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lundi, 12 décembre 2016

Bernard Plouvier - Judéo-bolchevisme : fantasme ou réalité des années 1917-1937 ? (1ère partie)

 

 

 
 
Première partie : la Russie
 
 
Il est de bon ton, chez les bien-pensants et les bien-écrivants, de nier toute réalité à cette notion de judéo-bolchevisme, qui paraissait pourtant une évidence à des hommes aussi peu judéophobes que Winston Churchill, Mustafa Kemal Atatürk, Marcel Bucard ou Jacques Doriot (les vrais personnages, pas ceux que décrivent des auteurs à la documentation très curieuse). 

De nos jours, il est devenu très incorrect de rappeler la réalité du judéo-bolchevisme. Les auteurs juifs se contorsionnent pour éliminer ce souvenir, autrefois jugé glorieux, devenu importun depuis 1990 et l’effondrement de l’URSS. Saül Friedländer (1997) remporte la palme de la narration historique politiquement correcte : « La disproportion massive des dirigeants d’origine juive parmi les bolcheviks semblait donner corps à ce qui est devenu un mythe ».
Le lecteur est (encore) libre de se faire une opinion, qui ne dépend que de son point de vue, à condition toutefois que celui-ci soit suffisamment éclairé. Il est évident que, lorsqu’Adolf Hitler lance le 22 juin 1941 sa Wehrmacht à l’assaut de l’URSS, présentée comme « la citadelle du judéo-bolchevisme », il est dans l’erreur : Joseph Dougashvili, alias ‘’Staline’’, a fait le ménage (on parlerait de nos jours d’épuration ethnique), de la fin des années vingt jusqu’aux purges de 1936-37. 

Chacun sait qu’au début de 1917, Erich Ludendorff (le Quartier-maître général de l’Armée allemande, en situation de quasi-dictateur civil et militaire) a autorisé l’Oberstleutnant Walter Nicolaï (le chef du SR allemand) à faire transiter par le Reich le wagon, venu de Suisse et bouclé jusqu’à l’arrivée à destination en Finlande, contenant Wladimir Oulianov, alias ‘’Lénine’’, et sa smala (épouse et admirateurs). Il a même poussé la complaisance jusqu’à financer petitement l’œuvre révolutionnaire des bolcheviks, qui lui paraissait utile pour se débarrasser de l’armée russe, plus coriace qu’on ne l’avait imaginé en 1914. 

Ce financement était misérable au regard de celui offert par des banquiers juifs de New York, même s’il est de bon ton, depuis les années 1990, de nier le fait. Felix Warburg et Jacob Schiff (de la banque Kuhn-Loeb and Cy.) ont envoyé un peu d’or au Goy Alexandre Kerensky, au printemps de 1917, pour assurer le renversement du régime tsariste, haï des Juifs de la planète (Rivera, 1994). Mais, dès 1916, ces mécènes finançaient le marxiste Lev Bronstein, alias ‘’Trotsky’’, à hauteur de 20 millions de dollars (soit 104 millions de francs-or, ce qui représente un pouvoir d’achat d’environ 332 millions d’euros). 

Schiff s’en est vanté dans la livraison du 5 juin 1916 du New York Times, où il rappelait aussi que, dès 1911, il voulait obtenir du Président William Taft la rupture des relations commerciales entre les USA et l’Empire russe. Il aurait pu ajouter que la finance juive avait soutenu Thomas Woodrow Wilson aux élections de 1912 pour faire payer son refus à Taft (longue étude, fort bien documentée, in Rivera, 1994). 

De fait, les chefs mencheviks sont tous juifs et ‘’Trotsky’’ en fait partie jusqu’à ce qu’il passe au camp des frères ennemis, les bolcheviks , où la plupart des chefs sont également juifs.
Bien avant l’effondrement de l’URSS, il était inconvenant pour certains auteurs juifs de rappeler le rôle des Juifs dans le bolchevisme et ses méfaits : « Les Juifs, faible minorité à qui on attribuait une puissance formidable, offraient aux chefs nazis le souffre-douleur recherché » (Loewenstein, 1952, dans un ouvrage de psychanalyse où l’auteur, à la différence de nombre de ses coreligionnaires pour lesquels le fanatisme chrétien et le racisme sont des facteurs prédominants, reconnaît que « l’antisémitisme est surtout d’ordre économique »). 

En 1917-19, années cruciales pour la Révolution communiste, 17 des 22 membres du premier Sovnarkom (le Conseil des Commissaires du peuple ou ministres bolcheviks) sont des Juifs. Seuls sont des Goyim : Oulianov, dit ‘’Lénine’’ (encore est-il possible que son grand-père maternel, Alexandre Blank, ait été juif), le Géorgien Dougashvili, dit ‘’Staline’’, l’Arménien Protian, Anatole Lounatcharsky et Georgi Tchitchérine (Wilton, 1921). À la même époque, 42 des 61 membres du Comité Central exécutif du Parti Communiste soviétique (présidé par le Juif Salomon Sverdlov) sont des Juifs, dont un Karaïte – un descendant de Khazar (liste complète in Wilton, 1921). Le Juif Andrei Soltz est le chef de la Commission de contrôle du Comité Central et un autre Juif, Isaac Zelenski, est le secrétaire du Comité Central (il dirigera ensuite les coopératives de l’URSS et sera exécuté après le procès de mars 1938, qui clôt les purges du Parti). 

La direction de la Tchéka de Moscou, la féroce et sanguinaire police politique, compte 23 Juifs sur ses 37 membres et celle de Petrograd (future Léningrad) 6 Juifs sur ses 12 membres (Fisher, 1964). Brille à la Tchéka puis au Guépéou, le Juif Jacob Blumkine, l’assassin de l’ambassadeur allemand en Russie, au mois de juillet 1918, et que ‘’Staline’’ fera exécuter en 1929 comme trotskyste.
Entre 1918 et 1921, les Juifs forment 15% des cadres provinciaux du Parti bolchevik (Gitelman, 1972). Si, de 1918 à 1920, des pogroms font quelques dizaines de milliers de morts (75 000, selon Gitelman, 1972) en Ukraine révoltée contre la direction bolchevique, c’est pour venger les assassinats d’Ukrainiens par les tueurs bolcheviks, parfois juifs, mais presque toujours encadrés de chefs juifs (Juvin, 1923). 

Parmi les grands maîtres juifs de ces premières années de domination du bolchevisme, l’on peut citer Lev Bronstein-‘’Trotsky’’, fils de riche propriétaire terrien, bientôt maître de l’Armée Rouge (il est célèbre pour sa morgue et son entourage quasi-exclusivement composé de Juifs) ; son beau-frère, le viveur Liev Rosenfeld, alias Kamenev ; l’ennemi farouche de ‘’Lénine’’ : Grigori Radomylski, alias Apfelbaum, plus connu sous le pseudonyme russe de ‘’Zinoviev’’, maître quasi-absolu du Komintern à partir de 1921, jusqu’à l’omnipotence de ‘’Staline’’ à partir de 1924 ; le rouquin fort laid Karl Sobelssohn, alias Radek, beau-frère du richissime Walter Rathenau - avec quelques autres Juifs, dont Adolf Joffe, ‘’Radek’’ est très vite chargé d’exporter le bolchevisme en terres germaniques ; Christian Rakowski, célèbre pour sa crasse et son insolence, chef de la meute d’assassins qui ravage la ville ukrainienne de Kharkov en 1918-19 (in Juvin, 1923, qui se trompe en faisant un Juif de Lounatcharsky ; d’autres auteurs se trompent en faisant un Juif de l’aristocrate slave Tchitchérine).
À partir de 1923 le chef de l’Internationale Syndicale Rouge (ou Profintern), dépendant du Komintern, est le Juif Salomon Dridzo, alias ‘’Lozowski’’, liquidé en 1946. Enfin, les frères Lazare et Mikhaïl Kaganovitch resteront des ministres très appréciés de ‘’Staline’’, tandis que le Commissaire au Commerce extérieur Arkady Rosengoltz sera écarté en 1937, puis exécuté après le procès de mars 1938. Un des pontes du GRU (le SR de l’Armée Rouge), et un temps chef des commissaires politiques de l’Armée Rouge, est le Juif Lazare-‘’Manfred’’ Stern, qui dirigera les liquidations des « ennemis de classe » durant la Guerre d’Espagne puis commandera en second les Brigades Internationales : enfermé, à partir de 1939, dans divers camps dépendant de la chaleureuse administration dénommée GOULAG, il y mourra en 1954.
Sonia Margolina, juive et fille de cadre bolchevik, se souvenant des années 1917-1930 (l’âge d’or de la domination juive sur l’URSS), a écrit : « La participation enthousiaste des Juifs à la destruction de la Russie tsariste fut disproportionnée à leur représentation démographique… Le citoyen russe non-juif avait une bonne chance d’avoir affaire à un interrogateur et à un exécuteur juifs. Partout où le Russe allait, il rencontrait des Juifs aux postes supérieurs… À la fin des années vingt, on vit pour la première fois un grand nombre de Juifs investis d’un pouvoir de vie ou de mort dans les campagnes » (Margolina, 1999). Il reste à déterminer si, pour un Russe ou un Ukrainien des années 1917-30, rencontrer ce type de Juifs était une « chance » ou une réelle malchance, mais il est vrai que, dans le jargon des statisticiens, une occurrence, bonne ou mauvaise, s’appelle toujours une « chance ». 

Avant les purges des années 1936-38, où ‘’Staline’’ se débarrasse de très nombreux Juifs à la tête du PC et du Komintern, le Comité Central du PC de l’URSS comptait encore 11 Juifs sur 104 membres ; à Moscou, 12% des fonctionnaires étaient des Juifs et 9% à Léningrad (Letellier, 1991). 

En 1936, lorsque Nahum Goldmann, le futur patron du Congrès Juif Mondial, croise dans les locaux genevois de la SDN (la Société des Nations) la délégation soviétique conduite par le Juif très grossier et germanophobe Maxime ‘’Litvinov’’ - de son véritable patronyme Meir Wallach, alias ‘’Filkenstein’’, fils de banquier -, 11 de ses 14 membres sont des Juifs, choisis en principe parce qu’ils sont polyglottes (Goldmann, 1976). 

Cette même « petite erreur de dosage » se rencontre, en Europe centrale et danubienne, dans la meute d’assassins de ‘’Bela Kun’’, né Albert Kohn, alias ‘’Sebestyen’’, en Hongrie, où 18 des 26 commissaires du peuple de la République des Soviets, autoproclamée le 20 mars 1919, sont des Juifs. C’est en tant que Commissaire-adjoint à l’Éducation du gouvernement rouge qu’un Juif richissime, fils de banquier haïssant sa mère (un régal pour psychanalyste !), Georg Lukacs débute sa carrière publique ; il se réfugiera en 1930 à Moscou, passera quinze années en autocritiques salvatrices, puis tentera de concilier les thèses de Marx et d’Hegel (Kadarkay, 1991), soit un travail d’un intérêt palpitant pour les amateurs de querelles byzantines ; il est toujours abondamment cité par les auteurs sérieux, qui n’ont peut-être pas lu ses œuvres soporifiques. 

Il en va de même chez les Juifs de Roumanie et surtout de Pologne, où, avant sa dissolution en 1938, 90% des membres du Parti communiste étaient des Juifs (Hillel, 1985). C’est
d’ailleurs en souvenir de la collusion entre les Juifs et les assassins du NKVD durant la période de domination soviétique sur l’est de la Pologne, d’octobre 1939 à juin 1941, que des survivants juifs des camps de concentration nazis seront exterminés par des Polonais, de 1945 à 1947 (Hillel, 1985). Le 29 février 1936, dans une Lettre pastorale, le cardinal August Hlond, primat de Pologne et germanophobe enragé (cf. Plouvier 2009), écrit des Juifs qu’ils sont extrêmement nombreux dans le mouvement communiste, la prostitution et la diffusion de la pornographie, ainsi que dans la pratique de l’usure (in Friedländer, 2008, écumant de rage).
Aux USA, le PC est très largement dominé par l’élément juif (Rothman, 1982). Au Mexique, le très sanguinaire chef de l’État, de 1924 à 1928, Plutarco Elias Calles, Franc-maçon tueur de prêtres catholiques, et réputé marxiste (l’administration du Président Coolidge le surnomme « le bolchevik mexicain »), est un juif sépharade. Et l’on retrouvera le même phénomène de surreprésentation juive, à partir de 1945, en Hongrie, en Roumanie et même en RDA (l’Allemagne de l’Est). 

Comme l’a déploré un auteur juif à propos des Juifs communistes de ces années 1917 sq. : « Leur présence aux postes d’autorité a fourni un nouvel aliment à l’antisémitisme populaire » (‘’Fejtö’’, 1997)… non pas leur présence, mais leur surabondance, leur fanatisme et, trop souvent, leur comportement sanguinaire. Les crimes impunis ne sont jamais pardonnés. 

Que le dogme politiquement correct de nos jours soit de nier la réalité du judéo-bolchevisme, cela n’engage que les fonctionnaires de la narration historique. Les contemporains de ‘’Lénine’’ et de ‘’Trosky’’ savaient à quoi s’en tenir. Le catholique franco-britannique Hilaire Belloc a écrit en 1922 : « Le bolchevisme a posé la question juive avec une telle violence… qu’elle ne peut plus être niée… même par le menteur le plus effronté… L’explosion bolcheviste est juive » (in Poliakov, 1981, volume 2). 

Winston Spencer Churchill, qui dépend si souvent de sponsors juifs pour éponger ses dettes de jeu et soutenir son fastueux train de vie durant les années 1925-1939 (Irving, 1987), est du même avis et le sera encore en 1936-37. 

En outre, le rabbin Stephen-Samuel Wise, futur président-fondateur du Congrès juif mondial, a écrit dans la livraison du 23 mars 1917 du New York Times : « Parmi toutes les réalisations de mon peuple, aucune n’a été plus noble que la participation des fils et des filles d’Israël au mouvement de libération de la Russie » (cité in Petrovsky, 1931). Une « libération » qui a coûté la vie à plus de trente millions d’êtres humains, si l’on additionne les morts de la guerre civile, des famines et des purges staliniennes des années vingt et trente : il y a réellement de quoi pavoiser… on comprend que certains auteurs préfèrent parler de « mythe ».

Bibliographie 

* F. Fetjö, né Fischel : Dieu et son Juif, Éditions Pierre Horay, 1997
* L. Fischer : The life of Lenin, Harper, New York, 1964
* S. Friedländer : L’Allemagne nazie et les juifs, volume 1 : 1933-1939. Les années de persécution, Seuil, 1997
* S. Friedländer : L’Allemagne nazie et les Juifs, volume 2 : 1939-1945. Les années d’extermination, Seuil, réédition de 2008
* Z. Gitelman : Jewish nationality and soviet politics. The jewish sections of the CPSU, 1917-1930, Princeton University Press, Princeton [État du New Jersey], 1972
* N. Goldmann : Le paradoxe juif. Conversations en français avec Léon Abramovitz, Stock, 1976
* M. Hillel : Le massacre des survivants en Pologne après l’Holocauste (1945, 1947), Plon, 1985
* D. Irving : Churchill’s war. The struggle for power, 2 volumes, Veritas Publishing Co., Sydney, 1987
* L. Juvin : La République juive des Soviets. Deux années en Russie (1919-1921), Déterna, 2009 (1ère édition de 1923)
* A. Kadarkay : Georg Lukacs. Life, thought and politics, Blackwell, Oxford, 1991
* J. Letellier : Les Juifs chez les chrétiens. 20 siècles de déraison, Éditions du Centurion, 1991
* R. Loewenstein : Psychanalyse de l’antisémitisme, P.U.F., réédition de 2001 (1ère édition de 1952 ; un régal, à la condition de le consommer avec beaucoup d’humour et de détachement)
* S. Margolina : Das Ende der Lügen. Russland und die Juden im 20. Jahrhundert, Siedler, Berlin, 1999
* D. Petrovsky : La Russie et les Juifs, Éditions Baudinière, 1931
* B. Plouvier : Pie XII contre Hitler, Dualpha, 2009
* L. Poliakov : Histoire de l’antisémitisme, 2 volumes, Calmann-Lévy, réédition de 1981
* D. A. Rivera : Final warning. A history of the New World Order, 1994 (en libre lecture sur le site The Unjust Media ; pour son étude très précise sur l’octroi de crédits de Jacob Schiff à Léon ‘’Trotski’’, sans trop s’attarder sur le pathos complotiste)
* S. Rothman, S. R. Lichter : Roots of radicalism : Jews, christians and the new left, Oxford University Press, New York, 1982
* R. Wilton : Les derniers jours des Romanoff, Crès, 1921 (c’est le texte fondateur et irréfutable de la notion de « judéo-bolchevisme » ; l’auteur était Britannique, germanophobe et nullement judéophobe).

Mosquée salafiste fermée de Villiers (94) : Les Républicains s’engagent à installer un chapiteau et à prêter un terrain municipal

 

 
Membre de l’équipe Fillon, le député-maire Jacques-Alain Bénisti souhaite répondre aux souhaits des fidèles musulmans de la mosquée Islah fermée administrativement pour cause de radicalité, foyer djihadiste et hébergeant une école clandestine. Deux imâms ultra radicaux s’y sont pourtant succédés : Béchir Ben Hassen (Frère musulman qui prescrit le meurtre des caricaturistes) et Mustafa Mraoui (parti rejoindre l’Etat Islamique avec dix fidèles de la mosquée). Pour plus d’informations lire notre enquête « Mosquées Radicales » (éditions DMM,2016).
 
Lu dans Le Parisien du 4 novembre 2016 : « La ville est propriétaire d’un terrain vague, sur lequel doit être construite une nouvelle mosquée, avant la démolition de l’ancienne, explique Jacques-Alain Bénisti, maire (LR) de Villiers-sur-Marne. Il est situé derrière la zone commerciale qui longe la cité des Hautes-Noues, à hauteur du boulevard de Bishop’s Stortford. Nous mettons tout en œuvre pour qu’un chapiteau, ou un barnum, puisse y être installé d’ici vendredi prochain, et que les fidèles disposent d’un lieu de repli où prier. »

Lire en complément : Ces membres de l’équipe Fillon qui collaborent avec des mosquées en mairie

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Primaire PS : les étrangers pourront voter

 

 
Contrairement à la primaire de la droite, les étrangers et les mineurs (16-18 ans) membres du PS ou du MJS (Mouvement des Jeunes socialistes) pourront participer. Une décision paradoxale : ces derniers ne pourront pas voter pour leur champion en avril prochain.




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Saint-Denis : querelles autour de la gestion de la mosquée Tawhid

 

 
Par Qui pour diriger la mosquée Tawhid ? Ce lundi, le tribunal de grande instance de Bobigny rendra un délibéré relatif à la gestion du lieu de culte implanté depuis 1992 en centre-ville de Saint-Denis, rue de la Boulangerie. Depuis plusieurs mois, deux camps s’opposent en interne : cet été, une nouvelle équipe avait pris les rênes de la mosquée… avant d’en être écartée fin octobre par les anciens gestionnaires qui ont repris le contrôle des lieux. Plus de 2000 fidèles se rassemblent pour la prière du vendredi à la mosquée Tawhid, l’une des principales de Saint-Denis.

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« Lycées passoires »: « Nous avons régulièrement des intrusions de personnes armées »

 

 
Olivier, habitant de Champagne-sur-Seine (Seine-et-Marne), est professeur dans le Val-de-Marne. Il a appelé ce vendredi Radio Brunet afin d’alerter les Français de « l’insécurité dans les établissements scolaires » et plus particulièrement sur « les risques d’attentats et les actes terroristes ».

[…] « Actuellement, ce sont de véritables passoires. On rentre par le parking des profs, on saute par-dessus un petit muret, voire on passe par l’entrée principale: c’est open bar. […] Dans mon établissement, nous avons régulièrement des intrusions de personnes armées de bombes lacrymogènes, de battes de baseball, de couteaux, etc. Par exemple, il y a trois jours, des personnes se sont introduites pour causer des troubles dans le lycée. Une professeure a été agressée verbalement et physiquement ». […]

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Des tags racistes retrouvés sur les murs de la grande mosquée de Perpignan

 

 
Les insciptions ont aussitôt été effacées samedi matin. Une plainte sera bientôt déposée. La mosquée de Perpignan avait été la cible de dégradations en début d'année 2016. Le ministre de l'Intérieur dénonce ces actes odieux et inacceptables
 
Ces tags racistes ont été retrouvés ce samedi matin par le gardien de la grande mosquée de Perpignan. Une croix gammée et les mots "arabes dehors" ont été retrouvés.

Le nouveau ministre de l'Intérieur a aussitôt réagi. Bruno Le Roux condamne ces actes "odieux et inacceptables".

Les inscriptions ont été effacées, une plainte bientôt déposée

 

"Tous les moyens seront mis en œuvre pour retrouver les auteurs" précise le ministre de l'intérieur.

En janvier dernier , la mosquée de Perpignan, a déjà subi des dégradations. Les pattes et la tête d'un sanglier avaient été jetés dans l'enceinte de la grande mosquée. Des tags, notamment le mot "dehors" avaient été inscrits sur les murs.

Le préfet du département, Philippe Vignes, s'est rendu sur place samedi matin "afin de témoigner de la solidarité du gouvernement à l'ensemble de la confession musulmane"

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"Le FN baisse quand il parle de la Banque centrale européenne. Il augmente quand il parle de Mohamed Merah"

 

 
Selon Le Point, Florian Philippot pourrait avoir perdu la bataille face à Marion Maréchal-Le Pen :
"Si Marine Le Pen a recadré sa nièce sur l'IVG, sa ligne identitaire reprend le dessus sur celle, plus souverainiste, du numéro 2 du parti."

"L'immigration n'est pas un sujet qui indiffère le numéro 2 du FN, mais il considère que c'est en sortant de l'Union européenne que la France pourra mieux la contrôler. Contrairement à la députée du Vaucluse, il ne croit pas à la théorie du grand remplacement. Il laisse « les pompes aspirantes » à Jean-Marie Le Pen, dont il a obtenu l'exclusion du parti.

Certes, François Fillon sera la cible des attaques frontistes autant pour son programme de « casse sociale » que pour son « bilan sur l'immigration lorsqu'il était ministre ». D'ailleurs, pour l'historien spécialiste du FN Nicolas Lebourg, la force du FN est de faire « un pack » avec les sujets portés par Philippot et ceux de Marion Maréchal-Le Pen. Cependant, il constate qu'ils n'ont pas le même effet sur l'électorat. « J'ai repris tous les sondages depuis 2012. Le FN baisse quand il parle de la Banque centrale européenne. Il augmente quand il parle de Mohamed Merah. » Un constat qui donne des indications sur la suite de la campagne frontière."

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Marie-Hélène de Lacoste-Lareymondie : Saint Nicolas chassé de la maternelle en Alsace - pressions communautaristes ?

 

La conseillère régionale Front national Marie-Hélène de Lacoste-Lareymondie réagit à la décision de deux directrices de maternelles du Haut-Rhin de ne plus fêter la Saint-Nicolas dans leurs écoles. Une goutte d’eau qui fait déborder le vase après la suppression de l’arche du « Marché de l’Enfant Jésus » à Strasbourg.
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Marie-Hélène de Lacoste-Lareymondie
 

Les ONG introduisent-elles des migrants en Europe à une échelle industrielle ?

 

 
Les ONG introduisent-elles des migrants en Europe « à une échelle industrielle » ? C’est du moins ce qu’affirme GEFIRA (Global Analysis from the European Perspective), une fondation néerlandaise se présentant comme un think tank paneuropéen et qui se focalise sur les instabilités géopolitiques et financières actuelles.
Depuis deux mois, et à l’aide de marine-traffic.com, GEFIRA observe les mouvements quotidiens de navires appartenant à des ONG (tels que Médecins sans frontières). GEFIRA a ensuite compilé ces mouvements dans une vidéo en mode accéléré. C’est donc une véritable flottille qui fait quotidiennement l’aller-retour entre la Libye et l’Italie afin de « sauver » des migrants qui ne sont, bien souvent, qu’à moins de 10 km de la côte libyenne. Par la suite, ils sont ramenés dans les différents ports de Sicile et d’Italie du Sud, soit un voyage de plus de 400 km. Pourtant, le port de secours le plus proche est en Tunisie, soit un peu plus de 90 km de la « zone de sauvetage de migrants ».

Au total, et au cours des deux derniers mois, ces différentes ONG ont débarqué en Italie un peu moins de 40.000 migrants, soit… l’équivalent de la ville de Chartres !
Toujours selon GEFIRA :
« Sous le prétexte de sauver des gens, les ONG, les passeurs et la mafia sont de mèche avec l’Union européenne afin d’expédier des milliers de clandestins en Europe, tout en étant aidés par la garde côtière italienne qui coordonne leurs activités. »
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En effet, les rapports de journalistes qui sont à bord de certains de ces bateaux de sauvetage — telle Eveline Rethmeier, journaliste néerlandaise et qui tenait un blog vidéo des événements sur son compte Facebook — prouvent que les ONG, la garde côtière italienne et les contrebandiers coordonnent leurs actions.

Quant à l’Union européenne, elle soutient ces actions puisque, le 12 avril 2016, le Parlement européen a adopté une résolution précisant que « les capitaines de navire ou les organisations non gouvernementales qui aident réellement des personnes en détresse en mer ne devraient pas risquer de sanction » (sic).
Ainsi, et en voulant appliquer « les droits de l’homme », c’est au contraire le trafic d’êtres humains que l’Union européenne a réussi à légaliser…

Quant aux ONG, que leurs actions soient motivées de manière bienveillante ou non, il n´en reste pas moins qu´en agissant tel un « aimant pour migrants », elles sont in fine devenues la pierre angulaire de cette traite humaine d’un genre nouveau.

Pensant aider leurs prochains, ces ONG contribuent au contraire à entretenir la déstabilisation de l’Afrique, car elles la dépeuplent de ses forces vives (71 % des migrants sont des hommes). Par ailleurs, et puisque non éligibles au droit d’asile, ces migrants erreront inévitablement dans les rues de Rome, de Paris, de Berlin ou toute autre capitale européenne, accentuant ainsi encore plus les tensions sociales et ethniques qui sont palpables à travers toute l’Europe.

 Xavier Scott

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Levée du secret-défense sur les attentats du 13 novembre : trop peu? trop tard ?

 

 
 


C’est souvent par le biais d’affaires très médiatiques que les Français sont confrontés à la réalité du secret-défense. Souvenons-nous des « frégates de Taïwan », de l’affaire Clearstream ou bien encore de l’attentat de Karachi, en 2002. Autant d’événements qui, en leur temps, vinrent rappeler la cohabitation parfois difficile qui existe entre l’intérêt supérieur de l’État et la manifestation de la vérité. 

Cette fois-ci, ce sont les attentats du 13 novembre 2015, à Paris et à Saint-Denis, qui s’invitent dans le débat. En effet, suite aux demandes des avocats des parties civiles et des magistrats chargés de l’instruction, la Commission consultative du secret de la défense nationale vient de donner son accord à la déclassification de 129 documents sur les centaines concernés par la procédure. Une fois de plus, le faible nombre des documents possiblement déclassifiés (il faut maintenant les accords des ministres de l’Intérieur et de la Défense) ainsi que la longueur du délai nécessaire à cette déclassification (plus de huit mois) font réagir les avocats des victimes.

À vrai dire, ces reproches ne sont pas récents. Depuis l’inscription dans un décret-loi, en 1939, de l’expression « secret de la Défense nationale », cette notion a maintes fois été renforcée, et encore ces dernières années pour ajouter les biens immobiliers à la liste des procédés, écrits, documents, informations, réseaux informatiques, données informatisées ou fichiers, déjà concernés par le secret-défense. Aujourd’hui, trois niveaux de protection se complètent afin d’assurer la préservation de nos intérêts nationaux. Il s’agit du « très secret-défense », du « secret-défense » et du « confidentiel-défense ».

Pour autant, dans le cadre de l’enquête sur les attentats de 2015 actuellement instruite par la justice, les mêmes sempiternelles questions restent posées.

Ainsi en est-il de la pertinence de la classification secret-défense de documents qui, certes, concernent la défense de notre pays. Mais cette classification, de par la lourdeur de la procédure, entrave le bon déroulement de l’action de la justice. Par ailleurs, la mise sous secret de certaines pièces pose toujours la question du « qu’aurait-on à cacher ? »
 Même si des procédures de déclassification interviennent, une autre question se pose. Celle du temps indispensable à cette procédure. En matière judiciaire, le temps qui passe est l’ennemi des enquêteurs. Ne dit-on pas qu’une affaire se résout, ou pas, dans les tout premiers jours, voire les toutes premières heures qui suivent les faits. Ainsi, laisser passer plusieurs mois avant de permettre aux enquêteurs d’accéder à certaines pièces importantes hypothèque gravement la réussite des investigations. Enfin, le nombre de documents rendus accessibles après leur déclassification, en l’occurrence 129 sur plusieurs centaines, laisse planer un doute sur la portée et l’efficacité de la démarche.

Ignorant les contenus des documents qui devraient être consultables d’ici quelques jours par la justice, il est difficile de dire aujourd’hui s’ils seront d’une importance primordiale pour les investigations à venir. Permettront-ils de définir les responsabilités des protagonistes impliqués dans les attentats ?

Permettront-ils d’identifier les réseaux et les commanditaires ? Permettront-ils aux victimes, et à leurs familles, sur la base des informations révélées, de connaître enfin la vérité ? Rien n’est moins sûr. Une chose est cependant certaine : du temps aura été perdu.

Olivier Damien

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Migrants en Allemagne : trois petits tours … et puis s’en vont

 

 
Angela Merkel – « Mutti », pour les intimes -, la bonne mère d’outre-Rhin, aurait-elle un problème avec sa progéniture ?
Confrontée à une courbe démographique en piteux déclin, ne faisant plus assez d’enfants, l’Allemagne a décidé, depuis longtemps déjà, d’adopter ceux des autres ou (ce qui revient au même) d’importer une main-d’œuvre censée être immédiatement opérationnelle. Mais ce choix que d’autres pays européens ont aussi fait, par facilité, par idéalisme et toujours par renoncement, se retourne parfois contre ses auteurs.

La chaîne d’information en continu LCI nous apprenait, le 9 décembre, que de nombreux migrants, accueillis avec tous les égards dus à leur situation, rechignaient à partager le bonheur germanique et repartaient, là d’où ils venaient. En gros, ils sont venus, ils ont vu et cela ne leur a pas plu. Quel affront pour cette Allemagne qui s’était posée en modèle de pays d’accueil, donnant leçons et conseils aux autres nations européennes ! Quel affront pour la chancelière qui, au grand dam de son ministre de l’Intérieur, avait décidé de gérer elle-même le dossier des migrants ! Quel désaveu pour une chancelière qui vient d’être reconduite à la tête de la CDU… certes avec 80 % des votes, ce qui est très en deçà de ses scores antérieurs ; et sans adversaire, de surcroît.

Sur les 900.000 migrants que l’Allemagne a reçus depuis 2015, ils sont quelques milliers seulement à être repartis. Mais le mouvement, selon notre confrère, s’amplifie et, semaine après semaine, les migrants découragés par les lourdes procédures d’accueil, les déçus d’un pays qu’ils « voyaient autrement », les rebutés par l’apprentissage d’une langue compliquée grossissent la liste des candidats au retour. Le rêve des uns et des autres se casse sur la réalité. 

Le paradis espéré est devenu un enfer normatif.
 La nationalité des migrants souhaitant revenir au pays, principalement des Irakiens et des Afghans, est également significative d’un autre malaise : celui de l’impossible assimilation. La greffe ne prend pas, ne prendra jamais avec certaines populations.

Il n’est pas étonnant que la seule immigration qui ait pris en Allemagne soit turque. L’Empire ottoman hier, la Turquie d’aujourd’hui ont, avec l’Allemagne, des relations anciennes et durables, teintées d’impérialisme et d’arrogance. Aux yeux des Allemands, les Turcs, n’étant pas arabes mais musulmans, ont vocation à régenter un Moyen-Orient totalement incontrôlable. Connivence et respect dominent leurs rapports. 

Les autres ? Ces Érythréens, ces Afghans, ces Irakiens, ces Africains, que font-ils là ? Qu’ils fuient la guerre ou la misère, ils représentent pour l’Allemand moyen la figure du vaincu, voire tout bonnement celle du pauvre bougre victime de sa paresse ou de ses lâchetés ; en tout cas, l’exemple de quelqu’un qui ne sait pas retrousser ses manches et gagner son pain. Autant d’images, autant de clichés peut-être, qu’il n’est jamais bon d’évoquer devant cette nation allemande traumatisée par son passé, engluée aujourd’hui dans sa mauvaise conscience.

Cette mauvaise conscience qui tend la main à tous les damnés de la terre… pour mieux démontrer ensuite que, décidément, l’immigration a ses limites ! 

 Jean-Paul Charbonneau

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Les étrangers pourront voter à la primaire de la gauche : plus qu’un détail

 

 

Serait-ce un signe annonciateur ? De nombreuses personnalités de gauche souhaitent ardemment permettre aux étrangers de voter pour les élections locales et étendre le droit de vote aux mineurs de 16 ans. Ils en parlent depuis trente ans mais n’ont jamais eu le cran d’aller jusqu’au bout, soumis à la pression d’une opinion publique largement hostile.

Il s’agissait même de la proposition n° 50 du candidat Hollande, rendue caduque par la crise migratoire et les attentats terroristes. Comme pour se dédouaner, ils ouvriront les élections primaires de la gauche aux mineurs de 16 ans et aux étrangers, à la condition que ces derniers soient « adhérents aux partis ou organisations de jeunesse des partis organisateurs ».

Bien entendu, ils ne pourront pas voter pour leur champion en mai prochain. D’ailleurs, imaginons que le candidat désigné par les élections primaires de la gauche devienne, par malheur, président de la République ; sera-t-il alors totalement légitime, l’ayant emporté dans son camp grâce à un corps électoral qui n’a pas le droit de vote aux élections ?

Alain Bergounioux, historien socialiste, s’en réjouit :
« En 2011, l’idée était de faire participer les jeunes socialistes qui adhéraient dès 16 ans, même si je conviens qu’ils sont plus rares aujourd’hui. Le parti est en quelque sorte à l’avant-garde de la démocratie : concernant les étrangers, cela paraissait naturel car ça s’inscrivait dans l’idée du droit de vote aux élections locales portée par la gauche. »
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Chantre du « made in France » (in English, please), Arnaud Montebourg défendra le droit de vote des étrangers aux élections locales, avec tout ce que cela implique. Les maires sont déjà tenus par les intérêts ethnoculturels de certaines populations issues de l’immigration : on le constate notamment en banlieue parisienne, où les élus sont soumis à de véritables chantages pour qu’ils consentent, par exemple, à construire des mosquées de plus en plus grandes. Qu’en sera-t-il quand les étrangers pourront voter aux élections locales ? La nationalité crée les droits civiques en République. Rien ne saurait être plus antirépublicain que le droit de vote des étrangers.

En dépit des discours martiaux d’un Manuel Valls, le Parti socialiste reste profondément le parti de l’étranger, le parti de Terra Nova. Ce cas le prouve. En ouvrant les élections primaires de la gauche à des populations étrangères, qui ne voteront donc pas en fonction des intérêts français mais de leurs propres intérêts, les socialistes ouvrent la boîte de Pandore.

Si ce « détail » ne semble pas interpeller les médias et l’opinion, c’est d’abord parce que l’hégémonie culturelle de la gauche a progressivement supprimé les défenses immunitaires du peuple, trop longtemps habitué à tolérer l’inacceptable. Cette décision est grave, très grave. J’espère qu’elle sera lourde de conséquences pour le futur vainqueur des élections primaires de la gauche et que ses adversaires sauront le marteler sur les plateaux de télévision lors du grand combat.

 Gabriel Robin

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Toutes les polices aux trousses de Karim Ouali, fan du « Joker » et présumé tueur à la hache

 

 
Accusé d’avoir assassiné en avril 2011 son collègue à la hache dans une tour de contrôle aérien, Karim Ouali figure depuis ce samedi sur la liste des criminels les plus recherchés par Europol. Présenté comme « très intelligent », le fugitif voue une passion pour le personnage du Joker.



Karim Ouali apparaît ce samedi sur le calendrier de l’Avent « EU most wanted » des criminels les plus recherchés par Europol. Âgé de 40 ans, ce natif du XVIIe arrondissement parisien est accusé d’avoir tué à l’aide d’une hache artisanale – qu’il a lui-même confectionnée – un collègue contrôleur aérien, retrouvé frappé à sept reprises au sein d’une tour de contrôle de l’EuroAirport, le 27 avril 2011 à Saint-Louis (Haut-Rhin).

Diplômé de l’École nationale de l’aviation civile (l’ENAC), ce fort en thème avait commencé sa carrière de contrôleur aérien en région parisienne avant de rejoindre en octobre 2010 l’EuroAirport pour suivre une formation et gravir des échelons. « Peu de temps après son arrivée, son comportement a changé, explique une note de police. Souffrant d’un délire de persécution, il a été mis en arrêt maladie en décembre 2010. »

« Depuis des semaines, il souffrait de graves troubles psychologiques, en particulier un délire de la persécution », précise le commissaire Christophe Foissey, patron de la Brigade nationale de recherche des fugitifs (BNRF).

Présenté comme « très intelligent », Karim Ouali a un signe particulier: sa passion pour le personnage du « Joker », comme en témoignent des écrits mais aussi des cartes à jouer retrouvées à son domicile, où se trouvait par ailleurs encore le badge de la tour de contrôle. Pour brouiller les pistes, il avait laissé sur une table le carton d’emballage d’un téléphone portable qu’il venait d’acheter et il avait ensuite posté l’appareil à un inconnu en Suisse. Les policiers, qui croyaient tenir une piste, ont mis trois jours avant de voir la supercherie. Ensuite, à l’aide de faux papiers, il a circulé sous plusieurs identités d’emprunts avant d’abandonner une voiture sur la commune de Bron, près de Lyon (Rhône). Dans l’habitacle, les policiers ont retrouvé sa «signature»: une carte de jeu du Joker. Depuis lors, le fugitif s’est évaporé.

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Le gouvernement veut prolonger de l’état d’urgence jusqu’au 15 juillet 2017

 

 
Le Conseil des ministres a adopté samedi, avant son examen au parlement, le projet de loi prolongeant jusqu’au 15 juillet 2017 l’état d’urgence en vigueur depuis les attentats du 13 novembre, pour «englober l’ensemble des opérations électorales» de la présidentielle et des législatives.




Le gouvernement va «demander au parlement de reconduire l’état d’urgence pour sept mois supplémentaires, jusqu’au 15 juillet précisément», a déclaré le Premier ministre Bernard Cazeneuve, à l’issue du Conseil.

«Au cours des mois qui sont devant nous, notre pays a un rendez-vous démocratique important avecl’élection présidentielle et les élections législatives du printemps prochain», a-t-il rappelé dans la cour de l’Elysée, entouré des ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, et de la Justice, Jean-Jacques Urvoas.

«Cette période de campagne électorale, qui sera naturellement marquée par de nombreuses réunions publiques et rassemblements, peut aussi constituer malheureusement un contexte de risque d’attentat accru pour ceux qui veulent frapper au coeur nos valeurs démocratiques et nos principes républicains», a mis en garde l’ancien ministre de l’Intérieur. «Il apparaît donc nécessaire aux yeux du gouvernement d’englober la période complète des opérations électorales», a expliqué M. Cazeneuve.

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Allemagne : un parti identitaire demande à des élus municipaux favorables à la construction d’une mosquée de quitter le pays pour l’Afrique

 

 
Dans la ville de Hachenbuch dans l’ouest de l’Allemagne, 22 membres du conseil municipal ont reçu à leur domicile des prospectus leur intimant de quitter le pays pour l’Afrique rapporte le président du conseil municipal de la ville, Peter Klockner.
«Si vous n’aimez pas l’Allemagne, vous devriez la quitter», pouvait-on lire sur un des prospectus, «Bon pour un voyage pour l’Afrique pour les défenseurs de l’aliénation [par l’Islam]», sur un autre.

Peter Klockner avance que ces lettres ont probablement été envoyées par le parti d’extrême droite Troisième Voie, qui s’oppose depuis des mois à la construction d’une mosquée dans la ville. Il a qualifié leur geste de «dégoûtant et humiliant», selon l’hebdomadaire allemand Focus.

Les activistes de Troisième voie ont protesté à maintes reprises contre la construction d’une mosquée. Lors de leur dernière manifestation, le 17 novembre, le groupe a distribué des prospectus demandant aux autorités locales de ne pas délivrer le permis nécessaire à sa construction. 

La parti assène sur son site internet qu’il ne «s’oppose pas à l’Islam en tant que religion», mais considère «que [l’Islam] n’a pas sa place en Allemagne». Il affirme en outre qu’une mosquée est «un signe supplémentaire de l’aliénation de l’Allemagne».

Selon le magazine, des plaintes ont été déposées par certains membres du conseil, mais aucune enquête n’a été ouverte pour le moment.

Le construction de la mosquée à Hachenbuch est préconisée depuis 2014 par le centre culturel musulman local. L’édifice religieux est source de préoccupation pour les habitants locaux. En juin, quarante résidents des environs du site ont écrit une lettre aux autorités pour demander que soit conservée la neutralité du lieu et que la construction d’un minaret soit interdite.

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