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mercredi, 20 juillet 2016

Subvention de 2 millions d'€ au centre islamique de Lyon : Gérard Collomb mobilise justice et police pour faire taire Génération Identitaire !

Deux militants de Génération Identitaire sont actuellement en garde à vue à l'Hôtel de Police de Lyon et seront présentés au procureur mercredi matin. Ils sont accusés d'intrusion et de violence sans ITT après avoir interrompu avec une banderole le Conseil de la Métropole de Lyon qui votait une nouvelle subvention d'un million d'euros pour un centre islamique (IFCM).

 

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Selon des témoignages de policiers scandalisés, cette affaire est directement pilotée par Gérard Collomb, qui veut faire taire les militants de Génération Identitaire. Depuis plusieurs semaines, ces derniers ont mené différentes actions pour dénoncer les subventions (tractages, banderoles...).


Au lendemain d’un attentat islamiste qui a fait 84 morts, le Maire de Lyon monopolise donc des effectifs de police et de justice pour enquêter, interroger et perquisitionner des citoyens qui dénoncent pacifiquement l'utilisation d'argent public pour le financement d'un centre islamique.


Ces intimidations judiciaires ne font que renforcer la détermination de notre mouvement dans ce combat contre l'islamisation subventionnée et le Maire de Lyon.


Nous invitons ceux qui le souhaitent à poliment faire part de leur colère par téléphone ou par mail.


Permanence sénatoriale de Gérard Collomb :

04 78 62 64 96

contact@gerardcollomb.fr

g.collomb@senat.fr

Twitter : @gerardcollomb

Facebook : Gérard Collomb


Standard du Sénat : 01 42 34 20 00

Hôtel de Police de Lyon : 04 78 78 40 40

Mairie de Lyon : 04 72 10 30 30

Métropole de Lyon : 04 78 63 40 40

Immigration, islamisation. Marine Le Pen rentre dans le rang ou est ce une manœuvre très habile ???

 

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Sous le titre « Marine Le Pen, version 0.2 light », le polémiste Guillaume Faye revient sur l’interview donnée par Marine Le Pen, présidente du Front national, à l’hebdomadaire Valeurs actuelles. Un entretien qui est apparu pour beaucoup comme une nouvelle tentative pour Marine Le Pen de « recentrer son discours », à contre-courant donc, d’un électorat qui l’attend principalement sur le terrain de la lutte contre l’immigration, l’islamisation et l’insécurité.

Marine Le Pen a accordé à Valeurs actuelles (07–13/ 07/ 2016) une de ses plus importantes interviews. En couverture, l’hebdomadaire a titré : « Ce qu’elle n’a jamais dit ». En effet, elle se lâche et révèle enfin ses vraies idées : un choix aseptisé, politiquement correct et bien–pensant, en net recul par rapport à ce que furent les positions du Front national sur l’immigration, l’islamisation et la restauration de l’identité de notre pays. L’interview révèle un alignement sur la moralité idéologique de la classe politique. Ses positions, alliées à une stratégie improvisée de sortie de l’Euro et à un programme économique social-étatiste vieillot et amateuriste, risquent de démobiliser on électorat.

 

Le refus de l’identité ethnique française

 

À la question « reprendriez–vous à votre compte la phrase du général de Gaulle sur ”la France pays de race blanche” qui a valu à Nadine Morano d’être sanctionnée par son parti ? », Marine Le Pen se désolidarise de cette expression et la condamne, approuvant ainsi implicitement Sarkozy qui avait sanctionné Nadine Morano. Elle ajoute : « je ne souhaiterais pas que nos compatriotes d’outre–mer se sentent blessés par un propos mal interprété. Je n’ai pas une vision raciale du peuple français. Que l’on soit noir ou blanc de peau, qu’on vienne des îles ou de l’Ardèche, on est français ». Plus loin, elle se démarque d’une « vision racialiste de la France », à laquelle elle oppose sa « vision républicaine qui est aussi celle du Front ». Or cette notion de ”république”, qui désigne un régime, ne se confond pas avec l’identité de la France. Et il est insultant et scandaleux de traiter de ”racistes” ou de ”racialistes”, termes diabolisants, celles et ceux qui affirment l’identité ethnique de leur pays. Marine Le Pen aurait-elle été approchée ou intimidée par les lobbies ”antiracistes” ?

 

Quant à l’expression ”France, pays de race blanche”, elle ne relève en rien d’un racisme méprisant. C’est une réalité historique millénaire. De Gaulle (un raciste ?) voulait dire par là que la France a vocation à être très majoritairementde race blanche. Et qu’une immigration massive extra-européenne pouvait être ravageuse. En quoi de telles remarques choqueraient-elles nos compatriotes d’outre-mer ? Si je dis que le Sénégal est un pays de race noire (il possède aussi une minorité de citoyens blancs), est-ce choquant ? Ou le Qatar un pays arabe, est-ce condamnable ? Ou le Japon, un pays de race jaune ? En réalité, Marine Le Pen essaie de faire opérer au FN un recentrage, une reculade face à la dictature de l’idéologie dominante. Calcul pour plaire à l’oligarchie, mais mauvais calcul. (1)

 

Profil bas face à l’islam

 

Encore plus significatif : sans dire un mot sur l’islamisation catastrophique du pays, sans faire la moindre allusion aux racines chrétiennes, principalement catholiques, de la France, elle précise que le Front national « est un mouvement aconfessionnel » et qu’il « défend tous les Français quelles que soient leur origine et leur religion ». Les seuls points positifs de son discours, – d’ailleurs très discrets– l’abrogation du droit du sol et de la double nationalité, ne compensent pas cet alignement sur la vulgate politiquement correcte.

 

Marine Le Pen donne l’impression de se rallier à l’idée d’une France multiraciale, pluriethnique, avec présence massive et assumée de l’islam. Elle semble même plus proche sur ce point des socialistes que de l’aile droite des Républicains ! On dira qu’elle est sous l’influence de Florian Philippot ; même pas sûr. Elle peut céder aussi à une forme de peur, de soumission…

 

Dans ses propos elle ne s’intéresse (comme cet ”UMPS” qu’elle a brocardé tout en ralliant une bonne partie de ses idées) qu’à la lutte contre l’islamisme terroriste et à l’organisation d’un islam de France cool et sympa (utopie stérile) sans vouloir le moins du monde désislamiser la France et inverser l’invasion migratoire de colonisation. Ce discours ”recadré” est un très mauvais signal lancé aux électeurs de tous bords qui voyaient dans le Front national un ultime recours, un secours, un rempart contre l’immigration et l’islamisation, et toutes leurs conséquences catastrophiques. La déception ne va pas tarder à se faire sentir si Marine Le Pen persiste sur cette ligne light. Le FN fondra comme un glaçon au soleil.

 

Pédale douce sur l’immigration

 

Comme par hasard, dans cet entretien à Valeurs actuelles, Marine Le Pen est très peu diserte sur l’invasion migratoire qui a pris des proportions géantes depuis deux ans avec la crise des ”migrants” (envahisseurs). Elle insiste infiniment moins sur l’immigration que le FN de son père dans les années 80, alors que la situation était beaucoup moins grave ! Même Pierre Lellouche (député LR de Paris) tient des propos beaucoup plus fermes que Marine Le Pen sur le sujet, dans le même numéro de Valeurs actuelles !

 

Elle ne dit rien sur la nécessité de verrouiller les frontières, d’expulser tous les clandestins et d’assécher la pompe aspirante des allocations, rien sur la préférence nationale. On dirait que son discours s’est encore affadi depuis quelques mois ! Mis à part les délires sur la sortie de l’Euro et les propositions économiques social–étatistes rétrogrades concoctées par des conseillers déconnectés du monde économique, son discours sur les sujets centraux –identitaires– qui mobilisent son électorat se rapproche toujours plus de la soupe tiède d’Alain Juppé et des centristes.

 

Elle n’incarne plus en rien une rupture avec le système, mais un esprit de compromission flou et politicien, en abandonnant les fondamentaux du FN, qui étaient centrés sur la résistance à la colonisation migratoire et islamique.

 

Moralement choquée, dans ses habits neufs de bien pensante, elle a rejeté la notion de « grand remplacement », expression de bon sens de l’écrivain Renaud Camus décrivant le bouleversement démographique actuel ; elle nie ainsi l’évidence de l’immigration invasive de colonisation de peuplement, afin de se conformer à l’idéologie antiraciste et de se donner une image présentable. Elle a cru que c’était habile politiquement alors que c’est suicidaire pour le Front national. Le terme de trahison peut aussi être pertinent. Celui d’erreur historique l’est plus encore.

 

Marion–la–menace

 

Sur sa nièce, dangereuse rivale, Marion Maréchal–Le Pen, qui est en lourd désaccord avec elle –secret de Polichinelle– et qui a voulu ressusciter dans le midi la fête des BBR, symbole de l’exclu Jean–Marie Le Pen, la présidente du FN dit en langue de coton : « elle est un peu rigide parfois et doit développer son sens du jeu collectif ». Ce qui signifie en traduction : ” elle a des opinions trop identitaires qui s’opposent au miennes ; elle doit rentrer dans le rang et obéir à la nouvelle ligne recentrée.”

 

Il est à prévoir que la césure, pour ne pas dire la scission, entre la ligne Marine/Philippot et la ligne Marion éclatera après la présidentielle de 2017. Quand Marine Le Pen perdra la présidentielle (défaite inévitable compte tenu de son programme) avec un score décevant, sans être même assurée d’être présente au second tour, le Front national chancellera ou éclatera et Marion Maréchal-Le Pen pourrait le refonder. Cette jeune femme, déjà députée, qui rompt avec les règles symboliques et idéologiques du monde politique, objet de jalousies, va créer des surprises. On ressent sa réticence à la ligne politique aseptisée de la direction du Front national. Dans les prochaines années, elle peut jouer, en plus fort, le rôle d’egregor féminin qui aura été celui de sa tante. Dans l’inconscient national, il se peut même qu’elle évoque la figure mythique de Jeanne d’Arc, ce qui donnerait au cri tragi–comique de Jean Marie Le Pen (« Jeanne, au secours ! ») une portée symbolique et historique.

 

Marine n’est pas claire

 

Marine Le Pen estime que ses reculs et sa modération sur l’immigration, l’islam, l’identité ethnique, le blabla antiraciste vont lui faire gagner des voix et la ”dédiaboliser” encore plus. Elle se trompe. Ces positions, alliées à son rabâchage europhobe lassant et incompréhensible pour l’électorat populaire (un Brexit a été possible, pas un Frexit), vont lui faire perdre des voix et peut-être compromettre sa présence même au second tour de l’élection présidentielle. En gros, elle tape sur l’UE alors que le problème central est l’immigration et l’islamisation, avec ce qui leur est corrélé : criminalité et terrorisme.

 

On a l’impression qu’elle cogne sur l’UE pour éviter de parler des vraies questions et simuler une posture ”nationale”, patriotique, à bon compte. Certes, l’UE actuelle est catastrophique (voir le précédent article de ce blog) mais il est erroné d’en faire la source de tous les maux de la France. Peu d’électeurs vont se laisser embobiner par cette analyse. Sur ce point, Marine Le Pen commet une erreur stratégique. Pour les Français, l’immense majorité des problèmes et des soucis ne proviennent pas de ”Bruxelles” ! On connait leur cause : l’État français. La question est de savoir si Marine Le Pen serait la marionnette de M. Philippot, agent missionné par le système (entrisme) pour neutraliser le Front national ou si elle exprimerait ses véritables convictions. Les deux hypothèses sont compatibles.

 

(1) Marine Le Pen cède en partie à l’idéologie du multiculturalisme, dont les méfaits sont analysés par le sociologue québécois Mathieu Bock–Côté dans son récent essai « Le Multiculturalisme comme religion politique », éd. du Cerf, 2016. Heureusement, elle s’est démarquée de l’antisémitisme et du négationnisme…

 

France Révolution dira lui, que c'est un nouveau discours de Marine Le Pen, très habile pour ne pas froisser un certain électorat et ou les consignes ont du être données afin de ne pas perdre les élections présidentielles de 2017.

 

Source : France Révolution

Un homme en garde à vue après avoir crié "Allah akbar" sur une plage de la Manche

Un homme en djellaba a été placé en garde à vue ce lundi après avoir crié « Allah akbar » et « Je vais tous vous tuer! » sur une plage normande, dans la Manche.

Des témoins ont donné l’alerte en tout début d’après-midi après avoir entendu l’homme proférer des menaces sur la plage de Jullouville, non loin du Mont-Saint-Michel. L’individu a été interpellé une vingtaine de minutes plus tard.

Une équipe de déminage est intervenue pour vérifier le contenu de son sac à dos, laissé sur place. Dans un communiqué, la préfecture de la Manche a aussi tenu à souligner que l’individu n’était porteur « d’aucune arme ».   

Source : Boulevard Voltaire

Etat d'urgence: les données des ordinateurs et téléphones saisis pourront être exploitées

Le projet de loi sur la prolongation de trois mois de l’état d’urgence, examiné mardi en Conseil des ministres, puis débattu au Parlement, permettra d’exploiter les données des ordinateurs et téléphones saisis, a annoncé ce lundi Manuel Valls aux parlementaires.

Par ailleurs, « au regard de la tragédie de Nice, le projet de loi qui va vous être soumis prévoit d’autoriser à nouveau » les perquisitions administratives, selon le texte lu par le Premier ministre lors d’une réunion à Matignon avec les responsables parlementaires.

Source : Boulevard Voltaire



Jeune homme poignardé à Grenoble: deux suspects en garde à vue

Deux hommes âgés de 22 et 24 ans ont été placés en garde à vue dimanche soir dans le cadre de l’enquête sur la mort d’un homme de 26 ans, poignardé dans le centre-ville de Grenoble la veille.

La victime, connue de la justice, a été tuée près de la sortie d’une discothèque à l’aube d’un coup couteau en plein coeur, selon la même source, confirmant une information du Dauphiné Libéré. L’altercation a eu lieu dans un contexte « assez confus », sur fond d’accrochage de voitures, d’alcoolisation et d’insultes, a précisé le parquet.

Ils se rendent à la gendarmerie

Les deux suspects, qui sont eux aussi connus de la justice, se sont rendus d’eux-mêmes à la gendarmerie. Celui qui tenait le couteau nie avoir eu l’intention de tuer la victime.

Ils seront déférés mardi au parquet qui ouvrira une information judiciaire pour violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner avec arme et en réunion. 

Source : Boulevard Voltaire

Attaque à la hache en Allemagne: "probablement" un "attentat islamiste" selon les autorités

Un homme, armé d’une hache et d’un couteau, a attaqué des passagers d’un train lundi soir près de Würzburg, en Allemagne du Sud. L’auteur de l’attaque a été abattu alors qu’il prenait la fuite.

D’après le ministre de l’Intérieur de Bavière, cette attaque est « probablement » un « attentat islamiste ». Elle aurait été commise par un demandeur d’asile afghan de 17 ans qui aurait crié « Allahu Akbar » (Dieu est grand) lors des faits. Mais aucune indication sur ses motivations n’a pour l’instant été donnée.

Trois blessés graves

L’attaque s’est produite vers 21h15 à bord d’un train régional assurant une liaison entre les villes de Treuchlingen et Würzburg, en Bavière. « L’auteur des faits est parvenu à quitter le train, la police est partie à sa poursuite et dans le cadre de cette poursuite elle a tiré sur l’agresseur et l’a tué », a précisé le porte-parole de la police locale, sans pouvoir dire dans quelles conditions exactement l’homme avait trouvé la mort.

Toujours d’après la police locale, « il y a trois blessés graves et plusieurs autres personnes légèrement blessées ». La presse allemande, notamment reprise par BBC News, a d’abord fait état d’au moins 21 blessés.

En mai dernier, un déséquilibré de 27 ans avait commis une agression similaire au couteau, également dans un train régional du sud du pays, faisant un mort et trois blessés. La police avait dans un premier temps évoqué une piste islamiste car l’agresseur avait crié « Allah est grand », avant de revenir en arrière quand il s’est avéré qu’il souffrait de troubles psychiatriques.

Source : Boulevard Voltaire

Attaque à la hache en Allemagne: un drapeau de Daesh retrouvé chez l'agresseur

Le ministre bavarois de l’Intérieur Joachim Herrmann a annoncé qu’un drapeau de l’Etat islamique (EI) avait été retrouvé mardi 19 juillet au domicile du demandeur d’asile afghan qui a blessé à la hache quatre personnes lundi soir dans un train régional allemand, près de Würzburg, en Allemagne du Sud. L’auteur de l’attaque a été abattu alors qu’il prenait la fuite.

Dès lundi, le ministre de l’Intérieur de Bavière indiquait que cette attaque était « probablement » un « attentat islamiste ». L’annonce mardi de la découverte d’un drapeau islamique au domicile du présumé terroriste va dans ce sens. Les faits ont été commis par un demandeur d’asile afghan de 17 ans. 

« Lors de la fouille de la chambre où il vivait un drapeau de l’EI fabriqué artisanalement a été retrouvé », a déclaré le responsable conservateur à la chaîne de télévision publique ZDF, évoquant aussi un témoin affirmant que le jeune agresseur a crié « Allah Akbar » (Dieu est grand).

Source : Boulevard Voltaire



Val-de-Marne: un chauffeur de VTC fiché S en garde à vue

Un homme de 23 ans a été interpellé et placé en garde à vue dans la nuit de dimanche à lundi. Après avoir commis une infraction routière sur la commune de Sucy-en-Brie, dans le Val-de-Marne, l’homme est contrôlé par les policiers. Il déclare être chauffeur de VTC.

Dans son véhicule, un permis de conduire et un passeport volés lors d’un cambriolage le 14 juillet sont découverts. Les forces de l’ordre procèdent à des vérifications, l’homme de 23 ans est fiché S. Une perquisition est alors menée à son domicile à Boissy-Saint-Léger: deux détonateurs et quatre bâtons de dynamite sont retrouvés.

La police judiciaire est saisie de l’enquête.

Source : Boulevard Voltaire



En Suisse, l'intention de rejoindre Daech suffit pour être condamné

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La justice helvétique a franchi le pas en sanctionnant un prétendant au djihad, arrêté à l'aéroport de Zurich, avant même qu'il ne prenne l'avion.

Aurait-on pu stopper Mohamed Lahouaiej Bouhlel juste avant qu'il ne monte dans son camion pour commettre ce massacre à Nice, si la police avait eu connaissance de ses intentions meurtrières ? Répondre à cette question consiste à en poser deux autres : peut-on arrêter un apprenti terroriste, qui n'est pas encore passé à l'acte ? Puis ensuite le juger pour un crime qu'il n'a pas encore commis ? À ces interrogations, la justice suisse, pour la première fois, a répondu positivement en condamnant en fin de semaine dernière Ahmed, un Libano-Suisse âgé de 26 ans. Il avait été arrêté le 7 avril 2015 à l'aéroport de Zurich alors qu'il s'apprêtait à s'envoler vers la Turquie, pour ensuite rejoindre l'organisation État islamique en Syrie.

Pour le condamner, certes, à une peine légère – dix-huit mois avec sursis –, le Tribunal pénal fédéral, la plus haute instance judiciaire de la Confédération, s'est appuyée sur la loi fédérale interdisant les groupes Al-Qaïda et État islamique. Le simple fait « d'encourager les activités » de ces organisations terroristes est puni d'une peine pouvant aller jusqu'à cinq ans d'emprisonnement. Or, l'enquête a pu démontrer qu'Ahmed, né en Suisse dans une famille libanaise d'origine modeste, a eu des contacts réguliers avec l'organisation terroriste pendant huit mois. Pour rejoindre Daech, il est entré en relation avec un passeur à la frontière turco-syrienne et il s'est procuré un billet d'avion. « Toute intention de vouloir rejoindre un groupe de combattants en Syrie revient à les soutenir, même sans organisation concrète d'action (…) Car ce n'est qu'avec des recrues que les groupes peuvent commettre leurs crimes », souligne Juliette Noto, procureure générale, citée par La Tribune de Genève.

 Il voulait mourir en martyr

Par ailleurs, Ahmed était en possession de vidéos de décapitation, de lapidation, de crucifixion. Enfin, en novembre 2014, communiquant avec son amie, Ahmed lui aurait avoué son souhait de « mourir en martyr », ajoutant qu'il savait que son déplacement en Syrie pouvait lui valoir cinq ans de prison. Pour sa défense, le Libano-Suisse a affirmé qu'il n'allait en Syrie que pour rendre visite à des amis et pour participer à un programme d'aide humanitaire en faveur des victimes de la guerre civile. Des explications qui n'ont guère convaincu le tribunal pénal fédéral.

Le Ministère public de la Confédération réclamait deux ans de prison avec sursis. Le candidat au djihad n'a finalement été condamné qu'à dix-huit mois. Une clémence due à son assiduité au programme de déradicalisation. Chômeur, le prétendant au djihad vit aujourd'hui à Winterthur, en Suisse alémanique, chez sa mère, avec sa femme et leur fils, grâce à l'aide sociale. Au moment de son arrestation à l'aéroport de Zurich, en avril 2015, sa compagne était enceinte de deux mois.

Des capacités intellectuelles limitées

Contrairement à beaucoup d'autres volontaires pour intégrer les rangs de l'organisation État islamique, ce Libano-Suisse n'est jamais tombé dans la délinquance. C'est au contraire un homme très religieux, fréquentant la mosquée quotidiennement. Malheureusement une mosquée influencée par l'islam radical. À la suite de l'ancien champion du monde de boxe thaïe, Valdet Gashi, d'origine kosovare, plusieurs jeunes de Winterthur ont rejoint les rangs de Daech en Syrie. Selon certaines sources, Valdet Gashi aurait été tué depuis.

Évoquant Ahmed, le quotidien Le Temps de Lausanne parle d'un jeune homme aux capacités intellectuelles limitées, peu scolarisé, très influençable, et qui n'a jamais pu conserver longtemps de petits boulots, dans une station-service ou dans une entreprise de jardinage.

Ian Hamel

Source : Le Point

Immigration, islamisation : mais que fait donc Marine Le Pen ?

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Plus la situation s’aggrave en France – l’attentat de Nice étant le dernier drame – et plus Marine Le Pen et son équipe semblent se « recentrer ». Bruxelles, le pouvoir des régions, le tout-sécuritaire, autant de sujets qui n’intéressent pas fondamentalement son électorat mais dont le FN fait actuellement son cheval de bataille.

Alors que les Français paraissent attendre plus que jamais l’émergence d’une personnalité à poigne et à main de fer, beaucoup commencent sérieusement à douter de la capacité de Marine Le Pen à apparaître comme la femme providentielle.
 
D’Orbán à Poutine, d’Assad à Erdoğan, les chefs d’État plebiscités par leurs compatriotes respectifs pour leur volonté sans faille et leurs actions chocs sont pourtant nombreux.

Quelqu’un pourrait peut être expliquer à Marine Le Pen qu’elle gagnerait plus de voix et d’adhésions en parlant de remigration, de déchéances massives de la nationalité, de blocage de construction de mosquée et d’instauration du droit du sang (rétroactif) plutôt que de se perdre en attaques sécuritaires et, finalement, assez basses visant Sarkozy et Hollande ?

Quelqu’un chez ses communicants pourrait-il lui expliquer qu’il ne sert à rien d’en appeler à la peine de mort pour les terroristes puisque, par définition, les islamistes veulent mourir ?

Non, Madame Le Pen, un policier derrière chaque citoyen et un état sécuritaire ne réglera pas le problème du terrorisme.

Non, la peine de mort n’est pas un frein à une idéologie qui ne craint pas la faucheuse.

Non, la construction de nouvelles places de prison ne règle pas le problème intrinsèque des sociétés multiculturelles, donc violentes.

Non, Bruxelles n’est pas responsable des errements de la politique étrangère française depuis des années.

Non, Bruxelles n’a pas imposé les lois Pleven, Fabius, Gayssot, Taubira qui empêchent toute « discrimination » au nom de la sécurité de tous et toute liberté d’expression aujourd’hui en France.

Vous portez jusqu’à présent encore des millions de voix d’électeurs qui espèrent un grand coup de balai. Mais ne perdez pas de vue que ces électeurs peuvent aussi vous balayer si vous vous moquez d’eux, et cela avant même d’arriver dans l’antichambre du pouvoir !

Yann Vallerie

Source : Boulevard Voltaire



Comment réagir face à une attaque terroriste ?

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En novembre 2015, après une série d’attaques islamistes, le gouvernement avait finalement lancé une « campagne de sensibilisation pour mieux préparer et protéger les citoyens face à la menace terroriste ». Le document, accessible ici, explique comment réagir en trois étapes : s’échapper, se cacher, alerter. L’intervention en elle-même est laissée aux bons soins des forces de l’ordre, mais ce schéma est-il toujours adapté ?

Aux États-Unis, un autre triptyque est proposé depuis des années : courir, se cacher, combattre. Pourquoi combattre ? « En dernier cas, si votre vie est en jeu, si vous êtes seul ou travaillant en groupe, battez-vous, agissez agressivement, improvisez des armes, engagez-vous à éliminer le tireur, quoi qu’il arrive » (Bureau de la gestion des risques, Texas).

En effet, si dans certains cas, la fuite est la meilleure des solutions, dans d’autres, comme on l’a vu encore récemment, la résistance active doit être privilégiée. Le cas de la tentative avortée du Marocain Ayoub El Khazzani dans le Thalys devrait faire école : sans l’intervention réflexe d’un Français d’abord (Damien A.), puis d’un groupe d’Américains ensuite, le tireur, armé d’un fusil d’assaut, d’un pistolet, d’un cutter et de 9 chargeurs, avait la possibilité de faire un carnage. Si les passagers s’étaient contentés de tenter de fuir dans un espace aussi encombré, ils n’auraient eu aucune chance.

Ce genre d’attaque en espace clos (rame de métro, avion, autocar, train) risque de se reproduire très vite. Dans ce cas, la réaction adaptée est bel et bien de s’attaquer aux tueurs, même s’ils sont armés. Les passagers du vol UA 93, le 11 septembre 2001, avaient également décidé de maîtriser les quatre pirates de l’air, 29 minutes après le début du détournement. On ne sait pas combien de passagers étaient impliqués dans cette lutte désespérée, mais tout porte à croire qu’ils n’ont pas eu le temps de prendre le contrôle de la cabine avant que Ziad Jarrah ne précipite l’appareil vers le sol (la lutte n’avait duré que cinq minutes). Dans le cas du vol Germanwings 9525, les passagers avaient tenté d’enfoncer la porte du cockpit en vain, et cela pose d’autres questions de sécurité encore non résolues.

Les futures attaques pourront prendre n’importe quelle forme. Le bon sens commande d’éviter les lieux bondés autant que possible, d’être toujours vigilant, de rester calme et de prêter assistance aux personnes blessés ou désorientées. Une mesure préventive que toutes les familles devraient appliquer est de se fixer un lieu de rendez-vous à l’avance, les lignes téléphoniques risquant d’être surchargées ou coupées. Il est important d’effectuer des simulations dans vos foyers, au travail, autour de vous avec vos voisins qui devront (ré)apprendre la solidarité et l’entraide. Vaste programme, mais nous en sommes réduits à être vigilants en attendant les solutions radicales qui s’imposent au niveau national et européen.

Eric Pinzelli

Source : Boulevard Voltaire



En Belgique, des ministres avaient présenté leur démission !

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La démission, en politique, est un exercice forcément rare : un tel acte relève tantôt de la divergence idéologique avec le gouvernement dont on fait partie, chose plutôt improbable à l’heure des grandes convergences, tantôt de l’aveu d’échec, affaire plutôt désobligeante quand on s’accroche au pouvoir comme une bernique à son rocher. Rare ne veut pourtant pas dire improbable ! Parfois, la Belgique peut donner le bon exemple.
 
Il est dans ce pays un parti qui, à l’aube des années 2000, pesait moins de 5 % des voix et qui, désormais, fait la pluie et le beau temps, du haut de ses 30 %, au point de bouleverser (un peu) les mentalités : cette formation, la N-VA (Nieuw-Vlaamse Alliantie), est un mélange de nationalisme flamand, de conservatisme, de libéralisme économique et d’obsession de la bonne gestion.
 
Après son succès électoral de 2014, le parti a formé un gouvernement de centre droit, sans, donc, les socialistes qui avaient occupé le pouvoir sans discontinuer depuis 1988. Dans un grand classique, la N-VA fut rapidement taxée de tous les maux et la Belgique allait connaître des années dignes des fameuses heures les plus sombres de l’Histoire.
 
Et d’heures sombres, la Belgique y eut bel et bien droit. Mais ce n’était pas le nazisme qui était de retour, contrairement à ce que nous avaient fait croire les socialistes, mais bien le fascisme dans sa couleur verte. Le 22 mars, des terroristes mettaient Bruxelles à feu et à sang, quelques mois après que d’autres surgeons du terrorisme issus du territoire belge eurent commis leurs méfaits à Paris.
 
Le ministre N-VA de l’Intérieur Jan Jambon (prononcez I-am-bonne), que l’on ne peut, de bonne foi, tenir pour responsable, après deux ans seulement de pouvoir, et après avoir hérité du laxisme de ses prédécesseurs, avait présenté sa démission. Son homologue à la Justice, Koen Geens (CD&V, parti démocrate-chrétien flamand) fit de même.
 
Les deux hommes entendirent ainsi assumer pleinement leurs responsabilités politiques, quant aux informations transmises par la Turquie sur l’expulsion d’Ibrahim El Bakraoui, futur kamikaze, notamment. Le Premier ministre Charles Michel (MR, parti réformateur-libéral francophone) refusa la démission de ses deux ministres. Jan Jambon a finalement décidé de poursuivre son travail « en situation de guerre ». Koen Geens fit de même.
 
En France, la perspective d’une démission semble inenvisageable. Sur le banc des accusés, Bernard Cazeneuve a refusé de quitter ses fonctions, accusant l’opposition de « tendre la main à la division » ou la taxant d’« indécence ». Au sujet de Marine Le Pen, « c’est précisément parce qu’elle me le demande que je ne le ferai pas ».
 
Assurément, le ministre de l’Intérieur français, avec 250 morts au compteur en un an et demi, et surtout plusieurs décennies de laxisme qu’il doit assumer, parce que son parti en était, a atteint le comble de l’indécence. Mais l’indécence devient, avec le pouvoir actuel, la nouvelle marque de fabrique de la politique.

Gregory Vanden Bruel
 

Fous d’Allah et « justiciers » du Net, même combat !

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Qui était réellement Mohamed Lahouaiej Bouhlel ? Humainement, une scorie. Une punaise. Un minable en mal de reconnaissance. Une petite frappe qui frappait fort sa femme, un malade sexuel qui tirait tout ce qui bouge. Hommes et femmes. Chiens et chats peut-être, ou canards et chèvres comme on le vit dans les Aurès. 
Pour s’arranger avec une réalité insupportable, on dit que ce type était « fou ». Et peut-être l’était-il. Sûrement même. Et alors ?

Et alors, Daech est une histoire de fous pour les fous. Du substitut de religion pour ignorants. De la m… pour emplir les crânes vides. C’est ce qui rend sa propagande si contagieuse.

On s’interroge : le fou de Nice était-il gavé de ces psychotropes distribués à longueur d’ordonnance par des généralistes ? Se shootait-il aussi avec ces saloperies que la plupart des tueurs de masse, aux États-Unis, avalent comme des bonbons ? Allô, docteur ?

Les chiffres disent que les maladies psychiatriques touchent, en France, une personne sur cinq. Disent aussi qu’en ce domaine, notre pays est terriblement en retard : manque criant de médecins spécialisés, manque de suivi, prisons pleines de malades mentaux, malades lâchés dans la nature et qui ne prennent pas leur traitement…

Si l’on tient que Mohamed Lahouaiej Bouhlel est fou, que penser des 2.000 personnes (peut-être 3.000 à l’heure qu’il est) qui, depuis vendredi, harcèlent au téléphone le restaurant Le Grand Balcon, à Nice ? Sont-ils fous, eux aussi ?

C’est une jeune fille qui a posté vendredi dernier un message sur Facebook, disant que cet établissement leur avait refusé, à elle et ses amies, la possibilité de se mettre à l’abri. Message partagé 160.000 fois lundi matin. Autoroute pour le lynchage numérique : insultes, menaces de mort… « collabo », « on va brûler ton restaurant », etc.

La gérante, en larmes, terrorisée, explique : « Jeudi soir, j’ai fait ce qu’il fallait faire. J’ai mis 200 personnes à l’abri dans le restaurant. Le RAID est venu et nous a ordonné de fermer nos portes, de ne laisser rentrer personne, de ne laisser sortir personne. » Y compris un Anglais en pleine crise de panique et qui l’a menacée parce qu’il voulait s’enfuir par les toits. « J’avais la sécurité de mes clients et de mon personnel à assurer », dit-elle. Elle a donc obéi aux consignes de la police.

La jeune femme qui a lancé ce message devenu permis de tuer a, depuis, fermé son compte. Celui du restaurant est heureusement devenu inaccessible aux « justiciers » d’Internet.

Je repose la question : sont-ils fous, tous ces apôtres de la bonne conscience qui pratiquent l’assassinat virtuel, planqués derrières leurs claviers ? Rien que des braves gens, assurément, qui au nom de l’amour et de la compassion pour les victimes veulent tuer, débusquer les traîtres, purifier par le feu ?

C’est la merveille du numérique qui fait qu’en toute impunité, on peut terroriser partout son semblable. Et c’est ainsi qu’au nom du bien et du juste, on fabrique à la chaîne quantités de petits Mohamed Lahouaiej Bouhlel.

Marie Delarue

Source : Boulevard Voltaire

Attentat de Nice : vous voulez des noms ?

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Dans un premier temps, nous explique-t-on, les enquêteurs vont s’attacher à déterminer si le chauffeur de la promenade des Anglais a agi seul, en « loup solitaire », ou s’il a disposé d’un quelconque soutien logistique, plus largement bénéficié de quelque complicité.

Un soutien logistique, des complicités ? J’ai bien des noms à leur donner, aux enquêteurs, aux autorités, et pas des noms de simples complices, de simples figurants ou même exécutants, non, le nom des véritables responsables de la situation, le nom des instigateurs, le nom des chefs qui, depuis maintenant plus de quarante ans, dirigent les opérations, méticuleusement, le nom de ceux qui, depuis maintenant plus de quarante ans, avec un acharnement confondant dans l’aveuglement ou le cynisme, ont poussé notre pays là où il est aujourd’hui, dans cette ténébreuse impasse, ce coupe-gorge, dans lequel ils nous ont conduits… le nom de tous ceux qui, depuis maintenant plus de quarante ans, s’ingénient à faire de cet ex-si beau pays une nouvelle Arménie, un nouveau Liban, un nouveau Soudan, un nouveau Kosovo… le nom des « cerveaux » !

Dois-je m’expliquer sur le besoin que je ressens de flanquer de guillemets le mot cerveaux ?

Seulement voilà : je doute que ces noms ne leur plaisent, aux autorités, en tout cas à la tête de l’État, aussi bien coiffée, teinte, permanentée soit-elle. Je doute que la tête de l’État n’en fasse grand cas, et pour cause : depuis plus que quarante ans maintenant, elle et ses prédécesseurs préfèrent de beaucoup s’en prendre aux seconds, aux ultimes couteaux, aux hommes de main, aux insignifiants, au menu fretin plutôt qu’aux grands requins… depuis plus que quarante ans maintenant, elle et ses prédécesseurs préfèrent de beaucoup se récrier contre ces créatures décérébrées, confites de frustration et de haine, sanguinaires jusqu’à l’extrême, qu’eux seuls pourtant ont créées, de toutes pièces ou presque et par ghettos entiers, à grands coups d’immigration incontrôlée, entre autres, de droit du sol, de regroupement familial, de « collège unique » et de télé-réalité…

Depuis plus que quarante ans maintenant, nos dirigeants préfèrent – et pour cause – feindre d’agir, de réagir, face aux micros, aux caméras, prendre des postures, des photos, des airs abattus lors des commémorations, plutôt que de s’en prendre à eux-mêmes, de se remettre en cause, enfin ! de tourner leur index accusateur, aussi bien verni, limé, manucuré soit-il, vers leur propre incurie, leur fanatisme idéologique et ses dramatiques conséquences, leur criminelle imprévoyance ou lâcheté, leur extrémisme.

Depuis plus de quatre décennies maintenant, nos dirigeants jugent plus prudent – et pour cause – de jouer la comédie, de gesticuler avec de grands cris autour des symptômes de la maladie, plutôt que de s’attaquer au virus. Ils savent, d’instinct, ils sentent trop bien, qu’un vaccin les éliminerait.

Les noms ? Vous les connaissez, Français, allons ! Nous les connaissons tous. Allumez votre télé, regardez dans la tribune, derrière les chrysanthèmes – les anciens sont de la partie, même le vieil Auvergnat venu contempler chon œuvre -, voyez par-dessus l’alignement toujours plus grand des cercueils, devant l’écran géant où défilent, toujours plus nombreuses, les photos de leurs victimes, ces mines compassées… Ça y est ? Vous les reconnaissez ?

Maxime Sentence

Source : Boulevard Voltaire



Pourquoi la France ? Parce qu’elle est déchristianisée !

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Et si la recrudescence du passage à l’acte terroriste parmi les musulmans vivant en France avait quelque chose à voir avec le culte républicain de la laïcité ?

C’est en tout cas le point de vue de l’arabisant Gilles Keppel qui, dans Atlantico, développe cette thèse intéressante. À ses yeux, la laïcité choque profondément les musulmans, en tout cas une partie d’entre eux.

Cette explication n’a rien de surprenant. La France est un des pays latins les plus déchristianisés – les pays germano-scandinaves le sont encore plus. Il faudrait être d’une singulière mauvaise foi pour ne pas établir un lien entre cette déchristianisation et la politique républicaine menée depuis 1880, faite dans un premier temps d’anticléricalisme offensif, puis, depuis la Libération, de relativisme individualiste porté par la société de consommation. Une déchristianisation bien visible, en dépit de la persistance d’un fonds culturel chrétien, qui heurte les adeptes de l’islam : aux jeunes chrétiens qui s’engagent dans les banlieues, on ne manque jamais de dire qu’ils doivent affirmer leur identité chrétienne et leur foi, et qu’ils seront d’autant plus respectés que les jeunes Arabes considèrent les Français comme des mécréants.

Pas surprenante non plus, puisqu’elle relève de l’évidence, l’incompréhension de la laïcité. Le concept même est étranger au musulman pour qui la loi civile ne se distingue pas de la loi religieuse. La vision républicaine de la chose, qui rejette dans le domaine intime toute foi, et refuse toute notion de transcendance, est incompatible avec la foi musulmane. Ne pas comprendre cela, c’est se condamner à invoquer dans le vide des grands principes dénués de sens. Prétendre lutter contre l’islamisme en renforçant la laïcité est une chimère. La nature ayant horreur du vide, la perte de tous repères spirituels chrétiens ouvre grand la porte à l’islam et son application rigoriste.

Ce n’est pas pour autant qu’il faut accepter les revendications islamiques. La loi sur le voile votée en 2004 – aussi imparfaite et hypocrite qu’elle soit – a mis les salafistes en fureur. La société laïque française est, pour eux, porteuse de l’impiété et de l’inimitié envers l’islam. Se dissimuler derrière la laïcité pour empêcher le port du voile est une erreur majeure. Mais s’il faut interdire ce type de vêtements, c’est au nom de deux principes : la liberté de conscience, qui interdit l’aliénation de la femme dans une catégorie inférieure ; la défense d’une identité française, d’un « paysage » français consubstantiel à notre civilisation dont découle la nécessité d’assimiler les étrangers, c’est-à-dire d’en faire des Français, et non de les intégrer comme un corps étranger dans un organisme différent.

Mais le meilleur moyen de lutter contre l’implantation de l’islam dans notre société reste encore de revenir à une société structurée par quelques principes intangibles : respect de la personne humaine, liberté de conscience, distinction de la loi civile et de la loi religieuse, et par-dessus tout acceptation de ce que certaines choses nous dépassent, que l’Homme n’est pas le maître absolu de toute chose. Certains parleront de Dieu, d’autre de je-ne-sais-quoi. Mais chacun – chrétien ou agnostique – pourrait méditer ce que Charles de Foucauld écrivait il y a un siècle : « Si on veut en faire des Français, il faut en faire des chrétiens. » En leur imposant la laïcité « à la française », on dresse encore plus contre nous des gens qui, quoi qu’on en pense, ne pourront pas tous être renvoyés outre-Méditerranée.

François Teutsch

Source : Boulevard Voltaire

Le terrorisme raconté aux enfants

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Qu’est-ce qu’un terroriste ? Après l’attentat islamiste de Nice, si vos enfants ou petits-enfants vous posent la question, allez donc voir sur le site education.francetv.fr/, cette plate-forme Internet éducative, dépendant du groupe France Télévisions. Visionnez sa vidéo datant de mars 2016 et mise en première page du site depuis deux jours. Vous ne serez pas déçu du voyage.


Qu'est-ce que le terrorisme ?
 

Un terroriste, c’est tout simplement un franchouillard à moustache, portant béret basque, fusil de chasse en bandoulière et qui se bat pour la libération du cassoulet ! En 14, on représentait l’ennemi sous l’uniforme d’un uhlan – souvenir de 70 -, mangeur d’enfants et horrible barbare teuton. En 14, on haïssait l’ennemi et on gagna la guerre en 1918. En 2016, on cultive la haine de soi, de la France. Et on n’a pas encore gagné la guerre, c’est le moins que l’on puisse dire…

La vidéo dure trois minutes une seconde. Tout d’abord, une définition du terrorisme et de ses méthodes. Jusque-là, pas grand-chose à dire sur le fond. Les choses commencent à se gâter lorsqu’il s’agit d’illustrer le propos : le terroriste « béretbasqué » est représenté sous les traits d’une sorte de voleur de poules tout droit sorti d’un film en noir et blanc des années 50.

Puis vient un petit historique. Attachez votre ceinture. On remonte alors à la Révolution. Après avoir expliqué que le terrorisme vient du mot terreur, on se dit qu’on va évoquer cette terreur que l’on affuble d’une majuscule de sang dans notre Histoire de France. Même pas ! Le terrorisme commence avec l’attentat royaliste de la rue Saint-Nicaise en 1800 contre Bonaparte qui, pour le coup, devient républicano-compatible. Ensuite, on enjambe les siècles pour arriver à la guerre d’Algérie et évoquer, évidemment, le terrorisme de « l’extrême droite », le « groupe OAS, par exemple, qui défendait l’Algérie française ». Les attentats du FLN en Algérie sont curieusement passés sous silence (faute de place, sans doute)… Le terrorisme d’extrême gauche des années 70 est tout de même cité, ainsi que celui des nationalismes basque et corse. Mais, histoire de dédramatiser ce qui se passe en France depuis janvier 2015, le commentateur explique bien que, selon Europol – la caution experte, incontestable par définition -, « la majorité des actes terroristes en Europe sont conduits par des groupes de ce type ».

Vient ensuite, car on ne peut faire autrement, l’évocation du terrorisme islamiste. Là encore, relativisons : « Près de 60 % des attaques terroristes ont lieu dans cinq pays » – Pakistan, Irak, Inde, Nigeria, Afghanistan -, comme quoi, au fond, la France ne s’en tire pas si mal dans tout ça… Évidemment, les djhadistes de Daech « rêvent d’imposer au monde leur vision radicale de l’islam qui n’est pas celle de L’IMMENSE majorité des musulmans », précision obligatoire, ça va sans dire.

« Alors, qui sont ces individus qui ont rejoint ce groupe (Daesh) ? », poursuit notre pédagogue de education.francetv.fr. « Existe-t-il un profil type ? » Apparaissent alors à l’écran deux gugusses, un rouquin boutonneux et un basané, parité oblige, j’imagine. « 16-30 ans, tous les milieux touchés, favorisés ou défavorisés, urbains ou ruraux, centres-villes comme banlieues. » En clair, des Français moyens, quoi.

Apothéose : on termine en énumérant les mesures du gouvernement français (précision qui paraît donc nécessaire par les temps qui courent !) « pour éviter cela » : plate-forme Stop-djihadisme, lutte contre la radicalisation, construction de centres de déradicalisation (en prévision), sans oublier les mesures éducatives. « Car, comme dit l’adage, mieux vaut prévenir que guérir », conclut le commentateur.

Qui disait que les contes pour enfants sont faits pour les rassurer avant qu’ils ne s’endorment ?

Georges Michel

Source : Boulevard Voltaire

Terrorisme islamiste : sortir du déni

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Pourquoi refuser de voir l’islamisation croissante de nos banlieues ? Comme si nous acceptions d’être otages de ce chantage qui, lorsque nous critiquons les plus radicaux des musulmans, nous taxe systématiquement de racisme et d’islamophobie.

Il va falloir se réveiller ! Mettre des mots sur les maux. Ou bien faudra-t-il attendre d’autres Nice, d’autres Bataclan, d’autres Magnanville, d’autres Thalys ? Sous prétexte que l’assassin de Nice mangeait du porc, battait sa femme, buvait de l’alcool et ne faisait pas le ramadan, on nous répète que son acte n’a rien à voir avec l’islamisme. Même chose avec le tueur d’Orlando qui, parce qu’il avait des penchants pour l’homosexualité, ne pouvait pas être un soldat de Daech ! Mohamed Lahouaiej Bouhlel est décrit comme un « frimeur », un « dragueur » un peu « lourd ». Un homme à la sexualité débridée. Un habitant de son ancien immeuble se souvient d’un homme ayant des problèmes relevant selon lui de la « psychiatrie ».

Mohamed Lahouaiej Bouhlel ne serait-il pas un fou suicidaire comme Andreas Lubitz, le pilote de la German Wings qui a précipité son avion et ses passagers sur un massif alpin? Non, comme c’est un Tunisien, un Arabe, notre racisme, notre « islamophobie » nous aurait guidés inconsciemment vers la piste terroriste. Le fait que le carnage ait été revendiqué par Daech ne signifierait rien, nous a-t-on dit. Pour l’État islamique, l’occasion aurait simplement fait le larron. Peu importe qu’il ait agi en fonction des instructions de l’un des porte-parole du groupe.

L’homme n’avait pas la carrure d’un soldat de Daech, nous disait-on. Mais qu’attend-on de ces personnages ? Ce ne sont pas des théoriciens. Même pas des spécialistes des sourates du Coran. Ce ne sont pas des Lénine de l’islamisme, mais des demi-soldes qui ont fait leurs classes en prison aux côtés de petits délinquants comme eux. L’avocat belge de Salah Abdeslam a décrit son client comme « un petit con de Molenbeek », de ceux qui croient vivre dans un jeu vidéo. D’après les derniers éléments de l’enquête, rapportés ce lundi par le procureur Molins, Mohamed Lahouaiej Bouhlel manifestait « un intérêt certain et récent pour la mouvance islamiste radicale ».

Alors pourquoi ce déni systématique ? Pourquoi refuser de voir l’islamisation croissante de nos banlieues ? Comme si nous acceptions d’être otages de ce chantage qui, lorsque nous critiquons les plus radicaux des musulmans, nous taxe systématiquement de racisme et d’islamophobie. Alors que les Musulmans sont les premières victimes des djihadistes. Comment se fait-il que l’on ait si longtemps remisé les témoignages de profs ou d’élus de banlieue qui s’inquiétaient que certaines classes et certains quartiers soient aux mains d’extrémistes religieux ou d’associations troubles ? Ce déni ne fait que profiter à la droite extrême et aux partis qui leur courent après.

Jean-Marcel Bouguereau

Source : La république des Pyrénnées

Attaque à la hache dans un train allemand : quatre blessés dont deux entre la vie et la mort

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Un jeune demandeur d'asile afghan de 17 ans a blessé grièvement quatre personnes, lundi soir, en attaquant à la hache et au couteau les passagers d'un train régional de Bavière au cri «d'Allah Akbar» (Dieu est grand). Il a été abattu par la police dans sa fuite.

Après la France, le terrorisme frappe en Allemagne. Plusieurs passagers d'un train régional ont été blessés en Alemagne lundi soir, vers 21 h 15, par un réfugié Afghan de 17 ans qui les a attaqués à coups de hache et de couteau. Les faits se sont déroulés dans les environs de Würzburg (Bavière), dans le sud du pays, à bord d'une rame partie de Treuchlingen. L'attaque a été revendiquée mardi matin par Daech.

«L'auteur de l'attaque à l'arme blanche en Allemagne est l'un des combattants de l'Etat islamique et il a mené cette opération en réponse aux appels à viser les pays de la coalition (dirigée par Washington) qui combat l'EI» en Syrie et en Irak, affirme l'agence Amaq liée à Daech.

«Il est assez probable qu'il s'agisse d'un attentat islamiste», avait déclaré peu après les faits un porte-parole du ministère de l'Intérieur bavarois, soulignant que l'agresseur – un demandeur d'asile arrivé seul, sans famille – avait crié «Allah Akbar» (NDLR : Dieu est grand) lors des faits.

Les secours ont pris en charge quatre blessés graves et un blessé léger, parmi lesquels «au moins deux femmes». Quatorze autres passagers étaient présents dans le train mais n'ont pas été touchés. Ils étaient en état de choc. Une famille chinoise de Hong Kong figurerait parmi les victimes. 

Un riverain, qui a pu pénétrer dans le convoi, a décrit une «scène de boucherie» à l'intérieur du train, selon l'agence de presse DPA, avec des traces de sang et des pansements laissés sur place par les équipes de secours. Le trafic sur la ligne de chemin de fer a été coupé entre Würzburg-Heidingsfeld et Ochsenfurt. 

Les policiers neutralisent le fuyard

L'assaillant a été abattu par la police après s'être échappé du train à l'arrêt à Heidingsfeld, dans la banlieue de Würzburg, a indiqué le porte-parole du ministre de l'Intérieur bavarois. «L'auteur des faits est parvenu à quitter le train, la police est partie à sa poursuite et dans le cadre de cette poursuite elle a tiré sur l'agresseur et l'a tué», a précisé le porte-parole.

Selon le ministre régional de l'Intérieur, Joachim Hermann, c'est une unité spéciale d'intervention de la police allemande (SEK), qui a fait feu lorsque le jeune homme a tenté de s'en prendre à elle avec ses armes blanches. Cette unité se trouvait par hasard, pour une autre mission, dans la ville, et a pu intervenir rapidement lorsque l'alerte a été donnée.

Un demandeur d'asile pris en charge dans une famille d'accueil

L'auteur de l'agression est un jeune «Afghan de 17 ans», demandeur d'asile arrivé seul, sans famille, en Allemagne, a encore indiqué le ministre de l'Intérieur de Bavière. Il vivait dans la localité d'Ochsenfurt, voisine de l'endroit où se sont déroulés les faits, et était pris en charge dans une famille d'accueil en tant que mineur, a indiqué Joachim Hermann à la chaîne de télévision publique ARD. «Lors de la fouille de la chambre où il vivait, un drapeau de l'EI fabriqué artisanalement a été retrouvé», a révélé mardi matin Joachim Hermann. 

En mai dernier, un déséquilibré de 27 ans avait commis une agression similaire au couteau, également dans un train régional du sud du pays, faisant un mort et trois blessés. La police avait dans un premier temps évoqué une piste islamiste car l'agresseur avait crié «Allah est grand», avant de revenir en arrière quand il s'est avéré qu'il souffrait de troubles psychiatriques.

L'Allemagne plutôt épargnée par les attentats djihadistes

 Si la piste d'un attentat à motivation djihadiste est confirmée, venant de surcroît d'un demandeur d'asile, le fait serait de nature à rallumer le débat en Allemagne sur la politique d'ouverture généreuse de la chancelière Angela Merkel à l'égard des réfugiés. Même si les statistiques du ministère de l'Intérieur ne montrent aucune corrélation entre l'afflux de demandeurs d'asile et la hausse de criminalité ou du risque terroriste, la droite populiste allemande en particulier surfe sur les craintes à ce sujet dans l'opinion. Plus d'un million de réfugiés sont arrivés en Allemagne l'an dernier, dont une partie importante de Syriens. Les Afghans aussi constituent une part importante de ces nouveaux arrivants. 

 Jusqu'ici, l'Allemagne a été plutôt épargnée par les attentats djihadistes, à l'exception d'une attaque au couteau perpétrée contre un policier par une adolescente de 15 ans, d'origine turque, en février en gare de Hanovre. L'enquête a démontré depuis la motivation islamiste de cette jeune fille, qui avait cherché peu avant à se rendre en Syrie via la Turquie pour rejoindre l'organisation Etat islamique.

O.Bo. et V.F.

Source : Le Parisien

A-t-on le droit de critiquer l’islam ?

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Un communiqué de Grégor Puppinck, directeur de l'ECLJ, sur la condamnation en Autriche d'une conférencière ayant osé parler de pédophilie au sujet de Mahomet :

"La Cour européenne des droits de l’homme est appelée à se prononcer sur l’étendue du droit de critiquer l’islam à l’occasion de la condamnation pour blasphème d’une conférencière ayant mis en cause les mœurs de Mahomet.

La conférencière qui saisit la Cour de Strasbourg a été reconnue coupable d’avoir publiquement « dénigré une personne qui est un objet de vénération », à savoir « Mahomet », le prophète de l’islam, d’une manière « susceptible de susciter une indignation justifiée », en violation de l’article 188 du Code pénal autrichien.

Les propos litigieux ont été tenus durant un cycle de conférences intitulé « Connaissances de base sur l’Islam » à l’Institut d’éducation du Parti autrichien de la liberté (FPÖ) devant une trentaine de participants.

Il est reproché en substance à la conférencière d’avoir dit que Mahomet avait des tendances pédophiles (il « aimait le faire avec des enfants ») car il s’est marié avec une fille de six ans (Aïcha) et a consommé ce mariage lorsqu’elle n’avait que neuf ans. La conférencière notait que cela posait problème dans la mesure où « le plus haut commandement pour un homme musulman est d’imiter Mahomet », ajoutant plus généralement que « les musulmans entrent en conflit avec la démocratie et notre système de valeurs ».

Suite à une plainte de journalistes, la conférencière fut condamnée à payer 480 euros ou à purger une peine de soixante jours d’emprisonnement en cas de défaut de paiement. Les juridictions autrichiennes avait jugé ainsi dans le but de protéger la sensibilité religieuse des fidèles musulmans ainsi que « la paix religieuse » en Autriche.

La conférencière a porté l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme qui devra juger si la liberté d’expression peut céder le pas devant le respect de Mahomet et de la « sensibilité religieuse » des musulmans.

L’ECLJ a été autorisé à soumettre des observations écrites à la Cour.

Pour l’ECLJ, seule la diffusion d’obscénités gratuitement offensantes et inutiles au débat ainsi que les propos incitant à la violence immédiate peuvent être restreints. Tout autre propos –surtout lorsqu’il est appuyé sur des faits réels- devrait être toléré au titre de la liberté d’expression ; cela résulte d’ailleurs de la jurisprudence de Strasbourg.

Dans son mémoire, l’ECLJ expose notamment la tentative menée au plan international par l’Organisation de la Conférence Islamique pour intégrer au sein du droit international un délit de blasphème sous l’appellation de « diffamation de l’islam ». L’ECLJ s’est opposé à cette initiative au sein des Nations Unies depuis plusieurs années, estimant que les libertés de religion et d’expression sont complémentaires et qu’il n’existe pas de droit pour des croyants (pas plus que pour des non-croyants)  à ne pas faire l’objet de critiques. Plus généralement, la recherche sincère de la vérité devrait toujours être encouragée et bénéficier de la liberté d’expression.

En l’espèce, pour l’ECLJ, le droit à la liberté d’expression de la conférencière a été violé, celle-ci ayant été condamnée pour avoir dénigré une croyance en elle-même, c'est-à-dire pour blasphème, alors même que ses propos s’appuyaient sur des faits historiques avérés dont la diffusion, dans un contexte politique, participe au débat public."

Voir ici les observations écrites de l’ECLJ

Voir ici l’exposé des faits (en anglais)
par Marie Bethanie
Le salon beige