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mardi, 09 août 2016

Les policiers maitrisent un arabe hurlant « Allah Akbar ! » sur les Champs-Élysées

La scène s’est déroulée sur l’avenue des Champs-Élysées samedi matin à 11h40. Un homme s’est présenté devant le 84 Galerie des Champs-Élysées et a commencé à crier une série d’ « Allah Akbar » (Dieu est le plus grand). L’intervention de la police fut très rapide, maîtrisé l’individu a été embarqué et conduit au commissariat. 

Source : islamisation.fr

A Paris, la police disperse quotidiennement les groupes de migrants

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Orhan Majidi et Hamid Ahmadzai, deux jeunes Afghans, campent tant bien que mal, depuis deux mois, avec une dizaine de leurs compatriotes, sur la même rampe du parking de l’immeuble de France terre d’asile, boulevard de la Villette, dans le 19e arrondissement de Paris. A chaque voiture qui veut entrer ou sortir, il faut déménager un matelas, des affaires… Etudiant, arrivé par la Turquie, Orhan ne veut pas s’éloigner, fût-ce de quelques mètres, du local de l’association qui lui a donné rendez-vous le 17 août pour lui fournir le précieux récépissé de dépôt d’une demande d’asile qui lui ouvrira probablement les portes d’un centre d’accueil. Hamid, lui, attendra dix jours de plus.

A deux pas, près du bassin de la Villette, et de l’autre côté, rue Pajol, ce sont plutôt de petits groupes de Soudanais, Erythréens, Ethiopiens qui viennent compléter cette cartographie de l’exil du monde vers Paris. Les conditions sont précaires, sans toilettes, autour d’un point d’eau unique, et les migrants sont condamnés à l’errance. Presque chaque jour, vers midi, la police les déloge, les emmène au commissariat pour identification et, parfois, délivre des obligations de quitter le territoire, avant même qu’ils aient pu formuler la moindre demande d’asile.

Ce qui a changé, depuis juillet, c’est que les évacuations ne s’accompagnent plus, comme auparavant, du travail d’encadrement d’associations spécialisées et encore moins de propositions d’hébergement : « Face à eux, les migrants n’ont plus que des policiers », constate Loïc Horellou, riverain et bénévole dans un collectif de soutien protéiforme qui prodigue repas, couvertures et tentes, et aide dans les démarches administratives. Les forces de l’ordre ont, en effet, pour mission de prévenir toute formation de nouveau regroupement.

 « Chasse à l’homme »

Les pouvoirs publics n’ignorent pas que la route venant de Libye via l’Italie jusqu’à Paris est très empruntée, comme en témoigne la tension à la frontière de Vintimille et Menton (Alpes-Maritimes), où, vendredi 5 août, à l’issue d’une manifestation, 140 migrants ont tenté de franchir : « C’était la chasse à l’homme dans les rues de Menton », témoigne Martine Landry, militante locale d’Amnesty International. Treize militants de No Border ont été placés en garde à vue.

« Entre 50 et 60 personnes arrivent chaque jour à Paris, les rassemblements se forment très vite et il n’est pas question, pour la ville, de revivre le scénario de l’été 2015, avec ses campements indignes », plaide Dominique Versini, adjointe à la maire de Paris chargée, notamment, de la solidarité.

« Voilà un an que notre quartier, entre la gare de l’Est où débarquent les Afghans, la gare du Nord, chemin vers Calais, et l’unique point d’enregistrement de France terre d’asile, boulevard de la Villette, accueille de multiples campements et c’est difficile à vivre pour tout le monde, habitants, commerçants et, surtout, migrants », explique Loïc Horellou. Chaque évacuation de campement se traduit, pour en empêcher la reformation, par l’édification de grilles toujours plus hautes et robustes, entravant la circulation dans le quartier. Entre les stations de métro Jaurès et La Chapelle, l’espace sous la ligne aérienne, refuge commode, est désormais totalement condamné.

5000 places d’accueil temporaires créées

Depuis août 2015, la préfecture de la région Ile-de-France – l’accueil des migrants est une compétence d’Etat – a démantelé 26 campements et mis à l’abri près de 15 000 personnes, un véritable tour de force, apprécié des migrants puisque seulement 80 d’entre eux en sont partis.

La rumeur d’une évacuation, qui signifiait jusqu’à récemment la promesse d’un toit, attire les candidats : « Lors de la dernière mise à l’abri, le 22 juillet, nous avions, la veille, recensé 1 500 personnes et trouvé, avec beaucoup de difficultés, autant de places, mais ce sont 2 600 personnes que nous avons découvertes le matin », raconte Sophie Brocas, préfète de Paris, qui s’avoue à court de lits et a dû, en toute hâte, réquisitionner cinq gymnases. La préfecture cherche des solutions pérennes : entre 80 et 100 migrants partent, chaque semaine, vers des hébergements en province.

En 2016, 5 000 nouvelles places d’accueil temporaire ont été créées, dont 2 000 en Ile-de-France, et 216 millions d’euros ont été débloqués. « L’Etat fait des efforts, mais notre système est engorgé et absurde tant qu’il n’y a pas de solidarité entre villes. Bien accueillir 15 000 réfugiés par an est pourtant à notre portée, estime Pierre Henry, directeur général de France terre d’asile, mais il faut des centres d’accueil dans une trentaine de grandes villes, après un recensement et une identification indispensables. ». « Notre projet d’ouvrir, fin septembre, un lieu humanitaire de premier accueil, à Paris, est en marche, avec l’accord de l’Etat, mais il en faut d’autres, partout en France », suggère Mme Versini.

 Isabelle Rey-Lefebvre
 


Attentat de Charleroi : la convergence (annoncée) des catastrophes ! (+ vidéo)

A Charleroi, l’auteur de l’attaque à la machette qui a défiguré deux policières est :

  • un Algérien, en séjour illégal
  • toujours présent en Belgique après deux ordres de quitter le territoire
  • en liberté malgré le fait qu’il était connu pour plusieurs faits de délinquance
  • radicalisé sans que les services de renseignement ne l’aient identifié.

L’énumération de ces faits est une tragique illustration que RIEN mais RIEN ne fonctionne dans ce pays : les lois, la justice, les services de renseignement ! C’est une faillite totale !

Il n’y a plus rien à améliorer ou à changer « un peu ». Il faut tout changer de fond en comble !

Pour y arriver, il faut qu’aux prochaines élections, la population sache qu’elle pourra exprimer toute sa déception, sa colère et sa volonté de changement au travers d’un seul vote : celui en faveur de NATION !

Et ce sera la seule priorité de nos membres et militants : faire savoir au plus grand nombre que NATION existe, expliquer nos propositions et faire comprendre que le vote NATION est la seule manière pour qu’on puisse enfin faire pression sur les partis traditionnels et qu’ils inversent leurs politiques absurdes et dangereuses pour l’avenir de ce pays.

Plus que jamais, NATION est la seule alternative, l’unique opposition !

Source : Nation.be

Le Danemark veut interdire de sortie les réfugiés

Les mineurs à risques pourraient être consignés dans les centres d'accueil.

L'hiver dernier, le Danemark avait attiré l'attention internationale avec l'adoption d'une loi permettant la saisie de biens et d'argent des demandeurs d'asile arrivant dans le pays. Tout réfugié est désormais censé ne pouvoir conserver, au maximum, que l'équivalent de 1.340 euros en liquide, ainsi que les objets ayant « une valeur sentimentale ». Le cash d'un montant supérieur et les autres objets de valeur doivent être saisis pour couvrir les dépenses engagées par l'Etat durant le séjour de leurs propriétaires. Dans les faits, il a fallu attendre près de cinq mois après l'entrée en vigueur de la loi pour que la police débusque des réfugiés y contrevenant. Le 28 juin, près de 10.700 euros étaient confisqués à l'aéroport de Copenhague, auprès d'un groupe de cinq Iraniens tentant d'entrer avec de faux papiers. Face aux critiques, le gouvernement libéral réitéra alors son message : « S'ils en ont les moyens, les demandeurs d'asile doivent payer. »

A peine cette controverse retombée, la classe politique réfléchit à d'autres moyens de régler certains problèmes suscités par l'augmentation, en 2015, du nombre de demandeurs d'asile (21.000 pour 5,6 millions de Danois). Le débat porte désormais sur la liberté de mouvement des jeunes réfugiés masculins. A l'origine, des plaintes déposées pour viol contre deux mineurs et attentat à la pudeur contre trois autres, à l'occasion d'un festival de musique. Ces jeunes sont âgés de 14 à 17 ans.

La fermeté prônée

Blâmée, la direction du centre les hébergeant a rétorqué que l'appel était fait trois fois par jour et qu'elle ne pouvait exiger plus. A moins d'interdire de sortie tous les jeunes réfugiés masculins susceptibles de comportements répréhensibles. C'est en tout cas l'idée avancée par les deux principales formations politiques : le Parti social-démocrate (opposition) et le Parti du peuple danois (DF), qui soutient le gouvernement minoritaire au Parlement. La ministre de l'Immigration, la libérale Inger Støjberg, y est également favorable. Selon elle, « la pédagogie n'est pas la bonne voie à suivre, il faut plus de fermeté ».

Les partis vont maintenant définir le profil de ceux qui seraient soumis à cette interdiction (a priori, les mineurs seulement), comment la mettre en place et la faire respecter. S'il existe une majorité au Parlement pour l'adopter, ce n'est pas le cas, à l'heure actuelle, d'une autre proposition de DF (21 % dans les sondages) : geler l'immigration en provenance des pays musulmans pendant cinq à six ans.

Antoine Jacob
Source : Les Echos

Grande mosquée de Tours : Un " gouffre financier "

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Les fondations sont faites mais il reste tout à construire. Pour une ardoise de plusieurs millions. Les dons ne suffiront pas. Trop tard pour prévoir plus petit.

Ce n'est pas un cadeau, mais un gouffre financier, un boulet, laisse tomber Mebarek Bouchekioua, une des « figures » de la communauté musulmane tourangelle, ex-trésorier, proche de son président Salah Merabti. Cet ancien cadre de la SNCF, né en Algérie, venu à Tours dans les années 60, parle sans détours sur un sujet devenu sensible : le chantier de la grande mosquée de Tours, dans la zone du Menneton.

Alors qu'au sommet de l'État, on remet sur le tapis le financement « du culte musulman » de France, à Tours, la communauté islamique tend le dos. Elle traîne son dossier de grande mosquée depuis plus de vingt ans. Les travaux ont débuté en 2008. Aujourd'hui, on ne voit toujours qu'une immense dalle de béton sortie de terre.
 TERRAIN. Sur d'anciens jardins ouvriers, 2 ha le long de la voie ferrée, en fond de zone industrielle, il n'est pas adapté, en contrebas de la rue Charles-Bedaux, et il est mal desservi par les transports en commun. Acheté 50.000 francs à la Ville, du temps de Jean Germain, il a fallu le racheter 80.000 € suite à un recours d'opposants au tribunal administratif, « dix fois plus, et on a dû taper dans la caisse destinée à la construction », précise avec amertume Mebareck Bouchekioua. Premier coup dur.
 BÂTIMENTS. Les fondations sont achevées, mais au prix fort. Il a fallu couler des pieux dans le sol pour asseoir la structure. Cette première tranche achevée, sous-sols, parkings, « c'est 40 % de fait ». Reste la seconde à entreprendre, la plus importante, salles de prières et d'ablutions hommes et femmes à l'étage, sanitaires, logement pour l'imam, aménagements intérieurs, dôme et (petit) minaret. Un appel d'offres vient d'être lancé pour trouver « une entreprise sérieuse ». Les travaux débuteraient au mieux début 2017. Pour une ouverture dans un, deux, trois ans ?
 FINANCES. Le total des travaux était estimé en août 2002 à 4,9 millions TTC, rien que pour le « centre cultuel », la partie religieuse. Combien au final ? Mebarek Bouchekioua y va avec des pincettes sur la note définitive, mais assure : « On ne vit que des dons de nos fidèles. La loi est claire et précise. On n'a pas touché un centime d'euro de la collectivité, et rien de l'étranger, malgré les promesses. » Les dons des fidèles ? Le système a ses limites, « même si, parfois, on a de gros donateurs, généreux, anonymes », glisse l'ex-trésorier. Dans la communauté, il y a des médecins, des avocats, des chefs d'entreprise qui sortent le carnet de chèques au besoin.
Une certitude, l'aumône du ramadan de juin dernier a rapporté 25.000 €, 14.000 € d'avoir général, comme l'indique le tableau des comptes à la vieille mosquée de la rue Lobin à Tours. Et l'avoir général affiché était de 828.838 € à la date de ce 2 août 2016, « une somme destinée au chantier ». Salah Merabti, président de la communauté, parlait récemment de « 1,2 million d'euros nécessaires pour finir le gros œuvre », et évoquait l'ouverture de la grande mosquée « en 2017 ». Trop optimiste ?
 SALLE CULTURELLE. Ce devait être la cerise sur le gâteau, et c'était dans le « contrat » signé par l'ancien maire. Prévue à côté des installations religieuses, destinée aux animations extérieures, conférences, échanges interreligieux, elle devait être financée par les collectivités locales, Région, Ville, Agglo. Tout le monde fait le mort aujourd'hui. Vu les évènements nationaux et la présidentielle qui pointe son nez, les musulmans ne voient pas le bout du tunnel.

indiscret

> La mosquée de la rue Lobin à Tours a la particularité d'être la propriété de la Grande Mosquée de Paris. Celle-ci « en est propriétaire sans l'avoir achetée. On lui a légué nos locaux dans le passé pour éviter toute récupération locale. » Alors, aidera-t-elle à la construction de la grande mosquée de Tours ? Silence radio. Vendre les locaux de la rue Lobin pour payer le chantier du Menneton ? Pas envisagé du tout.
> Le président de la communauté musulmane tourangelle, Salah Merabti, vient d'écrire au recteur Dalil Boubakeur pour lui signifier qu'il faut « unifier les lieux de culte » et faire « qu'aucune structure n'échappe aux contrôles ».
> Salah Merabti, septuagénaire, a des soucis de santé et doit se reposer. Dans son entourage, certains n'ont pas apprécié la façon dont il a été accueilli et entendu au commissariat de Tours en juin, suite à la découverte d'un homme jugé « dangereux » qui se cachait dans les sous-sols du chantier de la grande mosquée. Le président (depuis vingt ans), apprécié des siens, a déjà annoncé qu'il cherchait un successeur.
> Petite phrase de Mebarek Bouchekioua : « Les autorités nous demandent plus que ce qu'elles nous donnent. »

 

billet

Pas dans la rue

Les musulmans de Tours poussent les murs et bricolent leurs locaux « pour ne pas prier dans la rue, car cela donne une mauvaise image de nous », se désole Mebarek Bouchekioua, un des piliers de la communauté, qui ajoute avec humour : « Quand on prie, on est tellement serrés les uns contre les autres que, si on jette une pièce en l'air, elle ne retombe pas par terre ! » Le chantier de la grande mosquée est lancé depuis bientôt dix ans. Impossible de faire marche arrière, de réduire la voilure, sinon, c'est le scandale financier et religieux assuré. Le coup est parti. Il faut aller jusqu'au bout, à marche forcée, avec l'argent des fidèles. L'État, lui, s'interroge sur « l'islam de France », son financement, la formation des imams, la sécurité. Un autre chantier, bien plus vaste, coûteux et polémique.

Olivier Pouvreau
 

Sexe, drogue et djihadisme

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Peut-on être salafiste et dragueur ? Tenter par deux fois de rejoindre le djihad tout en se trémoussant dans des boîtes de nuit ? C’est, en tout cas, le parcours d’Adel Kermiche, le tueur du père Jacques Hamel. Journalistes et « experts » nous expliquent que le défunt moudjahid passait le plus clair de son temps entre les bars, la drague et le visionnage de vidéos islamistes. Il aurait même épousé religieusement plusieurs jeunes filles avant de les répudier une fois le mariage consommé.

Voilà une image qui contraste avec la réputation d’austérité et de puritanisme communément apposée aux adeptes de l’islam radical. Mais ce portrait peu orthodoxe n’est pas exclusif à Kermiche…

Souvenez-vous de Merah. N’était-il pas décrit comme un jeune fêtard bien éloigné des préoccupations théologiques ? Quant à Salah Abdeslam, d’anciens amis le disent coutumier des maisons closes belges et consommateur régulier de drogues en tous genres. Et pour finir, Mohammed Lahouaiej, le terroriste niçois : celui-ci n’observait pas le ramadan, fumait du haschisch et buvait de l’alcool. Plus étonnant, c’était aussi un séducteur hors pair multipliant les conquêtes féminines… et masculines. Comme quoi, « tout est pur à ceux qui sont purs ».

Sous des airs de commérages frivoles, ces informations nous offrent un nouvel angle de vue sur les mentalités au sein de la nébuleuse islamiste. Nous découvrons que ces terroristes ne sont pas d’austères moines-soldats débarrassés des tentations, partageant leurs journées entre la prière et le maniement des armes. Au contraire, il s’agit souvent de bons vivants, amateurs de soirées arrosées et de jolies poulettes. Tous ont eu affaire à la justice pour des délits de droit commun : vols, coups et blessures, trafic de stupéfiants, etc.

Si tous ces terroristes vont au combat la fleur au fusil, c’est bel et bien pour rejoindre la Jannah, le paradis islamique où l’on boit du « vin qui n’enivre pas » et « des liqueurs pures », où l’on y trouve des « vertueuses et belles vierges ». Bien loin du paradis chrétien où l’on a uniquement droit à la « béatitude éternelle » et à la « présence de Dieu ».

La fameuse tradition des « soixante-douze vierges », bien que non coranique, s’est vite répandue dans le monde musulman dont les guerriers endurcis étaient prêts à tomber sans faillir. Ils craignaient d’autant moins la mort qu’ils étaient persuadés de se retrouver au paradis, comme martyrs, et de se livrer corps et âme à tous les plaisirs des sens.

C’est tout naturellement que leurs successeurs moudjahid profitent dans cette vie de ce que Dieu leur fait miroiter dans l’autre. Car pourquoi s’en priver ? Il faut croire que l’hédonisme postmoderne a même déteint sur l’islamisme. De cet accouplement satanique, un hybride est né : mélange improbable entre une course aux plaisirs effrénée et un fanatisme sanguinaire.

Nicolas Kirkitadze

Source : Boulevard Voltaire



La remigration doit devenir notre mythe mobilisateur

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Après l’attentat de Nice, Paris a vu fleurir des publicités clandestines pour le roman Le Grand Rembarquement ; titre à cheval entre les concepts de Grand Remplacement et de Remigration. On pourra toujours dénoncer la nature contre-productive de telles campagnes, promptes à effaroucher le bourgeois des métropoles mondialisées. Et pourtant : la remigration doit devenir notre mythe mobilisateur.

Mythe, non pas dans le sens d’utopie irréalisable, mais dans le sens sorélien du terme : un horizon qui attise la ferveur révolutionnaire, à l’image du mythe de la grève générale pour le mouvement ouvrier. Hostile au déterminisme marxiste légitimant passivité et laisser-faire, Georges Sorel mise sur la volonté, l’activisme et l’enthousiasme révolutionnaire : l’Homme n’est pas cette brindille malmenée par le flot de l’Histoire mais peut, au contraire, en détourner le cours – notamment par la violence.

Car le projet d’une remigration est bien de nature révolutionnaire. Pour Antonio Gramsci (qui partageait, lui aussi, une vision non déterministe, non fataliste du marxisme), toute révolution, pour réussir, doit être précédée d’une conquête des esprits, d’une lutte contre « l’hégémonie culturelle » (bourgeoise chez lui, sans-frontiériste chez nous). Pour Gramsci, si dans les années 1920 la révolution communiste tarde toujours à advenir en Occident (contrairement aux prévisions de Marx), c’est que la classe ouvrière est domestiquée par l’idéologie dominante (ironiquement, le nationalisme était alors identifié comme l’une de ses composantes). Aux intellectuels communistes de fournir aux ouvriers les armes idéologiques de leur libération.

C’est ici qu’il nous faut combiner Gramsci et Sorel, qui écrit : « On peut indéfiniment parler de révoltes sans provoquer jamais aucun mouvement révolutionnaire, tant qu’il n’y a pas de mythes acceptés par les masses. » Aussi, l’idée d’une remigration doit-elle être activement diffusée. Elle doit se tailler une place maîtresse dans le débat public et imprégner les esprits, que l’ont soit pour ou contre.

En outre, la perspective d’une remigration possède de nombreuses vertus, pour nous, comme pour nos ennemis en puissance. Si ce programme est souvent présenté comme criminel, il est en fait pacificateur. Il pourrait empêcher qu’une guerre larvée ne se transforme en guerre ouverte, offrant une porte de sortie aux envahisseurs qui seront rapidement – qu’ils ne s’y trompent pas – assiégés et réduits. Pour eux, il doit être synonyme d’espoir : nous ne sommes pas condamnés à un face-à-face meurtrier, le monde est vaste et vous êtes libres d’émigrer vers votre terre d’origine (« hijra » pour les musulmans pratiquants ; « retour vers la terre des ancêtres » pour les autres).

La remigration en appelle également à leur honneur : « Vous qui avez perdu toute dignité, à vivre aux crochets d’un pays que vous haïssez, devenez des hommes et retournez bâtir votre véritable patrie. » Et pour flatter les plus belliqueux, nous rajouterons : « Retrouvez-nous ensuite, en uniforme, sur les champs de bataille d’une guerre conventionnelle, comme le grand Saladin qui jadis affrontait les croisés. »

Bien sûr, cette « aliyah musulmane » se heurtera aux âpres réalités économiques des pays d’origine, comme cette Algérie dont la manne pétrolière évanescente la précipite chaque année davantage vers une nouvelle implosion.

Enfin, si l’horizon de la remigration peut sembler chimérique, souvenons-nous que l’Histoire est peuplée de chimères qui ont fini par s’incarner.

Romain d’Aspremont

Source : Boulevard Voltaire



Pas de piscine pour les mécréants

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La polémique sur « la privatisation » d’un parc aquatique interdit aux hommes et soumis à des exigences vestimentaires dictées par la religion concernant les femmes illustre parfaitement l’ignorance de nos politiques face au communautarisme. La droite et le FN condamnent, tout en avouant une certaine impuissance.

La gauche, notamment, Patrick Mennucci et Samia Ghali, dénoncent une polémique inutile, Patrick Mennucci concluant même à la légalité du bain habillé et de la privatisation d’un lieu. Quand on pense que Patrick Mennucci est député et donc législateur, cela prête à sourire.

Cette initiative de l’association Smile13 pour Plan de Campagne n’est pas isolée, l’association AHSA, en partenariat avec soeursdemarseille.forumactif.biz, organisant le même type de baignade à Aubagne en précisant que « c’est exclusivement pour les femmes musulmanes pudiques », « bikini interdit ».

Tout d’abord, il convient de préciser que ces deux initiatives ne sont en aucune façon des « privatisations » telles que des enterrements de vie de garçon, par exemple. En effet, il s’agit de la location d’un espace privé par des associations qui proposent au public, contre rémunération, la fourniture d’un bien ou d’un service, en l’espèce l’accès à un espace aquatique.

Nous sommes donc parfaitement dans le cadre des articles 225-1 et 225-2 du Code pénal, qui punissent « les comportements discriminatoires, notamment en refusant la fourniture d’un bien ou d’un service, en entravant l’exercice d’une activité économique quelconque ou bien de subordonner la fourniture d’un bien ou d’un service à une condition fondée sur des éléments discriminatoires, en l’espèce le sexe et la religion ».

Ces associations écartent toutes deux les garçons de plus de 10 ans et subordonnent l’accès à cette prestation, pour l’une, aux femmes couvertes de la poitrine jusqu’au genoux et respectant la « awra » (NDA : pudeur), pour l’autre, aux femmes musulmanes pudiques, qui respectent la « awra », couvertes de la poitrine jusqu’au genoux, avec interdiction du bikini.

La condamnation en date du 25 avril 2016 d’un épicier pour discrimination par le tribunal correctionnel de Bordeaux en raison d’horaires d’ouverture différenciés à raison du sexe des clients est étrangement similaire à cette affaire. Dans les deux cas, le sexe et la religion sont intimement liés.

En effet, la discrimination des garçons de plus de 10 ans repose sur la volonté de ne pas exposer d’hommes pubères à la vue des participantes.

De même, la discriminations des femmes qui ne sont pas couvertes des genoux à la poitrine, les invitant à respecter la « awra », ou bien même en subordonnant l’accès aux seules femmes musulmanes et en proscrivant le bikini repose sur des motifs religieux, en l’espèce l’obligation qui est faite aux participants d’être croyantes ou bien de respecter des prescriptions religieuses ou interprétées comme telles par les organisateurs.

Me Richard Daudanne

Source : Boulevard Voltaire



Et si les terroristes allaient en enfer ?

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Pour se faire entendre des terroristes ou candidats au terrorisme, peut-être faudrait-il parler le même langage qu’eux ? Apparemment, ces gens croient à une vie après la mort. Jusqu’ici, ils n’ont entendu que les promesses de Daech, peut-être relayées par quelque imam salafiste : s’ils meurent en tuant un mécréant, ils iront tout droit au paradis.

Cela, quel que soit leur comportement sur cette terre : délinquance (le Coran condamne les voleurs à avoir la main coupée : c’est donc un péché !), alcool, tabac, fornication, consommation de porc sont effacés d’un coup par le sacrifice ultime.
Peut-être faudrait-il leur rappeler que la religion chrétienne, singulièrement la catholique, est d’un autre avis : qui meurt en commettant un meurtre, sans avoir donc eu le temps de se repentir, risque fort d’aller en enfer.

L’Église ne l’affirme certes pas comme une certitude (elle ne préjuge jamais de ce qui arrive dans l’au-delà), mais elle en signale très fort le risque.

À cela, les conciles n’ont rien changé : c’est toujours le dogme. Qui peut le leur dire ? Pourquoi pas les évêques, avec toute l’autorité qui est la leur ?

On dira qu’ils ne le croiront pas : ils sont musulmans et seul compte pour eux, pense-t-on, le Coran (qu’ils n’ont généralement pas lu).

Ce n’est pas certain.

D’abord, le Coran parle de l’enfer à presque chaque page. C’est une notion qu’ils connaissent bien. Une autorité religieuse qui leur en parlerait aussi gagnerait auprès d’eux en crédit. Plus, en tout cas, que par des paroles onctueuses sur le dialogue des religions. Ensuite, les vrais musulmans ont une déférence superstitieuse pour toute autorité religieuse, même et surtout chrétienne. Pas ceux qui ont tué le père Hamel, dira-t-on. Qu’en sait-on ? Ils ont probablement exécuté un ordre, peut-être en se forçant.

La menace de l’enfer contribuerait au moins à semer chez eux le doute : « Et si je me trompais ? Et si ce monsieur en habit chamarré portant mitre, si c’était lui qui avait raison ? » Alors, adieu les 72 vierges : en lieu et place, une éternité à griller. C’est tout de même un risque.

Surtout si une partie de leurs imams relayaient cette menace de l’enfer. Quand le leur dire ? L’invitation faite aux musulmans à leur initiative d’assister à la messe dimanche dernier aurait pu être une occasion. Mais ils n’étaient pas très nombreux : en cette saison, la plupart sont en vacances dans leur pays d’origine. Il y en aura sans doute d’autres.

En tous les cas, il n’y a aucun risque à dire que ceux qui meurent en tuant risquent l’enfer. Et, principe de précaution oblige, peut-être que certains candidats au djihad y regarderont à deux fois avant de commettre un nouvel attentat.

Roland Hureaux

Réflexions sur l’État de droit

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État de droit ! Nos politiques se gargarisent de ce mot, pour eux l’alpha et l’oméga de la démocratie. Au nom de l’État de droit, aucune mesure vigoureuse et immédiate n’est possible contre ceux qui nous agressent. L’État de droit est garant des libertés publiques, y compris de celles des assassins pris les armes à la main. Rien ne se peut qui ne soit décidé par un juge, susceptible d’appel, rejugé, avec nouvel appel, cassation, Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), sans oublier le laxisme judiciaire, le pouvoir discrétionnaire du juge d’application des peines et le droit de grâce présidentiel.

Imaginons, un instant, que la déchéance de la nationalité française frappant un criminel binational soit une mesure administrative, non susceptible d’appel, d’effet immédiat, avec saisie des biens et placement sans limite de temps dans un centre de rétention en attendant l’expulsion vers l’autre pays. Hors le placement, c’est à peu près ce qui se passe pour les délits routiers. La mesure serait de grande conséquence. Mais rien de tel n’est possible dans l’État de droit. Les dernières déchéances n’ont été prononcées qu’après cinq années de procédure, et encore les déchus se sont-ils tournés vers la CEDH avec de bonnes chances d’éviter l’expulsion !

L’État de droit s’est construit avec la démocratie dont il est une des composantes. Ses mécanismes et ses effets sont le reflet d’une civilisation, de ses lois, de ses traditions, de son histoire. Il s’exprime dans la paix, par le libre consentement des citoyens. S’il advient que des allogènes se mêlent nombreux au peuple qui a mis en place son propre État de droit, et qu’ils apportent avec eux les ingrédients d’une civilisation différente, elle-même porteuse des éléments d’un autre État de droit. Alors l’État de droit initial trouve rapidement ses limites.

Lorsque la paix est compromise et qu’il faut se résoudre à la guerre, quelle que soit la forme que prend cette guerre, lorsque la paix civile elle-même est menacée, alors l’État de droit est caduc. Son maintien est paralysant. Il rend inopérants les mécanismes de défense et les pervertit. Ils en viennent à fonctionner à contre-courant, et frappent ceux qui refusent l’inertie. De nombreux criminels potentiels courent les rues cependant qu’est condamné le porteur de lardons. Porter des lardons, armes par destination, devient plus grave que manifester violemment – et injustement — contre la police, avec destruction de biens publics, incendie de voiture, caillassage de commissariat, agression de passants, pillage de magasins. Le lardon, c’est six mois (avec sursis, mais tout de même !). L’émeute, c’est… rien ! Ou si peu de chose.

L’heure est venue de mettre un terme pour un temps à l’État de droit, et de l’ordre dans la maison. En dépit des dénégations officielles et de la conviction des idéologues, contre les enseignements de la sociologie moderne, malgré les avis du pape, il vit en France deux peuples et l’État de droit n’en protège qu’un, qui n’est pas celui des autochtones. Cette orientation malsaine est porteuse de terribles lendemains. Il est temps, grand temps, d’y renoncer.

Claude-Paul Rouquet

Source : Boulevard Voltaire



Fini les jérémiades… À la guerre comme à la guerre !

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L’inflation des commentaires oiseux et des polémiques débiles démontre la confusion des gouvernants dont le verbiage révèle qu’ils ne savent plus que dire face à la fatalité subie. Désormais, les actes monstrueux répétitifs sont signés au nom de l’ennemi qui a déclaré la guerre à la France et à l’humanité. Face aux fous d’Allah, le peuple refuse de s’agenouiller et de se laisser égorger, car le mal n’a jamais terminé son œuvre de haine et de mort.

Seuls les actes immédiats et forts comptent plus que les paroles ou le report à la prochaine réunion du Parlement. Le gouvernement et la classe politique doivent se dépêtrer des embarras des droits de l’homme et de l’État de droit, qui sont invoqués comme un barrage infranchissable à la barbarie, dans l’esprit de la ligne Maginot qui évite de prendre les efficaces mesures de riposte. La réaction doit se situer sur plusieurs niveaux d’une politique globale, cohérente avec l’état de guerre et conforme à l’état d’urgence.

D’abord, il importe d’attaquer l’ennemi avant qu’il ne reprenne l’initiative et ne pas attendre le choc suivant pour compléter la liste à court terme des mesures à prendre. Au préalable, il importe de créer un climat de fermeté et de dissuasion. Il ne s’agit certes pas de stigmatiser ou de compromettre certains milieux, pour éviter les reproches de l’amalgame. Il suffit seulement de traiter différemment l’islam religieux, appelé à s’ouvrir à sa réforme, et l’islamisme, forme de barbarie terroriste.

Quelques décisions préventives feraient comprendre opportunément le sens de la lutte menée par le gouvernement :

– Convoquer les représentants de la population musulmane afin d’exiger, en toute clarté, la condamnation explicite, non pas seulement des actes mais également des auteurs de ces odieux assassinats. À cet effet, ces monstres devraient être exclus de la religion musulmane. L’Église catholique n’hésite pas à recourir à l’excommunication à l’encontre des hérétiques et des ennemis de la foi. Il n’est plus possible de tenir un double langage.

– Procéder à l’expulsion de plusieurs imams repérés et poursuivre la fermeture des mosquées salafistes.

– Interpeller systématiquement et progressivement les individus fichés « S », qui doivent être mis hors d’état de nuire, après interrogatoire et perquisition révélant des moyens juridiques de transfert à la justice. On ne peut pas attendre le prochain carnage pour anticiper la riposte.

– L’application stricte de la loi républicaine en obligeant le respect de la laïcité, excluant sur la voie publique tous les signes ostentatoires de religion (vestimentaires, alimentaires, langage).

Une politique globale doit également combattre à la source le terreau favorable au terrorisme, notamment deux formes d’immigration trompeuse. D’une part la suppression de la binationalité de circonstance, d’autre part la disparition du droit du sol, conformément au Code civil qui ouvre la nationalité française à l’enfant né d’un père ou d’une mère français. La voie de la naturalisation contrôlée demeure ouverte à tous ceux qui veulent sincèrement devenir français. La noble tradition française du droit du sol correspondait à la protection de ceux qui étaient victimes de persécutions, qui avaient besoin d’aide humanitaire, ou qui représentaient l’élite de la culture et de l’art. C’était l’honneur de la France d’en faire des citoyens français. Or, actuellement, le droit du sol fait naître une jeunesse, nationale malgré elle, qui éprouve de la haine pour la France, parce que la République, affaiblie et privée de ses ressorts, est incapable non seulement de proposer un emploi, mais surtout de délivrer un message exaltant de patriotisme.

Tout angélisme est faiblesse. Toute résignation est trahison. Toute résilience est hypocrisie. Toute passivité complice est signe d’intelligence avec l’ennemi.

Paul Bernard

Source : Boulevard Voltaire