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samedi, 13 janvier 2018

L’Union européenne face à l’Europe des peuples

« Savez-vous que l’Union européenne (UE) a déjà perdu plus d’un tiers de sa superficie ? Que les régionalismes identitaires européens sont proches des mouvements Verts ? Que les mouvements régionalistes européens sont souvent soutenus par l’Union elle-même ? Que les régionalistes écossais préfèrent l’Union européenne à l’Union Jack ? Qu’en Espagne, l’identité régionale puise son renouveau à l’extrême gauche ? Qu’en Italie, une région est germanophile ? Qu’un territoire français est aux mains des indépendantistes d’ultragauche unis à la droite locale ? »

À l’heure où l’Europe de Bruxelles est secouée de secousses sismiques identitaires et populistes, la question de sa destinée comme celle de ses peuples constitutifs se pose avec acuité. « Il serait cependant trop facile d’opposer des ‘‘gentils’’ favorables à la construction européenne à des ‘‘méchants’’ hostiles à l’Europe d’autant que ce schéma simpliste est désormais obsolète. En effet, aux contentieux entre les promoteurs de l’actuelle (dé) construction dite ‘‘européenne’’ et leurs détracteurs attachés à la seule souveraineté stato-nationale s’immisce un tiers parti : les tenants des patries vernaculaires charnelles, soit les régionalistes, les autonomistes et les indépendantistes » observe pertinemment Georges Feltin-Tracol préfacier inspiré du dernier opus de Franck Buleux, L’Europe des peuples face à l’Union européenne, publié aux célèbres éditions de L’Æncre dirigées par notre ami Philippe Randa.

Dès lors, l’Europe, cette belle idée, serait-elle finalement une chose trop sérieuse pour être confiée aux européistes, même les plus acharnés, comme aux eurosceptiques, même les plus bienveillants ? C’est la trame de la thèse défendue avec brio et rigueur par l’auteur

Bien plus, Buleux étudiant la montée des revendications séparatistes au sein de l’Union européenne, montre comment, loin de fragiliser cette dernière, elles pourraient être sa chance de survie, sa résilience politique quand les Etats-nations se verraient contraints de rebattre les cartes en interne pour tenter, eux, de subsister.

L’auteur explique comment ces séparatismes, loin de provenir ex nihilo, s’enracinent dans une histoire ancienne qui resurgit sous des prétextes tenant, bien souvent, à une contestation des politiques publiques mises en œuvre par l’Etat central visant à une péréquation des moyens, notamment financiers. Ainsi, les régions les plus riches (Lombardie en Italie, Flandres en Belgique, Catalogne en Espagne) dirigent-elles leurs exaspérations et leurs griefs à l’encontre de régions moins bien nanties et considérées comme des freins au développement économique, les premières se plaignant de payer pour les secondes.

Mais, au-delà de cette écume contingente, fruit, pour l’essentiel, d’évolutions politiques et partisanes susceptibles, au moment opportun – c’est-à-dire à un stade de maturité suffisant – d’éclater et de se faire entendre urbi et orbi, il est intéressant de noter l’existence d’un déterminisme centrifuge, d’une logique naturelle de fragmentation, sorte de constante ethnologique inhérente aux génies des peuples. Ainsi, Buleux souligne-t-il que « la paix entre les Etats-nations fut la pierre d’achoppement de la création, notamment des communautés européennes. Il est fort probable, précise-t-il, que cette notion, encore abstraite après la IIe Guerre mondiale, devenue réalité […] soit également la cause initiale, même inconsciente du développement et du droit à se séparer ».

Notre essayiste met l’accent sur le caractère foncièrement utopique, voire déraisonnable de l’évacuation par les naïves déclarations d’intention des pères fondateurs – et leurs tigres de papier juridiques subséquents – du conflit comme irréductible et unique possibilité d’existence de la société politique européenne. Le juriste Carl Schmitt n’enseignait-il pas que « l’unité politique est toujours, tant qu’elle existe, l’unité décisive, totale et souveraine. Elle est ‘‘totale’’ parce que, d’une part, toute occasion qui se présente peut devenir politique, et de ce fait, être concernée par la décision politique, et que, d’autre part, l’homme est saisi tout entier et existentiellement dans la participation politique. La politique est le destin » (La notion de politique, Flammarion, 2009).

S’agissant de l’artificialité de la construction européenne sous tutelle bruxello-luxembourgeoise (comprendre dans l’étau de la Commission et de la Cour de justice de l’Union européenne) Buleux en conclut aisément que « la crainte d’un conflit armé entraîne un regroupement, une union face à un ennemi commun ; l’absence de cette crainte belliqueuse permet aux Européens de s’interroger, voire de militer pour des fragmentations territoriales négociées. Le conflit armé est facteur de fusion, d’union nationale, voire internationale, alors que l’absence de guerre (la paix, donc, par antithèse) est constitutive d’autres intérêts ».

Les actuelles résurgences populistes mâtinées d’autonomisme et de régionalisme s’expliqueraient, en grande partie, par ce processus de pacification institutionnelle, dur pour ce qu’il a de doux, à l’œuvre dès les débuts de la construction technocratique européenne.

Toutefois, il ne faudrait pas, dans un même élan, déconsidérer l’autre processus, bien plus ancien, d’édification des États-nations. Si, en effet, comme le rappelle Feltin-Tracol, « les États-nations ont eux-mêmes encouragé la funeste tendance à uniformiser les peuples », leurs incontestables excès ne peuvent occulter la possibilité de correctifs constitutionnels allant dans le sens d’une authentique reconnaissance – à tout le moins, s’agissant de la France – des provinces charnelles dans un cadre néo-fédéraliste tel que l’entendait un certain Charles Maurras…

L’Europe des peuples face à l’Union européenne de Franck Buleux, éditions L’Æncre, collection « À Nouveau Siècle, Nouveaux Enjeux », dirigée par Philippe Randa, 226 pages, 25 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

L’Europe des peuples face à l’Union européenne de Franck Buleux, éditions L’Æncre, collection « À Nouveau Siècle, Nouveaux Enjeux », 226 pages, 25 euros.

L’Europe des peuples face à l’Union européenne, éditions L’Æncre

Compiègne : caillassages et heurts au Clos-des-Roses

Julien Barbare

Alors que les autorités se félicitaient d’une amélioration de la sécurité dans le quartier, des policiers ont été la cible d’une quarantaine de jeunes ce vendredi soir.

Le contrôle d’un scooter en infraction a dégénéré, ce vendredi soir, dans le quartier du Clos-des-Roses à Compiègne. Aperçu par une patrouille de la police municipale, le deux-roues a pris la fuite. « Un premier attroupement s’est formé, puis les policiers ont été caillassés », relate le commissaire Sébastien Chalvet.

Arrivée en renfort, la police nationale a elle aussi été victime de jets de pavés. Projetée, une barre de fer a endommagé un véhicule. Une trentaine d’agents compiégnois, soutenus par la Brigade anti-criminalité (BAC) de Creil, se sont rassemblés rue Philéas-Lebesgue, où un barrage de poubelles avait été dressé pour les accueillir.

Les forces de l’ordre ont fait fuir les manifestants avec une quinzaine de grenades lacrymogènes avant de se lancer à leur poursuite, partis en courant. Une partie de cache-cache qui a duré environ une heure et demie. « Une personne a été interpellée », a indiqué le préfet de l’Oise, Louis le Franc, venu sur place. Un mineur, placé en garde à vue.

 

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Compiègne, le 12 janvier. Une trentaine de policiers - nationaux et municipaux - ont été déployés dans le quartier. LP/J.B.

 

Les habitants, eux, sont désabusés. « Cela faisait longtemps, soupire un homme. Il faut vraiment nettoyer tout ça. » Une femme assure que « depuis quinze jours, la tension montait, mais surtout parce que la police était très présente. »

Des événements qui surviennent deux jours après une réunion de quartier au cours de laquelle les autorités s’étaient félicitées des « progrès » accomplis. Après une période troublée par la fermeture de cages d’escalier et de violents affrontements, début 2017, « il y a eu une présence policière renforcée avec un certain nombre de résultats », s’était réjoui le maire (LR), Philippe Marini.

 

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Compiègne, le 12 janvier. Au moins deux véhicules de police ont été endommagés. Ici, l’impact d’une barre de fer. LP/J.B.

 

« Il y a eu 70 gardes à vue en 2017, deux fois plus que l’année précédente, a-t-il assuré. Et trente procédures judiciaires, contre moins de dix en 2016. » Sébastien Chalvet, le commissaire, a confirmé que la police s’était « prioritairement investie » dans ce quartier de 4 000 habitants.

 

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Compiègne, le 12 janvier. Les services de la ville sont venus ramasser des pavés préparés par les jeunes. LP/J.B.

 

« C’est comme si ça allait trop bien », soupire Oumar Ba, élu référent du quartier, ce vendredi soir. Il se réjouissait pourtant, mercredi lors de la réunion, que la police puisse à nouveau patrouiller au Clos-des-Roses à pied. « La plupart de ces jeunes qui ont affronté la police n’habitent même pas ici. »

 

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Compiègne, le 12 janvier. Les troubles ont duré environ une heure et demie. Des patrouilles devaient rester sur place pour sécuriser le quartier. LP/J.B.

Source 

Paris : un homme meurt poignardé à Châtelet-Les Halles

La victime, âgée d’une vingtaine d’années, a reçu plusieurs coups de couteau vendredi en début de soirée.

Tout serait parti d’une dispute. Un homme d’une vingtaine d’années a été tué à Paris à coups de couteau dans le quartier du Châtelet (Ier arrondissement) ce vendredi vers 18h30, selon BFMTV. Il aurait reçu deux coups, l’un au thorax et l’autre au flanc.

Une personne a ensuite été interpellée par les équipes de sécurité de la RATP avant l’arrivée de la PJ, d’après BFMTV, mais une troisième personne impliquée serait en fuite, explique LCI.

Selon une photo et des témoignages sur Twitter, les faits se sont déroulés dans les couloirs de la station Châtelet-Les Halles.

Source et Document

Loi Asile et Immigration : ce projet qui empoisonne la majorité

Olivier Beaumont et Pauline Théveniaud

L'exécutif dément toute division sur le texte en préparation de la loi Asile et Immigration.

Un malaise ?Quel malaise ? « Pour faire du déminage, il faut avoir un terrain miné », évacue un conseiller du gouvernement. Le projet de loi Asile et Immigration, jure-t-on, ne comporterait donc pas le moindre germe de division. « On conteste formellement la notion de polémique », renchérit l'entourage d'Edouard Philippe. Alors pourquoi se livrer depuis plusieurs jours à une opération déminage à tous les étages autour de ce texte sensible qui entend allier amélioration de l'accueil des réfugiés et fermeté dans la lutte contre l'immigration irrégulière ? Sensible au point d'être pointé du doigt par les associations de défense des droits de l'homme, l'opposition... et même certains Marcheurs inquiets que la dimension trop sécuritaire l'emporte.

S'il arrivera au Conseil des ministres fin février, et à l'Assemblée nationale en avril, les réunions s'enchaînent déjà à Matignon et Place Beauvau. Officiellement, on préfère parler de « consultation », de « concertation », pour rassurer les parlementaires de la majorité autour de ce texte. Mercredi soir, le Premier ministre, Édouard Philippe, s'est donc livré à un exercice de pédagogie en présentant l'avant-projet de loi aux présidents de groupe de la majorité, ainsi qu'aux dix députés de la commission des Lois missionnés sur le sujet. Objectif : ne pas répéter l'épisode de la circulaire relative à l'« examen des situations administratives dans l'hébergement d'urgence » qui a fait l'effet d'une douche froide mi-décembre à une partie des députés de la majorité. « Une maladresse, dont on aurait pu se passer », soupire l'un d'eux.

Les associations dénoncent un durcissement

Pour l'exécutif, il s'agit aussi de déminer auprès des associations, ultra-remontées, et reçues jeudi à Matignon. La réunion devait durer deux heures, elle s'est étirée sur presque trois ! Mais à la sortie, « il y a une déception », selon les mots de Louis Gallois, le président de la Fédération des acteurs de la solidarité, qui dénonce « un durcissement très net » dans ce texte, notamment en matière d'expulsion. « Elles sont dans leur rôle, ça ne nous surprend pas », tempère l'entourage du Premier ministre, tout en rappelant, par exemple, que des mesures budgétaires ont été prises ces dernières semaines pour augmenter notamment les places d'hébergement.

Un flegme, qui masque mal un véritable agacement. Au plus haut sommet de l'Etat, on a d'ailleurs peu goûté jeudi les critiques exposées par certains intellectuels dans « l'Obs », notamment le Prix Nobel de littérature, Jean-Marie Gustave Le Clézio, qui parle d'un « déni d'humanité insupportable » dans le traitement des migrants. Depuis Rome où il était en déplacement, Emmanuel Macron lui a répondu en appelant à « se garder des faux bons sentiments ». Persuadé d'avoir l'opinion avec lui. Au point d'évoquer « beaucoup de confusion chez les intellectuels »...

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Immigration : forte augmentation des demandes d’asile

Les demandes d’asile ont augmenté de 17 % en 2017. Le chiffre de ces demandes s’établit aujourd’hui  à 100.412. Un « niveau historique », selon Pascal Brice, le directeur général de l’OFPRA.


Face à cette explosion des demandes d’asile, le sénateur (LR) des Hauts-de-Seine, Roger Karoutchi, a déploré que l’asile soit « détourné en passoire pour l’immigration économique ». De son côté, la présidente (LR) de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a demandé au gouvernement de publier les résultats mensuels des reconduites à la frontière.

Le premier pays d’origine des demandeurs d’asile l’an dernier était l’Albanie (7630 demandes), pourtant considérée comme un pays dit « d’origine sûre  ». Viennent ensuite l’Afghanistan (5987 demandes), Haïti (4934) et le Soudan (4486). 36 % des demandeurs ont obtenu une réponse positive en 2017.

L’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a annoncé qu’il va  lancer «  dans les prochaines semaines » des missions, d’abord au Niger puis au Tchad (l’hypothèse libyenne ayant été écartée) pour « identifier des personnes pouvant bénéficier du droit d’asile sur des listes proposées par le Haut-Commissariat de l’ONU pour les Réfugiés (HCR) » et «  pour prévenir un afflux de migrants économiques  non éligibles au droit d’asile ». Mieux vaut tard que jamais diront  certains…


Ces opération sont lancées à la demande du président Emmanuel Macron qui a par ailleurs annoncé que la France « ouvrira sur les deux prochaines années 10 000 places  » pour les réfugiés «  réinstallés » depuis le Niger, le Tchad, mais aussi de Turquie, du Liban et de Jordanie

La France compte aussi réaliser des « modifications législatives et règlementaires dans les prochaines semaines » pour rapprocher sa politique d’organisation de l’asile avec celle de l’Allemagne, des réformes auxquelles « le HCR sera associé ». Une perspective pas forcément rassurante à la vue de la situation de l’immigration en Allemagne, entre main d’œuvre payée 1 euro de l’heure et multiplication des faits divers et des drames liés aux migrants.

Le Chef de l’Etat pour part assure que ces réformes permettront d’assurer «  un droit d’asile garanti et une immigration maîtrisée  ».

Ces deux articles sont parus sur le site ParisVox.

 

Immigration : pourquoi le pape François a tout faux !

Marc Rousset ♦
Économiste, auteur, essayiste.

Max Weber dans son ouvrage « Le savant et le Politique » a mis en évidence la contradiction abyssale entre l’éthique de la responsabilité (verantwortungsethisch) et l’éthique de la conviction (gesinnungsethisch). Le pape François, fort de ses convictions chrétiennes, s’en remet à Dieu en ce qui concerne le résultat de son action. L’éthique de la responsabilité nous dit au contraire que nous devons répondre des conséquences prévisibles de nos actes.

Si la politique migratoire se traduit par la guerre civile ou une catastrophe, le pape François s’en prendra à la méchanceté, à la sottise des hommes et à la volonté de Dieu. Au contraire le partisan de l’éthique de la responsabilité compte avec les défaillances propres à l’homme car comme disait Fichte, on n’a pas le droit de présupposer la bonté et la perfection de l’homme.

De plus, pour le partisan de l’éthique de la responsabilité la fin justifie les moyens et mieux vaut prendre des décisions efficaces moralement dures si c’est pour atteindre des fins « bonnes » et sauver le troupeau.

Un homme politique doit répondre des résultats concrets de son action vis-à-vis de ses compatriotes et oublier les conseils suicidaires des bonnes âmes du style Emmanuel Kant. L’homme politique, contrairement à la conviction et à l’éthique chrétienne individualiste, ne peut évacuer le réel !
Le pape François de plus ne respecte même pas le dogme chrétien puisque Jésus, selon Matthieu ( XII,13-17), selon Marc (XXII,21,selon Luc (XX,25) a dit aux pharisiens qui lui demandaient s’il fallait payer l’impôt aux Romains : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ».L’immigration de masse est avant tout un problème holiste d’Etat qui implique le temporel et non pas un problème spirituel individualiste pour sauver l’âme d’un chrétien.

Le pape François se fourvoie également en tombant dans le piège de l’amour « Agapé » chrétien sans fin qui peut conduire au suicide de l’intéressé. Un citoyen européen responsable ne peut pas accepter le discours du « Sermon sur la Montagne » rapporté par Matthieu : Si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends aussi l’autre ».

Et le bouquet c’est le « Sermon dans la Plaine » de Saint Luc qui reprend à nouveau l’expression de Matthieu, mais qui ajoute : « Si quelqu’un prend ton manteau, ne l’empêche pas de prendre ta chemise ». C’est exactement ce que viennent faire les immigrés économiques en Europe face à des Européens lobotomisés et peu courageux qui ne réagissent pas et se laissent tondre, envahir comme des moutons. La généralisation de l’Agapé catholique ne peut mener qu’à la guerre civile et au chaos social. A noter que les chrétiens orthodoxes sont proches des idées de Poutine et moins naïfs que les catholiques romains.

Les Grecs distinguaient quatre sortes d’amour : l’Agapé, Eros, Philia et Storgè (amour familial). Le pape François, obnubilé par l’amour catholique universaliste Agapé, oublie l’amour « Philia » grec qui nous dit que l’on aime davantage ses compatriotes que des étrangers car ils nous ressemblent davantage. L’amour « philia » grec est donc en opposition frontale avec la naïveté de l’amour universaliste chrétien. Albert Camus préférait aussi sa mère, ses proches et ses cousins aux étrangers.

L’immigration de masse extra-européenne pose donc le problème holiste d’identité, de survie d’un peuple. Elle n’a rien à voir avec la morale individualiste chrétienne, de Kant ou des droits de l’homme.

Le pape François a donc tout faux. Les Africains en Afrique, les Européens en Europe, les Asiatiques en Asie, les musulmans dans les pays musulmans et les belles âmes chrétiennes semblables à celles du Saint Père, au Ciel dans le royaume de Dieu !

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Des cours d’arts martiaux pour les migrants clandestins

Paris Vox – Quelle meilleure idée que d’enseigner des sports de combats aux migrants clandestins hébergés par la Ville de Paris ? Aucune apparemment, puisque des cours de taekwondo sont dispensés au centre d’accueil des migrants du boulevard Ney dans le 18e arrondissement, sous la férule, excusez du peu, de Pascal Gentil, ex-champion du monde de la discipline.


Loger nourrir, soigner les migrants clandestins ne suffit pas, il faut aussi les occuper et les distraire.

C’est pourquoi chaque mardi, au centre d’accueil des migrants du boulevard Ney, trois enseignants de la Fédération de taekwondo donnent des cours évidemment gratuits.

Ces séances sont « un défouloir » pour les immigrés clandestins qui s’y présentent en grand nombre.

Les cours de taekwondo ne sont cependant pas les seules activités proposées aux migrants clandestins, une session de cricket avec des membres de l’équipe de France ayant aussi été organisée ainsi que divers concerts.

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Le centre pour migrants du boulevard de la Villette va déménager

Paris Vox – C’est une victoire et un soulagement pour les riverains du 127, Boulevard de la Villette à Paris. En effet, depuis maintenant un an et demi le seul centre pour clandestins célibataires de Paris était situé à cette adresse. Les riverain, accablés par les nuisances de tous ordres, ont finalement eu gain de cause avec le déménagement annoncé du centre cette année.


C’est lors d’une réunion à la préfecture que les riverains ont appris la bonne nouvelle. Le préfet a en effet acté le déménagement du centre géré par « France Terre d’Asile ». En un peu plus de 18 mois ce sont près de 40 000 demandes d’asile qui ont été enregistrées. (voir : https://www.parisvox.info/2018/01/11/immigration-forte-augmentation-demandes-dasile/)

Comme toujours, la présence d’un tel centre n’était pas sans conséquence pour le voisinage. En effet des files d’attentes de clandestins devant la porte du centre, jour et nuit, sont venues à bout de la patience des riverains dont certains menaçaient de se mettre en grève de la faim si le centre ne fermait pas prochainement.

Si ce centre avait autant de «  succès », outre le nombre exponentiel de migrants, c’est notamment parce que c’était le seul centre d’accueil pour les hommes célibataire de Paris. Avec le système du « premier arrivé premier servi  », personne ne voulait partir avant d’être reçu causant donc une occupation totale et sans interruption de l’espace public.

Ce chiffre de 40 000 hommes célibataires ayant fait une demande d’asile met d’ailleurs à mal l’argumentaire des associations pro-immigration qui voudraient imposer l’image de familles, de femmes et d’enfants fuyant la guerre et tentant de venir s’installer en Europe.

Bien sûr, le centre ne ferme pas, il déménage seulement sur un site situé au Boulevard Ney appartenant à la préfecture. “France Terre d’Asile” a “accepté” (sic) sur le principe le déménagement mais veut en négocier les termes. Encore une fois, on déplace le problème à défaut de le résoudre…

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La République tchèque vit-elle à l’heure de Trump?

Les Tchèques votent ce vendredi et samedi pour le premier tour d’une élection présidentielle qui sert de référendum pour ou contre le président populiste Milos Zeman. Au micro d’Europe 1, la chronique du rédacteur-en-chef international du JDD, François Clemenceau.

C’est vrai que lorsqu'on voit ou écoute Milos Zeman, 73 ans, la démarche titubante et le propos souvent grossier pour vanter une politique pro-russe et islamophobe, on se dit qu'on tient là le clone du président américain version Europe centrale. Bien entendu, Milos Zeman ne se réduit pas à cette caricature et le président sortant de la République tchèque peut se flatter d’être à la tête d’un pays avec une croissance forte et un chômage faible, un pays membre de l’UE mais sans avoir adopté l’Euro, membre de l’OTAN mais avec de bonnes relations avec la Russie de Poutine, mais une nation de 10 millions d’habitants qui, comme sa voisine la Slovaquie, n’aime pas trop les mélanges. C’est ainsi qu’elle a refusé, plus férocement que la Hongrie ou l’Autriche, d’être solidaire dans l’accueil des migrants lors de la crise de 2015. 

Milos Zeman réélu?

A-t-il des chances d’être réélu? Probablement pas, mais rien n’est fait. Car l’humeur du pays reste au populisme comme on l’a vu en octobre avec la victoire aux législatives du milliardaire Andrej Babis, surnommé lui aussi le "Trump tchèque", pour ses prises de position simplistes et provocatrices qui rompent avec la politique traditionnelle du centre droit et du centre-gauche qui se sont succédé au pouvoir depuis la Révolution de velours de 1989. 

Babis a eu, malgré tout, les plus grands difficultés pour former une coalition avec l’extrême droite et d’autres partis anti-système et il a choisi de diriger le pays avec un gouvernement minoritaire. Il est possible alors que le challenger de Milos Zeman soit élu pour redonner un peu d’assise au pouvoir exécutif. L’homme en question s’appelle Jin Drahos, 68 ans, c’est l’ancien patron de l’Académie des sciences, farouchement pro-européen mais réservé sur la question des quotas migratoires. Ce serait le parfait contrepoids au populisme ambiant même s’il manque d’expérience politique. Pour beaucoup, il rappelle Vaclav Havel, l’ancien dissident et écrivain devenu le premier président de la République tchèque post-communiste.

L'Europe : enjeu central 

En fait, on a vraiment l’impression que l’Europe reste un enjeu central de ces élections dans les anciens pays de l’Est. Si l'on fait le compte avec la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie, la Bulgarie, ce n’est pas tant l’appartenance à l’UE qui pose problème que le respect de ses règles et de ses valeurs. 

La Russie a énormément investi dans un travail de mise en doute des bienfaits que peut apporter l’Europe, non pas pour flatter les nostalgiques de l’Union soviétique mais pour enfoncer un coin dans la solidarité européenne afin de gagner en influence. C’est de bonne guerre mais quand ça se traduit dans les urnes, il est difficile de faire machine arrière.

François Clemenceau

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Sondage : 71% des 25-34 ans jugent le rythme de l’immigration «trop élevé», plus que leurs aînés

Huit mois après l'élection présidentielle, un sondage réalisé par l'Ifop pour L'Express en décembre 2017 et publié le 10 janvier 2018, révèle que 64% des Français juge le rythme de l'immigration «trop élevé». Un jugement transversal à toutes les tranches d'âge. Ainsi, une petite majorité des plus jeunes (18-24 ans) estime que le rythme de l'immigration est trop important. Mais leurs aînés de quelques années, les 25-34 ans, sont eux 71% à s'inquiéter d'un afflux trop intense d'immigrés, soit plus que toutes les autres tranches d'âges : 70% chez les 50-64 ans et 66% pour les 65 ans et plus. 

L'@IfopOpinion en une de l'@LEXPRESS cette semaine avec le grand sondage "ce que veulent les Français" en matière d'immigration, économie, éducation, société, sécurité, écologie : https://t.co/nFGgk52vpkpic.twitter.com/FFGqEdegpz

— Ifop (@IfopOpinion) 10 janvier 2018

Dans le détail, l'enquête confirme que la position des Français quant à l'immigration dépend fortement de leur couleur politique (précisément de leur vote déclaré aux sondeurs au 1er tour de l'élection présidentielle). Ils sont ainsi seulement 31% parmi les électeurs de Benoît Hamon, candidat du Parti socialiste, à considérer que l'immigration s’effectue à un rythme trop élevé.

#Immigration : près de 50% des Français croient au «remplacement»
➡️ https://t.co/LQ1wfjUb2Bpic.twitter.com/Y1Skn3ro6b

— RT France (@RTenfrancais) 8 janvier 2018

Sans surprise, en revanche, ils sont 95% des sondés déclarant avoir voté pour le Front national à juger ce rythme trop élevé, suivis de près par les électeurs déclarés du Républicain (LR) François Fillon, à 75%. Plus surprenant, ils sont tout de même 51% parmi les électeurs de La France insoumise (LFI) à partager l'opinion selon laquelle le rythme auquel s'effectue l'immigration est trop effréné. 

Enfin, l'électorat d'Emmanuel Macron semble partagé avec 47% des sondés jugeant, en décembre donc, ce rythme trop élevé. Le président de la République devrait-il rendre sa politique migratoire plus lisible pour son propre camp ?

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Donald Trump ne veut pas d'immigrés venant de «pays de merde»

VIDÉO - Discutant jeudi d'une réforme de l'immigration avec des sénateurs démocrates et républicains invités à la Maison-Blanche, le président américain a provoqué un nouveau tollé avec des remarques jugées « racistes ». Ce dernier a démenti avoir utilisé cette expression qui provoque un tollé international.

De notre correspondant à Washington

Le dédain de Donald Trump pour le «politiquement correct», son sens aléatoire de la diplomatie et ses positions radicales en matière d'immigration se sont combinés jeudi pour provoquer un nouveau dérapage verbal, qui a déclenché des hauts cris chez ses adversaires, sans risque de choquer pour autant ses partisans.

Source et Video