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samedi, 16 juillet 2016

Communiqué de Synthèse Nationale

Lien direct car lourd !

 

Bonne lecture

 

 

Sortie à la mi-juillet du n°10 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Pierre Drieu la Rochelle

Cahiers d'Histoire du nationalisme

N°10

200 pages

20 €

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Cette dixième livraison des Cahiers d'Histoire du nationalisme est consacrée à l'un des auteurs les plus controversés du XXe siècle : Pierre Drieu la Rochelle.

Il est vrai que, plus de 70 ans après sa disparition, ce "pessimiste actif" comme il se définissait lui-même continue à susciter beaucoup d'intérêt et bien des passions. Nombreux sont ses livres qui ont été dernièrement réédités ainsi qu'une recension fort bien faite de tous ses articles parus.

Réalisé avec l'aimable collaboration de Patrick Parment avec, entre autres, un texte Pol Vandromme, ce Cahier d'Histoire du nationalisme entend donner une autre image de ce grand écrivain fasciste de talent trop souvent insulté par les tenants de la pensée dominante...

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"La France se fait infiltrer par l'islamisme radical"

Pierre Martinet est un ancien de la DGSE Service Action, aujourd'hui directeur Associé en charge des opérations chez Corpguard, société basée à Brignais, spécialisée dans la prévention et la gestion des risques en France et à l’international.

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Lyoncapitale.fr : Un camion qui fonce sur la foule à Nice, que vous inspire ce mode d'action ?

Pierre Martinet : Ce mode d'action existe depuis des années, notamment en Israël. Un véhicule lourd ou léger est une arme aussi efficace si ce n’est plus efficace qu'une kalachnikov. Le porte-parole de l'Etat islamique a appelé tous les Musulmans qui adhèrent à leur projet à frapper tous les mécréants avec tout ce qu'ils trouvent sous la main. La première fois, ça a été avec un couteau contre un commissariat du 18e arrondissement de Paris. Le couteau aussi contre deux policiers égorgés à leur domicile, pareil pour l'attaque contre un militaire à La Défense. Ne faisons pas comme si c'était nouveau. La seule différence à Nice, c'est que la personne, plutôt que d'utiliser une voiture, a utilisé un 19 tonnes lancée à une vitesse assez élevée qui fait qu'avec le poids et l’inertie, c’est très difficile à stopper. Surtout pour des primo-intervenants qui ne sont pas équipés comme ils devaient l'être en état de guerre.

"Si les primo-intervenants étaient équipés d'HK G36, des fusils d'assaut comme la BAC, ça aurait pu changer les choses."

Les forces de police ne sont pas assez armées selon vous ?

Ils ont du 9 mm : sur un pare-brise, on l'a vu contre le camion à Nice, ça ne sert à rien. Si les primo-intervenants étaient équipés d'HK G36, des fusils d'assaut comme la BAC, ça aurait pu changer les choses. On fustige toujours les Etats-Unis sur cette question, sauf que eux sont en menace permanente et que les policiers sont équipés d'armes lourdes. On ne met pas des 9 mm en face de kalachnikovs ! Les policiers municipaux et nationaux doivent être armés d'armes lourdes. Ça n'arrêtera pas les terroristes mais ça permettra de les ralentir quand ils entrent en action.

Comment un camion de 19 tonnes a pu rentrer sur la Promenade des Anglais ?

Il n'est pas rentré puisque ce n'était pas fermé ! On ne peut pas autoriser ce genre de rassemblement quand on est en état d'urgence et en état de guerre. Les « fan zones » lors de l'Euro de foot, c'était très sécurisé, il y avait des fouilles pour entrer, des forces de sécurité aux abords. Sur la voie publique, c'est impossible d'avoir une telle organisation. Il y a un moment donné, il faut prendre des mesures en adéquation avec cet état d'urgence.

"238 morts depuis les attentats de janvier 2015... Israël ne l'a pas ce décompte macabre"

 Changer nos comportements notamment ?

Evidemment. Un rassemblement à Nice, je vous le répète, on ne peut pas l'autoriser. Le camion n'est jamais rentré car il n'y a jamais eu de secteur limité et sécurisé. Il y a 238 morts depuis les attentats de janvier 2015 et près de 400 blessés... Israël ne l'a pas ce décompte macabre. Il faut être vigilant au quotidien. Ça doit être l'affaire de tout un chacun. Est-ce qu'on est en état de guerre ? Oui ! Mais avez-vous vu des changements dans notre quotidien ? Moi non. Il n'y a par exemple pas plus de contrôles...

"Les militaires de la force Sentinelle qui ont pour ordre de ne pas ouvrir le feu sur l'ennemi, on marche sur la tête !"

On a vu que les militaires de la force Sentinelle qui étaient présents aux abords du Bataclan, lors des attentats, ont eu pour ordre de ne pas ouvrir le feu. Est-ce encore possible que ces militaires n’interviennent pas ?

Là, on marche sur la tête. Les militaires ont eu pour ordre de ne pas ouvrir le feu, vous rendez-vous compte ? Nos militaires n'ont pas de mission claire. Ils sont là pour rassurer la population. Ça ne sert à rien s'ils ont pour ordre de ne pas intervenir, à rien. On doit leur dire clairement d'ouvrir le feu face à l'ennemi. Il faut un changement dans les ordre à donner.

"On est trop laxiste avec les Frères musulmans et les salafistes"

N'y-a-t-il pas en toile de fond les gueguerres entre les services?

Il y a toujours eu des accrochages mais quand je vois le rapport Fenech (président de la commission d'enquête parlementaire sur les attentats de Paris et conseiller municipal de Lyon, NdlR) qui dit que la France n'est pas prête face à la menace terroriste, je tombe de ma chaise. On est prêt depuis 1995, à l'époque j'étais encore dans la DGSE. Le problème c'est qu'on a laissé monté cette idéologie de l'islamisme radical en France qui, aujourd'hui, est incontenable. On a été trop laxiste avec les Frères Musulmans, avec les salafistes et toutes les revendications religieuses, au sein des entreprises, au sein des écoles publiques, avec le voile. Une partie du monde musulman se sent attaquée par l'Occident qui refuse le voile. Une partie de l'islam politique en France adhère au projet de l'Etat islamique.

Quel recul a-t-on sur nos actions militaires en Libye, en Syrie, en Irak ?

L’efficacité de nos actions militaires sur le front ne se mesurent pas sur une décennie mais sur 30 ou 40 ans. Ben Laden, quand il a frappé le 11 septembre, voulait attaquer les États-Unis pour créer une coalition de certains pays musulmans contre les États-Unis : le principe du terrorisme islamiste est de créer des clivages communautaires. C'est ça le grand risque : l’émotion , la psychose et la déstabilisation d'un pays.

"Le principe du terrorisme islamiste est de créer des clivages communautaires"

C'est le risque expliqué par Patrick Calvar, patron de la DGSI, lors de son audition par la commission d'enquête parlementaire sur les attentats de 2015, de voir une confrontation entre l'ultra-droite et le monde musulman ?

Je marche sur la tête encore une fois. La menace n’est pas l'extrême-droite, c'est le terrorisme ! Mais effectivement, ce terrorisme va créer des clivages entre communautés. Mais ce ne sera pas seulement l'extrême-droite mais Monsieur et Madame Tout-le-monde qui, un jour, en auront marre et vont s'en prendre à des Musulmans car pour beaucoup de gens, le terrorisme est en lien avec les Musulmans. Il y a trop de concitoyens qui font des mélanges car nos gouvernants ne nomment pas assez clairement notre ennemi.

Manuel Valls a dit que l'ennemi, c'était "l’islamisme radical"...

L'ennemi, c'est l’islamisme radical, oui. C'est le seul qui l'a dit dans un gouvernement en activité. Les autres parlent de terroristes. Mais si vous ne les nommez pas clairement les choses, c’est la porte ouverte à toutes les stigmatisations et à tous les amalgames. Quand Cazeneuve parle de mosquées radicales, ce n'est pas dire "islamisme radical". Aujourd’hui, les islamistes radicaux imposent leur vision de l’islam en tuant au nom d’Allah. Ils nous considèrent comme des mécréants et des kouffars, des infidèles : soit on se convertit, soit on est tué. On parle ici d'islam politique qui n’a rien à voir avec le musulman qui vit sa religion paisiblement, chez lui. Si les gouvernants appellent un chat un chat on évitera tout amalgame.

"Il faudrait pouvoir faire intervenir des sociétés de sécurité privée pour certaines missions." 

Selon vous, nos moyens sont en inadéquation avec la situation. Que faut-il faire alors ?

Quand j'entends François Hollande qui en appelle aux réservistes, c'est du grand n'importe quoi. Les militaires sont usés, à bout de souffle. Il faudrait pouvoir faire intervenir des sociétés de sécurité privée pour certaines missions. Certaines sociétés privées sont exclusivement formées d'anciens militaires. En Israël, la plupart des terroristes qui commencent à passer à l'action, à tirer sont stoppés dans leur progression par des membres de sociétés de sécurité privées, formés et armés.

Les travaux du futur Institut Français de Civilisation Musulmane, qui ont démarré à proximité de la grande mosquée de Lyon, ont déclenché une polémique politique. Le président du conseil régional, Laurent Wauquiez, a refusé d'accorder une subvention au motif que l'Arabie Saoudite, notamment, finançait l'IFCM...

Aujourd'hui, l'idéologie de certains pays musulmans qui autorisent la charia arrive en force en France. On se fait infiltrer par ces pays. Quelle est la limite entre l'islam paisible et laïc et l'islam radical qui veut imposer sa religion face à nos démocraties, là est la véritable question..

Guillaume Lamy

Source : Lyon Capitale

Droite et Front national mettent en cause l’Exécutif

Polémique politique Cette fois, l’unité nationale n’aura même pas tenu quelques heures.

 

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Ce vendredi matin, la droite et le Front national s’en sont pris violemment au gouvernement et au président de la République, leur reprochant de ne pas agir suffisamment fermement.

La première critique concerne la levée de l’état d’urgence annoncée la veille par François Hollande. «Hier, on voulait arrêter l’état d’urgence, on se demande pourquoi», s’interroge François Fillon, du parti Les Républicains. «J’attends du gouvernement qu’il nous dise que toutes les mesures ont été prises pour qu’il n’y ait pas de récidive», a déclaré pour sa part le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christian Estrosi. L’ex-maire de Nice avait écrit la veille au chef de l’Etat pour demander des renforts. «Comment est-il possible qu’un 14 juillet, alors qu’il y a des milliers de personnes sur la promenade des Anglais, un camion puisse pénétrer dans ces conditions? Combien de policiers nationaux protégeaient cet événement, là où nous réclamons des renforts depuis des mois et des mois?» a demandé l’élu.

Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite et du centre pour la présidentielle de 2017, très mesuré jusqu’ici, a eu un ton plus ferme après l’attentat de Nice. «Si tous les moyens avaient été pris, l’attentat de Nice n’aurait pas eu lieu.» L’ancien ministre estime qu’il «faut déployer davantage d’effectifs sur le terrain, avec nos réserves, améliorer la coordination de notre renseignement, que DGSI et DGSE travaillent plus directement, renforcer le renseignement territorial en y incluant la gendarmerie, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Je rappelle que la commission parlementaire a fait ces propositions. Mettons-les en œuvre, au lieu de faire des déclarations de principes.»

Pour le président de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, le Républicain Georges Fenech, cet attentat était «hélas prévisible». Il regrette amèrement que l’Exécutif ne l’ait pas entendu. Il ajoute que «la prolongation de l’état d’urgence ne suffira pas» et se déclare sceptique sur le renforcement de l’opération Sentinelle, le déploiement de 10 000 militaires dans les rues.

Le Front national n’a pas manqué non plus d’attaquer le gouvernement hier. Pour sa présidente, Marine Le Pen, «la guerre contre le fléau du fondamentalisme islamiste n’a pas commencé. Il est urgent maintenant de la déclarer. Nous l’engagerons vraiment en mettant en place une série de mesures qui s’attaquent à la source du phénomène.» L’eurodéputée d’extrême droite Sophie Montel dénonçait, elle, le «laxisme» de l’Exécutif et estimait que «face à la barbarie, les Français réclament des actes forts et pas du bla-bla de politicards UMPS».

 

Attentat de Nice: L’unité politique vole en éclat après l’attaque

Les réactions de certains élus de l'opposition sont virulentes contre l’exécutif après l’attentat de Nice, jeudi soir…

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Au lendemain de l’attentat à Nice, la France est encore en deuil, mais l’unité politique n’existe plus. La concorde nationale qui avait prévalu après les attaques contre Charlie Hebdo  et l’Hyper Cacher n’est plus. Les logiques et l’opportunisme partisans ont repris quelques heures après la virée meurtrière d’un camion sur la promenade des Anglais. Les exhortations à la solidarité et à « faire bloc » de François Hollande et Manuel n’ont pas duré vendredi matin, des élus de la droite et d’extrême droite critiquant vertement l’exécutif.

Vendredi matin, Christian Estrosi, président (Les Républicains) de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réclamé un « sursaut » de l’Etat dans la lutte contre le terrorisme, reprochant à François Hollande d’avoir évoqué la levée de l’état d’urgence lors la traditionnelle interview du 14-Juillet, jeudi après-midi.

Auprès de 20 Minutes, le député LR du Rhône Georges Fenech, président de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, a reproché « les défaillances de la politique de Christiane Taubira [ex-ministre de la Justice] ». L’ancien magistrat estimé que l’« on est en train de payer une politique d’aveuglement [de l’exécutif] face à une menace terroriste ».

« Etre les arbitres de l’élection majeure qu’est la présidentielle »

« Si tous les moyens avaient été pris, le drame n’aurait pas eu lieu », a par ailleurs affirmé Alain Juppé, candidat à la primaire à droite. Le député LR Henri Guaino a regrettél’absence de lance-roquettes dans les mains des policiers, quand son collègue Jacques Myard a proposé d’interdire le voile en France. Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout la France à la présidentielle, a réclamé « l’expulsion systématique des étrangers condamnés au terme de leur peine ».

Quant au député européen FN Bernard Monot, il a réclamé sur Twitter « des actes contre les fellouzes en France ». Le terme, péjoratif, renvoie au « fellagha », rebelle favorable au mouvement de libération nationale en Algérie (FLN) durant la guerre d’Algérie.

Exacerbation du phénomène en période électorale

Comment expliquer ces réactions et ces propositions ? « C’est de la récupération politique », résume le sociologue et politologue Erwan Lecoeur. « L’opinion est dans un état de guerre civile larvée. Dans cette situation de tension, certains poussent leur avantage sur un terrain monopolisé par le Front national », ajoute-t-il, précisant que « dans cette bataille culturelle qu’a théoriséeAntonio Gramsci, certains seconds couteaux à droite et à l’extrême droite veulent devenir incontournables ».

Alain Juppé, Henri Guaino et Jacques Myard sont candidats à la primaire à droite de novembre 2016, quand le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan est candidat à la présidentielle de 2017. « Les échéances électorales exacerbent évidemment ces récupérations politiques. L’enjeu est de devenir, pour ces élus, les arbitres de l’élection majeure qu’est la présidentielle, même en faisant 5 % », analyse Erwan Lecoeur.

Anne-Laëtitia Béraud

Source : 20 minutes

L'attentat de Nice relance le débat sur les responsabilités

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L'attentat de Nice, sanglant contrepoint à l'Euro de football et à l'annonce peu avant de la levée imminente de l'état d'urgence par François Hollande, a relancé un débat sur la responsabilité des pouvoirs publics sur fond de pré-campagne présidentielle.

En janvier 2015, les attaques djihadistes contre Charlie Hebdo et un supermarché juif avaient provoqué un réflexe d'union sacrée qui avait survécu un moment aux rivalités politiques. Dans la foulée des attentats plus meurtriers encore du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, l'unité nationale n'avait tenu que quelques jours, à peine plus que le temps d'un discours du chef de l'Etat au Parlement réuni en Congrès à Versailles.

Après ce nouveau "Bataclan", un semi-remorque lancé dans la foule sur la Promenade des Anglais après le traditionnel feu d'artifice du 14-Juillet (84 morts) par un homme apparemment seul, les accusations ont été immédiates.

"Il y a des questions auxquelles il faudra répondre", a déclaré le président Les Républicains de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et ancien maire de Nice, Christian Estrosi :

"Combien de policiers nationaux étaient en poste et quels sont les moyens qui avaient été mis en oeuvre, alors que notre pays est encore en état d'urgence, pour éviter cela ?"

Il a fait savoir qu'il avait écrit la veille de l'attentat au chef de l'Etat pour réclamer un "grand plan d'urgence" pour renforcer les moyens de forces de l'ordre épuisées par 18 mois de mobilisation non stop et victimes d'un "climat de haine".

"Si tous les moyens avaient été pris, le drame n’aurait pas eu lieu", a renchéri sur RTL le maire de Bordeaux, Alain Juppé, candidat à la primaire de droite pour la présidentielle d'avril-mai 2017, pour qui "il faut faire plus" et "mieux".

Le soulagement exprimé par les dirigeants français après le bon déroulement, malgré l'assassinat de deux policiers le 13 juin revendiqué par l'Etat islamique, d'un Euro de football sous très haute surveillance, aura été de courte durée.

 

LA DROITE POUSSE À L'ACTION

Dans son interview télévisée du 14 juillet, François Hollande avait confirmé la levée à la fin du mois de l'état d'urgence décrété après les attentats du 13 novembre et un allègement du dispositif militaire Sentinelle.

Douze heures plus tard, il faisait machine arrière et annonçait la reconduction de l'état d'urgence pour trois mois et le maintien de l'opération Sentinelle à un haut niveau.

Des mesures jugées insuffisantes par l'opposition de droite, qui s'appuie notamment sur le rapport rendu public au début du mois par une commission d'enquête parlementaire sur la lutte contre le terrorisme, présidée par le député LR Georges Fenech.

Alain Juppé demande ainsi la mise en oeuvre immédiate de ses recommandations. Exigence partagée par un de ses rivaux, l'ex-Premier ministre François Fillon, tandis que l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, autre candidat probable à la primaire, a annoncé la réunion d'un bureau extraordinaire de LR lundi.

"Il est grand temps de passer à l'action", a renchéri le député LR Pierre Lellouche. "La France ne peut pas continuer à subir une guerre sans la mener pleinement."

A l'extrême droite, la présidente du Front national, Marine Le Pen, accuse le gouvernement de n'avoir rien fait contre le fondamentalisme islamiste, dans des déclarations publiées par le site internet du Figaro : "Maintenant, ça commence à bien faire !"

Ces propos des uns et des autres font bondir le député socialiste Sébastien Pietrasanta, spécialiste de la lutte anti-terroriste et rapporteur de la commission parlementaire.

"Comment voulez-vous qu'un type ni fiché, ni connu comme radical, qui passe à l'acte avec un 18 tonnes, puisse être appréhendé par les services de renseignement ?" a-t-il dit à Reuters. "Quelle est la mesure proposée par la commission qui aurait empêché cet acte ? Aucune."

Cet élu qualifie de "vautours" les dirigeants de droite qui s'emparent de l'attentat de Nice pour critiquer le gouvernement et dénonce des "réactions malsaines" alimentées, selon lui, par une "course à la surenchère" des dirigeants de LR.

 

RESPONSABILITÉ PARTAGÉE

Il estime que les municipalités ont aussi une responsabilité dans la sécurité des manifestations qu'elles organisent. Un avis partagé par le secrétaire général d'Alternative Police-CFDT.

"On peut se demander pourquoi le camion a pu passer", a déclaré à Reuters Denis Jacob. "Mais s'il y a une faille, la responsablité est partagée. Nice est une des villes les plus vidéo-surveillées de France, avec une des plus grandes polices municipales, qui plus est armée."

"Et quand bien même on déploierait les militaires, un fou peut prendre un camion et foncer dans la foule n'importe où à n'importe quel moment et faire autant de morts", a-t-il ajouté.

S'il plaide pour la création d'une grande direction du renseignement pour améliorer la coordination des différents services existants, il juge "malsain de faire de la récupération politique à quelques mois de la présidentielle".

"La police n'a pas envie d'être prise entre le marteau et l'enclume dans un débat purement politicien", ajoute-t-il. Or, "ça fait un moment qu'on manipule les questions de sécurité, les policiers et les gendarmes dans un but électoral."

Sur place à Nice, François Hollande a riposté aux critiques de la droite en rappelant qu'il avait renforcé ces derniers mois des effectifs "parfois dégradés dans le passé".

"Nous continuerons à mettre notre vigilance et notre protection au service des Français", a-t-il dit. "C'est ma responsabilité (...) de ne pas m'abaisser à je ne sais quelle outrance (...) quand il s'agit de répondre (...) aux défis qui nous sont lancés en y mettant tous les moyens nécessaires."

Le chef de l'Etat risque cependant d'être aussi la cible de critiques sur son aile gauche, comme le montre une réaction d'Europe-Ecologie-Les Verts au prolongement de l'état d'urgence.

"Prolonger un état d’urgence qui limite les libertés individuelles et monopolise des forces de l’ordre épuisées par des mois d’occupation du terrain, sans malheureusement pouvoir garantir un risque zéro, ne constitue plus une réponse", dit EELV dans un communiqué.

 (Avec Emile Picy, Simon Carraud et Marine Pennetier, édité par Sophie Louet)

Emmanuel Jarry

Source : Boursorama

Attaque de Nice: Hollande annonce une prolongation de trois mois de l'état d'urgence

Quelques heures après l’attaque de Nice qui a fait au moins 80 morts, François Hollande s’est adressé aux Français via une allocution télévisée dans la nuit de jeudi à vendredi. Après avoir exprimé sa « solidarité » envers les victimes et leurs familles et affirmé « le caractère terroriste » de l’attaque, le chef de l’Etat a annoncé notamment la prolongation de trois mois de l’état d’urgence. 

François Hollande a également expliqué qu’il ferait appel à « la réserve opérationnelle » – les personnes étant déjà passées sous les drapeaux français – afin de « soulager les forces de police et de gendarmerie ». L’opération Sentinelle, qui permet de mobiliser 10 000 militaires supplémentaires, est maintenue « à un haut niveau ». 

Source : Boulevard Voltaire

14 juillet: Nuit de violence dans les quartiers de l’immigration.

Pompiers et flics caillassés, voiture incendiées, émeutes… toutes ces petites choses sont devenus si quotidienne qu’elles nous apparaissent banales. On a presque le sentiment qu’elles ont disparu. Or il n’en est rien. Il suffit d’éplucher la presse locale pour sen convaincre.

– Les Ulis (91) : nuit de violences urbaines

– Val-d’Oise : des incidents à Gonesse, Argenteuil, Garges-lès-Gonesse et Villiers-le-Bel, un policier blessé
Si la préfecture et la police refusent de communiquer sur ces incidents, des heurts se sont produits dans les communes de Gonesse, Argenteuil, Garges-lès-Gonesse et Villiers-le-Bel.

-Sens (89) : 4 policiers blessés par un groupe d’individus lors d’une intervention

Quatre policiers de Sens ont été blessés dans la nuit de mardi à mercredi. Ils intervenaient pour un tapage nocturne, quand un groupe d’habitants les a pris à partie. Quatre personnes étaient en garde vue ce mercredi soir

– Oise : au moins une vingtaine d’incendies volontaires cette nuit, les pompiers caillassés à Compiègne

Les sapeurs-pompiers de Compiègne se sont fait caillasser dans la nuit de mercredi à jeudi alors qu’ils partaient sur un incendie volontaire. Ils ont été pris à partie rue du maréchal de Lattre de Tassigny, dans le quartier des Maréchaux. Plusieurs pierres ont été jetées sur leurs véhicules, touchant la vitre latérale arrière d’un fourgon.

– Val-de-Marne : 34 voitures et 40 poubelles incendiées la nuit dernière, 61 interpellations

Une source policière parle d’une nuit « assez agitée », une autre de « nombreuses turbulences mais pas de grosses violences »… Trente-quatre véhicules ont été incendiés dans la nuit de mercredi à jeudi dans le département

– Seine-Saint-Denis : une trentaine de voitures incendiées et une cinquantaine de caillassages la nuit dernière

Une trentaine de voitures ont été incendiées dans le département, soit moins que l’an dernier (70 la première nuit). Les jets de projectiles ont aussi été moins nombreux, avec une cinquantaine de faits recensés. […]

Le Parisien

– Evreux (27) : violences urbaines après le feu d’artifice, le commissariat visé, des policiers blessés

Sur les réseaux sociaux, on évoque des scènes de grandes violences. Les pompiers et policiers mobilisés sur place auraient été pris à parti par les casseurs. Le commissariat qui se trouve dans le quartier aurait également été visé. […]

Normandie Actu

A leur arrivée, les forces de l’ordre et de secours ont reçu des pétards et des cocktails incendiaires. 3 policiers ont été légèrement blessés.

France 3

Rhône : violences urbaines hier soir à Vénissieux, Vaulx-en-Velin, Villeurbanne et Saint-Fons

Comme chaque année, la fête nationale a été à l’origine de multiples incidents, hier soir dans l’Est lyonnais. Ces violences urbaines ont commencé dans la soirée à Vénissieux, Vaulx-en-Velin et Villeurbanne.

La police a été prise à partie par des groupes de jeunes gens, très mobiles, qui ont multiplié les feux de poubelles et de voitures, ainsi que les jets de projectiles.

Le Progrès

feux de poubelles, de voitures, des tirs de feux d’artifice sur les forces de l’ordre et les soldats du feu. Un constat que la préfecture refuse de chiffrer pour l’heure, attendant la publication des chiffres nationaux. Les lieux, eux, sont connus : Vaulx-en-Velin, Vénissieux, Saint-Fons et Villeurbanne.

La volonté est la même depuis des années : ne pas publier de chiffres précis, en particulier sur le nombre de voitures brulées, pour ne pas susciter de vocation. Mais force est de constater que l’absence de chiffre officiel ne semble pas dissuader les fauteurs de trouble.

France 3

Les "identitaires" progressent en Europe

Ils se considèrent eux-mêmes comme des hipsters de droite. Les "identitaires", un mouvement créé en France au début des années 2000 dans le giron du FN, gagnent du terrain un peu partout en Europe. On les a vus au côté des manifestants de Pegida en Allemagne, ils ont soutenu le candidat du FPÖ à la présidentielle en Autriche.

Les "identitaires" se donnent l'image de jeunes engagés, instruits, mais aussi branchés, loin des stéréotypes de l'extrême droite radicale. Leur discours est policé, à les écouter, ils ne sont pas nationalistes mais patriotes, ils ne sont pas racistes, mais partisans de l'ethno-pluralisme...

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Radicalisation dans les prisons : les bonnes mesures existent

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Émission très instructive, le « C dans l’air » du mardi 12 juillet sur le thème : « La radicalisation dans les prisons ».
J’espère que nos ministres de la Justice et de l’Intérieur l’ont vue et entendue.

Les quatre intervenants étaient d’accord sur un point principal : toutes les décisions et les mesures prises par le gouvernement pour tenter de « sortir » la radicalisation des prisons sont un échec total et les radicalisations se multiplient.

Et pourtant, les solutions existent et elles sont d’une simplicité évidente : il y aurait environ 300 prédicateurs dans les prisons françaises (prédicateurs : ceux qui radicalisent, par leurs discours, les futurs apprentis terroristes, cette racaille de jeunes dealers et délinquants, et les dirigent, dès leur sortie, vers les organisations qui les prennent en main et les aident économiquement et matériellement). Il faut donc, impérativement, que ces « prédicateurs » soient éloignés et isolés dans une prison, loin de tout contact extérieur, afin qu’ils ne puissent que se « radicaliser » entre eux en « philosophant » autour des 114 « sourates » du Coran.

Même constat avec les djihadistes assassins de retour de Syrie, d’Irak ou d’ailleurs : isolement total afin qu’ils ne deviennent pas des « héros » aux yeux des futurs terroristes. Et, surtout, prendre les mesures nécessaires pour qu’ils ne soient pas en possession de téléphones portables, comme c’est le cas actuellement dans toutes les prisons.

S’agissant de la « déradicalisation », quelles que soient les méthodes utilisées par différents pays – y compris le Danemark, toujours cité en exemple -, elles ont été un « fiasco » total. Il est prouvé que plusieurs terroristes ayant participé aux attentats meurtriers de janvier et novembre 2015, ainsi qu’en Belgique, étaient passés par ces « centres de déradicalisation ».

Il est à craindre que toutes les mesures envisagées par nos ministres (rapport Pietrasanta, député des Hauts-de-Seine) aboutiront à un résultat identique : il n’y a pas d’exemple véritable d’une « déradicalisation » réussie. Une suggestion, alors : pourquoi vouloir fermer la prison de Clairvaux, ainsi que l’a annoncé récemment Jean-Jacques Urvoas ? Ne pourrait-elle pas être rénovée totalement et ses 240 cellules servir de lieu de culte personnel pour 240 « prédicateurs » ? Cela pourrait être le cas, également, pour d’autres structures obsolètes en France ou dans les DOM-TOM.

Le coût ? Il ne manque certainement pas, parmi les 70.000 prisonniers, de maçons, de peintres, de plombiers, de menuisiers, de carreleurs, de métier ou en formation, qui trouveront ainsi une occupation plus utile à la société que des promenades « à vélo ».

Manuel Gomez

Source : Boulevard Voltaire