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mercredi, 10 août 2016

En France, la guerre civile viendra si l'Etat continue à "se mettre la tête dans le sable"

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Le fantôme de la guerre civile ne cesse d'énerver l'Etat français. Il peut vraiment y avoir une guerre civile si l'Etat est faible et si cela pousse certains à l'autodéfense et à l'autoprotection, explique l'auteur de l'essai "La guerre civile qui vient" et éditorialiste au Figaro Ivan Rioufol dans un entretien à Sputnik.

En l'espace de ces derniers mois, Patrick Calvar, le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a mis en garde contre une guerre civile à plusieurs reprises: "Les extrémismes montent partout et nous sommes, nous, services intérieurs, en train de déplacer des ressources pour nous intéresser à l'ultra-droite qui n'attend que la confrontation".

Le mouvement clandestin Corse du 22-Octobre (FLNC) a mis de son côté le feu aux poudres des polémiques anti-terroristes en mettant en garde les "islamistes radicaux de Corse" qu'une attaque déclencherait "une réponse déterminée sans aucun état d'âme". La réponse du président nationaliste de l'assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, a été aussi déterminée. Il a appelé les Corses à "repousser toute tentation de réponse individuelle ou d'initiative désordonnée" en cas d'attentat islamiste dans l'île.

Ivan Rioufol, éditorialiste au Figaro et auteur de l'essai "La guerre civile qui vient", n'est pas hostile à l'idée que ces confrontations reflètent certaines tendances sous-jacentes.

"Il peut y avoir une guerre civile, si l'Etat est faible et si cela pousse certaines individualités à l'autodéfense, à l'autoprotection. Il y a aussi le deuxième risque de guerre civile: que l'Etat lui-même se décide à prendre les armes face à un ennemi intérieur qui porte la nationalité française. Ces deux hypothèses de guerre civile sont à examiner aujourd'hui. Je ne dis pas qu'elles sont imminentes, mais en tout cas la première, celle d'une irritation d'une partie de la population, est à prendre en compte. Et le FLNC a révélé cet état d'exaspération", a affirmé à Sputnik M. Rioufol.

Par ailleurs, il a pointé du doigt les "endormissements" et "somnambulismes" face à ce qu'il appelle la "défrancisation de l'Hexagone" et qu'il considère comme frein au combat lucide de l'islamisme radical. Pourtant, la réaction des nationalistes corses peut paraître communautaire:

"La réaction du FLNC est une réaction identitaire, d'une défense d'une identité. Je ne vois pas matière à faire grief à ceci. La menace islamiste est moins grave que notre propre prétention à savoir nous défendre, nous aimer, à ne plus vouloir récupérer nos racines, notre mémoire, notre passé", a-t-il estimé ajoutant que les Corses étaient forts "précisément de ce qui nous a rendu faibles sur le continent".

Il y a un vrai travail de reconstruction, de reconquête de soi-même du peuple français avant qu'il ne puisse envisager d'affronter ce totalitarisme islamiste. Sans se couper bien sûr de la grande majorité des Français musulmans qui aussi subissent, naturellement, ce totalitarisme. Il n'est pas acceptable qu'une idéologie puisse vouloir imposer la charia — la loi de Dieu dans une démocratie — la loi du peuple.

Donc, il y a une incompatibilité qui n'est pas posée pour l'instant dans le débat public, a poursuivi M. Rioufol.

"La guerre civile viendrait si l'Etat continuait à se mettre la tête dans le sable et à ne pas vouloir interdire les prêches incendiaires ou fermer les 150 mosquées salafistes (il parait qu'il n'y en a eu que 10 de ferme, pourquoi pas et les autres?) et de mettre sous surveillance ou interdire le salafisme dans ces prêches qui attisent la violence. Tous ces éléments de logique qui n'ont rien de stigmatisant pour les musulmans français".

En fin de compte, que ça soit en Corse ou ailleurs, c'est à l'Etat qu'incombe la responsabilité de la lutte anti-terroriste. Alors qu'on met en garde contre le gouvernement qui ne veut pas ouvrir les yeux sur cette menace-là et qui par la voix du président de la république encore le 14 juillet a déclaré "Ce qui nous menace, c'est la montée des populismes", la menace n'est pas là.

"Non, ce qui nous menace, ce n'est pas la montée des populismes, la montée de l'extrême-droite, de l'ultra-droite où que sais-je encore", a signalé l'interlocuteur de Sputnik. "Nous n'avons pas vu l'ultra-droite mener des ratonnades comme certains l'avaient prédit. Au contraire, le peuple français se tient parfaitement responsable et n'entre pas dans cette course à la violence, dans cette course mimétique".

Mais en revanche, il faut s'attendre à ce que les islamistes radicaux poursuivent leur offensive, leurs tentatives de conquête à travers la multiplication d'actes de terreur. Il ne suffit pas, de son point de vue, d'une mobilisation sécuritaire de l'Etat français qui n'est pas à la hauteur des événements. Ils peuvent craindre qu'il puisse avoir des initiatives des gens excédés qui se sentant isolés et désarmés, décident par eux-mêmes d'assurer leur propre sécurité. C'est naturellement quelque chose qui peut très bien se comprendre et qu'il faut éviter à tout prix.

L'important est ainsi que l'Etat assume ses responsabilités, qu'il s'affronte et soit plus violent encore que la violence qui lui est imposée.

"Il ne peut pas se dérober à la guerre qui lui est déclarée. S'il se dérobe à cette guerre-là, cela voudrait dire qu'il renonce et qu'il se soumet", a résumé M. Rioufol.

Source : Sputniknews

Serbie : au Kosovo une nouvelle mosquée est construite chaque mois alors que la société kosovare se scinde entre séculaires et religieux

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(…) l’appel du muezzin pour la prière du vendredi raisonne de la principale mosquée de Pristina. Des centaines d’hommes et de jeunes garçons affluent dans la mosquée Sultan Mehmet Fatihdans du XVème siècle dans le vieux quartier de la capitale kosovare. En dehors de la mosquée des dizaines de fidèles (…) se mettent à genoux sous la pluie. D’autres débordent sur ​​les trottoirs environnants en raison d’un manque d’espace. La scène à la mosquée de l’époque ottomane, la plus grande de la ville, est en train de devenir la norme au Kosovo – un état ​​traditionnellement laïque avec une population musulmane libérale, où l’islam conservateur prend racine. « Plus de gens, en particulier la jeune génération, viennent pour prier» dit Hakif Sikirocha, le gardien de la mosquée Sultan Mehmet Fatih (…) « De plus en plus de « Kosovars se tournent vers l’ islam, dit-il.

Le Kosovo, où 96 pour cent de ses 2 millions d’habitants sont musulmans, est encore un pays occidental et en grande partie pro-américain où les bars sont situés dans les mêmes rues que les mosquées. Beaucoup de rues de Pristina rendent hommage aux anciens présidents des États-Unis, en raison de la campagne de 1999 de bombardement de l’OTAN dans l’ex-Yougoslavie (…) et aussi pour le soutien de Washington pour l’indépendance du Kosovo. Mais il y a des signes croissants que l’islam conservateur prend pied dans la société. Il y avait environ 200 mosquées après la guerre en 1999. Aujourd’hui, il y a plus de 800. Une nouvelle mosquée est construite chaque mois.

Dans les rues de Pristina, de plus en plus de femmes se promènent entièrement couvertes en noir (….) Il est plus fréquent de voir des hommes avec des barbes et des pantalons à mi-mollet, une caractéristique des conservateurs musulmans.

(…) « Il y a un élément de la société et certaines parties du Kosovo qui sont de plus en plus religieux», dit Naim Rashiti, analyste au Balkan Policy Research Group, un think-tank basé à Pristina. «[Les gens deviennent] plus religieux (…) Ceci est une nouvelle expérience pour nous. »

(…) De nombreux Albanais du Kosovo ne sont pas attachés émotionnellement au drapeau bleu et jaune du Kosovo – qui est remarquablement similaire au drapeau de l’Union européenne. A Pristina, même dans les édifices gouvernementaux, le drapeau rouge albanais avec l’ aigle noir bicéphale est largement utilisé. Beaucoup ici se considèrent comme les Albanais – et souhaitent être réunis avec leurs frères ethniques – mais aussi se sentent séparés des Albanais d’Albanie. Pour beaucoup de Kosovars l’ Islam a rempli cette lacune d’identité et offert une idée claire de l’appartenance (…)

Le conservatisme religieux croissant au Kosovo est particulièrement visible dans les villes rurales comme Kacanik et Gjilan, où les organismes de bienfaisance islamiques du Golfe (…) ont radicalisé les communautés pauvres. Les organismes de bienfaisance ont pénétré les communautés qui ont été négligés par le gouvernement et où le chômage est d’environ 50 pour cent, ce qui rend les jeunes hommes des cibles faciles pour l’endoctrinement.

(…) Plus de 300 personnes du Kosovo sont allés se battre pour des groupes extrémistes au Moyen-Orient, ce qui en fait le plus gros contributeur par habitant en Europe (…)

En 2009, le gouvernement du Kosovo a interdit l’habit religieux dans les écoles primaires et secondaires, ce qui incite les protestations des musulmans pieux. Le gouvernement a défendu la décision en disant qu’il était conforme à la constitution laïque du pays. Certains Kosovars sont d’accord en disant que les femmes couvrant leurs têtes en public sont contre les traditions séculaires du pays.

« Il y a une certaine influence radicale parce que vous pouvez voir des gens dans la rue avec de longues barbes, des pantalons longs, et les filles totalement couvertes de leurs têtes à leurs orteils» dit Nora Bezera, un traducteur de 28 ans à Pristina. «Le Kosovo a toujours eu une population à majorité musulmane, mais au cours des dernières années, l’islam radical a augmenté. En tant que jeune, femme orientée vers l’Occident, je suis préoccupé par cette influence (…)

En bas de la rue de la mosquée Sultan Mehmet Fatih se trouve Baristas Coffee, un café animé grouillant de travailleurs gouvernementaux, de jeunes hommes barbus et de femmes voilées. Hisen Krasniqi, un jeune homme souriant avec une queue de cheval blonde, possède le café (…) il dit que son café ne sert pas d’ alcool, un récent changement de politique. « Nous ne voulons pas prendre parti» , dit Krasniqi, se référant à la scission de plus en plus visible dans la société entre séculaires et religieux. « Par respect , nous ne servons que du café» , dit-il (…)

Source : CivilwarinEurope

Les extrémistes gagnent encore en popularité en Slovaquie

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Le néonazi Marian Kotleba, fraîchement élu député au Parlement slovaque, a fait retirer récemment le drapeau européen lors d’une de ses conférences de presse. "Seul notre Seigneur trône au-dessus du drapeau slovaque", a-t-il lancé à l’occasion. Lui et ses bras droits n’en sont pas à leur première provocation. Depuis l’élection surprise de quatorze de ses hommes en mars dernier, le parti d’extrême droite, raciste et antieuropéen Notre Slovaquie (L’SNS) se sent pousser des ailes.

En l’espace de cinq mois à peine, ce microparti a organisé, dans la capitale Bratislava, une contre-manifestation à la Gay Pride rebaptisée "Parade des déviants". Ses membres ont défilé "contre le diktat de Bruxelles" et les réfugiés; un événement qui s’est terminé par le procès soi-disant improvisé des hommes politiques que les manifestants voulaient "pendre". Et ce n’est pas tout : un des députés du parti a été intercepté alors qu’il s’apprêtait à entrer dans l’enceinte du Parlement avec un pistolet 9 mm.

Des milices très actives

Marian Kotleba, le chef du parti, a en outre officiellement déclaré qu’il envisageait d’utiliser 5 des 5,2 millions d’euros, versés par l’Etat à la suite de son succès électoral, pour créer des milices qui patrouilleraient en uniforme afin de "faire régner l’ordre là où la police n’y parvient pas".

Le quotidien slovaque "Sme" relève d’ailleurs que les milices paramilitaires créées par des groupuscules d’extrême droite sont plus actives ces derniers mois. "Le fait d’être représenté au Parlement renforce leur popularité et leur confiance en eux", assure Jaroslav Nad, spécialiste des questions de défense et sécurité. Depuis le début de l’année, la police slovaque a enregistré une hausse du nombre d’actes criminels perpétrés par des groupes extrémistes. Et sur Internet, les autorités observent un déferlement de haine à l’encontre des Juifs, des Roms et des migrants, les cibles privilégiées de L’SNS.

Une contribution politique nulle

En fait, "c’est à l’extérieur du Parlement que les fascistes restent les plus actifs et les plus agressifs", explique Grigorij Mesežnikov, directeur de l’Institut slovaque des affaires publiques. Pourquoi ne se démènent-ils guère dans l’hémicycle, alors que 8 % des électeurs slovaques leur ont confié un mandat ? D’après le politologue, ils en seraient bien incapables. "La plupart de leurs membres n’ont aucune expérience politique et ont reçu peu d’éducation. Leur contribution pour l’heure est absolument nulle. Ils n’ont aucun impact sur les réformes en cours." De fait, sur les quatorze extrémistes élus, aucun n’est un professionnel de la politique, ils sont vendeur, policier municipal, enseignant, charpentier ou électricien.

Et leurs collègues parlementaires leur mettent volontiers des bâtons dans les roues. Une seule personne a voté pour que Marian Kotleba devienne vice-président de la commission de défense et de sécurité, tandis que l’un de ses bras droits a lui aussi échoué à prendre la tête de la commission économique faute de soutiens. Que pense le leader du parti de l’isolement dans lequel ses pairs le tiennent ? "Cela changera au fil du temps", croit-il savoir.

En attendant, les élus de Notre Slovaquie ne parviennent pas à imposer leurs idées. Ainsi leur proposition d’instaurer une minute de silence en mémoire de Josef Tiso, le président de la Slovaquie amie de l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, a été sèchement refusée.

Malgré leur relatif silence au Parlement, "ils font désormais partie du paysage politique et je pense qu’ils sont partis pour y rester longtemps", poursuit Grigorij Mesežnikov. En outre, les extrémistes sont plus visibles dans les médias, et de plus en plus populaires. Selon un sondage récent, si les élections législatives avaient eu lieu fin juin, 10,7 % des Slovaques auraient voté pour le parti néonazi, soit près de trois points de plus que lors des élections de mars dernier…

Laure de Charette

Source : Lalibre.be

Pakistan: plus de 70 morts dans un attentat revendiqué par les talibans

Au moins 70 personnes ont été tuées et des dizaines ont été blessées lorsqu’un kamikaze a fait détonner sa charge explosive au milieu d’une foule en deuil devant un hôpital de Quetta, capitale de la province instable du Baloutchistan dans le sud-ouest du Pakistan. L’attaque a été revendiquée par les talibans dans la journée.

« Le bilan a atteint 70 morts et 112 blessés, » a indiqué le Dr Masoood Nausherwani, chef des services de Santé de la province.

Environ 200 avocats et journalistes étaient rassemblés à l’occasion d’une manifestation contre l’assassinat du président du barreau de la province. Il s’agit du deuxième attentat le plus meurtrier au Pakistan cette année.
 

Khaled Babouri, le terroriste algérien de 33 ans qui a frappé deux policières à coups de machette, fréquentait une mosquée de Farciennes

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Khaled Babouri, le terroriste algérien de 33 ans qui a frappé deux policières à coups de machette, samedi, à Charleroi, fréquentait une mosquée de Farciennes. Deux perquisitions ont été menées dans la maison du frère de Khaled, Atef Babouri. La maison est aujourd’hui sous scellés. Dans le quartier, les voisins ne connaissent pas vraiment la famille Babouri. «Elle est assez discrète. On a juste remarqué beaucoup de va-et-vient la journée et la nuit.»

À deux reprises, dans la nuit de samedi et dimanche, ainsi que dimanche en soirée, les policiers fédéraux ont effectué des perquisitions à Farciennes, au domicile du frère de Khaled Babouri, Atef. On sait en effet que le terroriste résidait dans cette maison située à la rue du Ry de la Glacière.

Devant des riverains curieux, toutes les pièces ont été fouillées minutieusement par les enquêteurs. Toutefois, ces derniers n’ont pas trouvé la moindre trace d’explosif ou d’arme. «Du matériel informatique a toutefois été emporté», précise-t-on auprès du parquet fédéral.

Hier, le quartier semblait retrouver sa quiétude. L’habitation, quant à elle, porte encore les traces des opérations policières. C’est désormais une planche en bois qui remplace la porte d’entrée et devant celle-ci, un bidon de 20 litres qui a sans doute alarmé les enquêteurs avant d’être jugé inoffensif.

«Des gens discrets»

Atef Babouri est propriétaire de cette maison depuis plusieurs années. L’habitation appartenait autrefois à la société de logement social «Sambre et Biesme». Atef est père de trois petites filles et actuellement en instance de divorce. Sa femme n’habitait plus avec lui depuis près d’un an.

A.W et O.Pâq.

Source : La nouvelle gazette

La France fait-elle tout pour lutter contre le terrorisme ?

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Qui oserait, en effet, prétendre que le gouvernement ne fait pas tout pour lutter contre le terrorisme, alors même que le président Hollande vient de faire la démonstration magistrale, à Rio où il n’a même pas eu le temps de monter là-haut, devant les caméras du monde entier, que la France est rodée, plus que tout autre pays, pour organiser des compétitions sportives internationales en ambiance terroriste ? Qui oserait une telle incongruité alors qu’on apprenait, samedi, par un communiqué du ministère de l’Intérieur, vite, très vite relayé par la presse, qu’il « a été procédé à l’expulsion de M. Moussa Keita, ressortissant malien, vers ce pays, portant à 81 le nombre d’expulsion prises depuis 2012 »?

Ce communiqué poursuit : « Élargi ce matin du centre de détention après avoir purgé une lourde peine d’emprisonnement pour des faits de délinquance de droit commun, il a fait l’objet d’un arrêté ministériel d’expulsion prononcé le 1er août 2016 en raison de son appartenance à la mouvance islamiste pro-jihadiste. Compte tenu de la menace grave que faisait peser sur l’ordre public le maintien de cet individu sur le sol français, a été engagé (sic) à son encontre une procédure d’expulsion, selon la procédure de l’urgence absolue. » Un communiqué qui tombe en ce mois d’août assoupi de façon tout aussi fracassante que l’annonce à Paris d’une victoire de l’Empereur sur l’Europe coalisée ! Les communiqués de M. Cazeneuze sont, en quelque sorte, les bulletins de la Grande Armée, version « État de droit », de M. Hollande…

Deux remarques, tout de même, sur cette expulsion. La première : si l’on avait des éléments sur le risque que faisait courir cet individu, que n’a-t-il été présenté à un juge pour être mis en examen ? La seconde : comment ne pas être admiratif devant un tel optimisme gouvernemental ? 81 expulsions depuis 2012 (on notera comment est assumé le bilan), une vingtaine par an, 1,62 par mois, pour être tout à fait précis. Et l’on voudrait nous faire croire que l’on ne peut pas vider la mer avec une petite cuillère !

Alors, je répète ma question : qui oserait dire que le gouvernement ne fait pas tout pour lutter contre le terrorisme ? Eh bien, les Français. Un sondage – encore un sondage, me direz-vous -, réalisé par ELABE pour Atlantico, nous apprend que 65 % des Français estiment que François Hollande et Manuel Valls ne « mettent pas en œuvre tous les moyens nécessaires à la lutte contre la menace terroriste ». Ils n’étaient que 46 % en janvier. Il y aurait donc comme l’ombre d’un doute, une ombre portée par les événements. 77 % des personnes interrogées estiment que la lutte menée contre le terrorisme n’est pas efficace. Un point rassurant, tout de même, pour François Hollande et Manuel Valls : 55 % des sympathisants socialistes jugent que la politique conduite par le gouvernement est efficace. On imagine aisément que 100 % des membres du gouvernement, M. Macron exclu (de la statistique, pas du gouvernement), jugent leur politique efficace. Le contraire serait inquiétant.

François Hollande et Manuel Valls ont dit et répété qu’ils ne changeraient rien à leur politique pour éliminer le terrorisme islamiste. Rien à l’extérieur, rien à l’intérieur. Circulez, y a rien à voir, rien à revoir, disait en substance Manuel Valls à la tribune de l’Assemblée, le 19 juillet dernier, en demandant la prolongation de l’état d’urgence qui a, depuis longtemps, cessé d’être un état de grâce aux yeux des Français.

Rien à revoir ? C’est tout vu, semble-t-il, car ce nouveau sondage, s’il en était encore besoin, confirme que François Hollande et Manuel Valls sont définitivement disqualifiés vis-à-vis des Français pour prétendre plus longtemps à gouverner ce pays.

Georges Michel

Source : Boulevard Voltaire



Du vivre ensemble au vivre séparément : un phénomène irréversible ?

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Tous les étés, la même rengaine : commissariats et gendarmeries sont attaqués dans les zones de non-France. Souvent au moment de la fête nationale, date choisie par certains individus pour exprimer leur haine de la France. Pas plus les attentats que l’état d’urgence n’ont pu y changer quelque chose. Au contraire, peut-être, l’islamisme prospérant là où se trouve la racaille.

Un article de Paris Match témoigne de l’état de délabrement de certains quartiers administrativement français, rongés par l’islamisme, la délinquance de droit commun et l’assistanat. Les « jeunes » interrogés pour les besoins du reportage sont un peu confus, souvent portés sur les théories du complot, mais ils ont quelques certitudes. Ils vivent à Toulouse, dans le Grand Mirail. De leur point de vue, la loi d’Allah est supérieure aux lois de la République. D’ailleurs, ils ne se sentent français que pour vivoter grâce aux aides sociales qu’ils cumulent souvent aux profits générés par de menus larcins. Samir déclare ainsi : « Pour moi, l’islam est incompatible avec la République, […] C’est à la laïcité, à vous, de vous adapter à notre culte, pas l’inverse. […] La communauté musulmane pourrait se rebeller. Vous êtes loin de la réalité. Pour moi, la guerre civile est inévitable. » Un message reçu cinq sur cinq par les politiciens arrangeants, clientélistes et lâches qui nous gouvernent.

J’aimerais adresser deux réflexions au charmant Samir : si ce pays lui déplaît, il est tout à fait libre de le quitter, nous ne lui en voudrions pas, car la France n’a pas à s’adapter à lui ; en outre, pour qu’il y ait une guerre civile, il faudrait considérer que Samir est un Français, ce qui me paraît discutable puisque son assimilation à la communauté nationale a manifestement échoué dans les grandes largeurs. Samir n’est pas le seul dans ce cas. L’échec de l’intégration des populations immigrées est patent. Pensez donc qu’en 2016, des islamistes louent un centre aquatique pour des femmes qui s’y baigneront en « burkini » (néologisme formé par la contraction de « burka » et « bikini »). Français de papiers, ils entendent vivre selon leurs propres lois, éloignées de nos mœurs nationales. Il leur faut donc songer à plier bagages.

Nous ne devrions pas prendre à la légère ces exemples. Ils s’ajoutent à un contexte catastrophique : la démographie du Sud explose, le monde musulman subit des changements politiques majeurs, l’islam de combat s’est durablement réveillé, l’Occident est en pleine crise identitaire (ce qui entraîne une crise institutionnelle, les institutions politiques occidentales étant consubstantiellement liées à son identité historique). En sus de ces problématiques majeures, les apprentis sorciers du marxisme culturel tentent de créer une lame de fond insurrectionnelle, nourrie par la haine des forces de l’ordre et un racisme anti-blancs latent chez les personnes d’ascendance extra-européenne. L’affaire Adama Traoré est symptomatique de cet état de fait, de même que les marches organisées pour la mort du pitbull AK-47 lors d’une intervention de la gendarmerie dans le quartier de La Courneuve.

Contrairement à ce qu’avancent quelques penseurs, sortir de l’impasse présente passera par la réconciliation entre la France historique et son incarnation temporelle : l’État. Fermeté, ordre, souveraineté totale, c’est-à-dire souveraineté enracinée. La souveraineté, c’est d’abord être à soi-même sa propre norme. Ceux qui vivent en France doivent vivre avec la France éternelle, ou s’effacer. Autrement, il n’y aura plus de « nous », mais des « ils » séparés par des grillages et des fils barbelés. Faute d’avoir fermé nos frontières naturelles, nous en recréerons à l’intérieur du pays. Cela a déjà commencé. Vous ne le voyez pas ?

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

Annulations en cascade : les maires crèvent de trouille

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Des annulations de festivités comme s’il en pleuvait ! Du nord au sud, d’est en ouest en passant par le centre et Paris, cette année, Français ou touristes seront privés de feux d’artifice, de démonstrations aériennes ou de festivals de cinéma au grand air. Et Lille, la ville de Martine Aubry, « suspend » sa grande braderie commerciale.

« Une décision extrêmement douloureuse pour moi à prendre, je dirai même effrayante, dure », dit-elle, l’air mal à l’aise. Et de mettre en avant sa « responsabilité morale » pour éviter qu’« il puisse y avoir des blessés, voire des morts dans cette braderie ». Autrement dit : dans notre ville ou venus d’ailleurs existent de dangereux individus en liberté prêts à tuer et, étant incapable d’assurer votre sécurité, à vous honnêtes citoyens, je vous prie de rester chez vous. Martine Aubry, qui n’a jamais caché sa grande sympathie pour son électorat musulman, se couche ainsi devant la partie extrémiste de celui-ci. Elle avoue, d’ailleurs, clairement et sans honte ne pas « réussir à réduire les risques »… alors que l’État n’utilise même pas les 90 % de l’arsenal juridique à sa disposition, comme le soulignait récemment Marion Maréchal-Le Pen.

Ah, ils ont l’air fin, à présent, tous ces maires Charlie ! Après avoir dit aux Français de ne pas avoir peur, de continuer de s’amuser, de consommer, ils crèvent de trouille à l’idée que le prochain attentat se produise dans leur ville ! Mais ce n’est pas seulement cela, l’annulation des festivités. Par exemple, la suppression de la braderie, en plus d’être traditionnelle, s’avère aussi un cruel manque à gagner pour les commerçants. 40.000 euros pour un petit restaurant comme le mien, disait un propriétaire, sur BFM TV, effondré. Et que dire des touristes qui, cette année comme pour les autres qui s’annoncent aussi sombres, renonceront à venir dans notre pays ?

Ah, comme ils sont beaux, ces maires qui n’ont eu de cesse de courtiser l’électorat musulman, maintenant que plusieurs dizaines de milliers d’individus potentiellement terroristes s’apprêtent à passer à l’attaque aux cris d’Allah Akbar ! C’est la même Martine Aubry qui, dans une bouffée délirante, s’exclamait, il n’y a pas si longtemps, devant un parterre de voilées, de burqas et de djellabas, qu’elle s’emmerdait « quand on est tous pareils ». Force est de constater que, depuis, les différences tuent beaucoup.

C’est donc cela, liberté et « vivre ensemble », de rester gentiment cloîtrés chez nous parce que, dehors, tout près, l’État se révèle impuissant à assurer notre sécurité ? Aujourd’hui, on annule les manifestations estivales, demain, on impose chaque soir un couvre-feu ? « Daech ne nous impose rien », vient de dire le résident de l’Élysée en goguette, à Rio. En fait, après avoir pactisé, donné, accordé à l’islam de plus en plus conquérant, l’État a capitulé.

Ah, elle peut être fière, Martine Aubry ! Avec son militantisme quasi pathologique des immigrés, des clandestins, sa culture de l’excuse à l’égard des petits voyous des banlieues, avec sa vision communautariste de la société et ses liaisons dangereuses avec le sulfureux Amar Lasfar, cela a bel et bien abouti à ce qui lui tenait à cœur : une « nouvelle civilisation ». Qui ne peut plus rien fêter ou célébrer. Ce ne sont pas les socialistes qui nous serinent le progressisme ?

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire

Suède, Islam et immigration

Suède, Islam et immigration - Extrait du documentaire un oeil sur la planète diffusé sur France 2 le lundi 13 septembre 2010 à 22h40


Suède, Islam et immigration par abder_rahman

Philippot (FN) : « Condamner un homme pour des lardons devant une mosquée est une application de la loi islamique »

Le vice-président du Front national a défendu l’homme condamné à de la prison avec sursis pour avoir déposé des lardons devant une mosquée de Meurthe-et-Moselle au lendemain de l’attentat touchant une église de Normandie. «C’est l’application de la loi islamique» a carrément tranché Philippot.

Un homme se disant « choqué » et « perturbé » par l’assassinat d’un prêtre près de Rouen par des jihadistes a été condamné à six mois de prison avec sursis à Nancy pour avoir, en réaction à cet attentat, déposé des lardons devant une mosquée en Lorraine. Le prévenu, un charcutier-traiteur au chômage, âgé de 38 ans, était jugé vendredi devant le tribunal correctionnel de Nancy, en comparution immédiate, pour « violences commises en raison de l’appartenance de la victime à une religion ».

Florian Philippot, vice-président du FN et chef de file du parti dans la région Grand-Est a apporté son soutien ce jeudi 4 août à cet homme condamné par la justice. Ce matin, sur RMC, il a assuré «c’est certes un acte crétin, un acte qu’il faut condamner (…) par une amende, un rappel à la loi» mais «six mois de prison avec sursis pour avoir déposé des lardons dans une boîte aux lettres de mosquée, je ne sais pas ce qu’il peut motiver une condamnation aussi lourde si ce n’est l’application de la justice islamique» a osé le bras droit de Marine Le Pen.

«Le procureur demandait même six mois ferme avec détention immédiate pour des lardons dans une boîte aux lettres» a fustigé M. Philippot. «C’est une sorte de délit de blasphème» assure-t-il. «A Bayonne, pour apologie du terrorisme, un homme a été condamné à un mois de prison avec sursis pour avoir menacé d’égorger des Français» a dénoncé le frontiste.

Source : Fdesouche

Allemagne: cinq personnes agressées au couteau à Magdebourg

Selon la presse allemande, un homme armé d'un couteau aurait fait cinq blessés dans la ville de Magdebourg, près de Leipzig. Selon le quotidien Rheinische Post, une femme de 64 ans ferait partie des blessés.

Les forces de police se sont rapidement rendus sur les lieux du drame. Le suspect serait toujours en fuite. Les recherches seraient suspendues pour la nuit, et reprendraient demain matin, selon une source proche de l'enquête citée par les médias allemands.

Source : Le Figaro