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mardi, 06 septembre 2016

Suisse: Une nouvelle votation réclamée sur l’immigration par l’UDC

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Peut-on faire dire tout ce que l’on veut à la Constitution? C’est la question qui se pose après la décision de la Commission des institutions politiques du Conseil national à propos de la gestion de l’immigration. Vendredi, cette Commission a proposé une solution ultralight pour appliquer l’initiative UDC «Contre l’immigration de masse», qui, après le vote populaire de 2014, fait de facto partie de la Constitution suisse.

Or les élus n’entendent pas introduire, conformément au texte, de contingents ni de plafonds pour limiter la main-d’œuvre en provenance de l’UE. Aussi bien l’UDC que les pro-européens de RASA demandent que la question soit tranchée par un nouveau vote populaire. Le plus remonté par cette non-application de l’initiative, c’est le ténor de l’UDC Christoph Blocher. Il pilonne ses cousins PLR dans le Tages-Anzeiger. «Pour le PLR, l’UE est plus importante que le peuple suisse.

Il craint la dénonciation des accords bilatéraux bien que l’UE n’y ait aucun intérêt. Le PLR, c’est le parti des poules mouillées.» Son parti va-t-il lancer le référendum sur la loi d’application? Blocher n’en voit pas l’intérêt car aucune solution ne serait proposée. Il menace, en revanche, de lancer une nouvelle initiative fédérale pour dénoncer les Bilatérales si le Parlement adopte la solution douce de la Commission du National.

Lesobservateurs.ch

A Mantes-la-ville le maire Front national se bat pour mettre la police à la place de la mosquée

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Bras-de-fer à Mantes-la-ville dans les Yvelines, où le maire Front national, Cyril Nauth, veut récupérer les locaux de l’ancienne trésorerie, destinés par l’ancienne municipalité au culte musulman, pour y installer les locaux de la police municipale. Cette installation du culte musulman dans les locaux de la Trésorerie, en pleine Zone de Sécurité Prioritaire, explique probablement le succès du FN lors des dernières municipales…

C’est le troisième round devant la justice administrative pour le maire FN de Mantes-la-Ville (Yvelines) qui veut préempter un local, destiné par la précédente municipalité à devenir un lieu de culte musulman, afin d’ y installer sa police municipale: le tribunal de Versailles, saisi vendredi sur le fond, tranchera le 16 septembre.

Au cœur de la bataille judiciaire : l’ancienne trésorerie municipale, un local inoccupé d’au moins 500 m2. L’Association des musulmans de Mantes-sud (AMMS) a racheté ces locaux en octobre 2015 à la communauté d’agglomération de Mantes-en-Yvelines. La salle de prière accueillerait actuellement  300 fidèles.

A l’accusation de l’imam qui dénonçait « une discrimination caractérisée et permanente.» Cyril Nauth, le nouveau maire de la ville rétorquait: « Mensonge. Je ne mène pas un combat contre l’Islam, mais contre ce projet précis.» A la place, le maire ambitionne «d’offrir à la population un projet d’intérêt général, dans ce quartier en zone de sécurité prioritaire (ZSP)» : un poste de police municipale. 

Les Zones de Sécurité Prioritaires, voilà un concept nouveau qui était inconnu il y a quelques années encore, avant l’afflux des masses migratoires.

Le culte musulman détient également un autre lieu de culte dans la même ville, fréquenté par un millier de ses fidèles selon le chiffre donné par le président de l’association AMMS. 

Le lieu de culte a été installé par l’ancienne municipalité dans une zone de sécurité prioritaire, amplement occupée par des personnes issues de l’immigration musulmane… Un lieu, selon toute logique, où la police serait beaucoup mieux indiquée qu’une mosquée dans le contexte des attentats et agressions islamiques qui se multiplient en France. Mais le Conseil d’Etat en répondant au vœu des Frères musulmans par l’interdiction des lois anti-burkini sur les plages, a donné l’exemple de ce qui est prioritaire en matière de lois, entre la liberté des musulmans et la sécurité de l’ensemble de la population. Sur le plan judiciaire local, le Tribunal administratif a déjà donné deux fois raison à l’association musulmane de Mantes-la-Ville. Ceci étant l’appel des deux précédents verdicts.

Rappel: Eric Zemmour rappelle que le Conseil d’Etat avait aussi empêché de suspendre le regroupement familial et d’interdire les familles polygames

emiliedefresne@medias-presse.info

Mpi

Un détenu radicalisé blesse 2 gardiens à la maison d'arrêt d'Osny

Un détenu en unité de prévention de la radicalisation a blessé deux surveillants pénitentiaires à la maison d’arrêt d’Osny dans le Val-d’Oise, ce dimanche 4 septembre, selon un communiqué de la Direction de l’administration pénitentiaire du ministère de la Justice.

Dans l’après-midi, le détenu a agressé avec une arme artisanale le surveillant venu le chercher à l’issue de la promenade, le blessant au thorax et à la gorge. L’homme a également blessé le second surveillant posté à l’entrée de la cour, venu secourir son collègue. Tous deux ont pu quitter la coursive et ont été secourus. Ils ont été transportés à l’hôpital, leurs jours ne sont pas en danger.

Quant au détenu, il a ensuite tenté d’agresser les unités d’intervention de l’Administration pénitentiaire qui l’ont rapidement maîtrisé à l’aide d’une balle de caoutchouc. Il a été transporté à l’hôpital puis placé en garde à vue pour tentative d’homicide volontaire.

Boulevard Voltaire



Robert Ménard s'indigne à nouveau de la proportion d'élèves musulmans à Béziers

Le maire de Béziers Robert Ménard a une fois de plus évoqué la proportion des enfants de confession musulmane, lundi 5 septembre, dans une classe de sa ville de Béziers. Sur LCI, l’élu de l’Hérault proche du FN a déclaré: 

« Dans une classe du centre-ville de chez moi, 91% d’enfants musulmans, évidemment que c’est un problème, il y a des seuils de tolérance »

Il avait déjà suscité la polémique en mai 2015 en évoquant « 64,6% d’enfants musulmans scolarisés dans les écoles publiques de Béziers, une estimation basée sur « les chiffres de (la) mairie ». Une enquête avait été ouverte pour vérifier l’existence éventuelle de fichiers illégaux à la mairie, avant d’être classée sans suite. Dans un tweet le jour de la rentrée des classes, le 1er septembre dernier, Robert Ménard avait déjà écrit: 

Le maire de Béziers, élu en 2014 avec le soutien du FN, a rappelé que pour lui,

« Marine Le Pen est la seule qui incarne la possibilité qu’on change de politique (…). Les gens en ont ras-le-bol de l’immigration, des clandestins », a-t-il assuré, ajoutant que « l’islam et la chrétienté n’ont pas le même statut dans notre pays et ne doivent pas l’avoir ».   

 

Boulevard Voltaire



Alain Juppé et son mentor Tareq Oubrou, l’islamiste pur jus

Il est une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux et notamment sur Riposte Laïque et le Salon Beige auxquels d’ailleurs je vous recommande vivement de vous abonner. Cette vidéo de 16 minutes est le résultat du beau travail d’investigation et de montage de Joachim Veliocas, animateur du site islamisation.fr qui démontre l’islamophilie incontestable d’Alain Juppé. Un penchant qu’il essaye de dissimuler depuis qu’il s’est porté candidat aux primaires de la Présidentielle. L’art de la taqiya, en somme, vu par le maire de Bordeaux.

On y voit tout d’abord Alain Juppé annoncer que ses bombardiers lancés sur la Libye de Khadafi vont pourvoir redonner à ce pays la liberté et la démocratie (sic). « C’est un investissement pour l’avenir parce qu’une Libye démocratique, c’est un pays qui va se développer ». Un tel visionnaire peut-il diriger la France ? Vient ensuite l’épisode de la Grande Mosquée de Bordeaux à qui il a concédé un immense terrain en bordure de la Gironde. « Il est normal que les musulmans de la région puissent pratiquer leur culte dans une mosquée moderne ». Peu lui importe que la loi de 1905 soit toujours en vigueur. A la fin de cette vidéo, Benoist Apparu, son porte-parole, va même insister au micro de J.-J. Bourdin, sur l’évidente obligation que la République doit avoir pour non seulement financer les mosquées, mais en encourager la construction. « Quitte à réviser la loi de 1905 » !

Après avoir déclaré, en 2011 que l’islamisme était parfaitement compatible avec la démocratie, le maire de Bordeaux remettait la Légion d’Honneur à son imam préféré parce que celui-ci est le symbôle d’un islam modéré. Oubliant que la devise de l’UOIF dont est membre le récipiendaire n’est rien d’autre que « Le coran est notre constitution ».

Mais Tareq Oubrou ira beaucoup plus loin lors d’un colloque sur Hassan al-Banna, fondateur des Frères Musulmans dont il fait partie, en se déclarant pour le califat. A l’époque, en février 2011, le Califat Islamique n’existait pas encore, mais Tareq Oubrou l’appelait de ses vœux.

« Il faut un Califat politique car Mahomet était lui-même un chef d’état. D’ailleurs, l’islam n’est pas une religion. C’est un mode de vie. L’islam touche à tous les domaines de la vie. Comme le veut le Coran, C’est un Etat, c’est un pays, dans le sens géographique, c’est à dire qu’il regroupe toute la communauté dans une géographie où il n’y a pas de frontières. La frontière entre deux pays musulmans est une hérésie méprisable par l’Islam… La politique des Musulmans ce n’est pas la politique des autres, la politique des autres est construite sur le mensonge… Nous, frères musulmans, nous sommes des salafistes affirmant que la pouvoir d’Allah est au dessus de tout pouvoir. »

Tareq Oubrou le modéré poursuivit sa conférence en affirmant que « tout homme qui réfute un seul verset du Coran n’est pas musulman. Allah nous a demandé de construire des familles, des sociétés, des états islamiques. Et il faut comprendre que construire un état islamique prend ses siècles ».

Pensait-il alors à la France ? Pensait-t-il alors à nous convertir de force, un jour ou l’autre, avec la bénédiction d’hommes politiques comme Alain Juppé, Benoist Apparu et tant d’autres ?

L’art de la dissimulation, du mensonge, de la taqiya, auquel notre indulgence ne nous permet pas de croire peut nous coûter très cher. J’attends avec impatience la décision des juges sur ce malheureux restaurateur de Tremblay-en-France qui s’est fait piéger par deux provocatrices envoyées par cette organisation très contestée du CCIF. Après la soumission du Conseil d’Etat sur l’affaire du Burkini, elle nous montre à quel point nous sommes devenus aveugles.

Selon Robert Ménard, être français c'est être "blanc" et "catholique"

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Le maire de Béziers poursuit sa dérive à l'extrême droite. Sur LCI ce lundi matin, il a affirmé qu'être français c'était être "Européen, blanc et catholique" et a ressorti des statistiques ethniques qui avaient fait polémique l'an dernier.

Robert Ménard a, encore, fait du Robert Ménard ce lundi matin. Sur LCI, le maire de Béziers élu en 2014 avec le soutien du Front national, a affirmé qu'être français c'était être "Européen, blanc et catholique". Une sortie aux relents racistes qui risque de faire des remous. 

L'origine de cette saillie? Sur le plateau de la chaîne d'information en continu, l'édile était interrogé sur un tweet controversé publié lors de la rentrée des classes où il expliquait que ce jour était, selon lui, la preuve "la plus éclatante du "grand remplacement". Une allusion à une théorie développée par l'écrivain d'extrême droite Renaud Camus qui décrit la substitution de la population française par une population non-européenne, principalement venue d'Afrique noire et du Maghreb. 

Un tweet assumé par Robert Ménard, donc, et qui va même plus loin. Beaucoup plus loin. Face à la journaliste qui lui demande si être français c'est être "blanc", le maire de Béziers explique que "être français c'est aussi, comme le disait le général De Gaulle, être Européen, blanc et catholique, bien sûr". 

S'il ne précise pas à quelle phrase il fait allusion, Robert Ménard pourrait faire référence à une citation attribuée à Charles De Gaulle par Alain Peyrefitte, son biographe, et qu'il aurait prononcé le 5 mars 1959, en pleine guerre d'Algérie: "Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne". Problème: comme le souligne Le Monde, à part dans les écrits d'Alain Peyrefitte, aucun autre trace ne permet d'authentifier ce texte. 

Le retour des statistiques ethniques (illégales)

L'édile revient ensuite sur la rentrée scolaire et sort un chiffre de "91% d'enfants musulmans" dans une classe du centre-ville de Béziers: "Dans une classe du centre-ville de chez moi, 91% d'enfants musulmans. Évidemment que c'est un problème. Il y a des seuils de tolérance. On n'ose pas le dire : 91% d'enfants musulmans. Vous ne mettez pas les vôtres dans cette école-là, vous demandez une dérogation à la carte scolaire et vous allez dans le privé. C'est ça la réalité".

Un chiffre sorti du chapeau par le maire de Béziers, qui n'a pas expliqué comment il l'avait calculé, et qui s'apparente à des statistiques ethniques, une pratique interdite en France. En mai 2015, Robert Ménard s'était retrouvé au coeur d'une polémique après avoir évoqué sur le plateau de Mots croisés un chiffrage des enfants musulmans dans sa ville.  

S'il n'a pas expliqué comment il en était arrivé à ce chiffre, Robert Ménard a cependant détaillé comment il faisait pour reconnaître un musulman d'un non-musulman. Cette fois-ci, il se base non pas sur le prénom, mais sur le "visage" puisqu'un musulman est forcément arabe. Face à la journaliste, il assure en effet que "je sais que vous n'êtes pas musulmane [...] C'est drôle, vous n'êtes pas arabe. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise : ça se voit. Ça se voit sur votre visage. Pardon". 

Geoffrey Bonnefoy

L'Express

Merkel battue sur ses terres par l'extrême droite

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Un an après sa décision d'ouvrir les frontières aux réfugiés, la chancelière subit un revers dans sa propre région. La CDU arrive derrière le parti antimigrants AfD.

Pour Angela Merkel,c'est un sérieux avertissement. A un an des élections générales, la chancelière vient de subir une défaite historique dans le Land du Mecklembourg-Poméranie occidental, son fief électoral. Les sociaux-démocrates du SPD sont arrivés en tête hier, avec 30 % des voix, mais c'est l'extrême droite qui réalise une percée. Pour la première fois dans l'histoire du pays, elle devance les conservateurs de la CDU dans un scrutin régional. Le mouvement populiste antimigrants AfD (Alternative pour l'Allemagne) a obtenu près de 22 % des voix, reléguant le parti de la chancelière en troisième position, avec 19 %.

 Malgré le taux d'étrangers le plus bas d'Allemagne (1,5 %) et quelques milliers de réfugiés, les habitants du Mecklembourg ont été séduits pas les arguments xénophobes de l'AfD. « Nous nous battons pour que l'Allemagne reste aux Allemands et pour que l'Europe ne devienne pas un califat », a répété la tête de liste, Leif-Erik Holm, pendant la campagne.

 

Les électeurs de cette région côtière sur la Baltique, où la densité démographique est la plus faible d'Allemagne n'avaient aucune raison de sanctionner le gouvernement sortant. En dix ans, le chômage a été divisé par deux et le secteur touristique est en plein développement.

Un vote sanction

 Un an après le choix de Merkel d'ouvrir le pays aux réfugiés, le vote protestataire s'interprète clairement comme une sanction contre sa politique migratoire. Plus d'un million de réfugiés sont arrivés en Allemagne en 2015 et le pays en attend encore 300 000 cette année. La vague d'agressions sexuelles à Cologne à la Saint-Sylvestre et les deux attentats de juillet (à chaque fois, il s'agissait de réfugiés) ont plongé les Allemands dans le doute. L'extrême droite, qui était au bord de l'extinction il y a un an, a profité des peurs de la population pour renaître de ses cendres. L'AfD réalise des scores dépassant les 24 % dans certaines régions. Il est présent dans plus de la moitié des Parlements régionaux.

 Mais la chancelière ne remettra pas en cause sa politique migratoire. Malgré une perte de crédibilité, elle reste populaire et n'a pas de rival dans son camp. Aucun candidat à gauche n'est en mesure de l'inquiéter. Elle ne s'est pas encore déclarée candidate pour un quatrième mandat en 2017. Mais personne n'imagine qu'elle puisse y renoncer.

Christophe Bourdoiseau

Le Parisien

Islam de France : les musulmans de Vaucluse demandent des mosquées

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Le projet de fondation de l'islam de France divise les musulmans de Vaucluse. Certains parlent d'une "aberration", d'autres applaudissent l'annonce d'une formation des imams. Tous saluent la nécessaire défense des valeurs de la République pour combattre le terrorisme.

La création de la fondation de l'islam de France par le gouvernement provoque des débats parmi les musulmans de Vaucluse . La fondation de l'islam de France sera laïque et sans financements étrangers. Après les attentats de Nice et Saint Etienne du Rouvray, le gouvernement veut apaiser les relations entre la République et les musulmans.

"Je fais partie de cette République. Je n'ai pas besoin d'une fondation pour traiter entre moi et la République. Si je suis français, je dois lutter contre le terrorisme" (B Bouharrada, président de la mosquée de Sorgues)

En Vaucluse, les responsables de mosquées et d'associations de musulmans demandent la création de mosquées. La fondation de l'islam de France préconise un financement laïc et et sans capitaux étrangers.

À Sorgues, le président de l'association Ummah Provence qui lutte contre l'islamophobie a été surpris par cet intitulé: "Islam de France, c'est une aberration" mais Brahim Hachemi explique que "le financement est un faux problème. Il faut surtout faciliter l'acquisition de bâtiments et d'immeubles car les élus bloquent l'installation des mosquées".

À Carpentras, le président du Conseil Régional du Culte Musulman soutient cette fondation de l'islam de France : pour Khalid Belkhadir, "il est temps que les musulmans s'organisent. Il est de notre devoir défendre le vivre-ensemble et les valeurs de notre République".

"Chaque mot compte. Il faut des imams francophones pour ne pas tout comprendre à l'envers", (J. Akoudad, mosquée de Carpentras).

À Sorgues, les musulmans sont en conflit avec la mairie pour l'installation d'une nouvelle mosquée "digne des 4 000 fidèles". A Carpentras, l'assistant de l'imam invoque régulièrement en français les valeurs de la république à la fin du prêche du vendredi.

Jawad Akoudad considère qu'il est "important que les imams soient francophones" mais il estime qu'une "formation sur la pratique de l'islam, on n'en a pas besoin". Le président de la mosquée de Carpentras est convaincu qu'il "est temps que les musulmans s'organisent. Il est de notre devoir défendre le vivre ensemble et les valeurs de notre république".

Philippe Paupert

Francebleu

577 fous d’Allah dans la nature ? Pas de panique !

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On nous avait pourtant bien dit, à nous le peuple très concerné par la question, que la lutte contre le terrorisme islamique passait par l’éradication de Daech en Irak et en Syrie. Finalement, pas du tout, c’est même tout le contraire ! L’affaiblissement de l’État islamique dans ces pays, nous annonce benoîtement l’éminent procureur de Paris, « renforce le risque de nouveaux attentats en France ». Mince, alors !

Mais pourquoi, demandent les idiots que nous sommes ? Parce qu’« on le voit dans l’histoire du terrorisme que quand (sic) les organisations terroristes sont en difficulté sur zone, elles recherchent l’occasion de commettre des attaques extérieures », nous explique François Molins le vénérable. Il découvre donc maintenant ce qu’il aurait dû savoir avant ? Ou le savait-il, mais le brave homme ne voulait pas nous affoler ? Ou, au fond, cela ne change strictement rien à la menace, quantité de djihadistes bien en place sur notre territoire étant prêts à manier la kalach’ et les explosifs ?

Sans rire, ils n’y connaissaient rien à rien, au terrorisme ? Alors, ne parlons même pas de terrorisme islamiste ! D’ailleurs, aucun de nos illustres représentants ne nous a jamais rencardés sur le Coran. Il a fallu se taper tout le boulot tout seul, même Juppé ne veut toujours pas s’y coller. Trop heureux, Ali. Pardon, Alain.

Ce n’est pas la seule nouvelle de la journée. François Molins nous met en garde contre le « retour d’un grand nombre de combattants français et de leurs familles ». Ces fous furieux sont français. Enfoncez-vous ça dans le crâne : FRAN-ÇAIS. Il va falloir les prendre en charge et certainement les déradicaliser. Opération inverse de la radicalisation. Cela a déjà marché ? Un flop, d’après les échos des centres en question.

À ce jour, nous apprend notre bon procureur, « 982 individus font ou ont fait l’objet d’enquêtes judiciaires pour du terrorisme islamiste : 280 sont aujourd’hui en examen, dont 167 sont en détention ». Mais il a gardé le meilleur pour la fin : 577 autres « font l’objet d’un mandat de recherche ou d’un mandat d’arrêt ». Autrement dit, 577 fous d’Allah se promènent dans la nature ! Vous paniquez ? Vous avez tort. François Molins nous dévoile la grosse artillerie.

La politique pénale, depuis la loi du 21 juillet 2016, a été « considérablement durcie » : la peine pour association de malfaiteurs est passée de 20 à 30 ans de réclusion, tandis que les chefs terroristes encourent désormais « la réclusion criminelle à perpétuité ». Encore faut-il l’attraper, tout ce joli monde ! En outre (il fallait y penser), « les combattantes, les candidats au départ, femmes ou soutiens logistiques » ne relèvent « plus de la correctionnelle ». Parce qu’avant, si ? Il est vraiment formidable, l’État français.

Mais les personnes fichées « S », celles soupçonnées d’atteinte à la sûreté de l’État, ne serait-il pas judicieux, au nom du principe de précaution, de les placer en rétention ? « Impossible », dit le procureur. « On ne peut pas détenir quelqu’un avant qu’il ait commis une infraction, c’est le socle de l’État de droit. »

C’est sûr qu’en ne prenant pas de mesures dignes de ce nom, le terrorisme va durer longtemps, très longtemps dans notre pays. Cela ne semble pas les déranger plus que ça, au gouvernement…

Caroline Artus

Boulevard Voltaire



Immigration : expulsions et réquisitions en baisse

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Alors que 89 % des Français estiment que l’immigration a un impact négatif, pour sa société ou son économie, selon une étude statistique publiée par Le Figaro, et que les flux migratoires ne cessent de grossir, le gouvernement n’envisage rien de sérieux pour régler ce problème. Au contraire, il semblerait que tout soit fait pour que la France soit obligée de continuer à accueillir une immigration de peuplement qu’elle n’a plus la capacité à intégrer, encore moins à assimiler.

Des données confidentielles du « tableau de bord » de la Direction générale des étrangers en France pour le premier semestre 2016 font état de faits étonnants, pour ne pas dire préoccupants. Ainsi, les éloignements de clandestins illégaux ont chuté de près de 20 % en six mois. Du 1er janvier 2016 au 30 juin 2016, seuls 8.660 personnes séjournant illégalement en France ont pu être renvoyées, contre 10.800 personnes éloignées pour la même période lors de l’année 2015.

Olivier Hourcau, secrétaire national du syndicat de policiers Alliance, témoignait au Figaro : « Depuis le début de l’état d’urgence, les frontières font l’objet d’une vigilance accrue et consomment un nombre d’effectifs considérable, particulièrement ceux de la PAF. L’administration ponctionne ainsi des fonctionnaires dans les services procéduriers, chargés notamment des reconduites, pour aller renforcer les points soumis à forte pression, comme le secteur de Menton dans les Alpes-Maritimes. La mission d’éloignement devient une mission secondaire. En somme, on déshabille Paul pour habiller Jacques… »

L’État mobilise des moyens pour lutter contre le terrorisme qui permettront à d’autres potentiels terroristes de rester illégalement sur notre territoire. Ubu est roi, et le roi est nu. Pour compléter ce triste tableau, le nombre de demandeurs d’asile venus d’Afghanistan, ou munis de faux papiers afghans permettant d’obtenir plus facilement le statut dit de « réfugié », souvent détourné, a augmenté de 964 % en cinq mois. Excusez du peu…

Néanmoins, vous pouvez être rassurés. Emmanuelle Cosse a la solution. Déjà, fin août 2015, l’ex-patronne des Verts militait pour « l’accueil de tout le monde », comparant la France au… Liban et jugeant que la question du nombre de migrants était secondaire ! Devenue, depuis, ministre du Logement, Emmanuelle Cosse ne s’est pas assagie, car son idéologie privilégie le lointain au proche et les autres aux nôtres.

Aux fins de laisser la France être submergée par le tiers monde tout entier, le ministre du Logement a proposé de « réquisitionner les lieux publics » et a appelé de ses vœux une « mobilisation générale » des Français pour qu’ils ouvrent les portes de leurs domiciles à ces clandestins, ainsi que l’ont fait Allemands et Suédois. Dans ces pays, on ne compte plus les faits divers impliquant des « migrants », qui ont violé, volé ou tué les généreux et naïfs autochtones qui s’étaient dévoués pour eux…

En dépit des déclarations musclées de Manuel Valls, la gauche dite de « gouvernement » a toujours un logiciel immigrationniste. Rien ne la fera évoluer car cela lui est consubstantiel. Vous êtes 89 % à considérer que l’impact de l’immigration est négatif, parmi vous de nombreux électeurs des divers partis de gauche. Pourquoi continuer ?

Gabriel Robin

Boulevard Voltaire