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mercredi, 28 septembre 2016

Chelles : la salle de prière musulmane des Coudreaux en sursis

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« C’était une descente dont le but était de nous provoquer, assure Abderrezak Bensalem. Si nous avions répondu, la mairie aurait eu une bonne raison pour fermer la cave. » C’est ainsi que le président de l’Association culturelle Jeunesse et Citoyenneté (ACJC) a vécu l’intervention menée vendredi à la demande du sous-prefet de Torcy dans une cave de la résidence Schweitzer-Laënnec, dans le quartier des Coudreaux à Chelles.

Des policiers municipaux et nationaux ainsi que les pompiers ont pris part à l’opération. « Je venais de commencer mon prêche quand on m’a dit qu’il fallait évacuer les lieux pour des raisons de sécurité », poursuit Abderrezak Bensalem. Le tribunal de Meaux devrait statuer sur l’avenir du lieu en novembre prochain.

Depuis plus de dix ans, cette cave mise à disposition par le bailleur Marne et Chantereine Habitat (MCH) fait office de salle de prière pour les fidèles musulmans de la résidence. Une solution qui se voulait provisoire, en attendant la construction d’une seconde mosquée sur l’avenue de Claye. Validé par la précédente majorité socialiste, le projet a été refusé par le nouvel édile Brice Rabaste (LR), élu en 2014.

L’intervention de vendredi intervient un an et demi après la demande de restitution du local par MCH. « Celui-ci ne répond à aucune norme de sécurité », écrivait le bailleur dans un courrier de décembre 2014. Parmi les travaux nécessaires figure notamment l’installation d’une porte de secours.

Pour le président de l’ACJC, cette « descente » reflète en fait « l’acharnement » de la nouvelle majorité. « Le maire fait tout pour nous chasser d’ici », estime-t-il.

« La commission de sécurité a été diligentée par les services de l’Etat », répond-on à la mairie. Où l’on souligne par ailleurs qu’une mosquée se trouve à quelques centaines de mètres. « Mais elle est déjà pleine », pointe Abderrezak Bensalem.

Alexandre Arlot

Le Parisien

 

Les Marocains, premiers étrangers naturalisés en Europe

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En Europe, les Marocains sont les immigrés ayant le plus été naturalisés dans leurs pays de résidence respectifs, selon un rapport de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), publié la semaine dernière.

Selon le rapport "Perspectives des migrations internationales", qui se base sur des chiffres officiels datant de 2014, les pays de l'UE les plus concernés par la naturalisation des immigrés marocains sont l'Espagne, l'Italie, la France, les Pays-Bas et la Belgique.

Le voisin ibérique est la "destination préférée des ressortissants marocains souhaitant obtenir un passeport européen", indique le document. En 2014, ils ont été 19.730 à être naturalisés espagnols.

En 10 ans, 150.013 Marocains naturalisés

En l'espace de dix ans (2004- 2014), 150.013 Marocains ont obtenu la nationalité espagnole, ce qui représente près d'un quart du nombre total des ressortissants du pays naturalisés dans les pays européens.

En Italie aussi, les Marocains occupent la première place des immigrés naturalisés, loin devant les Albanais. Selon les "dernières données disponibles dans le pays", ils ont été 25.421 Marocains naturalisés en 2014, contre 14.728 l'année précédente en 2013. Idem en France où les immigrés marocains ont été les plus nombreux à être naturalisés en 2014 (18.051).

Les deux autres pays où les Marocains "conduisent aussi le contingent d'immigrés naturalisés sont les Pays-Bas et la Belgique", indique le rapport, qui rappelle par ailleurs que les nationaux du royaume ne "perdent jamais leur nationalité d'origine".

Le rapport "Perspectives des migrations internationales" analyse les évolutions récentes des mouvements et politiques migratoires dans les pays de l’OCDE et dans quelques pays hors l'OCDE. Il observe également l’évolution de la situation des immigrés récents sur le marché du travail dans ces pays.

Ghita Ismaili
 

Huit musulmans sur dix estiment que les enfants devraient pouvoir manger halal à l’école

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Une enquête intéressante de la part d’un journal de gauche datant du mardi 20 Septembre 2016 .

Musulmans en France : l’enquête qui dévoile tout, enfin !

Une étude menée par l’IFOP et l’Institut Montaigne sur les choix des Français de confession musulmane confirme une religiosité dominante. 65% des sondés sont favorables au voile. Pour 28% – les plus jeunes – la charia prime sur les lois de la République. 

On a toujours raison d’enquêter. Ce qui est tu, celé, scellé, cacheté, caché, n’en grossit pas moins dans les divers placards où on a tenté de planquer le dossier. Avec celui de l’islam – islam en France ou islam de France – les planques ont abondé. Jusqu’à ce que les djihadistes viennent nous fusiller, nous exploser, nous écraser, nous égorger, toute allusion à un éventuel début d’ébauche de commencement de radicalisation d’une frange de minoritaires était rigoureusement interdite.

Journalistes, politiques, démographes s’évertuaient depuis plus de vingt ans à nous prouver que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes islamiquement intégré. Pour avoir suivi cette affaire depuis les années 1995 – date des premiers attentats à Paris et de l’horreur djihadiste en Algérie – et avoir commis à l’époque un essai sur L’islam et la République , sous-titré « des musulmans de France contre l’intégrisme » (Belfond), je témoigne que tout a été fait avec l’islam (de France, en France, etc…) comme avec un éléphant à la cave. Les « bons » démographes ( Hervé Le Bras) anathémisaient les « méchants », au nombre desquels l’intrépide Michèle Tribalat qui osait réclamer des données et s’inquiétait du ralentissement des unions mixtes, l’amour ayant été longtemps le plus joli dénominateur républicain commun, toutes origines confondues, sous notre voluptueux ciel français. Mais non : il ne fallait pas dire, pas montrer, pas réfléchir, pas enquêter donc. De ce chuuuu..t découle notre chute.

De ce chuuuu..t découle notre chute.L’institut Montaigne rompt aujourd’hui le silence, porté par les circonstances. L’étude commandée à l’IFOP et publiée par le Journal du Dimanche confirme les craintes qu’il ne fallait surtout pas, hier encore – peut-être toujours aujourd’hui au puissant royaume des sociologues – formuler au grand jour sous peine d’être assigné à résidence dans une hideuse délinquance politico-morale.

Sur un échantillon représentatif de la population concernée, 46% se disent « totalement sécularisés » mais dans une version légèrement réécrite : « ils ne renient pas pour autant leur religion, souvent identifiée au halal et ont une pratique religieuse nettement plus régulière que la moyenne nationale ». En fonction de quoi, « huit musulmans sur dix estiment que les enfants devraient pouvoir manger halal à l’école » commente le Monde. 65% se disent favorables au voile (donc on voyait bien ce qu’on voyait dans les rues, les bus, les métros, les facs, nonobstant ceux qui disaient ne rien voir, ou en tous cas pas chez eux, pas dans leur rue, leur métro, etc…) mais sans forcément le porter : 35% s’encapuchonnent tout de même, et demain, combien ?

Un « deuxième groupe », selon la méthodologie suivie, est catalogué comme laïque…tout en soutenant l’expression de la religion au travail. Avec les cinq prières au bureau, bienvenue dans le monde merveilleux de la laïcité branchée. Ces républicains coraniquement compatibles ont sans surprise « largement adopté la norme halal comme définition de l’être musulman ». Cher Abdennour Bidar et autres intellectuels qui cherchez le bout du tunnel, la sortie n’est pas pour demain.

28% – les plus jeunes – dans une logique sécessionnisteVenons-en maintenant au pire (attendu que le Monde et une floppée d’autres commentateurs, à l’exception d’Elisabeth Lévy dans Causeur qui sonne le tocsin depuis un bout de temps, présentent tout le reste comme le meilleur), c’est à dire le troisième groupe. Ces 28% de Français musulmans – c’est nous qui écrivons Français musulmans bien qu’ils mettent, eux, musulmans avant Français – contestent ouvertement la laïcité. Compte tenu de leurs réponses – en faveur du niqab, mettant la charia au dessus des lois du pays – le rapport de l’Institut souligne que ces jeunes musulmans – 10% de leur classe d’âge – sont « clairement opposés aux valeurs de la République » et s’inscrivent dans une logique « sécessionniste ». Autrement dit, en confrontation directe avec les valeurs du pays qui est le leur. La prochaine étude portera-t-elle sur leur passage au salafisme – on doit nager dedans, à mon avis – et au djihadisme ?

C’est Hakim El Karoui qui signe le commentaire de l’enquête. Répétons qu’il fallait enquêter. A Marianne, nous l’avons déjà fait souvent, mais pas si globalement, et souvent nous avons été dénoncés pour déviationnisme réactionnaire par les habituels molosses du politico-islamo-gauchisto-correct. Remercions donc les investigateurs de l’IFOP-Montaigne. Mais jusqu’à un certain point. Car les conclusions d’El Karoui sont proprement aberrantes. Pour désamorcer la bombe – elle est là, hein, tout le monde est d’accord, maintenant ? – il préconise l’enseignement de l’arabe à l’école « pour éviter aux parents d’envoyer leurs enfants dans les écoles coraniques ». Autrement dit, désintégrons toujours plus pour faire mine d’intégrer, éloignons toujours davantage de la langue commune pour faire semblant de s’en rapprocher.

Comme si les enquêteurs eux-mêmes n’avaient rien compris à leur enquête.

http://www.marianne.net/musulmans-france-enquete-qui-devo...

Nestor Mackno

Resistancerepublicaine

Calais: Marine Le Pen veut renvoyer "les clandestins dans leur pays"

Turquie: l'UE distribue des cartes de paiement aux réfugiés

Connaître l’islam pour résister à l’islamisme

L’islam est désormais un sujet incontournable et déterminant pour l’avenir de la France.

Il s’agit donc de se former, de lire le coran, de se faire sa propre idée – et surtout d’éviter tou­te tentation conformiste, électoraliste ou consensuelle.

« L’islam n’est pas une religion, c’est une loi, une nation. […] Le musulman modéré n’existe pas. Il y a simplement des gens qui appliquent à la lettre [le coran] et d’autres qui n’appliquent pas à la lettre et savent qu’ils ne sont pas de bons musulmans. » (Éric Zemmour)
« L’islam, c’est l’islamisme au repos et l’islamisme, c’est l’islam en mouvement. » (Feheart Mehenni, président du gouvernement provisoire kabyle).

L’intégrisme n’est pas la mala­die de l’islam. Il est l’intégralité de l’islam. Il est la lecture intégrale des textes fondateurs. L’islam des islamistes, c’est tout simplement l’islam juridique, conforme à la norme.

Le coran, le livre sacré de l’islam, « religion d’amour, de tolérance et de paix », ne contient pas moins de 109 versets qui appellent à la guerre contre les mécréants.

L’État islamique n’est pas le fruit du hasard ; il est le fruit de l’islam.

On ne peut donc pas, en même temps, déclarer que nous sommes en guerre et collaborer avec l’islam.

L’un des deux assassins du P. Hamel, Adel Kermiche, terroriste qui n’avait rien à voir avec l’islam, selon les commentateurs, a cependant été enterré dans le carré musulman du cimetière de Puiseux-Pontoise !
Selon le journaliste Ivan Rioufol, « l’islam agresse la France ».
Le titre d’un livre récemment paru : « Pour un monde sans islam » signifie pour un monde sans terrorisme, sans violence islamique.
Ce livre est signé : « Aquila, née musulmane, en terre d’Islam ».
Qu’il existe dans le monde d’autres maux qu’il faut traiter, c’est évident. Mais celui-là les dépasse tous en nombre, en nocivité, en longévité, en intensité et en détermination à transformer le monde en enfer.

Pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui en France, il faut avoir le courage de regarder les choses en face, de comprendre la genèse de ce mal qui ronge le monde et de remonter à sa source : le coran.

Répondre à la guerre qui nous est faite par les islamistes par des fleurs, des bougies, des peluches, des marches blanches ou en glosant sur le « vivre en­semble », ce n’est pas répondre, mais se soumettre à l’islam.

Rappelons au passage que le sigle du CCIF (ce Collectif Con­tre l’Islamophobie en France, qui porte plainte contre les maires qui veulent interdire le burkini) comprend un glaive, comme le drapeau de l’Arabie saoudite…

islamisme.fr

Suisse : Descente de police dans une mosquée controversée

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Une intervention policière est en cours ce mardi matin à la mosquée Faysal à Bâle, dans laquelle prêche le père des jeunes de Therwil qui refusent de donner la main à leur prof.

La police cantonale de Bâle-Ville a confirmé ce mardi matin à «Blick» qu'une intervention était en cours à la mosquée Faysal. Selon le porte-parole, Andreas Knuchel, il s'agit d'une intervention de l'Office des migrations, soutenue par les forces de l'ordre.

«Les routes qui passent autour de l'immeuble ont été bouclées, raconte un lecteur au quotidien alémanique. Personne ne peut entrer ni sortir.» Deux personnes ont été arrêtées dans le cadre d'un contrôle des autorisations demandé par le bureau des migrations. Les deux hommes séjournaient illégalement en Suisse. L'opération s'est déroulée sans incidents. Ce genre de contrôle surprise se fait régulièrement lorsqu'il existe des éléments concrets sur la présences de personnes sans autorisations de séjours légales.

Les autorités vont vérifier la situation des deux hommes interpellés sur le plan du droit des étrangers et du droit pénal, précise à l'ats un porte-parole du département. Cette affaire n'a aucun lien avec le djihadisme, ajoute-t-il. Police et Ministère public avaient été alertés par la population leur indiquant qu'une personne en situation irrégulière se trouvait probablement dans la mosquée.

Tendances salafistes

Le père des deux jeunes écoliers de Therwil (BL) qui ont fait les gros titres des journaux après avoir refusé de serrer la main à leur enseignante prêche dans cette mosquée. Un jeune Kurde de Liestal (BL), décrit par les autorités comme «dangereux pour la sécurité publique», serait lui aussi proche de cette mosquée. Le jeune homme, soupçonné de faire partie de la scène salafiste de Bâle, a été condamné à trois ans et trois mois de prison par le Tribunal pénal fédéral. Une procédure d'expulsion est en cours.

20min.ch

Maréchal-Le Pen sur les migrants: "On va éparpiller la poussière"

Marion Maréchal-Le Pen, députée Front national du Vaucluse, était ce mardi matin l'invitée de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et sur RMC.

Accueil des réfugiés : Juppé cherche des lieux à Bordeaux

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Lors du Conseil municipal de lundi, le maire et président de la Métropole a annoncé un recensement de lieux d’accueil possibles dans l’agglomération. Avec quelques conditions

Il y avait d'un côté un « vœu » du Front national : « Je ne l'accepterai pas, notamment parce qu'elle s'oppose à l'accueil de migrants ». Il y avait la motion des élus PS et écologistes : « Elle ne convient pas parce qu'elle ne répond pas aux conditions que je viens d'exposer ».

Voilà comment Alain Juppé, pris « entre deux vœux » opposés de ses opposants d'extrême droite et de gauche, est parvenu hier à s'en tenir à distance et à dire que des réfugiés de Calais seront certainement accueillis dans la Métropole, sans jamais approuver explicitement le plan du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.

"Enjeu national" dit la gauche

La gauche avait proposé un texte (sans doute rédigé à la va-vite), souhaitant que la Ville prenne « toute sa part » - en référence à Michel Rocard - « de cet enjeu national, à l'instar d'autres Villes de la métropole comme Mérignac et Le Bouscat ». « Vous oubliez que nous accueillons des migrants à Caudéran depuis des mois, que Pessac accueille un centre à la demande du préfet », a rétorqué le maire. Certes pas des réfugiés ou migrants de Calais, mais quand même.

Le maire ne pouvait de toute façon ni paraître céder un pouce au FN, ni se rallier à un texte émanant de la gauche, même « plus humaniste que politique », ont tenté de plaider les amis de Michèle Delaunay et Vincent Feltesse. Alain Juppé a sobrement annoncé aux élus qu'il avait rencontré le préfet sur cette question. Et qu'il y a pour lui « des conditions » à l'accueil de migrants de Calais : que l'accueil soit « strictement réservé aux demandeurs d'asile et pas aux personnes en situation irrégulière ». Qu'il devra s'agir de « petits groupes de 30 ou 40 personnes, en accord avec les maires », et qu'ils soient « sous la responsabilité de l'État, c'est-à-dire du préfet ».

Un propos au millimètre

Moyennant quoi, le président de Bordeaux Métropole a « engagé un recensement des sites possibles » dans l'agglomération. « Lorsque ce recensement sera effectué, je le transmettrai au préfet afin qu'il puisse en discuter avec les maires », a indiqué M. Juppé. Sur le sujet, le maire et candidat à la primaire présidentielle de la droite et du centre a visiblement mesuré son propos au millimètre. Pas question de se laisser embarquer dans un commentaire sur le vote hostile du Conseil municipal d'Arès. « Une attitude honteuse », avait lancé Pierre Hurmic (EELV). Du coup, aucun des adjoints ou adjointes de Juppé ne s'en est mêlé.

Il est vrai que le vote, ou non, d'un « vœu » au Conseil municipal n'engage que le débat politique du moment. Mais le débat ne sera sans doute guère différent si le conseil doit plus tard se prononcer sur la mise à disposition d'un lieu d'accueil dans la ville.

Gilles Guitton

Sud ouest

Islam : abolir le régime de la dhimmitude

 

Musulmans, chrétiens, laïcs et athées adressent une tribune au cheikh d'al-Azhar et au pape, publiée dans L'Orient Le Jour, pour demander l'abolition du statut de dhimmi. Extrait :

 

 "[...] Aujourd'hui, une partie des musulmans est incapable de considérer des non-musulmans comme leurs concitoyens. C'est une crise sans précédent, qui nous oblige à expliquer des éléments problématiques de la tradition musulmane que Daech exploite pour justifier ses crimes.

 

« L'État islamique est à l'image du Ku Klux Klan. Nous l'avons déjà affronté en d'autres temps et d'autres cultures : l'Inquisition, l'esclavage, la ségrégation raciale, la violence misogyne et l'homophobie... Daech est ce fanatisme commun à toutes les sociétés oppressives, qui puise sa source idéologique dans l'islam. Nous devons faire comme hier l'Occident : il est temps de lancer une réforme de l'islam.

 

« Nous avons situé le problème là où il réside : dans la doctrine musulmane elle-même. L'islam s'est inventé des citoyens de plein droit, les musulmans, et les autres, de catégorie inférieure. C'est le régime de la dhimmât. De nombreux musulmans ont fini par reproduire cette discrimination dans leurs relations sociales et humaines avec les non-musulmans, ce qui a conduit des fanatiques à commettre des persécutions inouïes. En voici un exemple : la dhimmât permettait à des voyageurs musulmans d'occuper pendant trois jours la maison d'un non-musulman, et de se servir de ses biens. Dans une dérive évidente, Daech s'est permis d'exproprier les chrétiens de Mossoul de leurs maisons ancestrales. Mais cette contrainte à l'hospitalité était déjà une forme de dépossession pour pousser les chrétiens à la conversion ou à l'exil. Certes, la plupart des pays majoritairement musulmans ont renoncé à l'application de la dhimmât. Mais elle n'a jamais été formellement abolie dans la doctrine religieuse. La question posée aujourd'hui à l'islam est la suivante : comment la doctrine musulmane peut-elle s'adapter à nos sociétés profondément plurielles ? En Égypte, les chrétiens sont au moins 12 millions.

 

« Notre solution : abroger la dhimmât et reconnaître le principe de citoyenneté nationale. Tous les citoyens nationaux sont égaux en dignité et en droit, sans aucune distinction entre eux. [...] La dhimmât est le socle religieux du projet mortifère de Daech. Et justifie d'expulser ou de massacrer les populations indigènes non musulmanes, à l'image de l'indigénat dans les anciennes colonies européennes. Bien heureusement, les chartes de Médine et Najran nous permettent de l'abroger. Mahomet lui-même est l'auteur de ces pactes oubliés qui interdisent la discrimination contre les juifs et les chrétiens de la péninsule Arabique.

 

« Dans l'esprit de ces chartes, nous prions le grand cheikh d'al-Azhar, guide universel des musulmans sunnites, d'abolir solennellement la dhimmât, qui est une législation impérialiste. L'ensemble des institutions religieuses sunnites dans le monde doivent participer à ses côtés à l'aboutissement de ce projet historique. D'ailleurs, le roi du Maroc en a lancé les bases dans sa déclaration sans précédent de Marrakech, en 2016. Deux ans après l'appel historique d'al-Azhar du président égyptien Sissi. C'est un enjeu planétaire, qui consiste à renforcer notre nouvel ordre mondial, fondé sur l'Onu, en faisant reconnaître les normes universelles de la citoyenneté pour que notre société internationale puisse connaître la paix, la justice et la liberté. La communauté internationale doit se tenir aux côtés des citoyens des pays majoritairement musulmans dans leur combat pour faire appliquer les normes du droit international. Nous sommes ces citoyens ! [...]"

 

Michel Janva 

 

Le salon beige 

Milan aussi peine à gérer les réfugiés qui continuent d'arriver depuis la Sicile.

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Le nombre d’arrivées a explosé avec les débarquements de cet été. En Lombardie la situation est très critique. Les structures d’accueil ne font plus face !

Nous venons d’entendre Simona Bordonali de la Région Lombardie, adjointe en charge des questions de sécurité et d’immigration. Milan la capitale économique de l’Italie et capitale de la région Lombardie jusqu’ici était présentée comme un modèle pour l’accueil des réfugiés. Mais face à l’ampleur de la crise migratoire, et ses répercussions en Italie, il semblerait que même Milan soit débordée. En effet, les migrants continuent d’affluer depuis la Sicile. Tandis que les frontières des pays voisins de l’Italie se sont fermées. Résultat : 160.000 migrants stationnent dans le pays. Un record. Le reportage de notre correspondante Mathilde IMBERTY

En cette fin septembre, les bénévoles milanais auprès des migrants ne cachent pas leur fatigue. Dans le centre géré par le Projet Arca près de la Gare les matelas sont à touche – touche. Il y a eu cet été jusqu’à 500 arrivées par jour à Milan précise Fabio PISANI l’un des responsables.

Une partie de ces migrants échappe aux contrôles du Ministère de l’Intérieur et remonte la péninsule jusqu’ici. Le bouche à oreille fait son travail. Milan a la réputation d’avoir de bonnes structures. Et stratégiquement la ville se situe près des frontières. Mais les frontières sont fermées. Alors ils tentent leur chance, ils n’arrivent pas à traverser et ils reviennent dans nos centres d’accueil.

Des frontières opaques. Vers Vintimille et la France. Vers Come et la Suisse. Vers Bolzano et l’Autriche. Résultat : après un été de débarquements continus en Sicile 160.000 réfugiés stationnent en Italie. Amar a fui la Syrie

Je suis arrivée en Sicile au mois d’août, je suis à Milan depuis 3 semaines. J’ai en tête de partir en Suisse ou en Allemagne où j’ai des proches. Je veux le faire pour mes enfants de 10, 13 ans et 15 ans. Maintenant je voudrais qu’ils aillent à l’école.

Les migrants qui veulent quitter l’Italie n’y déposent pas de demandes d’asile. Ils ne sont donc pas pris en compte dans le plan qui répartit les réfugiés par région. Un plan selon lequel en 2016 la Lombardie devra accueillir 24 000 réfugiés contre 21 000 aujourd’hui. La Ligue du Nord – parti d’extrême droite - qui gouverne la Lombardie s’insurge. Simona Bordonali l’adjointe régionale à l’immigration.

Les régions frontalières – la Lombardie et la Ligurie – ont déposé une proposition au gouvernement. Pour que dans les quotas dans les régions ils tiennent compte de ces personnes qui ne sont pas enregistrées, mais qui restent bloquées chez nous !! La région Lombardie est déjà celle qui accueille le plus d’étrangers, ça pose des problèmes en termes de cohabitation et d’intégration.

De l’autre côté de l’échiquier politique, le Maire de Milan du Parti Démocrate a lui aussi saisi Rome. Le gouvernement lui peste contre des voisins européens qu’ils jugent décidément peu solidaires.

France inter

« Migrants » : quand François Hollande joue avec les nerfs des Français

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Concentré sur une mission quasi impossible qui devrait l’amener à être réélu en 2017, François Hollande a décidé de s’attaquer au problème calaisien. Présent à Calais le lundi 26 septembre, le très impopulaire dixième président de la Ve République a pris soin d’éviter le cœur du problème en ne se rendant pas directement dans la « jungle » pour constater par lui-même les dégâts provoqués par l’immigration de masse. François Hollande n’est pas un homme courageux, comme le démontre sa venue à Calais sous le faux prétexte de poser la première pierre de « Calais Port 2015 ».

Si le Président sent bien que les Français sont excédés par la crise migratoire, il n’a pas les armes pour y répondre et ne le sait que trop bien. Ainsi, il s’attache à détourner l’attention en ne s’attaquant qu’à la « jungle de Calais » de sinistre réputation. Plutôt que de placer les « migrants » dans des charters comme cela devrait être fait, le Président soutient la construction de Calais miniatures sur l’ensemble du territoire français, à l’exception de la Corse. Évidemment, si l’on tient compte de la démographie et du manque de volonté politique contre l’immigration massive en France et en Europe, ces petits Calais en gestation sont appelés à s’agrandir considérablement.

« Notre volonté, c’est de démanteler Calais entièrement et de pouvoir avoir des centres d’accueil et d’orientation répartis sur l’ensemble du territoire », a affirmé François Hollande. Avant d’enfoncer le clou en déclarant avec un aplomb incroyable que « la France, ce n’est pas une France où on trouvera des campements.

Il ne peut pas y avoir, en France, de camps. »

 Nous prendrait-il tous pour des idiots ? En Australie, il n’y a pas de camps puisque les bateaux chargés de « migrants » sont abordés puis ramenés chez eux. En France, il y a des camps et il continuera à y en avoir avec les politiques menées par le gouvernement. Quant à Nicolas Sarkozy, il tenait exactement le même discours daté lorsqu’il était lui-même président de la République. Non, il ne suffira pas de « lutter contre les passeurs », de « démanteler les camps » ou de demander aux Britanniques de « prendre leur part dans l’effort humanitaire que la France accomplit ici et continuera à accomplir demain », comme l’a dit le candidat socialiste aux primaires.

Pour ne plus voir de situation calaisienne en France, il faut en finir avec une logique mortifère d’accueil inconditionnel à l’autre imposée par les politiques européennes et le lobbying d’associations subventionnées de l’extérieur pour abolir les frontières nationales. Il convient, aussi, de révéler la vérité sur ces « migrants » dont on nous rebat les oreilles. L’ultra-majorité d’entre eux ne vient pas de Syrie mais de pays d’Afrique comme l’Érythrée ou le Soudan… Fuyant la guerre chez eux, pour certains du moins, ils finiront par l’apporter chez nous.

En l’état des choses, démanteler Calais revient à généraliser Calais à la France entière. Si François Hollande l’ignore, c’est qu’il n’est pas à la hauteur de ses fonctions. Mais ça, nous le savions déjà.

Gabriel Robin

Boulevard Voltaire

 

Migrants : l’État démantèle d’un côté ce qu’il réquisitionne de l’autre…

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La récente allocution de François Hollande à Tours fut un monument de désinformation et de mensonge prononcé d’une petite voix doucereuse.

La « volonté » du gouvernement, nous apprend Monsieur 8 %, serait « de démanteler Calais entièrement […] ». Sauf que, pendant que cette jungle se vide, à 40 km de là, celle de Grande-Synthe, depuis mars 2016, s’est aménagée avec l’importation de 275 petites maisonnettes en bois aux « normes internationales ». Un camp prévu pour 2.500 personnes avec toutes les installations sanitaires nécessaires, non pas géré par l’État mais par Médecins sans frontières et la mairie. Pourquoi le résident de l’Élysée n’en parle-t-il pas ? Et les campements parisiens à peine évacués déjà reformés, rien à dire sur le sujet, le résident de l’Élysée ?

Une fois la jungle démantelée, que vont devenir les 125 containers et autres installations sanitaires qui ont coûté, en décembre 2015, 24 millions d’euros ? Aménagements effectués suite à la condamnation de l’État par le tribunal administratif du Nord, le Conseil d’État ayant qualifié les conditions de vie des migrants dans la jungle d’« inhumaines et dégradantes ». En outre, l’État s’est engagé auprès de la Commission européenne, en juin 2015, à accueillir 9.000 migrants auxquels on a ajouté, trois mois plus tard, 24.000 personnes supplémentaires en deux ans, et François Hollande voudrait vraiment nous faire avaler la mise au rebut de ces coûteuses installations ?

L’État démantèlerait donc d’un côté ce qu’il réquisitionne de l’autre, à savoir des locaux pour les transformer en centres d’accueil et d’orientation, « des petites unités de 40 à 50 personnes » – trois fois rien – et seulement pour trois ou quatre mois – rien du tout. Et après ? Après, les migrants à qui l’État aura trouvé des « logements pérennes », selon les dires d’Emmanuelle Cosse, seront évidemment remplacés par d’autres et ainsi de suite…

Bien entendu, François Hollande se veut rassurant. Ces implantations de migrants aux quatre coins de la France se feront « avec, bien sûr, la volonté des élus, en pleine concertation avec eux […] » ! Témoin, d’ailleurs, cette scène houleuse dans une salle comble de ce village de 700 habitants, à Valfleury dans la Loire, quand Isabelle Surply, une élue Front national, interroge le secrétaire de préfecture (préfet et sous préfet ayant sans doute plus urgent à faire, ce jour-là), en substance :

Quelle est la nature de la décision juridique imposant 50 migrants au village ?
Pourquoi laisse-t-on mourir nos sans-abri – 6.000 Français ces deux dernières années – et trouve-t-on de l’argent pour ouvrir des CAO ?
Qui va payer ?
Les migrants seront surveillés 7 jours sur 7 : sont-ils dangereux qu’il faille les surveiller à ce point-là ?

La « stricte » et « seule » réponse du secrétaire au milieu de son aréopage ? Ils ne sont que des « fonctionnaires, nous obéissons au gouvernement de la République en fonction des lois votées ». Cela ne vous rappelle rien ?

« Une France capable d’être digne, d’être humaniste et en même temps responsable parce que nous avons des règles claires (sic) », se gargarise l’homme à scooter. Très claires, en effet, et appliquées à la lettre. « Il ne peut y avoir en France de camps », susurre-t-il encore. CAO et autres CADA, c’est, en effet, très différent…

Caroline Artus

Boulevard Voltaire

Une jungle calaisienne à Paris ?

« Nous devons démanteler complètement, définitivement le camp » de Calais, a lancé François Hollande à son arrivée dans la ville portuaire ce lundi matin. Il expliquait, deux jours avant, que la France ne serait pas un pays « où on trouvera des campements » de migrants… Vérification à Paris.


Une jungle calaisienne à Paris ? par bvoltaire

Boulevard Voltaire

Les livres djihadistes colonisent toujours les rayons de la Fnac

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Depuis deux ans, le nombre de livres de droit musulman préconisant le djihad offensif et les châtiments prévus par la charia se multiplient dans les Fnac parisiennes. Déjà en janvier 2015, nous avions repéré l’ouvrage La Voie du Musulman du cheikh algérien al Jazairi, référence des salafis saoudiens, Fnac Montparnasse. En novembre 2015, c’est un guide parfait de la police islamique qui a été trouvé à la Fnac des Halles, recommandant de briser les instruments de musique et les tableaux, et pire, de tuer les non musulmans : « Il n’y a aucun mal à tuer un incroyant et le musulman qui tombe au combat acquiert le statut de martyr (shahîd). »

Maitre Gilles-William Goldanel a pour le compte de l’association Avocats Sans Frontières saisi la justice pour faire cesser cette diffusion permettant aux esprits faibles de justifier des attentats sur notre sol.

Jeudi 22 septembre 2016, nous avons trouvé à la Fnac des Halles le livre Le Wajiz ou Le sommaire de la jurisprudence, écrit par le « savant » égyptien Abdeladhim Ibn Badaoui. Edité par un des principaux éditeurs wahhabite du monde basé à Riyad, l’International Islamic Publishing House, il contient comme tout ouvrage de jurisprudence sunnite, un chapitre sur les « sanctions légales », comme la condamnation à mort de l’apostat, les « cent coup de fouet » pour les « fornicateurs célibataires », et la lapidation de la femme non mariée qui vient d’accoucher. Ce dernier avis est basé sur la jurisprudence du cas d’une femme nommée Ghamidiya, « coupable » d’être tombée enceinte lors d’une relation adultère. La suite de l’histoire montre toute la cruauté du « prophète » Mahomet :

« Un homme des Ansars s’est engagé à l’héberger pendant cette période. Quand elle a eu accouché, il est allé dire au Prophète : « Ghamidiya a accouché ». Ce dernier lui a dit : « On ne doit pas la lapider et laisser son bébé sans personne pour l’allaiter ». C’est alors qu’un homme des Ansars s’est levé et a dit : « Je m’occupe de son allaitement, O Prophète d’Allah ». Le Prophète a alors ordonné sa lapidation[1]»

Ce manuel de charia est « inscrit au catalogue de la Bibliothèque Nationale du Roi Fadh » précise l’éditeur. Son chapitre intitulé « Le livre du Djihâd » n’est pas plus rassurant :

« Il faut savoir qu’il est recommandé de faire fréquemment le djihad et ce, d’après les versets, les hadith et les propos des compagnons et des adeptes qui ont mentionné ce sujet. Le djihad est obligatoire au moins une fois par an, car le Prophète, depuis qu’il lui a été ordonné, ne l’a pas délaissé une seule année et suivre son exemple est une obligation. (…) Il faut que tout le monde sache qu’en islam, les hostilités ne sont déclarées qu’après un ultimatum où l’ennemi devra choisir entre trois options : la conversion à l’islam, le payement d’un tribut, ou, en dernier lieu, la guerre. On peut dénoncer un pacte éventuel et déclarer les hostilités avant tout ultimatum s’il y a lieu de craindre une trahison, le pacte ne se concluant qu’avec les Gens du Livre (Ahl al-Kitab) qui acceptent le pacifisme de l’islam et le payement du tribut (jizya). Sinon, aucun pacte ne doit se conclure sauf si les musulmans se trouvent en état de faiblesse, et dans ce cas, cette disposition doit être provisoire[2] »

On comprend mieux les accords de paix systématiquement rompus par le Hamas en Israël. Pour ceux qui persistent à présenter le djihâd comme une action de légitime défense, un hadith suit l’explication :

« Quand le Messager d’Allah désignait quelqu’un à la tête d’une armée ou d’une expédition, il disait : « Partez à la conquête pour la cause d’Allah ! Combattez ceux qui nient Allah ! » (rapporté par Bouraida).

Ibn Badaoui poursuit la leçon en précisant : « Le djihad est obligatoire pour tout musulman, pubère, sain d’esprit, libre, mâle, apte à combattre, ayant suffisamment de nourriture pour lui et pour sa famille pendant son absence[3] ».

Badaoui rappelle ensuite que le Prophète a autorisé les jeunes à faire le djihad dès l’âge de quinze ans.

Ce livre a été photographié par Paris Match dans la chambre d’un jeune parti faire le djihâd en Syrie, lors de l’interview de ses parents début 2014. Combien de jeunes musulmans ont-ils été poussés à passer à l’action après s’être conditionnés par cette littérature ?

Comment s’étonner que l’idéologie djihadiste prospère en France alors que la plus grande chaine de librairie sur son sol est autorisée par l’Intérieur –parfaitement au courant- à la diffuser ?

Observatoire de l’islamisation, 26 septembre 2016.

[1] Abdeladhim Ibn Badaoui, Le Wajiz, éditions IIPH, 2011, page 514

[2] Op. Cit. page 566

[3] Op. Cit. page 568

 

Islamisation.fr

Julien Rochedy à propos de la remigration

«L'Asile-spray» : au Danemark, un parti distribue des vaporisateurs pour se protéger des migrants

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La formation anti-immigration «Parti des Danois» a fait parler d'elle en distribuant, dans les rues de la ville de Haderslev, des sprays présentés comme la seule «arme légale efficace» contre le «problème» des migrants.

Ces derniers jours, les habitants de Haderslev, au Danemark, ont pu se procurer gratuitement des «Asile-spray» – des sprays permettant, selon les militants du Parti des Danois, de repousser les éventuels assauts de migrants. Une campagne choc qui faisait écho aux récentes agressions rapportées par des jeunes femmes dans des boîtes de nuits de la ville portuaire .

Sur l'emballage des vaporisateurs en question, les membres du parti-immigration avaient inscrit, outre le nom «Asile-spray», les mots «efficace» et «légal», en danois (il s'agissait en effet des bombes pour cheveux, et non des bombes au poivre, interdites au Danemark).

Si l'opération était de toute évidence conçue dans un soucis de communication, ses organisateurs se sont défendus de toute volonté de choquer. «Je ne crois pas que cela soit provocateur», a ainsi déclaré le fondateur du parti danois, Daniel Carlsen, à la chaîne télévisée TV Syd. «Nous nous attaquons à un véritable problème de notre société, dans laquelle de nombreux Danois se sentent en insécurité – en partie parce qu'il y a trop de migrants dans ce pays, et en partie parce que nous ne sommes pas autorisés à nous défendre», a poursuivi le leader anti-immigration, qui a également indiqué que 137 personnes avaient accepté les sprays qui leur avaient été offerts.

Des réactions variées

La distribution «d'armes légales» n'a toutefois pas été du goût de tout le monde : une jeune femme du nom de Charlotte Bech, originaire de la ville danoise Silkeborg, a par exemple déclaré à la télévision TV Syd, selon le site anglophone The Local, qu'il était difficile de ne pas être indigné par cette campagne.

«[Les migrants] ont traversé tellement de choses [pour arriver jusqu'ici], et à présent nous leur disons qu'ils sont indésirables au point que nous devons utiliser des sprays contre eux. [...] Il n'est pas acceptable de faire une telle blague sur ce sujet», a déploré la jeune femme.

Diana Nielsen, une autre personne interrogée, n'a pas été de cette opinion : «C'est une très bonne chose. [...] Ce sont après tout contre eux [les migrants] que nous nous protégeons en ce moment», a-t-elle souligné.

Des opérations de communication liées à la crise migratoire européenne

Le Parti des Danois, à l'origine de l'initiative, est un habitué des déclarations et opérations polémiques. La formation a notamment utilisé une affiche sur laquelle on pouvait voir un enfant blanc en train de jouer, accompagné de la phrase : «Vos enfants méritent un Danemark danois», et a critiqué la présence de joueurs d'origine africaine... en équipe de France de football.

Comme de nombreux autres pays européens, le Danemark fait face depuis deux ans à une crise migratoire d'ampleur inédite. En 2015, 21 000 personnes ont obtenu le statut de réfugiés dans le pays, ce qui en fait l'un des Etats de l'Union européenne au plus grand nombre de réfugiés par habitant, derrière la Finlande, l'Autriche, l'Allemagne et la Suède.

Rt.com