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mardi, 03 mai 2016

Pétition : Que la famille de Salah Abdeslam paie son avocat et non le contribuable.

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À l'attention : de toute la France

La famille de Salah Abdeslam doit payer son avocat et non le contribuable.

Je trouve tout simplement honteux que cet individu soit défendu aux frais du contribuable.

Salah Abdeslam a contribué à la mort de dizaines de personnes, il doit payer son avocat lui-même!
 
S. Lapradal
 

CHARTRES - La mosquée Anoussra a ouvert ses portes

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Les mosquées s'ouvrent de plus en plus au public. Exemple encore ce week-end, la mosquée Anoussra de Chartres a accueilli 250 visiteurs, c'était une première expérience pour le monument.

Source : intensité.fr

En France, mieux vaut casser du flic que critiquer l'islam

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Dans un excellent article paru sur Boulevard Voltaire, Floris de Bonneville imaginait le discours que tiendrait François Hollande s’il se comportait vraiment en président de la République, suite aux agressions graves des forces de l’ordre qui se déroulent en France depuis plusieurs semaines.

Récemment, après la publication d’une affiche anti-flics de la CGT, le ministre de l’Intérieur s’était senti obligé de défendre ses hommes en rappelant qu’en 2015, 18.000 policiers et gendarmes avaient été blessés en service. Cela représente tout de même 50 membres des forces de l’ordre mis hors de combat chaque jour.

Sans doute par pudeur, Cazeneuve n’a pas ajouté que les seules forces organisées qui attaquaient la police étaient les racailles islamisées et les milices gauchistes.

On pourrait attendre, quand 150 des nôtres ont été exécutés par des soldats d’Allah en 2015, que l’appareil d’État, sa police, sa justice, son armée mettent toutes leurs forces pour éradiquer la menace islamiste. Pour cela, le gouvernement devrait permettre aux forces de l’ordre de protéger efficacement les Français, en arrêtant d’avoir 50 blessés tous les jours. Il devrait, d’autre part, donner des consignes à la justice pour qu’elle cesse de persécuter ceux qui, en expliquant ce qu’est réellement l’islam, permettent aux Français de comprendre pourquoi, depuis le 11 septembre 2001, 29.000 attentats mortels ont été commis au nom de ce dogme.

Mon expérience m’amène à constater qu’on est loin de ces priorités, dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve. Depuis deux mois, qu’ai-je vu, dans la mouvance du combat contre l’islamisation de la France à laquelle j’appartiens ?

Caroline Alamachère, rédactrice d’un site de réinformation, a été condamnée, le 10 mars dernier, par la 17e chambre, à 8.000 euros de dommages et intérêts à verser à une directrice d’école catholique, et à une amende de 1.500 euros. Son crime : avoir protesté contre le fait que, dans cette école, les élèves avaient dû apprendre par cœur une sourate du Coran.

Alain Jean-Mairet, président (suisse) d’un site répondant du droit helvétique, a été condamné par la même instance à 5.000 euros d’amende et à payer 3.000 euros à la LICRA. Son crime : avoir, sur ce site, autorisé un apostat de l’islam, tunisien, à publier un texte très critique sur les dérives sexuelles qu’autorisent les textes sacrés de l’islam. L’argument avancé : à cause d’Internet, l’article était disponible en France ! Notre pays s’est donc autoproclamé police mondiale contre l’islamophobie.

Le 14 avril dernier, j’ai été victime d’une perquisition en mon domicile. Sur commission rogatoire d’un juge parisien, les policiers m’ont « confisqué » mon téléphone portable et mon ordinateur. Mon crime ? Je suis suspecté (sans le début de la moindre preuve) d’être le misérable qui aurait envoyé un tweet représentant Anne Hidalgo, à genoux, en train de lécher une babouche musulmane, le jour où elle commémorait le ramadan, dans sa mairie. J’ai donc dû puiser dans mes économies pour me rééquiper au plus vite.

Quelques jours après, la dessinatrice Ri7 était convoquée par la même juge, et se voyait mise trois fois en examen ! Son crime : avoir été l’auteur du dessin incriminé, et qu’il ait été repris dans trois articles sur Riposte laïque !

Je conclus donc de tout cela que, dans la France socialiste, c’est bien d’être Nuit debout ou antifa. On peut casser du flic, on peut manifester, même pendant l’état d’urgence, on peut occuper la place de la République trois semaines durant en toute impunité, la transformer en dépotoir et en urinoir géant, vandaliser les boutiques, symboles du capitalisme et de l’exploitation, et aller se coucher tranquillement, à l’aube, sans être inquiété, en retrouvant son ordinateur à la maison.

Et en plus on est bichonné par les médias et invité sur les plateaux de télévision.

Je crois bien que je vais redevenir gauchiste : c’est nettement moins dangereux que de lutter contre l’islam !

Pierre Cassen, Président de Riposte laïque

Source : Synthèse nationale

Abbé Dochy : « Mahomet était un voleur, un meurtrier et un violeur. »

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« Mahomet était un voleur, un meurtrier et un violeur. » Oreilles impies, s’agit-il bien du Mahomet, prophète de la religion d’amour et de paix, dont toute caricature ou critique sont proscrites sous peine de fatwa, de mort et de déchaînement coléreux des masses musulmanes habituellement pondérées ?

Après le ministre de la Justice belge, l’islamophobe Jambon qui, récemment, s’adonnait à la stigmatisation de masse de la communauté musulmane majoritairement pacifique, mais apparemment ô combien festive, en arguant qu’une « partie significative a dansé à l’occasion des attentats », voilà que, toujours du plat pays, nous vient monsieur l’abbé, Germain Dochy, 77 ans, qui, n’ayant cure de l’islamiquement correct endémique ou de circonstance, verse à son tour dans le sordide amalgame au cours d’une célébration religieuse devant des enfants qui répétaient pour leur Confirmation, en leur confirmant à son tour une vérité historique sur le modèle parfait vénéré de tous les musulmans modérés et/ou immodérés : « Il avait 45 femmes, dont la plus jeune avait 9 ans. Et, en réalité, l’islam n’est pas une religion. » Horreur, malheur et indignation collective et pavlovienne des familles et de sa hiérarchie.

De toute évidence, selon le lexique habituel de la propagande, le prêtre a dérapé, et le voilà jeté en curée aux chiens de garde et au diocèse de Bruges. Mais Dochy ne retire rien de ce qu’il a dit : « N’ai-je plus le droit de dire la vérité ? J’ai raconté aux enfants que Mahomet n’était pas un prophète. Pour l’islam peut-être, mais pas pour nous, il a mené une vie de débauche et a fait plusieurs guerres. Et puis, il y a l’islam, qui se comporte comme une religion mais qui est en réalité une anti-religion », prolonge-t-il. Le risque de sanctions n’est pas exclu. Des sanctions contre des prêtres pédophiles, on comprend aisément ; des sanctions contre un prêtre qui dénonce un pédophile, faudra que le diocèse argumente.

Une semaine plus tôt, Jambon, qui ne mâche pas non plus ses mots, déclarait : « Je pense qu’en démocratie, tout le monde a le droit d’avoir les faits. » Les faits en démocratie, la vérité dans les églises. Comme d’autres apprennent à manier le subtil art de la taqiya dans les mosquées de la République, n’est-on pas en droit d’apprendre à nos enfants la vérité, toutes les vérités, dans les églises, notamment celles de France, sa fille aînée ?

Germain Dochy, prêtre flamand de Kortemark, bientôt victime de la propagande et de l’islamiquement correct, contrairement à François qui, du seul fait qu’il soit si bien adoubé par la propagande, rend son éminence éminemment suspecte. Germain, somme toute, rime bien mieux avec Urbain, qui lançait, il y a mille ans, un appel aux « hérauts du Christ, à persuader à tous, à quelque classe de la société qu’ils appartiennent, chevaliers ou piétons, riches ou pauvres, de se rendre à temps au secours des chrétiens et de repousser ce peuple néfaste loin de nos territoires ». La nouvelle Libération, la Reconquête sera guerre de religion ou ne sera pas.

À l’attention des agnostiques, impies, incrédules, incroyants, irréligieux, mécréants, sceptiques, républicains, laïcards, démocrates, progressistes et autres athées : face à l’islam, à défaut de remplir les églises, tout combat ne les défendant pas ni ce qu’elles représentent est perdu d’avance.

À bon entendeur salut.

Pierre Mylestin

Source : Boulevard Voltaire

Quand l’UOIF récuse les liens directs entre islam et terrorisme…

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« Ma charia, ce sont les lois de la République. La charia des musulmans de France, ce sont les lois de la République. » Non, je ne tire pas ces assertions de 1984, le roman dystopique de George Orwell. Elles ont été prononcées par Amar Lasfar, le président de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), à deux semaines de la 33e rencontre de la RAMF (Rencontre annuelle des musulmans de France) tenue habituellement à La Courneuve.

Rappels : l’UOIF, créée en 1983 et membre du CFCM (Conseil français du culte musulman) depuis 2003, classée parmi 83 groupes terroristes par les Émirats arabes unis en 2014, a depuis 2003 pignon sur rue en France. L’UOIF, dont le président de 2012, Ahmed Jaballah, déclarait il y a 20 ans qu’elle était « une fusée à deux étages : le premier démocratique, le second mettra en orbite une société islamique ».

Depuis 32 ans, l’UOIF poursuit donc tranquillement son bonhomme de chemin – ayant essaimé 300 associations partout sur le territoire -, ses visées antirépublicaines n’ayant jamais été remises en question par aucun gouvernement. L’UOIF, de notoriété publique proche des Frères musulmans rêvant, eux aussi, de l’établissement d’un califat mondial. Sa proximité idéologique avec les Frères ? Lasfar assume totalement tout en certifiant que « ce n’est pas cela qui nous guide ». C’est quoi, alors ? L’UOIF semble bien pratiquer la double pensée, celle qui permet d’énoncer deux affirmations contradictoires tout en les acceptant toutes les deux. Langage orwellien version taqiya, en somme.

Exercice auquel continue de se livrer magistralement ce monsieur Lasfar, posant sur le même plan charia, « liberté, démocratie » et « laïcité », lesquelles sont censées « permettre à l’islam de vivre une expérience inédite ». Hassan II aurait-il affabulé quand il disait qu’« à partir du moment où on est musulman, on ne peut pas être laïc car le droit musulman nous colle à la peau tant sur le droit public que sur le droit privé, qu’on le veuille ou non » ?

Ce n’est pas tout. Alors que le recrutement de djihadistes en France passe la plupart du temps par les mosquées dites salafistes – celles pointées du doigt pour prêcher un islam radical -, le président de l’UOIF affirme qu’« il y a des salafismes respectueux des lois de la République et qui ont un discours responsable ». Nous ne sommes plus qu’à un pas des « djihadistes respectueux de la vie humaine »…

Il faut dire qu’à son colloque « Crises : quelles alternatives face aux peurs ? », en février 2016, l’organisation mettait les points sur les i. Elle en a par-dessus la tête, l’UOIF, que les acteurs musulmans soient « sommés de se désolidariser et de répondre des actes terroristes, comme si l’islam était tenu pour responsable du monstre né des entrailles de l’Hexagone »… Mais bien sûr, il fallait y penser : les coupables seraient donc, en vrac et dans le désordre, le mode de vie occidental, les Français non musulmans et les fameuses… valeurs républicaines ! Et nos gouvernants qui n’y voient que du feu…

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire

L'Autriche confrontée à une "augmentation dramatique" des actes d'extrême-droite, selon le ministère de l'Intérieur

L'Autriche a connu une "augmentation dramatique" des actes d'extrême-droite au cours de l'année 2015, a annoncé lundi un bulletin d'information émis par le ministère autrichien de l'Intérieur.

Les actes d'extrême-droite et les actes de nature raciste, xénophobe ou antisémite sont passés de 750 en 2014 à 1 156 l'année dernière, soit une hausse de 54,1 %.

Peter Gridling, du Bureau fédéral de Protection de la Constitution de la lutte contre le terrorisme (BVT), a déclaré que le nombre de personnes signalées dans ce type d'affaires avait atteint 1 691, un chiffre qu'il a qualifié de "pic historique".

Les groupes appartenant à la soi-disant "nouvelle droite", et qui comprennent entre autres les Identitaires - une mouvance qui tend à attirer une base partisane plus jeune que par le passé - sont de plus en plus fréquemment impliqués dans ce genre d'actes d'extrême-droite.

Le rapport a également souligné que la crise des réfugiés et des demandeurs d'asile, qui a commencé en 2015, avait conduit à un "déchaînement substantiel du ressentiment et des agressions xénophobes".

Dans le même temps, les actes liés aux mouvances d'extrême-gauche ont enregistré une baisse, passant de 371 à 186. Ces actes ont concerné 412 personnes, contre 545 l'année précédente.

Source : china.org

Alle­magne Angela Merkel mena­cée par la montée de l’ex­trême droite

La laïcité de l’État turc serait-elle la nouvelle cible des islamo-conservateurs au pouvoir, dans la continuité de la vague de répression contre tous les mouvements progressistes ? C’est ce que laisse supposer la dernière déclaration du président du Parlement, Ismaïl Kahraman, membre du Parti de la justice et du développement (AKP, islamiste). «En tant que pays musulman, pourquoi devrions-nous rester en retrait de la religion ? Nous sommes un pays musulman. (…) Avant tout, la laïcité ne doit pas figurer dans la nouvelle constitution», a-t-il martelé le 25 avril, lors d’une conférence.

La déclaration a aussitôt déclenché des manifestations à Ankara, la capitale, à Istanbul, à Izmir. Les rassemblements qui ont eu lieu le 26 avril sous le mot d’ordre «La Turquie est laïque et le restera» ont été violemment réprimées. Les leaders de l’opposition ont dénoncé l’instrumentalisation politique de la religion, source de «chaos», reprochant à l’AKP de vouloir briser le socle de la laïcité sur lequel repose la République turque fondée par Mustafa Kemal (Atatürk) en 1923.

Le président Erdogan, fondateur de l’AKP en 2001, s’est fendu quant à lui d’une déclaration laissant entendre qu’il n’approuvait pas la sortie du président du Parlement, estimant que ce dernier exprimait seulement «ses propres opinions». En ce qui le concerne, sa «pensée est claire depuis le début : l’État doit se tenir à égale distance de tous les groupes religieux, c’est ça la laïcité», a-t-il déclaré le 26 avril à partir de Zagreb (Croatie), où il était en visite.

Rassurer l’UE

Des propos qui visent sans surprise à rassurer l’UE. Le gouvernement turc espère une relance des négociations en contrepartie de l’accord sur les réfugiés. Mais nul n’est dupe dans les milieux progressistes attachés au caractère laïc de l’État turc. Dans la réalité, l’offensive est bel et bien engagée sur le terrain, dans les secteurs les plus sensibles de la société, pour instaurer la domination sans partage des signes et des comportements religieux.

Le port du voile est ainsi autorisé dans les universités, dans la fonction publique, de même que dans les lycées. L’enseignement de l’islam est obligatoire dans l’école publique. Les salles de prière rouvrent partout où cela est souhaité, notamment à l’intérieur des enceintes universitaires. Les autorités religieuses mènent de véritables campagnes d’islamisation de la jeunesse, tandis que les centres de formation d’imams se multiplient à travers le pays.

Manœuvres et attentats

Faute de majorité parlementaire pour réformer la Constitution (317 députés au lieu de 330) et instaurer le régime présidentiel omnipotent voulu par Erdogan, l’AKP tente de «travailler» en profondeur la société turque dans l’objectif évident de faire pression pour ébranler l’État laïc. Ces manœuvres politico-idéologiques interviennent dans un contexte d’attentats sanglants à répétition et d’une offensive de Daech à la frontière avec la Syrie. Le pouvoir turc donne le sentiment de vouloir jouer sur la peur pour accompagner la dérive autoritaire du président Erdogan et accélérer l’islamisation du pays.

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Réuni en congrès, à Stutt­gart, le parti popu­liste alle­mand AfD se pose en force anti-esta­blish­ment et donc direc­te­ment contre la chan­ce­lière alle­mande.

Ce n’est pas la première fois qu’un parti se révolte contre la classe diri­geante en Alle­magne. La dernière fois, c’était le parti des Verts il y a 36 ans. Trois ans après sa créa­tion, il entrait au Bundes­tag. Il a changé le pays de manière durable. Une grande partie de ce qui semble évident et impor­tant aujourd'hui, ce sont les Verts qui l'ont initié : les éner­gies renou­ve­lables, l'égalité entre hommes et femmes, les unions entre hété­ro­sexuels et homo­sexuels, les tech­no­lo­gies plus vertes, dans l’in­dus­trie auto­mo­bile, l'alimen­ta­tion bio, l'égalité des chances à l'école, l'ouver­ture sur le monde…

Ces jours-ci, un parti s'est de nouveau mis en quête de chan­ger l’Al­le­magne. Comme beau­coup de Verts à leurs débuts, ses membres rejettent le système, fustigent ses repré­sen­tants et voient partout conni­vences et compro­mis­sions.

Le parti a été fondé il y a trois ans et devrait proba­ble­ment accé­der au pouvoir aussi vite que les Verts en leur temps. À la diffé­rence qu’aujourd’­hui il ne mènera pas une poli­tique moderne et progres­siste mais plutôt destruc­trice et rétro­grade. Oui, une poli­tique qui, sur de nombreux points, est contraire à la consti­tu­tion.

  Un parti normal ?

Le succès impor­tant de l’Afd ne se nour­rit pas seule­ment du rejet de la poli­tique des réfu­giés du gouver­ne­ment fédé­ral. Celui-ci a d'ailleurs déjà commencé à adap­ter son action sous les critiques. Or, le nombre de réfu­giés baisse mais dans les sondages, l’AfD conti­nue sa progres­sion. Au niveau natio­nal, il vient de dépas­ser les Verts et il ne lui manque pas grand chose pour faire pareil avec les socia­listes de la SPD. Enfin, lors du congrès du parti, qui s'est tenu à Stutt­gart le week-end dernier, l'AfD a travaillé essen­tiel­le­ment sur les grandes lignes de son programme, avec un message : Nous sommes un parti normal.

Mais il ne l’est pas. L'AfD est un parti radi­cal qui refuse le progrès et prône des limi­ta­tion. La limi­ta­tion des reli­gions, la limi­ta­tion des modes de vie, la limi­ta­tion de la créa­ti­vité poli­tique. L'AfD est devenu un creu­set pour tous ceux qui ne votaient pas ou ne se recon­nais­saient pas dans les grands partis exis­tants, la SPD et la CDU. Ces élec­teurs ont fui vers l’AfD et acceptent sa radi­ca­lité – bon gré, mal gré.

Plus long­temps la CDU sera menée par Angela Merkel, plus le parti perdra ses éléments les plus conser­va­teurs. Ils sont profon­dé­ment aigris que Merkel ait écarté ou écrasé tous ses adver­saires. Ils font ouver­te­ment part de leur décep­tion de voir la stature de la CDU se déli­ter parce que Merkel mène une poli­tique socia­liste.

Merkel a fait de la CDU un « corps creux » poli­tique, lui reproche même le chef de la SPD Sigmar Gabriel. En Alle­magne, personne n’avait cher­ché à se démarquer ainsi des rapports de force établis depuis des années. Tout ça pour rester au pouvoir. La colère à ce sujet se mani­feste désor­mais sous plusieurs aspects, de l’adhé­sion à à l’AfD.

Merkel, haïe de tous

Cepen­dant, le SPD est lui aussi vidé de sa substance. Et Merkel y a contri­bué. Ceux qui étaient socia­listes se sont tour­nés vers les popu­listes de droite, car ils ne savent plus ce que défend leur ancien parti. Sigmar Gabriel ne peut pas mener une poli­tique d'oppo­si­tion parce qu'il siège au gouver­ne­ment depuis des années le gouver­ne­ment et, au fond de lui, approuve le cap suivi par Merkel.

La poli­tique clas­sique du SPD, à savoir le salaire mini­mum, l’abais­se­ment de l'âge de la retraite, ou encore les quotas des femmes ne comptent pas. Mais c’est plutôt le nombre crois­sant de licences pour les expor­ta­tions mili­taires vers les pays douteux, le manque de loge­ments à des prix abor­dables ou l'augmen­ta­tion des contrats de travail et du travail en inté­rim que l’on retient.

Au cours de son mandat, Merkel a pulvé­risé les deux camps poli­tiques. Le sien et celui des sociaux-démo­crates. Le résul­tat est la montée de l’AfD. Bien sûr, on peut espé­rer que le parti finira par se sabo­ter lui-même et trébuche sur ses divi­sions, et que le sujet des réfu­giés (au fur et à mesure qu’ils s’in­té­gre­ront) n'en soit plus un, de sorte qie le parti retombe entre 5 et 8 %.Mais que se passe­rait-il si cet espoir était déçu ?

A la fin de son mandat, Angela Merkel aura été chan­ce­lière depuis 12 ans. Si elle se repré­sen­tait en 2017 et était de nouveau élue, cela ferait 16 ans. La même durée qu’Hel­mut Kohl. Il a été chassé du pouvoir, à la fin, par le SPD et ces-mêmes Verts qui se révol­taient contre l'immo­bi­lisme depuis des années.

Une chance pour le SPD

On constate déjà une certaine lassi­tude envers Merkel. On n'ose imagi­ne­rait ce que ce serait en 2021. Et encore moins ce que cela donne­rait si l’AfD chas­sait Angela Merkel du pouvoir et entrait au gouver­ne­ment sous quelque forme que ce soit. Merkel serait bien avisée de renon­cer à la prochaine candi­da­ture de chan­ce­lier pour lais­ser la place à un conser­va­teur dési­gné. Cela ne signi­fiera pas un retour aux années 1950, lorsque la femme devait rester au foyer et que la famille se compo­sait d’un père, d’une mère et d’un enfant. 

Ce n'est d'ailleurs pas ce qu'incarne Wolf­gang Schäuble, le ministre alle­mand des Finances (CDU), tout conser­va­teur qu'il est, et qui pour­rait ainsi réali­ser le rêve d'une vie en deve­nant, pour quatre ans, chan­ce­lier de tran­si­tion. Cela lais­se­rait le temps à tous les membres de la CDU qui se sentent écra­sés par Merkel de s'affir­mer. Les conser­va­teurs auraient alors de nouveau une maison.

Le départ de Merkel permet­trait aussi au SPD de respi­rer à nouveau et peut-être aussi de frei­ner sa chute vers l'oubli. Si Sigmar Gabriel (SPD) devait lui aussi partir, il reste­rait encore du temps pour renou­ve­ler les rangs avec des person­na­li­tés qui ne seraient ni le chef du SPD Thomas Opper­mann, ni la ministre des Affaires sociales Andrea Nahles. Il y aurait à nouveau l’op­por­tu­nité de se démarquer, de s’as­su­rer de ses propres résul­tats et de se frot­ter à un parti au centre du spectre poli­tique.

Pour l'Alle­magne, c’est de toutes façons mieux que deux grands partis s’af­frontent l’un l’autre plutôt qu’ils affrontent tous deux l’AfD. 

 Janko Tietz

Source : vsd.fr

La laïcité de l’État turc serait-elle la nouvelle cible des islamo-conservateurs au pouvoir, dans la continuité de la vague de répression contre tous les mouvements progressistes ? C’est ce que laisse supposer la dernière déclaration du président du Parlement, Ismaïl Kahraman, membre du Parti de la justice et du développement (AKP, islamiste). «En tant que pays musulman, pourquoi devrions-nous rester en retrait de la religion ? Nous sommes un pays musulman. (…) Avant tout, la laïcité ne doit pas figurer dans la nouvelle constitution», a-t-il martelé le 25 avril, lors d’une conférence.

La déclaration a aussitôt déclenché des manifestations à Ankara, la capitale, à Istanbul, à Izmir. Les rassemblements qui ont eu lieu le 26 avril sous le mot d’ordre «La Turquie est laïque et le restera» ont été violemment réprimées. Les leaders de l’opposition ont dénoncé l’instrumentalisation politique de la religion, source de «chaos», reprochant à l’AKP de vouloir briser le socle de la laïcité sur lequel repose la République turque fondée par Mustafa Kemal (Atatürk) en 1923.

Le président Erdogan, fondateur de l’AKP en 2001, s’est fendu quant à lui d’une déclaration laissant entendre qu’il n’approuvait pas la sortie du président du Parlement, estimant que ce dernier exprimait seulement «ses propres opinions». En ce qui le concerne, sa «pensée est claire depuis le début : l’État doit se tenir à égale distance de tous les groupes religieux, c’est ça la laïcité», a-t-il déclaré le 26 avril à partir de Zagreb (Croatie), où il était en visite.

Rassurer l’UE

Des propos qui visent sans surprise à rassurer l’UE. Le gouvernement turc espère une relance des négociations en contrepartie de l’accord sur les réfugiés. Mais nul n’est dupe dans les milieux progressistes attachés au caractère laïc de l’État turc. Dans la réalité, l’offensive est bel et bien engagée sur le terrain, dans les secteurs les plus sensibles de la société, pour instaurer la domination sans partage des signes et des comportements religieux.

Le port du voile est ainsi autorisé dans les universités, dans la fonction publique, de même que dans les lycées. L’enseignement de l’islam est obligatoire dans l’école publique. Les salles de prière rouvrent partout où cela est souhaité, notamment à l’intérieur des enceintes universitaires. Les autorités religieuses mènent de véritables campagnes d’islamisation de la jeunesse, tandis que les centres de formation d’imams se multiplient à travers le pays.

Manœuvres et attentats

Faute de majorité parlementaire pour réformer la Constitution (317 députés au lieu de 330) et instaurer le régime présidentiel omnipotent voulu par Erdogan, l’AKP tente de «travailler» en profondeur la société turque dans l’objectif évident de faire pression pour ébranler l’État laïc. Ces manœuvres politico-idéologiques interviennent dans un contexte d’attentats sanglants à répétition et d’une offensive de Daech à la frontière avec la Syrie. Le pouvoir turc donne le sentiment de vouloir jouer sur la peur pour accompagner la dérive autoritaire du président Erdogan et accélérer l’islamisation du pays.

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Hazebrouck: la construction de la mosquée avance doucement mais sûrement

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Depuis deux ans, des fidèles viennent travailler le week-end pour construire la mosquée d’Hazebrouck, au bout de la rue de Merville. Le bâtiment est construit mais il reste à y faire tous les aménagements intérieurs. Et aussi à collecter des dons pour les financer.

Le chantier de la future mosquée d’Hazebrouck avance à un rythme tranquille depuis deux ans, celui des bénévoles qui se relaient le week-end pour édifier un bâtiment dans lequel ils pourront prier et pratiquer leur religion. Contrairement à ce qu’ont pu affirmer certains sans vraiment savoir de quoi ils parlaient, cette réalisation ne bénéficie d’aucune subvention publique. Ce sont les dons des fidèles et des participations d’entreprises qui permettent d’édifier cette mosquée sous l’égide de l’Association culturelle et éducative, que préside Aïssa Harrous.

Aujourd’hui, le bâtiment s’est élevé sur le terrain acheté par l’ACEH au bout de la rue de Merville. Le clos et le couvert sont achevés. Il reste encore beaucoup de travail pour en venir maintenant aux aménagements intérieurs (sols et murs, électricité, sanitaires, décoration intérieure, alarme et vidéo-surveillance). Aïssa Harrous estime qu’il faudra collecter environ 50000€ pour ces travaux et ne se risque pas à indiquer pour le moment une date de mise en service de la mosquée.

300 m2 de surface et un accès pour personnes handicapées

L’accessibilité aux personnes handicapées, précise-t-il, « a coûté beaucoup d’argent, il a fallu aussi rehausser le bâtiment à cause des risques d’inondation ».

Le projet n’a guère changé depuis l’origine. Le bâtiment a une emprise au sol de 300 m2 , avec une rampe d’accès pour les personnes handicapées à l’extérieur. Dedans, le même souci a conduit à réaliser également des toilettes accessibles aux personnes handicapées, des deux côtés, hommes et femmes.

L’étage accueillera un grenier et un appartement de gardiennage. Il disposera aussi d’une terrasse. On trouvera deux salles de prière au rez-de-chaussée (une pour les hommes et une pour les femmes) ainsi que des bureaux et des salles de formation ou de réunion.

Et non, il n’y aura pas de minaret. Le bâtiment est conçu pour s’intégrer dans le paysage, tout comme les fidèles se veulent intégrés dans la ville…

Source : La voix du nord

Immigration: le Maroc, gendarme de l’Europe?

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Le Maroc joue le rôle de gendarme de l’Europe en matière de lutte contre l’immigration clandestine, en contrepartie d’un soutien à ses intérêts en rapport notamment avec la question du Sahara, soutient le quotidien El Pais dans un long reportage paru le 1er mai.

A l’instar de la Turquie, le Maroc, qui vient d’achever la construction de sa propre clôture autour de la frontière de Melilia, "joue le rôle de gendarme (de l’Europe), mais la contrepartie obtenue par ce pays n’est pas bien définie", ajoute le journal dans un reportage consacré à ce sujet.

 Le journal espagnol relève que la clôture construite par le Maroc autour du préside de Melilia est "une illustration claire de la mission de filtrage assumée par le Royaume en matière de contrôle des flux migratoires pour le compte de l’Espagne et l’Europe".

 Interrogé par El Pais sur la contrepartie perçue par le Maroc pour cette mission, le ministre espagnol de l’Intérieur, Jorge Fernandez Diaz, a évité de répondre de manière directe à cette question.

 "La Turquie est en train de fournir un grand effort et elle doit être récompensée. Je suis préoccupé par cette comparaison injuste avec le Maroc", a-t-il dit, ajoutant que des menaces comme le terrorisme, le trafic de drogue et les mafias de l’immigration clandestine ne peuvent pas être affrontées sans la collaboration du Maroc.

 Et d’ajouter que "le Maroc considère qu’il n’est pas bien traité par l’Union européenne. Il y a eu dernièrement un litige (entre les deux parties) en rapport avec le Sahara. Il y a des questions qui doivent être traitées avec sensibilité".
 
Abdeladim Lyoussi

 

 

 

Paris : 1.619 migrants évacués du camp de Stalingrad

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Lundi 2 mai, peu après 6 heures du matin, les services de police ont procédé à une nouvelle évacuation sous le métro aérien de Stalingrad, dans le nord de Paris. Il s'agit de la troisième opération du type depuis le mois de mars. Celle-ci était menée par la Ville de Paris, la préfecture d’Île-de-France et la préfecture de police. Un campement de plus d'un millier de migrants s'y était progressivement reformé au cours des dernières semaines. 

Selon la préfecture de région, "1.619 personnes ont été mises à l'abri". À l'aube, les premiers d'entre eux, en majorité Soudanais et Afghans, sont montés calmement dans des bus affrétés pour l'opération. Les véhicules devaient les conduire dans des centres d'hébergement en Île-de-France et en province, selon une journaliste de l'AFP.

"Je préférerais rester à Paris"

Entre 400 et 500 personnes avaient été recensées la veille mais les migrants étaient largement plus nombreux lundi. Peu après 8 heures, 1.044 d'entre eux étaient déjà partis, selon la préfecture d’Île-de-France, et environ 300 personnes attendaient toujours, sous la surveillance de la police, de monter dans les bus. L'opération a mobilisé 150 membres des forces de l'ordre, selon un porte-parole de la police.

"On est contents de partir", explique Moustafa, un Afghan de 24 ans, qui dormait sur place depuis un mois. Il y avait des bagarres tous les soirs sur le campement". "Je préférerais rester à Paris, c'est là qu'il y a le reste de la communauté, du travail", explique pour sa part Abdullah, lui aussi Afghan, qui attend de monter dans un bus avec un petit groupe de compatriotes. Contrairement à beaucoup d'autres, Abdullah n'envisage pas de passer en Grande-Bretagne.

Un nombre important de "primo-arrivants"

Les migrants "vont demander l'asile" dans les centres d'hébergement et "ceux qui ne le font pas ou se conduisent mal, on les met dehors. La France n'est pas une terre de désordre et de pagaille", a déclaré sur place Jean-François Carenco, préfet d’Île-de-France. Des représentants de France terre d'asile, Emmaüs ou encore de l'Ofii (Office français d'intégration et d'immigration) étaient également présents sur place, de même qu'Emmanuelle Cosse, ministre du Logement. "Si l'on veut éviter que ce type d'opération ne se reproduise, il faut installer des centres de transit dans toutes les capitales régionales", préconise Pierre Henry, président de France Terre d'asile. 

Au total, une vingtaine d'opérations de "mise à l'abri" de ce type ont été organisées à Paris depuis le 2 juin 2015, date de l'évacuation du campement de La Chapelle. Celui de Stalingrad avait été évacué une première fois le 7 mars, puis le 30 du même mois, et s'est toujours reformé peu après. "Ce ne sont pas les mêmes", précise le préfet de région, qui souligne le nombre important de "primo-arrivants" parmi les migrants évacués lundi.

Certains occupants du campement sont partis il y a une dizaine de jours vers un lycée désaffecté du XIXe arrondissement de Paris. Vendredi 29 avril, le tribunal administratif, saisi par le Conseil régional, en a ordonné l'évacuation. Il précisait qu'au terme d'un délai de 72 heures, la région pourrait procéder à l'expulsion de ses occupants "avec le concours de la force publique".

Clémence Bauduin

Source : RTL