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mardi, 13 septembre 2016

Lille : une pétition contre l'ouverture d'un bar géré par des identitaires

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Une militante lilloise a lancé une pétition pour fermer un bar qui, lancé par le groupe d'extrême-droite Génération identitaire, doit ouvrir fin septembre.

A 200 mètres de la Grand-Place à Lille, un bar doit ouvrir fin septembre. Sa particularité : son propriétaire, le groupe d'extrême-droite Génération identitaire. Choquée, une militante a lancé une pétition pour fermer l'établissement, craignant "un déferlement de haine", rapporte La Voix du Nord

Un espace cinéma, une bibliothèque, une salle de sport... Génération identitaire Flandres-Artois-Hainaut y cultivera les grands thèmes de l'extrême-droite, à savoir la défense "du Français blanc" contre la "racaille", la "reconquête" des villes "occupées" par les "populations étrangères"... Les militants, en plus du bar, profiteront d'un espace cinéma, d'une bibliothèque, d'une salle d’entraînement à la boxe de rue.

"Non à l'ouverture d'un bar identitaire en plein centre de Lille". Ce programme, dévoilé dans une interview donnée à La Voix du Nord, a mis en colère Joe Dabir, conseillère du quartier des moulins et militante EELV. "C'est une incitation à la haine, également punissable par la loi. C'est trash et ça choque tout le monde", s'indigne-t-elle dans le quotidien régional. Vendredi soir, elle a donc lancé une pétition sur Change.org intitulée "Non à l'ouverture d'un bar identitaire en plein centre de Lille" avec ce sous-titre "juste un mot : inadmissible...". Lundi, en début d'après-midi, plus de 4.200 personnes avaient déjà apporté leur signature. 

Europe 1

Toute la vérité ?

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Nouvelle incarnation médiatique de ce djihadisme  qui frappe notre pays, la main du « Français » Rachid Kassim, membre de l’Etat islamique, apparait de nouveau derrière les menaces d’attentats révélées au grand public ces derniers jours. Selon les enquêteurs il aurait déjà piloté depuis la Syrie le meurtre commis par Larossi Abballa d’un policier et de sa compagne le 13 juin dernier à Magnanville (Yvelines), l’assasinat du prêtre de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) par Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean le 26 juillet. il serait aussi derrière la cellule de  femmes jihadistes qui prévoyaient unn attentat près de Notre-Dame de Paris (?), arrêtées la semaine dernière par la police dans l’Essonne. Kassim serait également en contact avec le mineur de quinze ans, assigné en résidence depuis avril, soupçonné de pouvoir « passer à l’acte », et arrêté ce  samedi. Invité dimanche du «Grand rendez-vous» Europe 1/iTELE/Les Echos, Manuel Valls a évoqué une « menace (terroriste) maximale (…). Tous les jours, les services de renseignement, la police, la gendarmerie, tous les jours, déjouent des attentats, démantèlent des filières irako-syriennes. »

Changement de tactique, ou impossibilité de dissimuler plus longtemps la réalité, le Premier ministre a  fait état non pas de 10 000 islamistes radicalisés présents sur notre sol, chiffre auquel s’accrochait jusqu’alors  le gouvernement, mais  d’ environ 15.000 djihadistes potentiels vivant chez eux chez nous, auxquels il faut ajouter « 700 djihadistes français et résidents en France, qui combattent actuellement en Irak et en Syrie.  » Il est aussi loisible de s’interroger sur les possibles infiltrés qui se mêlent aux  immigrés qui veulent gagner l’Europe pour des raisons économiques.  Cette seule fin  de semaine, 3 400 migrants ont été secourus  et  débarqués vers l’Italie samedi  ont annoncé les gardes-côtes italiens.  Les chiffres du  ministère de l’intérieur transalpin font état  de l’arrivée   de 125 000 immigrés sur ses côtes depuis le début de l’année ( 122 000 durant la même période   en 2015).

Manuel Valls l’a répété hier  « le premier enjeu » de  cette élection présidentielle   » c’est le danger du Front National ». Non!  le premier enjeu de  2017  pour les Français ce n’est pas la menace que font peser Marine et  le FN sur les partis dits républicains qui se partagent les fromages du Système.  Nos compatriotes eux,  attendent   certes une politique permettant à la France de stopper  le déclin  économique,  d’enrayer le chômage,  mais veulent aussi  un Etat fort, assumant ses fonctions régaliennes, capable de protéger leur sécurité, notre identité et notre  souveraineté.

Outre-Atlantique, le résultat de l’élection présidentielle de novembre ne sera pas non plus sans conséquence sur nos vies,  selon que le « populiste » isolationniste  Donald Trump ou la calamiteuse pasionaria  Hillary Clinton  succèdent à Barack Obama. Pour la première fois un sondage national(CNN/ORC), mais il sont réputés peu fiables aux Etats-Unis,   publié mardi,   donne  Donald Trump gagant d’une courte tête.  Le site du Nouvel Obs rappelait aussi très justement que « l’avance de deux points de Trump est située dans la marge d’erreur (plus ou moins 3,5 points) et le sondage est national. Or, l’élection américaine se jouant dans les Etats-clés (swing states), il est plus pertinent de s’intéresser aux sondages Etat par Etat. »

Au delà de l’antipathie que sa personne  suscite dans une large frange de la population  américaine, même si celle-ci est largement  tue ou minorée dans « nos » médias conquis quasi unaniment  par le progressisme  de Mme  Clinton, celle-ci est toujours en butte à de forts soupçons sur son honnêteté. Un  récent sondage ABC/Washington Post, indique que seuls 35% des électeurs Américains  disent lui faire confiance. Il y a eu   l’affaire  des courriels lorsqu’elle était à la tête du Département d’Etat  qui a déclenché une enquête du FBI, les révélations sur ses liens financiers  très troubles avec Goldman Sachs, ses   rencontres avec de très généreux donateurs de la Fondation Clinton quand elle était responsable de la diplomatie américaine…

Autre doute, Mme Clinton,  comme François Mitterrand en son temps, et comme l’affirme depuis des mois  M. Trump, ment-elle sciemment sur son état de santé, elle qui refuse toujours de publier son bilan médical?  Lors des commémorations du quinzième anniversaire des attentats du 11-Septembre à New-York, auxquelles ils étaient tous deux présents, Mme Clinton a été victime d’une malaise. Non pas « un coup de chaud » comme elle l’a d’abord  dit mais les effets d’ une pneumonie comme a fini par le révéler son médecin. « Chaque fois que je pense à Trump, je deviens allergique » , expliquait-elle  jusqu’alors  à ses fans sans ses réunions pour expliquer  ses quintes de toux…

Pour dire les choses gentiment,   nous pourrions dire de  Mme Clinton qu’à l’instar de Jules Renard elle aime « la vérité et les mensonges qu’elle autorise ». Jugement qui s’applique aussi aux événements qui ont suivi et entourent la tragédie du 11 septembre 2001.  Dans un tweet , Bruno Gollnisch a rappelé hier sa « sympathie totale pour ces victimes civiles » de cet attentat , » comme pour celles de l’US Air Force (1 million ?) Requiescant omnes in pace. »

11 septembre  au nom duquel bien des mensonges ont été proférés par les gouvernements américains pour légitimer  des interventions militaires   qui ont déstabilisé le Proche et le Moyen-Orient,  une partie de l’Afrique,  avec les effets dramatiques que nous voyons à l’œuvre aujourd’hui;   de la même façon que les pseudo  armes de destructions massives de Saddam Hussein ont justifié en 2003 une guerre d’agression contre l’Irak avec les mêmes conséquences dévastatrices, pour les Arabes musulmans, les Chrétiens d’Orient, les Africains, les Européens…

Il n’est d’ailleurs  pas nécessaire d’adhérer aux  » théories du complot » les plus obscures  pour en être convaincu. Bruno Gollnisch le rappelait dans un entretien accordé en janvier 2015 au site planet.fr: « Il faut savoir aussi que quelquefois l’invraisemblable est vrai et ce qui prouve d’ailleurs que c’est vrai c’est que c’est invraisemblable (…). Le seul complot c’est sur la sureté intérieure et extérieure de l’Etat qui est l’appel à une immigration massive de personnes qui se trouvent en dehors de notre civilisation depuis 40 ans. C’est un complot contre la France. Je suis complotiste au sens zemmourien du terme : dénatalité, immigration massive, ouverture des frontières, libre échangisme, destruction de l’identité française, etc. » Brisons ce complot là en 2017!

Bruno Gollnisch

Le blog de Bruno Gollnisch

Et si Daech était beaucoup plus fort et stratège que ce que racontent les medias et autres spécialistes?

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A lire : Daech est en passe de créer les conditions d’une guerre apocalyptique avec l’Occident.

"L'État islamique est peut-être en train de perdre les batailles de Syrie et d’Irak, mais il gagne la guerre partout ailleurs. 

Daech a marqué la fin du mois du Ramadan par une vague d’attaques terroristes: Attentats à Istanbul; à Bagdad; à Dhaka, au Bengladesh; et dans de multiples sites à travers toute l’Arabie saoudite; sur la promenade des Anglais, à Nice. Et ces attentats avaient été précédés par une terrible fusillade à Orlando, en Floride, par un homme qui avait répondu à l’appel de Daech de frapper directement le sol des États-Unis.

Brett McGurk, envoyé spécial des États-Unis, a déclaré que ces attentats récents effectués par l’État Islamique étaient un signe de faiblesse, mus par ses pertes croissantes en Irak et en Syrie. «Daech et ses dirigeants se sont réfugiés dans l’ombre», a-t-il déclaré récemment.

C’est pourtant tout l’inverse qui est en train de se passer. Les attaques de Daech démontrent que malgré ses revers récents, l’organisation demeure forte et capable de mettre en pratique sa stratégie globale visant à saper les États modernes, à étendre le califat et à provoquer une guerre apocalyptique avec l’Occident. Les États-Unis ne parviendront pas à vaincre l’État islamique et à protéger le sol américain s’ils ne reconstruisent pas leur stratégie afin de lutter globalement contre l’État islamique plutôt qu’en se concentrant sur des succès tactiques en Irak et en Syrie.

La stratégie de Daech est à la fois locale et globale 

Le groupe mène des campagnes liées les unes aux autres sur de multiples zones géographiques. Sa stratégie locale en Irak et en Syrie vise à conserver le contrôle du terrain en tant que califat, tandis que sa stratégie régionale vise à étendre ce même califat à travers tout le Proche-Orient en absorbant toujours plus de groupes de combattants qui lui permettront de continuer de déstabiliser des États, tout en contrôlant davantage de terrain. Sa stratégie globale vise à créer les conditions d’une guerre apocalyptique avec l’Occident, en polarisant les sociétés afin qu’elles se définissent pour ou contre l’Islam.

Cet objectif final semble un peu trop gros pour être honnête. Les décideurs ont tendance à tenir les discours grandiloquents de Daech sur ses aspirations globales pour de la pure forfanterie et préfèrent se réconforter avec les estimations de ses pertes militaires. Daech2Mais en fait l’État islamique est en position de force; il n’est pas seulement implanté en Syrie et en Irak, il risque de prospérer un peu partout dans le monde et à court terme. Au vu de cela, il convient de ne pas écarter d’un revers de main la stratégie globale de l’État islamique.

L’administration d’Obama ne parvient pas à interpréter convenablement les attentats spectaculaires commis par Daech, qu’elle perçoit comme un signe de faiblesse

Certes, Daech a perdu du terrain en Irak et en Syrie au cours de l’année écoulée. Ces batailles sont des prérequis fondamentaux pour vaincre le groupe. Mais McGurk et d’autres responsables tendent à tirer de fausses conclusions sur la base de leurs victoires tactiques quand ils devraient se concentrer sur le prochain défi. Il est par exemple erroné de s’imaginer que l’État islamique aurait perdu sa capacité militaire car il n’est pas parvenu à reprendre les villes qu’il a perdues. Dans la plupart des cas, Daech a préféré se replier plutôt que combattre jusqu’à la mort –un signe de contrôle, de calcul militaire et de son intention de conserver son potentiel militaire pour des opérations futures" (suite).

Lahire

Le salon beige

Face à l'islam conquérant, beaucoup de Français sont au bord de la crise de nerfs

Causeur se penche sur le burkini. Elisabeth Lévy, directrice de la rédaction, explique au Figarovox :

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"[S]i quelque chose se rapproche du fascisme aujourd'hui, c'est cet islam qui déteste notre mode de vie et veut empêcher les musulmans de l'adopter. Tabasser quelqu'un qui mange durant Ramadan, obliger sa sœur ou sa copine à s'habiller de telle ou telle façon, préférer laisser une femme mourir plutôt que de la voir examinée par un homme, tenter de s'accaparer l'espace public, ce sont des comportements de petits nervis. Et si on a le droit de parler de fascisme pour l'Etat islamique, on a le droit de dire «fasciste» pour ceux qui ne font qu'admirer sa cruauté ou sa barbarie. Et tant pis pour la précision historique. Cependant, si nous avons repris maintenant ce cri des Républicains espagnols [No Pasaran], c'est aussi à cause du moment. Beaucoup de Français sont au bord de la crise de nerfs et disent: arrêtons de laisser l'intégrisme créer une contre-société, une sécession hostile, à l'intérieur de la société française, défendons notre façon de vivre ensemble, avec des femmes qui peuvent se montrer sans se donner. Et c'est sans doute notre dernière chance d'inverser la tendance, avant que se créent durablement des territoires islamisés dans notre pays. [...]"

Michel Janva

Le salon beige

Le communautarisme gangrène nos quartiers : assez !

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Le communautarisme islamiste gangrène nos institutions, rendant caduc ce « vivre ensemble » qui ne ressemble plus qu’au vœu pieux d’un gouvernement aux abois. La Lorraine n’est pas épargnée par le phénomène. Lors de la rentrée scolaire à Essey-lès-Nancy, en banlieue de Nancy, la première sortie des enfants a été perturbée par une mère assez provocatrice.

Vêtue d’une tenue islamique (peut-être un niqab, selon les rumeurs), la mère de famille a choqué les parents d’élèves présents. Dans son dos, des inscriptions en lettres arabes qui ne faisaient pas mystère des orientations idéologiques de cette femme. En effet, plusieurs témoins affirment qu’il s’agissait d’une apologie du terrorisme. Si les enquêteurs restent prudents quant aux raisons d’un tel acte, ils privilégient la thèse de la simple « provocation ».

Une « provocation » grave dans un tel contexte. Les terroristes de l’État islamique ont directement menacé les établissements scolaires, qualifiant les fonctionnaires de l’Éducation nationale de « corrupteurs » en décembre 2015 dans leur organe officiel de propagande.

Les terroristes jugent aussi que l’éducation française a pour objectif de « cultiver chez l’enfant et l’adolescent les plus abjects comportements et de l’affaiblir », demandant à leurs supplétifs « français » d’assassiner « les mécréants qui enseignent la laïcité ».

 L’apologie du terrorisme est sanctionnée par l’article 421-2-5 du Code pénal qui prévoit que « le fait de provoquer directement des actes de terrorisme ou de faire publiquement l’apologie de ces actes est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75.000 € d’amende ». Je serais même favorable à un durcissement de la législation en raison de notre état présent, qui est celui de la guerre.

Qu’une mère de famille puisse faire l’apologie du terrorisme devant l’école où se trouvent ses enfants est beaucoup plus qu’inquiétant. C’est un témoignage de l’aggravation des tensions intercommunautaires dans le pays. Nos écoles sont très insuffisamment protégées. Philippe Tournier, à la tête du principal syndicat des personnels de direction, indiquait que les établissements ne disposent d’aucun personnel de sécurité dédié, « alors que la moindre boutique de T-shirts a un vigile qui fouille les sacs à l’entrée ».

Nos enfants ont donc des cibles dans le dos. Déjà victimes du racket des caïds, d’agressions quotidiennes, d’une baisse générale du niveau éducatif, seront-ils bientôt visés par des attentats islamistes ? Nous ne pouvons plus exclure ce risque majeur, a fortiori quand un certain nombre d’enfants scolarisés ont des parents sympathisants de la cause takfiriste en France. Qui peut-dire que, demain, une mère de famille islamiste, comme cette jeune femme d’Essey-lès-Nancy, ne commettra pas un acte terroriste pour se venger d’un professeur qui aurait « injurié » l’islam ?

Dominique Bilde

Boulevard Voltaire

 

Attentat raté de Paris : décryptage d’un acte manqué

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Avec l’attentat à la voiture piégée de Paris, fort heureusement manqué, les policiers, pour la première fois d’un point de vue purement opérationnel, ont été confrontés à une cellule terroriste féminine. Sans doute les services de renseignement étaient-ils informés de l’existence d’une telle organisation, mais s’attendaient-ils à les voir passer si vite et si violemment à l’action ?

La participation des femmes aux actions terroristes commandées par Daech n’est pas une nouveauté. En zone irako-syrienne, elles participent, selon de nombreux médias arabophones, activement aux combats. Même si leur implication relève surtout de la logistique (santé, propagande, recrutement), certaines d’entre elles peuvent parfois occuper des postes stratégiques. Ainsi était-ce le cas de la femme du ministre du pétrole de l’État islamique, tué par les Américains en mai 2015.

En Europe et en France, la présence de femmes dans des opérations terroristes a été jusqu’à présent limitée, un palier ayant néanmoins été franchi le 18 novembre 2015, lorsqu’une femme, à Saint-Denis, a fait usage d’une ceinture d’explosifs.

Ce qui peut apparaître comme de nouvelles façons d’opérer de Daech n’est, cependant, pas surprenant. L’organisation terroriste a toujours dit sa détermination à combattre l’Occident chrétien – et la France en particulier -, par tous les moyens. Ainsi, l’utilisation de voitures piégées, d’un usage plus que courant sur les théâtres d’opérations extérieures, n’est que la continuité, par d’autres moyens, toujours plus destructeurs, de la guerre que l’État islamique a décidé de mener en Europe.

Par ailleurs, l’implication des femmes dans des actions de combat n’en est sûrement qu’à ses débuts.

Rien n’interdisant à ces dernières de passer d’un statut de soutien à celui de combattantes. En ce qui concerne l’action armée, le califat fixe la règle, laissant une grande marge d’autonomie à ses combattant(e)s. Surtout lorsqu’ils sont susceptibles d’agir à l’étranger.

 L’attentat manqué de Paris nous apporte, cependant, plusieurs informations utiles. La première est qu’il n’est pas encore trop tard pour agir. En effet, le relatif amateurisme dont ont fait preuve ces femmes nous prouve que la ressource technique de Daech, dans notre pays, n’est peut-être pas aussi importante qu’on pouvait le craindre. Du moins pour le moment. En revanche, cet acte revêt une portée symbolique réelle, en ce sens qu’il est susceptible d’inciter d’autres femmes et d’autres hommes radicalisés à s’impliquer davantage dans le combat et à passer à l’action.

Sûrement faut-il s’attendre à d’autres déconvenues. Après l’implication des femmes dans l’action terroriste, le jour n’est certainement pas éloigné où nos services de sécurité seront confrontés à de jeunes, voire de très jeunes « combattants ». Si le cas est déjà avéré dans les zones où l’État islamique combat la coalition, avec des enfants soldats et même des enfants bourreaux, il est à craindre que de telles situations ne surviennent dans notre pays. Il faut s’y préparer.

Olivier Damien

Boulevard Voltaire

Attentat raté de Notre-Dame : nous dit-on tout ?

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Vendredi dernier a été confirmée l’arrestation du commando de trois jeunes femmes dont le projet était « clairement de commettre un attentat ». Le procureur François Molins, lors d’une conférence de presse, a déclaré : « Le commando était téléguidé par l’État islamique depuis la Syrie. L’organisation terroriste utilise non seulement des hommes mais des femmes, de jeunes femmes, qui nouent leur projet de manière virtuelle. »

Si je sais lire entre les lignes, ces islamistes étaient compétentes, d’autant plus compétentes qu’elles étaient en contact direct avec Daech. Alors, pourquoi une tentative d’attentat à la bonbonne de gaz aussi improvisée, tellement improvisée qu’au départ, les enquêteurs parleront même, en voyant le dispositif, de simple avertissement ?

Voyons les faits : dimanche dernier, la police découvre dans une voiture stationnée aux abords de la cathédrale Notre-Dame six bouteilles de gaz – cinq pleines dans le coffre et une vide sur le siège avant, plus trois bouteilles de gazole dans le coffre. Le véhicule, une Peugeot 607, libre de tout occupant, « comme abandonnée avec ses feux de détresse allumés », est dénuée de toute plaque d’immatriculation et garée près d’un restaurant, plus précisément au 43, rue de la Bûcherie dans le Ve arrondissement, espace où il est interdit de stationner.

Le commando de filles neutralisé jeudi soir est soupçonné, d’après le procureur, d’avoir voulu faire exploser, dimanche 4 septembre au petit matin, les bonbonnes de gaz et le véhicule en utilisant une couverture, récupérée dans le coffre de la voiture avec des traces d’hydrocarbures, et une cigarette retrouvée partiellement consumée.

Le problème est qu’en l’absence de chaîne pyrotechnique, le dispositif ne pouvait pas fonctionner puisqu’il n’était relié ni à un détonateur ni à un cordeau détonant.

En effet, le risque est « extrêmement » faible d’obtenir l’explosion d’une bouteille de gaz même après l’incendie soutenu d’une voiture. De toute façon, les pompiers auraient neutralisé le feu avant que les bonbonnes aient suffisamment chauffé pour exploser. Aussi j’aimerais que l’on m’explique cette contradiction : d’un côté, on a l’État islamique comme conseiller pour une tentative criminelle particulièrement redoutable, et de l’autre une opération de pieds nickelés, ou plutôt de bécassines, inaptes à mettre le feu à une couverture et incapables de trouver un détonateur. Pourtant, toujours d’après le parquet, lors de la mise sur écoute de l’une d’elles, on entend les jeunes filles évoquer des attaques de gares et parler de ceintures d’explosifs. Or, pour réaliser une ceinture d’explosifs, il faut un détonateur, ce fameux détonateur qu’elles ne possèdent pas lorsqu’elles abandonnent le véhicule.

 

Autre point étonnant : la police, prévenue par le restaurateur, mettra plus de deux heures pour intervenir alors que les rondes sont fréquentes, cet endroit, très touristique, étant de plus recensé par les services de renseignement français comme cible potentielle.

Soyons clair : j’ai l’impression que l’on ne nous dit pas tout et que le gouvernement, profitant de cette action terroriste, essaye de tirer la couverture (pas celle de la voiture) à lui. Je crois sincèrement que nous ne connaissons pas toute la vérité.

D’ailleurs, comment faire confiance au procureur François Molins qui, après l’assaut de Saint-Denis contre Abdelhamid Abaaoud, faisait état du tir nourri des terroristes, parlant même de kalachnikov pour, par la suite, annoncer la simple découverte, dans les décombres, d’un pistolet de calibre 9 millimètres qui n’a tiré au maximum qu’un chargeur de 15 cartouches…

J.-P. Fabre Bernadac

Boulevard Voltaire

 

La guerre en France : les forces en présence

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D’un côté les « djihadistes ». Leur but de guerre est l’établissement de la loi islamique par les armes, dans une vision ordalique de la religion musulmane, telle qu’elle existe depuis les premières années du règne de leur chef militaire et religieux Mahomet. On peut estimer leur nombre à 20.000 hommes, disposant d’armes légères. C’est le chiffre que l’on obtient en additionnant anciens combattants de l’étranger, détenus radicalisés et fichés S. Depuis des années, cet ennemi monte en puissance. Aujourd’hui, il commence un déploiement (prépositionnement de charges explosives, etc.). À titre de comparaison, l’ALN du début de la guerre d’Algérie comptait moins de 20.000 hommes. À la fin de la guerre, son effectif était estimé à 90.000 combattants encadrés, armés et formés. La population ciblée par le FLN était de 8 millions de personnes. L’équivalent des populations que travaille aujourd’hui la propagande du djihad en France.

De l’autre la France. Son but de guerre est, à ce jour, inconnu. On lutte contre « le terrorisme ».

En somme, on fait la guerre à la guerre. Côté français, nous ne prendrons pas en balance les forces de l’ordre (police, gendarmerie) pour deux raisons de bon sens.

 

– Premièrement, les théâtres libyens, syriens et irakiens ont démontré leur faible impact opérationnel. Cette réalité est connue depuis la guerre d’Algérie. Ces forces sont débordées au premier engagement majeur (le triptyque attentats-émeutes-insurrection). Ce sont des forces légères, travaillant en petits éléments autonomes et décentralisés, répondant essentiellement à une menace localisée de droit commun, de très basse intensité, et qui ne sont pas qualifiées pour des déploiements importants : faible équipement de dotation, exercices limités, incapacité à manœuvrer, absence de planification opérationnelle, difficultés de coordination entre services. Leurs missions habituelles s’opèrent en boucle courte, en mode réactif, sous l’autorité d’un pouvoir civil de proximité, qu’il soit élu, préfet ou judiciaire, et non d’un chef militaire avec une chaîne de commandement.

– Deuxièmement, dans une guerre insurrectionnelle, la justice, l’ordre public, la police administrative doivent absolument assurer la continuité de l’État dans les zones pacifiées, sous peine d’une accélération de la dynamique insurrectionnelle.

Reste donc les armées. On conviendra que, sur le territoire national, la marine et l’aviation ne sont que d’une utilité marginale. Reste l’armée de terre, qui compte aujourd’hui 112.860 soldats (10.000 hommes de moins qu’il y a 5 ans), dont 7.000 déployés sur le territoire national. La pratique de la guerre insurrectionnelle veut que les forces de police secondent les militaires. En France, actuellement, c’est l’inverse : les militaires sont les supplétifs et la France engage dans des missions de police municipale des combattants dont les spécialités sont précieuses : fantassins d’élite, parachutistes, unités de montagne, tankistes, démineurs, artilleurs, spécialistes du renseignement, de la topographie, des transmissions, de la maintenance ou de la logistique. Pour gagner la guerre d’Algérie, il a fallu déployer 500.000 hommes pendant 8 ans, avec la mort de 50.000 soldats français, et un service militaire à 27 mois.

Voici la réalité de cette guerre qui ne veut pas dire son nom : sur le territoire national, le rapport de force est défavorable (7.000 militaires contre 20.000 djihadistes) et l’ennemi a l’initiative depuis le début de janvier 2015. La montée en puissance de nos forces militaires n’est pas au rythme de celle de la menace, freinée par un aveuglement du politique, des querelles administratives et une anémie des finances. Aucune action d’envergure n’a été menée pour détruire cet ennemi sur le territoire, alors que toutes les attaques proviennent de bases sur le territoire. Depuis 18 mois, nous n’avons pas l’initiative, nous subissons.

Maxime de La Devèze

Boulevard Voltaire

 

Bientôt des bobbies en burka ?

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Grande-Bretagne, comté de Birmimgham, 2.783.000 habitants. Comme si l’approbation du port du hijab pour les femmes et du turban sikh à la place du casque pour les hommes n’avait pas suffi, la police, afin d’atteindre dans ses rangs un certain pourcentage « de policiers noirs et issus des diversités ethniques, envisage l’autorisation pour les femmes policières musulmanes à porter la burqa intégrale ». Info révélée par le Daily Mail reprise par geopolis.francetvinfo.fr et par bien d’autres médias.

Vous avez bien lu. Les citoyens des Midlands de l’Ouest pourront bientôt être contrôlés par des supposées femmes dont ils n’apercevront que les yeux ! Une idée « si aberrante », tempête un directeur des ventes interviewé, qui voit dans cet accoutrement une rupture de confiance entre police et citoyens, « les expressions faciales jouant un rôle important là-dedans ». Il n’a pas tort. Quelle dissymétrie dans les relations entre les habitants et ceux censés les protéger : les uns à découvert, les autres à couvert. Les émotions des unes autorisées à rester dissimulées, celles des autres livrées en pâture aux premières. Le plus fort de cette affaire ? La décision n’émane même pas de la population concernée mais répond au besoin de « reconsidérer nos propres règles et notre sensibilité culturelle », ainsi que l’explique, avec un naturel confondant, le Chief Constable David Thompson. « Devançons les demandes islamiques, jetons aux orties nos lois et nos traditions… et les musulmans nous en seront reconnaissants » ? C’est ça, qu’il se dit, le chef de la police ?

Que d’obséquieuses considérations pour ces femmes revendiquant leur appartenance à l’islam et foulant au pied les lois du pays où elles vivent. À la frontière anglaise, pour ces passagères délicates qui répugneraient « à retirer leur voile en public ou en présence d’hommes », des agents féminins sont aimablement mis à disposition.

Même dans l’administration pénitentiaire, le personnel bichonne ces pudiques visiteuses. Pas question de les « contraindre à se découvrir en public ou devant des hommes car cela serait source de troubles graves et de fort choc psychologique ». Hilarant. Cerise sur le hidjab : consigne est donnée, après vérification de leur identité, d’« offrir l’usage d’un miroir, et de temps ainsi que de disponibilité pour le remettre ». Trop prévenants, à la prison !

 Au mois de juin, appliquant une de ses promesses de campagne, Sadiq Kahn, le maire de la ville, a décidé de bannir les pubs sexistes polluant trains, bus et métro londoniens. Au prétexte fallacieux que la vue de ces femmes en partie dénudées « rabaissent les gens, particulièrement les femmes, et leur donnent honte de leur corps ». Ben voyons. Rappelons la mise en circulation, le lendemain de son élection, de 640 bus arborant « Gloire à Allah ». Un détail, certainement…

La Grande-Bretagne s’est soumise à la loi coranique. Tout comme la police canadienne avec sa police montée en hidjab ; hijab, aussi, dans les polices norvégienne, suédoise, danoise, écossaise et même au Minnesota, aux États-Unis. On est juste un peu étonné, finalement, du retard de la France en ce domaine…

En cas de guerre civile entre musulmans et non musulmans, qui défendront-ils, ces 30 % de policières et policiers – le chiffre fixé – appartenant à l’Oumma : leurs frères et leurs sœurs britannique ou les Britanniques ? That is the question!

Caroline Artus

Boulevard Voltaire