Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 30 juin 2016

Brexit: pour le gouvernement français, la frontière à Calais restera "fermée"

La frontière à Calais restera fermée et le traité franco-britannique du Touquet en vigueur: le gouvernement a opposé mercredi une fin de non recevoir à ceux qui veulent revoir, à la faveur du Brexit, les règles visant à contenir l'immigration clandestine vers le Royaume-Uni.

"Remettre en cause l'accord du Touquet au prétexte que le Royaume-Uni a voté le Brexit et va donc engager des négociations pour sortir de l'Union européenne n'a pas de sens", a déclaré François Hollande à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles.

La renégociation de l'accord du Touquet, conclu en 2003, est réclamée notamment par deux ténors de l'opposition de droite, Alain Juppé, candidat à la primaire pour la présidentielle de 2017, et Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France qui estime lui que "faire comme si le vote sur le Brexit n'avait aucune conséquence n'a pas de sens".

"Ceux qui, aujourd'hui, demandent sa suppression sont ceux-là même qui l'ont conclu", a relevé le chef de l'Etat.

François Hollande a promis d'évoquer dès vendredi, avec le Premier ministre britannique démissionnaire David Cameron, "tout ce qui peut encore être amélioré", notamment pour "éviter qu'il y ait un certain nombre de camps qui ne sont pas dignes" de la France.

Près de 4.500 migrants selon les autorités -- plus de 6.000 d'après des associations -- peuplent la "Jungle" de Calais, le camp le plus important du nord de la France, dans l'espoir de rejoindre la Grande-Bretagne.

L'accord du Touquet permet de placer la frontière franco-britannique à Calais, et ainsi d'entraver l'immigration clandestine au Royaume-Uni.

- "Bras de fer" -

"La frontière à Calais est fermée et a vocation à le demeurer", a martelé pour sa part le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. Une sortie du Royaume-Uni de l'UE "n'entraîne aucune modification de la frontière entre les deux pays", a-t-il assuré après une rencontre à son ministère avec des élus du Calaisis qui lui ont pourtant demandé d'engager un "bras de fer" avec Londres.

Remettre en cause l'accord enverrait "un mauvais signal" aux passeurs et aux migrants, a-t-il estimé, mettant en garde contre les risques d'une ouverture de la frontière: "intensification de la traite des êtres humains" par des passeurs "relégitimés", ce qui provoquerait "un afflux supplémentaire de migrants à Calais", "recrudescence des risques d'accident mortel" lors des tentatives de passage et "saturation" du travail des forces de l'ordre.

De plus, l'accord du Touquet prévoit un préavis de deux ans en cas de dénonciation: cela créerait une "période d'incertitude" et sans doute "une situation d'extrême confusion". "Les conséquences en termes d'attractivité économique de la région seraient à n'en pas douter négatives", a-t-il estimé.

"On n'en peut plus", "je demande qu'on renégocie les accords du Touquet", a dit la maire de Calais Natacha Bouchart à l'issue de la rencontre, "on veut un bras de fer avec le nouveau gouvernement britannique pour clarifier" la situation.

Pour elle, qui réclame l'installation d'un camp de migrants sur le sol britannique, "il faut un plan pour organiser le démantèlement en priorité" de la zone nord de la "Jungle".

Xavier Bertrand, qui demande aux Britanniques de "reprendre la gestion de la frontière" pour "obtenir une résolution définitive", a aussi évoqué une "réunion de travail" prévue "dans quelques jours" place Bauvau "pour voir dans quelles conditions on peut avoir" un tel démantèlement.

Source : Tv5monde

Allemagne: le nombre de crimes contre les migrants explose

1023289164.jpg

En 2015, le ministère allemand de l'Intérieur a constaté cinq fois plus de crimes contre les migrants que l'année précédente.

La police explique ce phénomène par une montée en puissance des organisations d'extrême-droite et la propagation d'idées xénophobes sur fond d'augmentation du nombre de réfugiés dans le pays.

Le rapport sur la protection de la Constitution a été présenté par le ministère de l'Intérieur allemand. Il fait le point sur les crimes commis pour raisons politiques par des organisations d'extrême-droite et d'extrême-gauche, des organisations islamistes, des services de renseignement étrangers et des sectes religieuses. Le rapport souligne que "l'augmentation du nombre de réfugiés a conduit à une hausse des sentiments hostiles à l'octroi d'un asile à ces derniers, alors que la crise migratoire était le thème principal de l'année 2015".

 Selon le ministère allemand de l'Intérieur, 894 crimes pénaux ont été enregistrés en 2015 contre des réfugiés et des migrants, dont 153 violents. Ces chiffres sont cinq fois supérieurs à ceux de 2014 — 170 crimes pénaux dont 25 violents. 5 incendies de centres de logement pour réfugiés ont été enregistrés en 2014 contre 75 en 2015. Le ministère indique que la plupart ont eu lieu de manière spontanée, sans avoir été prémédités, mais une partie des incendies (le ministère ne précise pas le pourcentage) a été planifiée et organisée, ce qui inquiète de plus en plus les forces de l'ordre.

Le ministère remarque que pour la première fois depuis des années, on enregistre en Allemagne une augmentation du nombre de sympathisants envers les organisations d'extrême-droite ou leurs membres — 21 000 en 2014 contre 22 600 en 2015. Ainsi, le nombre de partisans de l'idéologie nazie est passé de 5 600 en 2014 à 5 800 en 2015, le nombre des membres du parti national-démocrate reste au même niveau de 5 200 adhérents, celui des membres du parti Die Rechte (la Droite) est passé de 500 à 650 membres.

 Dans l'ensemble, le ministère constate que la montée en puissance de la propagande haineuse et d'incitation à la haine ethnique et religieuse pousse les autorités à adopter des mesures fermes. L'Allemagne a interdit en janvier le site Altermedia Deutschland qui propageait activement l'idéologie d'extrême-droite — la xénophobie, l'antisémitisme, le racisme et l'islamophobie. Le parquet allemand a déjà ouvert des affaires pénales à l'encontre des gestionnaires de ce site, soupçonnés d'avoir créé une organisation violant le Code pénal du pays.

Source : Sputniknews

« Si vous pensez que le vote « Leave » ne cherche pas à limiter l’immigration pakistanaise, vous êtes à côté de la plaque »

1606292147460111.jpeg

Tyler Cowen, né le 21 janvier 1962, est un économiste, professeur d’université et écrivain américain. Il occupe la chaire Holbert C. Harris d’économie en tant que professeur à l’université George Mason, et est le coauteur, avec Alex Tabarrok , du blog d’économie Marginal Revolution. Il est l’auteur de la rubrique «Economic Scene» dans le New York Times, et écrit également pour des journaux tels que The New Republic, The Wall Street Journal, Forbes, Newsweek, et The Wilson Quarterly. Tyler Cowen est aussi le directeur général du Mercatus Center à l’université George Mason. En février 2011, une étude du magazine The Economist le classait comme l’un des économistes les plus influents de la décennie précédente1

Je suis favorable au Remain, mais également à l’immigration, et j’espère encore que les Britanniques s’inspireront du faux départ de DeAndre Jordan. (Je pense que la géopolitique et la sécurité nationale sont des raisons suffisantes pour favoriser le Remain, il suffit de demander à Poutine; en outre, la transition post Brexit semble bien plus problématique que prévue.) Mais je suis de plus en plus gêné par les arguments du Remain. A partir d’un certain moment, nous devons arrêter de moraliser le vote et commencer à le traiter comme un événement, pour mieux le gérer.

En fait, je vois ce résultat comme un vote pour préserver la nation anglaise, et oui j’utilise ces deux derniers mots à dessein; relisez Fintan O’Toole. Revenons en arrière et examinons l’histoire anglaise. Pendant des siècles, l’Angleterre a été habitée par des anglais, et quelques habitants des régions voisines. Allez visiter Norfolk et arrêtez-vous à Yarmouth, décrite par Charles Dickens comme « le plus bel endroit de l’univers», et qui, malgré son déclin, ressemble à l’Angleterre et EST parfaitement anglaise. Ce qui n’est plus le cas de Londres.

Comme le fait remarquer Zack Beauchamp (dans un texte exemplaire de ce que je critique): « … le nombre de personnes nées à l’étranger vivant au Royaume-Uni est passé de 2,3 millions en 1993 (lorsque la Grande-Bretagne a rejoint l’UE) à 8,2 millions en 2014. »

Vu leur concentration, l’impact de ces populations est encore plus important. Londres, le centre culturel, le poumon économique et la capitale politique de l’Angleterre pendant de nombreux siècles, est maintenant essentiellement une ville mondiale, et même étrangère. J’ai passé près de deux semaines à Londres en 1979, et même si je préfère clairement la ville telle qu’elle est aujourd’hui, la différence est flagrante, comme je suis sûr qu’elle l’est pour la plupart des anglais. (Et ce contraste est encore plus saisissant pour les plus âgés, ce qui explique la surpondération des personnes âgées pour le vote Leave ; et il est très indélicat de la part des soutiens du Remain de critiquer les choix de cette population sans doute mieux informés que la moyenne.)

Des villes comme Bradford, majoritairement blanches, ne se sentent plus anglaises (ou saxonnes!) comme par le passé. Et si vous pensez que le vote « Leave » ne cherche pas du tout à limiter l’immigration pakistanaise, vous êtes à côté de la plaque; ce vote a été le seul levier donné aux Anglais pour envoyer un message à leurs politiques.

Ce serait mentir et exagérer que de dire que «l’islam est désormais la première religion d’Angleterre», mais vu le faible taux de pratique dans l’église anglicane, ce n’est plus une affirmation absurde. Pour le meilleur ou pour le pire, beaucoup de gens ne s’adaptent pas à ce changement si rapide et si extrême. Et croyez-le ou non, ils ne sont pas convaincus par mon idée que les « musulmans britanniques doivent conduire la Réforme islamique mondiale ». L’immigration est la cause d’un «traumatisme culturel» qui a été sans doute le plus important pour l’Angleterre depuis Guillaume le Conquérant. La conquête normande, selon beaucoup d’estimations, ne comptait pas plus de 10.000 hommes, par rapport à une population anglaise d’environ 1,7 million à cette époque.

Les Anglais veulent donc une Angleterre qui reste relativement anglaise, et le vote Leave était l’instrument qui leur était donné. En tant qu’américain d’origine irlandaise, cet attachement culturel me parle peu, car je ne ressens rien, sinon de l’amusement, quand quelqu’un me propose « un biscuit adorable », ou quand une petite librairie consacre une section entière au jardinage. Mais je constate bien cet attachement de la part des britanniques. Et c’est pareil pour de vieux morceaux anglais, comme les Beatles, les Monty Python ou James Bond, et je n’évoque même pas les gloires passées comme Trollope ou Edmund Spenser.

On a dit beaucoup de choses sur le paradoxe apparent que l’opposition à l’immigration serait la plus élevée là où le nombre d’immigrants est le plus faible. Oui, il y a bien une partie de racisme et de xénophobie de la part de zones les moins cosmopolites, mais ce serait une grave erreur que de les réduire à ça. Il y a également, principalement, une forte aversion à la perte. Ce sont ces régions qui se souviennent mieux – et vivent encore – de ce qu’est l’Angleterre. Et non seulement ils y tiennent, mais en plus, ils souhaitent que l’évolution future se fasse en cohérence avec celle-ci.

Une façon de comprendre le vote anglais est de le comparer à d’autres domaines, en lien avec l’immigration. Si vous lisez Fukuyama, il décrit correctement le Japon et le Danemark, ainsi que l’Angleterre, comme deux états nations développés, et ce, bien avant la révolution industrielle. Et qu’y voyons-nous ? Par rapport aux autres paramètres démographiques, ils sont très opposés à des niveaux très élevés d’immigration. L’Angleterre se distinguait par son accueil des étrangers, c’est désormais fini, elle a décidé de faire machine arrière et de se comporter comme le Danemark et le Japon.

Visiblement, les vieux Etats-nations cohérents sont ceux qui protègent les mieux les identités nationales (core identities). Est-ce vraiment une surprise ? Le contraste avec la Belgique, d’où j’écris, est remarquable. Les problèmes pratiques posés par l’immigration sont beaucoup plus présents à Bruxelles, mais le pays est bien loin de faire quoi que ce soit à ce sujet. D’autant que la Belgique n’est pas vraiment un Etat-nation mûr et pourrait tout à fait se scinder. Que l’Angleterre ait fait quelque chose est une conséquence de la meilleure gestion de ce pays, même si vous sentez comme moi que ce vote était une grosse erreur.

Bien sûr, les Etats-Unis, le Canada et quelques autres pays sont des États-nations mûrs fondés sur l’idée même de l’immigration, de sorte qu’ils ne sont pas confrontés au même dilemme que l’Angleterre. Par ailleurs, la plus anglaise des colonies – Nouvelle-Zélande – n’a jamais été aussi accueillante des immigrés que l’Australie, par exemple.
L’Ecosse et l’Irlande du Nord ont beaucoup moins d’intérêt pour «le projet anglais » et ont, bien sûr, voté pour le Remain à des niveaux élevés; les Gallois étant un peu plus proches des anglais, ont eu une majorité de Leave. Il faut également rajouter que l’Ecosse et l’Irlande du Nord n’ont jamais été des Etats-nations véritablement cohérents, avec un grand nombre d’Irlandais dans le chaos pendant des siècles, et une Ecosse sur le dos de la Grande-Bretagne. Ils voient l’UE (à raison) comme un moyen d’atteindre une plus grande cohésion interne, et il n’est donc pas surprenant que l’appartenance à l’UE ait conduit à un référendum presque victorieux sur l’indépendance de l’Ecosse. Ce qui après le Brexit, pourrait devenir d’actualité une nouvelle fois.

Adam Ozimek a fait quelques bonnes remarques sur l’immigration. Voici quelques comptes-rendus intéressants de ceux qui ont voté Leave. Notez que le vote «Leave» ne peut même pas modifier pour le moment la politique britannique d’immigration, une fois un nouvel accord conclu avec l’UE.

Restaurer et maintenir ce qui est anglais ? « Trop peu, trop tard!» vous dirais-je, « vous auriez dû plutôt trouver un moyen de renforcer et de redéfinir l’identité anglaise auparavant » aurais pu ajouter, mais bien sûr, personne ne m’a demandé mon avis.

Surtout, je conclurai en disant que le désir de préserver la nation anglaise [sic] anglaise est plus fort que ce que moi ou d’autres avions pu penser. Il y a un côté positif à ce sujet. Si vous aviez pensé tout du long que le Leave ne réussirait jamais, peut-être que le provincial, finalement, c’est vous.

Source : Fdesouche

“Dans le foot, passeport et nationalité sportive sont de plus en plus détachés”

passeport-et-la-nationalite-sportive,M352075.jpg

La composition métissée des équipes nationales de football illustre la mondialisation de ce sport. Selon l’historien Paul Dietschy, performances sportives et opportunités professionnelles supplantent, dans les choix des joueurs, la couleur du drapeau.

Depuis une vingtaine d’années, l’équipe de France de football cristallise des débats n’ayant aucun rapport avec ses performances sportives. En 1998, on encense une équipe idéalisée sous le label « black blanc beur », en ce qu’elle serait le miroir d’une société modèle. Le Front national fustige, en revanche, son métissage. Dès lors, le football devient objet de discussion sur le terrain politique, dont il était jusqu’alors absent. Auteur de L’Histoire du football publié chez Perrin, Paul Dietschy enseigne l’Histoire contemporaine, à l’université de Franche Comté. Dans Football et immigration, un texte publié sur le site du musée national de l’histoire de l’immigration, il retrace l’apport des joueurs étrangers ou issus de l’immigration à l’équipe de France.

Le 1er juin dernier, dans le quotidien espagnol Marca, le joueur Karim Benzema accusait Didier Deschamps d’avoir « cédé à la pression d’une partie raciste de la France » en l’écartant de la sélection nationale pour l’Euro. Qu’en pensez-vous ?

Le football est un espace qui n’est pas affranchi du racisme ordinaire. Dans ce cas de figure, il me semble pourtant que la réaction de Karim Benzema relève plutôt du dépit. Il s’agit d’une personnalité publique, mise en examen pour quelque chose de grave [le joueur est mis en cause dans une affaire de chantage dit de la sextape, NDRL]. Dans de telles circonstances, la règle est qu’elle se mette en retrait. Le rôle du sélectionneur est de composer son équipe avec la meilleure combinaison de joueurs possible. Je ne pense pas que des questions de cet ordre rentrent en ligne de compte.

La sélection française actuelle serait une des plus métissées de l’Euro.

Cela est vrai sur la durée. En ce sens, la France est un pays pionnier. La sélection française reflète historiquement les vagues de l’immigration. Dès les années 30, des joueurs venus des colonies intègrent l’équipe nationale. Ils sont certes considérés avec beaucoup de paternalisme et de xénophobie. Les années 50 voient l’arrivée des enfants des migrants. Ils sont d’abord polonais, puis portugais, espagnols ou italiens. L’équipe de France représente alors les classes populaires issues des différentes vagues d’immigration.

Depuis les années 2000, le champ des possibles est plus ouvert pour les joueurs. Ils peuvent circuler sur la planète football. Vous dites que le joueur de football incarne une élite mondialisée, on est très loin d’un lien patriotique entre l’équipe nationale et les joueurs.

Etre sélectionné dans une équipe nationale sanctionne la reconnaissance d’une excellence sportive. Pour les joueurs, c’est se voir offrir la possibilité de jouer dans une compétition internationale. On observe de plus en plus un détachement entre la nationalité sur le passeport, et la nationalité sportive. Depuis 1995 et l’arrêt Bosman de la Cour de justice européenne, la circulation des joueurs est libre. Plus de cinq cents français jouent ainsi à l’étranger.

Aujourd’hui, les footballeurs sont semblables aux jeunes sortant des grandes écoles. Leur horizon naturel est le monde, l’Europe. Le lien au territoire est plus faible. Ils sont à la recherche d’opportunités professionnelles alors que l’on voudrait croire qu'ils sont animés d’un mobile patriotique. C’est loin d’être le cas. Et pourquoi en serait-il autrement ? L’Euro ou la Coupe du monde ne sont-ils pas des moments où l’on commercialise la nation, où on en fait un produit de supermarché ? Il suffit de voir ce que l’on vend dans les rayonnages ! Les drapeaux permettent de faire la promotion des marchandises. De la même manière, le choix du joueur pour telle ou telle équipe nationale relève des opportunités professionnelles qui lui sont offertes, avant d’être un choix patriotique.

Depuis quand ces débats sur la nationalité, l’identité, le métissage sont-ils entrés sur le terrain du football ?

Le tournant date de 1998. Lors des victoires de l’équipe emmenée par Michel Platini dans les années 80, les politiques ne s’intéressaient pas au football. Ils le considéraient comme un sport des classes populaires. En 1998, la victoire est une divine surprise. Et autour de l’équipe se développe tout un discours dans la presse française et internationale. C’était la période de la cohabitation, la situation économique était plutôt favorable, un vent d’optimisme soufflait. La France est alors présentée comme un pays idéal. Beaucoup d’attentes sont placées dans cette équipe. Elle suscite de la joie et de la convivialité. Une nouvelle génération d’hommes politiques s’intéresse au football, et en parle. Charles Pasqua évoque même la possibilité de régulariser les sans papiers pour service rendu à la nation.

Le côté « black blanc beur » de l’équipe était exagéré. Zinedine Zidane était un peu une exception. L’équipe représentait plutôt la France des régions, des Dom Tom. Celle d’aujourd’hui reflète bien plus les classes populaires issues de l’immigration.

En 2010, on a reproché aux joueurs de ne pas chanter la Marseillaise. On s’est offusqué que l’hymne soit sifflé dans les stades.

C’est quelque chose de récurrent. On cherche à débusquer ceux qui ne seraient pas de vrais Français, car issus de l’immigration. Cela est lié au débat actuel sur l’identité. On est bien mal placé pour leur reprocher de ne pas chanter la Marseillaise. Elle est à peine enseignée dans les écoles, et on a la mémoire courte. Dans les années 70 et 80, le « grand » Michel Platini ne la chantait jamais. De plus, traditionnellement, dans les stades de football, on s’oppose à ce qui est institutionnel. Siffler l’hymne est aussi un moyen de déstabiliser l’adversaire.

Quelle est la situation dans les pays voisins ?

En 1979, la Grande Bretagne sélectionne un premier footballeur noir. En Italie, en vertu des lois sur l’« italiannité » datant d’avant la Première Guerre mondiale et renforcée par Mussolini, on va recruter des descendants d’Italiens installés en Amérique du Sud. Mais le phénomène du métissage de l’équipe émerge en 1990-2000. En Italie où j’étais récemment, les débats autour de la composition de l’équipe nationale, formée notamment de joueurs d’origine brésilienne, sont nombreux. Comme pour compenser, le sélectionneur Antonio Conte encourage les Italiens à porter les couleurs de l’Azzuro – le nom de la sélection italienne. Il « surjoue » le patriotisme.

L’Allemagne vit pour sa part une lune de miel avec son équipe. C’est un peu l’équivalent du phénomène « black blanc beur » de 1998 en France. Ce groupe offre une vision idéalisée de la société allemande où la réalité est très contrastée. Des mouvements d’extrême droite sont actifs mais, dans le même temps, la situation économique n’est pas si mauvaise, les signaux sont plutôt au vert, et Angela Merkel a pris des positions courageuses face à la question des réfugiés. En fait, cette question du métissage dans l’équipe nationale ne se pose qu’aux vaincus.

Source : Telerama

Paris bientôt capitale de l’immigration clandestine ? Merci Anne Hidalgo !

immigration_africaine.jpg

Anne Hidalgo est la quintessence de cette gauche des grandes métropoles qui a définitivement troqué les classes populaires contre la sacro-sainte « diversité ». Sociétaliste forcenée, voire entêtée, madame le maire de Paris ne rate jamais une occasion de donner des gages de bonne conduite aux idées dominantes. Elle s’est, en effet, plusieurs fois illustrée ces derniers mois dans une course effrénée à la boboïtude la plus crétine.

Concurrente directe du premier de la classe en mépris de classe qu’est Emmanuel Macron (qui déclarait, hier, au Club Bourbon que les gens « peu éduqués » avaient massivement plébiscité le Brexit), Anne Hidalgo peut aussi compter sur ses fidèles adjoints à la mairie pour faire de Paris une mégalopole mondiale bien éloignée de ses racines nationales. Sous l’influence de ses alliés d’Europe Écologie Les Verts, l’ambassadrice d’honneur du Qatar a interdit la circulation des vieilles voitures dans Paris intra-muros. Déjà forcés de vivre en banlieues par l’augmentation du coût des logements, les pauvres (qui ne peuvent pas s’offrir des SUV flambant neufs) ne pourront désormais plus conduire dans le Paris pasteurisé de la gauche des gentils.

Admiratrice du nouveau maire de Londres, Sadiq Khan, l’édile n’a pas manqué de rendre visite à son homologue après son élection, mais aussi en début de semaine, consécutivement au coup de tonnerre du Brexit. Comme l’indique l’inénarrable avocat Patrick Klugman à France 24, les élus parisiens « doivent arrêter de se comporter comme des villageois agressifs. Vu de l’étranger, Londres et Paris sont déjà une mégalopole commune et travailler ensemble peut être une manière intelligente de jouer la mondialisation. » Voilà qui est clair. Paris et Londres, sous la double gouvernance du fric et du marxisme culturel, ont plus en commun entre elles qu’avec les pays dont elles sont les capitales.

Anne Hidalgo n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Elle aimerait désormais s’inspirer de pays plus exotiques pour donner une autre couleur à l’une des villes les plus touristiques du monde. Le 31 mai dernier, elle annonçait vouloir une mesure forte pour assurer l’accueil des « migrants » clandestins. Paris, capitale de l’immigration illégale ? Cela semble le souhait des équipes de la mairie de Paris, qui s’inspireraient de Grande-Synthe pour bâtir un camp répondant aux « normes internationales ». Cerise sur le gâteau : l’installation se fera dans un lieu « tenu secret », de manière à ce que personne ne puisse s’y opposer, comme l’indiquait aujourd’hui le site Paris Vox.

Les Parisiens vont goûter encore un peu plus aux joies du « vivre ensemble ». En avril, des centaines de « migrants » s’affrontaient sous la station du métro aérien Stalingrad, démontrant à une population souvent peu au fait des difficultés du reste de la France ce qu’était la réalité de l’immigration massive. Non, un couple de designers nippons n’est pas représentatif de ce qu’est aujourd’hui le phénomène migratoire. Il serait temps que les habitants privilégiés de Lutèce le comprennent.

Les titis parisiens l’ont, quant à eux, compris. Ils sont partis, forcés de quitter une ville dans laquelle ils n’avaient plus leur place. Car Paris, aujourd’hui, a tout d’un hôtel. De luxe pour les fortunés qui peuvent s’offrir les beaux quartiers. De passe pour le tiers monde attiré par les généreux avantages que lui octroient des idéologues déracinés.

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

 

La Chine ouvre un "Disneyland musulman"

taj-mahal-800x450.jpg

A Yinchuan, à 600 kilomètres à l’ouest de Pékin, la Chine a ouvert la “World Muslim City”, un parc d’attraction sur le thème de l’islam qui s’étend sur plus de huit hectares et dont le coût total, une fois achevé, est estimé à 3,15 milliards d’euros, annonce le quotidien anglophone China Daily.

Des visites d’édifices reproduisant la mosquée bleue d’Istanbul, le Taj Mahal, ou encore un “Palace Doré” bâti sur le modèle d’une mosquée, sont au programme du parc d’attraction. On trouve des noms de rues écrits en arabe et un spectacle son et lumière inspiré du conte des Milles et Une Nuits, mais avec un Aladin né en Chine. Pour une expérience encore plus “immersive et authentique”, le visiteur peut s’habiller en habits traditionnels musulmans, en déboursant quelques yuans au magasin de souvenirs du parc, rapporte le 29 juin 2016 Eglises d’Asie (EdA), l’agence d’information des Missions Etrangères de Paris. Pour visiter une “mosquée”, il est proposé aux femmes de revêtir une abaya, ce vêtement ample, noir le plus souvent, qui ne laisse apparaître que les pieds et les mains.

Des musulmans bien vus

L’implantation du parc d’attraction, à Yinchuan, dans la région autonome hui du Ningxia ne doit rien au hasard, affirme EdA. L’une des plus petites et des moins peuplées des provinces du pays, le Ningxia, abrite une grande partie de la minorité des Huis de Chine populaire. Ces derniers sont des Hans musulmans et ils parlent le mandarin. Les Hans constituent la principale ethnie de Chine, représentant environ 92% de la population chinoise.

L’attitude du pouvoir à l’égard des Huis contraste ainsi avec celle réservée aux Ouighours et autres minorités musulmanes de l’extrême ouest chinois, au Xinjiang. La méfiance des autorités à l’égard de ces derniers se traduit par de nombreuses mesures discriminatoires: interdiction de port de vêtements traditionnels musulmans jugés extrémistes, restriction des pratiques liées au ramadan, arrestations pour suspicion de terrorisme et de liens avec l’organisation djihadiste Etat islamique (EI), note EdA.

Une porte d’entrée pour le monde arabe

Au Ningxia, les autorités tentent de développer la région comme un pôle d’attractivité et une porte d’entrée du monde arabe en Chine. La “World Muslim City” est ainsi entourée d’hôtels et de palais des congrès destinés à accueillir commerçants et investisseurs. Par ailleurs, le fait que le parc d’attraction soit construit au Ningxia plutôt qu’au Xinjiang a sans doute à voir avec une volonté de parer à tout risque terroriste potentiel ainsi qu’avec le désir de mettre en avant les musulmans Huis sinophones plutôt que les musulmans turcophones du Xinjiang.

Depuis quelques années, la Chine fait cependant l’objet de critiques à l’étranger pour sa gestion des musulmans, notamment des Ouighours, qui ressentent vivement l’implantation massive de “colons” Hans sur leurs terres. En 2015, la Turquie a publiquement dénoncé la politique chinoise envers les musulmans du pays. La déclaration avait entraîné des actes de vandalisme contre des établissements chinois à Istanbul. En décembre dernier, l’organisation Etat islamique (EI) a mis en ligne un texte chanté dans un mandarin parfait pour appeler les musulmans de Chine, sans distinguer entre Hans et Huis, à “se réveiller pour mettre fin à des siècles de sujétion”.

Pas d’enthousiasme touristique

Selon certains observateurs, ce projet de “Disneyland musulman” s’inscrit dans la volonté de Pékin d’améliorer ses relations avec le monde arabe, à l’heure où les liens économiques entre la Chine et cette région du monde vont croissant. Avec un tel parc d’attraction arabo-musulman, la Chine souhaite montrer au monde arabe qu’il existe entre les deux univers une histoire et une culture partagées.

Pour autant, selon certains analystes, le projet de la World Muslim City, le plus cher et le plus pharaonique de la région, n’a pour l’instant pas encore réussi à susciter l’enthousiasme des touristes arabes. L’aéroport de Yinchuan a néanmoins prévu de construire un terminal supplémentaire pour accueillir les musulmans du monde entier et des vols directs en provenance d’Amman, en Jordanie, et de Kuala Lumpur, en Malaisie, seront prochainement ouverts. (cath.ch-apic/eda/rz)

Raphaël Zbinden

Source : cath.ch

Paris: un campement de migrants évacué de la halle Pajol

Un campement de plusieurs centaines de migrants, qui s’était reconstitué à Paris devant la halle Pajol (18e arrondissement), théâtre l’an dernier d’une évacuation musclée, a commencé à être évacué dans le calme mercredi matin. L’opération menée par la préfecture de région, la préfecture de police, la ville de Paris, les associations Emmaüs et France Terre d’asile et l’Office français de l’intégration et de l’immigration (Ofii), a démarré peu avant 06h30.
    
Le campement, qui avait commencé à se réinstaller mi-juin, comptait environ 500 occupants, selon une estimation de la préfecture de région mardi. Les migrants, essentiellement soudanais, afghans et érythréens, ramassaient leurs affaires dans les tentes et se pressaient pour monter dans les bus et être emmenés dans 70 centres d’hébergement en Ile-de-France. A proximité, plusieurs dizaines d’autres migrants étaient massés derrière un cordon policier, espérant rejoindre la halle pour être emmenés vers des centres d’hébergement.   

« Il y a une mobilisation extraordinaire de l’Etat et de la ville de Paris », a salué Bruno Morel, directeur général d’Emmaüs France. « Mais Paris ne peut pas tout concentrer sinon on va à l’explosion. Il faut qu’on arrive à une approche nationale ». Le préfet de région Jean-François Carenco reconnait de son côté avoir « du mal à comprendre le niveau d’exigence des gens »: « Beaucoup ont connu la guerre ou la dictature et ne veulent pas aller en province ou dans un centre d’hébergement en Ile-de-France ». Il s’agit de la 25e opération de ce type depuis juin 2015, concernant au total plus de 11.300 personnes.

Source : Boulevard Voltaire

Mitterrand: « L’immigration a été utilisée par les entreprises pour peser à la baisse sur les salaires des français »

Havre : Projet de mosquée au quartier Bléville

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,
Que la paix soit sur vous.

Havre De Savoir est fier de vous annoncer que par la grâce de Dieu (loué soit-Il), nous avons enfin trouvé un terrain qui verra la naissance de notre futur Centre.

 

Après plusieurs années de réflexions et de recherches de locaux au Havre, nous avons trouvé un terrain d’une superficie de 472 m² en plein coeur du quartier de Bléville.
Le choix de ce quartier était un critère primordial dans nos recherches. En effet, bien que Bléville possède une importante population musulmane, ce quartier ne dispose malheureusement d’aucun lieu de culte musulman.

 

Ce projet mûrement réfléchi s’inscrit dans la continuité du travail que nous effectuons déjà depuis quelques années. C’est pourquoi, le futur Centre comprendra une Mosquée ainsi qu’un Institut de Sciences Islamiques & Humaines. Soucieux de l’environnement, il se voudra écologique et moderniste dans son architecture.

 

Aujourd’hui, nous sollicitons votre générosité afin de collecter les fonds nécessaires à l’achat de ce terrain. Afin de mener ce projet à terme, nous avons besoin de collecter la somme de 70 000 euros. Nous comptons sur votre soutien durant ce mois béni.

 

Et dépensez de ce que Nous vous avons octroyé avant que la mort ne vienne à l’un de vous et qu’il dise alors: « Seigneur! si seulement Tu m’accordais un court délai: je ferais l’aumône et serais parmi les gens de bien ».  (Coran 63.10)

Soyez les initiateurs de ce projet, afin d’en récolter pleinement les fruits dans ce monde et dans l’autre. Votre aide pour ce projet est essentielle. Vous pouvez nous aider de trois manières concrètes :

 

1) En faisant des invocations : Et Votre Seigneur a dit : « J’exauce la demande de celui qui M’invoque quand il M’invoque. » (Coran 2. 186)

Profitons de ce mois béni pour multiplier les invocations, notamment à la rupture du jeûne. Comme nous l’a enseigné notre bien aimé, le Prophète Muhammad (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) : “L’invocation de celui qui jeûne au moment de la rupture de son jeûne n’est jamais refusée”.

 

2) En participant financièrement à ce projet afin de bâtir deux édifices, dans chacun des deux mondes, un ici-bas et votre maison dans l’au-delà inch’Allah.

D’après ‘Othman (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui construit une mosquée pour Allah, Allah lui construit son équivalent dans le paradis ».

 

3) En faisant connaître ce projet autour de vous, en partageant ce lien sur les réseaux sociaux, en incitant vos proches à y contribuer.

Selon ‘Oqba Al Ansari , le Messager de Dieu (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: «Celui qui montre la voie d’une bonne action à l’égal du salaire de celui qui la fait ».

Pour faire un don, cliquez-ici

Source : pageshallal

L’INSEE publie une enquête sur la répartition de l’immigration

L’INSEE a publié en avril une enquête sur la répartition de l’immigration sur le territoire français.

Au niveau régional, les immigrés représentent 119 400 personnes, soit 3,3 % de la population globale.

Une proportion faible comparée à la moyenne nationale (8,7 %).

Se concentrant dans les villes, sept habitants immigrés sur dix vivent dans les grands pôles urbains, contre seulement quatre non immigrés sur dix.

La plus importante population immigrée dans la région vit en Loire-Atlantique.

En Pays de la Loire, l’aire urbaine de Châteaubriant est la seule de taille moyenne à compter plus de 4 % d’immigrés dans sa population, avec 1 000 personnes pour 24 100 habitants.

Source : courrier de l'ouest

8 juillet : conférence de Jean-Yves La Gallou à Brignais

451619c69e201b8d1fd9c2f970c-800wi.png

Suède : aux cris de “Allahu Akbar” un vandale s’attaque à une église de Malmö

malmo-st-pauli.png

À 3 h du matin, lundi 27 juin, la police de Malmö a reçu un appel signalant qu’un homme s’était introduit dans l’église Saint-Paul, au centre de la ville, et était en train de la vandaliser. Arrivés sur les lieux, les fonctionnaires de police ont été agressés par l’individu armé d’un gourdin qui les a chargés aux cris de « Allahu Akbar ». Les policiers ont fait usage de gaz poivre pour le maîtriser. Cette église luthérienne du XIXe siècle a été endommagée, le vandale s’en étant pris notamment, à ses vitraux. Il a été arrêté pour vandalisme, intrusion et tentative de violence envers des représentants de la force publique. La police estime que le motif est probablement antichrétien et qu’il pourrait être inculpé aussi de crime de haine. À 11 h du matin, la police n’avait toujours pas réussi à déterminer l’identité du vandale, son âge et son origine.

Source : christianophobie.fr

Immigration clandestine turque. Des filières officielles connues et tolérées !

pref-41-300x225.jpg

Comme nous le disions sur notre Blog, le tribunal de Blois juge depuis hier deux affaires de trafic de titres de séjour dans les milieux turcs du département. Une douzaine de prévenus sont concernés par cette affaire. Les 2 personnages centraux sont un employé de la préfecture, chef adjoint du service étrangers, et un ressortissant turc, Ali Izmirlioglu, alias Ali Digis. 

Un exemple banal en France. Un trafic juteux pour des notables «respectables»

Le principal acteur de ces deux affaires ,Ali Izmirlioglu , a été longtemps le « représentant influent de sa communauté auprès des autorités » (la Nouvelle République 28/6/2016) et président de l’Association des travailleurs turcs.

Pour cette raison, il était en relation directe avec le consulat général de Turquie. Ce n’était pas n’importe qui. Mais lorsque  la police d’Istanbul a signalé des cas de ressortissants turcs qui tentaient d’embarquer pour la France en possession de récépissés officiels émis par la préfecture du Loir-et-Cher, l’enquête s’est dirigée vers ce personnage qui constituait des dossiers à l’aide d’attestations falsifiées et moyennant de fortes sommes d’argent, soit 3000 euros par dossier.

La Police a saisi  à son domicile pour 100.000 euros de bijoux et de montres de marque alors que le prévenu vivait de sa modeste retraite de chauffeur de car. Il a justifié la présence de ces objets de valeur en avançant que c’étaient des cadeaux de famille ! Ben voyons, la famille c’est capital !

Une association dont le président joue un double jeu !

À la tête de l’ « Association des Travailleurs turcs«  depuis 1995, le prévenu  « était respecté comme un chef. Il était aussi l’interlocuteur incontournable des pouvoirs publics qui avait ses  entrées à la préfecture et auprès de nombreux élus. Il déjeunait régulièrement avec des maires et des membres haut placés du corps préfectoral. » C’est dire si l’affaire dépasse le simple cadre d’un vulgaire trafiquant de base et si elle implique tous les rouages politiques et administratifs de la politique d’immigration.

Pour corser le tout, l’employé incriminé de la préfecture affirme  que le prévenu, Ali Digis, était aussi un indicateur qui aidait la préfecture à réaliser ses objectifs de reconduites à la frontière en localisant des compatriotes en situation irrégulière. Certains expulsés en raison de ses dénonciations auraient pu revenir sur le territoire grâce à son organisation illégale.  Une réalité qui dépasse la fiction ! On se demande comment les services officiels français ont fait confiance à cet homme, un agent double qui mangeait à tous les rateliers. Si les Services secrets français travaillent de la même façon pour détecter les islamo-terroristes nous avons du souci à nous faire.

Le cabinet du préfet savait mais ne disait rien !

Il faut savoir qu’une note des Renseignements généraux présentait Ali Digis comme un acteur de l’immigration clandestine mais seul le cabinet du préfet était destinataire de cette information et les fonctionnaires en charge de ces dossiers n’en avaient pas connaissance! Inimaginable ! S’agit-il d’incompétence ou de mauvaise foi ? Sans doute les 2 à la fois !

Dans tous les cas, à ce niveau de l’Etat, il est inadmissible de fermer les yeux sur l’immigration clandestine ou de ne pas ouvrir les yeux de ceux qui sont chargés de s’y opposer ou de la réprimer. A moins que ce ne soit voulu par M. Cazeneuve ….

Un fonctionnaire zélé qui obéit à sa hiérarchie.

Quant au deuxième accusé, l’ancien chef adjoint du Service étrangers, il affirme qu’il est seulement intervenu pour accélérer ou débloquer des situations, parfois en appelant directement une mairie qui hésitait à remettre le titre demandé. Mais comment un « petit » maire peut-il s’opposer aux services de la Préfecture ? cCest impossible. On voit donc que les autorités officielles faisaient pression sur les maires qui n’étaient pas d’accord face à la politique d’immigration du pouvoir.

Mais il faut reconnaître que ce fonctionnaire ne recevait rien en échange, à la différence d’Ali Digis. A sa façon il était intègre et il affirme même qu’il « agissait avec l’aval de sa hiérarchie » car il savait  que « M. Digis était un intermédiaire de la communauté turque qui est très importante dans la région, laquelle pèse dans l’économie locale.» Si les fonctionnaires divent agir en fonction de l’importance politico-économique de la personne qui est de l’autre côté du guichet, c’en est fini de l’application objective et rigoureuse des lois et règlements français.

Le Loir et Cher est en route vers le communautarisme

Avec cette affirmation publique, nous constatons que le personnel de la Préfecture réagit, comme sa hiérarchie, en termes de communautarisme. On devine dès lors le progressif comportement communautariste des maires de Mer, Blois, Romorantin ou Vendôme (qui, pour l’Euro de foot, encourageait l’équipe de Turquie mais oubliait les Bleus !), des villes à forte concentration turque. Faut-il en déduire que les maires en France se constituent ainsi des clientèles électorales?

Amalgame et clairvoyance : sœurs jumelles ! 

Lors du Conseil municipal de Blois hier soir, Miguel de Peyrecave a évoqué ce procès et souligné le lien qui existait entre la Politique de la Ville, les avantages qui en découlent et l’augmentation de l’immigration clandestine. Il a rappelé l’énorme appel d’air que constituent les avantages concédés aux immigrés, clandestins ou non.

Choqué par cette évidence, Denys Robiliard, député de Blois, a condamné ce raisonnement en parlant d’« amalgame ». Les Français, au contraire du député PS, comprennent de plus en plus que les statistiques et propagande officielles ne correspondent pas à ce qu’ils voient de leurs propres yeux. Le tsunamigratoire touche toutes les villes de France.

La politique de la Ville est la matrice cachée de la politique d’immigration, officielle et clandestine. Les Français qui « amalgament » à bon escient ont compris. Ils le feront savoir en 2017!

Nous vous tiendrons au courant du verdict de ce procès.

Source : Fn41

Fresque anti-police de Grenoble : l’aveu naïf ?

3bbb-11e6-986f-5b1034af772d.jpg

Le Landernau virtuel des réseaux sociaux est secoué d’une petite tempête causée par une fresque où sont représentés deux CRS qui molestent une Marianne à terre censée figurer la liberté. Les deniers publics de Grenoble auraient financé cette œuvre, d’où une vindicte électronique à l’encontre de son édile. Mais où est le scandale ?

Les manifestants de la Manif pour tous, les Veilleurs, les Mères veilleuses, les Sentinelles le savent bien : la police a bafoué sans aucun scrupule les libertés qu’elle était censée protéger. La loi renseignement votée lors de cette législature et l’état d’urgence à rallonge mettent des policiers sans réel contrôle probant en capacité de violer nos libertés individuelles les plus essentielles et les plus intimes. Oui, les forces de l’ordre attentent à nos libertés ; c’est devenu, en quelque sorte, leur droit. La fresque ne ment pas.

Est-ce le financement qui pose problème ? Il est difficile de s’ériger contre la censure a priori, l’expression artistique peut être (heureusement !) subversive et tout au plus est-il paradoxal de voir une subversion subventionnée par de l’argent public. Principe de subsidiarité, c’est sans doute aux Grenoblois de déterminer s’ils trouvent l’argent public bien ou mal employé avec cette fresque.

Ou alors le scandale ne résiderait-il pas dans ce que nous ne voyons pas sur cette fresque ? Il y a la victime et ceux qui tapent sur elle, mais ne sont pas représentés tous ceux qui instrumentalisent les policiers qui ne sont que des agents de cette violence. Il y a, bien sûr, le pouvoir exécutif, issu du monde politique et dont la tentation totalitaire n’est plus à démontrer (gauche ou droite). Il y a des hauts fonctionnaires, ces petits marquis de notre régime où la veulerie courtisane a droit de cité. Il y a les médias officiels, univoques et soumis, qui bêleront « liberté » sans lever le petit doigt pour elle. Il y a aussi les leaders de la « bien-pensance » idéologique, tel cet Eolas qui incitait les policiers à se servir d’armes à feu lors d’une manifestation pacifique de 2013 dont le mot d’ordre avait l’heur de lui déplaire. Eux violent nos libertés, mais en col blanc.

« Un gendarme, ça obéit aux ordres », me disait mon père, qui y connaissait quelque chose. Ceux qui donnent les ordres ne sont pas sur la fresque ? Nous avons le devoir de savoir qu’ils existent, qui ils sont, et de lutter contre eux, si nous aspirons à préserver nos libertés. Mais prenons bien garde à ne pas faire des gendarmes et des policiers des boucs émissaires de notre ressentiment. René Girard nous l’a dit maintes fois : les boucs émissaires sont innocents

Rémy Mahoudeaux

Source : Boulevard Voltaire

Michel Thooris : On est dans une situation de guérilla urbaine !

Michel Thooris, secrétaire général du syndicat France Police, revient pour Boulevard Voltaire sur ces casseurs qui n’hésitent pas à agresser les policiers durant les manifestations.

Source : Boulevard Voltaire