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dimanche, 03 mai 2009

Revue de presse : LA NAISSANCE D’UNE NOUVELLE DROITE ?

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SOURCE : LE NOUVEAU NH

Pour 1er mai, Jean-Marie Le Pen a renoué avec le discours que tenait le Front national dans les années 90. Il a martelé la préférence nationale « totale, intégrale, maximale », Il a également réclamé « une réforme souhaitable et nécessaire, celle du code de la nationalité, pour supprimer l’acquisition automatique de la nationalité, donc supprimer le droit du sol, pour refuser toute naturalisation qui ne soit pas assortie d’un abandon de la nationalité d’origine ».Il a aussi accusé, Sarkozy « d’avoir choisi des hommes de gauche pour mener une politique de gauche, mondialiste et xénophile ».

Un retour aux sources pour certains, la preuve que le Front national n’a pas changé pour les autres. Face à la crise et son cortège de « mauvaises nouvelles », à un mois des élections Européennes, le président du FN a fait un discours de circonstance. Il ne pouvait pas faire moins, si le FN espère reprendre la main et récupérer ses électeurs.

Bien qu’il fasse semblant de ne pas s’émouvoir plus que cela, de l’opposition qui s’est développée à l’occasion des élections présidentielles de 2007, (Valmy, la dalle d’Argenteuil, l’affiche avec la beurette, la " confiscation " de la succession) , le Front national a perdu le leadership, qu’il détenait sur la Droite nationale depuis trois décennies. Nombres de formations politiques jusque-là confinées dans l’ombre du FN ont profité de son changement de stratégie pour s’affranchir de sa tutelle et oser proposer une recomposition, pour une droite nationale, sociale, populaire et sans Le Pen...

Une nouvelle "Euro droite" ?

La recomposition de cette droite pourrait se faire autour d’un combat, dont Jean-Marie Le Pen, pourtant connu pour son " flair politique ", n’a pas fait mention lors de son discours : l’islamisation de l’Europe.

Alors que partout en Europe on assiste à la progression des forces politiques qui veulent une Europe européenne, et dénoncent les exigences des associations musulmanes, le Front national a " choisi " de faire l’impasse sur le sujet, se contentant de marquer son opposition à l’entrée de la Turquie dans l’UE.

Un " front " européen est en train de se constituer sous l’impulsion du porte-parole du Vlaams belang, Filip Dewinter. Le 9 mai prochain doit se dérouler à Cologne, à l’initiative des Allemands du comité Pro Köln, une grande mobilisation pour dire non à la construction de ce qui doit être la plus grande mosquée d’Europe. Cette initiative est soutenue par la plupart des mouvements identitaires européens.

Le FPOë autrichien, la Ligue du Nord italienne, le Vlaams belang, mais aussi des Espagnols et des Anglais, la France sera représentée par Annick Martin, Robert Spieler et Carl Lang, qui doivent conduire une délégation d’élus et de militants du MNR, de la NDP et du PdF.

Ce refus de l’islamisation de l’Europe, d’où le Front national semble être absent, pourrait bien se révéler être, dans les mois et les années à venir, le combat fédérateur d’une nouvelle droite .

 

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