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mercredi, 13 juillet 2016

Les Européens lient l'arrivée des réfugiés au terrorisme et au chômage

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Une étude du think-tank américain Pew Research Center démontre la montée d'un sentiment de peur à l'égard des migrants, en partie dans les pays d'Europe de l'Est et du Sud.

La vague de réfugiés sans précédents qui a gagné l'Europe cette année inquiète les peuples. C'est ce que confirme une étude du think-tank américain Pew Research Center*. Elle montre qu'une majorité d'Européens (59 %) craint que l'arrivée de réfugiés n'augmente le risque d'attentats dans leur pays, et que la moitié (50 %) pense que ceux-ci sont un fardeau pour l'économie. Les pays d'Europe de l'Est sont particulièrement sceptiques quant aux bienfaits de l'immigration. La part des personnes qui pensent que les «réfugiés vont augmenter la probabilité du terrorisme dans notre pays», est ainsi de 76 % en Hongrie, 71 % en Pologne et 61 % aux Pays-Bas. En Allemagne, où Angela Merkel a ouvert les bras à plus d'un million de migrants, 61 % de la population lie immigration et terrorisme.

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L'institut américain Pew Research Center, basé à Washington, a interrogé les personnes en âge de voter dans dix pays, où la part de la population immigrée est très variable. À la question de savoir si «les réfugiés représentent un fardeau car ils prennent les emplois et les avantages sociaux» des locaux, moins d'un tiers des Allemands (31 %) se disent d'accord avec cette information, contre 82 % des Hongrois. En France, on a plus peur de l'impact sur le chômage que sur le terrorisme: 53 % des Français pensent que les migrants sont un fardeau économique et 46 % pensent que leur présence augmente le risque terroriste.

La vision négative des musulmans en hausse dans les pays de l'Est et du Sud

Près de la moitié des Italiens et des Suédois interrogés pensent que les réfugiés sont davantage responsables d'actes criminels que d'autres groupes. Seuls 13 % des Espagnols cautionnent cette déclaration.

L'étude mesure également la montée d'une hostilité à l'égard de la population musulmane, particulièrement forte dans les pays de l'est et du sud de l'Europe. Ainsi 72 % des Hongrois, 69 % des Italiens, 66 % des Polonais et 65 % des Grecs ont une opinion défavorable des musulmans. À noter qu'il s'agit de pays où la présence musulmane est faible, voire inexistante. En France et en Allemagne, pays où la part de la population musulmane est importante, seule 29 % des sondés en ont une vision négative.

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La Grèce semble particulièrement touchée par ce sentiment grandissant d'hostilité à l'égard des migrants. Dans ce pays rongé par la crise économique et en première ligne dans la crise migratoire, 63 % de la population pense que «la diversité fait de leur pays un endroit pire à vivre». Près de trois quart des Grecs et des Hongrois pensent par ailleurs que les immigrés musulmans souhaitent rester «différents» plutôt que «d'adopter les us et coutumes du pays dans lequel ils vivent».

La diversité n'enthousiasme plus les Européens

La précédente enquête de l'institut sur le même thème date de 2005. L'évolution des mentalités est frappante. En Allemagne, 9 % des sondés jugeaient alors que les immigrants musulmans voulaient adopter les coutumes locales, ils sont désormais 32 % à le penser. En France aussi, cette part a augmenté puisque 43 % des interrogés jugent maintenant que les immigrés de confession musulmane souhaitent s'assimiler, contre 32 % en 2005. En France, les réponses quant aux réfugiés suivent les lignes partisanes: 36 % des sondés qui s'identifient comme socialistes voient les réfugiés comme un poids, contre 61 % pour les soutiens des Républicains et 90 % des sondés Front national.

La diversité n'a plus le vent en poupe en Europe. Peu d'Européens souscrivent à l'idée qu'une diversité croissante a un impact positif sur leur pays. Avec 36 % d'opinions favorables, la Suède enregistre le plus fort taux de soutien à l'idée. Dans la plupart des pays, une majorité de sondés estime cependant que le fait qu'un nombre croissant de groupes différents habite le pays n'a que peu d'incidence sur leur qualité de vie.

* Le sondage a été mené dans dix pays européens et aux États-Unis sur 11.494 personnes du 4 avril au 12 mai 2016, soit avant le référendum britannique sur le Brexit, et avant l'attentat de l'aéroport d'Istanbul, fin juin.

Lire le rapport en entier

Source : Le Figaro

Agressions sexuelles de la Saint-Sylvestre en Allemagne : un rapport révèle l'ampleur terrifiante du phénomène

Un rapport de la police allemande paru dans la presse vient de préciser l’ampleur terrifiante de la vague d’agressions sexuelles subies par des femmes en Allemagne pendant la nuit de la Saint-Sylvestre, révélant des chiffres bien plus élevés que ceux précédemment admis.

Ainsi, plus de 1200 femmes et 2000 agresseurs potentiels seraient concernés par cette monstruosité de masse qui a vu des milliers de femmes se faire agresser et violer, souvent par des groupes de plusieurs hommes, le soir du nouvel an en Allemagne. Le lien entre ce phénomène effrayant et l’immigration massive est désormais indéniable, puisque la plupart des hommes impliqués, selon ce rapport, sont de nationalité étrangère, présents en Allemagne depuis peu de temps et essentiellement originaires d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.

La nouveauté de ce rapport, outre les chiffres édifiants qu’il expose, tient dans la reconnaissance officielle du lien entre l’immigration massive et ces agressions.

Le Front National a toujours plaidé pour regarder cette réalité en face afin d’y répondre et ne pas laisser l’obscurantisme l’emporter sur notre mode de vie, lequel assure, et nous en sommes fiers, la liberté et l’égalité entre les sexes.

L’immigration massive exacerbe des différences culturelles et de mentalité qui parfois, comme dans le cas de ces agressions de masse, aboutissent à des drames. La remise en cause du droit des femmes et, plus généralement, la remise en cause de leur liberté d’être et de se mouvoir, est un phénomène d’une gravité extrême qui ne doit pas être occulté.

Il est infiniment regrettable d’en être arrivé à de tels drames pour que la caste commence à admettre ce que nous dénonçons depuis des années.

La prise de conscience de cette réalité quant aux effets délétères de l’immigration massive ne doit donc pas rester à l’état de rapport de police ou de tribune dans la presse, elle doit désormais aboutir à l’arrêt de cette politique folle d’immigration massive qui a déjà fait tant de mal à nos pays.

Communiqué de Presse du Front National

Front National

Une majorité d'Européens associe réfugiés et risque terroriste

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Berlin - Une majorité d'Européens estime que l'afflux de réfugiés sur le continent augmente le risque d'attentats et une forte proportion s'inquiète des conséquences pour leur emploi, selon une enquête publiée lundi par l'institut américain Pew Research.

Dans huit des dix pays examinés, représentant 80% de la population européenne, au moins la moitié de l'opinion juge que l'arrivée des demandeurs d'asile "accroît le risque terroriste". Plus d'un million ont été enregistrés en Europe en 2015, fuyant notamment la guerre en Syrie. 

La proportion atteint un record (76%) en Hongrie et en Pologne (71%), pays qui ont proportionnellement accueilli peu de migrants et dont les gouvernements ont adopté des politiques très fermes à l'égard des réfugiés. Les Allemands, qui ont accueilli le plus important nombre de migrants, sont 61% à partager cette inquiétude, les Italiens 60% et les Britanniques 52%. 

Paradoxalement en France, pays durement frappé par des attentats en 2015, une majorité (51%) ne partage pas cette opinion, 46% jugeant que le risque est accru. 

De manière générale, "la crise des réfugiés et la menace terroriste sont très clairement liées dans l'esprit de nombreux Européens", juge l'institut Pew Research, en soulignant que "l'envolée récente du nombre de réfugiés en Europe a pris une place prépondérante dans la rhétorique anti-immigrés des partis d'extrême droite sur tout le continent et dans le débat très controversé autour de la décision du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne". 

L'inquiétude des Européens s'étend aussi à leur situation économique. Une proportion importante voit dans l'arrivée des réfugiés "un fardeau" car ils sont "susceptibles" de "prendre nos emplois et nos allocations sociales", selon Pew. Elle atteint 82% en Hongrie, 75% en Pologne, 72% en Grèce, 65% en Italie et 53% en France.  

Au total, cette opinion domine dans sept des dix pays étudiés. C'est paradoxalement en Allemagne, pays le plus concerné par les réfugiés, qu'une majorité de la population (59%) ne partage pas cette crainte. 

Au-delà, le sondage montre une augmentation des sentiments négatifs des Européens à l'égard des musulmans, y compris en France où cependant seule une minorité (29%) partage ce sentiment, selon l'enquête. 

Les Européens sont globalement plus nombreux à penser que la diversité culturelle et ethnique est une mauvaise chose pour leur pays que l'inverse. Et une majorité juge qu'il est important de partager des habitudes et traditions communes pour appartenir réellement à une communauté nationale. 

Ce sondage, qui concerne aussi l'opinion aux Etats-Unis, a été effectué par Pew auprès de 11.494 personnes au total entre le 4 avril et le 12 mai. 

Source : L'Express

Contre le hallal, votre boucher !

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Pourquoi l’identité nationale refait parler d’elle dans la campagne

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Tribune libre. Après quelques signes d’essoufflement, le thème de l’identité revient en force. Il est en passe de devenir un sujet central de la campagne présidentielle, à tout le moins, de la primaire de la droite.

L’épisode raté du débat sur l’identité nationale avait remisé le thème au fond des tiroirs. Il ressort aujourd’hui et ce n’est pas un hasard. D’abord parce qu’il est clivant et différenciant.  Ensuite parce qu’il permet d’aborder plusieurs champs, celui de la République, de la nation, comme celui des valeurs. Pourtant des enquêtes récentes ont montré que les Français étaient de moins en moins réceptifs à ces thématiques.  Une étude de l’Ifop réalisée dernièrement, souligne que seul un tiers des personnes interrogées se déclare sensible à ces termes. 47% des sympathisants du Parti Socialiste disent que ça ne les touchent plus vraiment, contre 53% qui y sont encore sensibles. Chez les Républicains, la proportion s’inverse. 53% disent que ça ne les touchent pas contre 47% qui pensent le contraire. Aux extrêmes, le taux d’insensibilité est plus marqué. 57% chez les sympathisants du Front de Gauche et 70% chez ceux du Front National ou la notion de République peut parfois faire référence au Système que ces partis combattent.

Entre le recours à la République, largement exploité par la gauche en particulier après des attentats de 2015 et la tentation de la droite à  réinventer le thème de l’identité nationale, un débat politique s’est installé. Mais là encore, les Français semblent  de moins en moins touchés par ces discours.  Ils se divisent d’ailleurs en trois groupes dès lors qu’il s’agit de se prononcer sur les propos les plus évocateurs de sens. 38% se disent touchés par les politiques quand ils parlent d’identité nationale. C’est davantage le cas dans l’électorat de droite et d’extrême droite, mais c’est également vrai pour  un quart des sympathisants de gauche. 33% disent être sensibles aux discours sur la République  quand 29% se déclarent indifférents à ces deux concepts. C’est bien dans les électorats les plus mobilisés que ces sujets fonctionnent le mieux. Nicolas Sarkozy ne s’est d’ailleurs pas privé de relancer sa conquête en utilisant ce registre identitaire : « La campagne va se jouer sur la France, la République, la culture française, avec deux questions majeures ; qu’est-ce qu’être  français ? Et que va devenir la France ? Il oblige ainsi ses concurrents à opérer un tournant pour venir sur un sujet plus clivant que les choix techniques sur le taux de la CSG ou la défiscalisation des heures supplémentaires.  C’est d’ailleurs sur ce terrain identitaire qu’il se sent le plus crédible à défaut d’être rassembleur, et même si la période « buissonnière » ne lui a guère été profitable. Quand Bruno Le Maire et François Fillon en appellent à la culture et à l’histoire, quand Alain Juppé déroule le concept de l’identité heureuse, quand Jean François Copé flatte la fierté d’être français,  Nicolas Sarkozy, lui, exploite les fractures françaises et s’appuie sur la vision d’une France éternelle attendue par une majorité de l’électorat des Républicains. Mais aucun ne dit vraiment que la République « une et indivisible » ne suppose pas forcément une identité « une et indivisible ».

Ce tournant identitaire de la campagne est  aussi inspiré par une production littéraire particulièrement dense, elle-même suscitée par un contexte dans lequel la laïcité est bafouée, les communautarismes stimulés, les tentations nationalistes exacerbées.   Dans la préface qu’il consacre à la « République identitaire » de  Béligh Nabli, Michel Wieviorka souligne combien les mots de République, de Nation et d’Identité déchaînent les passions. La « guerre des deux France » du début du XXème siècle qui opposait une gauche républicaine, laïque et dreyfusarde et une droite catholique, un brin nationaliste, a laissé place à un unanimisme républicain facteur de tensions et de crise. Béligh Nabli montre comment  les clivages demeurent, s’intensifient et se transforment  entre partisans d’une République ouverte à la diversité,  ceux  qui ne reconnaissent aucun particularisme dans l’espace public et les derniers qui  veulent  faire de la laïcité un moyen de préservation de l’identité nationale.  Dans cette France à l’identité fracturée, Malika Sorel –Sutter, revient dans son dernier livre « Décomposition française – comment en est—on arrivé là ? » sur ces mythes de la diversité, de la discrimination positive qui ont conduit les politiques à la faiblesse face à la montée des communautarismes et à l’exigence d’assimilation.  De son coté, Roger Martelli, historien de gauche, ex-communiste, publie un essai au titre provocateur « L’identité, c’est la guerre », dans lequel il explique comment la droite installe le thème de l’identité pour en faire un combat alors que la gauche abandonne son « pivot symbolique » de l’égalité.  Après la fracture sociale, la fracture identitaire, décrite différemment pas ces trois auteurs, est en passe de devenir un des marqueurs d’une campagne électorale où la compétition n’a jamais été aussi rude et le résultat aussi incertain.

D’abord journaliste, puis conseiller d'un Premier ministre et d'un ministre de l'Intérieur, ex-directeur du Service d'Information du Gouvernement (SIG) et du Syndicat de la Presse Quotidienne Régionale (SPQR), Vincent de Bernardi est aujourd'hui, directeur de la communication et des affaires publiques d'une organisation et chroniqueur au Magazine Paroles de Corse.

Vincent de Bernardi
 

Non! Non !Non à l’islamisation!

Comme toujours très courageux, les militants de Génération Identitaire Lyon ont interrompu hier soir le conseil de la métropole du Grand Lyon qui était en train de voter une subvention de 1 million d’euros pour un centre islamique. Voici la vidéo embarquée intégrale.
Partagez cette vidéo ! Les Français doivent savoir comment les élus détournent  leurs impôts écrasants au profit des salafistes!

 

Source : délitdimages

Allemagne: un rapport révèle l'ampleur des agressions sexuelles du Nouvel an

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La fuite d'un rapport de la police allemande dans la presse révèle que le nombre d'agressions sexuelles durant la nuit du Nouvel an est beaucoup plus élevé que les chiffres officiellement révélés.

Violences du nouvel an à Cologne: 1200 victimes, 2000 migrants agresseurs et que 4 condamnations !

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Elles ont été 1200 les femmes agressées à Cologne, Hambourg, Stuttgart et autres villes allemandes, lors du Nouvel An 2016. Victimes d’agressions de nature sexuelle pour un total de 900 crimes et délits qui vont du viol à la violence, en passant par les vols à l’arraché et les intimidations. Et ils sont environ 2000 les hommes qui ont participé à ces violences. Mais seulement 120 les suspects sur qui la Magistrature enquête et 4 les condamnations : deux à Cologne, une à Düsseldorf et une autre à Nürtingen.

Cologne et la gare centrale ont été le centre principal de ces événements violents, là où les agressions envers les femmes ont été les plus nombreuses et les plus intenses. Selon le rapport, la majeur partie des suspects sont Nord-Africains et Afghans, très peu les syriens, et plus de la moitié était arrivé en Allemagne en 2015.

Ce sont les chiffres contenus dans le rapport sur les faits de la Saint-Sylvestre recueillis par la Police fédérale, la Bundeskriminalamt, et publiés par Sueddeutsche Zeitung.

 

« Les enquêtes ne sont pas encore conclues mais nous retenons que beaucoup de ces délits ne pourront pas être examinés » explique le chef de la Police Fédérale, Holger Muench, en se référant à la pauvreté des preuves, des photographies et des films.

« Le récent flux de réfugiés a eu des conséquences avec les crimes du Nouvel An » a-t-il ajouté. Dans le détail, la police a comptabilisé 650 délits de nature sexuelle à Cologne et plus de 400 à Hambourg. Il n’y a pas en revanche d’indications que ces violences aient été préméditées et que ces hommes se soient donnés rendez-vous dans les lieux où ces agressions sont advenues.

Ces chiffres et la nature des crimes et délits commis donnent la mesure de ce qui est réellement arrivé au cours de cette nuit, qui devait être un moment de fête, et qui s’est transformée en cauchemar pour de nombreuses femmes. Elle a signé un véritable tournant dans le rapport des Allemands et le phénomène de l’immigration.

6 mois après ces violences, le Bundestag a approuvé une nouvelle loi anti-violence qui durcit les peines et rend plus facile les inculpations. Et la police demande plus de camera de surveillance dans les lieux où se déroulent les grandes manifestations publiques.

Mesurettes qui ne sont que des cache-sexes du véritable problème : l’ampleur de l’immigration invasion à laquelle sont soumises les régions germaines, cautionnée par l’ethno-masochisme de bien trop d’Allemands, traumatisés par l’après guerre, culpabilisés à outrance. C’est en redevenant fiers leur peuple que les Allemands pourront reprendre en mains leur destin national afin de préserver leur identité!

Francesco de Villasmundo

Source : MPI



La prédiction sombre du patron de la DGSI sur les «affrontements intercommunautaires»

Patrick Calvar redoute « une confrontation entre l’ultra droite et le monde musulman - pas les islamistes mais bien le monde musulman »…

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Pour Patrick Calvar, « l’Europe est en grand danger». A cause de la montée des extrémismes dans le contexte actuel, le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dit redouter « une confrontation entre l’ultra droite et le monde musulman - pas les islamistes mais bien le monde musulman ».

«Je pense que nous gagnerons contre le terrorisme», estime-t-il, selon la retranscription de son audition devant la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, rendue publique mardi. « Je suis en revanche beaucoup plus inquiet de la radicalisation de la société et du mouvement de fond qui l'entraîne», a affirmé le 24 mai le patron du renseignement intérieur, auditionné à huis clos.

 Encore un ou deux attentats et la confrontation adviendra»

« C’est ce qui m’inquiète quand je discute avec tous les confrères européens : nous devrons, à un moment ou un autre, dégager des ressources pour nous occuper d’autres groupes extrémistes parce que la confrontation est inéluctable », a-t-il estimé. Le patron de la DGSI avait tenu des propos similaires le 10 mai devant la commission de la Défense nationale de l’Assemblée nationale.

« L’Europe est en grand danger : les extrémismes montent partout et nous sommes, nous, services intérieurs, en train de déplacer des ressources pour nous intéresser à l’ultra droite qui n’attend que la confrontation », avait-il alors affirmé. « Encore un ou deux attentats et elle adviendra. Il nous appartient donc d’anticiper et de bloquer tous ces groupes qui voudraient, à un moment ou à un autre, déclencher des affrontements intercommunautaires », avait estimé Patrick Calvar.

M.C. avec AFP

20 Minutes

Sondage: les migrants menacent-ils l'emploi des Européens?

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Selon un sondage de Sputnik.Opinions menée par l'Ifop et la société britannique Populus à la demande de l'agence d'information et radio Sputnik, 50% des Français, 47% des Britanniques et 36% des Allemands interrogés pensent que l'immigration conduit à une perte d'emploi pour les habitants de leur pays.

A la question "Êtes-vous d'accord ou non avec l'affirmation suivante: l'immigration conduit à une perte d'emploi des habitants du pays au profit des migrants", presque un quart des Britanniques n'a pas pu répondre. Les Français et les Allemands ont affiché une opinion plus marquée: seulement 5% et 6% respectivement ont répondu "je ne sais pas".

 Le sondage a été mené au Royaume-Uni par la société Populus du 15 au 21 avril 2016. En France et en Allemagne — par l'Ifop du 14 au 18 avril 2016. 3 042 personnes ont participé à l'étude au total: 989 en Allemagne, 1008 en France et 1045 au Royaume-Uni. Les résultats sont représentatifs du sexe, de l'âge et de la géographie de la population. La marge d'erreur maximale par pays est de +/- 3,1% avec un intervalle de confiance de 95%.

A propos du projet Sputnik.Opinions

Le projet international d'étude de l'opinion publique Sputnik.Opinions a été lancé en janvier 2015, en partenariat avec les célèbres sociétés de recherche Populus, Ifop et Forsa. Dans le cadre du projet Sputnik.Opinions sont régulièrement menés des sondages dans les pays d'Europe et aux États-Unis sur les sujets sociaux et politiques les plus d'actualité.

Source : Sputniknews

 

La moitié des Européens lie réfugiés et risque d'attentats

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Environ la moitié des Européens craignent que l'arrivée de réfugiés n'augmente le risque d'attentats dans leur pays, montre un sondage publié lundi, et l'Europe de l'Est en particulier voit les réfugiés comme un fardeau pour l'économie.

L'institut américain Pew Research Center, basé à Washington, a interrogé les personnes en âge de voter dans dix pays, où la part de la population immigrée est très variable. En France, la part des personnes qui pensent que les "réfugiés vont augmenter la probabilité du terrorisme dans notre pays", est de 46%. Elle est de 52% en Grande-Bretagne, 61% en Allemagne, 71% en Pologne et 76% en Hongrie. 

En terme médian, 59% des sondés des dix pays lient les réfugiés au risque terroriste dans les dix pays européens. 

Méfiance

À la question de savoir si "les réfugiés représentent un fardeau car ils prennent les emplois et les avantages sociaux" des locaux, moins d'un tiers des Allemands (31%) se disent d'accord avec cette information, contre 82% des Hongrois. Au total, 50% des sondés européens souscrivent à l'idée (médiane). 

Près de la moitié des Italiens et des Suédois interrogés pensent que les réfugiés sont davantage responsables d'actes criminels que d'autres groupes. Seuls 13% des Espagnols cautionnent cette déclaration. 

Amalgame religieux

Interrogés sur les musulmans présents dans leurs pays, les sondés d'Europe de l'Est et du Sud s'y montrent les plus opposés. 

Environ deux tiers de Polonais, mais aussi des Grecs, des Italiens et des Hongrois déclarent avoir une opinion "défavorable" des musulmans de leur pays, quand moins d'un tiers des Français, des Allemands et des Britanniques partagent ce jugement. 

Principes politiques

Les données de l'institut suivent en outre les évolutions des réponses depuis une précédente enquête de 2005. En Allemagne, 9% des sondés jugeaient alors que les immigrants musulmans voulaient adopter les coutumes locales, ils sont désormais 32% à le penser. En France aussi, cette part a augmenté puisque 43% des interrogés jugent maintenant que les immigrés de confession musulmane souhaitent s'assimiler, contre 32% en 2005. Près de trois-quarts des Grecs et des Hongrois pensent au contraire en 2016 que les immigrés musulmans souhaitent rester à part de la société. 

En France, les réponses quant aux réfugiés suivent les lignes partisanes: 36% des sondés qui s'identifient comme socialistes voient les réfugiés comme un poids, contre 61% pour les soutiens des Républicains et 90% des sondés Front national. 

Difficulté à accepter l'immigration

Enfin, peu d'Européens souscrivent à l'idée qu'une diversité croissante a un impact positif sur leur pays. Avec 36% d'opinions favorables, la Suède enregistre le plus fort taux de soutien à l'idée. Dans la plupart des pays, une majorité de sondés estime que le fait qu'un nombre croissant de groupes différents habitent le pays n'a que peu d'incidence sur leur qualité de vie. 

Le sondage a été mené dans dix pays européens et aux États-Unis sur 11 494 personnes du 4 avril au 12 mai 2016, soit avant le référendum britannique sur le Brexit, et avant l'attentat de l'aéroport d'Istanbul-Ataturk, fin juin. 

Ouest-France

La fraude aux allocs explose. À qui la faute ?

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Dans son rapport annuel publié jeudi dernier, la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF) nous informe que, pour 2015, ce sont près de 40.000 fraudes (+22 % par rapport à 2014) qui ont été détectées, pour un total de près de 250 millions d’euros (+18 % par rapport à 2014), soit une moyenne de 6.250 euros par fraude. Près de 75 % des fraudes sont dues à des omissions ou de fausses déclarations, notamment sur les ressources réelles perçues. C’est le RSA qui constitue le « poids lourd » de la fraude aux allocations, soit 68,5 % des fraudes avérées.

Depuis quelques années, les contrôles sont mieux ciblés, notamment grâce au « data mining », qui permet d’extraire automatiquement des informations grâce à des méthodes statistiques et mathématiques, révélant donc des incohérences. De plus, les contrôles au domicile se sont vus renforcés et continueront de l’être.

On pourrait me rétorquer, et à raison, que comparée aux 2,6 milliards d’euros récupérés en 2015 via des évadés fiscaux « repentis », la fraude aux prestations sociales est insignifiante. Cependant, et au-delà des chiffres, le problème n’est pas de savoir qui, entre celui qui trompe la CAF et celui qui cache son argent à l’étranger, est le pire des salauds. Ce n’est pas parce qu’il existe pire que soit que l’on gagne forcément en vertu. Au final, le fraudeur de prestations sociales et le fraudeur fiscal sont jumeaux en idées, seuls leurs moyens pour abuser de la communauté nationale pour faire du profit divergent. En somme, leur philosophie est la même que Hollande, « ça ne coûte rien, c’est l’État qui paye ».

Pour La Dépêche du Midi, la fraude aux allocations ne serait qu’une « fraude de survie ». Soit un joli qualificatif en forme d’excuse trouvé afin de ne pas vexer les fraudeurs en question, mais également pour ne pas affoler les contributeurs, puisque au lieu d’assister des vies, ils les sauvent ! Une « fraude de survie » ne servirait donc pas à s’enrichir mais juste à améliorer les fins de mois. Donc, si l’on vole son voisin sans chercher à s’enrichir, s’agit-il d’un « vol de survie » ?

La fraude est comme un mensonge ayant une valeur monétaire : il entretient un climat malsain et répand un sentiment d’injustice qui deviendra explosif. Quant au système de protection sociale lui-même, force est de constater qu’avec plus de 70 milliards d’euros dépensés en prestations diverses à 11,8 millions d’allocataires, la fraude ne concernerait donc que 0,33 % de la population des bénéficiaires. Cependant, cette colossale somme d’argent, correspondant à huit fois le budget de la justice, démontre un constat encore plus alarmant que la fraude.

Notre système de protection sociale devait, à son origine, juste « aider les plus nécessiteux à court terme ». Aujourd’hui, il est devenu pour beaucoup un « complément de revenu », créant donc une dépendance dangereuse vis-à-vis de l’État. Ce dernier, pour pérenniser le système, n’a d’autre choix que d’emprunter. Comme le disait Reagan : « L’État ne règle pas les problèmes, il les subventionne. »

Xavier Scott
 

Drapeaux algériens et casse en marge de la finale de l’Euro

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Dimanche 10 juillet, la France perdait contre un Portugal solide mais sans génie, en finale de l’Euro 2016. Je laisse le soin aux experts du jeu de déterminer ce qui fut fatal à cette équipe de France. Je vais, pour ma part, m’intéresser aux violences « en marge » de la finale.

Comme d’habitude, l’anti-France était de sortie, trouvant un prétexte pour manifester bruyamment, et violemment, sa haine de notre pays. Les témoignages de badauds concordent avec les vidéos qui ont été diffusées sur Internet. Dès avant le match, des débordements étaient à regretter aux abords de la fan-zone près du Trocadéro, illustrés par des photos sidérantes montrant d’immenses nuages de fumée sous la tour Eiffel.

La fête ? Non, des images de guerre. Les forces de l’ordre ont été obligées de charger des groupes de racailles – car c’est ainsi qu’il faut les nommer, qui se sont dévoués pour mettre à nouveau une ambiance détestable au cœur d’un grand rassemblement populaire. Est-il toujours possible, au juste, d’assister dans le calme à une manifestation quelconque sans qu’elle ne finisse irrémédiablement gâchée par des perturbateurs ?

Les dégâts ont été si considérables que la tour Eiffel était fermée aux visiteurs lundi 11 juillet. La Société d’exploitation de la tour Eiffel expliquait, dans un communiqué, que la situation actuelle ne permettait pas « d’ouvrir aujourd’hui dans des conditions de sécurité correctes ». Des « supporters », avec de gros guillemets, ont brûlé des poubelles, des scooters et même une voiture.

Après le match, le centre-ville de Paris fut pris d’assaut par des supporters de l’Algérie, et parfois de la Côte d’Ivoire. J’ignorais que ces deux pays participaient à l’Euro de football, mais passons. « One, two, three : viva l’Algérie ! » pouvait-on entendre sur les Champs-Élysées. Ces gens ne fêtaient pas la victoire du Portugal, mais la défaite de la France, pays honni.

La confusion était si grande que les journalistes de Libération ont diffusé, aux alentours de 23 h 30, un article sous-titré « Décalage. Sur les Champs-Élysées, les supporteurs français sont prostrés sur leur smartphone tandis que les supporteurs portugais sont aux anges », illustré par une photo de personnes portant des drapeaux extra-européens, de pays du Maghreb et d’Afrique subsaharienne ! Ridicule… Soit les journalistes de Libération sont très mauvais en géographie, soit ils désinforment sciemment, soit ils ont voulu prouver qu’une partie de la jeunesse profitait de toutes les occasions possibles pour attaquer le pays qui les héberge. Je vous laisse juges.

Christopher Nunès, ancien journaliste de BFM TV, indiquait sur Twitter qu’il avait surpris un homme lancer une bouteille devant les CRS, en scandant « Vive Daech ». Pourtant, la plupart des journalistes et commentateurs se refusaient à relayer ces informations ce 11 juillet. Le blogueur Koztoujours, Bisounours devant l’éternel, se contentant d’expliquer que ces actes n’étaient pas « représentatifs ». Ils se reproduisent pourtant à chaque événement…

Gabriel Robin