Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 25 mai 2016

Allemagne : l’AFD et Pegida contre la mosquée d’Erfurt et l’islam

PEGIDA-Allemagne-Islam-e1464094480862.jpg

L’invasion de l’Allemagne par les migrants provoque une forte réaction populiste : l’AFD et Pegida, qui ont tous deux le vent en poupe, unissent leurs efforts contre l’islam, particulièrement en Thuringe, land de l’Est, contre une mosquée projetée à Erfurt.
 
Après les déclarations lénifiantes du coprésident de l’AFD Jörg Meuthen ces dernières semaines à la Frankfurter Allgemeine Zeitung, l’autre coprésidente, Frauke Petri, plus radicale, reprend la main en s’attaquant bille en tête à l’islam. Mettant fin brutalement hier à une rencontre organisée avec le Conseil central des musulmans d’Allemagne, la direction de l’AFD (Alternativ für Deutschland) a estimé que le conseil n’arrivait pas à « renoncer à des croyances qui s’opposent à la constitution allemande ». Et Frauke Petri a ajouté que l’islam restait « collé au septième siècle ». En précisant bien qu’elle ne visait pas le terrorisme ni l’islamisme, mais bien la religion concrète de plus de quatre millions d’immigrés en Allemagne : « L’islam, tel que la majorité d’entre eux le pratiquent, n’appartient pas à l’Allemagne démocratique ». 

A Erfurt, l’AFD se rapproche de PEGIDA contre la mosquée

 C’est la conviction de plus en plus d’Allemands depuis la submersion de l’Europe par les migrants, et notamment depuis l’affaire de Cologne pour la Saint Sylvestre et cela entraîne un durcissement de la tactique de l’AFD. Jusque-là, l’AFD se gardait comme de la peste d’avoir des relations avec PEGIDA (Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes, Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident), à cause des liens supposés de ceux-ci avec l’extrême droite. Désormais, sur l’affaire de la mosquée d’Erfurt, le leader local de l’AFD, Björn Höcke se reconnaît des « buts communs » avec eux. 

La présence de l’islam en Allemagne est le problème

 La communauté de l’Ahmadiyya, forme d’islam reconnue par la république fédérale et habilitée à lever l’impôt du culte sur ses membres, projette de construire une mosquée à Erfurt pour ses soixante-dix fidèles : l’AFD a déposé une loi pour s’y opposer. Les partis du système s’y opposant, estimant que « l’extrême droite joue sur les peurs », l’AFD a fait appel à PEGIDA pour manifester dans la rue. Höcke est déterminé : « L’AFD de Thuringe fera tout ce qui est légalement possible pour éviter la construction de ce bâtiment ».
 
De manière tout à fait classique, Aiman Maziek, le président du Conseil central des musulmans d’Allemagne, a estimé que la position de l’AFD lui rappelait « le passé sombre de l’Allemagne nazie ». Et les médias locaux ont trouvé un étudiant, nommé Roman Guschel, pour proclamer devant leurs micros : « J’ai plus peur de ces gens-là que des islamistes, car empêcher la construction d’une mosquée revient à interdire aux musulmans de s’intégrer dans notre société ». 

Pauline Mille

Source : Reinformation.tv

Enquête : Juppe soutient-il la création d’une Grande Mosquée et l’Islam ?

rtr4f5ws.jpg

L’extrême droite scande depuis plusieurs mois déjà la proximité prétendue d’Alain Juppé avec l’Islam radical et son éventuel soutient à une grande mosquée à Bordeaux. Qu’en est-il vraiment ? Est-il visé par l’extrême droite qui voit en lui le futur adversaire de Marine le Pen en 2017 ?

Qu’en est-il de la construction de la mosquée ?

  • Il y bien un projet de construction approuvé en 2005 par le Conseil Municipal de Bordeaux. Il n’est pas abouti et les travaux n’ont pas commencé, l’argent nécessaire n’étant pas encore rassemblé par l’association qui désire la construire.
  • Le lieu n’est pas seulement une mosquée, le projet souhaite y associer des restaurants, salles d’exposition, de cours qui n’ont aucun rapport avec la culture musulmane.
  • Contrairement aux rumeurs propagés par l’extrême droite, il n’y a pas de minaret prévu dans le projet, Alain Juppé s’y oppose.
  • La Mairie de Bordeaux n’apporte pas d’argent public à ce projet. Pas un euro n’est versé au projet. Alain Juppé est de plus très exigeant sur les conditions de ce financement : transparence et traçabilité des financements, légalité, inconditionnalité.
  • Plus de 300 villes en France sont confrontés à des projets de construction de mosquées, Bordeaux y est confronté comme les autres et y a apporté la même réponse en acceptant la construction d’une mosquée tout en vérifiant son financement, son contenu.  La construction de ces mosquées est essentielles pour toutes ces villes (De Paris à Marseille en passant par Lille et donc Bordeaux) afin de lutter contre l’islam des rues et des caves. Les trois communautés (Juive, musulmane, catholique) soutiennent la construction de la mosquée de Bordeaux. 

En Conclusion, il existe bien un projet de construction de mosquée à Bordeaux. Mais contrairement aux rumeurs, la ville ne finance pas ce projet, et il n’y aura pas de minaret.  Ce projet ne verra probablement jamais le jour, faute de financement. 

 

Alain Juppé est-il proche de l’Islam ?

  • L’extrême droite reproche enfin à Alain Juppé sa proximité avec l’Islam. Le candidat aux primaires  est cependant bien loin de cette vision. Il est tout d’abord catholique et ne s’est jamais converti contrairement aux rumeurs
  • Le recteur de la mosquée de Bordeaux Tarek Obrou est un modéré et affirmait au Vatican suite aux attentats « Les musulmans et la société, mais les musulmans en premier doivent manifester leur colère face à cette succession de violence. Il faut vaincre ce complexe des musulmans qui disent « je n’ai pas à me justifier ». La paix civile est menacée. Les musulmans de France doivent sortir massivement dans les rues pour exprimer leur dégoût face à ce crime. »

Alain Juppé s’est également exprimé sur BFMTV sur la condamnation par les musulmans des actes terroristes :


Juppé: "Il faut que les français musulmans... par BFMTV

Source : Voselus.fr

Une église chrétienne deviendra la propriété de la Mosquée d'Ottawa

eglise-unie-mosquee-ottawa_sn635.jpg

L'église unie Northwestern, située dans l'ouest de la capitale nationale, sera vendue à la Mosquée d'Ottawa pour 1,5 million de dollars au cours d'une transaction qui devrait se concrétiser le mois prochain.

Les deux établissements religieux, situés sur l'avenue Northwestern près de la rue Scott, sont voisins et ont des liens qui remontent à une cinquantaine d'années.

Avant la construction de la mosquée, le sous-sol de l'église était utilisé par les fondateurs de la communauté musulmane d'Ottawa comme lieu de prière à la fin des années 60. Les deux communautés ont continué à entretenir des relations après la construction de la mosquée.

L'église unie a reçu plusieurs offres d'achat, selon Scott MacCrimmon, membre du comité responsable de la mise en vente, mais celle de la mosquée était la plus intéressante en raison des liens qui unissent les deux groupes.

« Nous voulions établir une sorte de reconnaissance patrimoniale pour l'édifice. Et la mosquée répondait à ça. [...] Ils veulent reconnaître la relation historique entre la mosquée et l'église [traduction libre] », explique M. MacCrimmon.

Nous avons tenu compte du bien commun pour la communauté d'Ottawa. [traduction libre]

Scott MacCrimmon, membre du comité responsable de la mise en vente de l'église

L'entente prévoit qu'une partie de l'hypothèque est sans intérêt afin d'accommoder la loi religieuse islamique, qui défend de payer ou de demander des intérêts.

Les deux parties espèrent concrétiser la vente en juin.

La fréquentation est toujours en hausse à la Mosquée d'Ottawa, qui avait agrandi son édifice il y a 10 ans pour répondre à la demande. Quelque 10 000 fidèles s'y rendent lors des grandes fêtes.

Source : Radio Canada

Le grand Sud-Ouest et le Limousin, terres atypiques d'immigration

illustration-aeroport-ryanair_2645168.jpeg

Selon une récente étude de l’INSEE*, les immigrés représentent moins de 6 % de la population de l’ex région Limousin. Limoges reste la ville la plus cosmopolite.

Que l’on raisonne à l’échelle de l’ancienne région Limousin, ou à celle de la nouvelle région ALPC l’écart reste minime (0,3 %). Des variations plus importantes apparaissent cependant lorsqu’on s’intéresse à la population des aires urbaines où se concentrent davantage les immigrés.

Source : Le Populaire

Les violences d’extrême droite explosent en Allemagne

000_7p7qy.jpg

Confronté à un afflux de migrants sans précédent, l’Allemagne a vu le nombre des crimes violents commis par des radicaux d’extrême droite augmenter de 40% en 2015.

L’Allemagne a ainsi enregistré 1.485 de ces crimes l’an dernier contre 1.029 l’année précédente. Plus largement, le ministère de l’Intérieur note une explosion (+77%) des «crimes de haine», des infractions à caractère raciste ou antisémite et des infractions ciblées par la religion des victimes.

Les foyers de demandeurs d'asile ciblés

Dans le même temps, les actes de violences ciblant les foyers de demandeurs d’asile ont quadruplé avec 923 crimes et délits recensés, d'après les chiffres cités par ABC News. 

Les autorités allemandes s’étaient déjà émues en février dernier d’une dérive xénophobe, amplifiée avec l’arrivée des migrants et aiguillonnée par des mouvements islamophobe et d’extrême droite comme Pegida.  

Source : Direct Matin

La mosquée du Bourget, réputée salafiste, en cours de fermeture

reputee-salafiste-en-cours-de-fermeture.jpg

L'établissement ne peut poursuivre ses activités pour des raisons de normes de sécurité non respectées, selon les autorités.

La mosquée Al Imane du Bourget en Seine-Saint-Denis, considérée comme salafiste, était en cours de fermeture mardi matin sur décision de justice car le bâtiment ne répond pas aux normes de sécurité, a-t-on appris de sources concordantes.

"Expulsion locative". "L'expulsion est en cours depuis 7h. Il n'y avait qu'une personne à l'intérieur, on est en assistance d'un huissier qui exécute la décision de justice après plusieurs injonctions de mise aux normes qui sont restées sans effet", a indiqué une source policière. La préfecture de Seine-Saint-Denis a confirmé qu'une "opération d'expulsion locative faisant suite à une décision de justice était en cours".

Jusqu'à 1.500 fidèles. La mosquée Al Imane, qui abrite aussi une école, est installée depuis 2010 dans un bâtiment industriel en tôle, à deux pas du RER. Fréquentée par des fidèles du Bourget et de la commune voisine de Drancy ainsi que des habitants de tout le département, elle peut réunir jusqu'à 1.500 personnes à l'occasion de la prière du vendredi. Vincent Capo-Canellas, le maire UDI du Bourget, avait pris un arrêté de fermeture dès 2010, considérant que les conditions de sécurité n'étaient pas réunies pour accueillir du public.

Un foyer de radicalité ? La mosquée, qui a la réputation d'être un foyer de radicalité, a accueilli des prêches et des conférences du prédicateur populaire Nader Abou Anas, dont des propos sexistes avaient suscité la controverse. Sur la page d'accueil du site internet de l'association cultuelle, les responsables de la mosquée indiquent qu'ils "tiennent à exprimer leur condamnation la plus ferme contre l'attentat diabolique perpétré sur Paris et sa région", dans un billet non-daté.

Source : Europe1

La Belgique débusque 1.500 immigrés qui se faisaient passer pour des mineurs non accompagnés

immigrés-mineurs-isolés.jpg

Quelque 1.500 demandeurs d’asile ont perdu leur statut de mineur étranger non accompagné (Mena) à la suite d’un test osseux.

La tromperie sur l’âge est intéressée : les mineurs étrangers non accompagnés bénéficient d’une prise en charge plus avantageuse et ne peuvent être renvoyés dans leur pays. La Belgique en a accueilli environ 5.000 en 2015.

Mais l’Office des étrangers émet régulièrement des doutes sur l’âge déclaré par le demandeur d’asile. Un test osseux, portant sur la clavicule, le poignet et la dentition est alors effectué. Dans environ 1.500 cas des 2.099 tests réalisés entre janvier 2015 et mars 2016, les résultats indiquaient que l’immigré était en réalité majeur, selon le SPF Justice.

Pierre-Alain Depauw

Source : Mpi



Multiculturalisme : des snacks syriens attaqués par des Marocains à Bruxelles En savoir plus sur http://www.medias-presse.info/multiculturalisme-des-snacks-syriens-attaques-par-des-marocains-a-bruxelles/54883#D30Wf4T5MlfVPow4.99

police_belge-1024x681.jpg

Dans la nuit de jeudi à vendredi, à Anderlecht, chaussée de Mons, deux snacks appartenant à des Syriens ont été attaqués par une vingtaine d’individus cagoulés et armés de pierres, de cocktails Molotov, de barres à mine et de pistolets.

Le patron de l’un des deux snacks syriens explique :

« Ils nous terrorisent. Ce sont des jeunes de la communauté marocaine qui nous attaquent. Tout a commencé il y a deux jours lorsqu’on a refusé de donner à l’un d’eux une cuillère pour qu’il puisse réchauffer sa drogue. Il nous avait prévenus qu’il reviendrait plus tard. »

« Lorsque l’un de mes frères a voulu les empêcher de rentrer à l’intérieur pour tout casser et de mettre le feu comme dans le snack de notre cousin, ils ont fait feu dans sa direction à travers la vitrine. La balle n’a heureusement qu’effleuré son visage. Juste avant, ils avaient déjà tiré plusieurs coups de feu en l’air. »

« On a fui la Syrie pour être en sécurité. On ne pensait pas se retrouver à la merci de petits voyous qui font preuve d’une violence totalement gratuite et contre lesquels on ne peut rien faire parce qu’ils répliquent toujours à plusieurs et savent qu’ils ne craignent rien. On se demande si vos lois sont faites pour les protéger, si on est bien en Belgique ou dans la jungle… »

Arrivée rapidement sur place, une patrouille de police a été encerclée par les voyous. Des renforts de police ont été nécessaires mais aucune interpellation n’a eu lieu. Une impunité qui ne peut que révolter.

Ce quartier bruxellois très multiculturel est aussi multi-criminel. Le 9 mars dernier, dans une rue perpendiculaire à la chaussée de Mons, un jeune d’origine marocaine avait été tué. « Des Albanais l’ont mis à la porte de leur café parce qu’il posait problème. Ils l’ont massacré juste devant à coups de couteau et de batte de baseball », raconte un témoin. « Quatre jours plus tard, le 13 mars, des Marocains ont bloqué tout le quartier avec des voitures qui venaient d’un peu partout en Europe : France, Espagne, etc. Ils cherchaient les meurtriers du jeune de 25 ans. Ils ont fini par brûler le café des Albanais. »

Le parquet de Bruxelles se borne à confirmer qu’une instruction judiciaire est en cours. Les violences inter-ethniques restent un sujet tabou.

Pierre-Alain Depauw

Source : Mpi



Suède : chrétiens persécutés par des musulmans dans des centres de réfugiés

christian-refugees-20150323.jpg

Ce n’est pas un phénomène nouveau, mais un phénomène qui se poursuit… Selon la Swedish Evangelical Alliance, un réfugié chrétien à Kalmar dans le sud-est du pays a été menacé d’être égorgé par un musulman qui a prétendu, par ailleurs, avoir combattu aux côtés de groupes djihadistes en Syrie. Ce personnage devrait être, évidemment, immédiatement expulsé de Suède. Un couple de chrétiens pakistanais a du trouver refuge dans une église quand il a été découvert que le nom du mari avait été peint sur un mur du foyer suivi de la mention « À mort ! ». Un autre groupe de chrétiens demandeurs d’asile, toujours à Kalmar, a du être installé dans un autre centre d’asile tellement les conditions de vie dans le premier étaient devenues impossibles à cause de la pression des musulmans. L’administration suédoise ne comprend pas et se refuse à héberger les chrétiens minoritaires dans des refuges spécifiques car « ce serait contraire aux principes et aux valeurs qui sont centraux dans la société suédoise et dans notre démocratie » profère doctement Anders Danielsson, directeur général du Conseil suédois des migrations. Quand un ou deux chrétiens auront été égorgés, Anders Danielsson réfléchira peut-être à frais nouveaux à ses sacro-saints principes et valeurs…

Source : islamisation.fr

Nadine Morano : « Certains quartiers sont des zones de non-France ! »

Ses propos ont créé, une fois de plus, la polémique. L’ancienne ministre Nadine Morano a en effet affirmé, ce dimanche, « Vous arrivez dans la Gare du Nord, c’est l’Afrique. Ce n’est plus la France. On n’a pas le droit de le dire ? C’est vrai ! ». Explications au micro de Boulevard Voltaire.

Source : Boulevard Voltaire

Désarmer les Français qui voudraient se défendre face aux kalachnikov !

annonce-23102015122240.jpg

Patrick Calvar est le directeur général de la Sécurité intérieure. Il a été nommé en mai 2012. Il était auditionné, ce 10 mai, par la Commission de la défense et des forces armées.

Il a expliqué que la France était le pays le plus menacé par Daech et Al-Qaïda. Il a tenu ces propos : « Si les attentats de novembre dernier ont été perpétrés par des kamikazes et par des gens armés de kalachnikov ayant pour but de faire le maximum de victimes, nous risquons d’être confrontés à une nouvelle forme d’attaque : une campagne terroriste caractérisée par le dépôt d’engins explosifs dans des lieux où est rassemblée une foule importante, ce type d’action étant multiplié pour créer un climat de panique. »

Il a expliqué que la piste des migrants était utilisée par les terroristes. Ne laissant aucune ambiguïté sur ce qui nous attend, il a affirmé : « Pour finir, la question relative à la menace n’est pas de savoir si, mais quand et où. »

On aurait donc pu attendre d’un tel homme que, s’adressant à la représentation nationale, il pose quelques questions incontournables.

Après le Bataclan et Bruxelles, peut-on continuer à avoir des frontières ouvertes, et donc laisser entrer de possibles futurs terroristes ? Doit-on laisser en liberté sur le territoire national des adeptes de la charia, qui peuvent passer à l’action à tout moment ? Peut-on continuer à laisser des mosquées prêcher la haine contre les infidèles, au nom des textes coraniques ? Ne doit-on pas avoir une réflexion sur des forces politiques hostiles à notre pays et à ses forces de l’ordre ?

Manifestement, ce ne sont pas les priorités de celui qu’on présente comme le « patron » de la Sécurité intérieure. Ainsi, il conclut son audition par ces propos ahurissants :

« Cela d’autant que l’Europe est en grand danger : les extrémismes montent partout et nous sommes, nous, services intérieurs, en train de déplacer des ressources pour nous intéresser à l’ultra-droite qui n’attend que la confrontation. Vous rappeliez que je tenais toujours un langage direct ; eh bien, cette confrontation, je pense qu’elle va avoir lieu. Encore un ou deux attentats et elle adviendra. Il nous appartient donc d’anticiper et de bloquer tous ces groupes qui voudraient, à un moment ou à un autre, déclencher des affrontements intercommunautaires. »

Calvar a compris que « Je suis Charlie », les bougies et les fleurs ne survivront pas à un, voire deux prochains attentats. Mais sa hantise est une révolte du peuple de France contre les assassins, ce qu’il appelle des affrontements inter-communautaires.

Il va donc retirer des effectifs utilisés jusqu’à ce jour contre les terroristes pour les mobiliser contre ce qu’il appelle « l’ultra-droite », autrement dit les groupes patriotiques qui refusent l’immigration de masse, celle qui entraîne l’islamisation, et ensuite le terrorisme.

Devons-nous comprendre que la priorité du « patron » de la Sécurité intérieure va être de traquer les sites de la réinfosphère, de demander de nouvelles dissolutions d’organisations patriotiques et de désarmer les Français qui, anticipant « la guerre civile qui vient », comme l’écrivait Ivan Rioufol dans son dernier livre, se sont équipés en conséquence pour faire face aux kalachnikov ?

Devons-nous comprendre que le message de Calvar est : « Français, nous ne sommes plus capables de vous protéger, beaucoup d’entre vous vont mourir, mais nous vous interdirons de vous défendre » ?

J’ai bien peur que oui…

Pierre Cassen

Source : Boulevard Voltaire

 

Pour Bernard Cazeneuve, un bon policier est celui qui n’utilise pas son arme

successeur-de-Cahuzac-1550x660.jpg

Pour Bernard Cazeneuve, une bonne police, c’est celle qui ne dégaine surtout pas. C’est ce que l’on déduit de son discours de remise de médaille de la Sécurité intérieure à Kevin Philippy et quatre de ses collègues.

Attaqués dans leur voiture balisée à coups de barres de fer, c’est certain, Kevin et sa coéquipière en ont réchappé de justesse. Il faut dire que les casseurs s’en sont donné à cœur joie, pulvérisant les vitres, donnant des coups de pied et lançant un cocktail Molotov à l’intérieur, les contraignant alors à sortir du véhicule. Parant les coups de ses agresseurs à mains nues, le jeune policier finira par s’éloigner, laissant derrière lui les racailles en furie.

« Solide, grand, fort, mais fort simplement de lui-même et de ses valeurs, non pas fort de son arme », dixit le ministre de l’Intérieur. Il va bien, Cazeneuve ? Non mais, il s’est déjà demandé ce qu’il ferait, lui, armé face à un fou furieux aux intentions très clairement exprimées ? Et que nous chante-t-il là, à parler de « valeurs » quand un policier se trouve aux prises avec des casseurs ? À quoi doit penser le bon flic en situation de danger ? À philosopher, selon le ministre ? C’est cela, le respect du premier flic de France envers les forces de l’ordre qui, chaque jour, risquent leur vie sur le terrain et ne savent que trop bien ce qui les attend, même en cas de légitime défense avérée ?

M’enfin, de quelles valeurs parle-t-il ? Quelles sont donc ces fichues valeurs, au nom desquelles un flic doit bien sagement laisser son arme dans son étui ? Serait-ce celles qui consistent à protéger la vie des criminels en puissance au détriment de la sienne ? À entendre la satisfaction et le soulagement de Bernard Cazeneuve lors de la cérémonie, énoncer qu’« à aucun moment, on ne vous voit porter la main à votre arme », on peut s’interroger. Entre porter une arme et être fortement incité à ne pas s’en servir ou ne pas en porter, quelle différence ?

Car, enfin, un flic sans son arme, c’est comme un pêcheur sans sa canne, un plombier sans ses clefs, un intellectuel sans ses bouquins : comment s’y prendra-t-il pour faire régner l’ordre, confronté, lui, aux armes disproportionnées des racailles gauchistes ? Parce que les policiers morflent sur le terrain. Quelqu’un lui a rapporté, à Cazeneuve, que depuis le début de la chienlit généralisée partout dans le pays, 500 policiers ont été blessés, certains grièvement ? C’est en faisant « un exemple » de la non-utilisation de son arme par un policier qu’il compte les protéger et nous rassurer ? Le policier décoré le sait bien, qui rend hommage à ses collègues qui, « sur le terrain, prennent plus cher que moi. Ce sont eux les héros et pas moi. »

Une chose est sûre, le héros, ce n’était pas le président de la République, invité surprise de ce moment. « La justice passera. La justice doit passer. » C’est beau comme du Hollande. En attendant, les « fils de bonne famille » qui ont attaqué Kevin et son équipière ont sûrement de très bons avocats…

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire

Politique de l’Autriche ? Le Système a encore la tête dans le sable

autruche.jpg

Une fois de plus, voilà qui n’est pas passé loin du fatal couperet. Avec tout juste 50,3 % des voix, l’écologiste Alexander Van der Bellen sera donc le prochain président autrichien, juste devant – à 31.000 voix près – le populiste du FPÖ, Norbert Hofer.

Après, le rôle d’un président n’est pas le même là-bas qu’ici. En Autriche, le chancelier détient le véritable pouvoir, semblant de IVe République oblige, tandis que le rôle du président, donné pour celui d’un « géant endormi », à en croire le défunt juriste Maurice Duverger, demeure des plus flous. Il n’empêche, ce symbole aurait pu être fort si un autre lapin était sorti du chapeau électoral. Malgré les espoirs des uns et les craintes des autres, le sort des urnes en a décidé autrement, quoique ce même symbole nous dit aussi qu’un parti hors système parvient à faire jeu quasiment égal contre une coalition électorale aux dimensions quasi planétaires.

Un peu comme chez nous, lors des dernières élections régionales, à l’occasion desquelles le Front national n’a perdu que de peu, en PACA comme dans le Nord-Pas-de-Calais, contre pareille alliance, bien souvent contre-nature.

À quelques jours du Rendez-vous de Béziers, visant à faire s’entendre entre elles des droites n’y ayant pas toujours vocation, qu’en conclure ?

Que devant un front de droite – les deux scrutins régionaux plus haut évoqués –, il faudrait aller puiser dans le réservoir électoral de gauche ? À quelques autres milliers de voix près, cela n’a pas fonctionné.

Que devant un autre front, autrichien et de gauche, le même électorat de droite se reporterait de manière quasi automatique sur un candidat dissident ? La martingale ne fut pas plus gagnante. À croire que ce n’est pas plus à gauche qu’à droite que se concluent les alliances, mais tout simplement au cœur du peuple.

Après, il sera toujours licite de se défouler sur les médias dominants qui ne trouvèrent rien à redire quand, de 1983 à 1986, les élus du FPÖ conclurent une alliance gouvernementale avec les sociaux-démocrates du SPÖ, avant d’aujourd’hui pousser des cris de cochons écorchés vifs.

Alors, en finir avec un système de plus en plus sclérosé, auquel plus personne ne croit vraiment et qui ne survit encore que par des réflexes « antifascistes » d’un autre âge, bien sûr. C’est un peu dans le vent de l’Histoire, comme disaient les communistes de naguère. Il est vrai que, partout dans le monde, triomphent les populismes ; en Russie hier, aux USA aujourd’hui, et même en Angleterre entre-temps…

Il en est encore une autre évidence : quand un candidat inattendu fait jeu égal avec le reste de l’échiquier, que le faible emporte quasi match nul contre le fort, c’est toujours le faible qui gagne. Et le fort qui ne recule que pour mieux sauter. Quitte à ces médias dominants de négliger l’affaire et de pratiquer la politique de l’Autriche, juste histoire de sauver leurs plumes. Pour l’instant.

Rendez-vous en 2017…

Nicolas Gauthier

Source : Boulevard Voltaire

Xavier Raufer : « Avec les islamo-gauchistes, désigner l’ennemi devient difficile… »

Durant son audition, le 10 mai dernier, devant la commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale, Patrick Calvar, le patron de la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), a exprimé ses craintes d’un nouvel attentat terroriste sur le sol français. Mais, chose étonnante, il a conclu sur la nécessité de combattre « l’ultra-droite » qui n’attendrait, selon lui que « la confrontation ». Réaction de Xavier Raufer.

Source : Boulevard Voltaire

En Autriche, les Turcs ne comprennent que le turc mais votent écolo

3451619c69e201bb0904f712970d-400wi.jpg

Source : Le salon beige