dimanche, 17 juillet 2016
Attentat à Nice: Marine Le Pen (FN) dénonce les "carences gravissimes de l'Etat"
La présidente du FN Marine Le Pen a dénoncé samedi les "carences gravissimes de l'Etat dans sa mission première, la protection de nos compatriotes", après...
La présidente du FN Marine Le Pen a dénoncé samedi les "carences gravissimes de l'Etat dans sa mission première, la protection de nos compatriotes", après l'attentat meurtrier de Nice.
"Dans n'importe quel pays du monde, un ministre au bilan aussi épouvantable que Bernard Cazeneuve, 250 morts en 18 mois, aurait démissionné depuis longtemps", a aussi affirmé, au sujet du ministre de l'Intérieur Marine Le Pen, lors d'une conférence de presse au siège du parti d'extrême droite, à Nanterre.
"Nous voyons un président de la République, un Premier ministre et un ministre de l'Intérieur passer leur temps à commenter des attentats, à dire qu'il était impossible de les éviter, à sermonner tous ceux qui osent critiquer leur inaction et à continuer à donner des leçons à la terre entière sans jamais se remettre en cause", a-t-elle lancé.
Pour Mme Le Pen, l'attentat de Nice est "la conséquence d'une idéologie meurtrière qu'on laisse se développer dans notre pays, l'idéologie du fondamentalisme islamiste", la conséquence "du fatalisme" du gouvernement et du "renoncement à l'autorité de l’État", a-t-elle assuré.
"Quand on nous dit qu'il s'agit d'actes imprévisibles" ou attribués "à la seule folie humaine (...), quand un Premier ministre nous dit que nous devons nous habituer aux attaques terroristes, quand un autre responsable nous dit que le problème ne pourra être réglé que sur plusieurs générations, j'entends un discours de renoncement qui ne peut inciter la population qu'au défaitisme, au découragement et à l'angoisse", a-t-elle ajouté.
"Les gouvernements que la France connaît depuis des décennies n'ont eu de cesse de refuser d'agir, de préférer à la fermeté et à l'autorité la culture de l'excuse, de la compréhension", a insisté Mme Le Pen.
"Il est aussi inadmissible d'entendre l'opposition donner des leçons", a-t-elle dit en visant Les Républicains, elle qui est aussi "profondément responsable du chaos que connaît notre pays, parce qu'elle avait désarmé l’État en affaiblissant considérablement nos forces de police et de renseignement, parce qu'elle était aussi immigrationniste, parce qu'elle avait mené une politique étrangère suicidaire", a dénoncé la présidente du FN.
"Une telle crise doit nous amener à dire: Hollande, Valls, Cazeneuve, Sarkozy, et consorts, plus jamais ça, plus jamais eux, plus jamais une telle incapacité, plus jamais un tel renoncement au pouvoir", a-t-elle conclu.
Marine Le Pen a ensuite déroulé ses propositions déjà connues pour "éradiquer l'islamisme radical": "raffermir le sentiment national", retour du "service militaire, "garde nationale" qui pourrait "remplacer le dispositif Sentinelle", hausse du budget militaire "rapide à 2% du PIB avec un objectif de 3%", "rétablissement des frontières nationales", etc.
"Il y a une trop grande complexité et un trop grand cloisonnement de notre dispositif antiterroriste. Il faut créer une agence française de lutte antiterroriste", en "intégrant mieux" l'administration pénitentiaire, a-t-elle demandé.
"Il faut recréer un vrai renseignement de proximité et réparer la faute capitale de Nicolas Sarkozy qui supprima les renseignements généraux", a-t-elle ajouté.
Mme Le Pen a aussi de nouveau préconisé la déchéance de nationalité pour les binationaux radicalisés, elle s'en est prise à "la double peine supprimée par Nicolas Sarkozy" et a demandé la "suppression" de "la double nationalité extra-européenne" et du droit du sol, la surveillance des mosquées et l'expulsion des "imams radicalisés".
09:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le terrorisme a pris racine dans une immigration imposée de force
Le terrorisme ne se confond pas avec l’islam ni avec l’immigration, mais il n’en est pas moins vrai que tous les terroristes se revendiquent de l’islam et tous sont issus, directement ou par leurs parents, de l’immigration. Qu’on le veuille ou non, l’immigration maghrébine a donc bien été le terreau sur lequel a poussé cette mauvaise graine.
L’immigration maghrébine a débuté dans les années soixante, à l’époque où la France connaissait le plein-emploi. Notez bien que faire venir de la main-d’œuvre étrangère n’était pas une fatalité, loin de là, car selon la théorie classique, en situation de plein-emploi, les salaires doivent augmenter et, en retour, la production monter en gamme. C’est ainsi que s’explique le miracle japonais. Encore faut-il des patrons avec une mentalité d’entrepreneur et non de rentier. Or, le patronat français, sous l’impulsion des puissantes branches du bâtiment et de la construction automobile, a préféré forcer la main des hommes politiques pour faire venir du bled une main-d’œuvre qui présentait à la fois l’avantage d’être docile et dépolitisée. Pour certains économistes, cette stratégie à courte vue est à la base du lent déclin de compétitivité de toute l’industrie française. À l’époque, la question de demander leur avis (sur l’immigration) aux Français ne se posait même pas. Ils y étaient si résolument hostiles que, pour isoler ces nouveaux venus de la population française, on avait créé les fameux foyers SONACOTRAL (avec un L, pour Algériens).
Le choc pétrolier de 1973 sonne la fin de la recréation et, dès l’année suivante, Giscard promulgue la fin de l’immigration. Pour le patronat, c’était en quelque sorte la double peine. Et deux ans plus tard, coup de théâtre : Jacques Chirac, arguant que fixer les populations sur le territoire national favoriserait la consommation, instaure le regroupement familial par simple décret. Conséquence immédiate : des centaines de milliers de femmes et d’enfants quittent l’Afrique du Nord pour s’installer en France, les services sociaux et administratifs sont débordés, les bidonvilles prolifèrent, c’est une catastrophe administrative et sociale. Raymond Barre, nouveau Premier ministre, suspend le regroupement familial quelques mois après sa mise en route, mais le Conseil d’État le désavoue.
L’arrivée de la gauche au pouvoir (1981) va mettre sur le devant de la scène les idéologues de l’antiracisme. Dans un contexte de crise économique inédit depuis 1945, l’immigré devient le bouc émissaire des nouveaux chômeurs et le Français de souche le seul responsable des tensions entre les deux communautés. Deux grandes figures de la vie politique de l’époque, Georges Marchais et Jean Marie Le Pen, osent pointer du doigt une immigration incontrôlée et anachronique. Derechef, toutes les deux deviennent les têtes de Turc de Jean-Pierre Elkabbach qui, à l’époque, est avec le très lisse Alain Duhamel le journaliste vedette du petit écran. De fait, l’antiracisme fait une entrée fracassante dans les foyers français et tout un arsenal législatif est mis en place pour désigner et punir le seul Français de souche. Cette idéologie mortifère d’essence néo-fasciste (pour reprendre la formule de Churchill), théorisée par des ex-marxistes égarés (Glucksmann, Lévy), aura une conséquence dramatique parfaitement visible aujourd’hui : la montée en puissance de part et d’autre de la France molle, du camp des patriotes incarné par le Front national et, en symétrie parfaite, d’une nouvelle génération de Français d’origine maghrébine exaltée par un discours officiel qui fait de leurs pères les victimes innocentes du méchant Blanc. C’est elle qui constitue, aujourd’hui, un vivier inépuisable pour le djihad.
En résumé, si c’est bien la droite qui a fait entrer en France les immigrés, c’est en revanche la gauche et quelques hurluberlus qui ont instillé la haine entre les deux communautés. Et quand la haine s’appuie sur le Coran, cela donne la mort.
Christophe Servan
09:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
le 2 octobre, date incontournable
09:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Polémique sur le dispositif de sécurité en France après l’attentat de Nice
La France a-t-elle un dispositif de sécurité suffisant pour faire face à la menace djihadiste ? La question agite la classe politique et les experts de la lutte anti-terroriste.
Le président François Hollande a réuni un nouveau Conseil de sécurité et de défense ce samedi matin. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a tenu à répondre aux critiques, notamment de l’ancien maire de Nice Christian Estrosi.
“Les manifestations du 14 juillet ont été préparées en très étroite liaison avec la ville de Nice comme cela est le cas dans l’ensemble de villes de France, a déclaré le ministre à l’issue de cette réunion. Mais la modalité de la commission de ce crime odieux est elle-même nouvelle, puisque il n’y a eu l’utilisation ni d’armes lourdes ni d’explosifs. Les terroristes cherchent a nous diviser. Et nous diviser après nous avoir frappés serait une manière d’accompagner les objectifs qu’ils poursuivent.”
Les reproches sont vifs à droite et à l’extrême-droite. Alain Juppé, maire de Bordeaux, a estimé que “si tous les moyens avaient été pris”, l’attentat “n’aurait pas eu lieu.” Quant à Marine Le Pen, au Front National, elle dénonce des “carences gravissimes de l’Etat dans la protection des Français.”
09:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le profil de l'auteur de l'attentat de Nice se précise, les forces de sécurité plus présentes
Une radicalisation apparemment rapide et récente: le profil de l'auteur de l'attentat, revendiqué par le groupe Etat islamique, qui a fait 84 morts le 14 juillet à Nice, s'est précisé samedi, pendant que le gouvernement confirmait un renforcement de "la présence des forces de sécurité".
En fin de journée, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a lancé un appel "à tous les Français patriotes qui le souhaitent" à rejoindre la "réserve opérationnelle".
Les préfets pourront puiser dans un vivier de 12.000 volontaires (9.000 de la gendarmerie nationale, 3.000 de la police), pour épauler les membres des forces de l'ordre "sollicitées sur tous les fronts depuis des mois", a-t-il précisé à propos du recours à cette réserve, annoncé vendredi par le président François Hollande.
Frappée par une tuerie de masse pour la troisième fois en 18 mois, avec un bilan global encore provisoire de 231 morts, la France a entamé samedi un deuil national de trois jours, qui culminera avec une minute de silence lundi à midi.
"Il semble" que Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, le chauffeur-livreur tunisien de 31 ans qui a foncé au volant d'un poids lourd sur la foule qui assistait au feu d'artifice du 14 juillet sur la Promenade des Anglais, se soit "radicalisé très rapidement", a dit Bernard Cazeneuve.
Le ministre a évoqué "un attentat d'un type nouveau", sans armes lourdes ni explosifs, qui "montre l'extrême difficulté de la lutte antiterroriste".
- Cinq gardes à vue -
Cinq personnes de l’entourage de l'auteur de la tuerie - son ex-épouse et quatre hommes - sont toujours en garde à vue. Les auditions évoquent un basculement "récent" vers "l'islam radical", selon des sources policières, sans toutefois que l'organisation Etat islamique (EI) ne soit, à ce stade, mentionnée.
Mohamed Lahouaiej-Bouhlel ne faisait l'objet d'aucun signalement de radicalisation mais était connu de la justice pour des faits de délinquance ordinaire.
Le tueur "est un soldat de l'État islamique" qui a agi "en réponse aux appels lancés pour prendre pour cible les ressortissants des pays de la coalition qui combat l'EI", a affirmé samedi l'agence Amaq. Liée au groupe jihadiste, celle-ci avait déjà revendiqué les attentats parisiens du 13 novembre 2015, les plus meurtriers jamais commis en France, avec 130 morts.
Si cette revendication semble "vague", des experts, interrogés par l'AFP, soulignent que l'EI ne s'est jamais jusqu'ici attribué des attaques de manière "opportuniste".
Père de famille en instance de divorce, Lahouaiej-Bouhlel avait fait une dépression au début des années 2000 et n'avait pas de lien avec la religion, a affirmé à l'AFP son père en Tunisie. Il est également décrit par ses voisins à Nice comme n'ayant aucune pratique religieuse affichée, taciturne, violent, notamment envers sa femme.
- "Arrêtons le massacre" -
"Nous n'en avons pas terminé" avec le "terrorisme", avait prévenu François Hollande vendredi, annonçant une prolongation pour trois mois de l'état d'urgence, instauré après le 13 novembre et qui devait s'achever le 26 juillet.
Samedi, à l'issue d'une réunion ministérielle à l'Élysée, il a lancé un appel à la "cohésion" et à "l'unité" nationale, alors que le semblant de concorde qui avait suivi les attaques jihadistes de janvier et novembre 2015 a fait long feu.
"Je voudrais savoir ce qui était pris comme mesure en situation de guerre, en état d'urgence, pour que l'on ne tue pas avec cette arme-là dans une grande ville de France", a ainsi demandé samedi Christian Estrosi, président Les Républicains de la région Paca.
La présidente du FN Marine Le Pen a dénoncé les "carences gravissimes de l’État" et l'ex-président Nicolas Sarkozy a estimé que le moment viendrait "bientôt" de "dire les choses", et surtout de "les faire".
A ces critiques, Bernard Cazeneuve a répondu samedi que "la police nationale était présente et très présente" à Nice.
Lahouaiej-Bouhlel a été abattu par la police au terme d'une course meurtrière de deux kilomètres sur la Promenade des Anglais après avoir forcé le barrage des forces de l'ordre.
Les enquêteurs ont retrouvé à bord du camion frigorifique de 19 tonnes qu'il avait loué lundi un pistolet avec lequel il a tiré sur des policiers, ainsi que des armes factices.
Dix enfants et adolescents figurent parmi les morts, ainsi que plusieurs étrangers, dont trois Allemands, quatre Tunisiens et deux Américains.
Le bilan pourrait encore s'alourdir, car 121 des quelque 300 blessés restaient hospitalisés samedi, dont 26 en réanimation, selon le ministère de la Santé.
La secrétaire d'Etat chargée de l'Aide aux victimes, Juliette Méadel, a déclaré samedi soir à l'AFP que les premières indemnisations interviendraient "dès la fin de la semaine prochaine".
Sur la Promenade des Anglais, des passants sont encore venus samedi déposer des bouquets de fleurs et des messages, dans lesquels percent la peine et la colère. Parmi les bougies et les condoléances, on peut lire : "Assez de discours !", "Marre des carnages dans nos rues !", "Arrêtons le massacre !"
09:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Nice : la charge violente de Marion Maréchal Le Pen contre l'immigration
Deux heures après sa tante, Marion Maréchal Le Pen a utilisé Facebook pour réagir à l’attentat de Nice. Sans surprise, elle a visé l'immigration dans son intervention, souhaitant notamment la suppression du droit du sol.
09:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
La France confrontée à un nouveau type d'attentat
Attentat de NiceIl «semble» que l'auteur de l'attentat au camion frigorifique de Nice se soit «radicalisé très rapidement», selon les autorités.
Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué samedi l'attentat de Nice sur la Côte d'Azur. L'ampleur, le mode opératoire et le profil de l'auteur de ce carnage placent la France face à «un attentat de type nouveau» selon les autorités.
Encore sous le choc de cette tuerie de masse perpétrée à l'aide d'un camion - une première en France -, des rescapés ou des proches des victimes cherchaient samedi des informations ou du soutien psychologique dans plusieurs hôpitaux de cette ville du sud-est.
Quatre-vingt-quatre personnes, dont dix enfants et adolescents, ont été tuées jeudi soir sur la célèbre Promenade des Anglais de Nice à l'issue du feu d'artifice de la fête nationale du 14 juillet. Cinq enfants étaient toujours samedi entre la vie et la mort, dont un garçon de huit ans non identifié. Seize corps étaient n'étaient toujours pas identifiés.
Radicalisation très rapide
L'auteur de l'attaque est un Tunisien âgé de 31 ans. L'EI l'a présenté dans sa revendication comme «un soldat de l'Etat islamique». Il semblait toutefois avoir davantage un profil de déséquilibré jusque-là. Il était inconnu des services de renseignement et n'avait pas de liens avérés avec l'islamisme radical.
«Il semble qu'il se soit radicalisé très rapidement, ce sont des premiers éléments qui apparaissent à travers les témoignages de son entourage», a déclaré le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve à l'issue d'une réunion de crise du gouvernement à l'Elysée.
«Nous sommes désormais confrontés aux individus qui sensibles au message de Daech (acronyme arabe de l'EI) s'engagent dans des actions extrêmement violentes sans nécessairement avoir participé aux combats, sans nécessairement avoir été entraînés et sans disposer d'armes destinées aux attentats de masse», a ajouté M. Cazeneuve. «Nous sommes face à un attentat de type nouveau».
Le chauffeur était seulement connu de la justice pour des «faits de menaces, violences, vols et dégradations commis entre 2010 et 2016». Selon son père, il avait fait une dépression au début des années 2000 et n'avait pas de pratique religieuse affichée.
Cohésion nationale mise à mal
Quatre hommes de l'entourage du Tunisien ont été placés en garde en vue. L'ex-épouse du tueur, abattu par la police après l'attentat, était toujours en garde à vue samedi matin.
L'attentat de Nice constitue la troisième attaque de masse ayant visé la France, après les attentats de janvier 2015 contre le journal Charlie-Hebdo, des policiers et des juifs (17 morts) et les tueries de novembre 2015 (130 morts à Paris).
Plusieurs responsables de droite et d'extrême droite ont accusé les autorités de ne pas avoir pris de mesures de sécurité suffisantes. Marine Le Pen, à la tête du Front national, a par ailleurs appelé samedi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve à la démission. Selon elle, l'attentat de Nice illustre les «carences gravissimes» de l'Etat depuis la vague d'attaques déclenchée en 2015.
Pendant la réunion de crise samedi, le président français François Hollande a lancé un appel à la «cohésion» et à «l'unité» en France et dénoncé les «tentations de diviser un pays», selon le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.
Procédure pénale en Suisse
Au moins 17 étrangers ont trouvé la mort dans l'attaque, dont quatre Tunisiens, trois Allemands, trois Algériens, deux Américains et deux Suisses. Une minute de silence sera observée lundi à 12h00 en hommage aux victimes.
Le procureur général de la Confédération a ouvert une procédure pénale suite à l'attentat survenu à Nice. Il s'agit d'une pratique «standard», selon Michael Lauber, dès lors que des Suisses figurent parmi les victimes.
09:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'extrême-droite blâme l'administration Hollande pour Nice
Marine Le Pen, qui est à la tête du parti d'extrême droite français Front national, a appelé samedi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve à la démission après l'attentat de Nice, dénonçant les «carences gravissimes» de l'État depuis la vague d'attaques déclenchée en 2015.
«Dans n'importe quel pays du monde, un ministre au bilan aussi épouvantable que Bernard Cazeneuve - 250 morts en 18 mois - aurait démissionné», a déclaré Mme Le Pen, en référence au bilan total des victimes des attentats de janvier et novembre 2015 et du 14 juillet à Nice (sud-est).
«Nous voyons un président de la République, un Premier ministre et un ministre de l'Intérieur passer leur temps à commenter des attentats, à dire qu'il était impossible de les éviter, à sermonner tous ceux qui osent critiquer leur inaction et à continuer à donner des leçons à la terre entière sans jamais se remettre en cause», a-t-elle lancé lors d'une conférence de presse.
Plusieurs responsables de l'opposition de droite et d'extrême droite ont dénoncé des failles dans la sécurité après l'attaque au camion bélier menée jeudi soir à Nice, qui a fait 84 morts dont 10 enfants.
Pour Mme Le Pen, cet attentat est «la conséquence d'une idéologie meurtrière qu'on laisse se développer dans notre pays, l'idéologie du fondamentalisme islamiste».
«Les gouvernements que la France connaît depuis des décennies n'ont eu de cesse de refuser d'agir, de préférer à la fermeté et à l'autorité la culture de l'excuse, de la compréhension», a insisté Mme Le Pen, en s'en prenant également au chef de file de la droite, l'ancien président Nicolas Sarkozy, qu'elle a accusé d'avoir «affaibli l'État» et «mené une politique étrangère suicidaire».
«Une telle crise doit nous amener à dire: Hollande, Valls, Cazeneuve (le ministre de l'Intérieur), Sarkozy, et consorts, plus jamais ça, plus jamais eux, plus jamais une telle incapacité, plus jamais un tel renoncement au pouvoir», a-t-elle conclu, plaidant pour «éradiquer l'islamisme radical».
09:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Communiqué du Renouveau Français
Madame, Mademoiselle, Monsieur,
Nous vous prions de trouver ici le communiqué de notre directeur Thibaut de Chassey concernant l'attentat de Nice, suivi des dernières nouvelles.
COMMUNIQUÉ : ENGAGEZ-VOUS !
L’odieuse attaque islamiste de Nice signe définitivement la fin du rêve cosmopolite en France.
Chacun sait ou sent que ce n’est qu’un début et que notre pays est entré dans une nouvelle ère, de peur et de mort.
Et ce n’est pas de la faute de « déséquilibrés » épars, comme veulent nous le faire croire honteusement les gros médias. Ce n’est même pas, en dernier ressort, de la faute de l’Etat islamique.
Cette situation catastrophique est bien sûr due à l’immigration massive, de peuplement, de remplacement, que notre pays subit depuis des décennies et qui engendre un flot continuel d’agressions, de meurtres antifrançais, de viols , de déprédations en tout genre, et désormais, de plus en plus fréquemment, de massacres.
L’état de la France va devenir comparable à celui du Liban ou de l’Irak, à moins d’un sursaut vigoureux et d’une remise en cause radicale de la politique française.
Cette évidence ne sera naturellement pas énoncée par les médias et les politiciens du Système.
Et c’est logique, puisque ces derniers sont responsables des tragédies récentes, en cours et à venir.
Les hommes et les idéologies qui ont mené la France à ce degré de décadence et de fragilité ne seront évidemment pas en mesure de nous offrir un avenir meilleur.
Suite aux attaques du Bataclan et de Nice, que proposent-ils d’ailleurs ?
Pas grand chose, si ce n’est une restriction toujours plus grande des libertés des Français, une répression des mouvements de résistance nationale, une surveillance généralisée de la population, des moments d’émotion collective hypocrites et vains comme tout le monde a pu le constater. Rien qui ne touche au cœur du problème.
Le Premier ministre Manuel Valls déclarait lui-même au Figaro l’année dernière : « il faut s’habituer à vivre avec le terrorisme ». Les Niçois peuvent lui dire merci aujourd’hui.
Voilà où nous en sommes, voilà où nous a menés le Régime.
Alors que le Système nous pousse à la résignation et à la docilité, les Français qui refusent les perspectives de déshonneur et de mort pour notre pays n’ont pas le choix : ils doivent s’engager pour que changent les institutions, les hommes, les mentalités, les valeurs qui incarnent la politique française.
Le combat crucial qui se présente aux Français n’est pas qu’un combat contre le terrorisme islamique. C’est d’abord un combat contre le Régime, contre l’individualisme, contre la résignation, contre le politiquement correct distillé par les médias.
C’est un combat dont l’enjeu est beaucoup plus vaste que la lutte contre un terrorisme qui n’est qu’une tragique conséquence.
L’enjeu est de nous assurer un avenir de paix, de dignité, où la civilisation et l’identité françaises seront rétablies et défendues.
Thibaut de Chassey
Directeur national du RF
08:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'État islamique revendique l’attentat de Nice
Le groupe jihadiste État islamique a revendiqué samedi l'attentat de Nice sur la Côte d'Azur, un carnage dont l'ampleur, le mode opératoire et le profil de son auteur placent la France face à «un attentat de type nouveau» selon les autorités.
Encore sous le choc de cette tuerie de masse perpétrée à l'aide d'un camion - une première en France -, hantés par des images atroces d'enfants écrasés, des rescapés ou des proches des victimes cherchaient samedi des informations ou du soutien psychologique dans plusieurs hôpitaux de cette ville du sud-est.
84 personnes, dont 10 enfants et adolescents, ont été tuées jeudi soir sur la célèbre Promenade des Anglais de Nice à l'issue du feu d'artifice de la fête nationale du 14 juillet, par le camion conduit par un Tunisien de 31 ans, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel. Cinq enfants étaient toujours samedi entre la vie et la mort, dont un garçon de huit ans non identifié. 16 corps étaient n'étaient toujours pas identifiés.
L'auteur de l'attaque, que le groupe jihadiste EI a présenté dans sa revendication comme «un soldat de l'État islamique», semblait jusque-là avoir davantage un profil de déséquilibré, était inconnu des services de renseignement et n'avait pas de liens avérés avec l'islamisme radical.
«Il semble qu'il se soit radicalisé très rapidement, ce sont des premiers éléments qui apparaissent à travers les témoignages de son entourage», a déclaré le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve à l'issue d'une réunion de crise du gouvernement à l'Élysée.
«Nous sommes désormais confrontés aux individus qui sensibles au message de Daech (acronyme arabe de l'EI) s'engagent dans des actions extrêmement violentes sans nécessairement avoir participé aux combats, sans nécessairement avoir été entraînés et sans disposer d'armes destinées aux attentats de masse», a ajouté M. Cazeneuve. «Nous sommes face à un attentat de type nouveau», qui illustre «l'extrême complexité de la lutte antiterroriste».
Mohamed Lahouaiej-Bouhlel était seulement connu de la justice pour des «faits de menaces, violences, vols et dégradations commis entre 2010 et 2016».
Selon son père, il avait fait une dépression au début des années 2000 et n'avait pas de pratique religieuse affichée.
Quatre hommes de l'entourage du Tunisien ont été placés en garde en vue. L'ex-épouse du tueur, abattu par la police après avoir écrasé familles et touristes sur la célèbre Promenade des Anglais, était toujours en garde à vue samedi matin.
L'attentat de Nice constitue la troisième attaque de masse ayant visé la France, après les attentats de janvier 2015 contre le journal Charlie-Hebdo, des policiers et des juifs (17 morts) et les tueries de novembre 2015 (130 morts à Paris).
Elle a replongé la population dans l'effroi, mais cette fois la cohésion nationale, invoquée après les précédentes attaques, a volé en éclats, plusieurs responsables de droite et d'extrême droite ayant accusé les autorités de ne pas avoir pris de mesures de sécurité suffisantes alors que ce pays est en état d'urgence depuis novembre 2015 en raison du risque terroriste.
Pendant la réunion de crise samedi, le président français François Hollande a lancé un appel à la «cohésion» et à «l'unité» en France et dénoncé les «tentations de diviser un pays», selon le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.
«L'idée qu'il (le président) se fait de la France, c'est que ça doit rester un grand pays du vivre ensemble, l'idée qu'il se fait de la France, c'est un pays qui respecte ses valeurs et ses principes et ses valeurs républicaines», a-t-il ajouté.
Nombre de quotidiens s'interrogeaient aussi samedi sur la façon dont le camion frigorifique de 19 tonnes avait pu pénétrer jeudi soir en pleine fête nationale dans une enceinte réservée aux piétons et sécurisée par les forces de l'ordre en période d'état d'urgence.
L'attentat de Nice constitue la troisième attaque de masse ayant visé la France, après celles de janvier 2015 contre le journal Charlie-Hebdo, des policiers et des juifs (17 morts) et de novembre 2015 (130 morts à Paris).
Elle a replongé les Français dans l'effroi mais cette fois la cohésion nationale, invoquée après les précédentes attaques, a volé en éclats: l'opposition a dénoncé l'inefficacité des autorités alors que le pays est en état d'urgence depuis novembre en raison du risque terroriste.
La chef du parti d'extrême droite Front national, Marine Le Pen, a même appelé à la démission du ministre de l'Intérieur en pointant les «carences gravissimes de l'État dans sa mission première, la protection de nos compatriotes».
Pendant la réunion de crise samedi, le président François Hollande a appelé à la «cohésion» et à «l'unité» et dénoncé les «tentations de diviser un pays», selon le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.
Nombre de quotidiens s'interrogeaient samedi sur la façon dont le camion frigorifique de 19 tonnes avait pu pénétrer jeudi soir dans une enceinte réservée aux piétons et sécurisée par les forces de l'ordre.
Le ministre de l'Intérieur a balayé ces critiques, répétant que la police était «présente, très présente» jeudi soir. Le camion a forcé le passage en montant sur le trottoir, a-t-il rappelé.
Mais dans les rues de Nice, certains clamaient leur «ras-le-bol», comme Nicole Autard, expliquant à l'AFP se sentir «à la merci» d'actes difficiles à anticiper.
La colère était visible dans les messages déposés par les passants: «Assez de discours!», «Marre des carnages dans nos rues!», «Arrêtons le massacre!».
Au moins 17 étrangers ont trouvé la mort dans l'attaque, dont trois Allemands, deux Américains, trois Tunisiens et trois Algériens.
Une minute de silence sera observée lundi à 12h en hommage aux victimes.
Le président français a annoncé la prolongation pour trois mois supplémentaires de l'état d'urgence. Ce régime d'exception, décrété après les attentats du 13 novembre, facilite notamment les perquisitions et l'assignation à résidence de suspects.
08:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
La France, symbole de la laïcité, cible de choix pour des attentats
En 18 mois, la France a subi trois attaques meurtrières massives, revendiquées par des groupes jihadistes, qui ont fait plus de 230 morts et des centaines de blessés. Symbole de la laïcité, engagé dans la lutte contre les jihadistes, l'Hexagone est une cible emblématique.
Ces attentats, dont le caractère spectaculaire ou inédit a marqué les esprits, comme la course folle jeudi d'un camion bélier à Nice, ont aussi été accompagnés de plusieurs tentatives avortées ou d'attaques faisant peu de victimes.
- La France, en première ligne sur le front antijihadiste -
C'est le deuxième contributeur aux opérations aériennes de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie. Ses avions-bombardiers basés en Jordanie et aux Emirats arabes unis bombardent régulièrement centres de commandement, fabriques d'engins explosifs et dépôts d'armes de l'EI.
La France se dit en "guerre" depuis les attentats de novembre 2015 à Paris (130 morts), planifiés, selon les autorités, au coeur de la machine politico-militaire de l'EI en Irak et en Syrie.
Tout comme en novembre, François Hollande a promis vendredi d'accentuer la pression sur cet ennemi. "Nous continuerons à frapper ceux qui justement nous attaquent sur notre propre sol, dans leurs repaires", a-t-il martelé.
Au Sahel, la France est en toute première ligne avec l'opération Barkhane (3.000 hommes) face aux groupes jihadistes qui continuent de frapper à coups d'attentats, de Ouagadougou à Grand Bassam, et d'attaques contre les Casques bleus, même s'ils ont été affaiblis par l'intervention française lancée au Mali en janvier 2013.
- Un modèle laïc détesté -
Pour l'historien des religions Odon Vallet, la laïcité "à la française", qui a conduit à l'interdiction du voile islamique dans les écoles françaises en 2004 puis dans sa version intégrale dans la rue en 2010, peut aussi être un puissant vecteur de motivation.
"Pour eux, la laïcité pure et dure à la française est incompatible avec l'islam", estime-t-il.
La vision française de la liberté d'expression, qui permet une large critique des religions, a également placé le pays dans le viseur des extrémistes. Les attaques contre la rédaction du journal Charlie Hebdo en janvier 2015 ont été menées en réaction à la publication de caricatures du prophète Mahomet.
Cinq millions de musulmans vivent en France, pays qui accueille à la fois les plus importantes communautés musulmane et juive d'Europe. Cette dernière communauté a été explicitement visée par des attentats. Le risque de tensions ou d'affrontements communautaires est plus apparent en France que dans d'autres pays européens.
En dépit d'efforts pour leur intégration dans un pays majoritairement catholique, les musulmans restent soumis à de nombreuses discriminations, notamment à l'embauche, mettant à mal leur intégration républicaine.
Pour le sociologue Raphaël Liogier, "la France est le pays où il y a le plus de frustrations par rapport à ce débat sur l'islam".
"La troisième cause cachée, c'est l'Histoire", estime Odon Vallet, en rappelant que le traité de Sèvres de 1920 a supprimé le califat de l'Empire ottoman. "Dans son histoire coloniale, la France est considérée comme l'un des ennemis principaux de l'Etat islamique", explique-t-il.
- Des centaines de jihadistes francophones -
De nombreux francophones -environ 600 Français mais aussi beaucoup de Tunisiens, Marocains, etc- ont rallié l'EI en Irak et en Syrie.
"Ils ont la capacité de venir très facilement sur notre territoire", relève le patron de la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), Patrick Calvar. "Les cibles sont multiples et les terroristes frappent là où cela leur est le plus facile", dit-il.
L'organisateur présumé des attentats du 13 novembre à Paris, le Belge Abdelhamid Abaaoud, s'était d'abord illustré en Syrie à travers des vidéos le montrant en train de commettre des atrocités.
- Une société menacée, un exécutif affaibli -
Pour les responsables politiques et policiers, la France est aujourd'hui le pays le plus menacé par des attentats. Cette menace survient dans un contexte d'affaiblissement de l'exécutif socialiste à l'approche de la prochaine élection présidentielle qui se déroulera en 2017.
Le président François Hollande ne dispose plus à l'Assemblée nationale que d'une majorité étriquée et il reste parmi les chefs d'Etat les plus impopulaires qu'ait connu la France.
L'affaiblissement du pouvoir politique, dont pourrait vouloir profiter des auteurs d'attentats, touche comme dans d'autres pays européens l'ensemble des partis traditionnels, rejetés par une population toujours aux prises avec les effets de la crise économique. Le populisme a le vent en poupe et, à chaque élection, locale ou nationale, l'extrême droite, prend de l'ampleur.
08:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’état d’urgence ? Une très coûteuse fumisterie à la Hollande
Ne sachant pas comment lutter contre les terroristes islamistes, notre bien-aimé Président François Hollande, dit Flanby-le-Mou, avait pris le taureau par les cornes au lendemain des mortelles fusillades du 13 novembre. Il avait déclaré l’état d’urgence, soutenu par l’ensemble de la classe politique qui ne pouvait qu’approuver une telle mesure sauf à passer pour traître à la nation.
Et le matin du 14 juillet, tout guilleret, il annonçait que l’état d’urgence, cela suffisait. À partir du 26 juillet, la France pouvait retrouver son état normal. Pour un Président normal, c’était une réaction normale, attendue, vu qu’au bout de neuf mois et des millions d’euros plus tard, notre Président s’est aperçu que, l’urgence n’ayant donné que de piètres résultats et épuisé la troupe, il était urgent d’annoncer sa fin. Ce qu’il fit sans que les deux journalistes, faire-valoir de la communication élyséenne, s’en étonnent.
Mais notre Président traîne le malheur derrière lui. Douze heures venaient de s’écouler à l’horloge de l’Élysée qu’un camionneur sûrement déséquilibré, mais un peu fou d’Allah et de Mahomet quand même, fonçait sur la foule compacte assistant à un feu d’artifice magnifique dans le cadre enchanteur de la baie de Nice, écrasant de son poids femmes, enfants, touristes, et sans doute aussi quelques adeptes non mécréants.
Alors, avec tout le respect que l’on doit à la fonction du Président, mais sûrement pas à sa personne, ne peut-on lui demander à quoi a servi cet état d’urgence ? Ah, si, pour son Euro foot, il a permis un contrôle strict des stades. Il a permis le matin même de ce nouvel attentat de protéger son auguste personne d’un éventuel tireur fou ou d’un kamikaze martyr du Prophète en filtrant, à 500 mètres à la ronde autour des Champs-Élysées et de l’Étoile, les rares spectateurs intéressés par sa remontée triomphale de cette avenue vide. Il n’a même pas dû entendre les sifflets, ceux-ci ayant été supprimés par une police attentive.
Mais il sait pertinemment qu’un fou d’Allah, qu’il ne veut surtout pas identifier comme tel car Allah, on nous le rabâche à longueur d’antenne, est miséricordieux, peut frapper à tout moment là où il l’a décidé. Et les attentats individuels contre les policiers, les soldats ou ses sujets sont là pour le prouver. Depuis le 13 novembre, le Président en a une recension quotidienne, ou presque, de son ministre de l’Intérieur.
La France est le seul pays à avoir déclaré l’état d’urgence. Le seul pays à avoir enregistré autant de victimes de l’islamisme radical. Mais il n’a jamais voulu prononcer ce mot, ou alors du bout des lèvres. Jamais osé identifier ce mal qui ronge nos esprits. Pour lui, ce ou ces assassins de Nice ne sont que des terroristes.
Alors, oui, à force d’avoir pris des mesures qui laisseraient penser que le Président a tout fait pour éradiquer ce « terrorisme » qui n’existe pas, je l’accuse de nous avoir, une fois de plus, trompé sur la marchandise. Je l’accuse d’être en partie responsable des malheureuses victimes de Nice. J’espère qu’il a prié longuement, cette nuit du 14 juillet, pour le repos de leur âme et la paix de leurs familles. Trois jours de deuil national, c’est bien. Mais combien d’autres victimes tomberont sur notre sol à cause du laxisme de sa politique, de ses non-dits et des vraies mesures à prendre ?
Ce n’est pas le populisme qui menace la France. C’est François Hollande, lui-même, en refusant de désigner l’islamisme comme notre ennemi absolu.
Floris de Bonneville
08:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le nord du cercle Arctique n’est pas épargné par l’immigration extra-européenne
On pourrait penser que le nord du cercle Arctique est une région suffisamment éloignée des côtes africaines pour qu’il ne soit pas atteint par la vague migratoire qui déferle sur l’Europe. On aurait tendance à estimer que le climat et le manque de luminosité durant de longs mois de l’année soient assez dissuasifs à l’installation des migrants du sud. C’est un sentiment trompeur.
Il suffit de se promener dans les rues du centre ville de Kiruna, en Laponie suédoise, pour constater que la présence d’Africains, de femmes voilées, de mendiants roms est bien ancrée dans cette localité qui ne compte guère plus de 18 000 habitants. Qu’est-ce qui explique ce phénomène qui était pratiquement inexistant dans cette partie du nord de la Suède, il y a très peu de temps encore ?
La ville de Kiruna a bâti son essor autour de la mine, il y a un peu plus de cent ans, et elle s’apprête à mettre en oeuvre un projet pharaonique de déplacement de son centre-ville pour éviter un engloutissement, en raison de l’activité minière. La population était, jusqu’à très récemment, assez homogène, venue de différents coins du pays pour des opportunités de travail. Le visage de la ville a complètement changé, de manière accélérée, ces dernières années. Même si les Suédois de souche restent majoritaires, de nombreux Érythréens, Syriens et autres extra-européens habitent désormais la ville. La devanture du centre commercial est même squattée de manière quotidienne par un mendiant rom.
La principale raison de cet afflux vient de la politique libérale en matière d’immigration menée par le gouvernement suédois depuis le début des années 70. L’année 2015 a été une année record en ce qui concerne les demandes d’asile. Bien que la plupart des migrants cherchent à s’installer plus au sud, à Malmö en particulier, le gouvernement a dû se résoudre à répartir les migrants dans des régions plus reculées du pays car les infrastructures existantes sont saturées.
Il existe également des minorités agissantes qui prônent une immigration sans limite et qui influent sur la politique du pays. Il n’est pas rare de voir des autocollants « Refugees Welcome » un peu partout dans la ville ou bien des tags signés par les « antifas » qui décrètent que la ville est une ville sans néo-nazis, sans compter les logos pro-LGBT promus dans les magasins. Les prestations sociales très généreuses en Suède, dont les migrants bénéficient en grande partie, semblent les convaincre de rester dans cette région peu hospitalière en hiver.
La crise migratoire en Europe n’étant pas près de se résorber, il est à prévoir que la transformation ethno-culturelle de villes comme Kiruna continuent de manière effrénée si la politique migratoire ne change pas de façon radicale dans le royaume scandinave.
Revoir les explications d’Alain Soral sur le métissage forcé des populations européennes voulu par certaines élites :
08:21 Publié dans Infos sur la campagne | Lien permanent | Commentaires (0)
Les Européens estiment que les réfugiés représentent des risques terroristes
L’institut américain Pew Research a publié le lundi 11 juillet dernier une étude sur ce que pensent les Européens par rapport à la crise migratoire qui se passe actuellement. Ces derniers sont réticents par rapport à l’immigration des réfugiés dans leur territoire selon cette étude.
Un sondage a été fait dans le cadre de l’immigration de réfugiés en Europe. Les résultats de cette analyse viennent de tomber lundi 11 juillet et ils ont relevé que les habitants des pays hôtes estiment que cette immigration n’est pas du tout une bonne chose pour l’Europe. Cette étude a été menée dans huit pays d’Europe qui représentent plus de 80% de la population des pays qui la forment, rapporte le site de France24. Dans ces pays, plus de la moitié des Européens associe l’arrivée des réfugiés au risque terroriste.
Certains pays comme la Pologne ou la Hongrie sont particulièrement répulsifs par rapport à cette immigration de réfugiés dans ces pays. D’ailleurs, ces deux nations de l’Union européenne ont les plus forts taux de réticence par rapport à l’arrivée des réfugiés en Europe. Près de 76 % des Hongrois ne sont pas d’accord pour que les réfugiés viennent dans leur pays. Pour la Pologne, ils sont 71 % à s’opposer à leur venue. L’opinion des Français concernant l’immigration et le risque de terrorisme est assez mitigée. Près de 49% des sondés craignent la montée des risques terroristes avec l’arrivée des immigrés et pour les Allemands, ils sont 61 % à partager cette inquiétude.
Outre le fait qu’ils représentent un risque terroriste pour certains Européens, les immigrés représentent également un handicape pour leur économie. "Les réfugiés représentent un fardeau car ils prennent les emplois et les avantages sociaux" des Européens, selon le rapport. "Moins d’un tiers des Allemands (31 %) se disent d’accord avec cette formulation, contre 82 % en Hongrie, 75 % en Pologne, 72 % en Grèce, 65 % en Italie et 53 % en France", explique le site france24.com.
Par ailleurs, les Européens estiment que la décision prise par les Britanniques concernant le Brexit a été fortement influencée par cette crise migratoire. "L’envolée récente du nombre de réfugiés en Europe a pris une place prépondérante dans la rhétorique anti-immigrés des partis d’extrême droite sur tout le continent et dans le débat très controversé autour de la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne", a rapporté l’institut Pew Research.
Outre les influences sociales, politiques et économiques engendrées par l’immigration de réfugiés vers l’Europe, ce phénomène qui a pris de l’ampleur favoriserait également la montée "des sentiments négatifs des Européens à l’égard des musulmans".
08:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mohamed Sifaoui : " L'extrême droite se prépare au combat "
Mohamed Sifaoui est l’un des observateurs les plus en pointe sur les questions du terrorisme. “ Daech a tout intérêt à ce que la société française se divise. ”
Interviewé dans nos colonnes au mois de janvier dernier, quelques semaines après les attaques au Bataclan, Mohamed Sifaoui n'hésitait alors pas à prédire que « Daech frapperait encore plus durement la France en 2016 ».
Journaliste, écrivain, spécialiste des mouvements radicaux et du terrorisme, il avoue avoir craint, jeudi soir, des « attaques simultanées » sur le territoire français. « Ce qui est arrivé était écrit. Lorsque j'entends des spécialistes dire qu'on s'attendait à ce modus operandi, c'est le résultat d'une exploitation froide de la littérature de Daech. Le mouvement a incité depuis longtemps ses adeptes à utiliser des véhicules de différentes catégories pour foncer dans la foule. C'était donc prévisible. Et tous les modes opératoires de ces mouvements terroristes déjà utilisés à l'étranger son susceptibles de l'être demain en France. »
Ce qui révolte Mohamed Sifaoui aujourd'hui, c'est de « constater, encore, qu'une partie de l'élite politique et médiatique se complaît dans le déni ». Une camionnette folle lancée sur un marché de Noël à Nantes, en décembre dernier ? Un automobiliste qui propulse son véhicule sur des militaires en faction ? « Les autorités ont mis cela sur le dos de déséquilibrés. Les terroristes ne sont pas tous des gens équilibrés. Et il n'y a pas besoin d'être fiché " S " pour passer à l'action. »
" Pas besoin d'être fiché S pour passer à l'action "
Si les politiques utilisent un « ton martial » en réagissant « à chaud » à ces événements terrifiants, ils resteraient malgré tout « incapables d'entretenir un débat démocratique » qui déboucherait peut-être sur « un consensus » national.
« Des mouvements d'extrême droite se préparent aujourd'hui au combat. Il n'est pas exclu que des groupuscules tentent des coups de force puisqu'on leur laisse champ libre pour prospérer. Et c'est tout l'intérêt de Daech de voir la France sombrer dans un tel clivage de guerre civile. Ils ont besoin de gens tout aussi excités qu'eux pour arriver à leurs fins. Une flambée de violence en France leur créerait des conditions de recrutement idéales… »
Si la société française a toutefois un véritable « pouvoir de résilience » estime Mohamed Sifaoui, elle n'est pas à l'abri d'un retournement « psychologique ».
« Un acte terroriste est un acte d'humiliation. Et c'est ainsi que le terrorisme nous fait parfois renoncer à des convictions profondes. Daech veut empêcher les Français de vivre normalement, cherche à casser l'ambiance, et ne vise qu'une chose essentielle pour eux : polluer l'imaginaire collectif. »
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