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vendredi, 20 janvier 2017

Les pays de Visegrád ne bougent pas d’un iota sur l’accueil des réfugiés

 

 
En l’absence de nouveau système d’asile européen, le bloc de l’Est n’a aucune raison de changer d’avis sur la relocalisation des réfugiés. Un article des bureaux d’EurActiv en République tchèque, en Slovaquie et en Pologne, ainsi que  du think tank hongrois Political Capital.
« L’application effective des principes de responsabilité et de solidarité reste un objectif partagé », assuraient les chefs d’États et de gouvernement dans les conclusions du Conseil du 15 décembre sur les aspects internes de l’immigration.
La présidence slovaque a qualifié cette formule de « réussite », assurant qu’elle signifiait que le concept de « solidarité effective » permettait aux États de choisir comment ils souhaitaient contribuer aux efforts communs de gestion de la crise migratoire. Pour les pays du groupe de Visegrád, les « V4 », cela veut dire un rejeter des politiques d’accueil. Une interprétation très personnelle de la sémantique.
Car la situation est plus complexe que cela. Le 1er janvier, la Slovaquie a remis l’épineux dossier de la crise des réfugiés à Malte, sans y avoir beaucoup touché. Les pays ne parviennent en effet pas à s’accorder, même entre membres de la même région, notamment en Europe occidentale.
>> Lire : Les pays de Visegrad s’opposent à la réforme de la politique d’asile
Les élections qui approchent aux Pays-Bas, en France et en Allemagne ne faciliteront certainement pas l’élaboration d’un compromis cette année. Le groupe du V4 – Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie – a émergé comme un important acteur régional, avec un poids conséquent dans le débat et des membres au diapason.
Outre leur soutien unanime à la « solidarité flexible », à présent devenue « solidarité effective », le groupe promeut la coopération avec des pays tiers via une convention sur la migration, calquée sur l’accord UE-Turquie, et une protection renforcée des frontières externes de l’UE. Le retour à une pleine application des accords de Schengen fait également partie de leurs priorités.
Cet article coopératif tente de mettre en lumière la situation des pays du groupe de Visegrád.
>> Lire : Le distinguo entre réfugiés et migrants divise l’Europe
Slovaquie : l’effet présidentiel
Au début de l’année 2016, le Premier ministre slovaque, Robert Fico, s’est fait remarquer en déclarant vouloir « empêcher la création d’une communauté musulmane dans le pays ». Ces propos ont été tenus au sommet d’une campagne présidentielle où la crise migratoire s’est retrouvée sur le devant de la scène, alors que la Slovaquie ne compte virtuellement aucun migrant ou réfugié. Entre le printemps et l’automne 2015, les sondages ont indiqué que l’immigration était devenue l’une des inquiétudes principales des Slovaques pour leur pays et pour l’UE.
>> Lire : L’UE choquée face au souhait de la Slovaquie de n’accueillir que des migrants chrétiens
Depuis la création de l’État indépendant, en 1993, et après son entrée dans l’UE en 2004, la Slovaquie a adopté et imposé des politiques migratoires très strictes et dissuasives. Bratislava s’est également opposée à toute proposition pour une meilleure harmonisation ou un partage des efforts au niveau européen.
Malgré une riche Histoire multiethnique et des communautés hongroises et tsiganes importantes, le pays adhère généralement à une idée d’« homogénéité culturelle », soutenue par un consensus politique.
Après que l’immigration est devenue une problématique d’Europe centrale, elle s’est immiscée dans le discours politique national. Le gouvernement est dominé par le parti de centre gauche SMER-SD et a enfermé le sujet dans une rhétorique de sécurité et d’incompatibilité culturelle entre les Slovaques et des migrants pour la plupart musulmans. Les élections n’ont fait que renforcer cette tendance. Robert Fico a réussi à se faire élire pour la troisième fois, mais a dû renoncer au contrôle absolu du pays.
Malgré une orientation clairement pro-UE, le gouvernement n’a pas hésité à qualifier la proposition de relocalisation obligatoire de « diktats européens » dès qu’elle a été exprimée. Bratislava a même lancé des poursuites judiciaires à l’encontre du Conseil après la décision de celui-ci d’imposer un programme de relocalisation obligatoire temporaire, avec le soutien de la Hongrie.
Les discours anti-migrants du gouvernement ont néanmoins été adoucis pendant la présidence slovaque de l’UE. La protection des frontières externes de l’UE est toutefois restée au centre des discussions lancées au niveau européen. « Une telle porosité aux frontières est potentiellement mortel pour le prestige de l’UE, ainsi que ses capacité administrative, politiques et d’absorption sociale », a déclaré Igor Slobodník, ambassadeur spécial pour l’immigration, à EurActiv Slovaquie.
La proposition slovaque de « solidarité effective » n’a certainement pas convaincu tous les États membres, mais, selon le diplomate, elle a permis de calmer les discussions.
« Vous ne m’entendrez jamais chanter les louanges de ce concept. Le nom de solidarité ‘flexible’ est malheureux, mais ce système, fondé que une manifestation de solidarité, est durable », a indiqué Ivan Korčok, plénipotentiaire du gouvernement durant la présidence slovaque.
Pour lui, il ne peut y avoir de modification du système pourtant controversé de Dublin. « Ce n’est pas comme ça que l’on assurera la survie de Schengen », estime-t-il.
>> Lire : Orbán fait une tournée européenne pour un «Schengen 2.0»
Une réelle harmonisation des procédures d’asile, comme suggérée par la Commission, semble également hors de question pour Bratislava. Pourtant, selon Zuzan Števulová, de l’ONG Ligue des droits de l’Homme, toute réforme du système d’asile devra passer par là.
« Si nous voulons réellement construire un système d’asile commun, il n’y a pas de place pour des pays dits de transition », déclare-t-elle. Il serait cependant irresponsable de ne pas prendre au sérieux les inquiétudes des pays qui s’y opposent, comme le groupe de Visegrád, admet-elle.
Fin 2015, la Slovaquie a accueilli 149 Irakiens chrétiens, qui ont reçu l’asile pour des raisons humanitaires. Pourtant, « à ce jour, 60 sont déjà repartis en Irak en mentionnant le mal du pays », indique Petra Achbergerová, directrice du département de la migration et de l’intégration du Bureau de l’immigration slovaque.
La Slovaquie a également accepté d’accueillir 100 réfugiés actuellement en Grèce et d’offrir des bourses d’étude à 500 adolescents syriens. Le pays a par ailleurs aidé l’Autriche en fournissant un logement temporaire à plus de 1 000 réfugiés attendant de pouvoir faire une demande d’asile dans le pays voisin.
Au-delà de l’intransigeance politique, des ONG et bénévoles se sont activés pour aider les réfugiés empruntant la route des Balkans aux pires moments de la crise.
République tchèque : protection des frontières
L’immigration est également devenue un sujet brûlant en République tchèque ces deux dernières années. Le débat public s’est radicalisé, et un mouvement anti-immigration a été créé. Celui-ci comprend notamment le Parti de la démocratie directe, sixième parti lors des élections régionales de 2016.
Malgré cela, la politique appliquée n’a pas changé de direction depuis le début de la crise des réfugiés, explique Miroslav Mareš, professeur de sciences politiques à l’université de Masaryk. Gouvernement et activistes ont intensifié leurs actions, que ce soit en envoyant des contingents policiers en Grèce ou en aidant les réfugiés dans leur traversée du pays.
Le ministère de l’Intérieur estime que le système d’asile européen actuel ne fonctionne pas bien, mais est loin d’être convaincu des révisions prévues, surtout en ce qui concerne la redistribution des migrants. « Même si nous parvenons à appliquer le système proposé, cela ne se traduira pas par une réduction importante du flux de migrants », a ainsi déclaré Hana Malá, porte-parole du ministère.
Le ministre considère donc que la redistribution ne devrait pas être obligatoire. La République tchèque soutient le concept de « solidarité effective ». Au lieu d’accueillir des réfugiés relocalisés, Prague préfèrerait offrir un plus grand engagement dans les activités de l’Agence européenne chargée de l’asile et du corps de garde-côte européen.
Les ONG s’opposent ici aussi à la position du gouvernement, comme l’illustre le concept alternatif proposé par Martin Rozumek, de l’Organisation pour l’aide aux réfugiés, et Zuzana Števulová, de la Ligue des droits de l’Homme. Selon eux, les pays de Visegrád devraient suggérer un système d’asile européen fondé sur une procédure d’asile harmonisée. Les demandeurs acceptés bénéficieraient d’un permis de séjour valable dans toute l’UE.
Seules environ 1 500 personnes par an demandent l’asile en République tchèque. Les Syriens et les Afghans ne représentent que des minorités au sein de ce groupe. Pour Zuzana Schreiberová, du Centre multiculturel de Prague, cette situation s’explique par les mauvaises conditions primant dans les centres de détention où sont placés les migrants.
« La grande majorité d’entre eux décident donc de continuer leur route vers d’autres pays, principalement l’Allemagne », indique-t-elle. La République tchèque accepte en outre un nombre limité de demandes, environ une sur trois.
>> Lire : Levée de boucliers contre les migrants en Europe
Hongrie : des hotspots hors Schengen
Le gouvernement de coalition Fidesz-KDNP a surmonté une chute de popularité en exploitant la crise des réfugiés. La Hongrie a été le premier pays à ériger une barricade à sa frontière pour repousser les migrants, et le Premier ministre, Viktor Orbán, a rejeté les quotas de redistribution de migrants dès le début. Il prône une meilleure protection des frontières externes de l’UE.
Nombre d’observateurs estiment que les politiques du gouvernement, notamment ses incessantes campagnes anti-immigrants et la criminalisation des demandeurs d’asile, ont induit des comportements xénophobes au sein de la société hongroise.
Viktor Orbán a notamment déclaré que tous les terroristes étaient des migrants et que la question était uniquement de savoir quand ils étaient arrivés en Europe. Selon l’institut de recherche Tárki, la xénophobie a atteint un plus haut historique en 2016, avec 58% des citoyens concernés.
Le référendum anti-migrants d’octobre 2016 a été invalidéé, mais 98% des 3,3 millions de personnes ayant voté se sont exprimées contre les quotas de réfugiés, et l’attitude intransigeante du Premier ministre lui permet de remporter des victoires au niveau national.
>> Lire : Le référendum antimigrant d’Orbán invalidé
Tous les Hongrois ne voient cependant pas dans ce comportement un opportunisme politique. « Le gouvernement Orbán soutient l’idée d’une société ethniquement homogène qui corresponde aux opinions des Hongrois ; il veut résoudre les problèmes démographiques via une politique de la famille plutôt que grâce à l’immigration », a ainsi expliqué Sándor Gallai, directeur de l’institut de recherche sur l’immigration.
Budapest souhaite donc régler la crise des réfugiés en établissant des hostposts en dehors de la zone Schengen et sans redistribution entre les États membres. « Personne ne peut forcer quelqu’un à s’installer dans leur pays, l’aide doit être apportée là où elle est nécessaire, ce qui signifie que les demandes d’asile doivent être réglées hors de l’UE », assure Zalán Zsolt Csenger, président de la commission parlementaire sur les Affaires étrangères.
La plupart des migrants ne font en effet que traverser le pays. « L’an dernier, environ 30 000 demandes d’asile ont été enregistrées », indique Márta Pardavi, co-présidente du comité d’Helsinki hongrois. « Fin novembre, seules 398 personnes avaient reçu le statut de réfugiés ou une protection supplémentaire. »
À l’heure actuelle, environ 500 personnes se trouvent dans ces centres de réceptions hongrois. Certains d’entre eux sont logés et chauffés, mais une partie non négligeable, dans le camp de Kôrmend, devra survivre à l’hiver dans des tentes militaires. Pour Márta Pardavi, la politique consistant à réduire le nombre de centres et à ne pas améliorer les conditions de vie est un message aux migrants : « quittez le pays le plus vite possible ».
Comme ailleurs, les ONG et associations caritatives, certaines créées spécialement pour l’occasion, s’efforcent de faciliter la vie des réfugiés.
>> Lire : En Hongrie, Viktor Orban met sur les rails son amendement anti-réfugié
Pologne : aides aux pays d’origine
La Pologne est l’un des principaux opposants à la redistribution des réfugiés arrivés en Grèce ou en Italie entre les pays d’Europe et n’en a, à ce jour, accueilli aucun. Si la question migratoire n’occupe pas autant de place sur la scène politique qu’en Hongrie, par exemple, le gouvernement polonais s’est opposé à de nombreuses reprises à l’accueil de demandeurs d’asile.
Mariusz Błaszczak, le ministre de l’Intérieur, estime que l’approche du pays est « raisonnable » et que le mécanisme de relocalisation « attirera davantage de migrants » vers l’UE. Varsovie a donc promis de « faire sa part » des efforts de résolution de la crise en aidant les pays d’origine. Pourtant, aucune action spécifique n’a encore été menée, souligne Jacek Białas, de la Fondation d’Helsinki pour les droits de l’Homme, qui qualifie la politique gouvernementale de « faible, négative, réticente, voire hostile ».
Le gouvernement s’appuie sur une rhétorique d’opposition aux « autres », les « élites libérales », qui ne comprendraient pas les Polonais, par exemple. La figure du réfugié fournit donc un « autre » facilement identifiable auquel s’opposer de toute sa rage.
Le message envoyé est donc celui de la violence, s’inquiète Sylwia Spurek, vice-médiatrice, qui a déclaré à EurActiv Pologne que sans volteface de la part du gouvernement, la xénophobie ne ferait que croître dans le pays. Depuis les dernières élections, le cabinet du Médiateur fait campagne pour la création d’une culture d’accueil plus tolérante.
>> Lire : La Pologne prend prétexte des attentats de Paris pour suspendre l’accueil de réfugiés

Source 

A Plan-les-Ouates, des questions embarrassantes autour d’une mosquée

 

 
Forte de son succès, l’association albanaise Dituria inaugurera en mai un nouveau bâtiment à Plan-les-Ouates. Mais certains membres de la communauté s’interrogent sur le financement et l’orientation de la mosquée, craignant un glissement vers l’islam radical.

Enquête ICI

Source 

La lettre quotidienne d'information d'Eurolibertés

 

 

Immigration : des écrivains sonnent le tocsin

 

 
Camille Galic, journaliste, essayiste
cg-occidentEn 1973, le succès presque immédiat et bientôt international du Camp des saints de Jean Raspail éclipsa l’autre grand roman d’anticipation sur l’immigration paru quelques années plus tôt, L’Occident (éditions Robert Desroches, 1969), publié en anglais sous le titre The Walled City : redoutant d’être attaqués, les provinciaux fuient leur campagne et affluent vers la ville, mais les remparts de la cité ne les protègent pas car l’omniprésent et protéiforme ennemi est déjà à l’intérieur. Qualifié de « grand livre hallucinatoire » par le critique Robert Poulet, qui n’hésitait pas à comparer à Céline le libraire Marcel Clouzot (frère du célèbre cinéaste Henri-Georges), L’Occident devait marquer durablement l’imaginaire de la droite dure, inspirant par exemple ses célèbres « rats noirs » à Jack Marchal, le dessinateur du Groupe Union Droit qui faisait alors trembler les gauchistes.
le camp des saintsDepuis Clouzot et Raspail, la veine ne s’est jamais tarie, au contraire, à mesure que montaient les flux migratoires. Qu’on pense à La Toussaint blanche de Philippe Gautier (éd. Les 5 Léopards, 1993), à La Mosquée Notre-Dame de Paris 2048 de la romancière russe Elena Tchoudinova (éd. Tatamis 2009), la date de 2048 étant un clin d’œil au 1984 d’Orwell, aux Chiens enragés de Marc Charuel (Albin Michel 2014) et à maints autres.
Tout récemment : Le Grand Rembarquement d’Emmanuel Albach, qui se déroule en 2019, et L’Edit de Mantes de Modeste Lakrite (1), situé en 2027. Autrement dit demain.

Par leurs prémisses, les deux romans se ressemblent. A partir des banlieues et de certains centres villes dont les auteurs connaissent visiblement la triste réalité quotidienne, avec leur population indigène déjà tombée en dhimmitude et la si prospère économie parallèle qui finance les réseaux djihadistes (2), la France est grignotée, puis largement occupée et violentée par ses immigrés.
Autochtones impuissants et souvent terrorisés, pouvoirs publics dépassés et d’ailleurs noyautés par une kyrielle de politiciens issus de l’immigration et habiles au double jeu, armée malade de la « diversité » laïque et obligatoire, cette déliquescence totale au sommet se double d’une panique générale à la base. Inévitablement on pense à la terrible lettre prémonitoire adressée par Albert Camus à son ami Jean Grenier en 1957, année où l’écrivain reçut le prix Nobel de littérature : « A longue échéance, tous les continents (jaune, noir et bistre) basculeront sur la vieille Europe. Ils sont des centaines et des centaines de millions. Ils ont faim et ils n’ont pas peur de mourir. Nous, nous ne savons plus ni mourir, ni tuer. Il faudrait prêcher, mais l’Europe ne croit à rien. »
Pourtant, des résistances s’organisent.

L’Édit de Mantes

cg-edit-de-mantescg-grand-rembarquementDans le livre de Lakrite, la Ligue des Vieux Habitants réveillée par Geneviève Nisat (un anagramme ?), ainsi prénommée sans doute en hommage à la sainte patronne de Paris qu’elle défendit contre les Huns, puis contre les Francs païens de Childéric, et sorte de pasionaria de Riposte laïque revue par la Manif pour tous, fait front et le commissaire Lelièvre (car le roman d’anticipation se double d’un roman policier) ne s’en laisse pas conter. Une partie du territoire sera sauvée, mais à quel prix ! L’Édit de Mantes, réédition de l’Edit de Nantes par lequel Henri IV avait garanti les droits des protestants, est un concordat avec les musulmans mais il conduit à la partition. Quelle humiliation pour la « fille aînée de l’Eglise » !

Le Grand Rembarquement

Le titre en témoigne, Le Grand Rembarquement se veut plus optimiste. Si les Shabeb, clones hexagonaux des Shebab ayant instauré par la terreur la Charia en Somalie, ont imposé leur loi au gouvernement, des citoyens se lèvent. Considérant qu’en ne les protégeant pas la République a violé l’antique Traité de Saint-Clair-sur-Epte, la Normandie s’insurge, bientôt suivie par d’autres provinces. Les cadres d’entreprise mettent à profit leurs capacités pour organiser l’opposition aux allogènes ; la notion de salut public renaît.
Finalement convaincus d’évacuer la France, où la présidente Marie Lapotre a succédé au président Noël Servi, les Shabeb s’éloignent, avec l’assurance que femmes et enfants les rejoindront très vite. Ainsi « de nouveau, dans les campagnes, et en ville aussi, comme jadis, on peut laisser sa maison et sa voiture ouvertes sans risquer le vol ou le pillage. En outre, comme les insurrections locales ont été l’occasion d’arracher et de détruire tous les radars du réseau routier, l’ombre menaçante de la tracasserie étatique a aussi disparu, détendant sérieusement l’atmosphère. Pour tout dire, les Français se retrouvent libres, et savourent pleinement cette liberté retrouvée, bien décidés par ailleurs à ne plus jamais laisser l’Etat s’ériger en persécuteur permanent, ni en créature “bruxellisée” »
.
Trop beau pour être vrai, que ce retour au meilleur des mondes ? « Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer », disait, avant Pierre de Coubertin, Guillaume Ier d’Orange-Nassau, auquel cette devise ne réussit pas si mal puisqu’il se retrouva Stathouder de Hollande (avant, il est vrai, d’être assassiné). Quand, et surtout comment, va-t-on entreprendre la reconquête tant qu’il en est encore temps pour éviter les années vraiment les plus sombres de notre histoire ?

Modeste Lakrite, L’Edit de Mantes, Ed. Diffusia, novembre 2016, 496 pages.
Emmanuel Albach, Le Grand Rembarquement, Ed. Dualpha, juillet 2016, 331 pages.
Notes :
 
(1) Cet étrange pseudonyme a été choisi en référence aux akrites, soldats-paysans grecs chargés par Byzance de protéger ses frontières anatoliennes des incursions de la cavalerie turque, comme les Habsbourg devaient ensuite mobiliser les Uskoks et autres Haïdouks slaves du sud contre l’envahisseur ottoman menaçant l’Autriche.
(2)
L’islamo business, de Jean-Paul Gourévitch 

Source 

Répétez après moi : "Le grand remplacement n'existe pas"

La preuve avec ces élèves de 3e du collège Thomas-Mazaryk de Châtenay-Malabry, qui ont passé la journée au ministère de l’Education nationale ou ils ont déjeuné avec Najat Vallaud-Belkacem :

Crèche de Beaucaire : la LDH saisit le Conseil d’État…


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Déboutée de son référé contre la crèche de Noël à la mairie de Beaucaire (voir ici), la Ligue française pour la défense des droits de l’homme et du citoyen – et autres lieux découverts à marée basse –, a vraiment du temps à perdre, à nous faire perdre et à faire perdre à la justice. La LDH vient de se pourvoir en cassation devant le Conseil d’État comme l’indique un courrier du Conseil d’État du 13 janvier. Le courrier indique : « La chambre chargée de son examen peut […] refuser de l’admettre si elles estime qu’il est irrecevable ou n’est fondé sur aucun moyen sérieux ». Cela tourne au suspense insoutenable…
 
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 Source 

Un 4ème refus pour le permis d'urbanisme de la nouvelle mosquée de Court-Saint-Etienne...

Il y a quelques jours, les responsables de la mosquée stéphanoise se sont vus refuser une quatrième fois leur demande de permis pour la nouvelle construction. Une sérieuse déception pour eux…

 «  Je n’ai plus de mot. C’est dégueulasse  », souligne Abdelhafid Jellouli, coordinateur du projet de la mosquée Assalam. La communauté musulmane stéphanoise vient en effet de se voir, une nouvelle fois, refuser le permis d’urbanisme pour bâtir la future mosquée sur l’emplacement de l’ancien home Chantebrise à l’avenue des Combattants. Il s’agit du quatrième refus qui lui est opposé. «  Il existe une communauté musulmane à Court-Saint-Etienne depuis plus de 50 ans et tout le monde est d’accord pour dire que notre communauté n’a jamais posé de problème  », expose le coordinateur. «  Cela fait presque 50 ans qu’il y a une mosquée à Court-Saint-Etienne et tout le monde est d’accord pour dire que la mosquée actuelle, dans un ancien dépôt, n’est absolument pas adaptée. La communauté a donc décidé de financer elle-même, entièrement, la construction d’une nouvelle mosquée.  »

Source 

Trois quarts de musulmans et 5 % d’Européens dans les prisons, l’islam radical se généralise

Même si les prisons ne sont pas la filière privilégiée du recrutement djihadiste, l’islam radical s’y est généralisé. Face à cette menace, les personnels pénitentiaires sont handicapés par le manque de moyens et l’absence d’arsenal judiciaire approprié.

« Dans les prisons parisiennes, il y a à peu près trois quarts de musulmans et seulement 5 % d’Européens. »
Prières collectives illégales, apologie du terrorisme, prosélytisme omniprésent : le dernier ouvrage du sociologue Farhad Khosrokhavar1 dresse un portrait alarmant des prisons françaises, devenues l’un des théâtres de la propagation de l’islam radical en France. Il aura fallu des centaines de morts pour que, en haut lieu, on prenne le problème au sérieux. Reste à se demander si les moyens mis en œuvre sont à la hauteur des enjeux.

Que se passe-t-il vraiment à l’ombre des cellules, derrière les portiques de sécurité, dans le secret des parloirs, entre les yeux des miradors ? Nous avons interrogé surveillants, hauts fonctionnaires de la pénitentiaire, directeurs honoraires ou en fonction, experts et conseillers qui, tous, vivent ou ont vécu la prison au quotidien. Derrière les grilles, on ne parle pas. Aussi ont-ils tous tenu à être protégés par un strict anonymat, refusant d’être identifiés, fût-ce par de faux prénoms.

Pour commencer, il faudrait connaître la véritable ampleur du problème. […]« Lors du ramadan, 80 % des détenus des prisons franciliennes demandent des plateaux-repas compatibles avec leurs impératifs religieux ».
L’une de ses collègues confirme : «Le Coran est, avec le Code de procédure pénale, l’ouvrage le plus emprunté dans les prisons.»
Pour autant, tous deux rejettent toute corrélation systématique entre prison et radicalisation. « Il est ridicule de jeter la pierre à la seule pénitentiaire. Avant d’atterrir chez nous, ils ont fréquenté des terreaux infiniment plus favorables à la radicalisation. Il peut exister un phénomène de contagion, mais la prison est loin d’être un élément déclencheur. » […]

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Expulsions de clandestins : l’impéritie du pouvoir


Les expulsions de clandestins du territoire français ont diminué de 16,5 % en un an, selon les chiffres donnés par la Direction générale des étrangers en France. En 2016, 24.707 éloignements ont été recensés, contre 29.596 en 2015. Quant aux « retours forcés », correspondant au renvoi sec d’un étranger en situation illégale entre deux agents de la police aux frontières, ils n’ont été que 12.961 en 2016 alors qu’ils étaient 15.485 en 2015. Un laxisme proprement sidérant dans la période que nous connaissons.

Tous les chiffres sont en baisse : éloignements contraints, aidés ou « départs spontanés ». Pas de quoi affoler la Direction générale des étrangers en France, dont les représentants assurent que « ces évolutions ne traduisent pas un relâchement ». Adepte de la méthode Coué, la Direction générale des étrangers en France estime que le rétablissement des frontières (tout relatif) aurait permis de signifier environ 60.000 non-admissions sur le territoire français pour l’année 2016.

Primo, ces personnes « refoulées » n’ont peut-être pas renoncé à s’introduire dans l’Hexagone. Un préfet, cité anonymement par Le Figaro, déclarait que « ces chiffres de non-admission » montreraient surtout « l’énorme pression migratoire »

Ce qui m’amène à mon deuxième point : les chiffres du nombre d’expulsés ou de « refoulés » sont dérisoires quand on les rapporte à l’immigration, légale et illégale, prise dans son ensemble, mais aussi aux « stocks » d’immigrés non assimilés !
 Les contrôles supposément renforcés n’y changeront rien : les clandestins rentrent en nombre en France et continueront à le faire ! Pour l’éviter, il ne suffit pas de donner plus de moyens à la police aux frontières, ni même de rétablir mensongèrement les frontières. Les solutions sont ailleurs. Vous les connaissez toutes et tous. La vérité est que seul le Front national se propose de les mettre en œuvre : suppressions des pompes aspirantes (AME, préférence étrangère), sortie de la zone Schengen, vrais contrôles aux frontières, tolérance zéro pour les délinquants du droit d’asile que sont les clandestins qui se font trompeusement passer pour des réfugiés.

Ces méthodes ont été appliquées avec succès en Australie. Tous les clandestins sont immédiatement expulsés et l’immigration légale y est très strictement contrôlée. Qui pourrait, pourtant, nier que l’Australie reste une grande démocratie libérale ? Personne. Les socialistes nous laisseront un bilan calamiteux en matière d’immigration : 120.000 clandestins régularisés sur la base de la circulaire Valls de 2012, moins de 10 % des déboutés du droit d’asile reconduits à la frontière (!), l’abandon du placement des clandestins en centres de rétention administratif et la loi Cazeneuve qui a étendu le principe du regroupement familial et a complexifié les procédures d’expulsion.

Il faut tout changer. Sujet central de la prochaine élection présidentielle, l’immigration n’a jamais été correctement traitée par les partis qui se sont succédé au pouvoir, gauche et droite comprises. Si le docteur ne donne pas les bons médicaments et que vous continuez à être malade, continuez-vous à le consulter ? Marine Le Pen a le bon diagnostic et les bons remèdes.

Dominique Bilde

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Afrique : la crise migratoire n’en est qu’à son commencement !


Le lundi 16 janvier, une journée de débats sur les crises migratoires se tenait à Sciences Po Paris, organisée à l’occasion du Youth & Leaders Summit 2017. Arnaud Leparmentier, directeur éditorial du journal Le Monde, a cosigné une tribune avec Maryline Baumard, spécialiste des migrations du même quotidien. Les constats qui y sont dressés font froid dans le dos mais conforteront ceux qui, comme moi, pensent que nous n’en sommes qu’au début d’un phénomène historique majeur, dont il faut absolument se prémunir.
Rappelons quelques données brutes pour commencer :

– l’immigration africaine a largement supplanté l’immigration moyen-orientale en 2016 ;
– selon Frontex, 93 % des personnes débarquées sur les côtes italiennes en 2016 provenaient du continent africain ;
– les Africains venant en Europe transitent par la Libye, pays en proie au chaos suite à la funeste décision de la communauté internationale, menée par Nicolas Sarkozy et Hillary Clinton, de l’attaquer ;
– parmi les « migrants » arrivés en Italie en 2016, des personnes venues indifféremment d’Afrique de l’Est comme d’Afrique subsaharienne (21 % de Nigérians, 11,7 % d’Érythréens, 7,2 % de Guinéens et 6,7 % d’Ivoiriens) ;
– quelques « migrants » sont éligibles au droit d’asile, véritable machine à blanchir les clandestins, quand les autres, beaucoup plus nombreux, ne sont que de simples « migrants économiques » ;
– quand les pays commencent à se développer, les candidats à l’émigration se font plus nombreux parce qu’ils ont les moyens techniques, intellectuels et financiers de nourrir un tel projet ;
– les Maghrébins continuent à arriver en Europe, par tous les moyens mis à leur disposition, le plus souvent légaux (il faudra y mettre un terme) ;
– la natalité continue d’exploser au Sahel, zone francophone comprenant notamment la Mauritanie, le Burkina Faso et le Tchad ;

Rien de très réjouissant pour nous. Insuffisamment préparés et culpabilisés par l’idéologie mondialiste, nous ne sommes pas en mesure de lutter contre ce qui ressemble de plus en plus à une invasion, pire que celle que vécut l’Empire romain finissant au cours des Ve et VIe siècles après Jésus-Christ. 

Ce que nous disions, sous les injures, est confirmé par toutes les études sérieuses en la matière : les « migrants » sont pour la plupart des Africains, viennent pour des motifs économiques et ne devraient pas bénéficier du régime de l’asile, lequel est par ailleurs très souvent dévoyé. L’asile n’est pas un droit. C’est une faveur que nous accordons.
 Monsieur Leparmentier, que nous pourrions difficilement classer dans les rangs des « populistes » ou des « identitaires », explique très bien que l’Afrique est une bombe à retardement : « Qu’un pays relativement prospère du continent africain comme le Nigeria rencontre des difficultés économiques ou politiques imprévues, et c’est toute une émigration régionale qui se redirige vers l’Europe. » En 2050, l’Afrique abritera 2,5 milliards d’âmes. Un chiffre qui donne le tournis.

Il suffit de songer aux difficultés que l’immigration cause à la France comme au reste de l’Europe, y compris les petits-enfants d’immigrés qui ne sont pas encore intégrés, pour mesurer l’ampleur des dégâts que pourraient causer ces mouvements de population inédits. Nous pourrions sombrer et, avec nous, toute une civilisation qui a longtemps été un phare pour le monde.

 Gabriel Robin

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Église et immigration : Le grand malaise de Laurent Dandrieu

On peut écrire un livre par plaisir. Celui-ci, on le sent, a été écrit par devoir. Parce qu’il fallait bien, un jour, que quelqu’un crève l’abcès. Que quelqu’un pose les questions qui fâchent, non pas de façon épidermique, mais en posant les faits. Et qu’il le fasse de l’intérieur, avec un regard catholique, une connaissance de l’enseignement bimillénaire de l’Église, et un respect filial.


Et c’est aussi un devoir pour nous autres, catholiques, de le lire.
Parce que nous n’avons pas le droit de rester dans un confort intellectuel schizophrénique qui écarte comme une mouche importune les incohérences : combien peuvent prétendre, en leur for intérieur, considérer en toute quiétude ce déferlement migratoire ? Mais combien osent en parler, tant, en haut lieu, le clergé semble tout acquis à la cause de cet accueil total ? Comme l’écrit Laurent Dandrieu , il est « plus facile de se situer sans autre question dans le camp des belles âmes qui prônent une générosité inconditionnelle à l’égard de ces migrants que de passer pour un cœur sec en rappelant certaines évidences »

Parce que la charité n’est pas l’utopie. Parce que l’universalisme n’est pas le mondialisme, le catholicisme n’est pas « l’autrisme », comme l’appelle Laurent Dandrieu , ni la religion de l’indifférence. Parce que seul Dieu peut aimer tous les hommes pleinement et également, et ce serait se croire son égal que de s’en prétendre capable. Parce que notre devoir d’État nous commande de prendre soin, d’abord, de notre prochain que le hasard (« Dieu qui passe incognito », dit-on) a mis sur notre route. Parce que saint Thomas professe lui-même, comme le rappelle l’auteur, que « toutes choses étant égales, les plus proches ont un droit de priorité ».

Parce qu’un père de famille qui accueillerait toutes sortes d’étrangers au grave détriment de ses enfants ne serait pas qualifié de généreux mais d’irresponsable. Et qu’il en est de même, par extension, pour un gouvernant. 
 Parce que la religion n’est pas opposée à la raison et qu’il est déraisonnable d’imaginer qu’un continent puisse se déverser dans un autre sans de tragiques bouleversements. Et ce serait, du reste, une folie que de le laisser croire aux étrangers eux-mêmes.
Parce qu’étant croyants, nous pensons que notre foi est notre plus grand trésor et que ses manifestations culturelles ne sont pas d’orgueilleux musées, mais autant de moyens d’oraison, catéchisation, méditation, contemplation, célébration de la création que nous souhaitons faire partager, connaître et rayonner, mais non laisser submerger, engloutir, piétiner par une autre religion conquérante débarquant en masse. 

Parce que la charité, c’est aussi se laisser aider, et nous devons donc écouter nos frères chrétiens d’Orient lorsqu’ils nous mettent en garde. 

Parce qu’aborder ces sujets, ce n’est pas, comme le dit Laurent Dandrieu« accabler l’Église » mais, au contraire, « tenter modestement de l’aider ». On a assez reproché à celle-ci de garder une respectabilité souriante de façade en cachant sous le tapis les sujets inconvenants pour éviter, par un nouveau tabou, de récidiver. 

Si, depuis Pie XII, règne sur le sujet de l’immigration une certaine ambiguïté, il faut dire que la question ne s’est jamais posée avec autant d’acuité. C’est donc maintenant qu’il est urgent d’y revenir, en regardant en face la réalité. Si le dialogue interreligieux, par esprit d’apaisement, a pu générer un inconscient syncrétisme qui paralyse face à l’islam, c’est aujourd’hui qu’il faut l’évoquer, en toute vérité. Et c’est un service à rendre à l’Église que de montrer à tous ceux qui, amers, l’assimilent à une élite déconnectée et indifférente au sort de ses ouailles son aptitude à en parler sans faux-semblant.

 Gabrielle Cluzel

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Un policier avec son arme a été écarté d’un match du mondial de handball


Force est de constater que, souvent, la France et ses dirigeants restent les champions de la demi-mesure. Que ce soit sur le plan social, où la volonté de changement reste subordonnée au « On ne touche pas aux avantages acquis ». Que ce soit dans le secteur économique, où toute volonté de modernisation se heurte immanquablement à des résistances conservatrices hors du temps. Ou bien encore dans les affaires de sécurité où, malgré les multiples échecs enregistrés, et des victimes du terrorisme et de la criminalité de plus en plus nombreuses, il y a encore trop de voix pour considérer qu’il est plus important de préserver une liberté devenue mortifère plutôt que de concéder les quelques avancées sécuritaires indispensables aujourd’hui. Deux exemples flagrants illustrent cette réalité.

Tout d’abord, les règles relatives à la légitime défense des policiers. Ce vaste chantier, dont il est question depuis de nombreuses années, et qui ne consisterait, en fin de compte, qu’à aligner sur les policiers la procédure applicable aux gendarmes, se trouve régulièrement retoquée et sans cesse reportée. Une tentative législative, récemment initiée par l’actuel pouvoir, risque à son tour de s’enliser dans les sables électoraux d’une période peu propice à ce genre de réforme. Il y a en effet fort à parier que, face aux campagnes de presse et d’opinion, cette mesure, pourtant indispensable à la sécurité dans notre pays, connaisse le même sort que les initiatives identiques qui ont précédé. 

Le deuxième exemple peut être emprunté à l’actualité. Il y quelques jours, un policier qui venait en famille, mais en possession de son arme de service, assister à un match du Mondial de handball s’est vu refuser l’entrée de la salle. Pourtant, depuis plusieurs mois, suite aux attentats, tous les policiers sont autorisés à être porteurs de leur arme même en dehors du service normal. Cette mesure, destinée à permettre une réaction rapide des forces de l’ordre en cas d’actions terroristes, n’est cependant pas applicable dans les lieux privés. Et c’est la loi. En effet, seul le propriétaire d’un tel lieu est en mesure de pouvoir accorder, ou non, le droit d’accès à un fonctionnaire de police (ou à un gendarme) porteur de son arme.
Une telle situation n’est pas sans poser de nombreuses questions. Tout d’abord, quelle signification, et surtout quelle portée peut avoir un état d’urgence dont les modalités pratiques d’application peuvent rester à l’appréciation de personnes privées ? L’intérêt général qui recouvre la notion de sécurité publique doit-il pouvoir être déterminé par des personnes n’ayant pas forcément les compétences pour ça ? Ensuite, malgré les expériences dramatiques vécues, comment peut-on encore accepter de faire courir un risque mortel à nos concitoyens, en se privant sciemment de l’aide de la force publique ? Enfin, plutôt que de tergiverser sur des sujets sans intérêt, le moment n’est-il pas venu de faire évoluer notre arsenal législatif pour permettre aux policiers et aux gendarmes d’intervenir en tout temps et en tout lieu.

Malgré ses expériences douloureuses, la France n’a toujours pas choisi de lutter contre le terrorisme. Bien que la menace soit plus que jamais à un niveau élevé, les autorités temporisent et hésitent à prendre les mesures de bons sens qui s’imposeraient. Faudra-t-il un autre Bataclan pour que l’on comprenne enfin que les terroristes, eux, n’ont que faire de la distinction sphère publique/sphère privée ?

Olivier Damien

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Jean-Paul Gourévitch : « Les statistiques de l’INSEE sur le solde migratoire sont un enfumage »

 

 

Jean-Paul Gourévitch : "Les statistiques de l... par bvoltaire
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Jean-Paul Gourévitch conteste les statistiques de l’INSEE qui, selon lui, confond dans ses calculs immigration et expatriation et oublie les naissances d’origine étrangère. Il réclame la mise en place d’un observatoire indépendant des migrations qui permettrait d’éviter les schémas, les amalgames, les rumeurs et les faux chiffres.

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Retour au tribunal le 15 février pour la mosquée de Montfermeil

Rarement la petite salle des audiences de l’exécution au troisième étage du tribunal aura été aussi prisée par le public que ce mercredi matin. Quelques policiers du dépôt avaient même été dépêchés dans la salle, pour éviter d’éventuels débordements, qui n’ont pas eu lieu. Une trentaine de fidèles musulmans, dont l’imam de Montfermeil, sont repartis tout aussi calmement qu’ils étaient arrivés, lorsqu’ils ont appris que l’audience concernant l’association qui gère leur lieu de culte était reportée.

La mairie de Montfermeil a assigné l’association pour faire exécuter les décisions de justice visant le pavillon transformé en lieu de culte depuis plus quinze ans, avenue Jean-Jaurès. En cause : des extensions illégalement construites, des amendes de plusieurs dizaines de milliers d’euros et l’accueil du public. Plusieurs procès ont déjà eu lieu. « Un certain nombre de régularisations ont été faites, une demande d’ouverture au public a été déposée et nous attendons une réponse », a expliqué l’avocat de l’association Me Hatem Hsaïni à la sortie du tribunal pour justifier sa demande de délai. L’audience a été renvoyée au 15 février.

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Nos excellences et le sens du ridicule

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Bernard Plouvier
 
Stupeur et consternation chez les bien-pensants de Lamballe ! Un politicien en rupture d’emploi a reçu un soufflet d’un gamin de 18 ans… la « baffe » était donnée d’assez loin par un jeune homme fluet et n’a donc guère pu faire de mal à la solide et colérique victime (sauf à son ego surdimensionné, bien entendu).
 
Qu’il s’agisse d’un geste stupide. Nul ne va dire le contraire. Mais les nervis trotskistes, qui furent les protégés de ce politicien lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, ont fait bien d’autres cochonneries aux patriotes français, sans que cela émeuve les clowns des media.
 
Le gamin est placé en garde à vue. Cela peut paraître excessif en une époque où tant de suspects de viols et de « braquages » sont relâchés sur intervention plus ou moins discrète d’un magistrat ou d’un politicien sensible à certains arguments. 
 
La formulation retenue pour justifier la garde du galopin est néanmoins très étonnante et pose un énorme problème juridique : « Violences sur une personne chargée d’une mission de service public ». On ne savait pas, jusqu’à présent, que le fait d’être candidat à une désignation, par un parti politique, du candidat à une élection était « une mission de service public »… en outre, « une candidature à la candidature », ça fait un peu ridicule, voire grotesque : les crocodiles qui veulent nous gouverner ne sont même pas capables de s’entendre sur un nom ni sur une politique. 
 
Que notre distingué et bedonnant Président de la République soit l’ex-patron de ce parti fait-il de cette désignation partisane une affaire de service public, c’est-à-dire engageant l’État, donc la responsabilité et les finances de la Nation ? Si la réponse légale actuelle à cette question était positive, il y aurait lieu de se révolter, d’exiger un referendum d’initiative populaire pour exiger la mise en examen tous les chefs de ce parti et de leurs candidats pour forfaiture : un parti politique est en soi une association privée régie par la Loi de 1901 et nullement une instance étatique, à laquelle sont dévolues des « missions de service public ».
 
Certes, le gamin (qui serait un indépendantiste breton à qui il est, semble-t-il, arrivé de fumer du haschich… mais à la différence de nombre d’immigrés-réfugiés-envahisseurs, il n’en fait apparemment pas commerce) mérite une claque assénée par son père, voire une douzaine de jours de travaux d’intérêt général… mais la formulation juridique retenue contre lui le rend passible de 3 années de prison et de 45 000 euros d’amende !!!
 
De deux choses l’une. Ou notre Ve République agonisante est un régime où l’on ne sait plus qualifier les délits et adapter le châtiment à la peine. Ou nous sommes en Ripoublique très inégalitaire, dans laquelle le parti du chef de l’État représente un « service public »… et c’est très grave, car cela sent la forfaiture, le trafic d’influence, en un mot : la corruption. 

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Opérations antiterroristes autour de Strasbourg et Trappes ce mardi

Capture d’écran 2017-01-18 à 17.23.28Lu dans Le Point de ce mercredi 18 janvier :
« Une vague de perquisitions et d’interpellations a été menée mardi dans cette commune des Yvelines, « bastion » du djihadisme français.

Les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) épaulée par le Raid ont investi plusieurs appartements des quartiers populaires de la ville de Trappes, dans les Yvelines. Selon différentes sources, certains des individus interpellés seraient en lien avec des « Trappistes » combattants en Syrie. D’autres sources font état de l’achat de matériel « sensible » nécessaire à la préparation d’attentats. Contacté par Le Point, le parquet antiterroriste n’a pas répondu à nos sollicitations. Le ministère de l’Intérieur a confirmé l’information, mais ne souhaite pas « faire plus de commentaires à ce stade de l’enquête ». La direction de la DGSI, quant à elle, « ne souhaite pas communiquer sur une enquête en cours ».(…)

Depuis plusieurs mois, Trappes fait l’objet d’une attention particulière de plusieurs services de renseignements français. Près d’une centaine de jeunes hommes et femmes parfois avec leurs enfants ont rejoint les rangs de l’organisation État islamique dans les zones de combat en Irak et en Syrie ces dernières années.  (…) Lire la suite

A Strasbourg :

La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a mené plusieurs opérations antiterroristes, ce mardi dans la banlieue de Strasbourg. Selon les informations de nos confrères des Dernières Nouvelles d’Alsace, les hommes de la DGSI ont pénétré dans un immeuble de deux étages, situé dans un quartier résidentiel de Schiltigheim.

Un jeune homme d’origine turque, entre 20 et 30 ans, qui vivait là avec sa mère et deux autres membres de sa famille, a été placé en garde à vue.

Toujours selon le quotidien, d’autres opérations ont été dirigées en même temps. Selon des témoins, des policiers lourdement armés et encagoulés auraient été aperçus devant un immeuble de la route du Rhin, à Neudorf.

Trois personnes auraient été placées en garde à vue.

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