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vendredi, 23 septembre 2016

Suède : 80 % des policiers envisagent de démissionner en raison du danger des migrants

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La Suede sombre dans une nouvelle crise suite à un rapport confidentiel qui indique que 80 % des agents de police envisagent de changer de carrière professionnelle en raison du danger de plus en plus croissant auquel ils doivent faire face au quotidien sur le terrain.

La Suède a été touchée par un niveau croissant de criminalité allant des viols et agressions sexuelles dans les concerts de musique, à des attaques à la grenade de guerre envers les forces de police dans les quartiers peuplés majoritairement par des migrants.

Le média norvégien NRK rajoute à ce rapport que trois policiers suédois par jour donnent leurs démissions car ils estiment que le gouvernement suédois ne leur fournit pas assez de moyens adaptés pouvant faire face à cette épidémie de violence.

Le sergent de police Peter Larsson a déclaré à la NRK que la police doit face à de plus en plus de travail avec de moins en moins de personnel :

« Nous traversons une crise majeure. De nombreux collègues ont pris la décision de démissionner. Nous ne pourrons plus enquêter sur les crimes, nous n’avons même plus le temps de nous rendre sur les lieux pour faire suite aux appels des victimes. Ces conditions de travail déplorables font que de nombreux collègues cherchent désormais à travailler dans d’autres professions« .

Larsson rajoute : « La violence contre la police, le SAMU et les pompiers a empiré ces derniers temps. . Les jets de pierres, actes de violence et incendies sont monnaie courante de nos jours ».

Tina Svensson, une habitante de la banlieue de Göteborg, déclare que la criminalité a atteint son paroxysme aujourd’hui  et que la police ne se hasarde que très rarement dans ces zones de non droits. Madame Svensson a raconté au média norvégien le récit d’un crime qui s’est déroulé dans son quartier : « Deux hommes ont été abattus à l’arme automatique. Ce n’est pas exactement ce à quoi vous aspirez quand vous êtes en train de promener votre chien ».

Madame Svensson conclue en disant que beaucoup de personnes ne veulent même plus venir dans sa banlieue en raison de la violence qui y règne et seraient même effrayées à l’idée d’y vivre au quotidien.

La police suédoise a dénombré un total de 14 « no-go-zone » dans lesquelles elle ne s’aventure que très rarement de crainte d’être attaquée par les « locaux« .

Le gouvernement suédois riposte en déclarant que l’utilisation du mot « crise » est exagérée et a promis le recrutement de nouveaux policiers à l’avenir. Le sergent Larsson n’est pas pleinement convaincu par cette promesse du gouvernement qui d’après lui tient un double discours en voulant masquer les réalités du problème migratoire : « S’ils ne prennent pas à bras le corps l’importance de notre alerte, cela va se termine en véritable désastre ».

Islamisme.fr

Rapport El Karoui : la frontière entre islam et islamisme est plus poreuse qu'on ne le disait

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Dans le prolongement du sondage de l'IFOP, l'Institut Montaigne publie un rapport sur l'islam français. Pour Elisabeth Schemla, la majorité des médias a choisi de voir le verre à moitié alors que les signes d'un islamisme croissant sont là.


Journaliste et écrivain, Elisabeth Schemla a été grand reporter, rédactrice en chef du Nouvel Observateur et directrice-adjointe de la rédaction de L'Express. Elle est aujourd'hui conseillère municipale de Trouville. Elle a notamment publié Islam, l'épreuve française (éd. Plon, 2013).


Il est affligeant de constater ce que la plupart des médias ont principalement retenu du rapport de l'Institut Montaigne intitulé «Un islam français est possible», disponible en ligne et dont le JDD vient de publier des éléments. Un: les musulmans ne seraient pas 5 ou 6 millions comme le prétend le ministère de l'Intérieur, toujours suspect, mais entre 3 et 4 millions. Deux: la majorité des musulmans, 46%, sont «soit totalement sécularisés, soit en train d'achever leur intégration». Ah le soulagement, dans les rangs médiatiques! D'accord, plus d'un quart des musulmans, 28%, beaucoup de jeunes, sont des radicaux en rupture totale de la République, adeptes du niqab, de la burka, de la polygamie, mais inutile de s'y arrêter trop longtemps. Quant à l'analyse de l'ensemble des propositions du rapport pour structurer enfin correctement un islam français, trop ennuyeux, pas assez vendeur pour en parler! Bref, pour qui aurait cru discerner un problème avec l'islam et s'intéresserait à sa résolution, la preuve estampillée par un sérieux think tank serait apportée qu'il n'y en a pas, ou presque pas.

Pourtant, ce volumineux document dresse un passionnant état des lieux de la France musulmane. Elle est entre-deux, et c'est autour d'elle que tout va se jouer. L'auteur, Hakim El Karoui - signataire de l'appel des 41 fin juillet, «Nous, Français et musulmans, sommes prêts à assumer nos responsabilités», en a bien sûr sa propre interprétation. Mais au-delà, on y trouve la reconnaissance quasi scientifique, calme - et constructive, avec un plan d'action - de ce que quelques-uns s'évertuent depuis si longtemps à analyser, à dire, à proposer, prêchant dans le désert, vilipendés, accusés de toutes les tares idéologiques. Le travail rigoureux dirigé par El Karoui, qui s'appuie sur un complexe sondage IFOP, met en effet en lumière une histoire subtilement à l'œuvre. Très dérangeante pour la société française, ardue à maîtriser: la réislamisation des musulmans et l'islamisation des non-musulmans.

Pour faire comprendre ce qu'est la réislamisation, il y faut une définition de l'islamisme. La plus exacte est celle que donne l'un de ses très fervents supporters, le conseiller d'État Thierry Tuot, l'un des trois magistrats choisis pour trancher cet été dans l'affaire du maillot intégral, ce que l'on s'est bien gardé de nous avouer. L'islamisme, écrit-il, est «la revendication publique de comportements sociaux présentés comme des exigences divines et faisant irruption dans le champ public et politique». À l'aune de cette définition, le rapport Al Karoui fait apparaître que l'islamisme s'étend inexorablement. La comparaison avec les sondages et enquêtes parus au fil des années, facilement consultables sur Internet, en témoigne. D'abord, sur les 1029 personnes représentatives sondées pour l'Institut Montaigne, 155 seulement, soit 15 %, quoiqu'ayant au moins un parent musulman, s'affirment sécularisées. Ensuite, la majorité silencieuse elle-même, les 46% du panel, n'est pas homogène. Une bonne partie des musulmans qui la composent par exemple, tout en appréciant la laïcité pour la liberté qu'elle autorise et en reconnaissant la prévalence des lois de la République, sont néanmoins favorables à l'expression religieuse sur le lieu de travail.

Prenons maintenant l'un des marqueurs principaux de la vie musulmane, il est alimentaire: le halal. 70% des sondés déclarent acheter toujours de la viande halal, 22% parfois, 6% jamais. Quelle qu'en soit la raison, du respect de la tradition à la volonté de «licite» et de «pureté» en passant par le repère identitaire, la consommation de halal fait donc la quasi-unanimité. Mais elle la fait aussi dans le désir de débordement sur le champ public et laïc: 80% de ces musulmans pensent que les enfants devraient pouvoir manger halal dans les cantines scolaires, une bonne partie le revendique même clairement.

Autre marqueur, vestimentaire celui-ci, le hidjab, le foulard. Une autre affaire. Il est plus clivant parce que les musulmans et les musulmanes savent, eux, quelle conception des rapports hommes-femmes il recouvre, ce qu'il implique, ce qu'il signifie par rapport à nos lois. Malgré tout, il suscite l'adhésion de 65% de cette population, de religion ou de culture musulmane. Là encore, difficulté pour la laïcité, 60% de celle-ci souhaite que les filles puissent porter le hidjab dans les établissements scolaires.

Travail, école: on voit bien à travers cette étude que l'espace privé est très majoritairement considéré par les musulmans comme devant s'élargir aux sanctuaires de l'espace public. La vitalité de leur religion, l'ardeur de leur pratique cultuelle pousse certainement les musulmans dans cette direction. Aujourd'hui, 40% d'entre eux fréquentent une mosquée, une fois ou plusieurs fois par semaine, une petite minorité chaque jour. Et la moitié des 60% qui se rendent exclusivement pour les fêtes dans un lieu de culte, ou jamais, pratiquent pourtant les cinq prières quotidiennes, chez eux. Le rapport Al Karoui y note «le développement d'une religiosité importante mais relativement indépendante des institutions, des lieux de culte et des structures musulmanes, tout en aspirant à une piété forte et à la reconnaissance de pratiques religieuses ayant trait à l'organisation de la vie collective au quotidien.»

Face à la réislamisation des musulmans, l'islamisation des non-musulmans. Les convertis, hommes et femmes français bien sûr, représentent 7,5% des sondés. Le rapport juge que ces «entrées» sont plus que contre-balancées par les «sorties» ( les sécularisés ou en voie de sécularisation), ce qui de fait les neutraliserait. C'est sans doute l'un des rares points contestables de cette étude. Il l'est parce qu'il faut comparer l'ampleur des conversions aujourd'hui à ce qu'elle était il y a quinze ans. Tout simplement négligeable alors. De plus, la séduction exercée par l'islam va s'amplifiant auprès des générations nouvelles, celles qui vont prendre la relève. La population convertie est jeune, très jeune, radicale, très radicale, mêlant religion vague, haine de la laïcité, de la France et des autres Français, violence politique, besoin d'héroïsme, inculture et, vis-à-vis des femmes, une inacceptable barbarie. On retrouve ces convertis dans le bloc des 28% de radicaux dangereux qui imposent progressivement dans banlieues et quartiers leur loi selon la charia, et sont curieusement appelés ici «autoritaires». Leur rôle, leur poids, leur influence sera d'autant plus déterminante que si l'ensemble des musulmans se caractérise par une pauvreté répandue, des difficultés sociales, un très fort chômage et l'absence trop souvent de compétences professionnelles, c'est encore plus vrai des jeunes, convertis ou pas, qui s'inscrivent dans cette mouvance. Hakim El Karoui trouve une excellente formule pour les résumer: «l'islamisation de la radicalité et la radicalité de l'islamisation.» Toute la question est de savoir, sur fond de lente mais certaine glissade de la majorité des musulmans vers l'islamisme, si l'autorité politique va enfin se décider à agir vite et bien pour structurer un islam français. En tout cas, elle a avec ce rapport de l'Institut Montaigne absolument toutes les données pour s'atteler réellement à la tâche. Mais par-delà les effets de manche et de voix, le veut-elle vraiment ?

Elisabeth Schemla

Le Figaro

Sanglier mort devant la mosquée: le jugement sera rendu le 12 octobre

Les deux hommes qui avaient déposé une carcasse de sanglier devant la mosquée En-Nour en juin dernier. Ils seront jugés le 12 octobre prochain.

Un terrassier et un gérant de société ont comparu ce mercredi au tribunal de Nice pour violences en raison de l'appartenance religieuse.

Les deux hommes l'avaient déposé début juin devant la mosquée En Nour peu avant son ouverture , et en plein ramadan.

"C’est l’acte irréfléchi de deux types qui ont pris l’apéro", explique Me Marchio qui a tenté de minimiser cette affaire alors que de nombreuses associations antiracistes étaient parties civiles.

Le parquet a requis un travail d’intérêt général contre les deux prévenus inconnus de la justice. Le jugement a été mis en délibéré et sera rendu le 12 octobre

C. P.

Nicematin

Suisse : L'initiative UDC contre l'immigration de masse anime les débats au Conseil national

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Les débats sur la mise en oeuvre de l'initiative contre l'immigration de masse étaient animés mercredi au Conseil national. Le parti UDC remballe le projet émanant de la commission des institutions politiques au motif qu'il ne fixerait ni plafonds ni contingents annuels.

Les esprits s'échauffent mercredi au National sur l'application de l'initiative contre l'immigration de masse. Entre une limitation des permis sans l'accord de l'UE et une simple priorité à la main d'oeuvre déjà en Suisse, diverses variantes sont en discussion.

La nécessité d'avancer sur le dossier n'empêche pas un débat fleuve. Il a déjà fallu trois heures de discussion avant que la Chambre du peuple refuse, par 125 voix contre 68, de renvoyer le dossier à la commission préparatoire comme le demandait Adrian Amstutz (UDC/BE) en exigeant de nouvelles propositions conformes au texte approuvé par le peuple le 9 février 2014.

La mort de la démocratie

Le concept de la commission des institutions politiques est "une violation de la constitution dans toute sa splendeur", a fustigé le chef du groupe UDC. Il ne permet pas la gestion autonome de l'immigration et ne fixe ni plafonds, ni contingents annuels.

La volonté des Suisses a rarement été aussi méprisée, c'est "la mort de la démocratie directe". Bombardé de questions de ses collègues de parti alors que le débat était retransmis en direct à la télévision, M.Amstutz a pu enfoncer le clou et de nombreux UDC brandir la constitution à la tribune en appelant le National à son respect.

La commission tient à préserver les accords bilatéraux avec l'UE, a expliqué Cesla Amarelle (PS/VD). Sa proposition débloquerait la situation politique avec Bruxelles qui n'accepte pas de remise en cause de la libre circulation. Elle permettrait aussi de ratifier le protocole étendant la libre circulation à la Croatie, condition pour la pleine réintégration de la Suisse au projet de recherche Horizon 2020.

Application "light"

La commission du National prévoit une application "light" et par palier de l'initiative populaire. L'immigration devrait être limitée grâce au recours accru à la main-d'oeuvre résidente. Si cela ne suffit pas, le Conseil fédéral pourrait obliger les employeurs à communiquer les postes vacants aux offices régionaux de placement.

A condition que l'immigration européenne persiste et en cas de problèmes économiques ou sociaux importants, le gouvernement pourrait prendre des mesures correctives non précisées. Pour déroger à l'accord sur la libre circulation des personnes, il faudrait toutefois l'aval du comité mixte Suisse/UE.

Le Conseil fédéral vise toujours une solution concertée avec Bruxelles, a rappelé la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga. "Mais les négociations sont dures et difficiles." En attendant, le National planche sur son plan B qui prévoit des contingents pour les séjours de plus de quatre mois, mais avec une clause de sauvegarde pour les citoyens de l'UE et de l'AELE. Pour ces derniers, un seuil d'immigration serait fixé au-delà duquel le Conseil fédéral devrait limiter l'immigration.

UDC isolée

Tous les partis hormis l'UDC soutiennent la solution de la commission. Praticable et fédéraliste, elle permettra de résoudre les problèmes là où ils se présentent, en particulier sur le marché du travail, a expliqué Marco Romano (PDC/TI).

Le PLR ne veut à aucun prix remettre en cause les bilatérales, l'initiative ne peut donc être mise en oeuvre à la lettre, a relevé Matthias Jauslin (AG). Une application littérale du texte serait fatale pour l'économie, a renchéri Isabelle Chevalley (PVL/VD). Les doutes sur la constitutionnalité du projet de la commission pourront être levés plus tard, ont insisté plusieurs orateurs.

"Le débat est grotesque", a estimé Cédric Wermuth (PS/AG). L'UDC n'a pas proposé de concept autonome pour concrétiser l'initiative. Le parti a retiré sa seule proposition fixant la barre de l'immigration admissible à 0,2% du solde migratoire. Il propose divers tour de vis sur la base du concept du Conseil fédéral, mais n'est pas cohérent en refusant de contingenter les permis de séjour de courte durée, a critiqué le socialiste.

Arcinfo.ch

Le mythe des pensions payées par l’immigration

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Un des arguments le plus souvent entendu ces vingt dernières années pour justifier l’afflux constant de nouvelles vagues d’immigration en Belgique et dans le reste de l’Europe est que nous en avons absolument besoin pour pallier le manque de main-d’œuvre et que ce sont les immigrés qui payeront nos pensions demain.

Pourtant, cette affirmation ne correspond pas à la réalité. La banque ING(1) a consacré une étude approfondie sur cette question en 2004 dans son Bulletin Financier (novembre-décembre 2004, n° 2399).

Cette étude unique est essentiellement consacrée à l’aspect économique de l’immigration et ne tient donc pas compte des aspects culturels, religieux et de « vie en commun » avec les populations autochtones. Cependant, cette analyse met à mal quelques idées toutes faites véhiculées par les propagandistes de l’enrichissement de notre société par l’immigration. Voici six extraits de cette étude :

 

  • « Dans le cadre du débat sur le vieillissement de la population, on se demande de temps à autre si l’immigration ne pourrait pas offrir une solution. L’analyse économique montre que les flux migratoires susceptibles d’empêcher le vieillissement sont trop importants pour être réalistes. En outre, ils ne feraient que reporter le problème et ne le résoudraient pas. Si l’immigration est indéniablement positive pour l’économie globale, il est moins certain qu’elle renforce la base économique belge. En effet, ceci n’est possible qu’en cas de marché du travail suffisamment souple et d’immigration sélective, par exemple en fonction du degré de qualification. Dans le contexte belge, une immigration sélective a toutefois peu de chance de succès. »

Le « contexte belge » évoqué par ING fait allusion aux configurations politiques majoritaires successives à cette époque. Le Parti Socialiste a participé au pouvoir, avec plus ou moins de poids politique, durant des dizaines d’années (jusqu’en 2014 pour être précis). Et le PS a mené durant toutes ces années une politique immigrationniste échevelée, trouvant chez ces nouveaux venus les électeurs en nombre suffisant pour remplacer avantageusement les autochtones partis voter ailleurs.

  • « La fécondité plus élevée des immigrants entraîne une pression démographique accrue : on peut se demander si la Belgique peut accueillir, sur le plan économique et de l’aménagement du territoire, une population de 15, voire 18 millions d’âmes. »
  • « L’immigration de travailleurs peu qualifiés aurait, dans tous les scénarios, un impact négatif sur le PIB (Produit Intérieur Brut) par habitant. Pour préserver le niveau de vie, une politique d’immigration sélective s’impose dès lors. »
  • « Les modèles économiques standards semblent donc exclure que l’immigration puisse, en soi, augmenter la richesse de façon significative. »
  • « Des études montrent qu’une politique d’immigration sélective a, à terme, un impact économique positif moins élevé qu’escompté, car la réunification familiale qui s’ensuit fait entrer dans le pays d’accueil des personnes moins qualifiées procurant une contribution nette plus faible, voire négative. »
  • « Pour le moment, l’immigration est surtout un investissement payant pour l’immigré même. »

Cette étude de la banque ING date de 2004, c’est-à-dire avant l’effondrement généralisé de l’économie européenne et avant le déferlement des « réfugiés ». On peut raisonnablement supposer que ce qui était indéniablement vrai en 2004 l’est encore plus aujourd’hui, d’autant plus que les nouveaux arrivés sont très majoritairement sous qualifiés, malgré tout ce que les communicateurs de l’Union Européenne ont voulu nous faire croire. Il est par ailleurs révélateur qu’aucune nouvelle étude n’a été produite sur la question ultérieurement. Le lobby immigrationniste sait admirablement verrouiller le débat quand ses fondamentaux risquent d’être remis en question.

Legroupe ING (en néerlandais : ING Groep), est une institution financière internationale de bancassurance d’origine néerlandaise. Elle a connu une croissance externe très rapide, devenant fin 2007 la deuxième banque de détail mondiale après Mitsubishi UFJ Financial Group avec plus de 338 milliards d’euros en épargne. Lourdement affectée par la crise financière de 2008, l’action ING a perdu 68,7 % en un an avant que celle-ci soit en partie nationalisée. C’est en 2013, la 6e entreprise dans le secteur bancaire. ING était l’abréviation d’« Internationale Nederlanden Groep » (littéralement « Groupe des Pays-Bas Internationaux »).

 

Près de la moitié des Australiens pour une interdiction de l'immigration de musulmans, selon un sondage

Près de la moitié des Australiens (49%) sont favorables à l'interdiction de l'immigration de musulmans dans leur pays, selon un sondage paru mercredi, estimant qu'ils ne "s'intègrent pas" bien dans la société et la culture de leur pays.

Ce sondage de l'institut Essential a été mené auprès de 1.000 personnes après les nouvelles déclarations controversées faites la semaine dernière par la sénatrice Pauline Hanson du parti populiste One Nation selon qui l'Australie risquait d'être "submergée par les musulmans".

Plus d'un tiers des électeurs écologistes, d'ordinaire favorables aux réfugiés et à l'immigration, sont en faveur de cette interdiction, tout comme 60% des partisans de la coalition libérale-nationale (LNP, droite) au pouvoir.

Peter Lewis, directeur général d'Essential, a avoué que son institut avait été tellement surpris de ces chiffres qu'un second sondage a été effectué, donnant les mêmes résultats. "Le niveau actuel de soutien (de cette proposition) m'a surpris", a-t-il confié mercredi à Buzzfeed News Australia.

Selon ce sondage, 41% des personnes interrogées expliquent que la raison pour laquelle ils soutiennent cette interdiction est que "les musulmans ne s'intègrent pas dans la société australienne", tandis qu'un gros quart (27%) cite la menace du terrorisme. Enfin, un cinquième des sondés estiment que les musulmans "ne partagent pas (leurs) valeurs".

Mme Hanson a par le passé dit soutenir la proposition d'interdire toute immigration de musulmans faite par le candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump. Trois autres responsables politiques australiens en ont fait de même.

Cri.cn

15.000 radicalisés sous surveillance en France. Et combien de complices ?

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Le Premier ministre M. Valls a déclaré, le 9 septembre dernier sur Europe 1 : « On peut considérer qu’il y a à peu près 15.000 personnes qui sont suivies parce qu’elles sont dans un processus de radicalisation. » Si l’on ajoute les 3.000 djihadistes partis en Irak/Syrie, on est proche des 20.000 personnes à suivre pour radicalisation, soit moins de 0,4 % de la population musulmane estimée.

Il est intéressant de comparer, non pas bien entendu le fond idéologique, mais plutôt les taux d’engagement des forces opérationnelles des djihadistes aux effectifs de la Résistance pendant la Deuxième Guerre mondiale. En proportion, l’engagement actif semble équivalent.

Selon les historiens, la Résistance active a rassemblé environ 100.000 combattants en moyenne sur les années de guerre (soit environ 0,3 % de la population française en 1940). En effet, les effectifs des Forces françaises de l’intérieur (FFI) sont le résultat de la fusion, au 1er février 1944, des principaux groupements militaires de la Résistance intérieure française qui s’étaient constitués dans la France occupée : l’Armée secrète (AS, gaulliste, regroupant Combat, Libération-Sud, Franc-Tireur), l’Organisation de résistance de l’armée (ORA, giraudiste), les Francs-tireurs et partisans (FTP, communistes), etc. Les effectifs des FFI étaient de 100.000 au 1er trimestre 1944 (source : Ian Sumner, The French Army 1939-45 – Osprey Publishing, London, 1998).

Comme le relèvent les historiens, la Résistance n’aurait pu se développer sans de multiples complicités populaires ; il en est de même pour les individus radicalisés qui ne se nourrissent pas seulement des lectures du Coran et hadiths.

Ils ont été, aussi, influencés par des familles ou amis malheureusement travaillés par l’antisémitisme et la haine des Français. Ils bénéficient, aussi, de complicités, comme l’ont montré des journalistes, notamment à Molenbeek. Les huit hommes de l’entourage de l’auteur de l’attentat qui a fait 86 morts à Nice le 14 juillet, et qui ont été interpellés cette semaine dans les Alpes-Maritimes, seront-ils poursuivis pour complicité eux aussi ?

 Le collectif « 17 plus jamais », qui entretient la statue de la place de la République à Paris, depuis le 11 janvier 2015, a dénoncé des dégradations répétées du mémorial de Charlie Hebdo. Les couronnes de fleurs « ont été arrachées », les messages ont été « retirés des pochettes » et les « grands crayons ont été cassés en deux ». Les pouvoirs publics ont également relevé l’absence de respect de la minute de silence dans nombre de communes, des approbations/justifications des attentats avec 21.000 tweets en deux jours affichant « Je suis Kouachi ». D’ailleurs, un sondage paru en 2014 indiquait déjà à l’époque que 27 % des 18-24 ans en France se déclaraient favorables à la mouvance islamique…

Quelle est la taille de l’iceberg caché du soutien aux terroristes islamistes ? Glaçant, non ?

Thierry Get

Boulevard Voltaire

 

Quand BFM TV divague… Que fait le CSA ?

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Horreur : des tirs de kalachnikov lors de la manifestation contre la loi Travail, en pleine place de la République, à Paris ! C’est ce que relate BFM TV, tout naturellement, dans son journal du 15 septembre.

C’est ce qu’ont « vu » Caroline Mier et son équipe, présentes sur les lieux, et qu’elle relate en direct avec Ruth Elkrief : « Des manifestants blessés par des tirs de kalachnikov et c’est ce qui explique cette défiance de plus en plus forte aujourd’hui entre les Français qui manifestent […] et les policiers […] ! »

On écarquille les yeux, on se pince, on demande à son conjoint si, lui aussi, à bien entendu. On se dit que la brillante Ruth Elkrief, en direct avec Mier, va immédiatement démentir pareille ineptie. Eh bien, non ! Pas le moins du monde perturbée d’entendre dire que les policiers utiliseraient désormais des armes lourdes lors de manifestations, icelle s’inquiète aussitôt de savoir quel est le « profil des casseurs ».

Des « Black box », répond Mier. Késako ? Des « Blocs identitaires », dit-elle à la suite, toujours aussi sûre d’elle. Confondre le terme employé avec les enregistreurs de vol dans les avions (les fameuses boîtes noires) — alors que les Black Blocs, eux, sont issus de l’extrême gauche, des proches des No Borders — avec le mouvement identitaire estampillé extrême droite parce qu’il dénonce, entre autres, le racisme anti-blanc, quelle « heureuse » coïncidence ! Mais quel terrible contresens !

Sur Twitter, des réactions ont alors fusé. « Dis, BFM TV, ta stagiaire, faut qu’elle arrête la coke », « Parler de “blessés” par des tirs à la kalachnikov, ce n’est pas un lapsus, c’est grave ». Même l’Action française antifasciste Paris-Banlieue se moque en évoquant, pour Caroline Mier, une rentrée dure cette année, c’est dire… Et quel effet ça lui fait, à cette grande spécialiste, d’être prise en flagrant délit d’ignorance, de sottise, de malhonnêteté, ou les trois ? Rouge de honte d’avoir proféré pareilles inepties, elle se fait toute petite, n’ayant qu’une envie : rentrer dans un trou de souris ?

Vous n’y êtes pas du tout ! Si elle a confondu « kalachnikov » avec « cocktails Molotov », c’est parce qu’elle a « couvert énormément de conflits armés », en conséquence de quoi elle parle beaucoup plus des premières que des seconds.

Ben voyons. Surmenée, la demoiselle Mier ?

 Ils jouent à quoi, là, sur BFM TV ?

Récapitulons. D’un côté, Mier, l’habituée des guerres, ne trouve rien à redire à ce que des policiers, dans un État dit démocratique, tirent à la kalach’. Alors que ce sont les policiers qui ont essuyé à plusieurs reprises des jets de cocktails Molotov et de bombes artisanales lancées sur eux par des émeutiers. Un CRS a, d’ailleurs, été brûlé à la jambe. Elle ne trouve pas davantage à redire que ces tirs soient dirigés contre des défenseurs de la patrie. De l’autre, Ruth Elkrief qui ne dément rien. Et au-dessus des deux, l’État ne s’est toujours pas fendu d’un communiqué rectificatif… Mais que fait le CSA ?

Caroline Artus

Boulevard Voltaire

Camp de migrants à Louveciennes : manifestation le 24 septembre à Versailles

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L’information a finalement bien été confirmée au maire de Louveciennes par la préfecture lors d’une rencontre en ce début de semaine : le terrain situé sur sa commune et à l’entrée de Versailles est bien sélectionné pour faire partie d’un lieu d’accueil d’immigrés clandestins.

C’est Le Parisien qui l’affirme dans un article diffusé ce mardi, tout en essayant de minimiser l’affaire. Nous n’en sommes donc plus au stade de la rumeur évoquée par Valeurs actuelles mais bel et bien à celui de l’information apportée par les représentants de l’État.

Bien entendu, la préfecture évoque timidement et avec prudence l’arrivée possible de 100 migrants, bien décidée à endormir et étouffer la mobilisation populaire qui s’intensifie sur Internet et les réseaux sociaux. En réalité, le lieu d’implantation — un terrain de 23 hectares, soit l’équivalent de 43 terrains de football — est en mesure d’accueillir plus de 10.000 migrants, soit peu ou prou le camp de Calais. On sait très bien que, de 100, on passe aisément à 1.000 puis à 10.000. La situation devient alors incontrôlable par les autorités.

Il suffit juste de voir l’attitude des services préfectoraux des Yvelines — injoignables, incapables de donner de l’information aux élus et totalement désorganisés — pour être très inquiet dans l’hypothèse de la création d’un tel camp.

Il ne faut pas se leurrer : en parlant d’une centaine de migrants, la préfecture veut étouffer dans l’œuf l’énorme mobilisation qui est en cours entre Versailles et Saint-Germain-en-Laye car elle craint cette réaction populaire en mesure de faire stopper le projet.

En outre, elle essaie de minimiser — avec la complicité de certains élus — les énormes craintes suscitées par cette implantation.

 Il a fallu une première mobilisation des citoyens pour que le maire de Louveciennes — qui n’était pas informé mais qui reste ferme sur le sujet — soit invité en urgence à une réunion à la préfecture. C’est la mobilisation croissante dans les Yvelines qui conduira à l’arrêt de ce projet insensé.

Cette affaire est d’autant plus incroyable qu’elle intervient au moment où le conseil général vient d’augmenter sa part de la taxe foncière de 66 %, faisant mécaniquement exploser les taxes foncières des Yvelinois qui viennent de recevoir leur avis d’imposition. Or, cette augmentation, selon le président du conseil général Pierre Bédier — on le rappelle, déjà lourdement condamné pour corruption —, sert pour une grande part au financement de l’augmentation de plus de 30 % des titulaires du RSA dans le département.

Autant dire que les habitants des Yvelines sont particulièrement à fleur de peau sur ce sujet et que l’information occultée d’un camp en plein cœur de quartiers résidentiels a mis le feu aux poudres. Derrière ces différentes annonces, c’est en réalité une véritable offensive contre le cadre de vie des Yvelinois considérés comme les ennemis intimes du gouvernement.

Ces derniers n’ont pas oublié la phrase choquante de Claude Bartolone — toujours président de l’Assemblée nationale — qui, lors des élections régionales il y a moins d’un an, dénonçait dans L’Obs Valérie Pécresse comme étant la représentante de « Neuilly, Versailles, et la race blanche » (sic).

Ces propos ne se cachant pas d’un racisme de classe choquant traduit bien le mépris que peut avoir ce gouvernement pour les représentants d’une France bien élevée qui travaille. Mais cette France ne se laissera pas faire ! Afin de rappeler leur détermination aux représentants de l’État, tous les habitants des Yvelines sont attendus le samedi 24 septembre à 15 heures sur le parvis de la mairie de Versailles.

Fabien Bouglé

Boulevard Voltaire

 

Quand la RATP fraude avec la réalité

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Savez-vous qui fraude dans les transports en commun ? Au travers de ses affiches censément dissuasives, la RATP nous donne la réponse. Les contrevenants responsables des pertes colossales de la régie sont des p’tits gars en costard cravate, des blondes et des p’tits jeunes en tee-shirt, genre premier de la classe. Et voilà le travail. Les blondes, on s’en doutait. Marine Le Pen elle-même passe systématiquement par-dessus les tourniquets lorsqu’elle prend le métro. On l’a vue ! Quant aux cravatés, il suffit d’aller à la Défense à l’heure de pointe pour voir des milliers de cadres sup’ se faufiler et se tortiller sous les portiques tournants. Certains restent coincés, d’autres s’empalent sur les grilles, c’est épouvantable.

Pour un tour d’horizon vraiment exhaustif du profil des resquilleurs, il manque les enfants de chœur, madame de Fontenay et les scouts de France qui fracturent les systèmes de sécurité au couteau suisse. Omission regrettable.

La diversité tant vantée par la RATP n’apparaît pas dans cette campagne. Un oubli, sans doute. L’imprimeur n’avait pas les couleurs adéquates… Pénurie de modèles masculins et féminins, on ne sait pas… Et puis, de toute façon, la diversité a toujours un ticket. Voire deux ! Des passes Navigo plein les poches ! Tout le monde le sait.

Le racisme inversé s’affiche une fois de plus sans aucun complexe. Les idéologues de la RATP savent très bien qu’ils mentent. Que la réalité n’est pas celle qu’ils montrent.

Mais le sacro-saint « faut pas stigmatiser » est plus fort que tout. Ces gens-là ne sont guidés que par un seul sentiment : la peur. Peur de stigmatiser, peur d’être catalogués racistes, peur de voir leur croyance en un monde parfait s’effondrer lamentablement sous le coup du réel. Alors, ils maquillent, ils truquent, ils escamotent… Ne savent quoi inventer pour contourner l’obstacle.

 Au-delà du choix inepte des personnages, l’axe, disons « artistique », de la campagne est également d’une totale abstraction. L’usager du métro, bus ou tramway, donc plus blanc que blanc, est représenté avec un dragon sur l’épaule qui lui conseille, tel un mauvais génie, de frauder. Qu’est-ce que cet animal vient faire là-dedans ? Mystère et boule de gomme. À moins de s’imaginer que l’usager moyen ait un dragon chez lui… Peut-être… Dans une cage comme un hamster. La RATP connaît bien sa clientèle. Ils font des études de marché, donc ils savent. Ce qu’ils ne semblent pas savoir, en revanche, c’est qu’un visuel dépourvu de toute référence au sujet évoqué a peu de chance d’atteindre sa cible. En quoi le contrevenant avéré ou potentiel pourrait se sentir concerné par cette étrangeté ? Là encore, le mystère est opaque.

Avec des messages qui ne sont compréhensibles que d’elle-même, voilà la Régie des transports parisiens plus autonome que jamais. En autarcie intellectuelle complète. Coupée du public. Perdue dans l’obscurité des tunnels de sa pensée, elle demande à sa clientèle d’être honnête alors qu’elle-même fraude avec la réalité… Jusqu’où descendront-ils ?

P.S. : les responsables du métro londonien ont réglé le problème de manière beaucoup plus simple et moins onéreuse. Dans chaque station, des contrôleurs se tiennent de part et d’autre des tourniquets. Et l’affaire est réglée.

Jany Leroy

Boulevard Voltaire

 

Un détenu radicalisé se voit remettre la liste des agents qui l’ont surveillé

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RTL le révèle : un homme en détention provisoire pour meurtre dans le centre pénitentiaire de Nancy s’est vu offrir sur un plateau d’argent les noms de tous les agents qui l’ont surveillé. Un homme dont on apprend qu’il s’est radicalisé en prison, au contact – en quartier d’isolement – du frère d’un des meurtriers du Bataclan.

« Pour l’administration pénitentiaire, il s’agit d’un bug informatique » : ayant refusé avec violence de changer de cellule, il a dû passer devant une commission de discipline à la veille de laquelle – afin qu’il prépare sa défense – les observations faites sur son compte lui ont été communiquées. Mais il n’était pas prévu qu’y soit adjointe l’identité de ceux qui les avaient formulées. Le détenu s’est empressé de consigner ces noms « dans des livres retrouvés plus tard dans sa cellule. Sans que l’on sache vraiment ce qu’il voulait en faire. »

Ce que l’on sait vraiment, en revanche, c’est qu’il ne s’en servira pas pour leur envoyer des chocolats ni leur écrire des mots doux – vite, vite, petit facteur, car l’amitié n’attend pas. Alors, quoi ?

Alors, cet incident vient rajouter encore au climat de malaise général. À ce sentiment d’amateurisme, de flottement, d’à-peu-près régnant dans le pays, comme si la pusillanimité indolente et gaffeuse d’un gouvernement se promenant à la tête de l’État comme un touriste en excursion se propageait par capillarité à toutes les administrations.

Chaque jour apporte son lot de bourdes et de ratés, on s’y est presque fait, on ne ricane presque plus.

Mais il ne s’agit pas, ici, d’une erreur d’énoncé dans l’épreuve de maths du bac S, ni d’une confusion entre « Verdun » et « Berlin » dans un discours officiel.

 Le sujet en est un meurtrier. De l’espèce des grenades dégoupillées qui occupent depuis des mois tous les esprits et toute l’actualité. Que l’on est censé surveiller comme le lait sur le feu. Qui bénéficie à l’intérieur comme à l’extérieur de complicités susceptibles de le venger. Et dont un mauvais concours de circonstances laissera peut-être demain – ce sera drôlement ballot – la porte de la cellule ouverte ?

Le sujet en est surtout la mise en danger de mort de gardiens de prison, celle de leurs conjoints et de leurs enfants.

Comment lutter, me direz-vous, contre le « bug informatique » ? Huitième plaie d’Égypte des temps modernes, il vous tombe dessus comme la misère sur le bas-clergé et nul ne peut en être tenu pour complètement responsable. Mais il n’explique pas tout, et notamment comment un meurtrier en quartier d’isolement parvient à côtoyer benoîtement un islamiste identifié, tel un malade en quarantaine qu’on laisserait gambader et se lier d’amitié.

Plus qu’informatique, le bug est politique et idéologique. Et symptomatique d’une impéritie suicidaire.

Gabrielle Cluzel

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