et non au sens politicien des prises de bec sur les plateaux de télévision.

La question de l’immigration régulière est éludée. Pourtant, elle augmente ces dernières années… Comment expliquez-vous cette progression? Est-ce lié au regroupement familial?

On ne retient généralement que les deux dernières années pour commenter l’évolution de l’immigration étrangère en France et on en parle dans la presse lorsque le ministère de l’Intérieur met en ligne, en janvier, son estimation des nouveaux premiers titres de séjour délivrés aux étrangers en provenance de pays tiers (à l’Espace économique européen et à la Suisse) dans l’année qui vient de se terminer.

Le nombre de premiers titres délivrés augmente, quasiment sans interruption depuis 1997.

Or, si l’on suit ces données depuis suffisamment longtemps, on se rend compte que le nombre de premiers titres délivrés augmente, quasiment sans interruption, depuis le début de la série rendue publique par le ministère de l’Intérieur. En vingt ans, de 1997 à 2017, ce nombre est passé d’un peu moins de 120 000 à un peu plus de 260 000. En un an, un peu plus de 30 000 titres supplémentaires ont été délivrés, principalement pour raison humanitaire (asile…), pour motif économique et pour des venues d’étudiants. Les estimations de l’Insee sur une période plus courte (2006-2015), montrent aussi une augmentation des entrées d’immigrés en France.

Lire l’ensemble de l’article ici :

 http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/01/19/31003-20180...

Source

 

Les Français et les autruches

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La règle est simple : si vous ne voulez pas vous battre, vous perdez la guerre ! Et vous aurez beau avoir l’armée la plus nombreuse, les armes les plus modernes et la logistique la plus performante, vous êtes vaincus. Au Vietnam, les Américains ne voulaient pas mourir. Ils avaient mille fois le potentiel des Viets, des avions, des armes et des tas de gadgets déjà électronique, ils furent défaits. Eh bien, aujourd’hui, c’est pareil mais à une échelle plus subtile.


La semaine dernière, nos gouvernants n’ont pas voulu affronter les zadistes qui occupent depuis des années la zone de Notre-Dame des Landes. Ils ont renoncé à y construire un aéroport, c’était peut-être une excellente décision, mais les motivations étaient celles de vaincus : ils n’osaient pas affronter les résistants à ce projet ! Ils l’ont d’ailleurs avoué.
Des centaines de milliers de clandestins migrent vers notre continent. Nous ne pouvons les accueillir, c’est évident. Que fait-on ? On tergiverse, évoque les « droits de l’homme », discute entre Européens des nuits entières à Bruxelles et, au final, ce sont des mesurettes, soigneusement dosées qui ne sont même pas mises en application. Pas étonnant, dès lors, que l’Afrique et le Moyen-Orient, se déverse chez nous qui n’en pouvons plus.
Dans notre pays et un peu partout en Europe il y a des quartiers qui sont des zones où la loi commune n’a plus cours. Des quartiers où l’on ne vend plus d’alcool, où les femmes restent à la maison quand, voilées, elles ne rasent pas les murs. Une police privée s’assure que les habitants respectent le Ramadan. Quand la police intervient, elle est caillassée, les pompiers aussi, les médecins n’y vont plus. Territoires  sous contrôle de fait d’une coterie décidée à faire respecter sa loi à l’exclusion de toute autre.
Et que fait-on ? Rien ! Et si un journaliste hors du lot filme un reportage sur ces cités « perdues », il est traité de tous les noms et soupçonné de véhiculer une idéologie « nauséabonde » digne de temps révolus. N’est-ce pas Bernard de la Villardière ?
Dans ces conditions, pas besoin d’être devin pour prédire que nos jours, à nous citoyens qui respectons la loi et pensons que toute déviance doit être sanctionnée, sont comptés.
Et est-ce la violer que de dire et écrire que le temps est venu de prendre nos responsabilités ? Quand des pans entiers du territoire sont laissés en déshérence et à la merci de types qui ne connaissent qu’une loi, la leur, n’avons-nous pas le devoir moral de nous substituer à l’État et son autorité vacillante ?
Encore faut-il que nous le voulions.
Michel Houellebecq a décrit dans son livre « Soumission » (Flammarion) comment s’opère cette capitulation. Un peuple fatigué, est prêt à tout pour préserver un minimum de son son confort et ses illusions. Quelle erreur, la même que celle des Romains face aux invasions, et des Byzantins alors que le Turc campait sous leurs murs. Ils n’ont pas résisté et furent rayés de la carte.
La télévision nous entretient aujourd’hui de la disparition d’un grand chef cuisiner dont la vie est emblématique de cet hédonisme dont nous faisons nos choux gras.
Tremblons que le dessert soit amer …

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« On cache les choses pour ne pas affoler les gens » : pour les gardiens de la prison de Borgo confrontés aux islamistes

Lu dans L’Express :

Le syndicat FO pénitentiaire contredit la version officielle: l’attaque au couteau commise vendredi par un détenu contre deux surveillants revêt un caractère terroriste. L’agresseur aurait crié « Allah Akbar ».

En une semaine, les agressions de détenus contre des surveillants se sont multipliées dans les prisons de France. Sans pour autant que les motivations et les profils des auteurs se ressemblent. A Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), la justice a estimé qu’il s’agissait d’un acte terroriste, commis par un détenu armé et déjà condamné pour terrorisme. A Mont-de-Marsan (Landes) et Tarascon (Bouches-du-Rhône), à l’inverse, les agressions ont été qualifiées d’infractions de droit commun: les auteurs étaient « seulement » suivis pour radicalisation, ils ont agi à mains nus et ils cherchaient à obtenir un transfert vers un autre centre de détention.

L’attaque vendredi à la prison de Borgo (Haute-Corse) fait beaucoup plus débat. Âgé de 28 ans, Morad A. a agressé au couteau deux gardiens, blessant grièvement l’un à la gorge et l’autre plus légèrement. Cet homme signalé pour radicalisation s’est ensuite retranché dans une cellule et a été interpellé en compagnie de trois autres détenus, possiblement des complices. Tous les quatre sont toujours en garde à vue ce samedi. 

« On essaye de cacher les choses pour ne pas affoler les gens » Lire la suite dans L’Express.

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Dix ans de prison pour avoir projeté un attentat contre des militaires à Toulon

TERRORISME - Il avait commandé des cagoules et des armes: Hakim Marnissi, 27 ans, a été condamné lundi 22 janvier à Paris à dix ans d'emprisonnement pour avoir projeté d'attaquer des militaires à Toulon en 2015, ses dénégations n'ayant pas convaincu les juges.

 Le tribunal correctionnel, qui jugeait le jeune Toulonnais pour association de malfaiteurs à visée terroriste, a assorti la peine -la plus lourde prévue par la loi- d'une période de sûreté de moitié, et ordonné son maintien en détention. Les juges ont estimé avoir "suffisamment d'éléments" pour caractériser son "projet de commettre un attentat".
 

À mille lieues du jihad

Il y a encore quelques années, Hakim Marnissi, à mille lieues du jihad, travaillait dans la mode, postait des photos de mannequins sur Facebook et sortait avec des filles.

 

Puis survinrent une rupture amoureuse et une période de chômage, a-t-il raconté au tribunal: "J'ai commencé à m'isoler, je passais mes journées sur ordinateur". En 2013, lui dont les parents n'étaient pas pratiquants avait commencé à fréquenter la mosquée.

 

C'est là qu'il a rencontré Mustapha Mokeddem, un jeune homme aux idées radicales -"les gens l'appelaient Al-Qaïda"- qui venait de passer plusieurs mois en prison pour avoir proféré de violentes menaces contre Charlie Hebdo et acheté des couteaux pour "égorger" ses dessinateurs.

"Comme sous l'emprise d'une secte"

Au contact de Mokeddem, Marnissi s'est radicalisé à la vitesse de l'éclair. Comme sous l'emprise d'une "secte" ou d'un "gourou", "on se retrouve dans un engrenage", a expliqué le prévenu, chemise rayée, barbe et cheveux noués. En 2014, Mokeddem lui avait parlé de la création d'un "État islamique" et l'avait convaincu d'y partir. Marnissi avait tenté à deux reprises, sans succès. Mokkedem, lui, avait fini par s'installer en Syrie fin 2014.

Désormais dans le radar des renseignements français, interdit de quitter le territoire, Hakim Marnissi avait fini, en juillet 2015, par être mis à la porte de chez lui par sa mère, qui ne supportait plus son prosélytisme.

En octobre, le foyer où il s'était installé avait appelé la police après avoir reçu deux colis ouverts. L'un contenait des cagoules, l'autre un couteau avec une lame de 10 centimètres. D'autres paquets contenant des lames en forme de clés ou un gilet tactique étaient arrivés ultérieurement. Il avait été arrêté le 29 octobre 2015.

Faute de Syrie, "mourir en martyr" à Toulon

En garde à vue, il avait expliqué qu'à défaut de pouvoir rallier la Syrie, il avait été incité par Mokeddem à passer à l'action en France, contre l'arsenal de Toulon, premier port militaire de Méditerranée, en attaquant des militaires "au couteau" pour "mourir en martyr".

Il est revenu lundi sur ces propos, affirmant avoir été "piégé par les policiers" alors qu'il était en garde à vue sans défenseur, en pleine grève des avocats. Selon lui, les cagoules étaient destinées à pratiquer l'airsoft (un jeu utilisant des répliques d'armes de guerre), les lames à être revendues.

"Idéaliste de faire un attentat là-bas"

"Il n'y avait aucun projet de passer à l'acte", a-t-il déclaré. Mokeddem avait évoqué une attaque contre l'arsenal "sur le ton de la rigolade", a-t-il assuré, "c'était complètement superflu, idéaliste de faire un attentat là-bas".

Nier tout projet d'attaque "démontre une absence d'évolution", lui a lancé la présidente du tribunal. Le procureur, qui avait requis dix ans avec période de sûreté des deux tiers, avait dénoncé "une réflexion autocentrée, sans aucune condamnation de ce qu'est l'État islamique".

Son avocat, maître Xavier Nogueras, avait mis en garde le tribunal contre cette peine "couperet" et insisté sur "la force de sa famille, qui fait corps autour de lui". Mustapha Mokeddem, âgé de 23 ans, reste quant à lui visé par un mandat d'arrêt. Les enquêteurs ont établi un lien entre cet homme et la cellule islamiste démantelée de Cannes-Torcy.

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Aux Pays-Bas, l'extrême droite manifeste contre la "discrimination" à l'égard des Hollandais

PAYS-BAS - Le leader de l'extrême droite hollandaise Geert Wilders, à la tête du Parti pour la liberté (PVV), a manifesté dimanche 21 janvier à Rotterdam contre "l'islamisation" des Pays-Bas et les "discriminations faites contre les habitants hollandais ordinaires" rapporte l'AFP.

Au cours de la manifestation, qui a eu lieu deux mois avant les élections gouvernementales aux Pays-Bas, ce dernier a notamment déclaré: "Nous vivons ici, pas au Maroc, nous ne vivons pas en Turquie ou en Arabie Saoudite, mais à Rotterdam, aux Pays-Bas" rapporte l'agence de presse française. "Ici ce sont nos règles qui comptent. Je veux vous dire que les Pays-Bas ne sont pas un pays islamiste", a continué Geert Wilders.

Un évènement qui n'a pas mobilisé grand monde, comme le montre cette image publiée sur Twitter:

"Comme prévu, la manifestation "Le Pays-Bas est nôtre" de Geert Wilders à Rotterdam est échec. Au mieux quelques 600 à 700 personnes, dont au moins 100 "importées" de Belgique, dans le cadre de la délégation du VP (Vlaams Belang, parti d'extrême droite flamand, ndlr) de Filip Dewinter."

Le leader du parti d'extrême droite est connu pour ses propos controversés contre la communauté marocaine des Pays-Bas. Au cours de la campagne législative de 2017, qui a vu son parti, pourtant favori, arriver en troisième place du scrutin, le responsable politique a multiplié les propos polémiques évoquant, entre autres, la "racaille marocaine", lors d'un meeting.

En décembre 2016, il a été reconnu coupable de discrimination pour avoir promis "moins de Marocains" lors d'un discours prononcé à La Haye en 2014. Ce dernier a depuis fait appel de cette décision comme le rappelle l'AFP. Il avait également promis de "désislamiser" les Pays-Bas si son parti remportait les élections.

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