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samedi, 03 septembre 2016

Calais : l'immigration ou la faillite des politiques

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Selon l'IPSOS, seulement 11% des Français considèrent que l'immigration est une bonne chose pour la France. Pour Xavier Narvik, sur fond d'aggravation de la situation à Calais, l'État est impuissant à maîtriser les flux migratoires.


Xavier Narvik est un juriste.


Un sondage récent, IPSOS du 22 août 2016 souligne que l'immigration est une bonne chose pour seulement 11% des Français. Ce résultat est d'autant plus frappant que l'on estime généralement que 20% des Français ont au moins un grand-père issu de l'immigration... Il est bien loin le temps où Bernard Stasi voyait dans l'immigration «une chance pour la France» dans un livre célèbre publié en 1984. Et il est vrai que l'immigration aurait pu être une véritable chance pour la France, pour des raisons économiques, démographiques et d'enrichissement mutuel. Comment a-t-on pu échouer à tel point?

Bien sûr, les beaux esprits bien pensants, à la lecture de ce sondage, vont s'empresser de fustiger la France profonde, en la qualifiant de populiste et de xénophobe. Mais de fait, quand on observe la réalité de l'immigration la plus visible, médiatisée, dans la France actuelle, comment ne pas en avoir une vision négative? Rarement une politique publique n'aura autant failli, de décennie en décennie, au point de nourrir les haines et les récupérations extrémistes à des fins électorales.

 

Par exemple, en six mois, les reconduites à la frontière de migrants en situation irrégulière ont diminué de 20%. Elles étaient déjà faibles, au nombre de 20 000 par an, c'est-à-dire environ un quart des décisions d'éloignement prises par les préfets. Leur nombre se réduit encore. Le pouvoir politique a sa part de responsabilité. Ainsi, la loi du 8 mars 2016 a réduit de cinq jours à 48 heures la durée de la rétention administrative qui permet au préfet, avant l'intervention du juge des libertés, de maintenir un étranger en situation irrégulière en rétention dans l'objectif de le raccompagner dans son pays. Même s'il est impossible d'évaluer d'ores et déja l'effet mécanique de cette loi, le signal politique qui a été ainsi donné aux préfets et aux forces de police n'est pas favorable à la lutte contre l'immigration illégale. Dans le contexte de la crise migratoire européenne, le message est difficilement compréhensible. Comment permettre l'intégration des étrangers en situation régulière, par le travail, le logement, l'éducation, si l'on faiblit dans la maîtrise du flux migratoire et si le droit de l'entrée et du séjour n'est pas respecté?

Le spectacle donné par le Calaisis est choquant pour tout citoyen, tout Français quelle que soit son origine, et pour tout étranger en France respectueux des lois sur l'entrée et le séjour. Un bidonville de 8000 personnes s'est installé sur le territoire français et devenu une gigantesque zone de non droit donnant lieu à des meurtres, des trafics, des violences, des conditions de vie insalubres. Les autorités de l'État en sont responsables depuis 1999. Elles l'ont laissé se constituer sans prendre les mesures nécessaires au niveau du contrôle des frontières et des mesures de respect de l'ordre public. Derrière ce renoncement, c'est la République qui a été atteinte de plein fouet. Et les seuls bénéficiaires de cet état de fait? Les partis extrémistes, de droite et de gauche, qui se nourrissent de ce drame.

À l'approche des élections, on parle de démanteler la jungle en relogeant les migrants qui s'y trouvent. Cette idée est tout à l'honneur des autorités: ne pas laisser des personnes, dont des enfants, dans la rue ou dans des bidonvilles. Pourtant, on avait compris que leur seul objectif était de passer en Grande-Bretagne à tout prix. Dès lors, quel est l'intérêt de leur fournir des appartements qu'elles s'empresseront de quitter? D'ailleurs, quels appartements, en quel lieu et à quel coût pour les finances publiques? S'ils sont réfugiés, dans l'hypothèse où ils ne peuvent pas retourner dans leur pays sans y encourir de menace, il convient, au titre de la Convention de Genève ou de la protection subsidiaire, de leur accorder un titre de séjour et les prestations auxquels ils ont droit. Mais s'ils sont dans l'illégalité et ne demandent pas l'asile ou une autre protection à la France, il existe des lois internationales, européennes et françaises qui exigent qu'ils retournent dans leur pays. Et la mission de l'État, qu'il soit gouverné par la gauche ou par la droite, est de faire respecter le droit. On ne peut pas laisser des personnes sur le territoire de la République sans aucune existence juridique. «Qui veut faire l'ange fait la bête» écrivait Pascal. Les étrangers en France sont les premières victimes du renoncement à faire appliquer le droit. Et le vote extrémiste en est le premier bénéficiaire.

Le Figaro

Valls : "L’immigration est une chance, une opportunité pour notre pays"

"Arrêtons de stigmatiser les populations en les ramenant à leurs origines, à leur religion (…) L’immigration est une chance, une opportunité et un dynamisme pour notre pays", a déclaré mardi Manuel Valls lors de son discours de politique générale à l’Assemblée nationale.

Lci

Le sort de la mosquée à Mantes-la-Ville sera décidé en septembre

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Mantes-la-ville entrevoit la fin d'une longue bataille judiciaire entre un projet de mosquée et un projet de commissariat.

Troisième round devant la justice administrative pour le maire FN de Mantes-la-Ville (Yvelines) qui veut préempter un local, destiné par la précédente municipalité à devenir un lieu de culte musulman, pour y installer sa police municipale : le tribunal de Versailles, saisi vendredi sur le fond, tranchera le 16 septembre.

Mosquée contre commissariat. Cyril Nauth, l'édile frontiste qui s'oppose à la préfecture des Yvelines et à une association musulmane, avait été débouté en référé (procédure d'urgence) par cette même juridiction en août 2015, puis par la cour administrative d'appel en octobre. Au coeur de la bataille judiciaire : l'ancienne trésorerie municipale, un local inoccupé d'au moins 500 m2. L'Association des musulmans de Mantes-sud (AMMS) a racheté ces locaux en octobre 2015 à la communauté d'agglomération de Mantes-en-Yvelines. Elle y a sommairement aménagé depuis une petite salle de prière qui accueille 300 fidèles, alors que doit être démoli l'actuel lieu de culte principal de la ville, un pavillon vétuste dans lequel s'entasse "un millier de personnes lors de la prière du vendredi, dans des conditions d'hygiène et de sécurité déplorables", selon le président de l'AMMS Abdelaziz El Jaouhari, présent vendredi à l'audience.

Une longue bataille judiciaire.Cyril Nauth avait officialisé au printemps 2015 son intention d'y transférer l'actuel poste de police municipale, un pavillon de 90 m2, inadapté selon lui, dans le cadre d'un renfort de ses effectifs, une promesse électorale. Vendredi, le rapporteur public a estimé qu'il y avait eu "détournement de pouvoir" de la part de la municipalité et que la mairie ne pouvait se prévaloir d'un droit de préemption, son projet n'étant, selon lui "pas une opération d'intérêt général". Il a notamment pointé "le coût" du projet du maire (760.000 euros) et le fait que le local était "disproportionné" pour une équipe de "12 agents de police municipale".

"On fait le choix du communautarisme". Au sortir de l'audience, le maire a dit "regrette(r) cet avis du rapporteur public qui considère qu'un poste de police municipale dans une zone de sécurité prioritaire n'est pas un projet d'intérêt général". "Surtout en comparaison d'un lieu de culte musulman" qui, a-t-il souligné, "par définition ne s'adresse qu'à une communauté". Quant au coût du projet qu'il soutient, il a répondu: "En quoi ça regarde un préfet (...) si on veut mettre le paquet sur la sécurité ?". "Encore une fois, on fait le choix du communautarisme, c'est regrettable", a-t-il conclu. 

Abdelaziz El Jaouhari a lui, regretté un "positionnement démagogique : on dilapide l'argent public dans des procédures perdues d'avance et surtout pour stigmatiser une partie de la population".

Europe 1

Toulouse: assignation à résidence maintenue pour un islamiste présumé

Le tribunal administratif de Toulouse a refusé ce jeudi soir de suspendre l’assignation à résidence d’un Belgo-Tunisien de 31 ans soupçonné d’appartenir à la mouvance islamiste radicale, a annoncé son avocat. « La requête a été rejetée », a ainsi indiqué Me Vincent Brengarth, qui défend Farouk Ben Abbes, assigné à résidence après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis dans le cadre de l’état d’urgence. « Nous allons interjeter appel », a-t-il ajouté quelques heures après l’audience du tribunal, saisi en référé-liberté.

Ce Belgo-Tunisien de 31 ans soupçonné d’appartenir à la mouvance islamiste radicale avait demandé ce jeudi au tribunal administratif de Toulouse de suspendre l’arrêté du ministère de l’Intérieur l’assignant à résidence. 

Farouk Ben Abbes avait été assigné à résidence après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis dans le cadre de l’état d’urgence, une mesure limitant ses mouvements et lui imposant de pointer trois fois par jour au commissariat de Toulouse.

Un non-lieu prononcé en 2012

Me Vincent Brengarth, qui le défend avec Me William Bourdon, avait plaidé la « disproportion manifeste » dans la mesure où « les faits auxquels se réfèrent l’assignation à résidence datent pour la plupart de 2008-2009 », des faits pour lesquels Farouk Ben Abbes « a bénéficié d’un non-lieu ».
    
Farouk Ben Abbes avait été mis en examen dans le cadre d’une enquête ouverte en 2009 sur un projet d’attentat visant la salle de spectacles du Bataclan. En 2012, un non-lieu avait été prononcé, faute de charges suffisantes. « Les seuls faits d’actualité mentionnés datent de 2015 », a poursuivi l’avocat, des faits sur lesquels le ministère n’apporte « pas le commencement d’une preuve ».

Dans son arrêté d’assignation, le ministère estime que si Farouk Ben Abbes a bénéficié d’un non-lieu, « il continue d’entretenir des relations suivies avec des membres de la mouvance islamiste radicale, notamment à Toulouse où il s’est installé ». L’arrêté rappelle notamment ses liens passés avec les frères Clain, deux jihadistes toulousains dont l’un a enregistré le message de revendication des attentats du 13 novembre.

Boulevard Voltaire

"Jungle" de Calais: Cazeneuve annonce la poursuite "par étapes" du démantèlement

Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé jeudi que le gouvernement allait « poursuivre avec la plus grande détermination » le démantèlement « par étapes » du camp de migrants installé à Calais depuis le printemps 2015.

« Nous avons déjà procédé au démantèlement de la zone sud au début du mois de mars dernier, et nous avons déjà commencé celui de la zone nord (…) Mon intention est bien de poursuivre avec la plus grande détermination. Cela doit se faire par étapes, en commençant par créer davantage de places d’hébergement en France pour désengorger Calais », déclare Bernard Cazeneuve dans un entretien à Nord Littoral, qui devait être mis en ligne par le quotidien à 23 heures, la veille d’une nouvelle visite sur place du ministre.

Boulevard Voltaire



Toulouse: un islamiste présumé assigné à résidence

Le tribunal administratif de Toulouse a refusé ce jeudi soir de suspendre l’assignation à résidence d’un Belgo-Tunisien de 31 ans soupçonné d’appartenir à la mouvance islamiste radicale, a annoncé son avocat. « La requête a été rejetée », a ainsi indiqué Me Vincent Brengarth, qui défend Farouk Ben Abbes, assigné à résidence après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis dans le cadre de l’état d’urgence. « Nous allons interjeter appel », a-t-il ajouté quelques heures après l’audience du tribunal, saisi en référé-liberté.

Ce Belgo-Tunisien de 31 ans soupçonné d’appartenir à la mouvance islamiste radicale avait demandé ce jeudi au tribunal administratif de Toulouse de suspendre l’arrêté du ministère de l’Intérieur l’assignant à résidence. 

Farouk Ben Abbes avait été assigné à résidence après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis dans le cadre de l’état d’urgence, une mesure limitant ses mouvements et lui imposant de pointer trois fois par jour au commissariat de Toulouse.

Un non-lieu prononcé en 2012

Me Vincent Brengarth, qui le défend avec Me William Bourdon, avait plaidé la « disproportion manifeste » dans la mesure où « les faits auxquels se réfèrent l’assignation à résidence datent pour la plupart de 2008-2009 », des faits pour lesquels Farouk Ben Abbes « a bénéficié d’un non-lieu ».
    
Farouk Ben Abbes avait été mis en examen dans le cadre d’une enquête ouverte en 2009 sur un projet d’attentat visant la salle de spectacles du Bataclan. En 2012, un non-lieu avait été prononcé, faute de charges suffisantes. « Les seuls faits d’actualité mentionnés datent de 2015 », a poursuivi l’avocat, des faits sur lesquels le ministère n’apporte « pas le commencement d’une preuve ».

Dans son arrêté d’assignation, le ministère estime que si Farouk Ben Abbes a bénéficié d’un non-lieu, « il continue d’entretenir des relations suivies avec des membres de la mouvance islamiste radicale, notamment à Toulouse où il s’est installé ». L’arrêté rappelle notamment ses liens passés avec les frères Clain, deux jihadistes toulousains dont l’un a enregistré le message de revendication des attentats du 13 novembre.

Boulevard Voltaire



Immigration clandestine: moins d’expulsions, plus de refoulements à la frontière

Les reconduites à la frontière ont diminué de 19,8% sur les six premiers mois de l’année, révèle le Figaro vendredi.

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« Depuis janvier, les expulsions de clandestins ont concerné 2 000 individus de moins que sur la même période l’an dernier », annonce Le Figaro qui a pu se procurer les données de la Direction générale des étrangers en France, pour le premier semestre 2016. Un document réalisé par le Département des statistiques, des études et de la documentation (DSED) de cette administration directement rattachée au ministère de l’Intérieur, précise le journal.

« Le cumul 2016 des retours, réadmissions dans l’espace Schengen et autres renvois a concerné 8 660 illégaux du 1er janvier au 30 juin 2016, contre 10 800 étrangers en situation irrégulière éloignés durant la même période de l’année précédente », écrit Le Figaro, toujours selon le document.

Explosion de la pression migratoire à la frontière

 

« La pression migratoire aux frontières a en revanche explosé, principalement celle avec l’Italie (+ 287% de non-admissions depuis janvier) », note Le Figaro qui indique que « la police a refoulé 23 900 migrants qui voulaient entrer en France au premier semestre, contre 6 189 durant les six premiers mois de l’année 2015. »

Plus de 17 000 reconduites à la frontière ont été effectuées en 2015, contre 15 253 en 2014, avait annoncé en octobre dernier le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, en s’adressant aux forces de l’ordre à l’Ecole militaire à Paris.

La voix du nord

Bernard Cazeneuve réaffirme la poursuite du démantèlement de la « jungle » de Calais

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Le gouvernement va « poursuivre avec la plus grande détermination » le démantèlement du camp de migrants de Calais, promet le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un entretien à Nord Littoral, mis en ligne par le quotidien dans la soirée de jeudi 1er septembre.

« Nous avons déjà procédé au démantèlement de la zone sud au début du mois de mars dernier, et nous avons déjà commencé celui de la zone nord (…) Cela doit se faire par étapes, en commençant par créer davantage de places d’hébergement en France pour désengorger Calais. »

Le locataire de la Place Beauvau se rend, vendredi, sur place. Il doit rencontrer la maire (Les Républicains) de la ville, Natacha Bouchart, et s’entretenir avec un collectif d’acteurs économiques du Calaisis « directement concernés par la problématique migratoire ».

« Je n’arrive plus à entendre, si c’est ce message, que l’on va nous expliquer qu’on va démanteler le camp en plusieurs mois », a réagi, avant leur rencontre, Mme Bouchart sur Europe 1. « L’expérience a été faite et le nombre de migrants a quasiment doublé », a-t-elle ajouté, plaidant pour une action immédiate et non pas « par étapes » comme l’avance le ministre.

Places d’hébergement

Dans son entretien, le ministre fait valoir que les pouvoirs publics ont déjà commencé la dissolution de la partie nord du bidonville, par le biais d’un « référé pour fermer les lieux de vente illégaux installés sur la lande ». Ce processus a été freiné par une décision de justice, précise-t-il, en référence au veto du tribunal administratif de Lille à cette demande. « J’ai saisi le Conseil d’Etat à ce sujet », ajoute M. Cazeneuve

En parallèle, l’Etat compte intensifier les départs volontaires en créant d’ici à la fin de l’année « 2 000 nouvelles places d’hébergement en centre d’accueil et d’orientation [CAO] » et « 6 000 places en centres d’accueil pour demandeurs d’asile [CADA] ». Depuis leur ouverture, en octobre, 5 528 migrants en provenance de Calais ont déjà été accueillis dans les 161 CAO disséminés dans toute la France, souligne le ministre. Le gouvernement entend aussi offrir 5 000 nouvelles places d’hébergement d’urgence pour demandeurs d’asile en 2017, qui s’ajouteront aux « 10 000 places en CADA » établies « depuis le début du quinquennat ».


Renfort policier

Le nombre de personnes vivant dans la « jungle » de Calais a très fortement progressé depuis deux mois. La préfecture du Pas-de-Calais a annoncé, le 19 août, qu’ils étaient désormais 6 901 à y vivre, un record depuis la création du camp au printemps 2015. Plusieurs associations humanitaires et un syndicat de police estiment quant à eux qu’entre 9 000 et 10 000 personnes résident dans le bidonville. Une information démentie par M. Cazeneuve :

« Il y a aujourd’hui, non pas 10 000, mais 6 900 migrants présents dans la zone nord de la Lande [autre dénomination du bidonville] de Calais. C’est un chiffre suffisamment important pour qu’il soit inutile d’en rajouter. »

Le ministre de l’intérieur a également annoncé le déploiement de près de 200 hommes en renfort des 1 900 policiers et gendarmes présents sur Calais : « Cinquante-quatre policiers de la police aux frontières et deux unités de forces mobiles supplémentaires, soit 140 CRS, affectés en priorité à la rocade et sur l’A16 ; ce qui permettra de redéployer les effectifs des BAC pour la sécurité des riverains de la rocade et du centre-ville. » Ces effectifs supplémentaires auront pour objet « de renforcer la lutte contre ces assauts de camions sur la rocade », précise-t-il.

M. Cazeneuve a aussi fait savoir que le président, François Hollande, se rendra « fin septembre » dans la cité portuaire, pour « poser la première pierre de Port Calais 2015 », et « s’adressera à cette occasion à tous les Calaisiens ».

Le Monde



Le nombre de demandeurs d'asile issus d'Afghanistan a bondi en cinq mois de 964 %

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Il est passé de 218 à 2319 demandes, faisant des Afghans la deuxième nationalité au palmarès des candidats au statut de réfugié en France. Juste derrière les Soudanais, dont le nombre de dossiers déposés a lui-même augmenté de 174 %, en passant de 918 à 2519. Alors que les Syriens, sur lesquels se concentre l'actualité internationale, n'ont déposé, dans le même temps, que 28 % de demandes supplémentaires, de 976 à 1255.

Dans le même temps, les reconduites à la frontière sont en baisse de 20%. Pour le secrétaire national du syndicat Alliance, Olivier Hourcau, cette baisse des éloignements n'est guère étonnante :

«Depuis le début de l'état d'urgence, les frontières font l'objet d'une vigilance accrue et consomment un nombre d'effectifs considérable, particulièrement ceux de la PAF. L'administration ponctionne ainsi des fonctionnaires dans les services procéduriers, chargés notamment des reconduites, pour aller renforcer les points soumis à forte pression, comme le secteur de Menton dans les Alpes-Maritimes. La mission d'éloignement devient une mission secondaire. En somme, on déshabille Paul pour habiller Jacques…»

A Calais, la jungle continue de s’agrandir et devrait bientôt atteindre le seuil des 10000 migrants. Pour stopper les camions, certains migrants n’hésitent plus à allumer des feux sur l’autoroute.En deux ans, le ministère de l’Intérieur a doublé ses effectifs sur place, ils sont actuellement près de 2000, mais de les migrants continuent d’arriver.

Stop ou on continue ?

Le salonbeige

Allemagne: Un réfugié meurt en tentant de brûler son épouse

Le demandeur d’asile a agressé sa femme parce qu’elle voulait le quitter…

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Triste fait divers en Allemagne. Un homme de 45 ans, résident d’ un foyer de réfugiés de l’ouest du pays, est mort ce jeudi en brûlant son épouse qui a été grièvement blessée, selon la police.

Ce demandeur d’asile dont la nationalité n’a pas été précisée, déjà connu des services de police, a agressé sa femme parce qu’elle voulait le quitter, selon un communiqué de la police.

Deux autres résidents ont été blessés

Il a alors voulu la brûler, déclenchant un incendie, dans lequel il a péri, dans le centre d’accueil de Rüdesheim, qui héberge quatorze personnes dans l’ouest du pays. Son épouse a été grièvement brûlée et hospitalisée. Deux autres résidents ont été blessés.

L’Allemagne a accueilli 1,1 million de demandeurs d’asile l’an dernier et en attend environ 300.000 cette année. L’afflux de réfugiés s’est accompagné d’une forte hausse des incendies visant les centres d’accueil, attribués dans la grande majorité des cas à l’extrême droite. Des rixes entre résidents de ces foyers ont aussi lieu régulièrement en raison de conflits personnels ou ethniques.

 

Ultime recours pour les fidèles de la grande mosquée

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En mai dernier, les fidèles de la grande mosquée (rue d'Estienne d'Orves) avaient manifesté sur le parvis de l'hôtel de ville de Clichy pour garder leur lieu de culte

Cet été, le Tribunal Administratif a enjoint à l’Association pour l’Instruction, le Dialogue et l’Echange (AIDE) et à l’Union des Associations Musulmanes de Clichy (UAMC) de libérer les locaux situés 15 rue d’Estienne d’Orves à Clichy sous un délai de huit jours à compter de la notification du jugement et sous astreinte de 500 euros par jour de retard (à partir du 3 septembre 2016). Passé ce délai, la Ville pourra recourir au concours de la force publique pour obtenir la libération des locaux. (...) La Ville a fait signifier cette ordonnance par huissier aux deux associations le 26 août 2016. La décision du juge sera exécutoire sous huit jours à compter de cette signification, soit le dimanche 4 septembre.

Recours auprès du Conseil d'Etat : Par courrier reçu le 31 août 2016, le Conseil d’Etat a informé la Ville que les deux associations contestaient la décision du tribunal administratif. Le Conseil d’Etat pourra accepter ce recours ou le refuser.

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