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dimanche, 04 septembre 2016

Le démantèlement de la "jungle" de Calais se fera en une seule étape

Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, en déplacement à Calais ce vendredi, « s’est engagé au démantèlement total de la zone nord » de la Jungle « en une étape », a affirmé Natacha Bouchart, la maire Les Républicains de cette ville du Pas-de-Calais, qui abrite le plus grand bidonville de France.

« Le ministre s’est engagé au démantèlement total de la zone nord en une étape. La date bien sûr n’est pas communiquée », a-t-elle déclarédevant la presse à l’issue d’une réunion en sous-préfecture avec Bernard Cazeneuve, qui, dans un entretien à Nord Littoral, avait évoqué un démantèlement « par étapes ».

« C’est plus qu’un soulagement, nous sommes dans la souffrance complète », a affirmé la maire de Calais pour qui l’entretien avec le ministre de l’Intérieur était « le message que nous avions besoin d’entendre ».

Cazeneuve annonce un dispositif de soutien aux entreprises

Bernard Cazeneuve, qui a tenu un discours un peu plus tard dans la soirée, a pour sa part annoncé l’activation d' »un dispositif national de soutien et de solidarité à destination des entreprises en difficulté dans le bassin de Calais et du Calaisis, de manière à mettre en oeuvre des dispositifs d’aides plus directes pour les entreprises qui souffrent ». 

En mars, l’Etat avait déjà procédé au démantèlement de la partie sud du camp pour des raisons sanitaires et d’ordre public, mais une grande partie de ses habitants s’était ensuite repliée dans la partie nord.

La Jungle de Calais abrite entre 6.900 et plus de 9.000 réfugiés selon les sources, soit 50% de plus depuis mi-juin. Environ 1.500 d’entre eux sont hébergés au centre d’accueil provisoire (CAP), formé de conteneurs, et près de 400 femmes et enfants au centre d’accueil Jules Ferry, où s’effectue aussi la distribution des repas par l’association Vie active, agréée par l’Etat. Les autres vivent dans des abris de fortune autour du CAP. A la fin du démantèlement de mars, ils étaient entre 3.500 et 5.000. « 

Boulevard Voltaire



L’Allemagne tétanisée face à la montée de l’extrême droite

Elections régionales Un an après l’arrivée d’un million de réfugiés, Angela Merkel affronte une flambée populiste, prête à se manifester dans les urnes.

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Tandis qu’Angela Merkel et François Hollande se rassuraient à Evian sur l’avenir du couple franco-allemand, les Allemands se préparaient vendredi à un tremblement de terre électoral. Les habitants de la région côtière du Mecklembourg sont appelés à renouveler leur parlement dimanche, et le parti AfD (Alternative pour l’Allemagne) s’apprête à triompher avec un score inégalé dans l’histoire de la République fédérale pour un parti d’extrême droite.

Selon les sondages, l’AfD serait au coude-à-coude avec le Parti chrétien-démocrate (CDU) aux alentours de 22%. «Mais il pourrait bien arriver en tête devant le Parti social-démocrate (SPD) avec près de 30%. Les instituts de sondages se sont souvent trompés sur l’AfD», prévient Hajo Funke, spécialiste de l’extrême droite à l’Université de Berlin (FU).

Un vote sanction

Il y a un an, on se serait encore moqué de ce petit parti au bord de l’extinction. Les sondages ne lui accordaient que 5% des voix. «Notre objectif aujourd’hui est d’être le premier groupe parlementaire de la région», claironne Leif-Erik Holm, la tête de liste.

Que s’est-il passé? En un an, la situation politique a complètement changé. Les agressions sexuelles de la Saint-Sylvestre à Cologne et les attentats revendiqués par le groupe Etat islamique, perpétrées eux aussi par des réfugiés, ont plongé les électeurs dans le doute sur le choix humanitaire de la chancelière. Trois Allemands sur quatre condamnent aujourd’hui son choix d’avoir ouvert des frontières et une bonne partie souhaite la sanctionner en votant pour l’AfD. Ce parti ouvertement xénophobe, divisé et sans leader charismatique, a réussi ainsi à s’ancrer dans le paysage politique en adoptant une ligne anti-islam.

Il a atteint, en mars, 24% au scrutin régional de Saxe-Anhalt. Présent dans la moitié des parlements régionaux, l’AfD est en mesure de faire son entrée au Bundestag en 2017 comme troisième force politique au niveau fédéral.

Une fiction qui fonctionne

«Le parti a mis les réfugiés en concurrence avec les Allemands sur le terrain de l’emploi, du logement et de l’identité. Cette fiction fonctionne très bien, surtout dans les régions avec peu d’étrangers», analyse le politologue Gero Neugebauer.

Dans le Mecklembourg (1,6 million d’habitants), le taux d’étrangers est inférieur à 1,5%. La mise en concurrence fait recette. Le chômage a baissé de moitié depuis la Réunification et les perspectives économiques sont bonnes. Mais les électeurs sont obnubilés par les 8000 réfugiés installés chez eux.

Un triomphe de l’extrême droite dans sa propre circonscription électorale serait un revers symbolique pour la chancelière. A un an des législatives, Angela Merkel restera néanmoins sur ses po

sitions après la défaite. «Elle ne changera rien», assure le politologue.

«Personne n’est actuellement en mesure de proposer autre chose chez les conservateurs», explique Gero Neugebauer. Merkel reste populaire et elle se représentera sans aucun doute pour un quatrième mandat en 2017. «Elle ne va pas abandonner son poste après sa décision d’accueillir un million de réfugiés!» s’exclame le politologue. Personne ne doute aujourd’hui de sa victoire.

Christophe Bourdoiseau

Tdg.ch

L’Union européenne va chercher les migrants en Afrique

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Les arrivées de migrants provenant d’Afrique et en direction du continent européen sont en passe de subir une accélération considérable.

Cette affirmation n’est pas l’opinion de qui voudrait alimenter les craintes de nos concitoyens, mais bien une réalité induite par l’extension aux eaux territoriales libyennes du mandat des opérations de sauvetage de l’Union européenne (mandat Sophia) : c’est à quelques milles du littoral africain que les navires, qu’ils soient italiens, danois ou britanniques, etc., vont désormais chercher les clandestins.

La preuve ? En seulement trois jours, 13.000 clandestins ont été récupérés en Méditerranée et escortés jusqu’aux ports italiens.

Un beau geste qui, faisant éviter des kilomètres de périlleuse navigation, permettrait de sauver de nombreuses vies ? Non. Puisque la solution pour éviter les décès n’est pas de sécuriser les traversées mais d’empêcher les départs ! Sécuriser les traversées signifie inciter les migrations, et donc multiplier considérablement aussi bien les morts et les viols sur le chemin par la porte libyenne que les noyades ; les flottes européennes ne pouvant faire face à toutes les tentatives.

Les dirigeants à l’origine de cette nouvelle opération en sont conscients : c’est juste qu’ils n’ont que faire de la vie de ces hommes. Derrière le paravent de leur hypocrite humanitarisme, les intérêts économiques et politiques grouillent.

Et pendant ce temps, leurs acolytes les médias tamponnent la situation en déplaçant ce phénomène sur le registre sentimental, exhibant les images des rares femmes et enfants qui composent les masses de clandestins. Ainsi, en Italie, pour faire passer la pilule de ces 13.000 nouvelles bouches à nourrir – dans un contexte de grave crise économique, rappelons-le, de chaos migratoire dans toutes les régions, et alors que des milliers de citoyens victimes du récent séisme sont sans domicile –, c’est le sauvetage de deux petits jumeaux prématurés qui fait la une. Voilà le mythe des familles de réfugiés fuyant la guerre rétabli. Voilà comment dévier l’attention du téléspectateur qui ne saura jamais que la marée humaine débarquée à Palerme, le 31 août, était composée à 77 % d’hommes majeurs venant d’Afrique noire.

Mais surtout, cette nouvelle opération confirme que la politique bruxelloise en matière d’immigration entend pérenniser cette submersion démographique. On gère l’aspect logistique des flux, on ne se demande jamais comment tarir ces flux.

Au-delà de la question fondamentale de la survie de la civilisation européenne – et donc de la diversité des peuples de la planète -, même les partisans d’un monde sans frontières devront s’interroger sur la perpétuation d’un phénomène qui incorpore des populations à démographie explosive dans un espace restreint aux ressources limitées. L’Europe étant déjà le continent le plus densément peuplé, et les Africains ne souhaitant visiblement pas infléchir leur taux de natalité – comme le démontre un récent sondage au Nigeria où les femmes désirent encore avoir 9 enfants et les maris 11. Une réflexion sur le long terme qui ne peut être ignorée.

Audrey D’Aguanno

Boulevard Voltaire



Quand l’ONU entérine le concept de communautés !

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Le burkini n’a pas fini de faire des vagues ! Les répliques au tsunami français ont d’abord atteint les côtes américaines, envahissant les rédactions des médias yankee qui, entre deux flèches contre la tête de T…c – autocensure prudente ! – Trump, s’insurgent à qui mieux mieux de cette nouvelle étrangeté froggy. Mais un retour de secousse a également enfoncé, à Genève, la porte du Haut-Commissariat aux droits de l’homme – on cherche toujours la femme ! – qui s’est fendu d’un communiqué comminatoire contre les arrêtés pris par certains maires.

Citations :
« Ces décrets n’améliorent pas la situation sécuritaire ; ils tendent au contraire à alimenter l’intolérance religieuse et la stigmatisation des personnes de confession musulmane en France, en particulier les femmes. »
« Nous appelons toutes les autorités locales ayant adopté des interdictions similaires à les annuler immédiatement – pour celles qui ne l’ont pas encore fait – plutôt que de mettre à profit la portée géographique limitée de cette décision afin de maintenir leurs interdictions hautement discriminatoires jusqu’à la fin de la période des vacances estivales. »
Et encore : « En favorisant la polarisation entre les communautés, ils n’ont réussi qu’à aggraver les tensions… miner les efforts qui dépendent de la coopération et du respect mutuel entre les communautés. »

Ainsi, l’ONU favorise et même encourage l’esprit communautaire et donc la singularisation des populations, en particulier selon leur religion. C’est-à-dire tout le contraire des célèbres valeurs de la République ne reconnaissant qu’une communauté – la nationale -, dont notre Premier ministre se fait le chantre sans relâche, notamment à travers ses déclarations originales et courageuses contre le burkini.

Mais à cette ingérence onusienne vient s’ajouter un paradoxe qui pourrait être comiquement ubuesque si notre équilibre social n’était pas dangereusement menacé. Rappelons-nous que l’Arabie saoudite fut un temps proche, en 2015, en charge de la présidence d’une des commissions consultatives de l’institution internationale ! Elle avait sûrement dû entendre l’intitulé dans sa claire et restrictive définition : « Droits de l’Homme » !

Cependant, comme il est souligné dans le communiqué « leurs interdictions hautement discriminatoires jusqu’à la fin de la période des vacances estivales », la fin de l’été éteindra de facto le débat national.

Et les nouvelles clientes potentielles pourront en toute quiétude faire leurs emplettes pour l’année prochaine avec les soldes des magasins en ligne, par exemple A…..e, qui offre ses produits sans complexe et nœud au portefeuille en franco-anglais dans le texte : « Maillots de bain Musulman Filles maillot de bain islamique Hijab – Muslim Swimwear Islamic Swimsuit Filles Dames. »

Henri Gizardin

Boulevard Voltaire



Vider la mer avec une petite cuillère…

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Cette semaine, ce sont 15.000 Africains qui ont été récupérés par les navires du Frontex et des gardes-côtes italiens. 15.000 clandestins entrés illégalement dans l’espace Schengen, dont on peut penser que la plupart n’ont aucun droit à l’asile politique. Et alors que ce chiffre nous parvient, on apprend que la France, sur les six derniers mois, a expulsé 20 % de clandestins en moins que l’an dernier. 8.660 illégaux ont été refoulés entre le 1er janvier et le 31 juillet, contre 10.800 pour la même période en 2015. Le Figaro précise même que les demandes d’asile d’Afghans ont augmenté de 964 %. Même si cela ne concerne que 2.519 individus, cette augmentation est inattendue. En comparaison, il n’y a eu que 1.255 demandes d’asile déposées par des Syriens, pourtant les plus concernés par la guerre civile et islamique.

Il y a les chiffres, et il y a le côté humain. Ces hommes pour la majorité, ces quelques femmes, ces enfants ont choisi de venir tenter leur chance en Europe. Attirés par les avantages sociaux sans se soucier du taux élevé du chômage qui risque pourtant de ne leur offrir qu’une vie médiocre, dans des conditions de confort pour le moins précaires, nous pouvons légitimement nous interroger de plus en plus sur leurs réelles motivations. Sont-ils des envoyés de l’oumma ? Qui sont ceux qui les poussent à risquer leur vie dans une traversée de la Méditerranée qui ne peut pas être une croisière d’agrément, quand parfois ils sont cent migrants et plus sur de vieux rafiots ou des bateaux pneumatiques.

Qui sont ces 50.000 et plus adolescents appelés « mineurs isolés étrangers » qui, à travers l’Europe, sèment souvent la terreur parmi les populations qu’ils volent et violentent. Avez-vous vu cette vidéo où une trentaine de jeunes Africains saccagent une sandwicherie dans un village italien ? Ils seraient 10.000 en France ! À Rennes, on compterait entre 400 et 500 mineurs, hébergés par des activistes de gauche ou dans des squats. Ils coûteraient au département d’Ille-et-Vilaine, selon Gilles Pennelle, conseiller régional Front national de Bretagne, 15 millions d’euros par an. Cet été, tous les soirs, ils transformaient le centre-ville de Rennes en champ de bataille, pillant les magasins, se bagarrant à coups de chaises prises sur les terrasses de cafés, agressant les passagers des bus. La police, parfois, intervient. En arrête quelques-uns. Sans papiers, affirmant qu’ils sont mineurs, ils sont aussitôt relâchés pour être arrêtés quelques jours plus tard.

Gilles Pennelle écrit dans un communiqué : « La Mairie de Rennes, la Préfecture et le Conseil départemental à direction socialiste ont aujourd’hui totalement renoncé et se révèlent incapables de faire face à cette situation devenue plus que préoccupante. Celle-ci vient d’ailleurs s’ajouter au trafic de drogue existant déjà au grand jour place de la République et que les autorités laissent prospérer. »

Le 31 août, à Nantes, également fortement touchée par ce phénomène de migrants « sans âge défini », la police saisissait un kilo d’héroïne et des objets de valeur dans un squat occupé par de tels jeunes. Saisie due au hasard, car la police était venue récupérer, à la demande d’un huissier, un appartement squatté.

À Breizh Info, de jeunes Bretons ont déclaré : « Si l’État nous laisse tomber, alors nous allons devoir faire le ménage nous-mêmes, et la population nous soutiendra. »

Or, l’État a décidé de ne rien faire, ou plutôt de faire semblant, préférant choyer les clandestins plutôt que de procéder à leur expulsion. La guerre civile serait-elle plus proche que prévue ? Et aujourd’hui, pour la énième fois, Cazeneuve est allé faire son petit numéro – désormais traditionnel – à Calais, tel l’illusionniste qui veut faire croire à son public que l’on peut vider la mer avec une petite cuillère…

Floris de Bonneville

Boulevard Voltaire



Fondation pour l’islam de France : les travaux d’Hercule de Chevènement

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À peine installé à la tête de la toute nouvelle Fondation pour l’islam de France, Jean-Pierre Chevènement est déjà la cible de toutes les critiques. Pour Riposte laïque, il s’agit d’un « collabo » ; rien de moins. Dans Libération, les critiques sont évidemment plus nuancées, l’homme étant donné pour « principale figure à gauche du républicanisme laïc tendance souverainiste », ce qui, sous la plume de ses journalistes, n’est pas exactement un compliment. Même son de cloche à France Inter, radio où il remarquait qu’en Seine-Saint-Denis, département au « 135 nationalités différentes », l’une « avait disparu » : la française. Sortie qui n’a évidemment pas fait le bonheur de Patrick Cohen, patron de la matinale…

Toujours dans le même registre, cette autre déclaration de l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2002 : « Moi, je connais bien le monde musulman, je suis allé au Caire, à Alger, il y a quarante ans ou cinquante ans. […] La plupart des femmes ne portaient pas le voile. Il y a une tendance de fond qui correspond à ce qu’il faut bien appeler la montée du fondamentalisme religieux. […] Tout ça, ça traduit quelque chose qui se répercute aussi dans nos cités. »

Il est un fait que Jean-Pierre Chevènement connaît bien ce monde musulman, ne serait-ce que par son épouse Nisa, d’origine égyptienne, mais plus encore grâce à la longue amitié le liant à l’islamologue Jacques Berque, auteur d’une magistrale traduction française du Coran. On ajoutera que Tareq Oubrou, recteur de la mosquée de Bordeaux fait partie de ses visiteurs du soir. Ce qui n’empêche pas Mathieu Hanotin, député socialiste de Seine-Saint-Denis, d’exiger la démission de l’ancien et turbulent ministre.

Ceux qui, dans cette affaire, font preuve d’un indéniable bon sens sont les autorités musulmanes de France, qui connaissent et apprécient l’homme et ne sont en rien choquées lorsque le « Che » affirme : « Chacun doit faire un effort. Il me semble qu’il est de mon devoir de dire qu’une certaine discrétion est souhaitable. »

Ainsi, M’hammed Henniche, président de l’Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis : « Chevènement est taillé pour le job. L’Histoire lui a donné raison. Tout le monde se souvient de sa démission en 1991 lors de son opposition à la guerre en Irak. Si l’Occident n’avait pas créé le chaos dans ce pays, nous n’aurions pas le terrorisme que nous subissons aujourd’hui. »

De son côté, Mohammed Moussaoui, président de l’Union des mosquées de France, estime que cette fondation « va s’occuper de l’aspect culturel et universitaire. Cela ne me paraît pas un obstacle que son président ne soit pas lui-même musulman. »

Cela pourrait même être un atout, sachant que, de longue date, musulmans d’origine maghrébine peinent à s’entendre, même lorsqu’ils tentent de se réconcilier sur le dos de leurs homologues issus des communautés turques ou d’Afrique noire…

On lui souhaite bien du courage pour une aussi vaste tâche. Il en a, cela tombe bien, et de la bonne volonté, aussi. Dieu sait s’il en aura besoin…

Nicolas Gauthier

Boulevard Voltaire



Satisfaction générale sauf pour l'UDC

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Immigration de masseLa solution trouvée afin d'appliquer l'initiative du parti agrarien semble contenter le plus grand nombre, sauf l'initiateur.

Tous les partis, sauf l'UDC, sont satisfaits de la solution trouvée par une commission du Parlement pour mettre en oeuvre l'initiative contre l'immigration de masse.

Partenaires sociaux et cantons approuvent aussi. A Bruxelles, on ne commente pas pour l'instant.

Le PDC estime que son concept a été repris. «La solution correspond à la volonté des cantons et permet de prendre des mesures correctives là où elles sont nécessaires», note le parti. «Les discussions avec l'UE sont devenues obsolètes», estime en outre son président Gerhard Pfister. Car cette solution ne viole pas l'accord sur la libre circulation des personnes.

La commission des institutions politiques du Conseil national propose d'appliquer l'initiative de l'UDC via un mécanisme très souple qui laisse les mains libres au Conseil fédéral. La solution, un compromis entre plusieurs variantes, vise d'abord à ne pas mettre en danger les bilatérales.

La gauche salue également cet effort, un «bon compromis». Pour le PS, elle est la seule voie permettant de garantir les accords bilatéraux tout en respectant le résultat du scrutin du 9 février 2014.

La principale revendication des Vert'libéraux et des Verts, c'est-à-dire la compatibilité avec les accords bilatéraux, est satisfaite. Le PBD soutient aussi, mais estime qu'il manque tout de même des mesures visant à promouvoir la main-d'oeuvre indigène et à soutenir les travailleurs âgés ou les parents actifs professionnellement.

UDC pas contente

Seule à faire grise mine, l'UDC, pour qui la solution retenue est inacceptable en l'état. Après le vote du 9 février, la Constitution exige un contrôle autonome de la migration, a déclaré le conseiller national Gregor Rutz (UDC/ZH). Ce ne sera pas possible si l'UE a son mot à dire. Le parti va-t-il lancer un référendum ou même sa propre initiative de mise en oeuvre? Cela reste ouvert.

Pour les cantons, cette proposition est au contraire une «bonne base», selon le président de la Conférence des gouvernements cantonaux Jean-Michel Cina. Et de saluer l'absence de contingents ou de plafonds fixes. Le conseiller d'Etat vaudois Pascal Broulis (PLR) est moins enthousiaste: «Pour l'heure, ce n'est pas encore la panacée. Il faut encore beaucoup travailler pour arriver à une solution.»

Bémol syndical

Satisfaction aussi du côté des partenaires sociaux. Par la voix de l'Union patronale suisse et de l'Union suisse des arts et métiers, les patrons ont salué la proposition, soulignant tout de même qu'«il faudra contenir au minimum l'effort et les procédures bureaucratiques, tout en ne perdant pas de vue le but de la réduction de l'immigration.»

Bémol chez les syndicats: l'Union syndicale suisse appelle à ce que la Confédération, les cantons et les partenaires sociaux éliminent «rapidement et systématiquement les abus commis en matière de libre circulation des personnes». Il faut mettre en place «des mesures relatives au marché du travail qui ne soient pas discriminatoires, mais compatibles avec les accords bilatéraux».

No comment à Bruxelles

A Bruxelles, on n'a pas souhaité commenter le projet de la commission du National. «Nous n'avons rien à dire sur cette étape intermédiaire», a indiqué à l'ats une porte-parole de la Commission européenne. «La prochaine étape pour nous est la rencontre entre le président Juncker et le président Schneider-Ammann», le 19 septembre à Zurich.

Tdg.ch

Avranche: un clandestin Marocain attaque deux français avec un cutter

« A l’audience du 31 août 2016 du tribunal de Coutances (Manche), un Marocain de 22 ans accepte la procédure de comparution immédiate pour deux affaires de violence avec arme.

Il lui est reproché d’avoir agressé et blessé une personne à Avranches (Manche), le 28 août 2016, avec un rasoir de barbier. Il est également poursuivi pour avoir blessé une autre personne dans cette ville, le 11 août 2016, avec un couteau cette fois. D’après nos informations, les deux victimes n’auraient été que légèrement blessées. (…) Etant donnée la gravité des faits, la dangerosité du prévenu et l’absence de garantie de représentation de celui-ci, en situation irrégulière, il est décidé de son maintien en détention jusqu’au jour de son procès. »

Islamisation.fr

Chute du nombre d'expulsions de clandestins : un signal catastrophique

Communiqué du Front National

Alors que la France est confrontée à un afflux migratoire sans précédent, nous apprenons ce matin que le nombre d’expulsions de clandestins a chuté de 20% au cours des six premiers mois de l’année 2016, soit 2000 expulsions en moins. Si les reconduites à la frontière ne peuvent être la seule réponse à l’immigration clandestine, puisqu’il faut d’abord mettre tous les moyens en amont pour stopper le flux d’arrivées, cette baisse est néanmoins catastrophique. Elle sera nécessairement entendue par les passeurs et les mafias qui acheminent les migrants vers la France comme un terrible signal de laxisme, un appel à venir en France, aux conséquences incalculables.

Le Front National demande l’expulsion de l’ensemble des clandestins présents illégalement en France, et le démantèlement des filières mafieuses de l’immigration clandestine. Il ne faudra pas lésiner sur les moyens pour obtenir cet objectif, qui est le seul acceptable dans une République digne de ce nom. Cette politique est efficace si elle s’accompagne d’un rétablissement complet et définitif de nos frontières nationales et d’un choix politique clairement affiché : l’arrêt de l’immigration.

Front National