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samedi, 23 avril 2016

Une fille de l'imam rigoriste a fui la maison familiale

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Elle a trouvé refuge dans un foyer. La famille des deux frères qui ont refusé de serrer la main de leur enseignante semble vivre repliée sur elle-même.

Le voile se lève peu à peu sur la famille des deux frères qui ont refusé de serrer la main de leur enseignante à l'école secondaire de Therwil (BL). La Basler Zeitung rapporte dans son édition du 22 avril qu'une des quatre filles a fui le domicile familial pour trouver refuge dans un foyer.

La jeune fille, encore mineure, est désormais suivie par l'Autorité de protection de l'enfant et de l'adulte, à l'abri des autres membres de sa famille et de son père, un imam qui dirige la prière du vendredi dans une mosquée de Bâle. Outre les deux frères de 14 et 15 ans, la famille se compose de quatre filles, dont les deux plus âgées, majeures, se trouveraient actuellement en Syrie.

Une famille peu intégrée

Le quotidien bâlois a recueilli des témoignages de voisins de la famille. La mère, complètement voilée, n'ouvrait jamais la porte en l'absence de son mari, raconte un concierge de l'immeuble à Ettingen où la famille a vécu dans un premier temps. Il s'étonne dans ces conditions que la famille cherche à obtenir la nationalité suisse puisque la mère n'est pas du tout intégrée.

Il soupçonne également les parents de tenir un double discours. «Au départ, il n'y avait que les adultes puis cinq enfants au moins sont venus pour habiter un trois pièces et demi. Ils affirmaient que leurs enfants les avaient rejoints depuis la Syrie mais ces derniers parlaient l'allemand mieux que leurs parents.»

Un voisin raconte également comment les deux plus jeunes filles de la famille retiraient leur voile et leur tenue islamiques dès qu'elles étaient hors de vue de leurs parents. Mais ceux-ci l'ont su et ont puni leurs filles en les laissant des heures sur le balcon. «Ensuite sont venues des femmes en burka qui leur ont hurlé dessus», raconte le voisin.

Le père interdit un camp d'école

Les autorités scolaires d'Oberwil, où étudiaient les deux filles mineures de la famille, ont souvent eu affaire au père. Ce dernier a obtenu une dispense de camp d'école pour sa fille qui devait plus tard quitter le domicile car elle devait suivre strictement le ramadan. Elle ne devait pas boire, ce qui a provoqué un malaise durant l'été 2015. Il s'en est suivi une incapacité de suivre l'école ainsi que le programme de préparation pour le camp.

Le corps enseignant a souligné que la jeune fille portait le voile islamique sans faire d'éclat mais qu'elle avait également du rouge à lèvres très voyant. Un professeur l'interprétait comme une protestation silencieuse contre l'obligation qu'elle avait de porter le hidjab et des vêtements islamiques.

L'école d'Oberwil soupçonne que les deux soeurs plus âgées ont été mariées de force en Syrie, le pays d'origine du père. Et c'est pour éviter ce destin que la jeune fille a décidé d'aller chercher du secours à Allschwil dans une institution qui protège les femmes.

Pascal Schmuck

Source : Tdg.ch

« Camp d’été décolonial », ou le racisme anti-blanc assumé

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Les gauches radicales, chaotiques et protéiformes, issues des luttes marxistes culturelles entamées à l’orée des années 1960, trouvent une seconde jeunesse au sein du mouvement Nuit debout. Enfin, disons plutôt qu’elles se radicalisent et se médiatisent. Pour faire court, ces militants estiment que les Occidentaux sont ontologiquement des oppresseurs, et ne conçoivent l’histoire du monde qu’en une succession de rapports de domination. Le dominant étant, dès l’origine, l’homme blanc cisgenre (c’est ainsi que les hétérosexuels sont désignés dans leur jargon).

Dans les années 1980, personne n’a compris que l’antiracisme, appliqué au champ politique, et sorti du cadre de la simple morale élémentaire, n’était en réalité que le cache-sexe d’un racisme inversé, qui s’exerçait à l’encontre des personnes d’origine européenne. Héritiers des Black Panthers, et de l’affirmative action états-unienne, les Indigènes de la République développent une pensée politique articulée autour de la haine de l’Occident, de l’Europe et, en dernier ressort, de la France. Haine qui vise prioritairement les peuple historiques de ces entités politiques et charnelles.

Les tiers-mondistes pensent que le processus de décolonisation n’est pas encore achevé. Souhaitant poursuivre la mission eschatologique que se sont donnée les « damnés de la terre », en collaboration avec un faiseur d’opinions comme Alain Badiou, ils ont décidé de ne plus se mélanger aux Français blancs. Ce concept de « non-mixité » s’est ainsi matérialisé, en marge des manifestations contre la loi portant réforme du Code du travail, avec une réunion intitulée « Paroles non blanches : rencontres autour des questions de race », ou bien encore par un « Camp d’été décolonial » réservé aux personnes « victimes du racisme d’État », qui se tiendra à Reims au mois d’août.

Une multitude de groupuscules ont ainsi vu le jour : les susnommés Indigènes de la République, mais aussi des entités plus baroques, tels le collectif Stop le contrôle au faciès ou le collectif Mwasi, qui s’adresse aux « femmes cisgenres et transgenres noires/métisses africaines et afro-descendantes ».

Ce capharnaüm postmoderne se nourrit de toutes les confusions contemporaines engendrées par les sociétés complexes, multiethniques et multiculturelles. Nous assistons à une véritable surenchère victimaire et narcissique : genre, ethnie…

Laquelle surenchère profite d’une impunité totale. Les propagandistes de l’anti-France peuvent tout dire. Ils ont pignon sur rue. Pire : leur haine est niée au sommet de l’État. En témoigne la campagne à 100 millions d’euros, financée par vos impôts, qui ne fait jamais mention du racisme anti-blanc, nous livrant à la vindicte de personnages revanchards.

Trois choses interpellent particulièrement dans ce phénomène. D’abord, la prise en otage des Français noirs ultramarins, sommés de se solidariser à des luttes qui leur sont profondément étrangères.

Ensuite, la collusion contre nature entre ces idéologies et l’islam politique, pourtant à milles lieues de ces thèses, démontrant que nous sommes proches d’une insurrection.

Enfin, last but not least, sur un registre plus comique, on peut se demander pourquoi ces gens vont se « décoloniser » à Reims, capitale spirituelle des rois de France ? Ils ne vont pas se « décoloniser » au Liberia. S’ils n’aiment pas la France, ne se sentent pas aimés en retour, ne se vivent pas en Français, ils peuvent toujours quitter le pays. Personne ne les en empêchera. Mais peut-être veulent-ils nous contre-coloniser ?

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

 

Quelle réussite scolaire pour les élèves issus de l’immigration ? Politiques, dispositifs, préconisations

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Un Français débarque à Molenbeek pour qu’on l'emmène jusqu'en Syrie !

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Le jeune radicalisé voulait combattre ; il a été envoyé en centre fermé...

Un jeune Français s’est rendu mercredi de Paris jusqu’à Molenbeek dans l’unique optique de trouver des individus capables de le conduire jusqu’en Syrie !

A peine descendu du train à la gare du Nord, le jeune, âgé d'une vingtaine d'années, a demandé le chemin pour rejoindre cette commune bruxelloise devenue tristement célèbre dans le monde entier à la suite des attentats de Paris et de Bruxelles.

Arrivé à Molenbeek, il a sollicité l’aide d’un passant pour que celui-ci l'emmène jusque dans une mosquée. "Je veux combattre pour la cause en Syrie", lui a confié en substance l’intéressé. "Je suis venu jusqu'à Molenbeek pour trouver des gens qui peuvent m’y conduire".

Son interlocuteur l’a guidé vers la mosquée la plus proche tout en ne manquant pas d’avertir la police de la présence de ce curieux touriste. Interpellé, le jeune Français a été auditionné avant d’être envoyé dans un centre fermé en attendant son rapatriement vers son pays d’origine où il devrait être poursuivi.

Des informations qui nous ont été confirmées par Johan Berckmans, porte-parole de la zone de police Bruxelles Ouest.

D. Ha.

Source : Dhnet.be

France : encore un effort pour terminer la mosquée de Port-de-Bouc

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Située quai de la Liberté, la mosquée de Port-de-Bouc, projet démarré en 2010 de plus d'1 millions d'euros, financé exclusivement par des dons, est en passe de voir le jour. Un lieu de culte digne de ce nom : plus de 700 mètres carrés, 2 niveaux, la mosquée de Port-de-Bouc pourra rassembler jusqu'à 700 hommes dans la salle du rez-de-chaussé et près de 400 femmes à l'étage. Mais en attendant ce jour, encore faut-il achever les travaux. Actuellement il manque environ 180 milles euros que les fidèles s'attachent à réunir le plus vite possible à travers l'association 'La Mosquée de Port-de-Bouc' créée pour l'occasion. Réunions d'informations et de sensibilisation, vides-grenier etc., tout est bon pour récolter la somme manquante.

De l'extérieur, le bâtiment apparaît au-dessus du quai de la Liberté, à côté du pont qui enjambe le canal. Une magnifique porte orientale en acajou est installée, fabriquée et importée du Maroc. « L'intérieur reste à faire, raconte Nordine Kaabeche le président de l'association 'La mosquée de Port-de-Bouc', avec les faux plafonds, la peinture, les normes de sécurité qui sont importantes et, gros morceau financier, l'ascenseur qui est obligatoire aujourd'hui dans un bâtiment à étages accueillant du public ». Hormis les dons, des bénévoles viennent accélérer les travaux en donnant un coup de main.

Les plus optimistes des musulmans pratiquants portdeboucains aimeraient bien rentrer y prier cette année. Son ouverture unifiera ainsi les petites mosquées / salles de prières disséminées dans la ville et les pratiquants auront enfin la possibilité, au même titre que les autres religions monothéistes, de se réunir sous le même toit. 

Source : islammessage

Vers une politique européenne d'immigration ?

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L’école de la république bientôt pépinière pour Frères musulmans !

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La décision prise par le ministère des Affaires religieuses avec l’accord du ministre de l’Education nationale consistant à organiser des apprentissages du Coran pendant l’été dans les écoles publiques est une nouvelle régression de la Tunisie et n’a pas pu naître que grâce à l’alliance entre les Frères musulmans d’Ennahdha et les ex-RCDistes de Nidaa Tounes.

Certains applaudissent déjà ! Et nous disent même, que dans le fond, ce n’est pas mal que nos enfants apprennent le Coran dans les écoles et nous assurent que cet apprentissage se fera sur la base d’une ouverture par des enseignants éloignés de tout sectarisme et de tout fanatisme !

D’autres y voient une bonne chose, oubliant que ce sont les Frères musulmans qui ont imposé cette réforme à leur allié Nidaa qu’ils dominent totalement, pour mieux duper ceux qui s’inquiètent de la prolifération anarchique des écoles coraniques comme cela s’est produit en Afghanistan, au Pakistan et bien d’autres pays où le salafisme s’installe !

Une décision grave de conséquence

Si les Frères ont eu cette idée machiavélique, elle n’est qu’une façon contournée de poursuivre leur programme de ré-islamiser une société tunisienne, prétendant qu’elle s’est écartée de l’islam; alors qu’en réalité, ils veulent la convertir au wahhabisme en lieu et place de son malékisme et soufisme ancestraux.

Ils impliquent ainsi les républicains progressistes dans leur projet d’islamisation de la société en instrumentalisant officiellement l’école et les enseignants de la république… avec l’aval de Béji Caïd Essebsi et de Nidaa Tounes.

Quand au «programme» qui sera inculqué aux élèves, les «Frères» peuvent bien compter sur leurs sympathisants dans l’enseignement pour assurer l’endoctrinement des élèves et leur conversion au wahhabisme pour en faire, plus tard, de parfaits petits soldats au service d’Ennahdha. Rappelez-vous ce que disait Abdelfattah Mourou au prédicateur salafiste jihadiste Wajdi Ghanim: «Occupons-nous de gagner leurs enfants à notre cause».

Car personne n’est dupe : ils ne se contenteront pas de faire réciter le Coran; puisqu’ils en donneront aussi leur «lecture», conforme au wahhabisme.

Quelle que soit la façon dont cet apprentissage se fera, il ne peut que conduire à affaiblir encore – si besoin en était – le sens du raisonnement et de la réflexion des jeunes.

Quand on constate le délabrement de l’enseignement et le niveau absolument médiocre des élèves, on se demande vraiment si la solution passe par un apprentissage du Coran c’est-à-dire par un appel à la mémoire et non à la raison.

N’y avait-il pas mieux à faire pour mieux armer les élèves et pour les aider à comprendre le monde dans lequel ils vivent, que de mettre à profit les vacances scolaires pour aider à l’amélioration de leurs connaissances, particulièrement pour les plus démunis ayant accumulé des retards dans certaines matières, comme les mathématiques, la physique, la chimie?

L’école de la république est un lieu de savoir

Utiliser les locaux de l’école républicaine voulue par Bourguiba pour instruire les jeunes tunisiens à des fins d’endoctrinement à l’islamisme est une faute majeure. Car l’éducation religieuse et civique peut avoir sa place dans le programme de culture générale par l’enseignement du fait religieux et de l’histoire des différentes obédiences en donnant les clefs philosophiques aux élèves pour les comprendre tout en développant leur libre arbitre.

Comment les enseignants pourront-ils enseigner aux élèves la formation du monde au cours des millénaires alors que le Coran et les autres textes sacrés du monothéisme nous disent, contre toute évidence, que le monde a été créé en sept jours?
Comment l’école républicaine fera-t-elle pour promouvoir l’égalité des hommes et des femmes face aux enseignements du Coran, qui prône la suprématie de l’homme?

N’aurait-il pas été plus judicieux de développer l’enseignement de l’informatique, des langues vivantes, des arts, de faire faire du sport… qui seront plus utiles aux élèves que de mémoriser dans sa totalité le Coran ? Un collectif d’artistes a fait un appel en ce sens.
Que les jeunes reçoivent une éducation religieuse, pourquoi pas. Mais ce doit être la responsabilité des mosquées sous le contrôle des parents et cela ne doit pas se faire dans les écoles publiques au détriment de beaucoup d’autres activités culturelles et sportives.

Il est clair que cette décision est dictée par la volonté d’«islamiser» le pays et cette volonté, il faut être aveugle pour ne pas voir d’où elle vient. Elle fera un peuple d’ignorants, inadapté au monde d’aujourd’hui et de demain, confit en dévotion, qui ne saura raisonner que de façon binaire à discerner entre le haram (illicite) et le halal (licite).

L’argument de certains naïfs, qui n’ont pas peur des paradoxes, est que cet enseignement et cette ouverture sur le spirituel, donneront des raisons aux jeunes d’espérer et de ne pas se jeter dans le terrorisme et l’islamisme violent.

On croit rêver ! Ce qu’il faut pour donner aux jeunes de l’espoir, c’est au contraire une bonne formation, des bases pour développer leur libre-arbitre et des débouchés sur le terrain. D’ailleurs, très souvent, les tartufes envoient leurs enfants dans les meilleures écoles en Occident, réservant les écoles coraniques aux petites gens pour les mener où ils veulent en leur promettant le paradis pour demain.
Et puis où est la liberté de conscience c’est-à-dire celle de croire ou de na pas croire lorsque ces cours sont organisés dans les écoles de la république et que ceux qui ne les fréquenteront pas seront montrés du doigt et traités de mécréants? Est-ce cela la liberté en Tunisie?

Cette décision proprement scandaleuse ne va en réalité concerner que le petit peuple dont on va embrigader les enfants, les autres iront passer leurs vacances à la plage ou à l’étranger ou à améliorer leur formation dans des écoles privées.

Le mélange des genres est très mauvais et c’est bien sûr ce que veulent les obscurantistes de tous bords !

Rachid Barnat

Source : Kapitalis

En Allemagne, la coalition propose un accord donnant-donnant aux migrants

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L'Allemagne, qui a accueilli près d'un million de migrants en 2015, va adopter un texte visant à encadrer leur intégration. Cette future loi leur promet un meilleur accès au marché de l'emploi s'ils font des efforts pour s'insérer dans la société allemande. Un processus qui, dans la pratique, peut se révéler compliqué.


«C'est une première dans l'histoire de la République fédérale d'Allemagne.» La chancelière Angela Merkel n’a pas caché sa satisfaction suite à la signature le 14 avril 2016 d’un accord de la coalition gouvernementale allemande qui encadre l’intégration des réfugiés.
 
Dans un tweet, Thomas Oppermann, le patron des députés sociaux-démocrates (SPD, parti de la coalition), a lui aussi salué cette décision historique. «50 ans après le début de l’immigration, l’Allemagne a désormais une loi sur l’intégration», dit-il :

Le texte, qui doit être converti en loi, détaille les droits et devoirs des migrants installés en Allemagne. La loi prévoit par exemple que les réfugiés qui ne feraient pas assez d’efforts pour s’intégrer, notamment au niveau de la maîtrise de la langue, ne pourront bénéficier d’un titre de séjour durable.
 
En 2015, le pays a accueilli plus d’un million de demandeurs d’asile. Pour l'Allemagne vieillissante, l’arrivée de cette nouvelle main-d’œuvre est une aubaine.
 
100.000 offres d’emplois
La loi comporte d’ailleurs un volet qui facilite l’entrée des réfugiés sur le marché du travail. Un titre de séjour pourra leur être attribué durant leur formation pour trouver un emploi.
 
L’accord promet 100.000 postes pour les demandeurs d’asile venus de pays classés comme non-sûrs (les réfugiés des Balkans n’en feraient pas partie).
 
Cette future loi est-elle l’illustration de la Wilkommenskultur, ou culture de l’accueil, chère aux Allemands ?
 
Le système d’intégration se grippe
La réalité semble moins idyllique. La vie en Allemagne et l’entrée sur le marché professionnel ne sont pas si aisées pour les migrants.
 
Plus de 80% des emplois vacants en Allemagne demandent un bagage universitaire important. Or, les avis divergent sur le niveau d’études des réfugiés. Pour nombre d’Allemands, ils seraient très qualifiés. Le ministre de l’Intérieur Thomas de Maizière parle, lui, de «15 à 20% d’adultes analphabètes».
 
«On trouve effectivement des gens sans qualification, ce qui, au départ, représente un coût pour le pays d’accueil. C’est vrai qu’il va falloir créer des structures d’accueil, des écoles, des emplois d’enseignants…»,  explique, dans une interview à Geopolis, Joël Oudinet, maître de conférences à l’UFR de sciences économiques de l’université Paris XIII et chercheur au CNRS. «Mais c’est un investissement qui rapporte», ajoute-t-il.
 
Pour autant, les patrons allemands restent pour le moment frileux et n’osent pas investir dans des formations si les titres de séjour sont de courte durée.
 
RFI donne l’exemple de l’entreprise Deutsche Telekom qui, après avoir proposé une centaine de stages, n’a finalement retenu que 35 réfugiés, sur 350 candidatures reçues.
 
Angela Merkel se montre-t-elle trop optimiste? Au sein même de son parti, la chancelière fait face à une opposition qui lui reproche de ne pas avoir mesuré l’ampleur de la crise migratoire. Une frange de la CDU (union chrétienne-démocrate) désapprouve sa politique d'accueil et son mot d'ordre «Wir schaffen das», «Nous y arriverons», qu'elle a souvent répété pour évoquer la résolution de cette crise. 
 
Dans une interview au Frankfurter Allgemeine Zeitung le 18 octobre 2015, Angela Merkel a rappelé que l’Allemagne pouvait, et devait, prendre part à l’accueil des réfugiés: «Je suis effectivement convaincue que notre pays, qui est fort, est en mesure, avec ses citoyens, de relever ce défi avec succès.»
 
Toutefois, la chancelière n'a pas hésité à rétablir le contrôle aux frontières face à l'afflux de migrants et a fortement appuyé un accord entre l'Union européenne et la Turquie le 18 mars afin de sous-traiter la crise migratoire.

 Source : Francetvinfos

Irak: 6 morts dans un attentat contre une mosquée chiite

Au moins 6 personnes ont été tuées et 25 autres blessées vendredi par un kamikaze qui a fait détoner ses explosifs dans une mosquée chiite de Baghdad, ont indiqué des responsables. L'attaque s'est produite après la prière hebdomadaire de vendredi dans le sud-ouest de Baghdad, ont-ils précisé. Elle n'a pas été revendiquée dans l'immédiat mais elle porte la marque du groupe terroriste autoproclamée "Etat islamique" (Daech/EI), qui mène régulièrement des attaques suicide ciblant la communauté chiite, majoritaire en Irak. 

Source : Lexpression.dz

Le difficile voyage d’Angela Merkel en Turquie

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Samedi 23 avril, Angela Merkel entreprend un voyage politiquement délicat en Turquie. Accompagnée du président du Conseil européen, Donald Tusk, et de Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne, la chancelière allemande se rend à Gaziantep, une ville à la frontière avec la Syrie où elle ira se rendre compte des conditions de vie des réfugiés syriens. Objectif de ce déplacement : montrer que ceux-ci sont bien traités, que les milliards d'euros promis par l'Union européenne à la Turquie pour améliorer les conditions de vie des réfugiés sont bien employés et donc que l'accord conclu en mars entre Ankara et l'Union européenne, qui a pour but de limiter le nombre de candidats à l'asile entrant illégalement en Grèce, fonctionne bel et bien. La délégation ne devrait pas rencontrer le président Erdogan mais le premier ministre, Ahmet Davutoglu.

Pourtant, vanter les mérites de l'accord ne sera pas facile. D'abord parce que Gaziantep n'est pas vraiment un havre de paix. Comme le rappelle un article très sévère du Spiegelonline sur l'accord UE-Turquie promis par Mme Merkel, l'organisation Etat islamique (EI) y a à nouveau tué un journaliste syrien le 10 avril. Mohammed Zahir al-Sherqat est la quatrième victime de l'EI dans la région en moins d'un an. Ensuite parce que les critiques se multiplient (Amnesty International, Human Rights Watch) contre l'application de cet accord.

Surtout, ce voyage va confirmer aux yeux des Allemands la place centrale prise par la Turquie dans la politique d'Angela Merkel. Et cela ne leur plaît manifestement pas. Selon un sondage publié vendredi par la chaîne publique ZDF, 80 % des Allemands doutent que la Turquie soit un partenaire fiable. De même, 80 % des Allemands jugent que leur chancelière a trop d'égard pour le président Erdogan en raison de la collaboration avec la Turquie dans la crise des réfugiés.

La popularité de Merkel se ressent de la proximité avec Erdogan

Rappelons que la semaine dernière, Angela Merkel avait accepté que la Turquie engage des poursuites judiciaires contre Jan Böhmermann, un humoriste allemand qui avait insulté le président turc. Or, sans le feu vert de Berlin, cette plainte de la Turquie n'aurait pas été recevable. Pour la première fois depuis la formation de la grande coalition en décembre 2013, les ministres sociaux-démocrates ont officiellement fait part de leur désaccord avec la décision d'Angela Merkel. Selon ce sondage, 62 % des Allemands critiquent la position de leur chancelière ; 26 % seulement la soutiennent. Même les électeurs de la CDU sont partagés : 44 % sont pour, 44 % contre.

La popularité d'Angela Merkel s'en ressent. lorsqu'on demande aux Allemands de noter leurs responsables politiques sur une échelle de 0 (pire note) à 5 (la meilleure), ils n'attribuent plus que 0,9 à Angela Merkel, contre 1,8 deux semaines plus tôt. Les notes vont de 0,3 (Horst Seehofer, président de la CSU) à 2,3 (Winfried Kretschmann, ministre-président Vert du Bade-Wurtemberg).

Résultat : les intentions de vote en faveur de la CDU-CSU sont également en chute libre. S'ils devaient voter ce week-end, seuls 33 % des Allemands voteraient pour l'Union CDU-CSU (- 3 points en deux semaines), 22 % pour le Part social-démocrate (SPD), stable mais à son plus bas historique, 14 % pour les Verts, 12 pour le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne, 8 % pour Die Linke, le parti de la gauche radicale, et 7 % pour le parti libéral, FDP, qui réintégrerait donc le Bundestag.

Vendredi, Angela Merkel a reconnu explicitement avoir commis "une erreur" dans la gestion de l'affaire Böhmermann. Non pas en appuyant la demande d'aide judiciaire d'Erdogan mais en ayant auparavant, lors d'un entretien téléphonique avec le premier  ministre Davutoglu, indiqué qu'elle jugeait  le texte de l'humoriste "sciemment blessant". En rendant publique cette critique, elle a pu donner l'impression que son sentiment personnel avait joué un rôle dans le feu vert donné à la plainte d'Erdogan, a-t-elle admis. Pas sûr que ce petit mea culpa -malgré tout, pas si fréquent-  suffise à convaincre les Allemands.

Frédéric Lemaître

Source : Le Monde