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mercredi, 07 décembre 2016

Go-fast : ils roulaient avec leurs enfants et 50 kilos d'ecstasy à l'arrière

 


Ce n'est pas un, mais deux convois censés alimenter la région lyonnaise en drogue qui ont été interceptés par la police il y a une dizaine de jours.

Selon le Progrès, le premier go-fast a été arrêté à hauteur de Dijon sur l'A31. Dans une trappe actionnable par télécommande se cachait 50 kilos de cachets d'ecstasy.

Plus tard dans la même journée, les forces de l'ordre mettaient la main sur une autre voiture à Lyon où était cachée la même quantité de drogue, à l'aide du même procédé sophistiqué.


A noter que l'un des deux convois était conduit par un couple, qui avait amené leurs enfants. Ces derniers ont été placés.


La drogue proviendrait des Pays-Bas, et le butin est estimé à la revente à 3,5 millions d'euros.

L'homme et les trois femmes ont été mis en examen et écroués la semaine dernière. L'enquête se poursuit afin de remonter la piste de l'ecstasy, voire de trouver les complices lyonnais qui devaient réceptionner la marchandise.

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Go-fast : ils roulaient avec leurs enfants et 50 kilos d'ecstasy à l'arrière

 


Ce n'est pas un, mais deux convois censés alimenter la région lyonnaise en drogue qui ont été interceptés par la police il y a une dizaine de jours.

Selon le Progrès, le premier go-fast a été arrêté à hauteur de Dijon sur l'A31. Dans une trappe actionnable par télécommande se cachait 50 kilos de cachets d'ecstasy.

Plus tard dans la même journée, les forces de l'ordre mettaient la main sur une autre voiture à Lyon où était cachée la même quantité de drogue, à l'aide du même procédé sophistiqué.


A noter que l'un des deux convois était conduit par un couple, qui avait amené leurs enfants. Ces derniers ont été placés.


La drogue proviendrait des Pays-Bas, et le butin est estimé à la revente à 3,5 millions d'euros.

L'homme et les trois femmes ont été mis en examen et écroués la semaine dernière. L'enquête se poursuit afin de remonter la piste de l'ecstasy, voire de trouver les complices lyonnais qui devaient réceptionner la marchandise.

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Un voleur à l’arme blanche maitrisé et remis à la police par ses deux victimes

 

 
 
Ce lundi, dans le 8e arrondissement de Lyon, rue Pierre Delore, un homme a été interpellé après avoir tenté de braquer un commerce à l’aide d’un couteau.


Vers 18h10, le mineur a tenté de se faire remette la caisse du commerce sous la menace d’une arme blanche. Le gérant et son père se sont alors emparés du jeune voleur en le désarmant et l’ont immobilisé jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre. L’un des deux commerçants a été légèrement blessé au doigt. L’agresseur a été placé en garde à vue. 

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Lyon : condamné pour avoir violé sa belle-fille à 15 reprises

 

 

 


Ce mardi, un homme âgé de 32 ans a été condamné par la justice lyonnaise.

Ce ressortissant somalien avait été surpris en 2015 par sa femme dans le lit de sa belle-fille. Au terme de l'enquête, la victime âgée de seulement 12 ans avait confié avoir été violée à 15 reprises en seulement quelques semaines.

Le beau-père ne lui avait imposé que des pénétrations anales, pour ne pas laisser de traces.


Face à la justice, l'homme s'est confondu en excuse, et a évoqué son enfance difficile, elle aussi marqué par des abus sexuels.

Le parquet a requis 5 ans de prison dont 1 avec sursis. Un réquisitoire qui n'a pas été suivi par le juge, qui a ramené sa peine à 24 mois de prison, ainsi que 8000 euros de dommages et intérêts à sa victime, et 1500 euros pour son ex-compagne, mère de l'ado.

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ZOOM - Alexandre Devecchio : "De la génération Dieudonné à la génération Zemmour !"

Alexandre Devecchio, 29 ans, est une des figures montantes du Figaro et de l’espace de débat sur lefigaro.fr. Il vient de publier un ouvrage atypique “Les nouveau enfants du siècle” en référence à Alfred de Musset et sa “Confession d’un enfant du siècle”. En sa qualité de reporter, il a enquêté et dressé un “état des lieux” de la génération française née depuis 1989. Son constat est sans appel : le jeunesse française est segmentée et antagoniste. Elle est éclatée en familles opposées : djihadistes, identitaires, réacs… qui forment tout autant de fractures ethniques, religieuses, culturelles et sociales. Alexandre Devecchio regroupe la jeunesse en 3 groupes distincts : la génération Coran qui recherche une identité de substitution dans l’Islam radical, la génération Zemmour qui veut préserver l’identité nationale et la génération Michéa qui se bat pour les valeurs et que l’on a retrouvé au coeur de La Manif pour tous. Pour l’auteur, toutes ces “tribus” ont un point commun : la détestation des acquis de Mai 68 : le libéralisme culturel, le relativisme et la mondialisation

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Stains : la mosquée restera fermée

 

 
Le tribunal administratif de Montreuil a tranché ce mardi, en défaveur de la mosquée de Stains. Il a rejeté la requête en référé-liberté déposée par l’association culturelle franco-égyptienne qui gère la mosquée Al Rawda. Celle-ci demandait l’annulation de la fermeture administrative ordonnée par le ministère de l’Intérieur dans le cadre de l’Etat d’urgence. Le lieu de culte restera donc fermé.

Salih Attia, le président encaisse : « Nous nous inclinons devant la décision de la justice. Nous nous sommes évertués à promouvoir un islam modéré dans notre mosquée. Nous poursuivrons dans cette voie en veillant au recrutement des imams. »

Un arrêté préfectoral motivé par des considérations de trouble à l’ordre public avait été pris le 2 novembre. Le 2 décembre, lors de l’audience du tribunal administratif, la représentante du ministère de l’Intérieur avait pris de court la défense en produisant « une note blanche ». Cette fiche confidentielle rédigée par les services de renseignement décrivait un lieu inquiétant, fréquenté par des djihadistes notoires et un imam radical.

Fabien Clain, un converti recruteur de combattants pour l’Irak dans les années 2000 avait transité par Al Rawda. De même, Adrien Guihal, un autre converti, membre de Daesh, avait fréquenté le lieu de culte. Enfin, quatre islamistes qui avaient l’habitude de se réunir dans un garage du Val-d’Oise s’étaient retrouvés à Stains une dernière fois, avant de s’envoler vers la Syrie.

Vendredi dernier, le président de l’association Salih Attia, défendu par Me Brengarth, avait dit tout ignorer de ces fidèles encombrants. La mosquée de Stains accueille plus d’un millier de personnes chaque vendredi. L’imam salafiste a été écarté des prêches.

L’association pourrait ne pas en rester là et saisir le Conseil d’Etat. Même si la réponse donnée ce mardi par la plus haute juridiction administrative au sujet de la mosquée d’Ecquevilly (Yvelines), n’est pas de bon augure pour Stains. Il vient de rejeter le recours de cette mosquée, suspectée de radicalisme et fermée elle aussi par l’Etat.

NR 

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La Fondation de l’islam de France est créée

 

 
Anne-Bénédicte Hoffner
 
Le décret portant création de la Fondation de l’islam de France est paru mardi 6 décembre au Journal officiel.
La Fondation, financée par des dons, a vocation à ne financer que des projets culturels et éducatifs.
Mosquée de Vauvert à côté de Nîmes. Le décret portant création de la Fondation pour l’islam de France est paru vendredi 2 janvier au Journal officiel.
 
Mosquée de Vauvert à côté de Nîmes. Le décret portant création de la Fondation pour l’islam de France est paru vendredi 2 janvier au Journal officiel. / Gilles LEFRANCQ/CIRIC/
 

► À quoi sert cette fondation ?

 

In extremis, Bernard Cazeneuve, aura réussi à faire aboutir son projet de Fondation de l’islam de France. Le 6 décembre, jour de sa nomination comme premier ministre, est paru au Journal officiel le décret portant création de la Fondation de l’islam de France.
Une brève ligne mentionne qu’est « reconnue comme établissement d’utilité publique la fondation dite “Fondation de l’islam de France”, dont le siège est à Paris ». Cette fondation, laïque et reconnue d’utilité publique, est l’un des piliers du futur édifice que l’ancien ministre de l’intérieur aura tenté de bâtir pendant son passage par la place Beauvau pour faire émerger un « islam républicain ». Sa vocation est de financer des projets dans les domaines de l’éducation et de la culture : les diplômes universitaires sur la laïcité accessibles aux imams et proposés par 14 universités en France, mais aussi la recherche en islamologie, ou encore des initiatives en faveur de la jeunesse…

« Le 12 décembre, lors de la prochaine instance de dialogue organisée par le ministère de l’intérieur, des ateliers sont prévus pour que les porteurs de projets susceptibles d’être financés puissent se présenter », explique le président du Conseil français du culte musulman, Anouar Kbibech. « Cette fondation est importante parce qu’elle permettra aussi de financer la partie culturelle adossée aux mosquées. »

► Quel est le contexte ?

 

Après plusieurs années pendant lesquelles le dialogue institutionnel avec le CFCM a battu de l’aile, la place Beauvau a repris l’initiative après les attentats de janvier 2015. Constatant les blocages au sein du CFCM, Bernard Cazeneuve a réuni le 15 juin 2015 une première « instance de dialogue avec le culte musulman », élargie à la société civile musulmane, puis une seconde le 21 mars 2016.
Dans un contexte de fortes tensions consécutives aux attentats de cet été à Nice, Magnenville et Saint-Étienne-du-Rouvray, Bernard Cazeneuve avait détaillé le 29 août dans La Croix son dispositif pour « un islam de France » : une Fondation de l’islam de France à vocation culturelle, et une association cultuelle confiée aux musulmans eux-mêmes destinée à financer les mosquées et la formation théologique des imams. Les équipes du ministère de l’intérieur ont eu la lourde tâche, ces dernières semaines, de mettre sur pied la première, et d’« accompagner » l’accouchement de la seconde.

La Fondation de l’islam de France prend la suite de la défunte Fondation des œuvres de l’islam, lancée par Dominique de Villepin et dont elle récupère la dotation initiale d’un million d’euros, mais qui n’a jamais fonctionné en raison des dissensions entre fédérations musulmanes. Un autre décret abroge d’ailleurs la reconnaissance de la première et nomme un commissaire liquidateur, Christian Poncet, pour organiser le transfert des fonds.
 

► Quel sera son fonctionnement ?

 

Dirigé par Jean-Pierre Chevènement, le conseil d’administration – qui doit se réunir jeudi 8 décembre – compte cinq personnalités qualifiées, trois représentants de l’État, deux représentants des donateurs, ainsi que le président du CFCM. La constitution du conseil d’orientation, placé sous la houlette du recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, est un double pari : il devra faire travailler ensemble six représentants du CFCM et 24 personnalités du monde scientifique, philanthropique, social, culturel, et surtout – pour composer ce dernier collège – le ministère de l’intérieur a essayé de s’approcher de « la parité ».
D’autres cercles de soutien sont à l’étude, composé pour l’un d’entreprises – susceptibles d’apporter des fonds – et l’autre d’artistes, dont le gouvernement attend qu’ils « animent le débat ». Trois entreprises – publiques – ont déjà accepté de contribuer à sa dotation initiale (la SNCF, Aéroports de Paris et une filiale de la Caisse des dépôts), ainsi que des donateurs privés, désireux de conserver l’anonymat. « D’autres entreprises, publiques ou privées, n’ont pas souhaité s’engager lors de la création de la fondation mais se sont dites prêtes à financer des projets spécifiques », note un proche du dossier.

► Quel avenir ?

 

Maintenant que la Fondation de l’islam de France est sur les rails, reste le chantier de l’association cultuelle que le ministère de l’intérieur souhaitait faire aboutir avant les élections présidentielles. Parce qu’elle aura la haute main à la fois sur la construction et la rénovation des mosquées et sur le financement des instituts de théologie, cette dernière suscite encore bien plus de convoitises. En témoigne le communiqué de la Grande mosquée de Paris (proche de l’Algérie) annonçant qu’elle « réservait formellement » sa participation à l’instance de dialogue le 12 décembre. « Dalil Boubakeur pense qu’il a vocation à présider tout ce qui se crée », persifle un observateur.

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Nice: huitième mise en examen pour le rapt d'une riche hôtelière

 

 
Un ami du restaurateur italien soupçonné d’avoir commandité le spectaculaire enlèvement de Jacqueline Veyrac, riche et discrète hôtelière de la Côte d’Azur, a été mis en examen pour sa participation présumée dans cette affaire, a indiqué lundi le parquet de Nice.

Une participation présumée à la préparation

 

« Il a été mis en examen pour enlèvement, séquestration et extorsion en bande organisée. C’est une relation de travail (du restaurateur) et il y a des éléments dans le dossier suffisamment multiples et concordants qui établissent des charges contre lui comme étant quelqu’un qui a participé de manière très active à la conception et à la préparation de l’enlèvement », a indiqué lors de son point presse mensuel le procureur général de Nice, Jean-Michel Prêtre.
  
En fauteuil roulant et sous dialyse, ce suspect italien a été provisoirement laissé en liberté mais le parquet a fait appel en observant qu’il est « sans vraie résidence fixe en France » et que « les conditions de son interpellation laissent penser qu’il avait l’intention de partir », a précisé Jean-Michel Prêtre.
  
Sa mise en examen porte à huit le nombre de suspects dans cette affaire qui avait provoqué une vive émotion à Nice où Jacqueline Veyrac, 76 ans, avait été enlevée en plein jour le 24 octobre près de chez elle puis découverte ligotée dans une fourgonnette à Nice après 48 heures de séquestration.


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Béziers: un homme victime de coups de feu en pleine rue

Un homme âgé de 36 ans, connu des services de police pour trafic de stupéfiants, a été blessé par balles aux genoux lundi soir à Béziers, en pleine rue, dans l’Hérault, a appris BFMTV auprès d’une source policière. Son pronostic vital n’est pas engagé.


Les policiers ont été prévenus de coups de feu par des riverains, peu après 23h30, mais arrivés sur place, ils n’ont trouvé personne. C’est aux urgences du centre hospitalier de Béziers qu’ils ont découvert la victime, qui n’a pas encore été entendue. L’enquête a été confiée au commissariat de Béziers pour le moment.

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La sécurité renforcée dans le métro de Los Angeles après une menace d'attentat

La police a renforcé la sécurité dans le métro de Los Angeles à la suite d’une menace d’attentat à la bombe visant une station proche du parc d’attraction Universal, l’une des plus fréquentées du réseau.

Lors d’une conférence de presse lundi soir, le chef de la police de la ville a précisé que la menace reçue par téléphone était « très spécifique » et « imminente » mais que sa crédibilité devait encore être vérifiée.

 
 

Les usagers du métro appelés à la vigilance

 

La menace a été faite par un homme anonyme qui a appelé une ligne téléphonique pour les alertes de sécurité gérées par les autorités d’un gouvernement étranger non spécifié, lequel a transmis l’information à une cellule du FBI sur les questions de terrorisme, a déclaré la directrice adjointe du bureau du FBI à Los Angeles. L’auteur de la menace, qui parlait anglais, a dit que quelque chose allait arriver ce mardi à la station de métro Universal City.

Le shérif du comté de Los Angeles a appelé les utilisateurs du métro à « toujours être vigilants » dans leurs transports quotidiens, en réponse à cette menace. Il a précisé que plus de policiers en uniforme et en civil que d’ordinaire allaient patrouiller dans les jours à venir à travers le réseau qui comprend six lignes et 93 stations. 

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L'Allemagne en vois d'islamisation rapide. Par Soeren Kern

 

 
L'Allemagne se Soumet à la Charia
« Un système de justice parallèle s'est installé de lui-même en Allemagne »
  • Un tribunal allemand a jugé que sept islamistes qui patrouillaient dans les rues de Wuppertal pour faire appliquer la charia, n'avaient pas enfreint le droit allemand. Ils n'auraient fait qu'exercer leur droit à la liberté d'expression. Cette décision conforme au « politiquement correcte » n'a pas fait l'objet d'appel pour l'instant, si bien que cette police de la charia est autorisée à poursuivre la mise en œuvre de la loi islamique à Wuppertal.
  • Cette « police de la charia » autoproclamée distribuait des tracts définissant une « zone soumise à la charia » à Wuppertal. Les miliciens exhortaient les passants musulmans et non-musulmans à fréquenter les mosquées et à s'abstenir de consommer de l'alcool, des cigarettes, de la drogue, de ne pas s'adonner à des jeux de hasard, de ne pas écouter de musique, ni de consommer de la pornographie et encore moins de fréquenter les prostituées.
  • Pour certains observateurs, ces cas – notamment ceux où la charia s'est imposée face au droit allemand – représentent une dangereuse ingérence de la loi islamique dans le système juridique allemand.
  • En juin 2013, un tribunal de Hamm a jugé que toute personne mariée sous le régime de la loi islamique dans un pays musulman doit, si elle demande le divorce en Allemagne, respecter les conditions du contrat de mariage établi selon la charia. Cette décision de justice historique a légalisé ainsi la pratique du « triple talaq » qui, dans la charia, n'officialise un divorce que si la phrase « Je te répudie » est prononcée trois fois.
  • Un nombre croissant de musulmans en Allemagne contournent sciemment les tribunaux allemands et entreprennent de régler leurs différends auprès d'informels tribunaux de la charia qui prolifèrent dans le pays.
  • Si l'Etat de droit ne parvient pas à établir son autorité et à se faire respecter, il peut aussi bien se déclarer en faillite. » - Franz Solms-Laubach, correspondant parlementaire du Bild .
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Autriche: Le ministre turc des Affaires de l'UE appelle à analyser le score de l'extrême-droite

Il faut analyser correctement le taux des suffrages obtenu par le candidat de l'extrême-droite en Autriche, a déclaré le ministre turc des Affaires de l'Union européenne (UE), Omer Celik


Autriche: Le ministre turc des Affaires de l'UE appelle à analyser le score de l'extrême-droite
Il faut analyser correctement le taux des suffrages obtenu par le candidat de l'extrême-droite en Autriche, a déclaré le ministre turc des Affaires de l'Union européenne (UE), Omer Celik.

Le ministre a commenté le résultat de l'élection présidentielle qui s'est tenue en Autriche, à travers son compte Twitter, lundi.
Celik a rappelé que les personnes qui menaient des campagnes contre la Turquie ont été vaincus dans l'Europe entière.
Ajoutant que les représentants de l'extrême-droite ont acquis une force grâce au discours raciste du ministre autrichien des Affaires étrangères, Sebastian Kurz, Celik a déclaré: «Il faut analyser correctement le fait que le candidat de l'extrême-droite ait obtenu 47% des voix».

Pour Celik, bien que l'extrême-droite ait perdu du point de vue des «chiffres», elle est en hausse «politiquement».

Norbert Hofer a perdu face au candidat écologiste Alexander Van Der Bellen.

Près de 6,4 millions d’électeurs autrichiens ont participé aux élections d’un nouveau président pour la deuxième fois en l’espace de six mois.

AA

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Jouy-le-Moutier : La mosquée sortira de terre fin 2018

Le permis de construire du lieu de culte musulman sera déposé sous peu. Au terme de deux ans de travaux, la mosquée de Jouy-le-Moutier sera livrée à ses fidèles.


 Son rêve prendra bientôt forme. Lors du dernier conseil communautaire de l’agglo cergypontaine, les élus ont autorisé la communauté musulmane jocassienne à déposer le permis de construire de son futur lieu de culte.
Portée par l’association cultuelle Nour (lumière en français), la mosquée de Jouy-le-Moutier devrait accueillir ses premiers fidèles fin 2018, au terme de deux ans de travaux. Dans le meilleur des cas. « Je ne veux pas d’un chantier permanent, les extérieurs devront donc être terminés fin 2018. Ensuite, ils aménageront l’intérieur en fonction de l’argent dont ils disposent », explique Jean-Christophe Veyrine, maire Dvd de Jouy-le-Moutier.

Islam de paix

 

Le lieu de culte musulman se dressera sur un terrain de la Zac des Forboeufs, à l’intersection des rues d’Écancourt et Claude-Debussy, pas très loin du lycée. Un terrain cédé par l’agglo cergypontaine pour l’euro symbolique à la commune de Jouy-le-Moutier. La parcelle sera mise à disposition de l’association via un bail emphytéotique, sans doute d’une durée de 60 ans avec engagement pour l’association de la racheter au bout de trente ans. « Je ne veux pas que la mosquée retombe dans le domaine public et que la Ville soit un jour obligée de l’entretenir », justifiait, il y a quelques mois, le maire de Jouy-le-Moutier. Depuis, il n’a pas changé d’avis.

1 million d’euros

 

Voilà plusieurs années déjà que la communauté musulmane brûle de disposer de son propre lieu de culte et ainsi délaisser le Lcr des Bruzacques où elle se réunit pour la prière du vendredi.
Financée sur ses propres fonds grâce aux dons de fidèles et aux bénéfices tirés d’événements festifs, à l’exclusion de capitaux étrangers comme le prévoit la charte signée entre la Ville et l’association Nour sous l’ère Gilbert Marsac (maire Ps de 2008 à 2014), la mosquée jocassienne représente un investissement d’1 million d’euros.

L’association Nour est déjà parvenue à rassembler la moitié de cette enveloppe, soit 500 000 euros. Quelque 700 fidèles sur une superficie de 500 m2 pourront être accueillis au sein de cette mosquée dénuée de minaret mais surmontée d’une coupole de couleur jaune.

« La communauté s’agrandit, les jeunes sont de plus en plus nombreux. Il était important de disposer d’un lieu pour qu’ils ne soient pas livrés à eux-mêmes et qu’ils ne dérivent pas », explique Samuel Ademegnon, le président de Nour. Association qui revendique un « islam de paix » et qui entend « préserver un islam authentique loin de toute déviance liée à une mauvaise compréhension de ses préceptes ».

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Ali FILLON inaugurant la grande mosquée d’ARGENTEUIL !

 

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Préférence indigène et chômage excitent les élus du National

 

 

Immigration : Le National dit oui à un entretien d’embauche pour les chômeurs mais refuse toute justification pour un non-engagement.

 

 La tension est toujours palpable. L’application de l’initiative populaire «Contre l’immigration de masse» continue d’électriser les élus comme on l’a vu hier au Conseil national. Il faut dire que le ton était donné déjà ce week-end dans la presse alémanique. La présidente du PLR, Petra Gössi, avait démoli le modèle d’application proposé par le PDC en disant que celui-ci «se foutait de la gueule du souverain». Le PDC répliquait en accusant le PLR de se faire manipuler par le PS sur le dos des entreprises.

Allait-on hier assister à un match de catch dans l’arène entre les deux partis du centre droit? On l’a pensé au début quand Marco Romano (PDC/TI) accuse le PLR de «brasser de l’air car ses mesures n’auront aucun effet sur l’immigration». Mais le PLR ne répond pas et le PDC se calme très vite. Et c’est donc l’UDC qui sonne la charge au nom du respect de la volonté populaire. «Pas de gestion autonome de l’immigration, pas de contingents avec des maxima, c’est une capitulation dangereuse et sans conditions devant l’UE, tonne Gregor Rutz (UDC/ZH). Un chômeur sur trois en Suisse est un ressortissant de l’UE.»


Problèmes complexes, solutions subtiles


Philippe Nantermod (PLR/VS) rétorque que «la politique, c’est de répondre à des problèmes complexes au moyen de solutions subtiles». Et de répéter que le parlement se trouvait devant la tâche difficile d’appliquer l’initiative sans violer la libre circulation des personnes. Très vite le débat quitte cependant le terrain idéologique et entre dans le concret. Il faut dire qu’on en est à l’aplanissement des différences entre les deux Chambres.

Le cœur de la nouvelle loi? Le chômage. Le concept du Conseil des Etats stipule qu’en cas de taux supérieur dans une branche économique, une mesure phare en trois temps est imposée aux entreprises: un, l’obligation d’annonce des places vacantes aux offices régionaux de placement (ORP); deux, l’obligation de recevoir des chômeurs inscrits à l’ORP pour un entretien d’embauche; trois, l’obligation de justifier les refus d’embauche si un ressortissant de l’UE est finalement choisi.

Balthasar Glättli (Verts/ZH) défend ces trois mesures. «Je reçois des lettres de chômeurs de plus de 50 ans. Ils ne demandent pas des contingents mais une chance de pouvoir se présenter devant un employeur. Car ils ne sont même plus convoqués par les entreprises.» Cédric Wermuth (PS/AG), qu’on présente déjà comme le successeur de Christian Levrat à la tête du PS, se fait un malin plaisir d’exciter l’UDC: «Plutôt qu’une préférence nationale, nous instaurons une préférence aux chômeurs. Qui aurait pensé que nous aurions une mesure sociale grâce à votre initiative?»
«N’oubliez pas non plus que 470 000 Suisses vivent dans un des pays de l’UE»
L’UDC justement n’arrive pas à avaler ce concept qu’elle juge mensonger. «D’abord, vous n’osez plus parler de préférence indigène de peur de fâcher l’UE. Et ensuite votre solution est un leurre: les chômeurs frontaliers et tous les ressortissants de l’UE peuvent s’inscrire dans les ORP suisses et donc profiter de ces mesures», lance Natalie Rickli (UDC/ZH). La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga confirme: «Le contraire constituerait une discrimination des ressortissants de l’UE et ne serait pas conforme à la libre circulation des personnes. Mais n’oubliez pas non plus que 470 000 Suisses vivent dans un des pays de l’UE.»


Mesures en faveur des chômeurs


La surprise piquante du jour? C’est Isabelle Moret (PLR/VD) qui la dépose sur un plateau. Elle demande que l’élément régional soit aussi pris en compte pour le déclenchement de mesures en faveur des chômeurs. «Le marché du travail au Tessin ou en Suisse romande n’est pas le même.» Cela ne manque pas de sel quand on sait que l’ancien président du PLR Philipp Müller avait dit exactement le contraire aux Etats la semaine dernière.

Au vote, le concept PLR Müller l’emporte nettement face à ceux du PDC ou de l’UDC. Mais le Conseil national y apporte quelques modifications importantes. D’abord, il donne raison à Moret en intégrant l’élément régional. Ensuite, il affaiblit le seuil de déclenchement des mesures. Il faut que le taux de chômage de la branche soit «très supérieur à la moyenne» et non plus «supérieur». Le PLR va jusqu’à citer un taux de 10 à 15% au grand dam de la gauche. Celle-ci doit encore avaler une couleuvre. L’obligation de justifier un non-engagement d’un chômeur auditionné tombe sous les coups de la droite réunie. Le dossier retourne aux Etats. (24 heures)

Arthur Grosjean

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La lettre quotidienne d'information d'Eurolibertés

 

 

Ça se passe en Europe : polémique en Allemagne après l’arrestation d’un réfugié soupçonné de meurtre

 


Le jour de son discours très attendu au Congrès de son parti, la CDU, Angela Merkel se serait bien passée de cette affaire.

Le jour de son discours très attendu au Congrès de son parti, l'Union chrétienne-démocrate (CDU), Angela Merkel se serait bien passée de la polémique. Mais l'arrestation, vendredi, d'un réfugié afghan de 17 ans soupçonné d'avoir violé et tué une étudiante à Fribourg a forcé son gouvernement à réagir. « Nous parlons de l'acte présumé d'un seul réfugié afghan, pas d'un groupe entier de gens qui sont, comme lui, Afghans ou réfugiés », a insisté lundi son porte-parole Steffen Seibert.
 
Le matin, dans les colonnes de « Bild Zeitung », le chef du syndicat de la police (DPolG) avait fait le lien entre l'arrivée de 900.000 demandeurs d'asile l'année dernière et ce fait divers, s'attirant les foudres du parti social-démocrate (SPD). « Cette victime et beaucoup d'autres auraient pu être évitées si notre pays avait été préparé aux dangers qui vont de pair avec une immigration massive », avait déclaré Rainer Wendt au quotidien populaire.
 

Virage à 180 degrés

 

« Comment traiter cette vérité », s'interrogeait « Bild » en faisant le lien avec les agressions sexuelles commises en masse par des demandeurs d'asile lors de la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne . Cet épisode avait provoqué un choc outre-Rhin après la vague de solidarité témoigné par des millions d'Allemands vis-à-vis des réfugiés. Il avait surtout écorné la popularité d'Angela Merkel , accusée par ses critiques d'avoir mis le pays en danger.
Depuis, la chancelière a opéré un virage à 180 degrés. Grâce à la fermeture de la route des Balkans, utilisée l'an dernier pour gagner l'Europe depuis la Syrie, et l'accord entre la Turquie et l'Union européenne (UE) , l'Allemagne ne devrait accueillir cette année « que » 300.000 demandeurs d'asile. Par ailleurs, la direction de la CDU a adopté lundi après-midi une résolution facilitant le renvoi aux frontières d'étrangers n'ayant pas obtenu le droit d'asile.
 

Débat sur le rôle des médias

 

Mais le cas du viol de l'étudiante Maria, qui s'était engagée bénévolement en faveur des réfugiés, risque de semer le trouble dans la société et de raviver la querelle avec le parti frère, la CSU bavaroise. Le président de celui-ci, Horst Seehofer, a repoussé lundi l'adoption d'une résolution demandant un plafond de demandeurs d'asile par an pour l'Allemagne, qu'Angela Merkel refuse catégoriquement. Il a justifié ce report par l'arrestation du violeur présumé.
 
Cette arrestation a également suscité un débat sur le rôle des médias, la chaîne de télévision publique ARD s'étant vue reprochée de ne pas y consacrer de sujet lors du journal télévisé de samedi. La direction de la rédaction a justifié sa décision en rappelant notamment qu'elle ne couvrait pas les faits divers de manière générale. Après les agressions de la Saint-Sylvestre, les médias avaient été critiqués pour avoir traîné à couvrir le sujet de manière large.
 
 
Thibaut Madelin, correspondant à Berlin
 
Source 

Les islamistes ont un point commun avec les terroristes de la révolution française, ils égorgent !

Entretien de Philippe de Villiers avec Jeanne Smits et Armel Joubert des Ouches pour Réinformation.tv.

Au hasard des conférences qu’il donne en France, Philippe de Villiers rencontre des musulmans. 
« Quand on leur parle, ils nous disent : « Les valeurs de la France ? C’est le mariage homosexuel, c’est l’avortement de masse, c’est la perte totale du sens du sacré ! » Les musulmans, si on les amenait à Reims, l’histoire du Saint Chrême ça leur plairait, l’histoire du baptistère ça leur plairait. Vous voyez, les islamistes, ils ont un point commun avec les terroristes de la révolution française, ils égorgent ! Mais c’est peut-être pas la meilleure part à leur proposer. Ils attendent sans doute autre chose. Je ne demande pas à l’Eglise Catholique de proposer nos saints, les « dévots utiles » trouveraient ça ringards ! »
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Vosges : solidarité très active à l’adresse des migrants

Installés depuis plusieurs semaines à Monthureux-sur-Saône, les migrants en provenance de Calais s’habituent peu à peu à leur nouvel environnement. Avec le concours de bénévoles omniprésents au quotidien.


 
 
Parmi les activités proposées aux migrants par les nombreux bénévoles, les cours de français tiennent une place de choix.  Photos Jérôme HUMBRECHT
 
Parmi les activités proposées aux migrants par les nombreux bénévoles, les cours de français tiennent une place de choix. Photos Jérôme HUMBRECHT
 
La vie, leur vie, reprend peu à peu le dessus. Si la terrible jungle de Calais hante toujours leurs nuits, les migrants qui sont arrivés le 26 octobre dernier à Monthureux-sur-Saône retrouvent peu à peu le sourire. « Tout va bien », confie dans un français parfait Abdelhafiz. Pas de démagogie dans les propos du jeune Tchadien qui a connu, lui aussi, l’enfer du Nord. Il se fait juste l’interprète de ses compagnons d’infortune qui ont trouvé, dans ce coin des Vosges, une maison digne de ce nom.

Bien sûr, avant leur venue, certains habitants n’avaient pas caché un inquiétant scepticisme. Une certaine crainte également. Pour ne pas dire plus. Après quelques semaines de vie en commun, même si la petite cinquantaine (45) de nouveaux habitants reste le plus souvent dans les locaux de l’ancienne gendarmerie, tout va bien, pour reprendre les propos d’Abdelhafiz.

« Quand ils vont partir, ça va être très dur »
 
Tout va bien (ou pas trop mal), parce qu’avec la bénédiction du maire, Raynald Magnien-Coeurdacier, tout a été mis en œuvre pour que l’intégration se déroule le mieux possible.

En sachant que sans les bénévoles, le quotidien des uns et des autres ne s’écrirait pas de la même manière. Cette solidarité active, très active même, a pris forme dès que le car transportant les migrants s’est arrêté à Monthureux.

Dans les jours qui ont suivi, le mouvement n’a fait que se renforcer et s’amplifier. Valérie Stadler, désignée référente des aidants, explique pourquoi elle s’est investie spontanément. « Il y avait tellement de tension dans le village, que j’ai voulu faire quelque chose. Et puis, j’avais un peu de temps. » Un peu qui est devenu beaucoup. Son compagnon, qui est médecin, s’occupe, en compagnie d’un confrère, de la partie médicale. « On se prend vite au jeu », ajoute Valérie, « Valou » pour les migrants. Abdelhafiz confirme. « Elle est toujours là, même le dimanche. » D’autres sont arrivés en renfort. « On est une quarantaine, des jeunes et des moins jeunes, qui vient de Monthureux mais aussi de Remiremont, de Vittel. Les gens dont nous nous occupons ne demandent jamais l’impossible. »

Celles et ceux qui ont décidé de donner du temps aux migrants le font avec une spontanéité qui force le respect. Jacques, professeur à la retraite, donne des cours de français à des jeunes soucieux de rapidement parler notre langue ; pas loin de Jacques, Jean explique les secrets de la vannerie. Stéphane, Lydie, Christelle, pour ne citer qu’eux, donnent des cours de tai chi ou d’aïkido.

Affluence de dons

 

Sans oublier ceux qui emmènent leurs protégés faire des courses ou qui les assistent dans leurs démarches. Bref, du matin au soir, dès qu’Emilie, l’assistante sociale, a fait l’appel, ils prennent le relais. Et ça dure toute la journée. Si elle met en priorité l’investissement des bénévoles, Valérie Stadler n’oublie pas, non plus, de souligner le rôle des donateurs. « En arrivant ici, les migrants n’avaient rien ou pas grand-chose. J’en ai vu arriver avec un seul slip. Et ce n’est pas le kit de toilettes qui leur a été distribué qui pouvait changer quelque chose. Heureusement, on a reçu beaucoup de nourritures, beaucoup de produits d’hygiène, mais aussi des vêtements. »
Des habitants ont aussi apporté leur concours. En se rendant tout simplement à la gendarmerie. « On parle avec eux en français, en anglais ; on se débrouille », confie Amira. Valérie écoute tout ça avec beaucoup d’attention avant de confier : « Quand ils vont partir, ça va être très dur. »

Textes : Claude GIRARDET
 
Abdelhafiz, migrant arrivé à Neufchâteau en octobre dernier  On n’a pas l’argent pour faire venir ...
Photo J.H.
 
Abdelhafiz, migrant arrivé à Neufchâteau en octobre dernier
On n’a pas l’argent pour faire venir une femme de ménage
50C’est le nombre de migrants qui ont trouvé refuge à Monthureux-sur-Saône. Cinq ont quitté les Vosges peu après leur arrivée. Mais cinq autres sont arrivés il y a une dizaine de jours.
 

Lutter contre la violence scolaire : une action de salut public !

 

 
Après Marseille, Noisy-le-Sec : chaque semaine apporte son lot de violences. Vendredi midi, une dizaine de jeunes munis de bombes lacrymogènes et de matraques ont pénétré dans le réfectoire de la cité scolaire Olympe-de-Gouges, molestant un élève. C’est « une escalade de violence », déclare un professeur. Un père d’élève a déjà été blessé dans une bagarre, à la sortie de l’établissement, et a dû être hospitalisé.

Ces manifestations de violence sont quotidiennes : contre des élèves, contre des professeurs, contre des chefs d’établissement. Elles ne sont pas seulement le fait de collégiens ou de lycéens, mais aussi de parents. La presse relève les faits les plus marquants. À Marseille, un élève de 16 ans a été poignardé devant son lycée. Selon un témoignage, ici, on porte un couteau dans sa poche comme un paquet de mouchoirs. Quelques jours auparavant, des élèves ont dû se confiner dans leurs classes pour se protéger de tirs de flèches. La violence règne partout, en dehors et à l’intérieur des enceintes scolaires.

Les enseignants de Noisy-le-Sec se sont mis en grève. Ils réclament quatre assistants et un conseiller principal d’éducation supplémentaires. Ce ne sont malheureusement pas quelques personnels de plus qui permettront de résoudre le problème – même s’ils peuvent rassurer les élèves et leurs professeurs. Combien de ces enseignants se rendent-ils à leur travail la peur au ventre, combien vont demander leur mutation ou démissionner, combien d’élèves cherchent à fuir ces établissements !

Le ministre de l’Éducation nationale condamne : « Nous menons un travail important sur la prévention des violences », assure-t-il. Mais la violence se joue des bonnes intentions. 

Elle se répand comme la gangrène dans les cités, dans les écoles, indistinctement. Inutile de se voiler les yeux. Ce n’est pas dans les grands établissements de centre-ville qu’elle s’exerce. Mais dans les « quartiers », comme on les appelle pudiquement. La violence n’est pas seulement un problème scolaire : c’est un problème de société. Il appartient aux responsables politiques de lutter contre la violence, à l’extérieur des établissements. Encore faudrait-il ne pas confondre délinquants et victimes. Les candidats à l’élection présidentielle feraient bien de s’emparer sérieusement de ce sujet. Quant au ministère, il se devrait d’être exemplaire en la matière. Il ne suffit pas de proclamer, comme on peut le lire sur le site du ministère, que « les élèves ont besoin de travailler dans un climat serein pour réussir » : encore faut-il passer de la parole aux actes.
Ce n’est pas d’une « refondation » que l’école a besoin, mais d’une véritable révolution. Il est scandaleux que, dans des collèges ghettos, les élèves qui veulent travailler en soient empêchés par une poignée de perturbateurs professionnels, se voient traiter de bouffons. Qu’ils n’aient d’autre issue que de fuir l’école de leur quartier, quand ils en ont la possibilité, tandis que les vauriens font la loi.

Tous les élèves ont le droit d’accéder au savoir et à la culture. Les expériences mises en œuvre par le maire de Montfermeil montrent que c’est possible, même dans les quartiers difficiles. Quant aux perturbateurs, ils doivent être placés dans des structures spécialisées. Il y va de la survie intellectuelle et culturelle d’une partie des jeunes, que les responsables politiques ne peuvent abandonner à leur sort – en recourant eux-mêmes, pour leurs propres enfants, à des voies privilégiées. C’est une action de salut public.

 Jean-Michel Léost

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