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mardi, 19 juillet 2016

La guerre, dites-vous ? Laquelle ?

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On ne peut plus regarder la guerre peinard à la télé. La guerre est en bas, dans la rue. Clic, un touitte « Je suis bidule », un portrait qui pleurniche sur fond de drapeau.

Déjà des dizaines d’attentats en France. Plus de 200 morts en moins d’un an. 20 % d’homicides de plus que la moyenne annuelle. Pour les glorieux qui nous gouvernent, le terrorisme, c’est un peu comme les accidents de la route : on ne pourrait jamais l’éradiquer, il faudrait apprendre à vivre avec… pour vivre ensemble.

C’est la guerre. On avait vu Johnny et Elvis partir pour l’armée. Est-ce qu’on verra David Guetta, Christophe Maé, Maître Gims ou Kendji Girac s’enrôler ? Que tout cela semble lointain et désuet dans ce nouveau monde électronique et sans limites, celui du confort en plastique, de Facebook, de Tinder, des centres commerciaux, des immeubles en verre, de la vie à crédit, des familles « recomposées » et du mariage gay, un monde qui se rêve immortel… avec Google. Rattrapé par des branleurs en claquette-jogging, armés d’un volant de camion, d’une machette, d’un flingue en tôle à 600 euros, au nom de quelques sourates de l’islam apprises sur le même Web que celui de notre bonheur égotique ; avec le même Instagram que nos selfies, le même mur Facebook que nos états d’âme.

Nos politiques font la guerre, disent-ils, mais sans armée. C’est qu’ici, c’est le royaume de l’intérieur : les soldats font la guerre à l’extérieur. Où est la frontière entre l’intérieur et l’extérieur ? Ils l’ont abattue. Mais ils l’invoquent encore pour tracer les prés carrés des rentiers et découper des zones de chalandise électorale. « L’intérieur », la France, est devenu un sanctuaire pour anciens combattants de l’État islamique. La vie est tout de même plus douce à Saint-Denis avec le RSA qu’affamé sous les bombes à Raqqa.

Tout au long de ce quinquennat, des ministres ont encouragé d’une certaine façon des gens à partir combattre en Syrie. N’est-ce pas Laurent Fabius qui déclarait qu’il fallait abattre Assad, qu’« Al Nosra » faisait du bon boulot, et ordonnait qu’on leur livre des armes ? C’est Manuel Valls qui disait que lutter contre Assad était une priorité. C’est toute cette haute administration méprisante de cabinets ministériels et de diplomates, hors-sol et en boucle courte, qui a formé ces décisions et soutenu ces positions.

Confus, empruntés, ils vont moins vite que la musique. Comme toutes leurs promesses, ils déclarent une guerre qu’ils ne feront pas, tout en craignant celle qu’on pourrait leur faire, et qu’ils appellent déjà civile, alors qu’elle s’appellera révolution.

Maxime de La Devèze

Source : Boulevard Voltaire



Dijon : l’imam était proxénète !

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Il s’agit là d’une vieille blague anticléricale, certes pas très finaude, mais qui peut faire marrer tout le monde, même les copains curés : « La première phrase qu’un flic dit à un pédophile consiste à l’obliger à descendre sa soutane sur ses chaussettes ! » Mondialisation et flux migratoires obligent, l’humour se fait plus fluctuant : les délices de la chair tarifée étant depuis longtemps sans frontières.

D’où cet imam de Dijon qui vient de se faire poisser dans une vilaine affaire de proxénétisme, à en croire Europe 1. Ce clerc, dont l’identité n’a pas été dévoilée, et dont on ne sait s’il était de tendance libérale ou traditionaliste, était donc plus porté sur le pain de fesses que les cinq piliers de la foi, même en période de ramadan.

Certes, être gardien de chèvres pour prostiputes relève du plus vieux métier du monde, et l’islam, même respectueux des cultures et religions ayant précédé son avènement, ne saurait non plus autoriser ces sortes de dérives plus ou moins déviantes. Bon, si l’on résume, le barbu qui louait celui de ses petites protégées officiait dans la capitale de la moutarde ; mais de là à faire commerce de tartes aux poils plus épicées, il y a un pas que même un pied pieux ne saurait franchir de la babouche – ou de la Nike, les chiens d’infidèles, eux aussi, sachant se trouver dans le sens du vent américain dominant.

Pourtant, les amateurs de la petite entreprise ne pourront que louer l’évident sens du commerce de ce Julot casse-croûte – ou Mouloud kebab –, sachant que le hareng mahométan possédait quelques appartements tournant à plein régime dans la ville d’Amora. Pour tout arranger – la famille, un peu comme la religion, qu’on y croie ou non, demeure une notion forçant immanquablement le respect -, le chéri de ces dames travaillait aussi avec sa fifille, elle-même connue pour monnayer son entrecuisse au premier amant venu disposant d’un brin de liquidités, bancaires comme physiologiques. Bref, une donzelle dont la vertu se réduisait un peu au string minimum.

Soucieux de son confort, il va de soi que notre maquereau ne roulait pas en Twingo, mais en Porsche Cayenne, lequel véhicule a évidemment été saisi par les autorités judiciaires. Mieux : l’olibrius était aussi aumônier carcéral. C’est-à-dire homme chargé de convaincre ses ouailles de revenir dans le droit chemin ; un peu comme si les époux Balkany ouvraient une école de maintien.

À cette heure, on n’en sait guère plus, si ce n’est que 80 % de ses donzelles étaient étrangères, principalement issues d’Europe de l’Est et d’Amérique du Sud. Il n’y a donc pas eu de discrimination au faciès. L’honneur républicain est sauf et notre homme, remis en liberté, est aujourd’hui sous contrôle judiciaire. Une heure libre et l’autre pas. C’est le Coran alternatif.

Nicolas Gauthier

Source : Boulevard Voltaire



Après Nice, réorienter nos efforts

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Un individu seul a encore frappé, avec une efficacité stupéfiante, en utilisant un simple poids lourd loué quelques jours plus tôt.

La simplicité de la méthode et de l’outil a déjoué facilement les dispositifs mis en place dans le cadre de l’état d’urgence, malgré la guerre déclarée contre le terrorisme.

Lorsque Manuel Walls, le plus pugnace de l’équipe gouvernementale, déclare qu’il va falloir vivre avec le terrorisme, il nous donne l’impression inquiétante de commencer à baisser les bras, comme si tout avait été essayé, en vain.

Or, c’est loin d’être le cas. Pour commencer, adoptons une analyse pragmatique du phénomène : plutôt que de débattre sur les motivations des criminels – discussion légitime et utile, mais pas forcément opératoire -, constatons qu’ils proviennent pour la très grande majorité d’entre eux du milieu des petits ou moyens délinquants qui prospèrent dans nos banlieues.

Ce diagnostic est immédiatement convertible en directive opérationnelle parce qu’il désigne clairement les poches de rébellion –les fameuses zones de non-droit- à traiter pour réduire le nombre de candidats aux attentats-suicides.

Il se trouve, en outre, que la société démocratique peut légitimement sévir contre ces éléments en raison de l’illégalité de leurs activités. Reste aux spécialistes de la sécurité à définir les mesures à prendre pour déstabiliser et pénétrer ce milieu en distendant les solidarités, en vue de le mettre sur la défensive, en déroute, hors d’état de nuire, pour le plus grand soulagement des habitants paisibles de ces mêmes banlieues.

Dans le climat actuel, nul doute que le pouvoir judiciaire sera obligé à un peu plus de réalisme que d’habitude. Et on peut espérer que les responsables étatiques et locaux, habituées à acheter la paix sociale, finiront par revenir sur cette tactique irresponsable par crainte de perdre leurs postes ou leurs mandats.

Qu’on ne vienne donc pas nous dire que tout a été tenté, alors que le milieu des délinquants d’où sont issus nos terroristes continue de prospérer en toute impunité.

Didier Loiseau

Source : Boulevard Voltaire



C’est difficile à dire, mais d’autres vies seront fauchées…

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Sauf erreur, le 13 novembre 2012, Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, faisant fi de « l’unité nationale », lance aux élus de droite de l’Assemblée nationale : « Le retour du terrorisme en France, c’est vous ! » Près de quatre ans plus tard, le Premier ministre Manuel Valls déclare, au lendemain du dernier massacre de masse islamiste : « Je ne veux pas de polémiques inutiles. […] Le risque zéro n’existe pas. Dire le contraire, c’est mentir aux Français […] C’est difficile à dire, mais d’autres vies seront fauchées. » Le propre du politique semble être, sauf exception, de ne jamais reconnaître son erreur.

Et les erreurs qu’il commet se font toujours aux dépens de ceux qu’il gouverne ou, au pire pour lui, aux dépens de sa « carrière ». L’erreur majeure du politique actuel est de croire que la « radicalisation » d’un esprit correspond à un « mécanisme » qu’il suffirait de mettre en équation, de sorte à intervenir en amont dès les symptômes mathématiques précurseurs inclus dans celle-ci. Cela traduit soit un niveau de sottise de qualité très supérieure, soit une panique absolue devant les résultats de leurs propres expériences multiculturalistes.

Le seul « mécanisme » clairement identifiable est, en fait, la haine, mais une haine présente depuis des décennies, et distillée par l’antiracisme multiculturaliste véreux et rance des années 80 : oui, la France est raciste ! Oui, la France te hait ! Dixit Valls, le 20 janvier 2015 : « Il existe en France un apartheid territorial, social, ethnique. » Les mecs qui se mettent à massacrer ont bien entendu le message antiraciste, Monsieur le Ministre. Cazeneuve faisant appel aux « patriotes » réservistes semble refléter de façon quasi comique cette panique. Nous pensions le patriotisme anti-européen ! La France est attaquée, et il faut la défendre ? Mais nous pensions la France condamnée par l’Europe, Monsieur le Ministre ! Rassurez-vous, ils préféreront crever la bouche ouverte plutôt que de reconnaître une quelconque erreur.

Il fallait s’y attendre, les masques se fendent et tombent (du « plafond de verre »). Ils passent leur temps à démontrer, au moment des élections, qu’ils sont le vrai rempart contre « les extrêmes » et, entre elles, à s’envoyer à la figure sans modération leur responsabilité mutuelle, pour laquelle précisément un FN vierge de tout exercice du pouvoir national ne peut être incriminé. Valls et Juppé constituent, pour l’heure, un rempart efficace contre le FN, mais nullement un rempart contre les massacres de masse de Français. L’électeur doit le comprendre, et vite. À peine le troisième ou quatrième massacre perpétré, fini les marches blanches universelles pour l’esprit Charlie. L’on semble s’installer dans une certaine routine du massacre de masse.

L’on n’a jamais oublié cet Arabe poussé dans la Seine et assassiné par des nervis d’extrême droite, et qui était devenu le symbole franco-universel de la lutte contre la tyrannie crypto-fachiste : aujourd’hui, des dizaines de petits Arabes se mettent à massacrer en masse, aveuglément, en bestialo-fascistes d’un type nouveau. Division ? Quelle division ? Dis-toi, électeur, qu’au lendemain des massacres de Nice, faisant suite au massacre du Bataclan, lequel fait suite au massacre de Charlie Hebdo, tu assistes simplement au début de la campagne présidentielle entre les partis « modérés » qui te protègent des « extrêmes ».

Près de 300 morts, à ce jour. Et tu sais pas la meilleure ? Valls lui-même te fait la promesse (électorale) dans le Journal du Dimanche que ce n’est pas fini : « C’est difficile à dire, mais d’autres vies seront fauchées. »

Silvio Molenaar

Source : Boulevard Voltaire



Alors, qui était ce terroriste ?

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Le tueur de Nice, désormais formellement identifié, n’était ni un Français « commevousetmoi », ni un Français d’origine tunisienne, ni un Franco-Tunisien. Mohammed Lahouaiej Boulhel était un Tunisien âgé de 31 ans, qui vivait en France depuis 2008, détenteur d’un permis de séjour obtenu grâce à son mariage avec sa cousine, une Franco-Tunisienne installée à Nice. Empli de gratitude envers son pays d’accueil, il vient d’ôter la vie à quatre-vingt-quatre innocents.

Ce tueur au camion, un paumé de banlieue, en difficulté économique et sociale ? Un travailleur chauffeur livreur, avec un toit au-dessus de la tête.

Ce tueur implacable, un gars gentil comme tout et bien élevé ? Ses anciens voisins décrivent un type « solitaire » , « silencieux », un « taciturne » au « regard intrigant ». Refusant de serrer la main de sa voisine.

Un individu fiché S ? Non, mais bien connu des services de police, condamné en mars 2016 pour violences, qui se promenait pourtant libre comme l’air. En outre, fiché S ou non, nous ne sachons pas que cette indication ait jamais empêché de commettre des attentats.

Ce tueur, un « type ultra mal dans sa peau qui n’arrivait pas à se trouver », larmoyait Alain Marschall sur BFM TV, qui ne voyait « pas du tout Daech là-dedans » ? Raté ! Dix minutes plus tard, ce dernier revendiquait l’attentat.

Un tueur, donc, dont le passé pénal n’annonçait « en rien les actes dont il est aujourd’hui accusé », pour le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, au micro de RTL. La preuve : « Il n’a jamais fait de prison, jamais ! » Après tout, Mohammed Lahouaiej Boulhel n’était, somme toute, qu’un « petit criminel de droit commun, avec un petit casier », le défendait son avocat, Me Delobel. Pas un enfant de chœur mais presque, en somme…

Un tueur, de surcroît, qui n’avait rien, mais rien de religieux. Pas de barbe, grand buveur, jamais à la mosquée. Mais c’est le parfait soldat de Daech, apte à se fondre dans la masse, sans aucun signe extérieur distinctif ! D’où la perplexité d’un Bernard Cazeneuve, candide, pour qui cet individu « semble s’être radicalisé rapidement ». L’auteur du carnage de Nice n’aurait donc, les vingt-trois premières années de sa vie, subi aucune influence.

Pas même celle d’avoir un père leader local du parti islamiste Ennahda, connu à M’saken (sa ville d’origine), père réputé pour son extrémisme violent ? C’est ce que révèlent tunisie-secret.com et Swissinfo.ch à partir de sources policières et sécuritaires de Tunis. Certains autres, dans son proche entourage familial, ont même été condamnés sous le régime de Ben Ali. Le petit Mohammed semble loin d’avoir baigné dans la religion d’amour, de tolérance et de paix dont on nous rebat les oreilles ! Ce qui exclut de facto la thèse d’une radicalisation improvisée. Et, pour couronner le tout, toujours selon Nebil Ben Yahmed, blogueur tunisien, sa belle-famille ne serait pas en reste.

Une radicalisation tellement rapide, en effet, qu’elle a permis au terroriste, quelques jours avant de commettre son massacre, de faire remettre à ses parents, de manière illégale, un colis via des amis contenant 100.000 euros ! C’est ce que vient de révéler son frère au Daily Mail (qui parle de 84.000 livres sterling), information relayée samedi par le très prudent Progrès de Lyon. Une somme – substantielle, cette fois, comparée à toutes les autres reçues, a-t-il précisé – en remerciement pour services rendus à l’organisation terroriste ? À moins que l’on ne nous apprenne qu’il s’agit de ses économies, qui sait ?

Récapitulons : d’un côté, un étranger entré légalement dans notre pays, professionnellement et économiquement intégré ; d’un autre côté, un étranger bien connu pour vol, violences conjugales, détention illégale d’armes, « pas du tout respectueux des policiers ou de la justice », avouait son avocat. Questions : que fichait-il toujours dans notre pays ? Surtout : combien de ces Mohammed, chez nous ? Aujourd’hui, demain ?

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire

14 juillet 2016 : le terrorisme islamiste et le terrorisme du quotidien

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Les terribles événements de Nice ont occupé tous les esprits lors de ce long week-end du 14 juillet 2016, habituellement dévolu aux joies simples de l’été. Il serait pourtant dommageable de passer sous silence le terrorisme du quotidien qui empoisonne aussi la vie des Français depuis de très nombreuses années.

Au commencement étaient les Minguettes, première zone de non-France à déclencher des émeutes de grande ampleur. Dès 1981, le quartier dit « populaire », d’où les Français européens furent rapidement chassés, explosait. Pour la première fois, des voitures étaient brûlées par des jeunes. Le ministre de l’Intérieur d’alors, le Marseillais Gaston Defferre, connu pour avoir participé au dernier duel à l’arme blanche de l’Histoire de France, préconise une réponse ferme articulée autour de la répression policière. Bien entendu, il avait raison, mais Defferre n’était plus dans l’air du temps. Personne n’a voulu appliquer exactement ce que ce socialiste sécuritaire avait en tête. Cruelle erreur…

Depuis, brûler des voitures est devenu une tradition bien « française », notamment lors des nuits du réveillon et du 14 Juillet. Le 14 juillet 2016 n’a pas échappé à cette règle. Fidèle à ses habitudes, le site Fdesouche a rassemblé les articles de la presse quotidienne régionale relatifs à ces violences urbaines. C’est édifiant. Des dizaines de villes ont été touchées par des actes qui s’apparentent à du terrorisme de basse intensité, ou du para-terrorisme.

Retenons les cas les plus significatifs. À Évreux (Eure), des « jeunes » ont visé le commissariat avec des engins explosifs, faisant plusieurs blessés. Aux Sables-d’Olonne (Vendée), des « jeunes » du Val-de-Marne, certainement en vacances payées par nos impôts, se sont livrés à une véritable guérilla urbaine selon les syndicats policiers. Dans la ville de Meaux (Seine-et-Marne), administrée par Jean-François Copé, la police a été attaquée par des tirs de mortier. Dans le même département, deux voitures de police ont été frappées par des pierres à Mitry-Mory. Aux Ulis (Essonne), le poste de police municipale a été ciblé par des émeutiers… La liste complète donne le vertige.

Ce terrorisme du quotidien est le terreau sur lequel pousse l’État islamique en France. Il sévit depuis des années, toujours causé par les mêmes « jeunes », issus de l’immigration extra-européenne, sans que jamais l’État ne se soit décidé à agir concrètement pour y mettre un terme. Ces violences impunies prouvent que l’État est laxiste, peu concerné par le bien-être de ses forces de police ou la protection des biens matériels des Français.

Pour lutter contre le terrorisme aveugle, qui tue des dizaines de personnes par attentat, il faudra combattre toutes les incivilités. En matière de sécurité intérieure, la « tolérance zéro » est aujourd’hui le seul principe qui pourrait nous permettre de nous en sortir. On constate que l’état d’urgence est inefficace quand il ne s’accompagne pas d’une volonté politique ferme couplée à des moyens importants. La police, pourquoi pas l’armée, doivent pouvoir rentrer dans les cités pour fouiller les caves et les appartements. C’est là que se trouvent les armes et l’argent de la drogue. Comment peut-on espérer vaincre l’islamisme en France si nos forces de l’ordre n’ont pas accès à des pans entiers du territoire, administrativement en France mais qui n’ont plus rien de français ?

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

Parfum de guerre civile aux États-Unis ?

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Trois policiers tués ce dimanche à Bâton-Rouge en Louisiane. Au moment d’écrire ces lignes, les circonstances exactes ne sont pas encore connues. Mais les tensions entre Afro-Américains et les forces de l’ordre aux États-Unis ont franchi une étape avec l’assassinat de cinq policiers blancs à Dallas par un franc-tireur noir américain, ancien combattant de la guerre en Afghanistan, voulant se venger des exactions faites aux membres de sa communauté. Malgré les efforts d’un Martin Luther King dans les années 1960, la question raciale n’est pas réglée dans ce pays. Forte de ce constat, la communauté noire s’appuie sur l’existence de nombreuses associations chargées de défendre sa cause. Parmi celles-ci, on peut distinguer Democracy Alliance.

Fondé en 2005 par Rob Stein, dont les activités multiples se sont manifestées en particulier en tant que chef de cabinet du bureau de l’administration Clinton/Gore de 1992 à 1993, cet institut promeut les idées progressistes dans les domaines politiques et éthiques en soutenant de nombreuses associations, dont Black Lives Matter (BLM, « Les vies noires comptent »), créée en 2013. Parmi les nombreux donateurs, on relève le nom de George Soros (ainsi que celui de son fils, Jonathan), milliardaire à l’origine de la création de l’Open Society Foundation promouvant les idées les plus libérales (politique, mœurs, droits des minorités, etc.) dans le cadre d’un monde sans frontières. L’action de ce « philanthrope » s’est traduite, entre autres, par une donation de 33 millions de dollars à différents groupes activistes noirs après le meurtre de l’un des leurs par un policier blanc à Ferguson, comme le révèle le Washington Times (14/1/2015).

Cet engagement se poursuit avec l’action d’un autre fils de George Soros, Alex. Ce dernier est le généreux donateur d’une association promouvant la justice sociale, les droits pour la cause LGBT ou encore la lutte contre les discriminations raciales : Bend the Arc PAC (PAC : Political Action Committee), comme le souligne la Jewish Telegraphic Agency (21 avril 2015). On peut relever aussi dans la liste des donateurs le nom de Paul Egerman. Or, celui-ci est aussi le trésorier de Democracy Alliance. Cette dernière, en liaison avec Black Lives Matter, a donné naissance à Campaign Zero, dont la figure de proue, Deray McKesson, poursuit l’objectif de concrétiser les ambitions de BLM.

Candidat malheureux à la course à l’investiture de la mairie de Baltimore au sein du parti démocrate en avril 2016 – il n’a fait que 2 % -, cet activiste a été dans l’obligation, comme tous les autres candidats, de publier son adresse (mais aussi date de naissance, courriel, etc.) sur le registre officiel d’enregistrement de sa candidature : 1104 Bryn Mawr Rd, Baltimore, MD 21210. Il est intéressant de constater que Deray McKesson a vécu, pendant cette campagne électorale, dans une maison cossue de Baltimore (Maryland) appartenant au couple James et Robin Wood. Le cadastre indiquant l’adresse de ce couple est exactement celle de Deray McKesson . Ces liens ne sont pas innocents car l’épouse, Robin Wood, est membre du conseil consultatif de l’Open Society Institute de Baltimore.

Les problèmes divers et réels qui concernent les Afro-Américains sont malheureusement utilisés et parfaitement encadrés par de « généreux » donateurs qui utilisent cette communauté au service d’une cause supérieure. Celle-ci, au service du mondialisme, ne peut qu’aboutir à la déstabilisation, à l’éclatement territorial et sociétal américain. Disparition des frontières, destruction des États dans le cadre d’un nouvel ordre mondial et d’une centralisation planétaire en formation sur fond d’effondrement économique : après la destruction de la Yougoslavie, la montée en puissance des mouvements sécessionnistes en Europe, la mise à mort des États du Proche-Orient, un début de guerre civile sous-jacent en France, ne serait-ce pas le tour des États-Unis ?

Pierre Hillard

Source : Boulevard Voltaire

« Il faut accentuer la surveillance des mouvements racistes et identitaires… »

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L’attentat de Nice s’accompagne de déclarations de compassion d’organisations musulmanes. Oh, certes ! On n’attend pas de celles-ci un contenu s’approchant des déclarations de Marine Le Pen, du juge Trévidic ou d’Henri Guaino. Mais tout de même ! Qui pouvait penser que le CCIF – Collectif contre l’islamophobie en France – se livrerait, dans un communiqué publié au lendemain de l’attentat de Nice, à une diatribe contre la France. La France de droite, s’entend.

Sachez que ce CCIF a bénéficié de 260 dépêches de la grande presse française ou internationale en un an et demi. Une dépêche un jour sur deux ! Rêvons ou attendons donc du Figaro et Cie quelque dénonciation de leur dernière déclaration… Au passage, un détail ? Corinne Narassiguin, porte-parole du PS, assistait à leur dernier gala, elle y représentait Jean-Christophe Cambadélis. No comment…

Ne soyons pas mesquins, et ne nous formalisons pas qu’au lieu de parler de rassemblement national, ces gens-là ne parlent que d’un moment « fraternel ». Car il y a plus grave… Plus grave et non relevé par les médias.

Le mot « islam » est absent du communiqué. On parle de violence terroriste, sans la nommer ; on demande de protéger les lieux de culte en ne les nommant pas plus – il est vrai que le seul attentat contre un site religieux ayant, en France, fait de nombreuses victimes, et restant dans les mémoires, est celui de 1992 contre la synagogue de la rue Copernic. Les terroristes étaient… « des terroristes » ! Glissons… Bientôt, rappeler cette histoire-là sera interdit et jugé comme islamophobe.

« Le CCIF adresse toute sa solidarité avec les familles des victimes. ». Nul n’aura l’outrecuidance de demander si celle-ci ira jusqu’à organiser une collecte pour les orphelins, célébrer des obsèques ou ériger un monument du souvenir. Ce serait indécent !

Mais le meilleur de cette impudence est à suivre. Ces gens-là s’arrogent le droit de conseiller le gouvernement en demandant :
– (d’)« accentuer la surveillance de mouvements racistes et identitaires qui multiplient les appels à la haine et incitent explicitement à des représailles à l’encontre de nos concitoyens musulmans » ;
– (de) « réévaluer la politique antiterroriste, sur la base des rapports rendus récemment, et comprendre que les dérives de l’état d’urgence ou le ciblage abusif des musulmans amoindrissent la capacité de nos services de renseignement et, en définitive, ne garantissent pas notre sécurité ».

Oui, oui ! Vous avez bien lu ! Pour résoudre cette crise sociale, civile et militaire qui sévit en France, comprenez qu’il faut renforcer la surveillance des identitaires et diminuer celle des musulmans.

A-hu-ris-sant. A-t-on vu quelque homme politique remettre ces gens en place ? Quelque évêque leur rappeler la parabole de la paille et de la poutre ? Que nenni.

Mais laissons ce CCIF qui fait assez parler de lui… Car il y a pire, pourrait-on dire, et les médias en parlent peu pour l’instant.

Ainsi, Hocine Drouiche, le vice président de la Conférence des imams de France, réclame un islam européen, libéré du Moyen-Orient, reconnaissant liberté, égalité, fraternité et laïcité… Mais pour cela, il estime devoir démissionner de son poste ; et s’explique ainsi : « J’espère que les imams de France sortent de leur réserve… Leur rôle est primordial dans le combat de [contre] la haine et l’intégrisme religieux. » « Mon prêche [de vendredi] sera créé de tristesse et de colère contre l’extrémisme et les extrémistes, mais aussi contre les institutions musulmanes en France qui se contentent du rôle de spectateur ! Je vais déclarer ma démission et mon rejet de ces institutions incompétentes qui ne font rien pour la paix sociale et qui ne cessent de répéter que l’extrémisme n’existe pas car c’est les médias qui le créent. »

Comme disait l’autre, c’est lui qui le dit ! Alors… Français, réveillez-vous !


Bertrand du Boullay
 

Puisque nous sommes en guerre, si on passait à l’état de siège ?

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Que M. Hollande le veuille ou non, peu nous chaut ! Pour combattre le terrorisme islamiste, pourquoi ne pas passer au degré supérieur : l’état de siège, puisque l’état d’urgence nous a prouvé sa meurtrière inefficacité ! Sinon, que va faire l’armée ? Déjà que certains, parmi l’une de ses unités d’élite – le GIGN -, se rebellent par courrier interposé… N’est-ce pas avec l’armée que la France pourra trouver, enfin, un remède contre les staphylocoques tarés à l’origine des épidémies foudroyantes de Paris et Nice…

Il y a six mois, le 24 janvier, nous écrivions : « Nos dirigeants blablatent […] pour savoir s’ils doivent prolonger l’état d’urgence alors qu’ils devraient sérieusement discuter d’un passage à l’état de siège ! Avant que 2016 ne batte le record de 2015 ! » Eh bien, de façon tragique, ce record risque d’être battu : le nombre de Français assassinés par des islamistes a fait, à ce jour, un bond de… +352 %. Sinistre statistique ! En 2015, entre le 1er janvier et le 14 juillet, les « daechiens » ont tué 19 personnes (17 en janvier à Paris et Montrouge ; Aurélie Châtelain le 19 avril à Villejuif ; et Hervé Cornara le 26 juin à Saint-Quentin-Fallavier) et, pour 2016, nous en sommes déjà à 86 personnes assassinées (les policiers Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing le 13 juin dans les Yvelines ; et 84 le 14 juillet à Nice).

Si la France était passée, depuis six mois, à l’état de siège, notre sécurité aurait été confiée aux militaires. Nous ne critiquons nullement les résultats — par ailleurs excellents malgré le manque de moyens — de nos policiers mais les décisions des politiques, notre Président en tête ! Mais donner la primauté de la sécurité aux militaires, ce n’est pas dans l’ADN des « penseurs » de gauche. En revanche, ils savent se lamenter après un drame dû grandement à leur irresponsabilité !

Après Nice, M. Hollande nous a abreuvés pour la énième fois de larmoyantes jérémiades alors que les Français attendent, au contraire, qu’il nous évite de devoir le regarder, contrit mais si bien coiffé, nous rabâcher ses mûres lamentations, trop mûres à force de nous être resservies, ressassées, c’est-à-dire « repassées au sas » des attentats islamistes qu’il a été incapable de nous éviter avec son état d’urgence !

La seule décision ô combien courageuse qu’il ait prise (ils vont voir, ces vilains terroristes [sans nom] !) : avant même le deuil national du 16 au 18 juillet, il a fait mettre le drapeau en berne sur l’Élysée dès le… 15 juillet ! Ah mais, quand notre Président est décidé à montrer son petit poing, tous les islamistes se la coulant douce en France tremblent… de rire.

Quant à nous, comme en janvier, nous reposons ces questions : combien de temps allons-nous passer dans une insécurité certaine avant que nos dirigeants n’acceptent l’état de siège ? Renaud embrassera peut-être alors un militaire ?

Jacques Martinez

Source : Boulevard Voltaire