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jeudi, 08 décembre 2016

Mohamed Hajji : «Cette mosquée, il faut la faire pour le bien de tous»

 

 
Le dossier de la future mosquée de Montauban est-il mort et enterré ? Non selon Mohamed Hajji, président de l'association Es-Salem. On le sait, le tribunal administratif de Toulouse (lire notre édition du 2 décembre) a annulé la délibération du conseil municipal, en date du 29 septembre 2015, qui autorisait le maire à signer une promesse d'échange avec l'association cultuelle musulmane Es Salem en vue de la construction d'une mosquée neuve plus spacieuse que l'actuel lieu de culte, avenue de Chamier, dont la vétusté est évidente. Le tribunal a mis en avant la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat pour justifier sa décision. Tout en notant que le «conseil municipal avait fixé, pour la parcelle dont l'association est propriétaire ; une valeur d'échange supérieure à l'estimation du service des Domaines» de 18 400 euros.

Tout en prenant acte de cette décision de justice, Mohamed Hajji et Mohamed Bousraf, président et vice-président du conseil d'administration de l'association cultuelle, souhaitent, plus que jamais, parvenir à sortir ce dossier de l'impasse : «ça fait 7 ans qu'on parle de la nouvelle mosquée, rappellent les deux hommes. Nous accueillons avenue Chamier jusqu'à mille fidèles dans des conditions qui ne sont pas dignes. Nous débordons sur le trottoir. La nouvelle mosquée n'est donc pas un luxe mais une nécessité pour tous et pour les Montalbanais».

Les membres de l'association, qui restent en contact avec la ville de Montauban, n'entendent pas lâcher le morceau : «Nous avons accepté le premier terrain qu'on nous a proposé, souligne Mohamed Hajji. La future mosquée sera financée à 100 % par les fidèles». on évoque un délai de travaux de 5 à 6 ans. On n'est pas encore au bout du chemin.

La position de la ville et de Brigitte Barèges, le maire, en pointe dans ce dossier, s'avère donc plus que jamais nécessaire dans un contexte politique explosif. L'hypothèse de faire appel du jugement du tribunal administratif prend de plus en plus corps. Mais, dans l'entourage du maire, on réfléchirait aussi à d'autres solutions. Voilà un dossier qui a tout du feuilleton…

La mairie saisira-t-elle au bond la solution suggérée par le tribunal, à savoir une promesse d'échange conforme à la loi de 1905 ? Me Jean-Lou Lévi le souhaite : «Nous allons tout faire, en relation avec les services de la ville et de l'Etat pour trouver la meilleure solution possible. il faut traiter cette question de manière sereine et l'extirper des campagnes électorales», souhaite l'avocat montalbanais.

Laurent Benayoun.

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Allemagne. Merkel ferme sur l'immigration à l'approche des élections

 

 
Angela Merkel a lancé, hier, la bataille pour les législatives avec un discours ferme sur l'immigration. « Une situation comme celle de l'été 2015 ne peut et ne doit pas se répéter », a lâché la chancelière allemande, plus d'un an après sa spectaculaire décision d'ouvrir les portes de son pays à quelque 900.000 demandeurs d'asile fuyant notamment la guerre en Syrie. Après onze ans au pouvoir, Angela Merkel s'est vu toutefois adresser un avertissement par le millier de délégués de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) réunis en congrès à Essen : elle a été reconduite à la tête du parti avec son plus mauvais score depuis qu'elle dirige l'Allemagne : 89,5 % des voix.
 
 
 
 

Classement PISA : Les élèves français toujours aussi médiocres

 

 
[…] Le classement international PISA, qui évalue le niveau des élèves de 15 ans des pays de l’OCDE. 2016, publiée ce 6 décembre, place le pays en 26e position en sciences, le domaine majeur d’évaluation de cette dernière étude (*). Ni progression, ni régression par rapport à 2013, pour la 5e économie mondiale. Et un classement général en demi-teinte.



«Malgré les grandes avancées technologiques et les investissements importants dans l’éducation, les performances en sciences sont restées identiques ou ont chuté depuis 2006», constate Gabriela Ramos, directrice de Cabinet du Secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), jugeant ces résultats «décevants».

Parmi les membres de l’OCDE, seuls le Portugal et Israël ont progressé. Onze pays accusent une baisse, parmi lesquels la Finlande, jusqu’alors si souvent citée en modèle. En chute de 11 points, elle occupe malgré tout la 5e place du classement. Le podium vient confirmer cette année l’écrasante domination de l’Asie. «Lors des premiers PISA, il fallait aller en Finlande. Désormais, c’est à Singapour que cela se passe», poursuit Gabriela Ramos.

Avec un score de 495 points en sciences, la France se situe légèrement au-dessus de la moyenne de l’OCDE (493), derrière l’Allemagne ou la Belgique (au-dessus de 500 points) et devant l’Italie (481). Une performance stable depuis 2006. […]
Cette année encore, l’Hexagone se démarque par sa capacité à reproduire les inégalités sociales. Ainsi, le milieu socio-économique explique plus de 20% de la performance obtenue par les élèves de 15 ans, contre 13% en moyenne dans l’OCDE. Seuls la Hongrie et le Luxembourg se situent également à un niveau supérieur à 20%. Pour Eric Charbonnier, expert éducation à l’OCDE, ce résultat ne doit pas être perçu comme une fatalité. «Car les pays qui ont réussi à réduire les inégalités sont très différents», du Japon au Canada, en passant par la Corée et l’Estonie.

*Environ 540.000 élèves, représentatifs des quelque 29 millions d’élèves âgés de 15 ans scolarisés dans les 72 pays et économies participants, ont passé les épreuves PISA en 2015.

Gabriela Ramos 

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Allemagne : Berlin met en garde contre la récupération du viol et du meurtre d’une étudiante par un migrant

 

 
Le corps de Maria Ladenburger, 19 ans, a été retrouvé le 16 octobre à Fribourg. La victime a été violée avant d’être jetée dans la Dreisam, la rivière qui traverse la ville. Sur la scène du crime, l’ADN d’un demandeur d’asile Afghan âgé de 17 ans a été retrouvé.

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Béziers : le "référendum" sur les migrants de Robert Ménard recalé

La justice a suspendu la consultation controversée du sulfureux maire de la commune en émettant un "doute sérieux sur la légalité du projet".

 Le tribunal administratif de Montpellier a suspendu mardi l'exécution de la délibération de la ville de Béziers sur une « consultation » controversée, portant sur l'immigration, dans la commune dirigée par Robert Ménard, proche du Front national. « Par une ordonnance du 6 décembre 2016, le juge des référés du tribunal a suspendu l'exécution de la délibération du 18 octobre 2016 par laquelle le conseil municipal de Béziers a décidé d'organiser, le 8 janvier 2017, une consultation des électeurs sur la question Approuvez-vous l'installation de nouveaux migrants, imposée par l'État, sans consultation du conseil municipal ? », indique le tribunal dans un communiqué. Le tribunal avait été saisi par le préfet de l'Hérault.