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jeudi, 07 janvier 2010

Les réponses d’Arnaud Raffard de Brienne aux lecteurs de Fdesouche

4205793067_f86a17941b_o.gifUn entretien avec Arnaud Raffard de Brienne sur son dernier livre "La désinformation autour de l'immigration" (Editions Folfer) publié par FDESOUCHE :

Tout d’abord je souhaite remercier les nombreux intervenants de leur intérêt et de leurs nombreuses questions et remarques souvent très pertinentes sur le sujet qui nous intéresse. Il m’était évidemment impossible de répondre à la totalité des questions, mais j’ai essayé, dans la mesure du possible, d’inclure dans mes réponses, des éléments pouvant répondre à une grande partie des questions.

Merci encore à François Desouche pour cette initiative salutaire et pour la liberté d’expression qu’il autorise.

Ne faudrait-il pas édulcorer les propos touchant à l’immigration pour avoir quelque chance de percer le mur du silence et d’accéder aux grands médias ?

Je ne le pense pas pour deux raisons très simples. La première est qu’il n’est plus temps de tergiverser et de tourner autour du pot et c’est d’ailleurs bien la langue de bois qui est l’une des causes majeures de la situation actuelle comme je m’efforce de le démontrer. La situation actuelle revêt une urgence particulière et sur ce point tout au moins, une majorité de nos concitoyens commencent à s’éveiller doucement.

Ensuite l’appareil médiatique et politique, sans parler des élites auto-proclamées, ne s’y trompe pas : ou vous êtes dans le « Système » ou vous n’y êtes pas. Je ne connais pas une seule exception, pas même le cas d’Eric Zemmour, journaliste courageux qui fait un excellent travail mais qui demeure totalement sous contrôle.

Une seule preuve : jamais, je m’y engage ici, jamais il n’appellera à voter pour des hommes et des femmes politiques susceptibles de s’inscrire en rupture avec le système général qui nous a entrainé où nous en sommes. Il critique, conteste, démontre, interviewe, avec talent c’est vrai, mais restera toujours dans le giron d’une classe politique qui nous a amené où nous en sommes. C’est la caution rebelle et la soupape de sécurité du la nomenklatura au pouvoir. Mais, je le répète, avec beaucoup de talent et de courage il énonce de nombreuses vérités. La question n’est pas là.

Non, il n’est pas possible de faire comprendre les choses en ne les nommant pas. Toutes les stratégies d’entrisme n’ont servi qu’à brouiller les pistes sans jamais faire preuve de leur efficacité. Seule la position verticale autorise un espoir de d’amélioration de la situation. D’ailleurs, nous n’en serions évidemment pas là si le terrorisme intellectuel avait été moindre et le courage de nos concitoyens plus affirmé.

Corrélation entre l’avortement et l’immigration ?

Cette corrélation était loin d’être évidente il y à deux ou trois décennies. Quand je l’affirmais à cette époque, mes interlocuteurs posaient bien souvent sur moi un regard condescendant ou, au contraire, démentaient avec virulence un rapprochement qui leur semblait abusif. Aujourd’hui, nier tout lien entre la loi libéralisant l’avortement et l’abaissement démographique de la France et des pays occidentaux de façon générale représente une position difficilement tenable. Et ne pas comprendre qu’un pays à faible démographie devient inéluctablement la destination de populations à fort taux de natalité tournerait à la mauvaise foi.

La nature a horreur du vide, de même que les espaces. Le résultat de la folle utopie de prétendue libération de la femme est là : nos jeunes égéries qui s’époumonaient à scander « notre corps nous appartient » sont aujourd’hui bien souvent devenues d’opulentes quinquagénaires solitaires, vivant dans une société vieillissante dont la jeunesse vient d’ailleurs. Cela c’est la dure réalité et elle ne manque jamais de succéder à l’utopie et aux rêveries douceâtres.

D’ailleurs le camp de l’utopie a encore de belles heures devant lui puisque la situation désastreuse de notre pays, perçue par tous les hommes de bonne volonté, lui échappe encore et il continue à réclamer toujours plus de libéralisation de l’avortement et davantage d’immigration. Ils continueront jusqu’à l’abîme car il ne faut pas perdre de vue que l’utopie est une maladie de l’esprit et n’est aucunement corrélée au QI.

Que faire pour en sortir ? Que faire pour la jeunesse ? Quel avenir pour elle ?

Si j’avais une solution toute faite, je ne me priverai pas de la livrer. La situation est extrêmement difficile mais pas encore perdue. Je me méfie par nature des solutions toutes faites, des « yaka-faukon » et des chefs providentiels ne faisant souvent qu’assouvir un besoin reconnaissance.

Tout n’est que question d’attitude, d’engagement au quotidien, de sincérité et de désintéressement. Il s’agit beaucoup plus d’une attitude et d’une éthique que d’intellectualisme ou de théories plus ou moins vaseuses. Chacun a, chaque jour, la possibilité d’agir à sa manière et à son niveau. Se former et lire me semble, en premier lieu un impératif nécessaire mais non suffisant. C’est toutefois le préalable indispensable à une action tournée vers les autres : créer un blog et l’alimenter régulièrement, discuter, réagir à un article, une émission, interpeller un député par courrier, faire vivre des entreprises et artisans partageant nos convictions, etc. Mille petits gestes de la vie quotidienne auront infiniment plus d’efficacité que de grandes tirades prétentieuses.

Rien de bien spectaculaire, bien sûr, nous ne sommes pas dans la geste héroïque, mais je ne vois pas d’autre possibilité.

Le deuxième point consiste à mettre ses actes en cohérences avec ses pensées. Agir au quotidien en harmonie avec ses valeurs, renoncer aux mirages de la société mercantile et de loisirs pour consacrer une partie de sa vie au bien commun et à l’avenir de ses proches et de son peuple, voilà qui peut donner un sens à des vies parfois perçues comme un peu vaines.

Un peuple dont les meilleurs de ses fils (et filles évidemment) n’auraient pas une demi heure par jour à consacrer à sa défense et à son salut mérite-t-il de survivre ? Voici une question à méditer.

Immigration imposée mais pourquoi ?

L’important est déjà d’être bien au clair avec cette affirmation selon laquelle l’immigration nous a été imposée et c’est le fondement même de mon livre dans lequel je pense apporter un nombre suffisant de preuves. Vocabulaire perverti, lois liberticides, référendums refusés, diabolisation de tout ce qui touche à l’identité… la liste semble interminable de la débauche de moyens mise au service d’une facilitation de l’immigration et d’une répression de sa contestation. L’hypothèse d’une immigration phénomène naturel n’est pas tenable un instant devant l’avalanche de preuves dont nous disposons.

Je démonte tous les arguments du type « on les a fait venir », « ils paieront nos retraites », « ils font le travail que ne veulent pas faire les Français » qui ne sont que de grossiers mensonges destinés à endormir nos concitoyens. Ni vous ni moi ne les ont fait venir. Une petite partie d’entre eux est venue à l’appel d’un patronat sans scrupules qui se payait ainsi un salariat docile et à bas prix. Mais, comme chacun sait, depuis 1974 l’immigration ne se fait plus vraiment au titre du travail. Ils ne paieront pas plus nos retraites pour des raisons que j’explique dans mon livre. Quant au travail que les Français ne voulaient pas faire, l’affirmation est incomplète : ils ont fait le travail que les Français ne voulaient pas faire au salaire de misère qui leur était proposé.

Alors, pourquoi cette immigration imposée ? Tout simplement parce que le multiracialisme est l’un des éléments fondamentaux de la mondialisation dont on sait que, dans l’esprit de ses promoteurs, elle ne pourra s’asseoir que sur les ruines des ordres établis. La dissolution des homogénéités ethniques, l’affadissement des religions, la disparition des frontières et la subversion des cultures et de tous les particularismes sont les étapes indispensables à l’établissement d’un Nouvel Ordre Mondial, consécration ultime de la puissance financières de quelques-uns sur des masses bigarrées, déculturées et agnostiques.

Un ami décédé prématurément, Yann Moncomble, avait publié une série d’ouvrages dans lesquels il décortiquait l’activité des « machins » mondialistes tels que la Trilatérale, Le Concil on Foreign Relations et le Bilderberg pour ne citer que les plus importants. Quand, en 1980, j’avais organisé une conférence pour que cette auteur puisse présenter son livre « La Trilatérale et les secrets du mondialisme », les mots « mondialisation », « mondialisme » ou l’expression « nouvel ordre mondial » ne se retrouvaient dans aucun journal, ni débat, ni dans aucun dictionnaire et quasiment aucun de nos concitoyens ne les avaient jamais entendus.

Aujourd’hui que nous sommes, depuis environ deux décennies dans la phase ouverte du projet mondialiste, ces mots se retrouvent chaque jour dans tous les médias. Les masques sont tombés depuis environ deux décennies et les tenants du mondialisme ont réussi à faire passer leur projet fou comme inéluctable et même bénéfique pour l’ensemble de l’humanité.

Donc à la question « pourquoi une immigration imposée ? », la réponse la plus concise qui soit pourrait être : toute nation homogène sur les plans ethnique, religieux et culturel constitue un obstacle insurmontable à la mise en œuvre d’une supranationalité imposée.

Jean-Marie Le Pen a-t-il été un homme particulièrement clairvoyant ? Sa position sur l’immigration est-elle raciste ?

Tout d’abord, rappelons que le racisme, selon une définition moderne qualifie une idéologie affirmant une hiérarchisation des races. D’année en année les dictionnaires modifient cette définition et la renforcent en rajoutant des notions d’hostilité et de mépris à l’égard de certaines races.

Jean-Marie Le Pen est un homme, qu’on le veuille ou non, qui aura marqué son époque. Est-il raciste ? Je n’en sais rien, mais en tout cas rien de ce qu’il a fait, dit ou écrit ne répond à la définition du racisme. Cette affirmation surprendra ceux qui sont encore, souvent à leur détriment, soumis à la pensée unique véhiculée par les médias mais je demeure persuadé que pas un de nos dirigeants de bon niveau ne pense le contraire en son for intérieur. L’aveu récent de Lionel Jospin est à ce sujet significatif puisqu’il a avoué que la gauche n’a jamais eu réellement peur de Le Pen mais qu’il fallait faire semblant. Je n’ai pas la citation exacte sous la main mais en voilà l’esprit.

N’oublions pas les gigantesques montages politico-médiatiques suite à l’attentat de la rue Copernic et au montage de Carpentras. Au premier rang des cortèges, écharpes tricolores au vent et visages compassés, nos prétendus représentants du peuple devaient sans doute se mordre les joues pour ne pas rire. Ont-ils éprouvé quelques états d’âme certains matins devant le miroir de leur salle de bains ? On souhaiterait y croire.

« L’idéologie du Front National », comme écrivent et disent les journaleux s’appuie essentiellement sur la notion de préférence nationale, notion de bon sens appliquée à peu près partout dans le monde sauf à l’intérieur de nos nations décadentes. Je conseille à ceux qui douteraient de cette affirmation de tenter l’expérience d’essayer d’obtenir logement social, allocations familiales et de santé, scolarisation et revenu minimum en Chine, en Algérie, aux Etats-Unis et dans la plupart des pays du monde. Ceux qui sont vraiment joueurs peuvent même tenter l’aventure en qualité d’immigrant illégal. On leur écrira.

Pourquoi donc si Le Pen n’est pas raciste est-il l’objet, depuis plusieurs décennies sans discontinuer, d’une telle accusation, d’une pareille haine, d’une diffamation constante et d’un traitement aussi discriminatoire ? Tout simplement parce qu’il défend la seule alternative possible au projet mondialiste des dirigeants connus ou occultes. La préférence nationale, la défense prioritaire des siens et de son territoire, qui constituent les principes essentiels à la survie d’un groupe sont à l’opposé de l’utopie mondialiste qui prône la dissolution de l’existant en vue d’un monde nouveau et quel monde ! Entre sa vision et la leur il n’y à pas de quartier car elles sont totalement antinomiques. Tout le reste n’est qu’habillage, faux-semblants, débats truqués et calomnies…

La France deviendra-t-elle inéluctablement africaine, musulmane ?

La démographie est une science reposant sur la statistique. Elle comporte ses marges d’erreur mais ne peut se tromper dans ses grandes tendances. Dans l’état actuel de la législation et du laxisme qui fait que celle-ci n’est même pas appliquée, en tenant compte des indices de fécondité de la population de souche et de celles des populations importées : oui la France deviendra inéluctablement à dominante africaine et de confession musulmane. Rappelons quand même que Nicolas Sarkozy a avoué à Philippe de Villiers « Vous avez les intuitions et nous avons les chiffres. La France deviendra majoritairement musulmane ».

Cela, c’est la prévision mécanique, arithmétique pourrait-on dire et elle est malheureusement incontournable sauf situation de rupture. Comme je l’écris, la rupture ne proviendra vraisemblablement pas du fait des Français de souche mais leur sera peut-être imposée. Les centaines de milliards engloutis depuis tant d’années le sont dans l’espoir de conjurer le pire mais avec bien peu de succès à ce jour.

Dans un chapitre sur le métissage, j’affirme que les incantations permanentes de nos « élites » en faveur du métissage résonnent comme un retentissant aveu d’échec doublé d’une panique devant les prémices d’un avenir pénible. Le message subliminal pourrait se traduire par « Métissez-vous, métissez-vous vite, disparaissez avant que la communautarisation ne produise ses effets ravageurs.

Abdiquons notre identité, nos caractéristiques ethniques, nos différences dans un grand magma indifférencié. Peut-être ainsi la situation deviendra-t-elle moins dangereuse ». Puis, au second degré, cet autre message subliminal : « Métissez-vous car cela fera rapidement disparaître les traces de toutes nos erreurs. Nous nous sommes trompés sur tout : la main-d’œuvre moins chère et ses inconvénients ultérieurs, l’assimilation, l’intégration, le « vivre ensemble »… tout a échoué. Alors faisons disparaître les traces de notre calamiteuse incurie avant de subir la légitime colère des Français dont on commence à percevoir les prémices ».

Enfin, pour réponde à deux des internautes, oui bien sûr que j’ai lu le livre de Guillaume Faye, La colonisation de l’Europe, livre incontournable pour tous ceux de nos compatriotes qui s’interrogent sur leur destin. Guillaume Faye imagine un sursaut des nos concitoyens mais j’avoue personnellement que je ne le suis pas sur ce terrain.

Imaginer qu’un peuple qui a laissé Paris, Marseille, Lyon ou tant d’autres villes devenir ce qu’elles sont devenues puisse un jour se réveiller me semble bien optimiste. Un peuple qui accepte sans broncher de nourrir une immigration pléthorique entrée au titre du regroupement familial alors qu’il peine de plus en plus à élever correctement ses propres enfants et à assumer sa propre vie et son avenir peut-il demain se muer en chantre de l’identité retrouvée et acteur de son destin ? A chacun sa réponse.

Ces considérations à vue humaine n’empêchent en rien la légitime et même nécessaire espérance des croyants.

Y-à-t’il un éventuel lien entre le projet Eurabia décrit par Bat Ye’or et la doctrine immigrationniste ?

Un lien, forcément, mais pas forcément un lien de subordination au sens où l’on pourrait l’entendre. Je ne vois pas la doctrine immigrationniste comme découlant du projet Eurabia mais plutôt l’inverse.

Pour répondre à un certain nombre d’internautes aux questions du type « qui est derrière tout cela ? », « quel intérêt ont-ils à nous précipiter vers le chaos ? » etc., je rappelle la complexité du problème et le nombre important de motivations et causalités imbriquées.

L’idéologie immigrationniste s’étend par cercles concentriques, dans la bonne tradition des idéaux maçonniques. Le premier cercle, celui des initiés œuvrant pour un monde globalisé, mondialisé et métissé sur lequel ils étendront leur pouvoir absolu et totalitaire. C’est le refus de Dieu, la volonté de puissance proprement luciférienne et la négation des principes intangibles de l’ordre naturel et de la condition humaine. Dans ce premier cercle se côtoient financiers internationaux et illuminés.

Puis dans un enchevêtrement de cercles concentriques, nous retrouvons toutes les tonalités de l’utopie, donc de l’erreur, de l’altruisme et de sentiments chrétiens pervertis.

Ces deux grands axes sont soutenus par l’ignorance, la naïveté, de bons sentiments fourvoyés, une méconnaissance des enjeux, la lâcheté aussi, l’arrivisme, le peur de se démarquer, etc. d’une majorité de citoyens. La presse est là pour les formater et leur faire ânonner ce qu’ils doivent ânonner.

Si je voulais résumer à l’extrême, il y à une petite minorité qui sait où elle va et ce qu’elle veut, une majorité de suiveurs qui confortent leur vision du monde pour toutes les raisons évoquées ci-dessus et parmi la minorité lucide, une importante fraction résignée au silence par calcul ou crainte.

Pour revenir à notre sujet, le projet Eurabia s’inscrit dans la deuxième strate des origines de l’idéologie immigrationniste, celle de l’utopie. Eurabia est un moyen limité dans le temps et l’espace d’abaisser la puissance européenne avant que les tenants de la mondialisation ne s’occupent de la puissance arabe. Faisons un parallèle avec le rideau de fer. A quoi a-t-il servi au final ? Je me souviens d’un livre de Guillaume Faye, Le système à tuer les peuples, dans lequel il prédisait que derrière l’imposante Armée rouge et le dramatique danger communiste, bien réel, se dissimulait une puissance autrement redoutable destiné à dissoudre les nations. Ce n’était pas trop mal vu car avec le temps, il me semble que le Coca Cola l’ait emporté sur la vodka…

Ce type de projet intermédiaire se retrouve dans la prise de position des Etats-Unis à l’égard du conflit des Balkans, par exemple. Ces projets intermédiaires ne changent rien au but final.

Connaît-on l’importance de la délinquance immigrée extra-européenne en regard de l’européenne ?

Je me permets de citer un passage de mon livre sur le sujet qui, je l’espère, répondra assez clairement à la question :

« En effet, en 2006, Pascal Clément, alors garde des Sceaux, révélait, à l’occasion d’une conférence de presse que 50% de la population carcérale est de confession musulmane. Ce chiffre effrayant se trouve largement dépassé par les travaux d’une sociologue d’origine iranienne, Farhad Khos Rokhrvar, directrice d’études à l’école des hautes études en sciences sociales (EHES) qui écrivait : « L’ampleur du phénomène a été la grande surprise de mon enquête : les musulmans forment la grande majorité de la population carcérale française. 50 à 80% des détenus dans les établissements proches de grands centres urbains et de quartiers sensibles sont musulmans. »

Rappelons que les musulmans représentent 7 à 8% de la population française. Pour ce qui concerne l’aspect ethnique de la population carcérale, les langues commencent à se délier au point que Sophie de Menton a pu déclarer sur Radio Monte Carlo, qu’il y avait en prison 85% de Noirs et d’Arabes. Pour ce qui est de savoir qui remplira les futurs établissements pénitentiaires, modèles ou non, nous en avons donc finalement une idée assez précise, malgré les silences officiels. » (p. 30-31)

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