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mardi, 27 décembre 2016

L'extrême droite radicale poursuit son implantation dans le Vieux-Lyon

Après les identitaires c'est au tour du Gud d'affirmer sa présence dans le 5e arrondissement avec l'ouverture de deux commerces et d'un local pour réunir ses quelques adeptes.

 

vieux-lyon
gonedelyon (CC)
vieux-lyon
 
Le Vieux-Lyon comme arrière base de l'extrême-droite radicale ? La tendance semble se confirmer. Six ans après l'ouverture du local des identitaires la Traboule, montée du Change, et deux ans après l'expérience avortée de la Maison Bleue de Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac, rue Saint-Georges, c'est au tour du Gud d'affirmer sa présence dans ce quartier historique. Avec une préférence pour le secteur Saint-Paul. Si ces groupes sont peu nombreux numériquement, leur logique territoriale est évidente.
Responsable du Gud Lyon, mouvement radical dit étudiant relancé à Lyon sous l'influence d'Alexandre Gabriac en 2011, Steven Bissuel a ainsi ouvert une boutique au 4, rue Juiverie. Polos Fred Perry, Bombers Longsdale... tous les classiques du genre y sont disponibles. De quoi affûter son look de parfait "gentleman fasciste". Un idéal mis en avant lors de la création de la branche lyonnaise du Gud (comptes-rendus de réunion disponibles ici et ).

Tatouages et néofascisme italien

 

Dans la parallèle, rue Lainerie, c'est un salon de tatouage qui a ouvert ses portes au mois de septembre. Au numéro 10 de la ruelle pavée, se tient désormais le Point d'encrage, où exerce Daniele Castellani dit "Pasquino". Avant de traverser les Alpes, ce jeune italien originaire de Rome s'est présenté aux deux dernières élections municipales sur les listes du mouvement néofasciste Casapound dans le 3e secteur de la capitale italienne (consulter les listes 2016 et 2013).

Un mouvement pour lequel le Gud français ne cache pas sa sympathie. Ses dirigeants viennent régulièrement donner des conférences en France. Et l'on ne compte plus les photos sur les réseaux sociaux faisant apparaitre la collusion entre les membres des deux mouvements. Ici Steven Bissuel avec Simone di Stefano, vice président de Casapound et tête de liste du parti au dernières élections municipales à Rome.

L'ombre de Logan Djian

Portrait tatoué de Dominique Venner essayiste d'extrême-droite
Capture écran Facebook
Portrait tatoué de Dominique Venner essayiste d'extrême-droite
 
Dans la palette de réalisation récentes du tatoueur italien on retrouve notamment ce portrait de Dominique Venner essayiste d'extrême-droite. Et parmi ses clients fidèles, son ami Logan Djian, le patron du GUD Paris, condamné l'an dernier pour violences en réunion, à l'encontre de son prédécesseur. Interdit de séjour en Ile-de-France, l'homme qui cache le blason de division SS tatoué sur son bras gauche quand il prend la pose avec Marion-Maréchal Le Pen, a lui aussi posé ses valises dans le 5e arrondissement, à la fin de l'été.

Tout ce petit monde, se retrouve régulièrement dans le nouveau local du Gud baptisé le Pavillon noir. Une petite pièce exigüe, située "dans le centre de Lyon", où se serrent chaque semaine les quelques adeptes locaux entre les murs peints des portraits de Maurice Bardèche, Gilles Drieu de la Rochelle ou Julius Evola. Sur le modèle des identitaires de la Traboule les partisans du Gud organisent des conférences idéologiques. Les réunions se font autour de planches de saucisson et d'invités ayant une petite notoriété dans le milieu de l'extrême-droite radicale. Ici Sébastien de Boëldieu, en charge des relations extérieures de Casapound.

Sébastien de Boëldieu, représentant extérieur de Casapound dans le local du Gud
Capture écran Twitter
Sébastien de Boëldieu, représentant extérieur de Casapound dans le local du Gud
 

Rock identitaire et distribution de nourriture

 

En janvier le local accueillera des groupes de rock proche de la tendance NSBM (National-socialist black metal). Des rencontres avec le Groupe "Baise ma hache", qui reprend notamment un poème de l'écrivain collaborationniste Robert Brasillach, ou "Peste noire", qui se présente comme "nationaliste" et "racialiste", sont ainsi annoncées. Comme les identitaires parés de leurs tenues jaunes, le Gud organise aussi des distributions de nourriture une fois par semaine. Devant le métro Saint-Jean, le vendredi soir, leur stand a beau ne pas attirer les foules, les opérations sont largement relayées sur les réseaux sociaux.

La présence de l'extrême droite dans le Vieux-Lyon
DR
La présence de l'extrême droite dans le Vieux-Lyon
 
Cette volonté d'enracinement de l'extrême-droite lyonnaise dans le bas du 5e arrondissement est d'ailleurs accréditée par les débordements de la marche des cochons en 2011 ou encore le déroutement de la gay-pride depuis 2015. En ouvrant maintenant des commerces, la droite radicale fait coup double, affirmant sa présence par des lieux communautaires tout en profitant de la rente générée par cette communauté.

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FUCK DAESH !

Dans la nuit du 23 au 24 décembre, des militants de NATION ont accroché des calicots le long de l’autoroute E42.

 
On pouvait y lire: « FUCK DAESH ! »

Des « vœux de Noël » adressés aux djihadistes qui ont essayé de gâcher ces fêtes de Noël en semant la mort lors de l’attentat de Berlin de ce 19 décembre.

Le message est bien celui-ci : « Non, messieurs les islamistes, malgré vos lâches attaques sur nos symboles traditionnels, malgré toutes les victimes innocentes que vous avez faites, Noël est et restera une de nos fêtes favorites !

Bravo aux camarades ! Encore une fois grâce à eux, la seule formation à réagir et à militer en Belgique francophone par rapport aux tragiques événements de Berlin est bien le Mouvement NATION.

Nous encourageons nos camarades de tout le pays à afficher d’une manière ou d’une autre le même slogan : « Fuck DAESH ! »
Ce sera aussi un des slogans que nous utiliserons pour accueillir Angela Merkel le 12 janvier prochain ! En effet, Merkel par sa politique immigrationniste est devenue une complice indirecte mais réelle, des djihadistes. Elle vient recevoir à Bruxelles, un titre de « docteur honoris causa » d’une université belge. Et NATION entend bien rappeler à Merkel, sa responsabilité dans la vague terroriste qui frappe l’Europe (pour rappel, des « migrants » sont impliqués dans 11 attentats ou tentatives d’attentats en 2016). Plus de détails suivent !





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En Allemagne, le débat s’engage sur l’intensification des mesures de sécurité

Dans un pays rétif à tout ce qui peut s’apparenter à un Etat policier, mais frappé par une série d’attaques terroristes, Angela Merkel a choisi de donner la priorité à la protection des citoyens.

 En vingt-quatre heures, le ton d’Angela Merkel a changé. Jeudi 22 décembre, trois jours après l’attentat commis contre un marché de Noël à Berlin qui a fait 12 morts et une cinquantaine de blessés, la chancelière allemande se félicitait des « efforts considérables [ayant été] faits, ces dernières années, pour parer au mieux à la menace terroriste ». Le lendemain, quelques heures après la mort d’Anis Amri – l’auteur de l’attentat, tué à Milan par la police italienne –, elle annonçait que son gouvernement allait « examiner de manière intensive tout ce qui doit être changé dans l’arsenal des mesures dont dispose l’Etat ».

 Accusée par l’extrême droite, mais aussi par une partie de sa majorité parlementaire, de ne pas avoir tout fait pour protéger le pays du terrorisme, Angela Merkel a donc décidé de réagir.

Intérêt politique

 

A dix mois des élections législatives de septembre 2017, lors desquelles elle briguera un quatrième mandat de chancelière, elle affirme désormais que la sécurité est la première de ses priorités. « Pour moi et pour l’ensemble du gouvernement, c’est le devoir le plus important de l’Etat que de protéger les citoyens », a-t-elle assuré, vendredi, lors d’une brève déclaration à la presse depuis la chancellerie. Un changement de ton, donc. Mais pas encore de mesures précises pour autant. Pour celles-ci, Angela Merkel s’en remet à ses ministres de l’intérieur et de la justice.

Au premier, Thomas de Maizière (démocratie-chrétienne, CDU), elle a demandé d’« analyser chaque aspect du cas Anis Amri », autrement dit une sorte d’audit à l’issue duquel elle n’exclut pas d’éventuels « changements sur le plan politique ou législatif ». Le second, Heiko Maas (Parti social-démocrate, SPD), doit quant à lui annoncer des décisions « très rapidement, en janvier 2017 » pour « mieux surveiller les personnes dangereuses » et « expulser le plus vite possible » celles interdites de séjour en Allemagne – ce qui était le cas d’Amri, dont la demande d’asile avait été refusée en juin.

Agir de la sorte, pour la chancelière, présente un réel intérêt politique. En se contentant d’un engagement assez général sur le renforcement de la sécurité et en confiant à ses ministres le soin de faire des propositions précises, elle évite de s’exposer personnellement, laissant ces derniers en première ligne pour affronter des débats qui promettent d’être vifs.
 
L’un d’eux a déjà commencé. Il concerne la vidéosurveillance. Mercredi 21 décembre, le gouvernement a présenté un plan prévoyant de l’étendre à un grand nombre de lieux publics, comme les stades et les centres commerciaux, d’autoriser les policiers à porter des minicaméras et de permettre une reconnaissance automatique des visages et des plaques d’immatriculation.
Avalisé deux jours après l’attentat de Berlin mais annoncé au lendemain des violentes attaques commises en juillet en Bavière et dans le Bade-Wurtemberg, dont deux revendiquées par l’organisation Etat islamique (EI), ce plan ne fait pas l’unanimité.
C’est le cas dans la capitale, où la majorité issue des élections de septembre, qui rassemble les sociaux-démocrates, les écologistes et Die Linke (gauche radicale), a déjà exprimé ses réticences. Elle l’a fait savoir par la voix du porte-parole du nouveau ministre de l’intérieur de la ville-Land de Berlin, qui a déclaré, dimanche, que le débat sur le renforcement de la vidéosurveillance était « prématuré ». Une réponse à M. de Maizière qui, dans l’édition dominicale du quotidien Bild, venait précisément de demander aux responsables de l’exécutif berlinois de reconsidérer « en toute urgence » sa position sur le sujet.

Pour l’heure, le gouvernement veut croire qu’il a l’opinion publique avec lui. C’est en tout cas ce que suggère un sondage YouGov-DPA publié ce week-end, selon lequel 60 % des Allemands souhaitent davantage de vidéosurveillance. Reste qu’il s’agit d’une étude réalisée à chaud, avec toutes les réserves méthodologiques qui s’imposent, et que, malgré cela, ce résultat n’est pas un plébiscite. Le reflet d’une société travaillée par les angoisses sécuritaires mais encore marquée par une histoire récente qui la rend rétive à tout ce qui peut s’apparenter à un retour de l’Etat policier.
 
 Thomas Wieder

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L’Europe est attaquée, non pour ce qu’elle est, mais pour ce qu’elle n’est plus

Le bilan de l’attaque survenue lundi à Berlin s’élève désormais à douze morts et quarante-huit blessés. À en juger par le lieu de l’attentat (un marché de Noël à proximité d’une église luthérienne), c’est bel et bien la religion chrétienne qui a été visée.

Ce n’est pas la première fois qu’une telle attaque survient : le 21 décembre 2014, un « déséquilibré » avait foncé avec une voiture sur le marché de Noël de Dijon, blessant 13 personnes ; le lendemain, c’est au marché de Nantes qu’un autre « déséquilibré » avait fauché dix piétons – tuant l’un d’eux – au cri d’« Allah Akbar! »

La France n’est pas régulièrement prise pour cible « parce qu’elle a des valeurs républicaines », mais parce que les islamistes voient en nous un pays chrétien et « croisé ». On se souvient qu’au lendemain du 13 novembre 2015, Daech avait publié un communiqué où il se félicitait d’avoir attaqué Paris, cette capitale « qui porte la bannière de la croix en Europe ». Paris, ville templière ? Une petite excursion à Pigalle ou dans le Marais s’impose pour ces messieurs salafistes.
Non, décidément, l’Europe n’est pas attaquée pour ce qu’elle est mais pour ce qu’elle n’est, hélas, plus. Et les islamistes ne sont pas les seuls à se fourvoyer sur l’état spirituel de l’Occident.

En témoigne ce commentaire d’un cadre du FN, pour qui « s’en prendre à un marché de Noël, c’est s’en prendre à notre civilisation ». Cette phrase est d’autant plus délicieuse qu’elle permet une double lecture. 

Eh oui, « notre civilisation », qui n’est plus celle des chevaliers et des cathédrales, mais des traders et des centres commerciaux. Une post-civilisation qui remplace le don par l’échange, sacrifie tout rapport humain sur l’autel de Mammon, mercantilise tout : fêtes, traditions, croyances religieuses. On compte en centaines de milliards les bénéfices qu’engrange l’industrie de la grande distribution lors d’événements tels que Noël, Pâques ou la Saint-Valentin.
 Car un marché de Noël est avant tout un marché. Or, notre société n’est-elle pas un immense marché planétaire où s’entremêlent flux financiers et cotations des Bourses interconnectées, manipulées par de frêles technocrates spéculant sur le prix des céréales qu’ils seraient infoutus de faire pousser ?

Ainsi, l’image d’une Europe chrétienne, chevaleresque et guerrière ne subsiste plus que dans l’imaginaire des islamistes… et de certains nationalistes. Oui, nous avons (à l’instar de nos ennemis, et contrairement à la plupart de la population) une vision guerrière et spirituelle, loin du déferlement floral qui suit chaque attentat. Les moujahids attendent face à eux une bannière croisée, mais il n’y a que des banderoles « charlistes » ; là où ils attendent des épées, ils ne trouvent que des couteaux à beurre. 

Sans doute le futur combat opposera-t-il quelque milliers d’islamistes à quelques milliers de patriotes, avec entre les deux une masse apathique hésitant entre résistance et collaboration. Comme en 40, direz-vous… L’Histoire ne se répète certes pas, mais elle bégaye.

Nicolas Kirkitadze

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L’AfD peut s’implanter de manière durable en Allemagne

Depuis la Seconde Guerre mondiale, aucun parti patriotique n’est arrivé à s’implanter durablement au sein du paysage politique allemand. Pourtant, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), née en 2013 en réaction à la politique de sauvetage de l’euro mise en œuvre par le gouvernement d’Angela Merkel, est désormais en passe de surmonter ce défi.

La tâche est pourtant ardue car l’Allemagne est un État fédéral composé de seize Länder (États fédérés) qui ont chacun leurs propres spécificités. Les problèmes qui touchent leurs habitants sont très différents d’un endroit à l’autre, ainsi que la mentalité et les idées de la population. De plus, « le Mur est toujours présent dans les têtes » car les citoyens de la partie orientale du pays, qui a connu le communisme, ont des opinions différentes et sont moins enclins à voter pour les partis du système en place, ce qui profite à l’AfD mais aussi au parti post-communiste die Linke et au parti ultranationaliste NPD. 

En 2016, lors d’élections des Parlements de différents Länder, l’AfD a obtenu dans l’Est 20,8 % au Mecklembourg-Poméranie-Occidentale et 24,3 % en Saxe-Anhalt, alors qu’à l’Ouest, le parti a décroché 12,6 % en Rhénanie-Palatinat et 15,1 % au Bade-Wurtemberg. Berlin, ville réunifiée depuis la chute du communisme, est elle aussi séparée politiquement : l’AfD y a décroché au total 14,2 %, soit 12,1 % à l’Ouest et 17 % à l’Est. Le parti doit affronter la presse et l’establishment qui lui sont globalement hostiles, ainsi que la propagande antipatriotique diffusée dans les écoles et les violences physiques exercées par des gauchistes.
 
 Les éléments qui permettent de penser que l’AfD dispose de sérieuses chances de s’implanter durablement au sein du paysage politique allemand résident non seulement dans les évolutions favorables à l’émergence d’idées patriotiques que connaissent le pays et la société (envoi d’argent par le gouvernement vers le sud de l’Union européenne, crise migratoire de 2015 qui a engendré une montée de la délinquance, attaques islamistes…) mais aussi dans le fait que l’AfD ne remet pas en cause les conséquences de la Seconde Guerre mondiale comme l’ont fait, explicitement ou implicitement, les autres partis patriotiques ou nationalistes. L’AfD n’entretient pas la nostalgie d’une grande Allemagne, mais celle du miracle économique de l’après-guerre attribué à l’économie sociale de marché basée sur l’ordolibéralisme – souvent associé au ministre CDU de l’économie de 1949 à 1963 Ludwig Erhard et au chancelier CDU Konrad Adenauer – et fondé sur l’idée que l’État doit créer et maintenir le cadre normatif qui permet la concurrence libre et non faussée ainsi que la liberté des citoyens sur le marché.

Alors que l’AfD est donnée à 15,5 % aux prochaines élections législatives prévues à l’automne 2017, dans un sondage INSA, réalisé après l’attaque contre le marché de Noël à Berlin, la dirigeante de l’AfD, Frauke Petry, a épousé en privé, jeudi dernier, à Leipzig en Saxe, son compagnon, le député européen Marcus Pretzell. Chacun d’eux a quatre enfants. Selon certains organes de presse, Frauke Petry est enceinte de Marcus Pretzell.

 Lionel Baland

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Un ministre allemand refuse que l’on traque sur Facebook un terroriste !

A.B.R.U.T.I. ! Non, ce n’est pas une insulte, mais bien un qualificatif que l’on eût donné, sans réserve, au ministre de la Justice de la ville-État de Hambourg pour avoir refusé de transmettre, sur la page Facebook de la police, la photo de l’« Allemand de souche » qui a commis l’attentat de Berlin. Le motif : il avait peur que ça ne dérape sur la Toile, avec notamment des commentaires haineux et agressifs… C’est donc tout l’appareil de communication qui a été interrompu pendant 12 heures, le temps que le ministre décide enfin de lever l’interdit, vu la gravité des événements et réfléchissant peut-être deux secondes en caleçon dans sa cuisine que ça serait peut-être bien de retrouver le coco à la kalach’ !

Je reviens sur le terme abruti : ce ministre, du parti Vert pour ne pas citer son idéolog…, pardon son obédience politique, est si obnubilé par la lutte contre les discriminations qu’il leur donne la priorité par rapport à la recherche d’un criminel qui a tué des innocents dans un attentat. La bêtise n’est sans doute pas dans le camp de nos ennemis : entre le type qui meurt pour ses croyances et celui qui met la vie des personnes qu’il doit protéger en danger, je me demande lequel des deux est le plus bête ou le plus respectable (toutes proportions gardées). En même temps, il est en communion avec Angel, qui n’arrête pas de dire, comme un vulgaire François Hollande, « amour », « paix », « tolérance », « métissage »… dans l’ordre que vous voulez !

Il faut savoir choisir ses priorités : le ministre lutte contre les commentaires de haine, se prenant sans doute pour une Sophie Sholl des temps modernes, afin d’éviter le retour du nazisme dans les vertes contrées allemandes. Ça, c’est une noble quête ! Par contre, contribuer à arrêter un meurtrier, endoctriné par Daech (sous-entendu, ce n’est pas de sa faute), mérite le temps de la réflexion, tourner la langue sept fois dans sa bouche, etc.
« Pauvre petit être fragile que nous n’avons pas su accueillir chez nous, riches, et qui n’a eu pour seul recours que l’obligation de se retourner vers la haine et la violence », devait se dire ce brillant intellectuel germanique. 

Car, c’est évident, quand des jeunes vont rejoindre Daech, c’est de notre faute. Peu importe leur choix, leur conviction profonde ou leur ressenti : c’est forcément un rejet parce que nous n’avons pas su les intégrer. Attitude méprisante s’il en est, car ce n’est même pas les considérer en homme. Pour des humanistes, ils se posent là ! En Europe, nous vivons une véritable catastrophe : nous en sommes arrivés à un point où l’on estime que diffuser sur Facebook la photo d’un terroriste risque de provoquer des tensions entre les communautés, ce qui nécessite même un principe de précaution. On ne publie rien, surtout si le bonhomme est typé oriental, sinon les « fafs » vont venir balancer des insultes et construire le IVe Reich à coup de posts. Bon, à côté de ça, la sécurité des peuples d’Europe est une cause beaucoup moins noble que de métisser deux cultures : les femmes de Cologne s’en souviennent !

Et j’espère que les hommes s’en souviendront aussi !

 Henri d'Aramis

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Comment l’islamosphère invente une agression de femme voilée

Depuis quelques jours, une vidéo circule sur les réseaux sociaux islamiques :

#ISLAMOPHOBIE : Nouvelle agression particulièrement violente d’une femme voilée dans un centre commercial aux Pays-Bas. pic.twitter.com/o6PgboHpGk
— Dômes & Minarets (@domes_minarets) December 24, 2016
Sur la même vidéo en bonne résolution on voit bien qu’il ne s’agit pas du tout d’une femme voilée

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