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lundi, 02 mai 2016

Avec 429 atteintes, les actes antimusulmans en France ont triplé

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Les actes antimusulmans en France ont plus que triplé en 2015 en France, notamment après les attentats terroristes de janvier et novembre dernier, a indiqué lundi un rapport de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH).

De 133 actes en 2014, ils sont passés à 429 en 2015, soit +223 %, a précisé le rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie, relevant que les infractions antisémites ont, quant à elles, enregistré un léger recul de 5,1 % (de 851 à 808), et les autres actes racistes ont augmenté de 17,5 % (de 678 en 2014 à 797 en 2015).

La CNCDH a ajouté que les faits délictueux (actions et menaces) à caractère raciste, antisémite et antimusulman sont globalement en ‘‘hausse conséquente’‘ de 22,4 %, de 1.662 en 2014 à 2.034 en 2015, notant que ce sommet n’a jamais été atteint auparavant.

‘‘La courbe de tendance de la délinquance apparente à caractère raciste ne cesse ainsi son inquiétante ascension’‘, s'est-elle inquiétée.

L’année 2015 a été celle qui a vu de très nombreux lieux de culte (1.000 sur 2.500 sont actuellement protégés par les services de l'Etat) pris pour cible, avec comme panoplie : graffitis, dépôt de têtes et abattis de cochon, jets de cocktails Molotov ou incendie.

Samedi, une salle de prière à Ajaccio (Corse) a été incendiée, quelques mois après le saccage d’une mosquée dans la même ville à des débordements racistes et antimusulmans.

Le procureur de la République d'Ajaccio, Eric Bouillard, a indiqué que la piste criminelle était privilégiée, et le préfet de Corse Christophe Mirmand a évoqué ‘‘des traces d'hydrocarbures’‘ découvert lors des premiers relevés par la police scientifique.

Le procureur a rappelé qu’à plusieurs reprises des têtes de porc ont été déposées devant la mosquée, affirmant que ‘‘les faits démontrent qu'on n'est pas sur une hypothèse accidentelle’‘.

Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait averti que de tels actes, ‘‘doivent être sévèrement punis’‘. ‘‘J’ai donné des instructions aux préfets pour qu’ils saisissent systématiquement la justice, au titre de l’article 40 du code de procédure pénale, en cas d’acte de haine contre des croyants ou de profanation de lieux de culte ou de sépultures. Cela vaut pour toutes les religions’‘, avait-il affirmé dans une interview au quotidien La Croix.

Par ailleurs, selon un sondage Ifop pour Le Figaro, publié vendredi dernier, la défiance vis-à-vis de l'islam s'installe en France.

En 1989, 33 % des Français étaient par exemple ‘‘favorables’‘ à la construction des mosquées, ils sont 13 % aujourd'hui. Pour le port du voile, ils étaient 31 % contre en 1989, alors qu’en 2016 ils sont 63 % de Français.

Dans une interview au Figaro, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Anouar Kbibech, a estimé que ‘‘ce sondage conforte le sentiment que l'image de l'islam représente un défi majeur pour les citoyens français de confession musulmane’‘.

‘‘Nos concitoyens doivent considérer les Français de confession musulmane comme des citoyens à part entière et non comme des citoyens entièrement à part’‘, a-t-il ajouté.

Source : aps.dz

Quand Laurent Joffrin découvre la lune…

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Au moment où, dans le cadre d’un sondage IFOP pour Le Figaro (29 avril), traitant de « l’image dégradée de l’islam en France et en Allemagne », le président du CFCM Anouar Kbichech réclame un « droit à l’indifférence » pour les musulmans, Laurent Joffrin (Libération, 29 avril) découvre tout à la fois la lune, le fil à couper le beurre et l’enfonçage de portes ouvertes. « Je vous l’avais bien dit, que l’eau mouille ! », semble-t-il s’exclamer dans un élan d’enthousiasme visionnaire.

De quoi s’agit-il ? Des « Confessions d’un fils de Marianne et de Mahomet (1)

« , rédigées par un fils d’ouvrier algérien, Soufiane Zitouni, qui « porte sur sa propre tradition un regard aigu et critique » (Éditions Les Échappés). Extraits (cités par Joffrin) : « Le mari a donc le pouvoir culturel préétabli […] le pouvoir pervers de la terreur qu’inspire aux femmes la violence masculine […] Je ne peux m’expliquer autrement cette soumission aux hommes, qui semble volontaire, de millions de femmes musulmanes » (p. 66). « Je commençai à comprendre avec étonnement l’un des fondements […] de l’antisémitisme islamique, si présent dans de nombreuses familles musulmanes depuis des siècles, et à notre époque plus que jamais, hélas » (p. 36). « Le port du voile dit islamique est revendiqué comme un acte libre par des millions de musulmanes, alors qu’il est, à l’évidence, le fruit d’une société patriarcale qui impose une domination masculine absolue sur le corps féminin » (page non précisée). « Et qui a écrit ça ? », s’exclame Joffrin dans un paroxystique roulement de tambour. « Un islamophobe ? Un raciste ? Ou bien – horresco referens – un militant laïque émule de Caroline Fourest ou d’Élisabeth Badinter ? Non. Un musulman revendiqué qui fait de sa foi mystique l’une des grandes affaires de sa vie. »

Minute, Monsieur Joffrin… L’avancée sociologique majeure, observée ici et formulée par vos soins, s’énonce donc en clair comme suit : quand Gérard critique l’islam, c’est un islamophobe raciste, et quand Soufiane critique l’islam en des termes rigoureusement identiques, c’est le « regard aigu » d’un honnête musulman. Quant à savoir en quoi la démarche de ce musulman « républicain-compatible » (et par ailleurs franc-maçon !) serait emblématique d’un islam aussi répandu qu’occulté, nous vous laissons le soin et la responsabilité de sa comparaison avec « tant de musulmans dont on parle si peu »

Le néanmoins sympathique Soufiane Zitouni pourrait tout aussi bien constituer, et fort à propos, un gage, une caution ou, si vous préférez, une issue de secours dialectique, idéologique et sémantique pour tous les « Joffrin » dont la vision d’un islam exclusivement victime aurait tendance, ces temps-ci, à se fracasser douloureusement sur le réel. En 2009, une haut fonctionnaire, « détachée auprès du service de renseignement extérieur de son pays », rédigea (sous le pseudonyme « Enyo ») un ouvrage chez Denoël Impacts intitulé : Anatomie d’un désastre – L’Occident, l’islam et la guerre au XXIe siècle. Page 301, elle y déclarait : « D’ailleurs, les communautés islamiques, qui sont les premières à identifier les processus de rupture et de radicalisation en leur sein, n’aident jamais les services de police et de renseignement occidentaux à appréhender les futurs terroristes. Elles promeuvent presque toutes un double langage, selon qu’elles s’adressent aux pouvoirs publics ou à leurs fidèles. »

À moins que les services de renseignement ne soient, à leur tour, contaminés par le virus islamophobe et raciste de Gérard ?

(1) Lien : livre

Silvio Molenaar

Source : Boulevard Voltaire

Etat d’urgence migratoire en Autriche

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Au début du mois de décembre de l’année 2015, deux faux réfugiés étaient arrêtés en Autriche. Mohamed Usman, de nationalité pakistanaise, et Adel Haddadi, de nationalité algérienne, s’étaient infiltrés parmi les « migrants », missionnés par l’État islamique. Ils avaient accepté de se rendre en France pour commettre un attentat et « mourir en martyrs ». Pour différentes raisons, les deux hommes ont été arrêtés par l’agence Frontex, laquelle les a d’abord pris pour de simples « migrants » économiques munis de faux papiers. Placés dans un centre pour réfugiés à Salzbourg, leur projet a été dévoilé après le 13 novembre quand les services de renseignement se sont intéressés aux « migrants » débarqués le 3 octobre sur l’île de Leros. Les deux Irakiens du Stade de France ont, quant à eux, malheureusement pu se rendre en France. Vous connaissez la suite.

Cet exemple édifiant témoigne de la perméabilité des frontières européennes, véritables passoires. Si les deux hommes ont été arrêtés, personne n’avait compris qu’ils étaient en réalité des terroristes de l’État islamique. Combien sont-ils dans ce cas ? Des centaines, des milliers ? Peut-être des dizaines de milliers ? Le continent, déjà confronté à l’immigration de peuplement depuis les années 1970, fait aujourd’hui face à une crise migratoire d’une ampleur inédite dans son histoire. Le Sud est prêt à envahir le Nord, sous les effets conjoints d’une démographie irresponsable et d’une incapacité des Européens à assumer qu’ils doivent se protéger.

Heureusement, certains pays commencent à prendre la mesure de la menace. Les pays d’Europe centrale, formant le cercle de Visegrád, créé en 1991 à la suite de la chute de l’URSS, s’opposent à la politique migratoire décidée par Angela Merkel. Ils ne sont désormais plus seuls. L’Autriche s’allie aux frondeurs, reformant de façon informelle le défunt Empire austro-hongrois au cœur de l’Europe, la France ne jouant tristement plus son rôle de modérateur de l’Allemagne.

Mercredi 27 avril, le Parlement autrichien a voté une loi prévoyant la possibilité de décréter un « état d’urgence migratoire » qui revient à rétablir le droit d’asile comme il doit être pensé, c’est-à-dire comme une faveur exceptionnelle. Cette loi de bon sens ne trouve d’équivalent qu’en Hongrie. Wolfgang Sobotka, ministre de l’Intérieur autrichien, a très justement indiqué que son pays ne pouvait pas « accueillir toute la misère du monde ».

Il faut dire que l’Autriche se trouve coincée au croisement des deux principales routes migratoires, via les Balkans et l’Italie. Des centaines de milliers de migrants ont ainsi transité dans cette petite nation alpine en 2015. Vienne n’a d’ailleurs pas manqué de générosité en accueillant pas moins de 90.000 « réfugiés » l’an passé, soit l’équivalent de 1 % de sa population ! Les Autrichiens n’en peuvent plus, ils sont arrivés à saturation.

Immanquablement, le Haut Commissariat pour les réfugiés de l’ONU s’est indigné, ainsi que Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’organisation transnationale. Si l’on en croit cette entité mondialiste, un pays souverain n’aurait pas le droit de surveiller ses frontières, d’installer une clôture au col du Brenner, de bloquer des migrants aux frontières, sans même leur accorder la possibilité de formuler une demande d’asile, si les services de l’État sont jugés « dépassés », ou bien de restreindre le regroupement familial. En somme, une nation n’aurait donc pas le droit de décider qui peut rentrer chez elle, qui peut faire nation avec elle. Ce serait là une terrible régression, et même une atteinte majeure aux libertés humaines fondamentales.

Le propre de la souveraineté politique est de pouvoir décider du moment où le droit commun se suspend, et par quoi il est remplacé, quand un danger crée un « état d’exception ». La crise migratoire, et ses corollaires que sont le terrorisme islamiste, l’insécurité quotidienne et l’atomisation culturelle des nations européennes, sont constitutifs d’un « état d’exception » chimiquement pur. Bravo aux Autrichiens qui sonnent la charge. Ils seront bientôt rejoints par toute l’Europe.

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

 

La Belgique, cette terre ouverte aux migrants

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Parodiant la une du plus grand quotidien régional wallon, un groupe d’associations, essentiellement de gauche, mais aussi les scouts – comme si les épigones de Baden Powell n’avaient rien de plus intéressant à faire -, a distribué, jeudi dernier, partout à Bruxelles et en Wallonie, un journal fictif (lebienvenu.be) démontant les clichés sur les migrants car « un bon préjugé est un préjugé mort ».

L’éditorial de la gazette donnait le ton : « La terreur, l’effroi, la tristesse que les attentats de mars à Bruxelles ont provoqués chez les Belges permettent de mieux comprendre ce que des millions de Syriens vivent chaque jour. » Il suffisait d’y penser. Les huit pages égrènent ensuite les avantages, économiques autant qu’humains, à accueillir les souffreteux de la planète.

Et surtout rassurent : oui, vous pouvez toujours effectuer votre jogging en habitant près d’un centre d’accueil, à condition, ajoute un brin rigolard la gazette au numéro unique, de faire « attention de s’échauffer ».

Quant à Calais, les journalistes d’un jour regrettent que tout le tintamarre fût fait « pour quatre mille personnes », ajoutant que chaque grenade lacrymogène lancée « sur les réfugiés » par les forces de l’ordre a coûté 40 euros pièce. Le journalisme d’investigation n’est visiblement pas mort.

La même journée, le Centre démocrate humaniste, parti politique officiellement centriste, mais plus réellement de centre gauche, et toujours acoquiné aux socialistes (façon de rester au pouvoir), a proposé que soient défrayées les familles qui logent des réfugiés afin de pallier le manque de logements disponibles.

Les quotidiens traditionnels n’ont pas hésité à embrayer : les migrants accueillis à domicile sont, dans la plupart des cas, devenus des amis, des vrais de vrais. Les enfants jouent ensemble ; le partage se fait dans les valeurs de tolérance ; et, cerise sur le gâteau, il s’est même trouvé un couple de Syriens pour chanter « des berceuses en arabe » à une petite fille belge.

Il n’aura pas fallu beaucoup plus d’un mois après les attentats de Zaventem et de Bruxelles pour que la Belgique revienne à une certaine forme de normalité et retombe dans le politiquement correct. Seule la présence de militaires dans les stations de métro rappelle la menace permanente.

Les migrants, en Belgique, bénéficient déjà d’un certain nombre d’avantages : tickets de bus gratuits, logement, nourriture… Si l’on doit garder un certain humanisme dans la gestion d’un tel dossier, il ne faut en aucun cas que celle-ci confine à la naïveté.

Car, pendant ce temps-là, l’État islamique a déjà annoncé avoir envoyé des terroristes (jusqu’à 4.000) parmi les migrants, aujourd’hui disséminés en Europe. Si l’on peut s’interroger sur le nombre, il n’y a pas de raison de ne pas croire que quelques centaines de fanatisés au moins ont déjà rejoint le continent. Il fut une époque où les médias belges démentaient catégoriquement l’information.

Gregory Vanden Bruel

Source : Boulevard Voltaire

Gabrielle Cluzel : « L’islam sera le Titanic du féminisme… »

Gabrielle Cluzel répond aux questions de Charlotte d’Ornellas après la parution de son livre sur le féminisme Adieu Simone ! Les dernières heures du féminisme

Source : Le salon beige

Carl Lang a-t-il de l'avenir dans le "camp national" ?

Bruno Larebière est interrogé sur Atlantico. Extrait :

"Jean-Marie Le Pen n'est pas éternel. Sa fille étant spirituellement déshéritée, quels seront les héritiers de la ligne politique originelle du FN ? Marion Maréchal-Le Pen, qui tente de maintenir les liens entre les deux bords ? L'un des membres de sa garde rapprochée (Bruno Gollnisch, Carl Lang) ? Une nouvelle figure comme le très polémique Henry de Lesquen ?

[...] Si l’on prend votre question comme celle de la possibilité que l’extrême droite soit fédérée sur le plan électoral, c’est Carl Lang, ancien secrétaire général du FN qui a fondé le Parti de la France (PDF), qui me semble le mieux placé pour réussir cette synthèse. On aura une première occasion de la mesurer avec les élections législatives de 2017, où il est probable qu’il présentera un nombre de candidats suffisant pour partir en quête du financement public et lancer véritablement son parti.

Si on ne peut pas exclure des candidatures dissidentes de ces dissidents du Front national, Carl Lang est le seul à avoir une personnalité reconnue, en raison de son absolue fidélité militante, et à tenir un discours qui fait consensus dans le "camp national", en plus de disposer de la structure qui lui permettra de partir au combat électoral. [...]"

Source : Le salon beige

L’islam n’a pas sa place en Allemagne, selon un parti d’extrême-droite

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Les membres du parti populiste Alternative pour l’Allemagne (AfD) ont approuvé, dimanche, un programme politique affirmant que l’islam n’a pas sa place en sol allemand et réclamant l’interdiction des minarets, des appels du muezzin ainsi que du voile pour les femmes et les filles.

La popularité et l’influence de la formation politique ne cessent d’augmenter alors qu’elle fait campagne avec une plateforme anti-islam. L’AfD tenait son congrès national ce week-end à Stuttgart.

La chancelière allemande, Angela Merkel, a répété à plusieurs reprises que l’islam avait sa place en Allemagne et que la liberté de culte était protégée par la Constitution.

Environ 16 millions d’Allemands, soit 20 pour cent de la population du pays, sont d’origine étrangère, la majorité provenant de pays musulmans comme la Turquie, le Liban et le Maroc.

L’Allemagne a également accueilli plus d’un million de migrants l’an dernier, pour la plupart originaires de la Syrie.

Source : Journalmetro

En Allemagne, l’AfD assume son hostilité face à l’islam

Anti-euro, anti-réfugiés et désormais ouvertement anti-islam : dimanche, à l’issue de son congrès, l’Alternative für Deutschland (AfD), le parti de la droite populiste allemande, a clairement assumé son hostilité à l‘égard de la religion musulmane.

Au lendemain d’une manifestation des mouvements anti-racistes qui s’est soldée par de nombreuses interpellations, les adhérents du parti ont notamment voté pour l’interdiction des minarets et du voile intégral et ont adopté une résolution soulignant que l’islam ne faisait par partie de l’Allemagne.

Devant les caméras, le porte-parole de l’AfD a soufflé le chaud et le froid : “La charia sur le sol allemand n’est pas autorisée. C’est le cas aussi pour le traitement des femmes tel qu’il est décrit dans le Coran, de notre point de vue ce n’est pas compatible avec la constitution allemande”, a expliqué Jörg Meuthen, co-Leader du parti. Mais de préciser aussitôt que “cela ne signifie pas que nous soyons contre les musulmans (vivant en Allemangne) qui sont se sont paisiblement intégrés.”

Divisé quant à sa stratégie vis-à-vis de l’extrême droite européenne, l’AfD a finalement évité dimanche de se prononcer sur un éventuel rapprochement avec le Front national.
Mais un député européen de l’AfD n’a pas hésité : il vient d’annoncer à titre personnel son ralliement au nouveau groupe d’extrême droite au Parlement européen où siège déjà Marie Le Pen qui s’en est réjouie sur twitter.

Crédité de 13% d’opinions favorables selon un récent sondage, l’AfD vise désormais les prochaines élections législatives de 2017 en Allemagne.

Source : Euronews

Australie: la politique d'immigration dans la tourmente

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"Si on veut que des femmes et des enfants ne se noient pas en mer après avoir été placés dans des bateaux dangereux par des criminels, des passeurs, alors nous devons et nous allons continuer à sécuriser nos frontières tant que je serai le Premier ministre de ce pays".

Cette décision survient au lendemain d'une décision de la Cour suprême papouasienne déclarant "illégal" et "anticonstitutionnel" le placement par l'Australie de demandeurs d'asile sur l'île de Manus.

La Papouasie-Nouvelle Guinée va fermer le centre de détention australien construit sur son île de Manus. Ceux qui parviennent à gagner ses côtes sont placés dans des camps de rétention au large, comme sur l'île de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, à Nauru, minuscule îlot du Pacifique, ou sur l'île Christmas, dans l'océan Indien, le temps que leur demande d'asile soit instruite. Selon David Comroux, "la question des réfugiés sur Nauru et Manus embarasse profondément les Australiens". Le ministre de l'Immigration s'est empressé de préciser que les demandeurs d'asile et les réfugiés qui sont soignés en Australie sont tous renvoyés dans les camps offshore dès que leurs conditions de santé sont jugées satisfaisantes.

Les autorités australiennes vont discuter la semaine prochaine avec leurs homologues de Papouasie du sort qui doit être réservé aux 850 hommes qui se trouvent actuellement à Manus.

Canberra a passé des accords avec le Cambodge et la Paouasie pour y réinstaller les personnes ayant obtenu le statut de réfugié.

Ce réfugié iranien, dont les rapports affirment qu'il vivait dans des conditions catastrophiques, fait partie des quelque 800 réfugiés iraniens et afghans qui étaient parvenus à atteindre d'Australie mais, en violation des normes reconnues concernant les réfugiés, le gouvernement australien a envoyé ces réfugiés dans les îles de Papouasie en Nouvelle-Guinée.

D'après les médias australiens, le gouvernement tente aussi de négocier des accords similaires avec la Malaisie, l'Indonésie et les Philippines.

D'après une association de défense des droits des migrants, quatre autres personnes habitant le camp de Nauru ont tenté de se suicider mardi en avalant de la lessive.

Source : Canaltogo

Une «voie anglaise» pour limiter l’immigration en Suisse

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Alternative à l’initiative RASA pour l’annulation simple de la votation du 9 février 2014, le contre-projet émis mardi par le thinktank Foraus permettrait de contenir l’immigration en limitant les prestations sociales accordées aux étrangers.

Face à l’impasse des négociations entre l’UE et la Confédération sur l’application de la votation dite «contre l’immigration de masse», un nouveau passage devant le peuple se profile.

L’initiative RASA, prévoyant l’annulation pure et simple du 9 février 2014, sera étudiée par le Conseil fédéral en septembre, faute de solution. Une perspective inquiétante, selon Cenni Najy, expert en politique de Foraus, think tank qui a proposé mardi un contre-projet visant à rendre euro-compatible la volonté populaire: «En demandant au peuple de se déjuger, l’initiative RASA a de faibles chances de passer. Un échec obligerait à une application stricte de la  votation du 9 février, avec des conséquences très préoccupantes pour les milieux économiques.»

Le contre-projet de Foraus prévoit la réécriture de l’article 121 de la Constitution, modifié après le 9 février. Les contingents ou quotas d’immigrés, principale pomme de discorde entre l’UE et la Confédération, disparaîtraient et les traités n’auraient plus à être renégociés.

Concessions au Royaume-Uni

 En compensation, l’article inclurait la possibilité de limiter les avantages sociaux aux étrangers. Une solution compatible avec les statuts européens, puisque concédée par l’UE à David Cameron en février, lors des discussions pour éviter la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne: «On peut imaginer un scénario où un travailleur étranger ne toucherait pas - ou moins- d’allocation chômage après deux ans de travail, avec des allocations familiales revues à la baisse pour les résidents non-Suisses, détaille Cenni Najy. Cela permettrait de limiter le "tourisme social" dénoncé par l’UDC. La disposition étant constitutionnelle, ce serait au parlement d’en déterminer les applications.» Des lois pourraient également être votées afin de limiter le dumping salarial des travailleurs européens détachés en Suisse.

Reste que les concessions accordées au Royaume-Uni sont conditionnées à son maintien dans l’Union européenne. Le vote anglais du 23 juin sera déterminant pour savoir si la possibilité restera d’actualité en septembre, quand le Conseil fédéral se penchera sur la question. Plusieurs représentants politiques, présent mardi pour l’annonce du contre-projet ont manifesté leur intérêt, mais ont déclaré attendre le résultat du scrutin au Royaume-Uni pour se prononcer.

Johan Plancade

Source : Bilan.ch

Lettre ouverte aux musulmans de France et d’Europe

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Nous constatons, depuis maintenant plusieurs années, une stigmatisation de la communauté musulmane de France, qui est la cible de nombreuses attaques, de plus en plus régulières et virulentes. Ce phénomène s’accroit de manière inquiétante et l’on voit une multiplication des actes islamophobes, qui plongent les citoyens musulmans dans une insécurité croissante.

 

Depuis les attentats de ces derniers mois, cette stigmatisation est montée d’un cran et nul doute qu’elle va se développer et s’aggraver davantage.

 

Musulmans de France, vous êtes en danger, et il est grand temps de prendre conscience de la situation avant qu’il ne soit trop tard pour réagir !

 

Notre religion ne nous appartient plus et les valeurs qu’elle prône sont bafouées. Notre Prophète est insulté, nos femmes et nos filles sont offensées, nos valeurs familiales et le mode d’éducation de nos enfants sont méprisés. Tout ce qui caractérise notre religion est vilipendé.

 

Désormais, on nous impose deux modèles qui sont à l’opposé de notre islam et de ses valeurs : soit le fanatisme religieux de Daesh et consorts, qui sème le chaos et massacre des innocents (à commencer par les musulmans eux-mêmes), soit l’extrémisme laïque, qui souhaite vider notre religion de son essence pour en faire une coquille vide, soumise au sionisme, où la femme musulmane serait dénudée et les musulmans accepteraient toutes les injustices, chanteraient la Marseillaise dans les mosquées et applaudiraient ceux qui viennent les insulter dans leurs lieux de cultes (voir l’épisode humiliant, dans lequel Manuel Valls exigeait de se faire applaudir à la mosquée d’Evry). https://www.youtube.com/watch?v=4_MnPunalnE

 

Ne vous méprenez pas, nous sommes seuls dans ce combat et nous n’avons aucun soutien, ni à l’extérieur, ni à l’intérieur de nos frontières !

 

Les pays arabes et musulmans, qui sont maintenant totalement soumis au sionisme et à l’impérialisme, ne nous aideront pas, et les quelques pays qui résistent encore sont tellement engagés sur tous les fronts qu’ils ne pourront guère nous soutenir.

 

En France, les organisations censées représenter et défendre les intérêts des musulmans, sont à la botte du sionisme, qu’il s’agisse du CFCM, créé et mis en place par Nicolas Sarkozy quand il était ministre de l’Intérieur, ou des figures mises en avant par les medias afin de nous humilier, tels le pathétique Chalghoumi.

 

Le sionisme a ainsi réussi à nous isoler et à nous ôter tout espoir, alors que nous, les musulmans, sommes une force en France.

 

Nous devons absolument prendre nos responsabilités afin de décider de l’avenir de notre nation. Pour ce faire, il est nécessaire de nous unir et de cesser de voter pour des personnes et des partis comme « les républicains » ou le « PS », qui attaquent en permanence notre religion et nos valeurs, en dressant contre nous nos concitoyens non-musulmans.

 

Nous sommes désormais à l’heure du choix : soit devenir le musulman soumis et résigné dont rêvent BHL et ses amis, soit préserver notre dignité et agir selon les valeurs de notre Prophète en résistant et en dénonçant le piège tendu par le sionisme.

 

En termes spirituels, ce choix est simple : le Dajjal ou le Messie.

 

Il est urgent de prendre conscience de la situation car nous sommes insultés quotidiennement et les choses vont aller en empirant.

 

L’heure est grave et il faut se réveiller avant qu’il ne soit trop tard.

 

Le Centre Zahra France et le Parti Anti Sioniste n’ont jamais cessé, depuis leur création, d’appeler à cette prise de conscience face aux dangers qui nous menacent, et rappellent que le Dajjal a planté son étendard à Paris.

 

La seule alternative possible pour affronter ce faux Messie est une unité totale face au sionisme, entre hommes et femmes de bonne volonté, qu’ils soient juifs, chrétiens, musulmans, ou autres.

 

Musulmans, de quoi avez-vous peur ? Notre Dieu n’est-il pas un Dieu protecteur ?

 

Rassemblons-nous et rejoignez nous, notre destin est le vrai Messie et le Mahdi.

 

Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

Source : Parti anti sioniste

« L’immigration conduit à l’islamisation de l’Europe » : les paroles fortes de l’archevêque hongrois, Gyula Márfi

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Une fois n’est pas coutume dans ce monde ecclésiastique aseptisé et formaté très politiquement correct. Cela mérite d’être signalé et répercuté tellement les paroles de l’archevêque hongrois, Gyula Márfi, vont à contre-courant de la pensée dominante qui crèche dans les palais du Vatican.

A l’occasion d’une conférence de presse « Problème démographique du bassin méditerranéen aux 19e et 20e siècles », Mgr Márfi, n’a pas mâché ses mots pour dénoncer l’islamisation de l’Europe à travers l’immigration ni occulté la réalité de cette invasion qui, bien que pacifique pour l’instant, est une agression culturelle et civilisationnelle :

« Je pense que l’immigration essentiellement n’a pas de causes mais des buts spécifiques. Qui parle seulement de causes ment ou se trompe. La surpopulation, la pauvreté ou la guerre ont seulement un rôle d’importance secondaire dans la migration.

Dans les familles musulmanes naissent 8 à 10 enfants non par amour mais parce qu’ils estiment être supérieurs et que le Djihad leur impose de conquérir d’une façon ou d’une autre le monde. Dans la charia nous pouvons lire que le monde est constitué par le Dar al-Islam et par le Dar al-Harb, c’est-à-dire des territoires de guerre qui doivent être occupés d’une façon ou d’une autre. Cela est écrit, les musulmans doivent seulement l’apprendre par cœur. En discuter est interdit, ils exécutent seulement ce qu’ils doivent faire.

Momentanément, leur but est d’occuper l’Europe, où pour l’instant tout le monde croit ce qu’il veut, mais où en vérité personne ne croit plus en rien. Pour l’islam, c’est un terrain idéal à conquérir.

Si l’Europe devient Dar al-Islam, alors elle cessera d’exister. Nous devons considérer cela, comme nous devons accepter l’idée que cela mettra fin à la liberté et à l’égalité. »

Un discours à adresser d’urgence au locataire des palais vaticanesques !

Francesca de Villasmundo

Source : Mpi

Alternative für Deutschland veut interdire les minarets

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Les délégués d'AfD réunis ce dimanche ont adopté un manifeste électoral interdisant les minarets en Allemagne ainsi que le port de la burqa

Les délégués réunis à Stuttgart pour le congrès du parti anti-immigration AfD (Alternative pour l'Allemagne) ont apporté dimanche leur soutien à un manifeste électoral proclamant que l'islam n'est pas compatible avec la Constitution fédérale et appelant à une interdiction des minarets et de la burqa. AfD, parti lancé voici trois ans seulement, a été porté par la crise migratoire en Europe, qui a vu l'arrivée de plus d'un million de réfugiés, pour l'essentiel musulmans, en Allemagne l'année dernière. Ce parti ne compte pas de députés au Bundestag mais est représenté d'ores et déjà dans la moitié des 16 assemblées régionales du pays.

Les sondages créditent AfD de 10 à 14% d'intentions de vote, ce qui représente un défi de taille pour les conservateurs de la chancelière Angela Merkel, mais aussi pour les autres partis traditionnels, dans l'optique des élections législatives de septembre 2017. L'ensemble des partis traditionnels excluent une coalition avec AfD.

Lors d'un débat animé au second et dernier jour de congrès, bon nombre des 2.000 délégués ont acclamé dimanche les appels lancés à la tribune en faveur de mesures contre les "symboles musulmans du pouvoir" et ont sifflé un appel au dialogue avec les musulmans d'Allemagne.

"L'islam nous est étranger et pour cette raison, ses tenants ne peuvent pas invoquer le principe de liberté de culte au même degré que le christianisme", a déclaré sous des applaudissements nourris Hans-Thomas Tillschneider, élu AfD au Landtag de Saxe-Anhalt, l'un des Länder de la partie est de l'Allemagne.

Un appel au dialogue sifflé

Pour Angela Merkel, la liberté de culte est garantie à tous en vertu de la Loi fondamentale (constitution) allemande; la chancelière a affirmé à plusieurs reprises que l'islam faisait partie de l'Allemagne.

Samedi, quelque 2.000 manifestants d'extrême gauche ont tenté de perturber le déroulement du congrès et se sont heurtés aux forces de l'ordre. Environ 500 personnes ont été brièvement interpellées et dix policiers ont été légèrement blessés, a déclaré un porte-parole des forces de l'ordre.Le chapitre du programme d'AfD concernant les musulmans est titré "L'islam ne fait pas partie de l'Allemagne". Le programme électoral exposé dimanche préconise l'interdiction des minarets et de la burqa. Lors des débats de dimanche, un délégué qui réclamait une meilleure compréhension à l'égard des musulmans s'est attiré des huées et des sifflets nourris.

"Je demande à tout un chacun d'aller à la rencontre de la communauté musulmane locale et d'engager un dialogue", a plaidé Ernst-August Röttger, délégué de Lünebourg dans le nord du pays.

L'Allemagne compte près de quatre millions de musulmans, soit 5% de sa population totale, qui avoisine les 80 millions. Une bonne partie des musulmans d'Allemagne sont originaires de Turquie, mais ceux qui sont arrivés l'an dernier viennent surtout de zones de conflits comme la Syrie, l'Irak et l'Afghanistan.

(avec Michael Nienaber; Eric Faye pour le service français)

Source : La Tribune

Il faut cesser de diaboliser le populisme

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L’historien Olivier Meuwly se penche sur la définition du populisme. Et propose quelques pistes pour cesser de le diaboliser

Si l’on devait calculer le mot qui recueille le plus d’occurrences aujourd’hui pour qualifier un courant politique, il y a de fortes chances que le mot «populisme» emporte la palme. Terme polyphonique par excellence de notre chaotique modernité, le populisme, souvent confondu avec la démagogie, brille plus par l’obscurité qu’il sécrète que par ses facultés explicatives. Le populisme est-il de droite ou de gauche? Le désordre conceptuel autour de ce terme a incité Joseph Macé-Scaron, dans Marianne du 18 mars 2016, à déclarer que «le populiste, c’est toujours l’autre»…

La dimension gauchisante du populisme

Antoine Chollet et son équipe ont montré dans une série d’articles parus dans Le Courrier en janvier 2015 que le populisme s’encastrait dans une tradition plutôt gauchisante, par le souci que ses promoteurs avaient de restaurer une proximité entre la décision politique et le peuple qui en est à la fois le destinataire et la source. La dimension gauchisante du populisme des origines est ressortie à travers les qualificatifs dont la nouvelle extrême gauche, prompte à ferrailler contre l’«européanisme» ambiant derrière Syriza, a été affublée.

Mais au populisme est surtout subordonné l’ensemble des mouvements marqués à droite et accusés de contrevenir à un corpus de valeurs proclamées distinctives de l’Occident. De fait, il est surtout devenu le concept censé recouvrir par euphémisme tous les partis classés sur un segment allant de la droite conservatrice à la droite la plus extrême, cloués sans nuance au pilori d’une pensée superficiellement péremptoire.

Le populisme à droite

Blaise Fontanellaz, dans Le Temps du 30 mars 2016, a montré que ces partis répondent certes à certains critères propres à ces partis dits «populistes», comme l’appel systématique au peuple, la critique des élites, la présence d’un leader charismatique ou le rejet de l’immigration. Mais le terme a été érigé en pilier d’un discours de gauche en quête d’un fascisme sous l’étendard duquel elle aime glisser ses adversaires. Or Jean-Yves Camus et Nicolas Lebourg ont montré la multiplicité des droites sises au-delà de la droite libérale «classique» et la difficulté de les réunir sous un vocable unique (Les droites extrêmes en Europe, Seuil, 2015).

Un lexique sclérosé

Il est dès lors nécessaire d’oser s’affranchir de ce lexique sclérosé. Comment lutter contre ce qui pourrait apparaître comme la résurgence d’une droite ou d’une gauche plus ou moins extrême, armé d’un concept qui ne signifie plus rien? Comment répondre par un discours adéquat si les mots employés sont condamnés à échouer sur l’indifférence que causera un propos trop psalmodié et que l’on devine vide de sens? Une remise en question s’impose…

Il conviendrait plutôt de s’interroger sur les raisons qui ont amené des individus à faire leur ces «valeurs» que la bien-pensance juge si inappropriées. Une telle démarche est particulièrement requise pour le «populisme» de droite, dont le spectre est si large. Car que réfutent ses partisans? L’«esprit 68» assurément. Mais leur révolte va au-delà, car tous les partis ont adopté partiellement les valeurs individualistes qu’il a inspirées: c’est surtout son élévation au rang d’aboutissement de la démocratie authentique qui a répandu un dépit que l’omniprésence du populisme comme définition originelle empêche d’analyser.

Le conformisme de gauche et ses effets pervers

Le sociologue de gauche Jean-Pierre Le Goff, dans son dernier ouvrage (Malaise dans la démocratie, Stock, 2016), a souligné les effets dévastateurs du conformisme jailli de la révolution soixante-huitarde. Elle n’a fait que substituer au conformisme qu’elle dénonçait un système de pensée articulé en réalité sur le discours de la Nouvelle gauche qui, par esprit de revanche ou par honte du passé occidental, a voulu marteler l’inévitabilité d’un relativisme culturel.

Fustigeant la trop confortable dénonciation d’un prétendu activisme antidémocratique adressée à toute pensée «déviante», le Goff pointe les dégâts de son moralisme de l’immédiat et attribue à la contre-culture des années 60 la responsabilité du malaise qui hante nos démocraties aujourd’hui. Par l’affirmation dogmatisée d’une uniformité comme gage d’une universalité a-historique, elle aurait ainsi attisé le retour du facteur identitaire et fouetter l’extrémisme plus ou moins fort des partis dits «populistes».

Le Goff interpelle directement la droite libérale et les socialistes. Accusée par la gauche de s’aligner sur la droite «dure» et par cette dernière de plier devant les diktats moralisateurs de la gauche, la droite libérale doit, selon Le Goff, s’opposer au discours dominant et bien-pensant, tout en reprenant la défense d’un pluralisme cultuel non méprisant. Evelyn Finger, dans Die Zeit du 21 avril 2016, donne une piste: par rapport à la question islamique, au cœur aujourd’hui du problème «populiste», tant que l’on défendra l’islamisme le plus extrême par peur d’offenser l’autre, l’extrême droite, sous toutes ses déclinaisons, aura encore de beaux jours devant elle en Europe!

Olivier Meuwly, historien

Source : letemps.ch

La dernière réforme de l’Union européenne au sujet des migrants : un sale coup aux pays qui n’en veulent plus !

Selon les nouvelles règles, chaque pays pourra accueillir au maximum 150% de ses capacités, établies sur la base du PIB, des habitants et autres facteurs. Les autres clandestins seront redistribués. Et les États qui auraient la velléité de refuser ces nouvelles dispositions contraignantes en matière d’immigration devront débourser 205 mille euros par « réfugié » refusé, amende qui pourrait changer.

Il s’agit ni plus ni moins que d’un mécanisme de redistribution entre tous les pays membres qui permet de contourner les barrières et murs que certains pays ont décidé, enfin, d’ériger, dans le souci de préserver leur identité, leur culture, leur peuple.

Cette redistribution est la nouvelle réforme élaborée par l’UE au « règlement de Dublin » en matière de « réfugiés ». Elle sera soumise aux États membres mercredi prochain.

L’Italie et la Grèce, en premières lignes face aux débarquements des aspirants à l’Eldorado européen, se sont battues pour obtenir ces règles précises afin de rééquilibrer les efforts concernant l’accueil des migrants. Qu’elles ne souhaitent pas garder en totalité sur leur territoire. Et on peut les comprendre. Mais le renvoi chez eux, une solution, non ?

Comme on peut le constater, les citoyens européens de l’Est ont beau sonné l’alarme, voté massivement pour des politiques identitaires et souverainistes, les technocrates de Bruxelles n’en font qu’à leur tête, ignorant les justes aspirations des populations : l’Europe pour eux sera multiculturelle, multiethnique, multi-raciale… ne sera plus, donc !

Francesca de Villasmundo

Source : MPI

Immigration : 84 disparus après un naufrage au large de la Libye

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Le naufrage d’un canot pneumatique chargé de migrants au large de la Libye vendredi a fait 84 disparus, selon les témoignages des 26 rescapés recueillis samedi par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), a indiqué cette dernière.

« Vingt-six migrants sauvés en Méditerranée après un naufrage : selon des témoignages recueillis par l’OIM, 84 personnes sont portées disparues », a affirmé Flavio Di Giacomo, porte-parole de l’OIM en Italie, sur son compte Twitter.

Interrogé par l’AFP, M. Di Giacomo a précisé que selon le récit de ces 26 rescapés, 110 personnes, toutes originaires d’Afrique de l’Ouest, avaient embarqué en Libye à bord de ce canot pneumatique, ce qui établit à 84 le nombre de disparus. Ce canot « était en très mauvais état, il prenait l’eau et de nombreuses personnes sont tombées à l’eau et se sont noyées », a précisé M. Di Giacomo dans un courriel adressé à l’AFP. « Dix sont tombées très vite et plusieurs autres ont suivi quelques minutes plus tard », a-t-il précisé.

Un cargo italien était parvenu vendredi soir à sauver ces 26 personnes embarquées dans ce canot pneumatique, alors à moitié dégonflé et en train de couler, à environ quatre milles (7,4 km) au large de la ville de Sabrata (entre Tripoli et la frontière tunisienne), ont précisé samedi les garde-côtes italiens qui avaient donné l’alerte.

La mer agitée, avec des vagues d’environ deux mètres, a ensuite rendu difficile la recherche d’éventuels disparus et le cargo a fait route vers le nord, hors des eaux territoriales libyennes, pour confier les rescapés à deux bateaux des garde-côtes italiens. Ces derniers ont ensuite gagné l’île de Lampedusa, entre la Libye et la Sicile, où l’OIM a pu recueillir leurs premiers témoignages à leur arrivée samedi.

Sur des images rendues publiques par les garde-côtes italiens on peut voir deux femmes, entourées de couvertures, descendre de l’une des deux vedettes. Cinq mineurs non accompagnés, âgés entre 16 et 17 ans, font également partie de ces rescapés, selon le porte-parole de l’OIM.

La très grande majorité des plus de 27.000 migrants débarqués depuis le début de l’année sur les côtes italiennes proviennent d’Afrique noire, Nigeria en tête, suivi de la Gambie et du Sénégal.

Un canot pneumatique comme celui où se trouvaient ces 26 rescapés embarque habituellement une centaine de migrants, et les autorités ont très vite redouté qu’il y ait dans ces conditions plusieurs dizaines de disparus.

Des centaines de migrants, dont de plus en plus de femmes et d’enfants, embarquent chaque semaine dans ces conditions précaires depuis les côtes libyennes dans l’espoir d’un autre avenir. La très grande majorité d’entre eux est récupérée par des navires italiens et européens qui patrouillent dans cette partie de la Méditerranée.

Près de 500 ont ainsi été sauvés vendredi. Deux corps sans vie ont aussi été retrouvés à bord d’un canot pneumatique lors de ces opérations de sauvetage, a indiqué M. Di Giacomo.

Quelque 1.261 personnes ont trouvé la mort en Méditerranée, essentiellement en Grèce, depuis le début de l’année, selon un décompte du Haut-commissairiat aux réfugiés des Nations unies.

Source : jeune afrique