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dimanche, 11 septembre 2016

Terrorisme : un projet téléguidé

Rachid Kassim, djihadiste originaire de Roanne (Loire) apparaît dans l'ombre de l'attentat déjoué de Notre-Dame à Paris. Il vit aujourd'hui en zone irako-syrienne. Comment organise t-il sa propagande ?


Terrorisme : un projet téléguidé

C'est un visage bien connu des services de renseignement : Rachid Kassim.
Un français recruteur de l'Organisation État islamique qui agit depuis la Syrie.
L'homme était en contact avec les femmes terroristes de la voiture aux bonbonnes de gaz.
Il pourrait même être leur donneur d'ordre. 

"Il cherchait à appâter les jeunes"

Le djihadiste de 29 ans a grandi ici, dans une banlieue de Roanne. Un animateur de centre social longtemps sans histoires.


Il y a environ 5 ans, l'homme se radicalise. Il est aperçu à plusieurs reprises dans cette mosquée, et son comportement alerte les fidèles.
"Il recherchait un peu à appâter les jeunes", explique Abdennour Bentoumi, responsable de la mosquée de Roanne.


Un an plus, tard, l'homme quitte la France pour l'Égypte. Il disparaît des radars et ne refait surface qu'en 2016, dans une vidéo de propagande où il se félicite des attentats de Nice.


Depuis l'arrestation des trois femmes, Rachid Kassim a repris la parole. Sur une messagerie, il glorifie leurs actions.

Francetvinfo

France: près de 300 personnes arrêtées depuis janvier en lien avec "des filières terroristes" (ministre)

Près de 300 personnes ont été arrêtées en France depuis janvier pour leurs liens avec "des filières terroristes", a déclaré samedi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, louant les "résultats" obtenus par ses services face à la menace jihadiste.

Deux jours après l'arrestation d'un commando de femmes jihadistes qui, selon les autorités, préparaient un nouvel attentat contre la France, le ministre a fait état de l'arrestation de "293 individus, engagés dans des filières terroristes, depuis le début de l'année". "C'est autant de filières démantelées, c'est autant d'attentats évités", a-t-il dit, en marge d'un déplacement à Chateauroux (centre), sans préciser si ces interpellations avaient débouché sur des inculpations, des emprisonnements ou des remises en liberté.
"Nous sommes dans une action extrêmement intense, de chaque instant pour protéger les Français et nous obtenons des résultats", a encore plaidé le ministre, alors que les mesures prises pour répondre à la menace jihadiste sont au coeur de la campagne pour la présidentielle du printemps 2017.

A moins de huit mois du scrutin, une partie de l'opposition de droite et l'extrême droite accusent le gouvernement socialiste d'être trop faible sur les questions de sécurité et prônent des modifications du droit pour, par exemple, interner sans jugement les personnes radicalisées.

Jeudi, le président François Hollande, qui n'a pas encore officiellement dit s'il briguerait un nouveau mandat mais semble s'y préparer, a défendu son bilan en matière sécuritaire tout en se posant en garant de l'Etat de droit.

La France a subi depuis janvier 2015 une série d'attaques meurtrières, dont la plupart revendiquées par le groupe Etat islamique (EI), qui ont coûté la vie à près de 240 personnes et fait plusieurs centaines de blessés.

L'Orient le jour

A Toulouse, la grande mosquée prend forme dans le quartier du Mirail

Le chantier de la mosquée du Mirail à Toulouse avance. Le bâtiment, dont l'ouverture est prévue en 2017, abritera une bibliothèque et deux salles de prière.

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Le chantier est encore loin d’être terminé mais on peut déjà se faire une image mentale de ce à quoi ressemblera la grande mosquée de Toulouse.

Loin de l’esthétique flamboyante des mosquées moyen-orientales, le nouveau bâtiment religieux du Mirail aura un style épuré, fonctionnel et intégré dans le paysage urbain.

Construite sur trois niveaux, la grande mosquée abritera une bibliothèque et deux salles de prières, l’une pour les hommes, l’autre pour les femmes, qui communiqueront entre elles.

D’une capacité d'accueil de 4000 personnes, la mosquée du Mirail sera l’une des plus importantes de France.
 
Retrouvez le reportage de Maria Laforcade et Eric Foissac :
 
 

Eric Zemmour • « L’islam n’est pas une religion. C’est une loi, un droit, une nation. »

Boulevard Voltaire a rencontré Éric Zemmour à l’occasion de la sortie de son dernier livre Un quinquennat pour rien.

 
Boulevard Voltaire

La déradicalisation doit changer radicalement de voie !

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« Ce sont les détenus qui font la loi en prison. » Ce cri du cœur d’un surveillant pénitentiaire de Villeneuve-lès-Maguelone exprime le désarroi de ceux qui, au quotidien, affrontent le désastre du système carcéral de notre pays : manque de places, moyens trop parcimonieux mal utilisés. Il subit, en plus, la dérive idéologique qui en France, depuis de longues années, a miné l’autorité légitime.

Dans cette prison, deux détenus ont commandité l’assassinat d’un gardien. Il s’agissait d’individus connus pour leurs rapports avec la mouvance islamiste. L’un d’eux était fiché « S ». Ils n’avaient pas été classés parmi les « radicalisés ».

Ceux-ci sont, en principe, regroupés dans quatre établissements : Fresnes, Lille, Fleury-Mérogis et Osny. Ils bénéficient d’unités dédiées à la « déradicalisation », ce mot magique inventé par l’administration qui laisse croire que la maladie peut être soignée par une thérapeutique appropriée. C’est, d’ailleurs, dans l’un de ces centres, à Osny, qu’un « radicalisé », dont la guérison n’était sans doute pas encore advenue, a agressé deux gardiens à l’aide d’une arme blanche munie d’une lame de 25 cm, qu’il avait eu le loisir de se confectionner. L’un des surveillants, atteint au cou, n’a échappé que de peu à la mort. Les gardiens ont dû abandonner le terrain à l’agresseur qui, pendant les trois heures qui ont précédé l’intervention de l’unité spécialisée, a pu faire des dessins avec le sang de ses victimes et s’adonner à la prière que commande l’islam. Une balle de caoutchouc a pu arrêter net l’assaut du forcené lors de l’arrivée des renforts. De caoutchouc, pourquoi ?

Il y a, à Osny, 23 cellules individuelles réservées aux radicalisés qui n’étaient, semble-t-il, que 18 au moment des faits. Cette situation paraît étrange. Qu’il n’y ait pas assez de places de détention dans notre pays est une évidence maintes fois rappelée aux ministres de la Justice.

Lorsque au sein de cette pénurie, on crée des zones de luxe, dont le résultat est lamentable, alors il est temps de changer « radicalement » de voie.

L’idéologie coupable est celle de la « Big Mother » de cet État qui veut materner au lieu de punir, comme le faisait l’État-père. Les « radicalisés » appartiennent souvent à la catégorie des enfants des quartiers sensibles, où se regroupent beaucoup d’immigrés musulmans de nos anciennes colonies. Ils sont passés par la petite délinquance. La sociologie va en faire des victimes qu’il faut soigner et réinsérer. Lorsque la personnalité est moins banale, alors la psychologie va prendre le relais. Mais Foucault a si bien réussi à miner les notions de punition et de discipline que ceux qui sont en charge de les appliquer sont envahis par la mauvaise conscience. 

La confusion entre la peine et le soin conduit à ce que, dans les unités dédiées, ils bénéficient de cellules individuelles, d’une salle de prière et d’activités récréatives. Pour l’agresseur d’Osny, il semblerait qu’il ait pu faire de l’escrime. Voilà une formation professionnelle particulièrement adaptée ! Un syndicaliste parle de sorties en catamaran. On voudrait montrer que la « radicalisation » génère le respect et fait monter en grade qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

Enfin, si des parents sentent que leur progéniture est tentée par la radicalité, il leur suffit de le signaler sur la plate-forme stop-djihadisme. Ils pourront être accueillis dans un château – celui de Pontourny à Beaumont-en-Véron – au centre de déradicalisation… non, de « réinsertion et de citoyenneté ». Cette fois, le mot avait jeté l’effroi dans tout le village. Il ouvre ces jours-ci sous la houlette du comité interministériel. 30 salariés prendront en charge la dizaine de jeunes prévus pour l’instant. L’attention généreuse de Big Brother pour ses enfants dévoyés ou qui risquent de l’être est sans limite, autant que celle de Mme Merkel pour les « réfugiés ».

Christian Vanneste

Boulevard Voltaire



Les attentats ont permis à Hollande d’avoir la paix

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Les attentats qui, en deux ans et demi, ont ensanglanté la France n’auront pas été les pires moments de son Président, bien au contraire ! « C’est la seule fois où [il a eu] la paix. » C’est ce que rapporte Cyril Graziani dans son livre Le premier secrétaire de la République. Très exactement, c’est Julien Dray qui aurait vendu la mèche.

Quelle bouffée d’oxygène, en fait, le terrorisme grâce auquel, enfin, il pouvait diriger « la France sans être obligé de [se] demander si [sa] majorité allait [lui] planter un couteau dans le dos ». Des propos qui glacent le sang ! Au moment où les victimes tombaient, Hollande ne pensait qu’à lui ! Au moment où les familles pleuraient, où les Français stupéfiés comprenaient que leur vie, désormais, pouvait à tout instant basculer, que plus rien ne serait comme avant. Au moment où ils prenaient la mesure de l’existence, en bas de chez eux, d’un ennemi bien décidé à les éliminer, le président de l’Élysée soufflait ! Ses « amis » allaient, enfin, arrêter de lui casser les pieds. Le tragique (mais aussi le prévisible) de l’histoire allait, enfin, lui donner l’occasion de plastronner ici et là et lui permettre, en plus, de faire oublier fort opportunément ses cuisants échecs dans tous les domaines. Enfin une aubaine, ces attentats ? Venant de François Hollande qui, depuis, a fait de la compassion le carburant de sa communication, quel égoïsme, quelle impudence ! Franchement, existe-t-il une autre interprétation à aussi indécente autosatisfaction ? Si vile instrumentalisation du terrorisme chez quelqu’un d’aussi détaché des malheurs d’autrui devrait nous étonner ?

« Le point faible de François Hollande, c’est l’inaction », « c’est quelqu’un de foncièrement indécis » ou encore « un accord avec Hollande ou rien, c’est pareil, il ne tient jamais parole ». Ségolène et Thomas Royal ou Jean-Luc Mélenchon – qui ne peuvent être accusés de ne pas avoir « pratiqué » le bonhomme – ne disaient rien d’autre que ce que nombre de Français savaient déjà. 

En quatre années d’interminable hollandisme, à ce portrait déjà peu flatteur sont venus s’ajouter d’autres qualificatifs : François Hollande, le monsieur « sans émotion » et « sans affect », le « galet » et le « sociopathe », ne fait rien de mieux que de ramener à son auguste personne les conséquences des attentats. 240 morts, plusieurs centaines de blessés, quelle importance, n’est-ce-pas, comparé à la tranquillité dont il a bénéficié… Vivement 2017 que nous, débarrassés de ce grand narcissique, nous l’ayons enfin, la paix ! 

Caroline Artus

Boulevard Voltaire

De Boussy-Saint-Antoine à Lodève, ça sent le gaz…

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Les propagandistes de la théorie du genre vont être mécontents. Ils avaient relevé un point commun entre les terroristes, omettant au passage le plus important que vous connaissez tous : le sexe des auteurs, exclusivement des hommes. Les observateurs attentifs savaient déjà que les femmes commettaient des attentats, se remémorant notamment le cas de la veuve blanche (Samantha Lewthwaite), une Anglaise convertie à l’islam devenue djihadiste en Somalie. Nous avons désormais la certitude que le terrorisme islamiste peut aussi se conjuguer au féminin en France, sous la forme de trois « bobonnes de gaz ».
 
Trois femmes ont, en effet, été appréhendées après une intervention musclée à Boussy-Saint-Antoine, dans le département de l’Essonne. Opération durant laquelle un policier a été blessé à l’arme blanche par la plus jeune d’entre elles. Inès M., à peine âgée de 19 ans, est la fille du propriétaire de la voiture remplie de bonbonnes de gaz qui a été retrouvée près de Notre-Dame de Paris, après cinq ou six appels passés par un restaurateur vigilant désespéré de ne pas être pris au sérieux par la police. Le père de cette jeune personne était aussi connu pour prosélytisme islamique, probablement binational ou français de papiers.
 
Ses deux complices, âgées respectivement de 23 et 39 ans, n’étaient pas non plus inconnues des services de renseignement. Sarah H. fut coup sur coup « promise » à Larossi Abballa (l’ordure qui a assassiné le couple de policiers à Magnanville), puis à Adel Kermiche (le meurtrier du père Jacques Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray). Selon RTL, les emburkannées auraient dialogué avec Hayat Boumedienne, complice du sinistre Abdelhamid Abaaoud. Chaque attentat réussi, ou déjoué, dévoile un véritable Who’s Who de la France islamisée, déculturée. Bref, de la non-France que nous côtoyons quotidiennement en prenant les transports en commun ou en allant faire les courses, que nous voyons ricaner derrière les journalistes de BFM TV couvrant les arrestations…
 
L’ennemi très intime profite d’un État aux abonnés absents. Je vais me répéter, mais il faut rentrer dans ces quartiers transformés en ambassades de l’État islamique en France, les désarmer, en expulser les non-Français qui y vivent, donc se montrer impitoyables. Que faisons-nous, à la place ? Rien : le gouvernement et la justice laissent ces gens prospérer, sans vraiment les sanctionner. D’ailleurs, à chaque fois que François Hollande et Najat Vallaud-Belkacem désignent l’ennemi, ils se trompent de cible en chargeant le brave Français moyen, coupable d’« amalgames » douteux, diviseur et « islamophobe ». Même le magazine Causeur y a eu droit après sa couverture sur le burkini, pointée du doigt par un message hallucinant de Samuel Grzybowski, collabobo à la tête de l’association Coexister : « Le Rwanda et la Bosnie ont commencé avec moins que ça. Radio Mille Collines a trouvé un héritier. » Désespérant de bêtise et de méchanceté…
 
Encore plus grotesque – c’est possible, oui – est la disparition de Merouane Benahmed, superstar du terrorisme islamiste dont j’avais demandé l’extradition l’an passé, avec le soutien du journal Le Matin d’Algérie. Le curriculum vitæ du bonhomme est impressionnant : membre du GIA, condamné dans l’affaire des filières tchétchènes, soupçonné dans l’assassinat du commandant Massoud, soupçonné de complicité avec Abderrahame Ameuroud et Reda Kriket… Comment a-t-on pu laisser un tel criminel, hyper dangereux et expérimenté, s’échapper dans la nature ? Une forte odeur de gaz mêlée de soufre se répand dans l’Hexagone…

Gabriel Robin