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lundi, 19 septembre 2016

La ville FN pourrait bientôt compter trois mosquées

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La municipalité a perdu dans deux dossiers concernant l'aménagement de lieux de culte.

L'islam est finalement soluble en terre FN. Le hasard du calendrier vient d'accélérer deux dossiers qui devraient réjouir les musulmans de cette commune dirigée par le FN depuis 2014.

Hier matin, le tribunal administratif a condamné la municipalité parce qu'elle s'opposait au rachat de l'ancienne trésorerie de Mantes-la-Ville, devenue depuis avril dernier une mosquée. Au moment de la vente, la mairie a exercé son droit de préemption. Elle souhaitait alors transformer les locaux en poste de police municipale. La justice a estimé qu'il s'agissait d'un « abus de pouvoir » pour empêcher la création de la mosquée. Battu, Cyril Nauth indique qu'il fera « très certainement » appel.

 Un projet dans le quartier des Merisiers

 Dans le même temps, une autre association, El-Fethe, a obtenu gain de cause au tribunal de grande instance. Il y a quelques mois, elle avait cherché à acheter un pavillon afin d'en faire une mosquée. Le vendeur avait fini par se rétracter et l'affaire s'est poursuivie devant les tribunaux. Les juges ont finalement donné raison à El-Fethe. Une mosquée pourrait donc faire son apparition dans les prochains mois dans le quartier des Merisiers.

 Ces deux lieux de culte s'ajoutent à un troisième, situé boulevard Salengro. Avant l'arrivée du FN au pouvoir, c'était le seul à Mantes-la-Ville... « Et alors ? Le Front national ne s'est jamais opposé à l'Islam !, s'irrite Cyril Nauth. J'ai toujours dit que j'étais contre le projet de la trésorerie, pas contre l'Islam. » Cette position figurait dans ses tracts de campagne. Les opposants à Cyril Nauth ne manquent toutefois pas de lui rappeler ses engagements. « Je me souviens qu'il avait dit récemment que les musulmans n'étaient pas près de prier dans l'ancienne trésorerie, remarque Eric Visintainer (LR). Cyril Nauth doit rester humble : il n'est pas au-dessus des lois, il est en train de l'apprendre. »

 La réalité mérite toutefois d'être nuancée. L'acquisition de la trésorerie était un processus déjà engagé avant l'arrivée du FN dans la commune. Elle avait été encouragée par l'ancienne équipe socialiste et accélérée par la préfecture. Quant à la mosquée du boulevard Salengro, malgré un vote du conseil municipal demandant sa destruction, la démolition n'a jamais eu lieu.

Mehdi Gherdane

Le Parisien

Projet de mosquée à Mantes-la-Ville : le maire FN débouté pour la troisième fois

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Le maire Front national (FN) de Mantes-la-Ville, dans les Yvelines, a une nouvelle fois été débouté par la justice dans l’affaire l’opposant à l’Etat et à une association musulmane. La justice a statué : il n’était pas fondé à préempter un local, destiné par la précédente municipalité à devenir une mosquée, pour y installer sa police municipale.

Dans une décision rendue vendredi 16 septembre, le tribunal administratif de Versailles a considéré notamment que la décision attaquée par le maire, Cyril Nauth, « bien que formellement motivée par la nécessité d’installer le service de police municipale dans des locaux plus spacieux, procède en réalité d’une volonté d’utiliser le droit de préemption afin de faire échec à l’installation d’un lieu de culte musulman » et que ce « véritable mobile » est « tiré de considérations étrangères à un but d’intérêt général ». Le tribunal a donc estimé qu’il y avait bien « détournement de pouvoir » de la part du maire.

Cyril Nauth avait déjà été débouté en référé (procédure d’urgence) par cette même juridiction en août 2015, puis par la cour administrative d’appel en octobre.

Lors de l’audience devant le tribunal de Versailles le 2 septembre, le rapporteur public avait souligné « le coût » du projet du maire (760 000 euros) et le fait que le local était « disproportionné » pour une équipe de « 12 agents de police municipale ».

Fdebranche

La municipalité FN voulait installer un poste de police. Le Tribunal décide que ce sera une mosquée!

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Victoire pour l’association des musulmans de Mantes-sud à Mantes-la-Ville (Yvelines). Le tribunal administratif de Versailles a annulé ce vendredi matin le droit de préemption exercé par la mairie sur les locaux de l’ancienne trésorerie, devenue une mosquée.

L’an passé, la municipalité FN s’était opposée à la vente de cette trésorerie en utilisant son droit de préemption. A la place d’une mosquée, le maire souhaitait installer un poste de police municipale. Selon le tribunal administratif, il s’agit d’un abus de pouvoir.

La procédure n’étant pas suspensive, l’association avait malgré tout érigé une mosquée et accueillait jusqu’à 300 fidèles. Une capacité qui pourra prochainement être portée à 700 places. Le maire frontiste Cyril Nauth dénonce une « décision scandaleuse et inique. » « Nous allons très vraisemblablement faire appel », a-t-il indiqué.

Lesobservateurs.ch

À la demande de l’UOIF, l’État renonce à la liberté de changer de religion

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Avec le rapport d’information n° 757, session extraordinaire de 2015-2016, enregistré à la présidence du Sénat le 5 juillet 2016 sur l’organisation, la place et le financement de l’islam en France et de ses lieux de culte – de même qu’avec la création, en 2005, du CFCM (Conseil français du culte musulman) -, il a été répondu à une fonction symbolique : « Assurer la visibilité du culte musulman au même titre que les autres cultes. »

Il s’agissait, selon la formule reprise autant par M. Jean-Pierre Chevènement que M. Nicolas Sarkozy (en son temps),« d’asseoir l’islam à la table de la République ». Dans ce sens, les organisations voulant participer à sa création devaient accepter un texte rappelant les principes de la laïcité.

En introduction de ce rapport, on peut lire : « La situation nationale et internationale de ces derniers mois, de ces dernières années, a placé – bien malgré elle – la communauté musulmane vivant en France au cœur de débats et d’interrogations provoqués par l’amalgame trop fréquent entre l’islamisme radical et l’islam. »

On pouvait souscrire à ce distinguo, si toutefois les principes qui régissent la République avaient été respectés. Hélas, c’était sans compter sur les accommodements que s’arrogent les représentants du peuple avec les lois pourtant votées en son nom.

Mais quelle est donc la transaction qui a permis l’accord, l’acceptation et enfin la signature entre les représentants de l’islam, dit « non radical », et l’État ? Le constat est radicalement confondant !

 

En effet, le texte adopté a été accepté par les représentants de l’islam, dit « non radical », mais au prix d’un compromis sur son contenu. La mention du droit de « changer de religion » a été retirée à la demande de l’UOIF (page 87 du rapport d’information n° 757 du Sénat).

S’est-on jamais assis aussi volontiers sur le droit ?

Avec cette compromission (excusez du peu), les pouvoirs publics ont introduit un état d’exception, en totale contradiction avec la Constitution, le droit français et la Convention européenne des droits de l’homme qui, aux termes de l’article 9, précise : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction. »

D’un côté, la République pour les Français non musulmans, et de l’autre, pour les Français musulmans, les règles doctrinales de la charia imposée par le Coran. (Selon le Coran, l’apostasie et son pendant – le blasphème – sont punis de mort ou de peines sévères.)

Ipso facto, de compromissions en acceptations tacites, l’État acceptera-t-il, ainsi, que l’on revienne sur la peine de mort ? Ce serait radical, non ?

La neutralité de l’État se doit, dans l’esprit si ce n’est la lettre de la loi du 9 décembre 1905, de respecter les cultes qui s’exercent sur son territoire.

Mais l’État ne se doit-il pas à l’absolue priorité de respecter les principes fondamentaux de sa Constitution, du droit français et de la Convention européenne des droits de l’homme ?

Naïvement, je le pensais !

Richard Pascal

Boulevard Voltaire

Claude Goasguen devait-il s’excuser de ses propos sur les Maghrébins ?

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Qu’il ait ou non appartenu au groupe Occident, entre 1964 et 1968, Claude Goasguen, le député-maire Les Républicains du XVIe arrondissement de Paris, a incontestablement fréquenté, quand il était étudiant à la faculté d’Assas, des militants de ce mouvement comme Patrick Devedjian, Gérard Longuet et Alain Madelin. Il fut notamment président de la Corpo d’Assas, pas spécialement classée à gauche, et partisan de l’Algérie française.

Faut-il s’étonner, dans ces conditions, que son intervention sur LCP, mercredi soir, où il était invité à débattre de la fameuse « identité heureuse » d’Alain Juppé, ait provoqué la polémique ? Ce soutien de Nicolas Sarkozy aux primaires a déclaré que « nous avons un problème avec les Maghrébins, incontestable. Cette affaire de la guerre d’Algérie a été très mal perçue par la communauté musulmane maghrébine de la troisième génération, mais aussi par certains Français. » Il n’en fallait pas plus pour que cette sortie, relayée par des tweets, provoquât un tollé, contraignant Claude Goasguen à s’excuser dans un communiqué.


"Nous avons un problème avec les Maghrébins" par bvoltaire

Quoi qu’on pense de ses positions politiques actuelles ou passées, force est de reconnaître que son analyse n’est pas erronée. La guerre d’Algérie, quand on l’évoque aujourd’hui, est souvent traitée de manière manichéenne : les bons et les méchants, les libérateurs et les colonisateurs. On ne relève guère que le terrorisme du FLN avait beaucoup de points communs avec le terrorisme actuel. Mais c’était pour la « bonne cause » et, dans ce cas, c’est bien connu, la fin justifie les moyens.

La dénonciation systématique de la colonisation, l’esprit de repentance inculqué aux Français, notamment aux plus jeunes, la propension de certains gouvernants à éluder leurs propres responsabilités ont contribué à falsifier la vérité historique sur cette période tragique.

Résultat : cinquante-quatre après, des jeunes issus de l’immigration, à la troisième génération, éprouvent du ressentiment contre la France et sont prêts à soutenir ou rejoindre les djihadistes.

 Ce sont les vainqueurs qui écrivent l’Histoire. L’absence de recul critique, les anachronismes, la censure, l’impartialité, la lâcheté, la complicité parfois, ont jeté l’opprobre sur les partisans de l’Algérie française ou d’une coopération privilégiée avec l’Algérie. En dénigrant sans cesse le rôle de la France, on la présente nue pour la flagellation. Pire ! On enferme les Français originaires d’anciennes colonies françaises dans le statut de victimes innocentes, on les convainc que leur avenir est sans issue. Voilà qui peut expliquer, au moins en partie, les difficultés rencontrées dans leur intégration.

Il faudra bien, un jour, rétablir la vérité. Qui ferait croire, à part des esprits obtus ou partisans, que des officiers, des généraux, souvent anciens résistants, ont désobéi parce qu’ils étaient soudain devenus des fascistes et des factieux ? Qui soutiendrait que Jacques Soustelle, un des proches du général de Gaulle pendant la Résistance, que Georges Bidault, successeur de Jean Moulin à la tête du Conseil national de la Résistance, se seraient transformés en dangereux extrémistes ? Qui se féliciterait que la France ait tourné le dos aux Algériens qui voulaient coopérer avec elle ? Qui justifierait que des milliers de harkis, sur ordre du gouvernement, aient été abandonnés, livrés ainsi au massacre, et s’honorerait du sort réservé en France à ceux qui en réchappèrent ?

Claude Goasguen n’a pas à s’excuser. Il n’a fait qu’exprimer – avec quelque maladresse – une vérité qu’on n’aime pas entendre. Son seul tort, c’est, en présentant ses excuses, d’avoir cédé à la pression de la pensée unique.

Jean-Michel Léost

Boulevard Voltaire

« Retourne au Maroc » : la petite phrase qui ébranle la Belgique

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Les chiens de garde du politiquement correct, toujours avides d’un dérapage, d’une petite phrase qui déplaît, voire d’un mot qui dépasse les pensées de celui qui a le malheur de le prononcer, ne se sont pas privés de se ruer sur leur proie sans défense.
 
Evidemment, Luk Van Biesen, député fédéral d’obédience libérale, aurait été plus inspiré de se taire ce jeudi après-midi dans l’hémicycle parlementaire. Ses opposants ont cru entendre qu’il avait enjoint une de ses collègues socialistes de « retourner au Maroc ». Lui nie avoir tenu de tels propos et prétend, à qui veut encore l’écouter – c’est à dire plus personne -, qu’il affirmait au sujet des travailleurs licenciés de Caterpillar qu’ils « retrouveraient du travail puisqu’ils sont performants, que ce soit ici ou à l’étranger, en Turquie ou au Maroc par exemple ».
 
Les enregistrements des débats à la Chambre semblent – pour le moment – lui donner raison. Peu importe : en terres politiquement correctes, on n’aime rien tant que les curées au cours desquelles le contrevenant n’a pas même le droit de s’expliquer ou de témoigner de sa bonne foi.

Le député écologiste flamand Kristof Calvo, prompt à voir partout des chemises brunes, des bras qui se tendent et l’odeur nauséabonde des années trente, a lancé le premier les hostilités, suivi par toute la classe politico-médiatique. L’occasion était trop belle.
 
Depuis, la Belgique ne parle plus que de ce « racisme ordinaire » qui a de nouveau droit de cité, de ces « propos inadmissibles » proférés par un « sagouin sanguin », de cette « intolérance » dont sont forcément victimes les étrangers, de la « parole raciste » qui se libère jusque dans les Parlements. Si, bien sûr, toute forme de racisme est abjecte, la saillie, peut-être apocryphe, arrange les intérêts d’une petite élite qui sent son pouvoir de nuisance s’effriter et qui a donc fait de Luk Van Biesen la proie idéale.
 
Quoi de plus commode, en effet, pour les cosmopolites de tous bords, lorsque le multiculturalisme montre ses limites et tue, à Paris et à Bruxelles, que de désigner à la vindicte un homme politique qui a peut-être fauté dans le feu de l’action ? Pendant ce temps-là, la plupart des députés évitent de s’interroger sur leurs propres responsabilités dans un monde qui se délite.
 
Meryame Kitir, la victime putative de l’incident, est née en Belgique, à Maasmechelen. Elle entre au Parlement fédéral en 2007 après avoir été ouvrière, et représentante syndicale, au sein de l’usine Ford de Genk qui fermera, finalement, ses portes en 2012. La jeune femme que le « fordisme » a portée au pinacle politique méritait probablement mieux que cette polémique. Luk Van Biesen, quant à lui, attend que la meute lui porte le coup fatal, celui dont on ne se relève jamais en politique.

Gregory Vanden Bruel

Boulevard Voltaire

Fabien Bouglé : « Je le dis à l’État et au préfet - ne jouez pas aux apprentis-sorciers ! »

Fabien Bouglé, conseiller municipal de Versailles, met en garde contre l’installation d’un camp de migrants non loin de sa ville, qui selon lui ne s’apparente en rien à l’accueil de véritables réfugiés politiques.

Boulevard Voltaire

Karim Achoui en veut à Éric Zemmour : l’envie de pénal

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Le curriculum vitae de Karim Achoui est lourd. L’avocat franco-algérien fut surnommé l’« avocat des voyous », avant d’être considéré comme un voyou lui-même. Impossible, ici, de dresser une liste exhaustive des affaires dans lesquelles il a été impliqué, tant elles sont nombreuses. Pour faire bonne mesure, citons néanmoins les principales mises en examen et condamnations personnelles du monsieur : mis en examen en 2005 pour subordination de témoin dans une affaire d’extorsion de fonds commise par le clan Hornec en 2002 (non-lieu) ; placé en garde à vue dans le cadre d’une affaire de blanchiment d’argent (relaxe) ; poursuivi pour complicité de faux (un an de prison avec sursis et cinq années d’interdiction d’exercer la profession d’avocat) ; mis en examen en 2004 pour avoir été complice de l’évasion de la prison de Fresnes du criminel Antonio Ferrara (condamné à sept ans de prison avant d’être finalement acquitté en 2010) ; radié du barreau de Paris en 2011.

Tel le chat, Karim Achoui retombe toujours sur ses pattes. En 2014, il a été admis à la profession d’avocat par décision du Conseil de l’ordre algérien. Grâce aux accords d’Évian, l’homme peut parfois plaider en France si la justice le lui autorise.

Logiquement grillé dans le milieu du grand bandistime français, et ne pouvant se consacrer que secondairement à ses activités professionnelles en France, il s’est depuis reconverti en avocat des causes islamistes, surfant sur le zeitgeist marxiste culturel.

 En fondant la Ligue de défense judiciaire des musulmans, il a pu retrouver ces lumières qu’il affectionnait du temps de sa splendeur passée. Cmplémentaire du Collectif contre l’islamophobie en France, proche des Frères musulmans et dirigée par Marwan Muhammad, l’association de Karim Achoui a notamment défendu des membres de l’association BarakaCity.

Son dirigeant, Idriss Sihamedi, se présente comme un « musulman normal ». Pourtant, lors d’un entretien accordé sur Canal+ à l’émission Le Supplément en 2015, Idriss Sihamedi déclarait à une question posée sur les jeunes djihadistes français de papiers partis en Syrie : « Ce n’est pas qu’on ne condamne pas l’État islamique, c’est qu’on essaye d’avoir une certaine pédagogie pour essayer de discuter avec les jeunes et pour leur faire comprendre qu’on est une alternative qui est bien, qui est pacifique. Ce n’est pas équitable, ce n’est pas juste de poser la question à un musulman comme moi parce que je suis musulman. »

Il n’est donc guère étonnant que Karim Achoui soit, aujourd’hui, à l’initiative d’une cabale judicaire contre Éric Zemmour. Dans un communiqué, l’avocat exprime clairement ses intentions : « Tous les musulmans de France, et quiconque se sentant offensé par de tels propos honteux (…) vous pouvez en votre nom vous joindre (…) à la procédure par la force du droit. »

Défenseur des libertés d’expression des musulmans radicaux, Karim Achoui se mue en censeur quand son obsession communautariste l’y oblige. Il applique à la lettre la stratégie des tenants d’un islam dit politique, conquérant : utiliser les armes offertes par les démocraties libérales, notamment et surtout le droit, pour imposer leurs lois. Se profile une véritable jurisprudence islamique, interdisant toute critique de la religion musulmane et toute entrave à sa pratique. Aujourd’hui, le Code civil, demain la charia ? On est en droit de se poser la question.

Gabriel Robin

Boulevard Voltaire

 

L’État a encore menti : il y aura bien des migrants en Île-de-France !

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Le 13 septembre, Le Figaro (document à l’appui) rapportait la décision du gouvernement « d’écarter dans la répartition [des migrants venant de Calais] les régions Île-de-France – particulièrement tendue sur la question de l’hébergement – et Corse ». Faux ! révèle, le 15 septembre, Valeurs actuelles : parmi les 12.000 migrants dispatchés partout en France, un certain nombre sera bel et bien envoyé en Île-de-France.

On nous a donc menti. Un mensonge, d’ailleurs, « confirmé » par Valérie Pécresse le 14 septembre au micro de RMC/BFM TV, le gouvernement lui ayant « demandé de mettre un campement de migrants à Cergy-Pontoise (95) et un autre à Vernouillet (78) ».

Des décisions prises en ce moment même, à huis clos, s’il vous plaît, par les préfets, seuls, sans concertation aucune avec les maires concernés, ces derniers n’ayant pas été conviés à cette réunion. Philippe Brillault, le maire du Chesnay, dans les Yvelines, s’en étrangle. « Combien de milliers de migrants va-t-il y avoir en Île-de-France ? » Et d’affirmer avec force défendre « les intérêts de [ses] citoyens » avant les siens. En effet, dit-il non sans humour, mettre un camp de migrants dans une banlieue bourgeoise, « ça peut faire plaisir, mais il y a aussi des gens simples, chez nous ».

Pour Philippe Brillaud, d’ailleurs, cela ne fait pas un pli : le gouvernement avait bien prévu deux étapes.

La première était de répartir des migrants en province – y compris, comme nous l’apprend La Dépêche, dans de tout petits villages comme celui de Bruniquel (82), classé, qui s’apprête à en accueillir 24 -, « d’attendre de voir les réactions tout en nous disant que l’Île-de-France et la Corse ne sont pas concernées ». La deuxième… ce sont les décisions qui ressortiront de cette opaque réunion entre préfets.

 C’est exactement cela : sous couvert de désengorger la jungle de Calais (qui finira par se remplir à nouveau), camp devenu si grand qu’il ne peut qu’engendrer tout ce que l’on sait déjà – saleté, multiples agressions à l’intérieur, violences inouïes à l’extérieur -, l’État crée un peu partout des « mini-Calais », comme l’a souligné Marine Le Pen, sortes de laboratoires expérimentaux à plus petite échelle. Comment cela va-t-il se passer, les habitants vont-ils accepter ces afflux d’étrangers ? Pas de grandes protestations ni autres émeutes ? Alors, on continue, pour paraphraser Jean-Claude Juncker interrogé par le Spiegel, à propos des décisions européennes en… 1999. L’édile du Chesnay, outré par « l’ignorance » de l’État à l’égard des élus locaux, ne semble pas de cet avis et il « craint que dans les mois qui viennent, les semaines qui viennent, il puisse y avoir une réaction populaire forte ». Gare « à l’étincelle ».

Le gouvernement chercherait cependant à essaimer des jungles tout court qu’il ne s’y prendrait pas autrement…

« Car, de toute façon, personne ne comprend ce que nous décidons, alors nous continuons, pas à pas, jusqu’à ce qu’un retour en arrière devienne impossible », concluait, très satisfait, le président de l’Union européenne.

Exactement ce que ce gouvernement sortant met en place avant son éjection, en mai prochain.

Qu’il se méfie, quand même.

Caroline Artus

Boulevard Voltaire

Strasbourg, Istanbul-sur-le-Rhin

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La Turquie érige actuellement à Strasbourg le plus grand de ses bâtiments diplomatiques à l’étranger, un nouveau consulat aussi kolossal que le palais d’Erdoğan à Ankara, avec pas moins de 13.000 m2 de surface pour un ensemble de quatre bâtiments qui accueilleront l’ambassade auprès du Conseil de l’Europe, le consulat général, la résidence du consul et un espace pour l’accueil du public. Situé à quelques centaines de mètres de… la Cour européenne des droits de l’homme, l’imposant complexe ne va pas sans soulever des inquiétudes dans le voisinage. Les riverains s’inquiètent, notamment, de l’affluence potentielle – 140.000 ressortissants turcs vivent dans le Grand Est – et déplorent qu’il n’y ait aucune place de parking envisagée sur le terrain octroyé au consulat. Cela n’a pas empêché la délivrance du permis de construire avec la bénédiction de la mairie socialiste et… de son opposition…

Idem pour une nouvelle grande mosquée qui va sortir de terre en face du stade de la Meinau, avec ses deux minarets de 36 mètres de haut, sa coupole de 26 mètres et son immense salle de prière avec mezzanine. En tout, le bâtiment couvrira 5.000 m2 au sol et sera l’une des plus imposantes mosquées en Europe.

L’association qui pilote le projet est membre du mouvement Millî Görüş (mouvement national, en turc), qui est le pendant turc des Frères musulmans et inspire fortement la politique du gouvernement turc actuel. De l’autre côté du Rhin, on connaît bien Millî Görüş qui, sous couvert d’actions sociales et culturelles, ne serait pas sans liens avec un islam plus radical. Surveillée de près en Allemagne, Millî Görüş – que le journal Die Zeit appelle « la pieuvre de l’islamisme allemand » – est même considérée par nos voisins comme une organisation extrémiste et contraire à la Constitution allemande.

 L’équivalent outre-Rhin de notre DST note que « l’abolition de la laïcité et l’établissement d’un système social et d’un État islamique sont, comme par le passé, toujours l’un de ses objectifs ». Le terme Millî Görüş signifie d’ailleurs « voie nationale religieuse »… Tout un programme, mais qui ne semble guère inquiéter de ce côté-ci du Rhin.

Enfin, cerise sur le loukoum : depuis 2012, Strasbourg a, en effet, l’ineffable privilège d’accueillir la première faculté de théologie musulmane de France, installée dans des locaux acquis avec le soutien conjugué du gouvernement turc et de la municipalité socialiste. Une faculté qui, selon ses promoteurs, doit servir de « laboratoire à l’organisation de la diaspora turque en Europe ». Au train où vont les choses, Strasbourg sera bientôt un faubourg d’Istanbul… Strasbourg, alias Islam-bol (qui a donné son nom à Istanbul et qui veut dire, en turc : « Là où l’islam abonde ») ! Islam-bol ou plutôt… Islam-ras le bol !

José Meidinger

Boulevard Voltaire

 

L’invasion continue !

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Louis Aliot a eu raison de sortir son communiqué « La droite et la gauche planifient une immigration de peuplement en Europe ». C’est ce que les partis européistes font. Cette invasion laisse à nos enfants et petits-enfants la situation infernale d’un continent ruiné, couvert de dettes et de chômeurs, et miné par la violence et le terrorisme islamiste.

Pour Federica Mogherini, « l’immigration est un phénomène qui va subsister ». Dans son délire, la vice-présidente de la Commission européenne affirme que « nous continuerons à avoir besoin de migrants » et que ces derniers « constituent une chance incroyable pour ceux qui les accueillent ». On en parlera aux femmes allemandes violées le jour de l’An, aux spectateurs du Bataclan ou aux Niçois, aux habitants de Calais qui ne peuvent plus sortir la nuit, aux habitants du centre de Rennes terrorisés par 200 migrants violents et aux contribuables matraqués d’impôts pour aider ces pauvres !

Entre le 4 et le 6 septembre derniers, les Italiens ont récupéré 13.000 « pauvres migrants », et 110.000 depuis le début de l’année. Le flot s’accélère. Les médias du système se gardent de l’annoncer. Pour que le bon peuple croit que la crise des migrants est terminée. La classe politico-administrative européenne est d’une lâcheté invraisemblable et maintient nos pays dans un mensonge stalinien.

Staline parlait des résultats glorieux du « réalisme socialiste » alors que 30 millions de Russes mouraient de faim dans les années 30 après la nationalisation des terres.

 Les réfugiés arrivent en Italie, où ils reçoivent peu d’aides, et cherchent à passer en France ou en Allemagne, pays plus généreux. La seule solution consisterait à fermer la frontière à Vintimille. Ce qu’aucun parti non populiste ne fera. Voici le résultat de la folle politique de Mme Merkel et de la Commission européenne.

Pour accueillir ces réfugiés, parmi lesquels se cachent de nombreux partisans de l’État islamique, le gouvernement français a trouvé la solution : créer des mini-Calais sur tout le territoire. Une pure folie ! Vous avez un gros incendie. Vous décidez de déplacer les bûches incandescentes aux quatre coins de votre terrain.

Nos dirigeants n’ont pas lu les livres de Christophe Guilluy. Il n’y a pas de « vivre ensemble ». Les Français de la périphérie s’y sont réfugiés pour échapper à la réalité multiraciste et multiconflictuelle. Si les Européens ne changent pas leurs gouvernements, ils risquent de disparaître dans la misère (6,3 millions d’inscrits à Pôle emploi, 2,5 millions de RSA, 2.160 milliards d’euros de dettes) et la violence multiconfessionnelle.

Mylène Troszczynski

Boulevard Voltaire

 

Retour sur l’appellation de « croisés »…

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À chaque revendication d’attentat, nous y avons droit : le terme de « croisés » est abusivement employé par les djihadistes afin de désigner l’Occident, voulu chrétien.

Or cette analogie avec les croisés n’a aucun sens dans la mesure où la croisade, contrairement à ce qu’ont l’air de penser nos ennemis, ne fut pas une guerre de la chrétienté contre un islam uniforme, le califat fatimide du Caire ayant été l’un des premiers soutiens militaires de la Syrie franque, avec les Arméniens et les Byzantins, contre le califat abbasside de Bagdad tenu par les Turcs. Il faudra, en effet, attendre 1169 pour que le grand Saladin parvienne à s’emparer de l’Égypte au cours de la seconde croisade et à faire ainsi l’unité du monde islamique !

Rappelons, de même, que chrétiens et musulmans furent un temps alliés en 1260 (7e croisade) face à l’envahisseur mongol qui venait de prendre les villes d’Alep, Hama, Homs et Damas. Sans oublier l’estime mutuelle qui naissait bien souvent entre les deux camps ennemis : on pense à Godefroi de Bouillon, respecté des populations musulmanes, à l’islamophile Frédéric II, et à l’amitié personnelle qu’entretenait Saladin avec le comte de Tripoli Raymond III, puis avec Richard Cœur de Lion.

Il n’y eut, en outre, aucune démarche prosélyte de la part des croisés en vue de convertir les musulmans au christianisme.

 

Il serait donc bien hasardeux de réduire l’épopée franque à une simple guerre contre l’islam.

Les croisades ne furent pas davantage une guerre contre les Arabes puisque – on vient de le voir – ceux-ci furent au départ du côté des Francs contre les Turcs seldjoukides, l’Afrique musulmane n’ayant jamais accepté l’hégémonie politico-religieuse de l’Asie musulmane.

Quant à reprocher aux croisés la guerre de conquête entamée au Levant, certains ont la mémoire courte. Peut-être faudrait-il leur rappeler que la croisade survint en réaction à la prise de l’Espagne au 8e siècle par les musulmans, à celle de la Sicile au 9e siècle et, plus généralement, à l’expansion militaire islamique en Europe. Les Italo-Normands Bohémond et Tancrède, qui s’illustreront plus tard en Syrie, participèrent d’ailleurs à la reconquête définitive de Palerme vingt ans seulement avant la première croisade !

Cependant, l’événement qui détermina le pape Urbain II à démarrer l’expédition, lors du concile de Clermont en 1095, fut la prise de Nicée par les Turcs qui, faisant face à Constantinople, semblaient directement menacer la capitale de l’Empire byzantin, et avec elle une partie importante de la chrétienté. La croisade fut donc principalement défensive, car ayant pour dessein de décourager les futures invasions militaires en déplaçant le centre de gravité des conflits vers le Proche-Orient.

Dès lors, la reprise durable du tombeau du Christ à Jérusalem, la libération militaire des voies de pèlerinage, les conquêtes éventuelles, ainsi même que la protection des populations chrétiennes de Galilée persécutées depuis quatre siècles étaient bien secondaires dans l’esprit du pape…

Par conséquent, si certains identitaires bravaches et fielleux sont régulièrement tentés, sur les réseaux sociaux, d’assumer une vision binaire des croisades, finalement très similaire à celle des islamistes, ils ne font alors que révéler leur méconnaissance de l’Histoire et leur stupidité. Car en validant la figure diabolisée du croisé (anti-islam, anti-arabe et sanguinaire), cette réécriture de l’Histoire ne peut que trouver un écho auprès des musulmans les plus radicaux de France, et justifier à elle seule un certain esprit de revanche contre l’Occident.

Pierre Marcellesi

Boulevard Voltaire