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jeudi, 07 décembre 2017

Un chant en arabe suscite une vive polémique dans un collège de l’Escarène

Suite à la proposition d’étude d’un chant en langue étrangère à des élèves de cinquième, "Lamma bada yatathanna", des sites d’extrême-droite ont vivement critiqué l’initiative du collège François Rabelais de l’Escarène après le levée de bouclier de certains parents.

"La direction de l’établissement, les projets menés dans l’établissement et tout ce qui a trait au vivre ensemble sont attaqués et menacés par un certain nombre de sites d’extrême droite qui se sont emparés du sujet", ont indiqué mercredi dans un communiqué, les organisations syndicales (1).

 

Et d’ajouter: "Face à ces actes et propos intolérables, c’est l’ensemble de la communauté éducative (personnels enseignants et non enseignants, familles et enfants) qui est attaqué".

Les syndicats avec l’établissement

Les syndicats ont également assuré leur soutien à l’établissement: "Le service public de l’éducation doit permettre à tous les élèves d’acquérir les connaissances et les compétences et la culture nécessaires à l’exercice de la citoyenneté dans la société contemporaine."


1. SGEN CFDT, SNES FSU et UNSA CGT.

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Carentan (50) : Un homme entre au lycée, crie Allahou akbar, et s’enfuit

Une plainte a été déposée, ce mardi 5 décembre, par les responsables du lycée Sivard-de-Beaulieu, à Carentan. Elle vise un homme qui est entré lundi dans l’établissement, qui a crié « Allahou akbar », et qui s’est enfui. Il est poursuivi pour intrusion dans le lycée et apologie du terrorisme. L’enquête est en cours. Lundi 4 décembre, […]

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SDF morts de froid dans la rue : Macron préfère les migrants


SDF morts de froid dans la rue : Macron préfère les migrants

 


Lancement de l’opération Génération Solidaire pour l’hiver 2018


Le froid a fait sa première victime en ce début de mois de décembre au Grau du Roi. Un drame qui résonne tragiquement avec l’objectif « zéro migrant dans la rue » annoncé cet été par Emmanuel Macron.


Chaque hiver ce sont pourtant des SDF français qui meurent par dizaines dans la rue. La priorité du chef de l’État de loger les « migrants » est donc une insulte lancée au visage des malheureux qui chaque année redoutent l’arrivée du froid mais aussi les centres d’hébergement où ils sont bien souvent la cible de bandes.

 

Depuis l’hiver 2012 et la mort d’un ancien légionnaire dans la rue, Génération Identitaire à travers son opération Génération Solidaire vient en aide à ceux de notre peuple qui ont connu un accident de la vie et ne connaissent plus la chaleur d’un foyer.

 

Aidez-nous à les aider et à dénoncer ce scandale qui dure depuis trop longtemps.

Immigration, asile et intégration : le Sénat rejette le budget du gouvernement

« Cette mission est globalement sous-budgétisée » estime Sébastien Meurant (LR). Le rapporteur spécial de la commission des finances va même jusqu’à qualifier le budget proposé par le gouvernement pour la mission immigration, asile et intégration « insincère ». Une accusation dont se défend Gérard Collomb, qui rappelle que « la philosophie du gouvernement est de présenter un budget sincère ». Les sénateurs centristes le soutiennent : « Votre budget doit au moins être crédité d’une recherche de réalisme. »

Côté LR, on déplore une baisse de 7% des crédits affectés à la lutte contre l’immigration clandestine. Le ministre de l’Intérieur répond que « ce n’est qu’optiquement que les crédits affectés à cette politique sont en baisse puisque la fermeture des camps de calais et de Grande-Synthe entraîne de moindres dépenses ». Ainsi, la lutte contre l’immigration irrégulière augmenterait, selon lui, « de plus de 5% » dans le budget 2018.

La politique d’asile « se taille la part du lion »

La politique d’asile du gouvernement ne convient quant à elle ni à la droite, ni à la gauche. Pour Sébastien Meurant, elle est dans un « état calamiteux ». Il regrette que celle-ci « se taille la part du lion dans cette mission » au détriment de la politique en matière d’immigration clandestine, trop « laxiste ». « La France se trouve privée de ce droit élémentaire de choisir qui on accueille chez nous », estime le sénateur.

Des propos qui seront repris avec beaucoup de virulence par Stéphane Ravier, pour qui « le gouvernement s’emploie à détruire la France et l’unité du peuple Français » avec un tel budget. Selon lui, « le programme de reconduite à la frontière n’existe plus », « le budget pour la lutte contre l’immigration irrégulière est dérisoire » et celui pour l’allocation aux demandes d’asile « relève de la provocation ». Il regrette « une diminution de 3 millions des crédits destinés aux expulsions » alors que « le budget pour l’immigration et l’asile est en hausse de 28% ».

La lutte contre l’immigration clandestine, « parent pauvre de cette mission »

Alain Dufaut (LR) a lui aussi tenu à « focaliser son propos sur la lutte contre l’immigration irrégulière » et déplore « une baisse notoire des crédits destinés à ce poste » : « C’est le parent pauvre de cette mission ». « Les crédits de frais d’éloignement sont en baisse de 10% par rapport à 2017 alors que l’éloignement des immigrés en situation irrégulière devrait être une vraie priorité », juge le sénateur.

Dany Wattebled (Les Indépendants) partage son opinion : « Dans le projet de loi de finance pour 2018, 4 600 éloignements forcés sont budgétés, c’est très insuffisant. » Pourtant, le ministre de l’Intérieur considère que la politique d’éloignement du gouvernement est « crédible » et qu’ « elle donne déjà des résultats ». (…)

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Châtellerault : quels travaux d’intérêt général pour le drogué Sidi Mohamed ?

« Centre presse » confirme chaque jour ou presque la dérive de cette ville où l’insécurité explose. Au programme le 5 décembre : drogue, incendies de poubelles, outrages envers la police… bizarrement, on ne nous parle pas encore de pompiers caillassés lors de leur intervention (en général, ça va ensemble…). Sidi Mohamed est mis en […]

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La mosquée de Stains (93), repérée comme un lieu de la mouvance salafiste, rouvre sous surveillance

Des caméras de surveillance ont été installées à l’entrée et dans la salle de prière. Une mesure qui passe mal auprès des fidèles. Des ornements orientaux encadrent l’entrée d’un vaste entrepôt situé dans une impasse où se succèdent logements sociaux et sites industriels. Ce local tout en tôle ondulée accueille la mosquée al-Rawda, à Stains […]

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Lille : admirez l’efficacité du Préfet Lalande face aux pompiers en colère ! C’est la France de Macron

Extrait de la video de FR3 montrant la colère et le désarroi des pompiers caillassés, agressés, et ne demandant qu’une chose : que ça cesse. La réponse du préfet est hallucinante, non, elle est scandaleuse. IL y a vous mais il y a les autres. Quel aveu d’impuissance… Elles peuvent rigoler les racailles, elles peuvent […]

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Procès Ligue du Midi à Montpellier : prison ferme requise contre l'un des deux prévenus

Richard Roudier et son fils tous deux membre de la Ligue du Midi, étaient jugés ce mardi au tribunal de Grande Instance de Montpellier pour la dégradation des locaux de l'association RAIH. De la prison ferme a été requise à l'encontre d'Olivier Roudier

Richard Roudier, le président du mouvement identitaire la Ligue du Midi et Olivier Roudier étaient jugés ce matin, au tribunal de Grande Instance de Montpellier, pour avoir saccagé, en juin dernier, les locaux de l’association Réseau Accueil Insertion Hérault, une association qui aide les mineurs isolés, pour le compte du Département. 

Le procureur de la République a requis deux mois de prison ferme aménageable pour Olivier Roudier et deux mois de prison avec sursis pour son père Richard Roudier. Le jugement sera rendu le 12 décembre.

Les faits se sont déroulés le vendredi 30 juin, en plein milieu de la matinée : Richard Roudier ainsi qu’une demi-douzaine de membres du mouvement d’extrême-droite entrent dans les locaux de RAIH et commencent à briser de la vaisselle, jeter des dossiers à travers la pièce, tout en scandant des slogans anti-immigration.

L’action avait été filmée et postée sur les réseaux sociaux par la Ligue du Midi.

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Pour comprendre. La mosquée d’Ayodhya : vingt-cinq ans de discorde entre hindous et musulmans

La violence qui s’est déchaînée le 6 décembre 1992 dans l’État d’Uttar Pradesh, supposée être le lieu de naissance du personnage mythologique Rama, a laissé des marques indélébiles en Inde. Elle laisse même planer une ombre sur les prochaines élections générales, qui auront lieu au printemps 2019.

La justice indienne a décidé de calmer les esprits qui s’échauffaient, à la veille du 25e anniversaire de la démolition de la mosquée d’Ayodhya, cité antique de l’État d’Uttar Pradesh considérée par les hindous comme l’ancienne capitale du royaume de Rama, le héros de l’épopée mythologique du Ramayana. Mardi 5 décembre, la Cour suprême de l’Inde a décidé “de suspendre la procédure d’appel” supposée fixer le sort de ce lieu hautement controversé, a annoncé The Indian Express, ajoutant que le dossier pourrait même être reporté de plus de dix-huit mois, “afin de ne pas interférer avec les élections générales” qui doivent se tenir au printemps 2019.

Destruction de la mosquée

Il y a un quart de siècle, le 6 décembre 1992, des fondamentalistes hindous prenaient d’assaut Babri Masjid, le lieu de culte musulman érigé en 1528 sur ce qu’ils considèrent être le lieu de naissance de Rama. Comme le rappelle The Hindustan Times dans une chronologie illustrée, l’endroit a été disputé durant de longues années et l’est toujours aujourd’hui, les nationalistes hindous souhaitant profiter de la présence d’un des leurs, Narendra Modi, à la tête du gouvernement, pour bâtir à Ayodhya un nouveau temple dédié à Rama. Le journal a retrouvé des participants à la destruction de la mosquée, dont Hajari Lal, qui est persuadé qu’un édifice de deux étages, reposant sur 212 colonnes”, verra bientôt le jour. C’était avant que la Cour suprême ne douche ses espoirs.

 La gauche indienne, constituée notamment des différents partis communistes du sous-continent, entend commémorer le 6 décembre comme “une journée noire”, indique le Deccan Chronicle, d’autant que cette date correspond à l’anniversaire de la mort de Babasaheb Ambedkar, le père de la Constitution, grâce à qui l’Inde est “une démocratie laïque”.

Violences interreligieuses

Les événements de 1992 avaient ouvert en Inde une longue période de violences interreligieuses durant laquelle plus de 2 000 personnes avaient trouvé la mort, dont 900 lors de terribles émeutes à Bombay, puis 250 autres dans différents attentats à la bombe, toujours à Bombay. Selon Asaduddin Owaisi, leader du principal parti musulman du pays (AIMIM), l’avenir d’Ayodhya reste “entre les mains de la justice” et ne doit pas être instrumentalisé “à des fins religieuses”, même si les fondamentalistes hindous “veulent en tirer profit pour les élections de 2019”, rapporte The News Minute.

The Hindu, de son côté, rappelle que la Cour suprême a relancé en avril dernier “les poursuites pour complot criminel” contre trois dirigeants de l’actuel parti au pouvoir, le BJP, accusés d’avoir incité les fondamentalistes hindous à démolir Babri Masjid il y a vingt-cinq ans. Dans l’hebdomadaire Open, l’écrivain et éditorialiste Swapan Dasgupta revient en détail sur cette journée du 6 décembre 1992 qui a laissé des marques indélébiles en Inde. La destruction de la mosquée d’Ayodhya marqua, selon lui, “la fin du consensus que Nehru était parvenu à établir après l’Indépendance”.

Construire un temple hindou sur les ruines de la mosquée

“Si les cercles intellectuels persistent à considérer que la construction d’un nouveau temple hindou dédié à Rama sur les ruines de la mosquée serait une offense au principe de laïcité inscrit dans la Constitution indienne, écrit Swapan Dasgupta, l’idée est en train de s’installer dans l’opinion que s’opposer à cette reconstruction représenterait un risque électoral énorme”, 80 % des Indiens se déclarant de confession hindoue.
Sur le site d’information The Wire, le journaliste Krishna Pratap Singh fait remarquer que si Yogi Adityanath, le prêtre hindou traditionaliste porté il y a quelques mois à la tête de l’Uttar Pradesh sous les couleurs du BJP, “rêve de construire le temple de Rama”, Narendra Modi, lui, “préférerait temporiser” afin d’assurer un large rassemblement sur son nom et garantir sa reconduction en 2019 pour un nouveau quinquennat. En décidant de ne rien décider pour le moment sur l’avenir d’Ayodhya, la Cour suprême aurait donc exaucé le vœu du premier ministre.

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La fin du califat de Daesh

 

Analyse d'Antoine de Lacoste pour les lecteurs du Salon Beige :

Unknown-34"La dernière ville tenue par Daesh en Syrie a été reprise par l'armée syrienne il y a quelques jours : elle s'appelle Abou Kamal et se situe le long de l'Euphrate, près de la frontière irakienne. Cet évènement n'a été, à de rares exceptions près, que peu souligné par les médias. Il est vrai que ces derniers ont traité la guerre en Syrie de façon assez particulière depuis son déclenchement...

Pourtant, l'évènement est d'importance.

La proclamation du califat par l'Etat islamique le 29 juin 2014 a été un événement considérable car dans le monde musulman, le califat a une portée symbolique très forte. Il rappelle les grandes puissances que furent les califats de Damas, de Bagdad, du Caire et bien sûr le califat ottoman tout au long des siècles. Age d'or de l'islam, parfois très amplifié, mais qui continue à séduire et à susciter des engagements fanatiques comme l'a prouvé la guerre en Syrie.

Ce vieux rêve d'une unification musulmane qui abolit les frontières, héritage pour beaucoup de la colonisation occidentale, a repris corps lorsque Abou Bakr al-Baghdadi a proclamé le califat et exigé un serment d'allégeance des musulmans du monde entier.

Cet acte symbolique a eu un retentissement tel que des dizaines de milliers de volontaires sont venus en Syrie accomplir un devoir considéré comme sacré, car prélude à la conquête mondiale du monde par l'islam.

Les islamistes syriens se sont pourtant divisés sur cette question. Une partie des militants d'Al Nosra, affiliés alors à Al Quaida, étaient hostiles à cette proclamation car ils pensaient qu'une concrétisation territoriale avant la victoire en Syrie ne pourrait qu'aider le régime. En effet, un acte aussi symbolique risquait de faire basculer beaucoup d'indécis sunnites dans le camp de Bachar.

C'est en effet ce qui s'est passé tant la perspective de vivre sous la loi de l'Etat islamique était peu attrayante pour l'élite sunnite syrienne qui s'était toujours accommodée du régime alaouite.

Elle a également renforcé la volonté des alliés de la Syrie, Iran et Hezbollah libanais en tête, de ne pas laisser les islamistes sunnites gagner la guerre. La perspective de se retrouver avec un califat islamiste à leurs portes ne les enchantait pas vraiment...

En suscitant des milliers de volontaires caucasiens, elle a également aidé à l'intervention russe, guidée par bien d'autres raisons il est vrai. Mais la perspective de pouvoir éliminer l'élite islamiste tchétchène, ouzbeke ou turkmène a intéressé Poutine comme il l'a lui même déclaré.

Et pourtant l'Etat islamique a failli gagner : si la France et les Etats-Unis avaient effectivement bombardé la Syrie comme François Hollande et ses conseillers en rêvaient en août 2013, nul doute que cela aurait accéléré la déliquescence d'une armée syrienne assez démoralisée.

Al Nosra, d'où sont issues les forces vives de Daesh, était alors le mouvement islamiste le plus puissant et la proclamation de l'Etat islamique aurait pu se faire non à Raqqa mais à Damas...

Mais aujourd'hui Daesh est vaincu et il faut saluer cette bonne nouvelle. Il faut la saluer mais il ne faut pas se faire d'illusion : de nombreux militants de l'Etat islamique sont dans la nature et, pour certains, déjà en Europe.

De plus, Al Nosra a profité des derniers mois exclusivement consacrés à la lutte contre Daesh pour se renforcer. Ce mouvement a beau s'appeler maintenant Fatah al Cham et ne plus être affilié à Al Quaida, il est exactement le même et ses militants sont aussi sanguinaires que ceux de Daesh. Seule la question tactique divisait ces deux organisations.

Les Syriens sont encore loin d'en avoir fini avec les islamistes.

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L'immigrationnisme des libéraux a pour origine leur conception individualiste de la société

 

Robert Skidelsky, professeur émérite d'économie politique à l'université de Warwick, publie une analyse dans Les Echos

Images-11"La sociologie, l'anthropologie et l'histoire ont apporté d'importantes avancées au débat sur l'immigration. Elles permettent notamment d'affirmer que l'hostilité à l'égard de l'immigration de masse ne peut être réduite à une protestation contre les pertes d'emplois, la baisse des salaires et les inégalités croissantes. L'économie a certainement joué un rôle dans la montée de la politique d'identité, mais la crise d'identité ne sera pas simplement effacée par des réformes économiques. Le bien-être économique n'est pas la même chose que le bien-être social.

Commençons malgré tout par l'économie, en utilisant le Royaume-Uni, qui s'apprête à sortir de l'UE, comme un cas d'espèce. Entre 1991 et 2013, il y a eu un afflux net de 4,9 millions de migrants nés à l'étranger en Grande-Bretagne. La théorie économique nous dit que l'immigration nette, comme le libre-échange, ne profite à la population autochtone qu'avec un certain retard. L'argument ici est que si l'on augmente la quantité de main-d'oeuvre, son prix (les salaires) baisse. Cela permet d'augmenter les bénéfices. L'augmentation des bénéfices conduit à davantage d'investissements, qui vont augmenter la demande de main-d'oeuvre, ce qui va renverser la première tendance à la baisse des salaires. L'immigration permet ainsi à une population plus nombreuse de jouir du même niveau de vie que la population moins nombreuse dans la situation précédente, d'où une nette amélioration du bien-être total.

Une étude récente de l'économiste de l'université de Cambridge Robert Rowthorn a toutefois montré que cet argument comporte de nombreuses lacunes. Les prétendus effets temporaires en termes de travailleurs autochtones déplacés et de salaires plus bas peuvent durer cinq ou dix ans, alors que les effets bénéfiques supposent une absence de récession. Et même sans récession, s'il y a un afflux de migrants, plutôt qu'une augmentation exceptionnelle de la taille de la main-d'oeuvre, la demande de main-d'oeuvre peut constamment être en retard sur la croissance de l'offre. La « thèse selon laquelle les migrants occupent les emplois de travailleurs locaux et poussent leurs salaires vers le bas est peut-être exagérée, dit Rowthorn, mais elle n'est pas toujours fausse ».

Un deuxième argument économique est que l'immigration va rajeunir la main-d'oeuvre et va stabiliser les finances publiques, parce que les jeunes travailleurs importés vont générer les impôts nécessaires pour financer un nombre croissant de retraités. La population britannique devrait dépasser les 70 millions d'habitants avant la fin de la prochaine décennie, soit une augmentation de 3,6 millions, ou 5,5 %, en raison de l'immigration nette et de l'excédent des naissances sur les décès parmi les nouveaux venus. Rowthorn rejette cet argument. « Pour maintenir une fois pour toutes une réduction du taux de dépendance, il faut un flux incessant de migrants. Une fois que l'afflux s'arrête, la structure des âges revient à sa trajectoire d'origine. » Ainsi, même avec des résultats optimaux comme l'évitement de la récession, les arguments économiques en faveur de l'immigration à grande échelle ne sont guère concluants. Ainsi le noeud de la question est vraiment son impact social. 

David Goodhart, ancien rédacteur en chef de la revue « Prospect », a plaidé en faveur de la restriction d'un point de vue social-démocrate. Il tient pour acquis que la plupart des gens préfèrent vivre avec leurs semblables et que les décideurs doivent prêter attention à cette préférence. Une attitude de laisser-faire quant à la composition de la population d'un pays est aussi intenable que l'indifférence quant à sa taille. Pour Goodhart, l'origine de l'hostilité des libéraux à propos des contrôles migratoires est leur conception individualiste de la société. À défaut de comprendre l'attachement du peuple à des communautés sédentaires, ils taxent l'hostilité à l'égard de l'immigration de réaction irrationnelle ou raciste.

Un afflux trop rapide de migrants affaiblit les liens de solidarité et érode à long terme les liens affectifs nécessaires pour maintenir l'Etat providence. « Les gens préféreront toujours leur propre famille et leur propre communauté, affirme Goodhart, c'est la tâche d'un libéralisme réaliste de s'efforcer d'obtenir une définition de la communauté suffisamment large pour inclure les personnes de différentes origines, sans être trop large au point de perdre toute signification. » Les libéraux économiques et politiques sont associés dans la défense d'une immigration sans restriction. Les libéraux économiques considèrent les frontières nationales comme des obstacles irrationnels à l'intégration mondiale des marchés. De nombreux partis politiques libéraux considèrent les Etats-nations et les loyautés qu'ils inspirent comme des obstacles à l'intégration politique plus large de l'humanité.

Sur ce point se joue le plus vieux débat des sciences sociales. Les collectivités peuvent-elles être créées par la politique et les marchés, ou bien est-ce qu'elles présupposent un sentiment d'appartenance ? Il me semble que quiconque réfléchit à ces questions est forcé d'accepter avec Goodhart que la citoyenneté, pour la plupart des gens, est une chose dans laquelle ils sont nés. Si la composition d'une communauté se modifie trop rapidement, cela arrache les gens à leur propre histoire, en en faisant des déracinés. L'anxiété des libéraux de ne pas passer pour des racistes leur cache ces vérités. Une explosion de ce que l'on appelle actuellement le populisme est une conséquence inévitable.

La conclusion politique à tirer est banale, mais il est bon de la rappeler. La tolérance d'un peuple au changement et à l'adaptation ne doit pas être étendue au-delà de ses limites. Plus précisément, l'immigration ne doit pas être poussée trop loin, parce qu'elle déclenchera à coup sûr l'hostilité."

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Film : La persécution des chrétiens aujourd’hui dans le monde

Raphaël Delpard, romancier et cinéaste français, vient de réaliser un film documentaire sur La persécution des chrétiens aujourd’hui dans le monde, cette éradication sournoise et violente qui touche 210 millions de femmes, d’hommes et d’enfants dans 50 pays… Enrichis de nombreux témoignages de rescapés, ce film de 90 minutes doit être vu et connu de tous. En attendant la vidéo de ce film, qui devrait être commercialisée en janvier prochain, vous pourrez le découvrir à Paris mais dans une seule salle, celle du Lucernaire (53 rue Notre-Dame-des-Champs, 75006 Paris). Ce seront sans doute les dernières projections cette semaine au Lucernaire : vendredi 8 et samedi 9 décembre à 14 h, 15 h 45 et 17 h 30, puis dimanche 10 décembre à 14 h et 17 h 30. Ne les ratez pas et informez votre carnet d’adresses !

On peut acheter par avance son billet d’entrée sur le site Internet du cinéma Le Lucernaire : c’est ici…

Ci-dessous, la bande annonce du film :

Source et Video

Dans certains coins de France, on a le choix entre le halal… et rien !

Pendant qu’une certaine France laïcarde frémit d’angoisse face à « l’invasion des crèches profanatrices de laïcité », le communautarisme musulman, tranquille comme Baptiste, use les nerfs de la nation.

Jugez plutôt : « La justice doit en effet trancher un litige opposant l’office de logement social de Colombes (Hauts-de-Seine), Colombes Habitat Public, au magasin d’alimentation Good Price, installé au pied des tours de la cité des Grèves, dans l’ouest de la ville. L’office, présidé par la maire Les Républicains de Colombes, Nicole Gouéta, reproche au commerce et à son gérant de ne pas respecter le contrat de location stipulant que le local doit être occupé par un “commerce général d’alimentation”. Or, Good Price est de facto une épicerie halal où le porc et le vin sont proscrits. Et l’office HLM attaque pour non-respect d’une clause du contrat dans l’intention affichée de ne pas permettre une “communautarisation” des commerces de la ville » (Le Figaro).

Mais comme l’a expliqué le gérant de l’enseigne incriminée, sa clientèle ne raffole pas du cochon et de l’alcool. Toutefois, la justice a tranché en ordonnant « la fermeture de l’épicerie halal qui ne vend pas de vin [estimant] que le commerce ne correspond pas à la “notion large d’alimentation générale” » (20minutes).

Ne boudons pas notre plaisir, pour une des rares fois que la justice décide de sonner la fin de la récréation à l’égard de ces exigences, pour la plupart incompatibles avec notre société.

Ces restrictions alimentaires islamiques s’invitent quelquefois violemment. En juin 2016, à Nice, une serveuse s’était vue menacée et giflée par un Tunisien – en situation irrégulière – parce qu’elle servait de l’alcool en période de ramadan. L’agresseur avait écopé de huit mois de prison ferme, au lieu d’être expulsé du territoire manu militari.

Des violences qui ne datent pas d’hier. Déjà en 2010, un boucher-charcutier portait plainte suite à une énième agression subie au marché de Sarcelles (Val-d’Oise) parce qu’on trouvait de la viande haram sur son étal, « le seul endroit dans la ville où on peut acheter des côtes de porc », soupirait à l’époque une cliente (Le Parisien).

Pourtant, en 2012, Le Monde, avec son sens aigu du déni, parlait d’« un passage de témoin en douceur » lorsque le dernier boucher traditionnel de Pantin prenait sa retraite, ce dernier reconnaissant « la disparition des bouchers “traditionnels” et l’essor des “halal” ». Son successeur a ouvert une boucherie confessionnelle musulmane.

Au-delà des quartiers à forte présence musulmane – où les commerces traditionnels de bouche jettent massivement l’éponge et cèdent la place au halal –, il suffit de se promener dans les rayons des enseignes de la grande distribution pour constater que le halal s’est installé confortablement sur l’ensemble du territoire, ce qui pose de sérieux problèmes de vivre ensemble, cette antienne qu’on nous sert pourtant matin, midi et soir !

Charles Demassieux

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Comme mieux vaut un podium en burka que l’anonymat, après le burkini, le hijab de sport !

Il paraît que la demande était « forte », alors Nike a cédé sous la pression. Faudrait pas croire, ces gens-là sont dévoués. Résultat, ce vendredi est arrivé sur le marché le premier « Nike Pro Hijab ». Pour le prix modique de 30 euros, un hijab « adapté aux sports de haut niveau ».

Donc, à ce qu’ils disent, la demande était si forte que « les designers de Nike ont alors commencé à se pencher sur la création d’un prototype, qu’ils ont envoyé à plusieurs athlètes afin qu’elles l’essaient dans leur discipline sportive respective », dit leur communiqué de presse. Cette tenue à haute performance énergétique a ainsi été réalisée en collaboration avec l’escrimeuse américaine Ibtihaj Muhammad, une vedette de renommée internationale depuis qu’elle est la marraine de la nouvelle Barbie-Hijab. Une jolie petite poupée « enchiffonnée » qui fera fureur sous le sapin (je n’ose pas dire à Noël…).

Elle a été assistée dans cette lourde tâche par la patineuse émiratie Zahra Lari, qui veut bien patiner les fesses à l’air à condition d’avoir la tête couverte. Enfin bon, j’exagère un peu. Elle est en combinaison moulante, ce qui ne laisse rien ignorer de ses formes généreuses mais il n’y pas un cheveu ni un poil qui dépassent. Et ça, hein, c’est l’essentiel !

C’est amusant, d’ailleurs, car à bien y regarder, ces femmes pourraient tout aussi bien emprunter aux nageurs les combinaisons intégrales qui faisaient fureur voilà quelques années. Interdites parce que totalement imperméables : l’eau n’y entre pas mais n’en sort pas non plus. Du coup, je m’interroge : comment vit-on son sport de haut niveau dans une cabine de douche ?

Je vous en parle en connaissance de cause. J’ai dans mes très proches un sportif de haut niveau. Escrimeur comme Ibtihaj Muhammad. Je n’ose vous dire l’état de sa tenue après les assauts : à essorer. Sous le masque et la cuirasse, c’est l’enfer. Alors emmitouflée dans son chiffon, elle doit salement macérer, Mme Muhammad !

On nous dit tout de même que « les sportives ont donné leurs retours et commentaires sur le produit et la plupart d’entre elles ont indiqué souhaiter un vêtement encore plus léger, doux et respirant ». C’est sûr, courir le marathon avec la cagoule du RAID sur le museau ne facilite pas la performance.

 À ce propos, j’aimerais bien avoir l’avis du corps médical. C’est étrange, convenez-en : dans ce monde où la « Haute Autorité de santé » nous bombarde à longueur de temps de recommandations, d’injonctions et autres interdits, elle demeure muette sur les effets de la macération sous la bâche. Qu’en disent les dermatologues, par exemple ?

Enfin, questions subsidiaires : qu’en disent les féministes ?

Et qu’en dit notre ministre des Sports, Laura Flessel, escrimeuse hors pair elle aussi ?
En ces temps où la parité et l’égalité de traitement entre les femmes et les hommes sont au cœur de toutes les discussions, comment considère-t-on cette nouvelle entrave ? Car c’en est une, de concourir emmitouflée.

Paradoxalement, la réponse d’Ibtihaj Muhammad comme de Zahra Lari est de dire qu’en arborant leur voile, elles participent à l’émancipation des femmes musulmanes… À leur « visibilité ». Mieux vaut un podium en burka que l’anonymat. C’est aussi l’avis des instances sportives et du CIO. Pas le mien.

Marie Delarue

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«Humiliés, stigmatisés», les parents des «quartiers populaires» contre l’école des «Blancs»

Article de Causeur sur la perception par les parents des «quartiers populaires de l’école française, une école qui maintiendrait les « privilèges » des «Blancs». « Parents noirs, arabes et musulmans, parents habitant les quartiers populaires, êtes-vous sereins quand vous confiez vos enfants à l’école le matin ? Êtes-vous rassurés à l’idée qu’ils y passent l’essentiel de […]

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