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lundi, 12 septembre 2016

A Toulouse, la grande mosquée prend forme dans le quartier du Mirail

Le chantier de la mosquée du Mirail à Toulouse avance. Le bâtiment, dont l'ouverture est prévue en 2017, abritera une bibliothèque et deux salles de prière.  

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Le chantier est encore loin d’être terminé mais on peut déjà se faire une image mentale de ce à quoi ressemblera la grande mosquée de Toulouse.

Loin de l’esthétique flamboyante des mosquées moyen-orientales, le nouveau bâtiment religieux du Mirail aura un style épuré, fonctionnel et intégré dans le paysage urbain.

Construite sur trois niveaux, la grande mosquée abritera une bibliothèque et deux salles de prières, l’une pour les hommes, l’autre pour les femmes, qui communiqueront entre elles.

D’une capacité d'accueil de 4000 personnes, la mosquée du Mirail sera l’une des plus importantes de France.

En attendant son ouverture, les fidèles prient dans des préfabriqués, une situation qui devait être temporaire et qui dure depuis 2005.

Toulouse compte environ 50 000 musulmans, dont environ 20% de pratiquants.

Le bâtiment a été entièrement financé par les fidèles. Plus de 3,5 millions d’euros ont déjà été récoltés pour ce bâtiment qui devrait ouvrir en 2017.

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Plan sécuritaire N-VA: le parti d'extrême droite Vlaams Belang applaudit, les autres mettent en garde contre un danger pour l'Etat de droit

Si le parti d’extrême-droite Vlaams Belang approuve les mesures du plan sécuritaire de la N-VA, validé samedi à l’unanimité par le conseil du parti nationaliste, il s’interroge cependant sur le timing choisi pour sa présentation.

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Filip Dewinter a estimé dimanche dans De Zevende Dag que le plan «niveau V» arrivait «bien trop tard». Les Verts de Groen sont eux radicalement contre la mise en place d’un cadre légal à l’état d’urgence. «Le cadre actuel suffit, il faut maintenant investir suffisamment dans les services», selon le député Stefaan Van Hecke.

Pour lui, l’état d’urgence n’a aucun intérêt. «La sécurité va-t-elle augmenter quand nous proclamerons l’état d’urgence ?» En France, des milliers d’arrestations ont eu lieu, mais ce n’était au final pas plus efficace, selon le député écologiste qui plaide pour que l’argent soit prioritairement investi dans les services. «On y a fait trop d’économies. Le cadre légal actuel est suffisant, il faut plutôt investir dans les services et les gens

Protéger avant tout les libertés fondamentales

Pour l’Open VLD, le droit à la liberté supplante le reste. «S’il s’agit de protéger les libertés fondamentales, nous sommes nous aussi intransigeants dans la lutte contre le terrorisme», a affirmé dimanche la députée Carina Van Cauter, ajoutant tout de même que le parti ne voulait «pas tomber dans les dérives d’un Etat turc». Samedi, la présidente des libéraux flamands Gwendolyn Rutten a déjà précisé que «les frontières de notre Etat de droit sont claires» et qu’il fallait s’y tenir.

Du côté du MR, le Premier ministre Charles Michel a rappelé dimanche que le «gouvernement a déjà décidé de l’état d’urgence, d’un plan d’urgence en trente mesures qui porte ses fruits». Il s’est cependant dit ouvert à ce que son équipe puisse se pencher sur «toute proposition supplémentaire argumentée qui lui serait soumise par les ministres de la Justice et de l’Intérieur, en faveur de plus de sécurité et moyennant le respect de l’Etat de droit». Il convient d’agir «avec une volonté sans faille, avec le souci d’adapter notre législation où cela est nécessaire, mais en préservant sans cesse l’Etat de droit et nos libertés», a souligné le président Olivier Chastel. «Nous allons poursuivre dans cette direction, refusant les amalgames dangereux», a-t-il précisé.

Des mesures potentiellement dangereuses pour l’Etat de droit

Pour le PS, les mesures avancées par les nationalistes flamands sont «dangereuses pour l’Etat de droit et les libertés». Le PS estime que la N-VA agite ces idées «pour masquer son incapacité à changer les choses». Les socialistes estiment que les arrestations policières préventives (qui feront l’objet d’un contrôle judiciaire a posteriori) sont contraires aux libertés fondamentales. Le parti rappelle en outre que la création de tribunaux anti-terrorisme «ne répond à aucun besoin de terrain». «Rien qu’à Bruxelles, il y a en permanence cinq à six juges d’instruction qui ne traitent que du terrorisme. Deux chambres du tribunal correctionnel ne font que ça (...) Quel est dès lors l’intérêt de créer un tribunal spécifique ?"

Sans remettre en question le bien-fondé du plan sécuritaire proposé par la N-VA, qui prévoit notamment l’instauration d’un état d’urgence qui permettrait des arrestations policières préventives et la mise en place de chambres à part traitant des affaires de terrorisme au sein des tribunaux, Filip Dewinter (VB) s’interroge sur un timing «peut-être motivé par des raisons électorales ou les résultats des sondages d’opinion».

La capitale.be

Les identitaires ouvrent un bar à Lille : une pétition pour sa fermeture est lancée

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Le groupe d’extrême droite Génération identitaire ouvrira, fin septembre, un bar-estaminet à 200 mètres de la Grand-Place de Lille. Une militante lilloise lance une pétition pour sa fermeture, craignant « un déferlement de haine ».

On a connu la « Maison flamande » de Lambersart, fermée il y a quatre ans ; voici la « Citadelle », le nouveau QG des identitaires (mais d’une autre branche). Ce bar-estaminet associatif ouvrira le 24 septembre dans le Vieux-Lille, à 200 mètres de la Grand-Place. Génération identitaire Flandres-Artois-Hainaut, et son leader Aurélien Verhassel, y cultiveront les grands thèmes de ce mouvement de jeunesse « flamand, français et européen », placé à l’extrême droite : la défense du « Français blanc » contre la « racaille », la « reconquête » de nos villes « occupées » par les « populations étrangères », etc. Dans ce nouveau bastion lillois, les militants, qui seraient près de 300 dans la région, profiteront également d’un espace cinéma, d’une bibliothèque, d’une salle d’entraînement à la boxe de rue...

« J’ai été effarée »

Un vaste programme que Génération identitaire dévoilait, vendredi soir, dans une interview publiée sur notre site, provoquant la réaction immédiate de Joe Dabit, conseillère du quartier de Moulins. « J’ai été effarée en lisant cet article, explique la militante EELV. Ces thèses (des identitaires), c’est une incitation à la haine, également punissable par la loi. C’est trash et ça choque tout le monde. »

« Dérives incontrôlables »

Dès vendredi soir, Joe Dabit a lancé une pétition sur change.org pour demander la fermeture de la Citadelle, avant son ouverture. À 19 h 30, ce samedi soir, elle cumulait déjà plus de 1 200 signatures. « J’ai agi en tant que citoyenne, militante pour les droits humains, et j’adresse cette pétition à Martine Aubry. Elle ne peut pas accepter l’implantation d’un bar d’identitaires en plein centre de Lille. Je suis profondément inquiète. Ce lieu va propager de la haine, provoquer des dérives incontrôlables et des incidents (notamment avec les militants de gauche). Dans une ville où on prône le vivre ensemble, ce bar n’a pas d’avenir. »

Ce samedi après-midi, les jeunes socialistes ont aussi exprimé leur « consternation » en apprenant l’ouverture de « ce lieu de rassemblement des extrémistes et des extrémismes ». Ils réitèrent leur appel à la dissolution de Génération identitaire.

Arnaud Dufresne

La Voix du Nord

Antiracisme : attention aux préjugés !

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En ces jours de rentrée, les professeurs d’éducation morale et civique pourraient être tentés par toutes sortes de documentaires bien-pensants et politiquement corrects ; mais ne faudrait-il pas savoir raison garder ? Attention, donc, par exemple, à ce documentaire suisse intitulé Je ne suis pas raciste, mais…, réalisé en octobre 2013 et qui pourrait encore servir de support pédagogique en septembre 2016.

On vous y explique pendant une heure, à coups de démonstrations parfois partiellement scientifiques, que nous sommes conditionnés dès notre plus jeune âge pour « catégoriser » et donc « discriminer ». Outre que ce jugement pourrait paraître hâtif, il est aussi dangereux : serait-il donc inacceptable de « catégoriser » sous prétexte que certains d’entre nous « discriminent » ? Dois-je donc considérer que tous les plombiers peuvent aussi savoir être boulangers, sous prétexte que certains d’entre nous penseraient qu’il est inenvisageable qu’un plombier puisse devenir boulanger ?

Pire : les démonstrations scientifiques s’appuient sur des expériences franchement révoltantes, à l’instar de cette institutrice québécoise qui, sous prétexte d’enseigner la discrimination, décide de faire croire à sa classe que les enfants de moins d’un mètre trente-quatre sont plus intelligents et plus sages que les enfants plus grands, auxquels elle distribue un dossard rouge ! « C’est écrit, c’est prouvé, donc on s’en tient à ça », leur affirme-t-elle. L’un de ces grands enfants finit par demander : « C’est-il normal que je me sente rejeté des autres ? » et avant la fin de la matinée, tous les grands enfants sont en pleurs, mais l’institutrice tient bon jusqu’à la fin de la journée. Qu’a-t-on cherché à prouver ici ? Que les adultes étaient volontairement capables de torturer psychologiquement des enfants en construction ? Ne le savait-on pas déjà ?

Mais il y a des formes de tests plus insidieuses. On montre à des enfants une image avec un enfant noir et un enfant blanc ou bien deux poupées, l’une noire et l’autre blanche. Dans les deux cas, les représentations sont exactement semblables, seule la couleur de peau change. On demande ensuite « Quel enfant est méchant ? » : les enfants (majoritairement blancs dans les tests montrés au début du documentaire) répondent invariablement le blanc, d’où il est conclu qu’il s’agit d’une réponse raciste car « on a une préférence pour son propre groupe et donc on discrimine les autres » (selon l’éthologue Roland Maurer).

Mais il faut attendre les dix dernières minutes du reportage pour voir apparaître des nuances : la même expérience avait déjà été conduite dans les années 50 auprès d’enfants noirs qui donnaient exactement la même réponse. Font-ils donc partie du même groupe que la poupée blanche ? Deux défauts majeurs à cette expérimentation. Le premier défaut provient de l’interprétation du résultat : dans la grande majorité des cultures, la couleur blanche est associée aux notions de « pureté, de propreté » et même de « bonté, de gentillesse ». Il est donc normal que des enfants noirs répondent que la poupée blanche est gentille. Le second défaut tient à la question elle-même, qui sous-entend qu’il faut absolument choisir alors que rien ne distingue les deux poupées (surtout en matière de comportement !) : c’est alors l’enfant atteinte du syndrome de Williams qui a raison lorsqu’elle demande « Je dois dire un au hasard ? » CQFD !

Bertrand Dunouau

Boulevard Voltaire

Zemmour au pilori !

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C’était couru d’avance. Dans un courriel incendiaire destiné au Conseil supérieur de l’audiovisuel, le Collectif contre l’islamophobie en France (le fameux CCIF) – emboîtant le pas aux quelque 700 signalements adressés au CSA -, suite à la prestation d’Éric Zemmour dans l’émission « C à vous » du 6 septembre, réclame la suppression « par tous les moyens possibles » de « la répétition » de ce genre de propos dans le domaine public.

Qu’est-ce qui a déclenché l’ire du Collectif contre l’islamophobie ? D’entendre Zemmour décrire l’islam comme « la seule religion à s’être constituée dans la guerre », vis-à-vis de laquelle « il est interdit de prendre de la distance car depuis le IXe siècle, il est interdit d’interpréter le Coran » ? De l’entendre certifier « qu’on ne vit dans la paix que quand on se soumet à l’islam » et que « Daech applique l’islam » ? S’est-il offusqué des propos tenus par le journaliste, le 7 septembre, sur RTL, affirmant que « l’islam n’est pas une religion, c’est une loi, une nation » ? Aucunement. On ne peut pas être partout !

À la lecture de sa page Web du 9 septembre, le Collectif veut la tête de Zemmour pour avoir osé dire : « Le musulman modéré n’existe pas. Il y a simplement des gens qui appliquent à la lettre [le Coran] et d’autres qui n’appliquent pas à la lettre et savent qu’ils ne sont pas de bons musulmans. » Le Collectif veut la tête de Zemmour parce qu’il propose de « donner le choix [aux musulmans] entre l’islam et la France. S’ils sont français, ils doivent se détacher de ce qu’est leur religion. » Le Collectif n’a pas supporté d’entendre parler d’« invasion », de « colonisation », de « conflagration ».

Voilà ce que considère le Collectif comme des « propos abjects, profondément choquants, provocation publique et sans ambiguïté à la discrimination, à la haine et à la violence ». Le CCIF attaque Éric Zemmour parce qu’il dénonce les conséquences négatives de l’islam. Mieux : en ne réfutant pas les connaissances historiques du journaliste, il confirme la véracité des « propos abjects » de celui-ci !

Et, pour discréditer l’auteur du Suicide français, ne lui reste plus qu’à ressortir le nazisme du placard. Tellement commode, Hitler. On se demande, d’ailleurs, qui d’autre serait invoqué s’il n’avait pas existé. « Ces propos rappellent les plus sombres épisodes de l’histoire de notre pays […] », poursuit-il dans sa diatribe. Il exhorte le CSA « à prendre [ses] responsabilités », « à intervenir pour appliquer les plus fermes sanctions contre la chaîne […] » Il exige, il piaffe, il éructe, il s’égosille et il conclut, le Collectif : Éric Zemmour est un « individu dangereux pour la paix de notre nation ». Les malheurs sont arrivés à cause de ceux qui les annoncent, c’est bien connu.

Déjà viré de i>Télé, bientôt interdit de toutes les émissions de radio et de télévision, notre Zemmour national ? Allez, soyons fous : Zemmour au pilori et, pour faire bon poids, ses livres au pilon !

Caroline Artus

Boulevard Voltaire



En quoi la culpabilité occidentale devrait-elle être éternelle ?

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Il y a peu, une connaissance africaine me lançait, dans le cadre d’une discussion animée sur la question migratoire : « L’Afrique n’a pas besoin qu’on l’aide, les Africains ne viennent pas en Europe parce que leur situation économique serait mauvaise, ils viennent s’y rembourser des pillages que vous avez effectués en Afrique. »

Sur le coup, et vu que nous nous connaissons depuis un certain temps, je ne parvins pas à déceler la part de turlupinade, d’espièglerie, de galéjade, de taquinerie amicale ou de deuxième degré éventuel et, n’ayant reçu nul signe encourageant en ce sens, fus obligé de m’en remettre à l’autre hypothèse : c’était bien du premier degré. Premier degré, d’ailleurs, pratiqué par la plupart des Africains. J’ai beau lui avoir offert précédemment l’ouvrage de Tidiane N’Diaye décrivant le pillage humain de son continent par les Arabo-Musulmans durant quatorze siècles (Le Génocide voilé), rien ne semble y avoir fait : son cerveau, tels certains modernes emballages plastiques conçus en ce sens, reprend implacablement sa forme (anti-occidentale) initiale. Le seul pillage de l’Afrique qui compte, Môssieur, est celui de tes ancêtres occidentaux, donc le tien.

Je m’interroge depuis longtemps (ou plutôt l’insistance lourdasse de tant de « post-coloniaux » m’interroge) sur la question de savoir en quoi la culpabilité occidentale devrait être éternelle, et à quel moment d’anciens pays colonisés pourraient commencer à endosser une part de responsabilité dans leur situation – je pense, par exemple, à l’Algérie. Un mécanisme psychologique semble bien animer quelque part cette farce historique, mémorielle. Puis je tombai sur cet article publié dans Le Figaro intitulé « Se libérer de la culpabilité mal placée ». Se référant aux individus, le psychanalyste Moussa Nabati y révèle « l’étrange inversion des rôles » touchant les questions de culpabilité et concernant, notamment, des fautes « que l’on n’a pas commises ». « Mais pour que la victime puisse éponger et faire ainsi sienne la faute d’un pervers, il faut un terrain identitaire fragile, victimaire », précise le psychanalyste. Cela ne vous rappelle rien ?

« Ceux qui, en effet, ont, en raison de leur enfance, développé une sensibilité très grande à la culpabilité auront tendance à l’âge adulte à mettre en place des mécanismes d’autopunition », précise encore Moussa Nabati […] Cela ne vous rappelle rien non plus ? Cette haine de soi qui forme un excellent terreau pour un antiracisme dévoyé, tricheur, revanchard, vicelard et, pour finir, putride, par exemple ? Ces questions historiques m’ont toujours semblé fortement imbriquées dans un fatras psychologique qui semble ne pas tourner rond. Ainsi existerait-il peut-être une dimension de perversion narcissique dans l’idéologie post-coloniale – je veux dire l’idéologie de post-coloniaux- qui leur permet de repousser indéfiniment la part de responsabilité des Africains dans leur propre situation.

Silvio Molenaar

Boulevard Voltaire



Nos chefs et nos médias doivent refuser la manipulation de « l’islamophobie »

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Durant les vingt derniers mois, à l’occasion de la recrudescence (en France) de la violence islamique, les chrétiens ont été mis en garde par leurs pasteurs et leurs journaux contre la tentation de la vengeance. On leur a assidûment rappelé la nécessité chrétienne du pardon, et le primat des armes spirituelles du jeûne et de la prière. On ne peut que souscrire à ces rappels et admirer la réponse convaincue qu’ils ont reçue.

Maintenant, une chose manque dans ces exhortations. Quelque chose sonne faux dans la réponse que font aujourd’hui les chrétiens au déchaînement de la violence injuste. C’est l’oubli de vérités qui sont le soubassement de tout l’ordre de l’amour : la grâce n’enlève pas la nature. La première des charités, c’est la justice. J’ai toujours été frappé, en lisant l’évangile et les écrits de saint Paul, de l’insistance sur le respect des devoirs découlant de l’ordre naturel, de la place que tiennent les centurions – dont la fonction, à la différence de celle des publicains, est honorée – et de l’exhortation à la virilité : « Le Royaume des cieux souffre violence » (Mt 11, 12), dit Jésus. « Soyez des hommes », ajoute saint Paul (1 Co 16, 13).

On attend de nos élites qu’elles nous rappellent les devoirs qui sont la condition de toute humanité comme du libre exercice de la religion chrétienne : la protection du faible, le légitime emploi de la force contre les injustes agresseurs, le courage de prendre des risques pour que vive le magnifique patrimoine dont nous héritons en nos pays. Quel évêque, quel homme public, quel intellectuel de renom saura nous répéter, après Hans et Sophie Scholl, après Soljenitsyne, que, s’il n’y a plus de raisons d’exposer sa vie, il n’y a plus non plus de raisons de vivre ? Qui aura le courage de nous rappeler que le juste exercice de la force est la première des miséricordes ?

C’est une miséricorde vis-à-vis des victimes potentielles, évidemment. Les appels à la paix, au pardon et à l’amour ne les ressusciteront pas, ni ne sécheront les larmes de leurs proches. Mais c’est aussi une miséricorde vis-à-vis des nombreux musulmans qui aiment notre pays… et qui n’ont absolument aucune envie de le voir soumis à la charia. C’est une miséricorde vis-à-vis de ceux que les discours civils et ecclésiastiques, larmoyants et impuissants, pousseraient à la révolte. C’est enfin une miséricorde vis-à-vis des agresseurs : le premier droit du malfaiteur, c’est la peine. Faire preuve de lâcheté devant des fanatiques d’une religion dont la crédibilité tient essentiellement à la force, c’est commettre un crime : celui de les renforcer dans leur délire meurtrier qui, demain, frappera plus fort.

Nous sommes en guerre, nous dit-on. C’est bien de l’avoir enfin réalisé. Pour restaurer la vraie paix, il faut maintenant avoir le courage de nommer cette guerre : c’est une guerre terroriste, dont les combattants se réclament des sources canoniques de l’islam. Les musulmans qui aiment et respectent la civilisation du pays qui les accueille sont les bienvenus. Mais il est urgent que nos chefs et nos médias refusent désormais la manipulation de « l’islamophobie » et en finissent avec l’intoxication de « l’islam religion de paix et d’amour ». Et il faut avoir la charité de mener cette guerre-là, selon sa nature propre, en se donnant, dans la force et l’honneur chrétiens, les moyens de la gagner. Après, il sera trop tard. Les dhimmis n’ont plus que le droit de pleurer.

Père Louis-Marie de Blignières

Fondateur de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier

Boulevard Voltaire

Et si on appliquait simplement la loi ?

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Dans cette guerre qui nous a été déclarée, 236 morts en 18 mois, ce n’est pas assez pour que l’on applique la loi en France ?

Article 411-4 du Code pénal
Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la France, est puni de trente ans de détention criminelle et de 450.000 euros d’amende.
Est puni des mêmes peines le fait de fournir à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents les moyens d’entreprendre des hostilités ou d’accomplir des actes d’agression contre la France.

Merouane Benahmed, l’ex-assigné à résidence, est un militant islamiste algérien condamné en juin 2006 à une peine faussement « maximale » de dix ans de détention. En juin 2011, il a bénéficié d’une sortie de prison, « prématurée ».

Aujourd’hui, Merouane Benahmed a pris la tangente !

Actuellement, 300 personnes fichées « S » sont assignées à résidence et réparties dans diverses communes rurales.

Cette même semaine, trois femmes radicalisées et fanatisées, nous dit-on, préparaient un attentat à l’aide d’un véhicule « bombonné ». Le propriétaire du véhicule, père de l’une d’elle, était lui-même connu pour des faits anciens de prosélytisme.

Parmi les trois « Shéhérazade » concernées, l’une est une proche d’une sœur d’Hayat Boumeddienne, petite amie d’Amedy Coulibaly, le tueur de l’Hyper Cacher de janvier 2015. On nous dit que la petite Inès était connue des service de renseignement depuis 2015 pour ses velléités de départ en Syrie. Il semblerait, ajoute-t-on, que tout ce petit monde était en lien avec Rachid Kassim, un djihadiste « roannais » très actif sur les réseaux sociaux, suspecté d’être l’instigateur du meurtre du prêtre dans l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray le 26 juillet dernier.

Lorsque l’on a pris connaissance de l’Article 411-4 rappelé ci-dessus, que fait tout ce petit monde dehors ?

Richard Pascal

Boulevard Voltaire



Grenoble : coups de feu avant la sortie du collège

Plusieurs coups de feu ont été tirés sur la place Saint-Bruno à Grenoble, ce vendredi vers 17 heures, dans des circonstances encore indéterminées. Alertés par des riverains qui avaient entendu les détonations, les policiers grenoblois se sont rendus sur place et ont sollicité l’intervention des sapeurs-pompiers et d’une équipe du Samu. […]

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Les policiers inspectent actuellement le square et auraient découvert une sacoche contenant de l’herbe de cannabis. Les élèves du collège Fantin-Latour, situé rue Nicolas-Chorier, qui devaient sortir à 17 heures ont été priés par de rester dans l’établissement, le temps que les forces de l’ordre aient sécurisé le quartier.

Islamisme.fr

L’immigration clandestine en Grèce financée par vos impôts via l’UE

Elle est belle la grande fraternité européenne :

 

"Ce samedi, l’exécutif européen a annoncé que 115 millions d’euros vont être débloqués pour Athènes. Ils s’ajoutent aux 83 millions d’euros déjà versés début 2016 pour aider la Grèce à lutter contre la crise migratoire sans précédent qui touche l’Europe".

Le salon beige