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lundi, 18 juillet 2016

Le n°43 (été 2016) de Synthèse nationale sort cette semaine

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Au sommaire :

P 2 : EDITORIAL - Roland Hélie

P 6 : BREXIT - Le peuple contre les élites Patrick Parment

P 12 : BREXIT - Cauchemar ou bénéfice pour les vrais Français Dr Bernard Plouvier

P 17 : BEZIERS - Et alors ? Georges Feltin-Tracol

P 24 : HALAL - Le Business tourne à plein régime Arnaud Raffard de Brienne

P 32 : AUTRICHE - Le vent du boulet Pierre Vial

P 34 : AUTRICHE - Un entretien avec Roland Hélie avec Philippe Randa

P 35 : MEDIA - EuroLibertés, Radio Libertés... le groupe Libertés étend son audience...

P 36 : ITALIE - Comment la Droite nationale fût assassinée ? Massimo Magliaro

P 43 : ITALIE - Etat des décombre du MSI Guirec Sèvres

P 47 : BOUSQUET SUR FOUCAULT - Quand on déglingue une idole de la gauche Patrick Parment

P 51 : 1966 - 1968 Approche historique de la chienlit occidentale Dr Bernard Plouvier

P 60 : SOCIETE Emasculation de la société française Charles-Henri d'Elloy

P 65 : ECONOMIE N'était-ce pas mieux avant ? Pieter Kerstens

P 69 : Le GRAND REMBARQUEMENT Entretien avec Emmanuel Albach

P 73 : LES PAGES DU MARQUIS la chronique de Jean-Paul Chayrigues de Olmetta

P 82 : LES LIVRES AU CRIBLE Georges Feltin-Tracol

P 102 : SPORT FOOT ET MOI LA PAIX Charles-Henri d'Elloy

P 108 : SYNTHESE NATIONALE PRESENT PARTOUT

Ainsi que de nombreuses autres rubriques...

118 pages - 12 €

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Sortie prévue le 22 juillet.

 

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Pourquoi encore la France ?

Après les attentats de Charlie Hebdo et du Bataclan, la France a encore été victime d’une attaque terroriste

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Des fils d’immigrants au chômage, une histoire coloniale qui a laissé des séquelles, des services de renseignement moins efficaces que ceux des Américains. Les raisons sont nombreuses pour expliquer pourquoi la France a connu les attaques djihadistes les plus meurtrières en Occident au cours des deux dernières années.

Un climat social sur la corde raide

Les problèmes sociaux rencontrés par les Français issus de l’immigration maghrébine alimentent la radicalisation, disent les experts.

«Depuis les années 1960, aucun pouvoir politique français n’a essayé de trouver une solution au problème des banlieues. [...] Ça fait des décennies que ça dure», illustre Jabeur Fathally, professeur à la facul­té de droit à l’Université d’Ottawa. Chômage, discrimination, marginalisation: le problème des banlieues est loin d’être réglé.

En comparaison, les musulmans sont mieux intégrés aux États-Unis, où leur salaire tend à être au-dessus de la moyenne, abonde Jocelyn Bélanger, professeur de psychologie à l'Université de New York Abou Dhabi.

Des failles dans les services de sécurité

Contrairement aux États-Unis, dont le système de sécurité est très sophistiqué, il y a plusieurs trous dans le filet des services de renseignement français, explique Jocelyn Bélanger. Une enquête parlementaire a même conclu que les attentats de 2015 sont un «échec global du renseignement», rappelle-t-il.

La communication entre les renseignements et les autorités manquerait de fluidité. Par exemple, le tueur de l’épicerie Hyper Cacher a pu sortir de prison sans qu’aucune surveillance soit prévue, alors que sa radicalisation ne faisait aucun doute. «Les Belges ont le même problème.

On a vu des suspects arrêtés en Turquie puis laissés en liberté en Belgique», illustre M. Bélanger. D’un autre côté, l’expertise et les fonds injectés par le gouvernement américain dans tout ce qui touche la sécurité lui donnent une longueur d’avance.

Un lourd passé colonial

L’histoire coloniale de la France s’est jouée dans les pays du Maghreb et d’Afrique occidentale, donc dans plusieurs pays de confession musulmane, ce qui n’est pas le cas de la Grande-Bretagne, par exemple, explique William Grenier-Chalifoux, de la Chaire Raoul-Dandurand de l’UQAM. Ce passé est utilisé dans les discours de recrutement djihadistes, qui soulignent les atrocités commises par les Français, ajoute Jabeur Fathally.

Impliqués à l’étranger

En plus d’être une des têtes d’affiche de la coalition contre l’État islamique, la France est intervenue politiquement et militairement pour combattre des groupes islamistes dans de nombreux pays, dont le Mali, la Libye, l’Irak et la Syrie. Les chefs djihadistes la visent donc directement dans leurs discours, expli­que M. Grenier-Chalifoux.

Un symbole occidental fort

Avec ses politiques de laïcité musclée, il est aisé pour les groupes djihadistes de dépeindre la France comme un pays qui opprime ses citoyens de confession musulmane, explique Hassan Diab El Harake, qui enseigne l’histoire de l’islam politique à l’Université de Lille.

Des mesures comme l’interdiction du voile dans les écoles publiques en 2004 et l’interdiction du voile inté­gral dans l’espace public en 2010 ne font pas consensus et sont instrumentalisées pour alimenter la haine. Avec sa devise de liberté, égalité et fraternité, la France est aussi un porte-étendard des valeurs occidentales, explique Jocelyn Bélanger.

Dominique Scali

 Source : Journal de Montréal

Une mosquée pour les musulmans de Choisy-le-Roi pour en finir avec les préfabriqués

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Après les communes voisines d’Orly et de Créteil, la ville de Choisy-le-Roi aura bientôt une mosquée digne de ce nom. Première étape de ce projet : acquisition d’un terrain pour la construction d’une mosquée et d’un centre éducatif. Ce dernier permettra de « dispenser une éducation religieuse de qualité, des cours d’arabe, des séminaires et des conférences », selon l’Association des Musulmans Choisyens (AMC) porteuse de ce projet.

Sur les 670.000 m² € nécessaires à l’achat du terrain, la moitié (340.000 m²) a été collectée. Le protocole d’achat permettra de disposer de ce terrain et de le payer sur quatre années. Ceci permettre de lancer parallèlement les travaux.

EN FINIR AVEC LES PRÉFABRIQUÉES

L’AMC existe depuis plus de 10 ans. Actuellement, l’association utilise des préfabriqués précaires pour ses activités cultuelle et culturelle. Les vendredis, l’affluence est tellement importante que ces préfabriqués débordent poussant des dizaines de fidèles à prier à l’extérieur. « Il faut reconnaître l’islam à sa juste valeur », explique Didier Guillaume, le maire (PC) de de la ville. « Nous sommes dans une démarche égalitaire. Il est question avec ce projet de respect des personnes et des cultes », explique l’édile au Parisien.

Le projet se veut ambitieux. Les nouvelles esquisses du projet prévoit l’édification de deux bâtiments sur un terrain de 1809 m² voie des Roses : une partie cultuelle abritant une grande mosquée pouvant accueillir jusqu’à 1000 fidèles (hommes et femmes), l’autre, culturelle et éducative comprenant des salles de classes, une salle polyvalente et un bureau. Un parking souterrain d’une capacité de 50 véhicules sera construit. Coût total du projet : trois millions d’euros.

Si vous êtes commerçant ou entrepreneur ou un particulier soumis à l’impôt sur le revenu, vous pouvez déduire jusqu’à 66% du montant de votre don en faisant un don à une mosquée, par exemple

Source : Des domes et des minarets

Pour Valls, la nature islamiste de la tuerie de Nice ne fait pas de doute

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Dans une interview donnée au Journal du Dimanche, le Premier ministre soutien la thèse islamiste dans l’attentat de Nice et dénonce l’attitude d’une partie de la droite qui a mis en cause le gouvernement.

Manuel Valls n'en doute pas, la tuerie de Nice qui a fait 84 morts jeudi soir, est de nature islamiste. Dans une interview publiée par le Journal du Dimanche, le Premier ministre évoque la radicalisation expresse de son auteur, abattu par la policeau volant d'un camion lancé dans une course meurtrière sur la Promenade des Anglais.

« La revendication (...) de l'Etat islamique, la radicalisation rapide du tueur, viennent confirmer le caractère islamiste de cette attaque. » déclare-t-il au journal. Selon lui, l'attentat s'inscrit dans un des modes opératoires de Daech consistant à encourager le passage à l'acte d'individus inconnus des services de renseignement, puis à approuver a posteriori leurs actions.

« Daech fournit à des individus déséquilibrés un kit idéologique donnant sens à leurs actes. L'enquête devra le démontrer mais c'est sans doute le cas de l'attentat de Nice », explique Manuel Valls. Selon lui « ce sont les cas les plus difficiles à détecter » et à « anticiper ». Dans sa revendication de l'attentat, le groupe Etat islamique (Daech) a présenté son auteur, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, tunisien vivant à Nice, comme un de ses « soldats ».

Polémique politique

Le Premier ministre dénonce, par ailleurs, une « dérive démagogique » d'une partie de la droite, qui a mis en cause le gouvernement. Dans les heures qui ont suivi l'attentat, des élus et dirigeants de droite l'ont accusé de n'avoir pas fait le nécessaire pour éviter ce type d'actes, huit mois après ceux du 13 novembre qui ont fait 130 morts à Paris.

Selon Bernard Cazeneuve, 64 agents de la police nationale, 42 policiers municipaux et 20 militaires étaient mobilisés pour assurer la sécurité du feu d'artifice du 14-Juillet, à Nice. Des chiffres que conteste l'ex-maire de Nice, Christian Estrosi. La polémique fait rage entre le ministre de l'Intérieur et le président Les Républicains de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. « Lorsque le ministre de l'Intérieur dit qu'il y avait suffisamment d'effectifs de police, c'est un flagrant délit de mensonge (...) Il dit qu'il y avait 64 policiers nationaux. C'est faux (...) L'enquête le démontrera », a dit ce dernier à iTELE.

Dans les colonnes du JDD, Manuel Valls appelle les élus et dirigeants politiques à la dignité dans cette situation troublée. « Si même ceux qui étaient considérés comme modérés participent à cette dérive démagogique, c'est très grave. Les Français ne l'accepteront pas », ajoute-t-il, faisant allusion à Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite pour la présidentielle de 2017. Le maire de Bordeaux avait dit d'abord que « si tous les moyens avaient été pris, le drame n'aurait pas eu lieu ». Il persiste et signe dans une interview accordée au Parisien Dimanche, déclarant : « Je connais la difficulté de la tâche mais le fatalisme n'est pas une politique. Il faut passer à la vitesse supérieure dans ce combat. »

« Tout débat est légitime mais l'attitude qui consiste à mettre en cause l'unité du pays fait le jeu des terroristes », ajoute le Premier ministre, qui évoque un « risque de fracture » et de dislocation de la société française. Il alerte sur le cas de groupes d'extrême-droite qui ont, selon lui, le même intérêt que Daech à chercher l'escalade, et dénonce la tentation de remettre en cause l'état de droit. « La réponse à l'Etat islamique ne peut pas être la 'trumpisation' des esprits », prévient-il en se référant au candidat républicain à l'élection présidentielle américaine, Donald Trump, habitué des déclarations sans nuances. « Les tentations populistes sont des poisons. » conclut le Premier ministre.

Source : Les Echos

Nice: le terroriste aurait fait des repérages et envoyé un SMS à un complice avant l'attaque

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Le profil de l'auteur de l'attentat de Nice revendiqué par le groupe jihadiste EI se précisait dimanche avec l'audition de témoins évoquant pour la première fois sa religiosité, l'exécutif français cherchant lui à prouver son efficacité dans la lutte antiterroriste face aux critiques.

Plusieurs témoins interrogés, parmi la centaine déjà entendue, ont évoqué la religiosité du Tunisien Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, inconnu des services de renseignement français. Son père avait affirmé qu'il n'avait "aucun lien avec la religion". Le tueur avait aussi repéré les lieux avec son camion les 12 et 13 juillet avant le carnage du 14 juillet, a indiqué dimanche une source proche des enquêteurs français. Selon BFM TV, il aurait envoyé un SMS trois quart d'heures avant l'attaque à un complice.: "Amène plus d'armes, amène-en cinq à C."

Selon les premiers témoignages de voisins, l'assaillant, présenté par l'EI dans sa revendication comme "un soldat de l'Etat islamique", semblait avoir un profil de déséquilibré, multipliant les "crises" avec sa famille. "Il semble qu'il se soit radicalisé très rapidement", avait déclaré samedi le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve après une réunion de crise du gouvernement.

En fonçant à bord d'un poids lourd sur la foule rassemblée sur la Promenade des Anglais à Nice, le soir de la fête nationale, le tueur a écrasé 200 personnes et fait 84 morts, dont dix enfants et adolescents. Au moins 17 étrangers figurent parmi les morts.

Dimanche, les autorités ont procédé à deux nouvelles interpellations, un homme et une femme, selon une source judiciaire. Quatre hommes de l'entourage de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, et son ex-épouse étaient toujours en garde en vue.

"Faire plus et mieux"

Huit mois après avoir décrété l'état d'urgence en France et adopté de nouvelles lois antiterroristes dans la foulée des attaques jihadistes du 13 novembre à Paris, le gouvernement socialiste a appelé samedi "tous les Français patriotes" à venir épauler les forces de sécurité.

Cet appel de Bernard Cazeneuve à rejoindre les réservistes de la police et la gendarmerie est la seule proposition nouvelle lancée par le pouvoir, acculé de toutes parts à réagir trois jours après le carnage.

L'ancien Premier ministre Alain Juppé et candidat à la primaire de droite pour la présidentielle, a de nouveau tiré à boulets rouges sur le gouvernement en estimant dimanche que "nous pouvons faire plus et mieux même si, bien sûr, le risque zéro n'existera jamais". Il appelle ainsi à "passer à la vitesse supérieure" contre le terrorisme.

Même son de cloche chez le président du Sénat Gérard Larcher (droite) qui s'est dit favorable à la prolongation de l'état d'urgence après l'attentat de Nice, mais estime dimanche que "les Français attendent plus du président de la République et du gouvernement".

La chef du parti d'extrême droite Front national, Marine Le Pen, a elle appelé le ministre de l'Intérieur à démissionner au vu des "carences gravissimes" de l'Etat dans la protection des Français.

Mais le Premier ministre Manuel Valls a mis en garde dans le Journal du dimanche contre toute surenchère: "Je vois bien, aussi, dans l'escalade des propositions, monter la tentation de remettre en cause l'État de droit". "Mais remettre en cause l'État de droit, remettre en cause nos valeurs serait le plus grand renoncement", fait-il valoir.

A coup de chiffres, les autorités cherchent à tout prix à rassurer l'opinion sur l'implication des forces de l'ordre : "100.000 policiers, gendarmes et militaires sont mobilisés pour assurer la sécurité de nos concitoyens", a affirmé M. Cazeneuve.

L'effectif de l'opération militaire Sentinelle, maintenu à 10.000 hommes contre 7.000 prévus initialement après la fin de l'Euro-2016, restera à ce niveau "jusqu'à la fin de l'été", a de son côté annoncé le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian.

Le "ras-le-bol" des Français face à la vague d'attentats se lisait dans les messages déposés sur la Promenade des Anglais. "Assez de discours !", "Marre des carnages dans nos rues !", "Arrêtons le massacre !", pouvait-on notamment lire.

Point d'orgue des trois jours de deuil national, la France marquera une minute de silence lundi à 10H00 GMT. Après ce moment de recueillement, la Promenade des Anglais à Nice, capitale de la Côté d'azur (sud-est), sera totalement rouverte au public.

Un troisième Conseil de défense se tiendra lundi matin à la présidence française.

 L'attentat de Nice est la troisième tuerie de masse en France, après ceux de janvier 2015 contre le journal satirique Charlie Hebdo, des policiers et des juifs (17 morts) et du 13 novembre (130 morts à Paris et à Saint-Denis).

Source : lalibre.be

ATTENTAT DE NICE Les élus face à une France épuisée

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Traumatisés et exaspérés par les attentats, les Français, attendent des réponses de la part des politiques. À 9 mois de la présidentielle, l’exécutif comme l’opposition cherchent le ton juste. Périlleux.

Après les attentats de Charlie, la classe politique devait répondre à un pays en état de sidération. Cette fois, au traumatisme s’ajoute une montée d’exaspération doublée d’une certaine résignation. Ce double sentiment n’était pas seulement perceptible sur la Promenade des Anglais à Nice où la vie reprenait doucement sur les lieux du drame : devant les bouquets de fleurs et les peluches des mémoriaux improvisés, les visages étaient mouillés de larmes et les gestes semblaient mûs par une sourde colère.

L’unité nationale émoussée

En janvier 2015, une immense majorité de Français se reconnaissaient dans le slogan « Je suis Charlie », en lettres blanches sur fond noir. Le 13 novembre, un « Je suis Paris » avec une Tour Eiffel placée au milieu du cercle noir « peace and love » des années 1970 symbolisait cette tristesse et cette envie de réagir ensemble.

Hier sur les réseaux sociaux, les photos et le slogan #JesuisNice étaient moins partagés et commentés que #Jesuisépuisé.

Après Charlie, l’unité nationale avait tenu un mois. En novembre, les clameurs du Congrès lorsque François Hollande annonçait état d’urgence et… déchéance de nationalité lui avaient donné vie une semaine. Mais déjà, les Français saturaient de l’enchaînement de commémorations et de débats sur la sécurité. Le 14-juillet, « la cohésion, l’unité » que réclamaient hier encore le Président, n’ont pas vécu une minute.

Comme lors des précédents attentats, visage fermé, ton martial, François Hollande s’est posé en « protecteur de la maison France » en appelant à la cohésion et à l’unité. Il n’a pas été suivi par l’opposition, au contraire, ni par un mouvement populaire. Certes la période estivale s’y prête moins. Et côté politique, l’approche de la présidentielle incite à calculer les réactions.

La recherche du bon ton

Mais les conséquences du carnage de Nice s’annoncent incertaines pour l’exécutif comme pour ceux qui, comme Alain Juppé, n’ont pas respecté le temps du deuil avant de décocher leurs coups (« Si tous les moyens avaient été pris, le drame n’aurait pas eu lieu »). « On ne va pas laisser le monopole de l’offensive contre le gouvernement au Front national », justifiait un ténor de la droite vendredi soir. Le patron du parti LR Nicolas Sarkozy, qui a vécu la tuerie de Merah en 2012 un mois avant l’élection présidentielle, et qui a pris le temps de mesurer les réactions ulcérées des Français et le mauvais écho médiatique renvoyé par la sortie de Juppé (entre autres) a remis à plus tard « le temps de dire les choses ». L’opposition cherche le bon ton pour être perçue comme un recours.

Les effets sur l’opinion

Les instituts de sondages peinent aussi à mesurer les effets politiques des événements pour le FN : Marine Le Pen dénonçait hier encore « un renoncement et les carences de l’UMP hier, du PS aujourd’hui face au fondamentalisme islamiste ». Pas sûr que ce discours imprime. La direction du renseignement extérieur par la voix de son patron Patrick Calvar fait état « d’un risque de confrontation dans le pays entre une extrême droite dure et le monde musulman ». Ce qui inquiète aussi l’opinion. « Les Français n’ont pas envie qu’on joue avec le feu sur ce sujet », prévient Gaël Sliman de l’institut Odoxa.

« Il est vraiment difficile d’anticiper les évolutions de l’opinion », estime Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop, qui ajoute néanmoins : « La campagne de 2017 aura lieu dans un contexte ou la première préoccupation des Français n’est pas un contexte de crise, comme depuis 1974, mais la sécurité ».

Seule certitude des sondages ; l’opinion attend des mesures fortes ; En même temps, selon l’institut Elabe, une majorité de personnes interrogées admet que le risque zéro attentat n’existe pas. Du coup, Manuel Valls assume le choix du « parler vrai » : « Le pays doit se préparer à d’autres attentats ». François Hollande rabâche les mots « protection » et « engagement » au matin comme au lendemain des attentats. Comme si l’exécutif aussi cherchait la réponse.

L’État islamique n’est pas l’instigateur du nouveau massacre

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Entendons bien : cette fois, comme la plupart du temps, le tueur vivait parmi nous.

Le gouvernement actuel, outrageusement irresponsable, tente depuis des semaines de faire croire que le danger viendrait d’une entité lointaine, au motif que nous aurions lancé quelques bombes dans le désert irakien. Qui a fourni des armes aux islamistes qui détruisent la Syrie, si ce n’est les Saoudiens, les Turcs et les Français alors que Fabius était aux Affaires étrangères? Qui a déstabilisé la Libye et l’a transformée en une nouvelle base arrière pour les pires groupes islamistes ? Une partie de la classe politique française, coupable, devrait rendre des comptes devant la justice, ce serait la moindre des choses…

Dans n’importe quelle démocratie, après le premier attentat meurtrier, l’exécutif, tirant les conséquences de son incurie, aurait démissionné ! S’ils sont restés, c’est que non seulement ils n’ont aucun honneur, mais qu’en plus ils n’ont pas le moindre respect pour le peuple qu’ils sont censés administrer. C’est donc au peuple français de chasser un pouvoir qui n’est plus soutenu que par la pire presse de l’Occident, quelques nantis et fonctionnaires.

Si, au lieu de marcher par millions de manière inepte en pleurnichant avec des bougies et des slogans ridicules, les Charlie avaient marché sur l’Élysée, forçant Hollande et Valls à la démission, en serions-nous là ? Les islamistes nous font la guerre ? Terrorisons-les ! Écrasons-les sans merci, ils n’en ont aucune pour nos femmes et nos enfants. Nous n’avons vu aucune mesure à la hauteur du défi posé par les barbares si ce n’est davantage de censure sur Internet et davantage de moyens détournés vers la surveillance de l’opposition politique qualifiée par les médias « d’ultra droite » !

Pourquoi la France est-elle visée ? Non pas à cause d’une pseudo-intervention lointaine qui n’est qu’un coup de communication visant à présenter l’image d’un « président chef de guerre », mais bien parce que l’assimilation est un échec total à cause de l’énorme immigration non choisie que nous subissons depuis 50 ans. Nous en payons le prix tous les jours : des quartiers et des villes ne sont plus sous le contrôle de l’État depuis longtemps, la criminalité s’envole et, avec elle, les viols et les agressions. Ils égorgent, mitraillent, violent, décapitent parce qu’ils nous haïssent. Ils nous haïssent parce que nos valeurs n’ont rien à voir avec les leurs.

Par clientélisme, la gauche (et la droite) n’a rien fait et ne fera rien : ils perdraient une partie substantielle de leur électorat. Nous touchons aux limites de ce système politique, de cette république oligarchique, qui se contrefiche de l’intérêt des Français, qui ne vise qu’à obtenir le pouvoir et à le garder. Le temps n’est plus aux déclarations, le temps est à l’action, pour que plus jamais nos citoyens ne soient pris pour cible sur notre territoire.

Eric Pinzelli

Boulevard Voltaire

L’état d’urgence ? Une très coûteuse fumisterie à la Hollande

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Ne sachant pas comment lutter contre les terroristes islamistes, notre bien-aimé Président François Hollande, dit Flanby-le-Mou, avait pris le taureau par les cornes au lendemain des mortelles fusillades du 13 novembre. Il avait déclaré l’état d’urgence, soutenu par l’ensemble de la classe politique qui ne pouvait qu’approuver une telle mesure sauf à passer pour traître à la nation.

Et le matin du 14 juillet, tout guilleret, il annonçait que l’état d’urgence, cela suffisait. À partir du 26 juillet, la France pouvait retrouver son état normal. Pour un Président normal, c’était une réaction normale, attendue, vu qu’au bout de neuf mois et des millions d’euros plus tard, notre Président s’est aperçu que, l’urgence n’ayant donné que de piètres résultats et épuisé la troupe, il était urgent d’annoncer sa fin. Ce qu’il fit sans que les deux journalistes, faire-valoir de la communication élyséenne, s’en étonnent.

Mais notre Président traîne le malheur derrière lui. Douze heures venaient de s’écouler à l’horloge de l’Élysée qu’un camionneur sûrement déséquilibré, mais un peu fou d’Allah et de Mahomet quand même, fonçait sur la foule compacte assistant à un feu d’artifice magnifique dans le cadre enchanteur de la baie de Nice, écrasant de son poids femmes, enfants, touristes, et sans doute aussi quelques adeptes non mécréants.

Alors, avec tout le respect que l’on doit à la fonction du Président, mais sûrement pas à sa personne, ne peut-on lui demander à quoi a servi cet état d’urgence ? Ah, si, pour son Euro foot, il a permis un contrôle strict des stades. Il a permis le matin même de ce nouvel attentat de protéger son auguste personne d’un éventuel tireur fou ou d’un kamikaze martyr du Prophète en filtrant, à 500 mètres à la ronde autour des Champs-Élysées et de l’Étoile, les rares spectateurs intéressés par sa remontée triomphale de cette avenue vide. Il n’a même pas dû entendre les sifflets, ceux-ci ayant été supprimés par une police attentive.

Mais il sait pertinemment qu’un fou d’Allah, qu’il ne veut surtout pas identifier comme tel car Allah, on nous le rabâche à longueur d’antenne, est miséricordieux, peut frapper à tout moment là où il l’a décidé. Et les attentats individuels contre les policiers, les soldats ou ses sujets sont là pour le prouver. Depuis le 13 novembre, le Président en a une recension quotidienne, ou presque, de son ministre de l’Intérieur.

La France est le seul pays à avoir déclaré l’état d’urgence. Le seul pays à avoir enregistré autant de victimes de l’islamisme radical. Mais il n’a jamais voulu prononcer ce mot, ou alors du bout des lèvres. Jamais osé identifier ce mal qui ronge nos esprits. Pour lui, ce ou ces assassins de Nice ne sont que des terroristes.

Alors, oui, à force d’avoir pris des mesures qui laisseraient penser que le Président a tout fait pour éradiquer ce « terrorisme » qui n’existe pas, je l’accuse de nous avoir, une fois de plus, trompé sur la marchandise. Je l’accuse d’être en partie responsable des malheureuses victimes de Nice. J’espère qu’il a prié longuement, cette nuit du 14 juillet, pour le repos de leur âme et la paix de leurs familles. Trois jours de deuil national, c’est bien. Mais combien d’autres victimes tomberont sur notre sol à cause du laxisme de sa politique, de ses non-dits et des vraies mesures à prendre ?

Ce n’est pas le populisme qui menace la France. C’est François Hollande, lui-même, en refusant de désigner l’islamisme comme notre ennemi absolu.

Floris de Bonneville

Source : Boulevard Voltaire

L’État : une cellule psychologique géante

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« Nous avons été frappés, en ce 14 juillet, à la fois dans nos valeurs et dans notre chair », dixit, interviewée sur LCI, la secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes.

Ah oui, elle a raison de parler des sacro-saintes « valeurs », cette Juliette Méadel ! Elle était passée où, ce 14 juillet, la liberté, celle de se promener en famille en toute sécurité, sur la promenade des Anglais ? Et à quoi pensaient les amoureux, les bandes de copains ou les parents et leurs bambins après avoir assisté au feu d’artifice, profitant d’une belle soirée d’été, qui en route pour un dernier verre, qui sur le chemin de la maison, à « égalité et fraternité », peut-être ?

Valeurs, valeurs, valeurs : les socialistes qui les incarnent si peu et si mal n’ont que ce mot à la bouche ! Valeurs toujours, du côté du résident de l’Élysée, entre un Valls impavide et une Touraine à l’air illuminé. Les terroristes, nous dit-il sans sourciller, attaqueraient tous « les pays qui ont les libertés comme valeurs essentielles ». Pays de libertés, l’Arabie saoudite, le Bangladesh, le Nigeria, la Turquie et j’en passe, tous également et récemment cibles de l’islamisme ? Ils n’en auront donc jamais marre, ces socialistes, de débiter des inepties aussi grosses qu’eux ?

La secrétaire d’État croit d’ailleurs bon d’ajouter qu’elle aurait aussi été frappée « dans [sa] chair ». Comme les pères et les mères qui ont vu leur enfant se faire écraser par les roues du 19 tonnes ? Même pas honte, madame Méadel, de placer son ressenti sur le même plan que ceux sur qui le ciel est tombé sur la tête, de pratiquer le relativisme, l’un des fléaux du socialisme ? Dix enfants morts, une douzaine toujours en réanimation. Si chacun d’entre nous perçoit avec une immense tristesse la douleur des parents dans leur chair, nous ne la vivons pas. La différence est de taille, vous ne croyez pas ?

Alors, comme il fallait l’entendre, la bonne dame, énumérer durant deux longues minutes et demie à haut débit tous les recours mis par l’État à disposition des familles ! Et, complètement déconnectée de la réalité, avec l’enthousiasme de la secrétaire en chef d’un service de la Sécu, de s’en donner à cœur joie, à grand renfort de CIPAV, de CUMP, de FENVAC et autres INAVEM. C’est quoi, ça, tout ce charabia de technocrate en talons à aiguilles ?

Bonnes gens, soyez rassurés, l’État nounou a tout prévu. Malheureux orphelins, familles éplorées, appelez-les, vous n’êtes pas seuls : 76 âmes pleines de bonté, émanant de plusieurs ministères, vous écouteront avec chaleur et répondront à toutes vos questions. Vous verrez, ça va aller. Ça va déjà mieux. L’État, celui-là même qui a été dans l’incapacité notoire de voir ce qui était pourtant gros comme un camion, transformé en cellule psychologique géante et en standard de renseignement. Vital, hein, quand l’enfer vient juste de vous tomber sur la tête, de connaître « le soutien psychologique auquel je peux avoir droit ». Complètement hors-sol, la Juliette Méadel, même pas en phase avec ses propres émotions. Mais il fallait bien, suite aux attentats de novembre 2015, créer ce nouveau « machin » de secrétariat d’État d’Aide aux victimes, n’est-ce-pas ? Panser les plaies, c’est tout ce qu’il semble rester à un État qui paraît avoir définitivement renoncé à les prévenir.

« Le combat sera long », se dédouane d’ores et déjà François Hollande des morts à venir. Entre la protection du peuple par la prévention d’autres massacres grâce à des mesures idoines enfin dignes de ce nom, et la compassion d’apparat, l’État a choisi. Et demain, à qui le tour, de souffrir dans sa propre chair ? Vous, moi ?

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire



Il menaçait de mettre le feu à un supermarché vendant Charlie Hebdo

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Tandis que la France pleure, une nouvelle fois, une fois de trop, les victimes tombées dans la guerre menée par les islamistes sur le sol européen, la Belgique vient de condamner un Belgo-Tunisien, le dénommé Souphiane O, âgé de 37 ans, à quatre ans de prison pour avoir menacé de mettre le feu à un supermarché après s’être rendu compte que celui-ci vendait l’hebdomadaire Charlie Hebdo.

Les faits se sont déroulés, le 30 janvier dernier, un an après l’attentat ayant laissé douze personnes sur le sol dans les locaux de l’hebdomadaire satirique. Ils ont eu lieu dans une grande surface située dans la périphérie de Bruges, ville que l’on surnomme affectueusement la « Venise du Nord » pour ses canaux et son romantisme.

La cité flamande est traditionnellement épargnée par l’insécurité et les méfaits générés par le multiculturalisme. En d’autres termes, Bruges n’est pas Molenbeek et, pourtant, il s’y est trouvé un homme radicalisé, preuve que le fanatisme peut germer partout sur le territoire.

D’après le tribunal, Souphiane O. avait le profil pour commettre de tels méfaits et n’a donc pas proféré de simples « déclarations impulsives ». Dans une intervention relayée par la presse flamande, l’homme, de l’aveu de son avocat tentant de minimiser les faits, « regardait bien, de temps en temps, des vidéos de l’État islamique et lisait des livres sur les attentats, mais seulement par intérêt pour tout ce qui concerne sa croyance ».

Un homme ordinaire sur le front du terrorisme, en quelque sorte. Et c’est bien là que se situe le problème. Si l’on peut se féliciter d’une décision de justice allant dans le sens de la condamnation, on peut, en revanche, s’inquiéter de la prolifération d’individus dont le soutien au terrorisme prend diverses formes, du soutien passif au passage à l’acte, en passant par les réjouissances – comme en témoignent les « pas de danse » effectués dans les rues de Molenbeek après les attentats du 22 mars – et les menaces.

Souphiane O. qui, avant de proférer des menaces précises, avait déjà célébré, dans le même supermarché, les attentats tout en déclarant que ceux-ci étaient justifiés, possédait, sur l’écran d’accueil de son téléphone portable, une photo de Ben Laden. Jamais avare d’une bonne explication, son avocat a rappelé que son client était toxicomane. De quoi, peut-être, à ses yeux, le dédouaner.

L’apprenti terroriste possède la double nationalité : tunisien d’origine et devenu belge par naturalisation il y a une vingtaine d’années. L’octroi de la nationalité à un nombre croissant d’individus a eu pour conséquence de la brader et d’accorder le sésame à des individus prêts à se retourner contre le pays qui les a accueillis.

À Nice, c’est un Tunisien, détenteur d’un titre de séjour, peut-être candidat potentiel à la naturalisation française, qui aurait commis l’attentat meurtrier de ce 14 juillet. Sur le front du terrorisme, les hommes se ressemblent…

Gregory Vanden Bruel

Boulevard Voltaire

Quelques vérités à rappeler

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Une fois de plus, notre pays est frappé par un attentat mené par un individu de confession musulmane. L’islam est, une fois encore, à l’origine de ce drame.

Bien sûr, les belles consciences autorisées vont nous rabâcher à satiété, sur tous les médias, que « l’islam, ce n’est pas ça », que c’est une religion « de paix et de tolérance » bien qu’elle interdise à ses adeptes de la quitter sous peine de mort, qu’elle traite les non-musulmans « d’infidèles » dans le texte et leur interdit la liberté de conscience, et qu’elle refuse toute interprétation et réflexion doctrinale. Probablement, même, que certains vont encore une fois chercher à atténuer la responsabilité de l’islam en dénonçant tous les intégrismes religieux. Amalgame facile et mensonger pratiqué par les mêmes qui ne cessent de nous seriner « pas d’amalgame » entre islam et islamisme.

Allons, quelques vérités méritent donc d’être rappelées :

1) Même aux pires heures de la IIIe République intolérante et de ses violences anticléricales, il n’y jamais eu de terrorisme catholique. Même en Irlande, la violence confessionnelle était communautaire et s’inscrivait dans un combat politique et non religieux.

2) Quiconque connaît un peu de l’intérieur le christianisme de France sait que les intégristes catholiques n’ont d’intégriste que leur doctrine et non leurs actes. Il n’y a jamais eu de violence physique pouvant laisser croire à une tendance terroriste ou criminelle chez les intégristes catholiques.

3) S’il y avait des fidèles catholiques adoptant des attitudes terroristes, il ne fait aucun doute qu’ils seraient très vite et très facilement identifiés au sein de la communauté catholique et dénoncés. Il est étonnant qu’il n’en soit pas de même au sein de la communauté musulmane de France, qui a pourtant un caractère encore plus communautaire…

4) Croit-on vraiment que le prolongement de l’état d’urgence est une réponse à la situation de la France et du monde ? Nos forces de sécurité sont épuisées et en nombre insuffisant à force d’avoir tiré « les dividendes de la paix » de M. Fabius. Et même avec plus de gendarmes et de policiers à chaque coin de rue, comment croire qu’ils pourraient empêcher des terroristes suicidaires ?

5) Il paraît que nous sommes en guerre contre le terrorisme (à défaut de l’être contre l’islamisme). Dont acte. Mais comment peut-on guerroyer et vaincre une idéologie ? L’idéologie communiste perdure avec toute sa criminalité et sa dangerosité, même si c’est de manière marginale, bien que l’URSS, sa mère patrie, se soit effondrée il y a 25 ans. Alors comment espérer vaincre l’idéologie de l’islam salafiste alors même que nous soutenons et armons ses deux mères patries que sont l’Arabie et le Qatar ?

Messieurs les gouvernants, cessez d’être utopistes ! Notre prétendue guerre ne pourra débuter qu’après que vous nommerez notre ennemi : l’islam salafiste qui est en France, qui est financé par nos « amis » arabes et qui se développe avec l’aide de l’UOIF.

Philippe Rodier

Boulevard Voltaire

Impuissance…

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Vendredi matin, sur nombre de réseaux sociaux, des amis postaient à qui mieux mieux : « Je ne célébrerai pas votre Révolution ! » Vendredi matin, chacun s’est éveillé écœuré, en souhaitant une plus grande – et surtout plus efficace – présence militaire et policière en France.

On peut souhaiter que les esprits forts qui se targuent de snober la fête nationale comprennent que celle-ci n’est pas, dans l’esprit des Français, une louange aux années et aux actions d’horreur de la sinistre Révolution, mais d’une part une journée d’union autour de ses forces armées et de ceux qui se dévouent au service des autres, d’autre part une réunion de l’esprit français au travers de ses valeurs.

En ce sens, snober la fête nationale est une faute qui consiste à ignorer la réalité du présent en raison de fautes passées. À raisonner ainsi, l’on devrait rester divisés d’avec les protestants, etc. Idiot. Mieux vaut chercher le bien commun et se garder des esprits diviseurs. L’attentat de cette nuit le démontre.

Par ailleurs, en souhaitant une action plus efficace des forces de sécurité, force est de tirer deux constats.

Nous avons, maintenant, confirmation de la présence de soldats de l’opération Sentinelle devant le Bataclan – soldats inutiles puisque ayant interdiction de se servir de leurs armes. Nous savons aussi que le GIGN eut ordre de ne pas intervenir quand il l’eût pu. Constatons la faillite du gouvernement dans l’emploi de ses forces de sécurité ; constatons, de même, que les journalistes n’en font pas beaucoup sur le sujet…. Et rappelons-nous que dans un pays, quand pouvoir et médias s’associent pour masquer des faits, cela s’appelle la dictature. Nous n’en sommes pas là, mais cette minimisation de fautes, cette évacuation de vrais sujets importants finit par être signifiante.

Avec Merah, Coulibaly, l’Hyper Cacher, Charlie et le Bataclan, d’aucuns criaient au complot et à l’attentat manipulé en vue d’un bénéfice électoral à court terme. Croit-on, cette fois encore, qu’un effet électoral bénéfique pour le pouvoir en place soit espéré ? On peut en douter : la répétition de ces attentats montre une incapacité gouvernementale à maîtriser la situation. On ne pourra pas dire, cette fois, que le corps social des Français se réunit, soudé autour du chef de l’État – et on ne verra pas de tel phénomène. Ce qui démonte les thèses de certains bons amis partisans de la thèse du complot et de la manipulation systématique. Même si certains détails de l’attentat contre Charlie étaient vraiment plus que troublants – je l’avoue.

Cette attaque terroriste est une bonne mesure du décalage entre les propos de Hollande et des journalistes flagorneurs et égotiques – quand on songe que la seconde question de l’interview du 14 Juillet tournait autour des projets d’Emmanuel Macron ! Décalage, disions-nous, entre cette interview du 14 Juillet et le réel vécu par la France durant cette nuit du 14 au 15 juillet. Les réactions politiques présentes montrent, ô combien ! que ces gens-là ne sont pas à la hauteur. Outre la constante incapacité d’agir avec efficacité alors que c’était possible (cf. le Bataclan), on voyait Valls, vendredi matin, n’ayant d’autre chose à dire que son impuissance et son absence de désir d’agir : il faut s’habituer à vivre avec le terrorisme.

À ce niveau-là, l’impuissance relève de la psychanalyse.

Bertrand du Boullay

Source : Boulevard Voltaire