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lundi, 08 août 2016

AMIENS Deux mosquées en projet mais…en manque d’argent

Comment se financent les deux projets de mosquées en cours actuellement à Amiens ? L’une, la grande mosquée d’Amiens, est à la peine ; l’autre, plus petite, beaucoup moins.

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Il nous faudrait un milliardaire, même non musulman, qui nous donnerait un ou deux millions d’euros pour démarrer tout de suite le gros œuvre.  » Ahmed Assal, 51 ans, le président de l’Association cultuelle et culturelle des Français musulmans de Picardie (ACCFMP), fait le point avec humour du chantier de construction de la grande mosquée d’Amiens, boulevard de Roubaix, appelée à remplacer la mosquée historique du boulevard de Beauvillé. Le permis de construire a été accordé en mars 2014, les travaux de terrassement ont eu lieu en avril 2015. Et depuis plus rien, si ce n’est un trou d’environ 3000 m² sur 4 m de profondeur qui marque l’emplacement du futur parking souterrain et des 5 500m² de bâtiments prévus pour accueillir 3000 personnes.

Indépendance

 Ahmed Assal résume les comptes : «  On a déjà récolté 900 000¤, uniquement auprès des fidèles amiénois. On a payé le terrain, les études, le terrassement. Il nous reste 300 000¤ en caisse. On a besoin d’un million d’euros pour réaliser les fondations et la dalle.  » Et après ? «  On veut éviter d’aller chercher l’argent à l’étranger, on fera d’abord des quêtes dans toutes les mosquées de France mais si cela ne suffit pas, on ira voir en Arabie Saoudite, au Qatar ou en Algérie, de toute façon, les Fondations de ces pays sont à Londres, on n’aurait pas loin à aller. »

Youssef Yahiaoui, 42 ans, secrétaire de l’association, précise : «  Pour être autorisé à faire des quêtes dans les mosquées ou pour obtenir des dons de fondations étrangères, il y a des règles. La première, c’est que les projets doivent être concrets, réels. En général, ils n’aident que les projets qui ont déjà démarré, ils veulent d’abord voir l’effort des fidèles. »

Tout cela n’a pas l’air d’inquiéter outre mesure Ahmed Assal. «  On se donne cinq ans au minimum pour terminer le chantier, le délai n’est pas un problème. Pour la mosquée du boulevard Beauvillé, le terrain avait été acheté en 1983 et la construction a été terminée en 1990. Et le projet remontait à… 1978, année où a été fondée notre association  » explique-t-il. Pour l’heure, l’objectif serait de réaliser les fondations et la dalle «  à l’automne 2016  ». Quant à aller chercher des dons à l’étranger, «  on en décidera en septembre 2017  », affirme Ahmed Assal, qui prévient aussitôt : «  On acceptera les dons de l’étranger, mais on est très clair, c’est nous qui gérons. » Créée par des rapatriés d’Algérie, fédérée à la Grande Mosquée de Paris, qui nomme et salarie son imam, la mosquée du boulevard Beauvillé est réputée en effet pour être très soucieuse de son indépendance.

66% des Allemands hostiles aux négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE – Sondage

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65% des Allemands ne sont pas favorables à l’accord conclu avec la Turquie pour que ce pays retienne chez lui les candidats à l’immigration du Moyen-Orient vers l’UE. 66% des sondés sont hostiles à l’entrée de la Turquie dans l’UE. Ce sondage arrive alors que les élections au Bundestag se rapprochent, qui pourraient mettre en difficulté la chancelière allemande.

52% sont carrément opposés à l’accord concernant les immigrés, tandis que 13% ne se prononcent pas et 35% aimeraient au contraire qu’ils se poursuivent selon un sondage publié dimanche par le Bild am Sonntag. Cela représente plus des deux tiers des 502 personnes interrogées le 4 août par l’institut de sondage d’opinion Emnid. 52% demandent un gel immédiat de l’aide financière versée à la Turquie en vertu de cet accord. L’Union européenne a déjà versé des milliards d’euros pour que la Turquie retiennent les migrants sur son sol dans le cadre de cet accord et devrait encore verser plusieurs tranches de 3 milliards d’euros. Un autre volet de cet accord est l’accélération de l’intégration de la Turquie musulmane dans l’Union européenne.

De plus, 66% des sondés allemands demandent la rupture des négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE, alors que l’accord migratoire implique au contraire de les accélérer.

De son côté Erdogan a à plusieurs reprises menacé l’Union européenne de rompre la partie du contrat concernant la rétention des immigrés sur le sol turc, et de les envoyer vers l’UE pour la submerger. 

Les Allemands manifestent à travers ce sondage leur hostilité à l’immigration massive engendrée par l’ouverture des frontières aux clandestins étiquetés « réfugiés » pour peu qu’ils entrent sans papiers, et par les appels de la chancelière Merkel en direction des immigrés, notamment en 2015. Des appels qui ont engendré des déferlantes migratoires qui ne cessent de rebondir depuis, et qui ont affecté en plus de l’Allemagne tous le pays membres de la convention de Schengen dont la France fait partie.

Si les accords précaires avec la Turquie venaient à se rompre, il faudrait que l’UE applique réellement les engagements de la convention de Schengen sur la protection des frontières de l’Union, ce qui à ce jour s’est toujours montré illusoire.

Quoiqu’il en soit, la crise migratoire risque de peser lourdement contre le parti d’Angela Merkel, à l’approche des élections au Bundestag.

Mais le directeur de la chancellerie fédérale, Peter Altmaier, a martelé vendredi dans une interview au Berliner Zeitung qu’il n’existait pas d’alternative à l’accord avec la Turquie. Et pour faire bonne mesure le ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a rejeté la volonté exprimée ces derniers jours par l’Autriche de geler les négociations d’adhésion avec Ankara, sans la moindre discussion, semble-t-il, comme si l’Allemagne seule dirigeait la politique de l’Union. Du reste, dernièrement, Angela Merkel a réitéré sa volonté d’accueil des clandestins. Souhaitons que les Allemands expriment dans les urnes leur volonté exprimée dans ce sondage. 

emiliedefresne@medias-presse.info

Source : Mpi

Video - Lobby de l' immigration en suède


Lobby de l' immigration en suède par charles733

Italie et immigration – Mort d’un policier durant des affrontements avec des migrants et des No Border

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Les affrontements d’hier dans la ville frontalière de Vintimille entre migrants soutenus par des No Border et des bataillions de policiers les empêchant de passer en France, par mer ou par terre, ont fait un mort : du côté des policiers.

L’un d’eux a été emporté par un infarctus alors qu’il prêtait main forte à ses collègues pour contenir la furie des clandestins soutenus par les extrémistes pro-immigration. Il avait 53 ans.

Selon la police qui a perquisitionné le siège des No Border de la région, ce sont ces activistes de gauche qui sont derrière cette flambée de violence de la part des migrants et leur exode sauvage vers la France. Ce sont eux, visage couvert, qui auraient commencé à lancer des bouteilles et des pierres contre la police.

Deux No Border ont été arrêtés et 11 expulsions ont été prononcées. Trois citoyens français ont également été arrêtés par la police italienne à la frontière du Pont San Ludovico, en territoire italien. Selon des sources policières, les trois avaient des battes et des couteaux ainsi que des capuches noires. En effet une manifestation de No Border à haut risque est prévue demain dans le but officiel d’aider les migrants à aller dans le pays de leur choix, ici la France, terre de Cocagne, dans le but officieux de semer la pagaille, le désordre et l’anarchie.

Le gouverneur de la Ligurie a exprimé sa colère pour le décès du policier du à l’incurie du gouvernement :

« Colère pour les irresponsables qui alimentent les tensions et provoquent des affrontements dans un climat déjà dramatique. Ça suffit avec les No Border, zéro tolérance. Que le gouvernement intervienne. La situation de la sécurité de la ville frontalière est entrain de devenir intolérable. Nous demandons au plus vite une intervention ferme du gouvernement pour rétablir l’ordre à la frontière et garantir la sécurité des habitants de Vintimille. Nous demandons au préfet de la Ligurie d’interdire la manifestation des No Border prévue demain. »

Désordre, violence, mort, ce sont les conséquences prévisibles et prévues de la suicidaire politique migratoire promue par les élites bien-pensantes laïques et ecclésiastiques depuis des décennies. La bombe à retardement est entrain d’exploser…

Francesca de Villasmundo

Source : Mpi

Terrorisme: pour 65% des Français, Hollande et Valls ne prennent pas "tous les moyens nécessaires"

Un sondage sévère. Deux Français sur trois (65%) estiment que François Hollande et le gouvernement de Manuel Valls « ne mettent pas en oeuvre tous les moyens nécessaires à la lutte contre la menace terroriste », un chiffre en forte hausse depuis janvier, affirme samedi un sondage Elabe pour Atlantico.

Cette opinion est en hausse de 19 points par rapport au précédent sondage réalisé les 4 et 5 janvier après les attentats du 13 novembre 2015, indique Elabe qui note que ces résultats « marquent un tournant dans l’opinion publique ».

34% pensent à l’inverse qu’ils prennent tous les moyens nécessaires, une opinion en baisse de 19 points. Seulement une majorité de sympathisants de gauche (67%, dont 74% des sympathisants socialistes, en baisse respectivement de 15 et 18 points par rapport à janvier) exprime un jugement positif.

Une lutte antiterroriste « pas efficace » pour 77% des Français

Les jugements négatifs atteignent 78% (+26) chez les sympathisants de la droite et du centre, dont 85% (+23) parmi les partisans des Républicains. Les sympathisants Front National sont les plus sévères avec 95% d’opinion négative (+ 16 points).

Par ailleurs, 77% des personnes interrogées affirme « pas efficace » la lutte menée contre la menace terroriste, soit une hausse de 24 points, contre 22% qui la trouvent « efficace » (en baisse de 25 points). Les sympathisants du Parti Socialiste sont les seuls à juger, à une courte majorité toutefois (55%, -28 points par rapport à janvier), que la politique menée par l’exécutif est efficace.

A l’inverse, 94% (+28) des sympathisants LR et 97% (+20) de ceux du Front National jugent sa politique inefficace. 63% des partisans FN la jugent « pas efficace du tout », contre 35% pour la droite et le centre et 10% pour la gauche.

Le sondage a été réalisé par internet les 2 et 3 août auprès de 1.000 personnes selon la méthode des quotas.

Source : Boulevard Voltaire

Mantes-la-Jolie: opération antiterroriste après l'interpellation d'un Afghan à Paris

L’opération antiterroriste a duré près de deux heures. Ce vendredi après-midi, en plein centre-ville de Mantes-la-Jolie (Yvelines), les policiers d’élite de la BRi (Brigade de recherche et d’intervention) ont mené une perquisition en lien avec l’arrestation, vendredi matin à Paris, d’un Afghan soupçonné de préparer un attentat, selon Le Parisien qui révèle l’information.

Un immeuble qui abritait des jeunes Afghans

Après son interpellation place Stalingrad, le suspect avait en effet donné l’adresse d’un « ami », en centre-ville de Mantes-la-Jolie. Selon des riverains, interrogés par le quotidien régional, quatre jeunes Afghans aux activités inconnues, étaient hébergés actuellement dans cet immeuble, loué par un Mantais.

Sans être mesure, à ce stade, de confirmer l’information, Le Parisien raconte qu’un homme encagoulé, qui pourrait être le réfugié afghan, était présent aux côtés des fonctionnaires. Les autorités n’ont pas encore communiqué sur les fruits de cette perquisition, qui a conduit au bouclage du secteur de la rue Porte-aux-saints pendant près de deux heures.

Source : Boulevard Voltaire

Belgique: deux policières blessées à la machette par un individu criant "Allahou akbar"

Deux policières ont été blessées à Charleroi, en Belgique, après avoir reçu des coups de machette assénés par un homme criant « Allahou akbar ». L’une des fonctionnaires souffrirait de plaies profondes au niveau du visage, la seconde serait que légèrement blessée, rapporte le quotidien Le Soir

Cette agression s’est déroulée à proximité de l’hôtel de police de cette ville, située à une cinquantaine de kilomètres de la frontière avec la France. L’homme s’en est pris aux deux policières avant d’être stoppé par un troisième agent. Il a été hospitalisé dans un état grave après avoir été blessé par balle. L’homme, qui n’a pas encore été identifié, est décédé peu de temps après son arrivée à l’hôpital, a confirmé la police de Charleroi sur son compte Twitter.

Une machette dans son sac

« Vers 15h58, un individu s’est présenté au checkpoint de l’hôtel de police de Charleroi. Il a immédiatement sorti une machette du sac de sport qu’il portait. Il a porté des coups très violents aux visages des deux policières qui se trouvaient en faction en criant ’Allahou akbar’ », a détaillé un porte-parole de la police de Charleroi. Précisant que les deux policières étaient hors de danger.

Le Premier ministre a condamné avec « force » cette agression, tandis que le ministre de l’Intérieur belge a dénoncé « un acte ignoble » sur Twitter. Apportant son soutien aux policiers, Jan Jambon a annoncé que l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (OCAM), service belge en charge de l’antiterrorisme, était sur place. Il n’a pas décidé de relever le niveau d’alerte qui est de 3 sur 4 en Belgique. Un périmètre de sécurité a également été mis en place autour de l’hôtel de police.



Saint-Denis: des touristes coréens, perdus dans une cité, se font détrousser

Une erreur d’orientation qui va certainement gâcher le séjour en France de quatre touristes coréens. Ces quatre personnes ont été dévalisées par « un groupe d’individus » après s’être perdus dans la cité Gabriel-Péri, à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis. Ils ont été attaqués et ont reçu quelques coups et se sont faits détroussés mais n’ont pas souhaité se rendre aux urgences.

Vendredi, entre 21h30 et 22 heures, les touristes coréens tentaient de rejoindre leur hôtel et n’ont pas trouvé leur chemin, précise une source policière. Ils se sont retrouvés dans la cité Gabriel-Péri, situé à un kilomètre de la basilique de Saint-Denis où reposent les rois de France, et qui constitue la principale attraction de la ville.

Mardi, « entre cinq et dix individus » ont détroussé un car de touristes chinois vers 8 heures près de l’aéroport de Roissy au nord de Paris. Plusieurs bagages et effets personnels ont été dérobés. Deux touristes ainsi que leur traducteur ont été légèrement blessés.

Source : Boulevard Voltaire



La famille d'Adama Traoré dépose deux plaintes contre les forces de l'ordre

La famille d’Adama Traoré a déposé deux plaintes dénonçant l’attitude des forces de l’ordre pendant et après l’arrestation pendant laquelle le jeune homme est décédé le 19 juillet dans le Val-d’Oise. La première de ces plaintes, avec constitution de partie civile, a été déposée auprès du doyen des juges d’instruction du tribunal de Pontoise pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », a indiqué Yassine Bouzrou, avocat de la mère et de quatre des frères et soeurs d’Adama Traoré.

Dans une autre plainte, qui devait être déposée auprès du procureur de Pontoise, la famille accuse une gendarme de « faux en écritures publiques aggravés, dénonciation calomnieuse, modification de scène de crime ».

La gendarme voulait-elle protéger ses collègues? 

Contacté par l’AFP, le procureur de Pontoise Yves Jannier n’avait pas été informé du dépôt de ces plaintes. Il déclarait n’avoir « aucun commentaire à faire sur les voies procédurales choisies par les parties ».

La gendarme mise en cause dans la seconde plainte est accusée d’avoir noté à tort sur procès-verbal qu’Adama Traoré avait tenté de s’interposer à l’interpellation de son frère et commis des violences contre un gendarme.

« Il est donc permis de penser » que ce procès-verbal a été rédigé « dans le dessein de protéger ses collègues et de nuire à la manifestation de la vérité dans le cadre de l’enquête relative aux causes de la mort de Monsieur Adama Traoré », est-il écrit dans la plainte.

Technique d’interpellation controversée

La mort d’Adama Traoré, 24 ans, qualifiée de « bavure » par ses proches, a entraîné plusieurs nuits de violences dans la petite ville de Beaumont-sur-Oise et dans les communes voisines. Les causes de son décès restent à ce jour inconnues.

Lors de son arrestation, le jeune homme avait été maintenu au sol sous « le poids des corps » de trois gendarmes, selon une source proche de l’enquête citant les déclarations de l’un des militaires. Cette technique destinée à le maîtriser pourrait, selon Me Yassine Bouzrou, être à l’origine du « syndrome asphyxique » constaté lors de deux autopsies.

La section de recherches de Versailles (gendarmerie) et l’Inspection générale de la gendarmerie sont chargées des investigations, menées depuis le 20 juillet sous l’autorité d’une juge d’instruction. Ce samedi, le corps d’Adama Traoré doit s’envoler pour le Mali, où il sera inhumé. 

Source : Boulevard Voltaire

Fichés S. Enquête sur les radicalisés de Toulouse

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Les fichés S sont des milliers à être jugés dangereux. Match a enquêté sur la filière djihadiste de Toulouse.

«Le vendredi 13 novembre, j’étais devant ma télévision. Quand j’ai vu les blessés et les morts au Bataclan, je ne me suis pas senti concerné. Je n’ai ressenti que de l’indifférence. » Le ton est psalmodique et les paroles, glaçantes. Samir* n’a pas 30 ans. C’est un immense type pataud et amorphe, en survêtement, assis sur un muret, au pied d’un grand immeuble de la périphérie toulousaine. Samir est sans travail, sans ambition, mais avec une foi robuste. C’est bien là l’essentiel, nous dit-il d’une voix traînante, aussi mal assurée que sa démarche. Il n’a pas peur de prononcer ces mots inaudibles. Il n’a peut-être rien fait mais il a le profil de ceux qui peuvent passer à l’acte : « Pour moi, l’islam est incompatible avec la République française d’aujourd’hui, bien trop athée. Dans ce pays, je ne vis pas, je survis. Je suis né ici, mais je ne me sens pas chez moi. Nous devrions vivre seulement entre musulmans dans un califat, ailleurs. Ou ici. Car l’islam est la seule vraie religion. » Samir est convaincu des bienfaits de la charia et… de la lapidation. « C’est un moyen efficace et juste de dissuasion et de justice, lâche-t-il, nerveux. On devrait appliquer les deux en France. C’est à la laïcité, à vous, de vous adapter à notre culte, pas l’inverse. » Sinon ? « Sinon, à force de ne pas être entendue, la communauté musulmane pourrait se rebeller. Vous êtes loin de la réalité. Pour moi, la guerre civile est inévitable. » L’échange nous laisse pantois.

Les radicalisés: une minorité infime mais très visible, véhémente

 Dans les quartiers nord de Marseille, ou en banlieue parisienne et dans les cités défavorisées de tout le territoire français, c’est souvent le même discours, prononcé ici ou là par des grappes d’hommes et de femmes radicalisés. Ils sont une minorité infime mais très visible, véhémente. Au Mirail, à Toulouse – quartier rendu tristement célèbre par Mohamed Merah –, dans les halls ou devant la sandwicherie, ils sont une cinquantaine, peut-être une centaine sur des milliers d’habitants, à cogiter et à répandre leur fiel, comme Samir. Dans ce secteur, les Frères musulmans se sont imposés. Aux alentours, ce sont les salafistes ; plus loin, les tablighs. A chaque bloc de béton, son mouvement radical et fondamentaliste. Dans les rues, à l’entrée des mosquées, des femmes – dont beaucoup sont des converties – et des petites filles portent la burqa ; des hommes arborent la longue barbe et le qamis, cette longue tunique traditionnelle qui laisse apparaître les chevilles. « Autrefois, ils rasaient les murs, affirme un habitant. Désormais, ils paradent… »

Il y a quatre ans, ils étaient accros au shit, aux filles et au rap. Aujourd'hui, beaucoup sont très pieux

Samir et sa bande sont des copains d’enfance, des camarades de classe. Lorsque nous les avons rencontrés, il y a quatre ans, ils étaient accros au shit, aux filles et au rap. Aujourd’hui, beaucoup sont devenus très pieux. La musique, qui leur est interdite, résonne pourtant dans leurs bolides. « Une mauvaise habitude ! reconnaît Samir. Nous attendons l’application de la charia pour y remédier… » La foi n’a pas annihilé tous leurs vices. Surtout, elle n’apaise ni les rancœurs ni la rogne. Ces jeunes hommes se sentent menacés et parfois persécutés, victimes d’une conspiration mondiale. Ils décrivent un état de guerre larvé contre l’islam. Ils ont un slogan : « Musulmans avant d’être français ! » arguent-ils, survoltés. Féti*, la vingtaine, est le plus en colère. Grand, baraqué, avec un visage étroit et une petite barbe soignée. Il parle vite et fort, d’un ton furieux et vif. « J’ai épousé ma femme car elle portait le voile intégral. La religion, c’est la base », m’explique-t-il en citant Darwin, le Coran, l’eugénisme, le Black Power et l’esclavagisme. « Dieu a plus de droits sur moi que ma propre mère. » Féti se revendique antisémite. Il dénonce les complots « des juifs sionistes et des francs-maçons ». Mohamed Merah – un voisin et même « un ami » pour certains – n’est pas le vrai auteur des crimes, renchérit-il : « La tuerie, c’est le Mossad [les services secrets israéliens] ! »

Aujourd'hui, la population côtoie des radicaux, et certains les respectent, c'est ça le danger!

Comme ses complices, il affectionne le comique Dieudonné et déteste dans l’ordre les homosexuels, les flics et le rappeur Booba. Les discours que nous entendions en mars 2012 étaient déjà enragés. Depuis, il y a eu les attaques contre « Charlie » et l’Hyper Cacher, les attentats du 13 novembre, l’état d’urgence, sa prolongation après Nice et l’assassinat de l’abbé Hamel, le maintien des assignations à résidence… La vie quotidienne est devenue pesante. D’où la tentation du repli sur soi et sur sa communauté. « Avant, au bar, on pouvait commander une bière ; désormais, c’est impossible, reconnaît un policier du commissariat. Le propriétaire d’un snack s’est fait réprimander car sa télé était branchée sur une chaîne musicale… Aujourd’hui, la population côtoie des radicaux, et certains les respectent, c’est ça le danger ! Des commerces à dominante islamique font pression sur les autres. » Autre inquiétude pour les autorités : le trafic de drogue, qui rapporte jusqu’à 24 000 euros par jour au Mirail. La frontière entre délinquance et radicalisation est fine, poreuse. « Ce n’est pas encore Marseille, mais on en approche, continue l’officier. Le vendredi, les dealers lâchent les murs pour aller prier. Certains ne résistent déjà pas à l’appel du fondamentalisme religieux. Il faut faire la guerre aux trafiquants, c’est l’objectif prioritaire du préfet et du procureur. »

Féti s’est radicalisé seul, en lisant le Coran, nous assure-t-il. Puis, il admet avoir regardé des vidéos sur Internet et participé à des réunions avec un certain Abderazak, qui se présentait comme « salaf ». Des assemblées clandestines dans des appartements qui rappellent celles des disciples d’Olivier Corel, l’« émir blanc », cerveau présumé de la cellule djihadiste d’Artigat. Son domicile fut un lieu de rencontres, de cours coraniques, de prosélytisme. Y sont venus Mohamed Merah, son demi-frère Sabri Essid, ou encore Fabien et Jean-Michel Clain, partis l’an dernier en famille en Syrie. Au Mirail, on connaît bien ces deux frères d’origine réunionnaise. Au début des années 2000, après les attaques au World Trade Center, ils se sont rapprochés d’une mosquée du quartier, la mosquée El-Hussein. A l’époque, ils vomissaient seulement leur haine de l’Occident. Quinze ans plus tard, ils revendiquent les attentats du 13 novembre. Mais pas seulement.

La filière toulousaine est ancienne, expérimentée et liée aux autres cellules européennes

Le 13 juin dernier, à Magnanville, Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider, deux fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, ont été assassinés par Larossi Abballa. Dans l’appartement d’un proche de ce dernier, l’e-mail et le numéro d’écrou de Fabien Clain. Selon Christophe Rouget, du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure, environ 40 individus sont partis de Toulouse vers la Syrie depuis 2011, dont beaucoup de familles. C’est une des villes les plus touchées par le départ au djihad. En 2014, elle comptait une centaine d’islamistes radicalisés et nocifs ; aujourd’hui, presque 300. La filière toulousaine est réputée car ancienne, expérimentée et liée aux autres cellules européennes, notamment belges. « Elle s’est aussi développée grâce aux mariages entre clans », nous apprend le policier.

Justement, depuis un an, Samir et Féti croisent un nouveau couple de voisins. Une personnalité : Farouk B., l’une des figures du djihadisme belge. L’homme s’est installé dans un appartement au Mirail, à la Reynerie, avec sa nouvelle épouse, une étudiante toulousaine. A 31 ans, Farouk est retourné à l’université pour étudier l’arabe et le russe.  C’est un petit gabarit, musclé et trapu. Intelligent et dangereux, il est proche des frères Clain qu’il a rencontrés en 2003, en Belgique. Six ans plus tard, Farouk et Fabien étaient ensemble au Caire, alors base arrière des apprentis djihadistes. Cette année-là, le 22 février, une bombe a ravagé le parvis de la mosquée Al-Hussein, à l’entrée du souk Khan el-Khalili. Cécile Vannier, une lycéenne de 17 ans, y a laissé la vie. Vingt-quatre autres personnes ont été blessées. Farouk B. est soupçonné. Quelques mois plus tard, avec Clain, il menaçait le Bataclan… Pas très étonnant que son arrivée à Toulouse inquiète les services de renseignements. Par crainte d’attentat lors des matchs de l’Euro disputés dans la Ville rose, il a été assigné à résidence à 800 kilomètres de sa famille et habite dans un petit bourg dans l’Aube. « Son retour ne laisserait rien présager de bon, déplore un agent des renseignements. C’est le genre de mec qui peut convaincre des gosses de partir s’engager dans les rangs de Daech ou de faire un massacre en France. »

Si Féti critique « la forme mais pas le fond de la politique de l’Etat islamique », Samir confie qu’il est prêt à se laisser embrigader. « L’islam est en train de mourir, nous lance-t-il. Ceux qui se battent pour sa survie ont raison. Les soldats de Daech sont dans la vérité. Je soutiens moralement leurs actes et leurs propos, je n’ai pas peur de le dire ! » Un « détail » le retient encore, les divisions des djihadistes : « Mais si Daech et les autres groupes trouvent une unité, alors je partirai ! »


* Les prénoms ont été changés.

Emilie Blachère

Source : Paris Match

Daech aurait promu un Français chargé de superviser des attentats en Europe

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Dans une longue enquête publiée ce mercredi, le New York Times détaille comment Daech a mis en place un réseau terroriste en Europe. Selon le journal, un Français et un Syrien ont piloté les opérations du 13 novembre à Paris depuis la Syrie.

Des djihadistes triés sur le volet et envoyés depuis les zones irako-syriennes, des leaders qui "pensent" les opérations... S'appuyant sur des documents des services de renseignements américains et européens et sur l'interview d'un ancien soldat de Daech emprisonné en Allemagne, le New York Times révèle ce mercredi, dans une longue enquête, comment l'organisation Etat islamique (EI) a implanté un vaste réseau terroriste dans le monde et en particulier en Europe. 

La cellule responsable de la planification des opérations extérieures, explique le journal, est l'EMNI: une sorte de service qui mélange policiers chargés de la sécurité intérieure et espions chargés d'organiser les attentats à l'étranger. Les deux "cerveaux" présumés des attentats du 13 novembre à Paris en seraient issus: Abou Souleymane et Abou Ahmad. Ce sont eux qui auraient choisi les recrues à envoyer, les cibles à attaquer et auraient validé les grandes lignes du projet.  

 Abou Souleymane, un superviseur français

Ces deux hommes, qui vivent en Syrie, seraient des "lieutenants" d'Abou Mohammed al-Adnani, porte-parole de l'EI et l'un des membres les plus hauts gradés de l'organisation. Abou Souleymane serait un Français d'origine marocaine et tunisienne, âgé d'une trentaine d'années. Selon le New York Times, il a été promu à la tête de la section "Europe", Daech disposant de services par régions, après les attaques parisiennes, considérées par l'EI comme une réussite. Une information déjà évoquée par la lettre spécialisée TTU en avril dernier, qui précisait que l'homme est un "combattant aguerri", marié à une Française et père de deux enfants. 

Le nom de ce djihadiste avait été évoqué par un otage du Bataclan. Selon lui, durant l'attaque, deux des terroristes ont eu un flottement et se sont demandés s'il fallait appeler "Abou Souleymane" pour savoir quoi faire. A l'époque, ce surnom avait été attribué à un autre djihadiste français, mais il semblerait qu'il s'agissait d'une confusion.  

Abou Ahmad, un recruteur syrien

Toujours d'après le quotidien américain, si Abdelhamid Abaaoud, mort dans l'assaut de Saint-Denis, n'était pas le commanditaire, il disposait toutefois d'une latitude logistique pour mettre en oeuvre, sur place, les opérations du 13 novembre. Il était donc considéré plus qu'un simple soldat. 

Quant au second lieutenant de l'EMNI qui a validé le projet, Abou Ahmad, il s'agirait d'un Syrien d'une trentaine ou quarantaine d'années. Son nom est ressorti au cours de l'audition de l'Algérien Adel Haddadi, arrêté en Autriche et suspecté d'avoir échoué à rejoindre les commandos du 13 novembre pour attaquer Paris. Selon ses déclarations devant les enquêteurs, Abou Ahmad a dirigé tous les préparatifs en Syrie côté terroristes non européens. C'est notamment lui qui aurait envoyé les deux kamikazes irakiens du Stade de France.  

Des cellules dormantes en France

Enfin, raconte encore le quotidien américain, Daech ne manquerait pas de cellules dormantes en France. Cette information provient du djihadiste détenu en Allemagne et interviewé par le journal. A son arrivée en Syrie avec un compatriote pour mener le djihad, cet Allemand aurait été chargé de rentrer chez lui en vue de commettre une attaque.  

L'EMNI lui aurait expliqué que Daech manquait de volontaires là-bas et au Royaume-Uni. A la question de son camarade qui s'étonnait qu'ils ne mentionnent pas la France, les espions djihadistes auraient hurlé de rire et rétorqué: "Ne t'inquiète pas pour la France". C'était en avril 2015, quelques mois avant les tueries parisiennes. 

Source : L'Express

Une immigrée algérienne évoque l'islamisation de la France

Aquila est arrivée en France en 2004, après 30 ans de vie chaotique en Algérie. Elle y a connu la guerre civile, le terrorisme familial, social et celui du Daesh algérien de l’époque, le GIA (Groupe Islamique Armé). Dans ce qu’elle présente comme “son premier et son dernier livre”, elle donne sans concession ni censure sa vision de l’islam, de l’islamisation de la France, du terrorisme qui nous frappe en Occident, et de la guerre civile qui a déjà commencé. 

Le livre sort officiellement en librairie le 5 septembre 2016.

Michel Janva

Source : L'information nationaliste

Un Australien suspecté d'un projet d'attentat

 Un homme âgé de 31 ans a comparu devant un tribunal australien pour préparation d'une attaque terroriste après plusieurs perquisitions des services de lutte antiterroriste. Philip Galea a été inculpé pour des actes commis en préparation d'un acte terroriste et pour avoir rassemblé et fabriqué des documents susceptibles de faciliter un acte terroriste, après avoir été interpellé hier lors d'une descente de police à Melbourne.

La police n'a pas divulgué la cible des attaques en préparation, disant qu'elle se situait dans l'Etat du Victoria, dans le sud de l'Australie, où se trouve Melbourne.

 

"Je vais combattre ces accusations et je pense qu'elles constituent une conspiration contre le mouvement patriote", a dit le suspect devant la cour des Magistrats de Melbourne, selon la Australian Associated Press. Il est lié par la presse australienne à des groupes d'extrême-droite comme Reclaim Australia ("Reprendre l'Australie") et True Blue Crew.

Source : Le Figaro

L'UE et la hantise de l'EI

La recrudescence des attentats dans plusieurs pays de l'Union européenne, depuis presqu'une année, a généré un climat de crainte et de doute qui pèse sur les populations, peu habituées à une situation aussi délétère. C'est la sensation générale d'une épée de Damoclès au-dessus non seulement de plusieurs capitales comme Paris, Bruxelles, Berlin ou Londres, mais également de bon nombre d'autres villes de moindre facture. Il ne se passe plus un jour sans que les services de sécurité n'annoncent des arrestations de suspects, des placements en garde à vue et des expulsions de personnes représentant une «menace potentielle» à l'ordre public.


La hantise est devenue telle que ces services sont en état d'alerte maximum. Voici une semaine, en Belgique, un homme a été inculpé de «tentative d'assassinat à caractère terroriste». Frappé le 22 mars par deux attentats dans le métro et l'aéroport (32 morts), le plat pays est entré, à l'instar de la France, dans une tourmente caractérisée par un niveau d'alerte 3 sur une échelle de 4! En France, justement, depuis les attentats du 13 novembre 2015 (130 morts), l'état d'urgence a été régulièrement prorogé et les arrestations se chiffrent par dizaines, les perquisitions et les interpellations par centaines. En vain. Un attentat à Nice, le14 juillet, a fait 85 morts alors que huit jours plus tard, à Munich, un autre faisait neuf morts dans un centre commercial. Partout, la même fébrilité, l'angoisse à fleur de peau et les amalgames à en veux-tu en voilà. N'importe quel fait divers revêt désormais la texture de l'attentat «vraisemblablement terroriste»!


Bien sûr, un coupable a été désigné: les médias font dans la surenchère. Ils se précipitent sur l'évènement avec une légèreté et un cynisme de mauvais aloi et paraissent, pour beaucoup, verser de l'huile sur le feu. L'ombre de l'Etat islamique est omniprésente sur les réseaux sociaux, mais pas seulement. Certaines chaînes ont pris l'habitude de bouleverser leur programme pour se ruer sur le moindre fait. Plutôt que de «rater» le scoop, elles préfèrent verser dans le ridicule en traitant une agression à l'arme blanche comme un attentat terroriste «probable», avec une pluie d'images sur les interventions des forces de l'ordre et du Samu. Mais qu'on ne s'y trompe pas. Ce ne sont pas ces médias, aussi irresponsables soient-ils, qui nourrissent la psychose, au contraire, ils sont nourris, naturellement, par cette psychose elle-même. Ainsi, l'ombre de l'EI a grandi au fur et à mesure de cette agitation fébrile et sa capacité de nuisance, auprès d'une catégorie, à vrai dire mineure, celle des desperados des zones abandonnées à leur triste sort, s'en va crescendo. Certes, en Allemagne, après la fusillade d'un germano-iranien rongé par l'idéologie d'extrême droite, la police a appelé à la prudence dans le discours et mis en garde contre les amalgames.


Peine perdue. La responsabilité est beaucoup plus grande du côté des politiques mais, là encore, ce sont les Cassandre, ceux qui en appellent à la vindicte et à la guerre des civilisations, perchés sur le dôme de leur ambition électorale, et prêt à tous les extrémismes pour y parvenir, qu'on entend, souvent, le plus. Ils sont consciemment, et aussi violemment, les catalyseurs des peurs et des haines latentes, parfois à peine, et le sang des innocents stimule leur audace et leur discours ravageur. A la suite de quoi, inexorablement, l'ombre de l'EI croît de jour en jour pendant que ses détracteurs prétendent la combattre et la réduire...