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jeudi, 06 octobre 2016

Brexit : les étrangers bientôt listés ?

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C’est la proposition choc de la ministre britannique de l’intérieur, Amber Rudd. « Il y a trop de salariés non britanniques » dans les entreprises de sa Majesté, dit-elle, « les entreprises doivent faire la liste du nombre d’étrangers qu’elles emploient » ! Ouahhhhh ! Rien de moins. Le Royaume Uni, ce phare de la civilisation démocratique qui sut résister aux pires heures de l’Europe en 1940, se mettrait à recenser les « étrangers » travaillant sur son sol ? C’est en tous les cas la proposition dont The Times se faisait l’écho dans son édition de ce matin.

On savait que l’équipe de Theresa May plutôt orientée, désormais, vers un Brexit hard. On savait que le contrôle de l’immigration avait prévalu lors du dernier congrès du parti conservateur, le week-end dernier, dans les priorités sur le maintien d’un plein accès au marché unique. Avec Amber Rudd, résolue à privilégier la main d’œuvre nationale, on passe un autre cap. Marine Le Pen en rêvait, Theresa May va le faire.

Il suffit pourtant de séjourner à Londres pour comprendre l’absurdité de cette mesure. Des jeunes de toute l’Europe sont employés dans les services et la restauration, et souvent pour des emplois dont les Britanniques eux-mêmes ne veulent plus.

Quant au ministre de Commerce international, Liam Fox, il a souligné qu'il était hors de question à ce stade de garantir les futurs droits des trois millions de citoyens européens déjà établis au Royaume-Uni. "C'est l'une de nos principales cartes lors des négociations à venir sur le Brexit. On ne va pas l'abattre dès maintenant", a-t-il dit.

Ce matraquage sur l'immigration a suscité de vives critiques dans l'opposition, qui accuse les Tories d'utiliser "des êtres humains comme monnaie d'échange". Les remarques de Liam Fox en particulier "feraient rougir de honte même un Nigel Farage", l'ex-leader controversé de l'Ukip, a fustigé le député travailliste Chuka Umunna. "Ce n'est pas parce qu'il y a vacance de pouvoir à l'Ukip que Theresa May doit s'y engouffrer", a ajouté sa collègue écossaise, Kezia Dugdale.

Ouest France

Paris : des jeunes vandalisent des Vélib’ et réveillent tout un quartier

La scène a été surréaliste. Bruyante. Et a tiré des riverains du lit! Samedi soir, à minuit, des adolescents de 14 à 17 ans ont ravagé une dizaine de Vélib’ à une station, rue Fragonard (XVIIe), à quelques mètres du RER porte de Clichy.

Alors qu’il se loue un Vélib’ par seconde, chaque année environ 9.000 d’entre eux sont volés, vandalisés ou détériorés. Des vélos populaires mais parfois malmenés.

Islamisme.fr 

Brexit: les Tories durcissent le ton sur l'immigration

 

 
Engagée sur la voie d'un Brexit sans compromis, la Première ministre britannique Theresa May a durci le ton sur l'immigration mercredi, s'attirant les foudres de l'opposition qui l'accuse de "souffler sur les braises de la xénophobie".

La dirigeante du parti conservateur a clos le congrès des Tories à Birmingham (centre) en s'adressant en priorité aux "travailleurs ordinaires" et en soulignant que la gauche n'avait "pas le monopole du coeur".

Assurant que son camp représentait désormais le "vrai parti des travailleurs", elle a brocardé le leader du Labour, Jeremy Corbyn, dont la "prétendue supériorité morale" l'empêche d'entendre les peurs de la population sur l'immigration.

Elle a aussi fustigé le mépris qu'éprouveraient les "élites progressistes" pour le "patriotisme" et les "craintes sur l'immigration" des "gens du peuple".

"Nous n'allons pas quitter l'UE pour abandonner de nouveau le contrôle de l'immigration", a-t-elle martelé, alors que Bruxelles fait de la libre circulation des citoyens de l'UE une condition sine qua non de l'accès au marché unique.

Cette intransigeance affichée, qui ouvre la perspective d'un "Brexit dur", a fait plonger la monnaie britannique à un plus bas depuis cinq ans.
Avec son discours aux allures de grand écart, Theresa May visait autant les électeurs travaillistes que ceux du parti populiste Ukip, réceptacle des crispations de la société britannique et premier avocat d'une sortie de l'Union européenne.

Il était parfaitement dans le ton du congrès où le thème de l'immigration a été matraqué du matin au soir depuis dimanche.
A Birmingham, la ministre de l'Intérieur, Amber Rudd, a ainsi dévoilé un nouveau plan destiné à pousser les entreprises à publier une liste de leurs employés non-britanniques et à privilégier la main d’œuvre nationale.

L'idée est de ramener le solde migratoire, qui s'établit actuellement à 330.000 par an, sous la barre des 100.000, a-t-elle insisté.
Au même moment, le ministre de la Santé, Jeremy Hunt, a expliqué comment il voulait rendre "autosuffisant en médecins britanniques" le système de santé public NHS, dont un quart des effectifs est actuellement constitué d'étrangers.


- "Une vision répugnante" -


Quant au ministre de Commerce international, Liam Fox, il a souligné qu'il était hors de question à ce stade de garantir les futurs droits des trois millions de citoyens européens déjà établis au Royaume-Uni. "C'est l'une de nos principales cartes lors des négociations à venir sur le Brexit. On ne va pas l'abattre dès maintenant", a-t-il dit.

Cette offensive torie a suscité de vives critiques dans l'opposition. "Les leaders du parti conservateur ont touché le fond en soufflant sur les braises de la xénophobie", a vivement réagi Jeremy Corbyn.
"La vision de Theresa May sur le Royaume-Uni du Brexit est répugnante", a abondé la Première ministre de l'Ecosse, Nicola Sturgeon. "C'est celle d'un pays où les gens ne sont pas jugés sur leurs capacités ou leur contribution à l'intérêt général mais sur leur lieu de naissance ou la couleur de leur passeport".

La danseuse espagnole Tamara Rojo, directrice artistique de l'English National Ballet, a même évoqué l'Allemagne nazie. "Après avoir contribué pendant 20 ans à la vie de ce grand pays (...), combien de temps va-t-il s'écouler avec que je ne doive coudre mon étoile?", s'est-elle emportée sur twitter.

De nombreux députés de l'opposition regrettaient un alignement sur le programme du parti Ukip, au moment même où celui-ci est plongé dans une crise de succession.

Sa nouvelle dirigeante Diane James a démissionné pour raisons "personnelles et professionnelles" mardi soir, dix-huit jours seulement après avoir été désignée pour prendre la suite du leader emblématique Nigel Farage.

Unique personnage du parti identifié par le grand public, Nigel Farage a exclu tout retour aux commandes, même s'il reste "techniquement" le leader provisoire du parti jusqu'à l'élection d'un nouveau chef, fin novembre a priori.

En attendant, les conservateurs ont bien compris qu'il y avait un espace à occuper, selon Matthew Goodwin, professeur à l'Université du Kent. "Theresa May, a-t-il déclaré à la BBC, a garé ses chars sur le territoire de l'Ukip".

 Katherine Haddon avec Jacques Klopp

Tv5 monde 

Hongrie : mobilisation juive en faveur de l’immigration

 

 

Durant la campagne précédent le référendum organisé en Hongrie au sujet des quotas d’immigrés imposés par l’Union européenne, le gouvernement de Viktor Orban faisant campagne contre l’immigration a dû faire face à une campagne hostile organisée par Mazsihisz, la plus importante organisation juive de Hongrie.
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Mazsihisz, équivalent en Hongrie du CRIF en France, fait de la propagande pour accepter l’immigration en utilisant systématiquement l’analogie avec l’Allemagne hitlérienne. Pour le président de l’organisation juive, András Heisler, le discours de Viktor Orban contre l’immigration rappelle « l’expérience historique des juifs » et pourrait s’étendre aux différentes minorités telles que les Roms ou les homosexuels. 
 
Dans un discours destiné à épouvanter les Hongrois, le président de Mazsihisz a déclaré : « La haine se propage comme un virus et peut contaminer toute la société ».
 
Le rabbin Zoltán Radnóti, proche du Mazsihisz, a renchéri en prétendant que « l’Europe post-holocauste devrait considérer comme une évidence de permettre à ceux qui veulent fuir de pouvoir le faire ». 
 
Diana Groo, réalisatrice de films, de confession juive, s’est également impliquée en affirmant que la campagne gouvernementale lui rappelait beaucoup « la propagande nazie des années 1930 et le film « Le juif éternel » ». 
 
Cela n’a pas empêché les Hongrois de voter massivement (98,32 %) contre l’accueil des demandeurs d’asile.

MPI 

«Dossier Tabou»: Des jeunes de Sevran parlent de leur altercation avec l'équipe de M6

 

 
Le site Buzzfeed a retrouvé les habitants de la cité des « Radars » qui ont pris à partie le journaliste Bernard de La Villardière…


La séquence est loin d’être passée inaperçue. Dans Dossier Tabou, diffusé sur M6 mardi dernier, Bernard de La Villardière interviewait l’imam Dhaou Meskine devant la mosquée de la cité des « Radars » à Sevran (Seine-Saint-Denis). Le journaliste s’interrogeait sur le fait qu’une quinzaine de jeunes de la ville sont partis faire le djihad en Syrie. Mais l’entrevue a tourné court car l’équipe de tournage a été prise à partie par une bande de jeunes.

Les téléspectateurs ont ainsi pu voir le journaliste de M6 quelque peu malmené. Si bien que l’interview a dû reprendre ailleurs quelques instants plus tard, ailleurs. « [L’incident] n’a pas été programmé », se défendait Bernard de la Villardière auprès de 20 Minutes avant la diffusion du reportage. « J’étais sur le terrain et je me suis fait jeter, poursuivait-il. Oui, ça dit quelque chose [de la situation]… Ça renvoie aux « zones de non droit » dont on nous rebat les oreilles depuis vingt ans et qui participent de ce climat aujourd’hui. Ce sont des quartiers (…) dans lesquels on a laissé faire les réseaux de revente de drogue. Moralité : on a fabriqué des générations de gosses qui étaient embauchés comme shouffeurs [guetteurs] (…) et qui n’ont pas fait d’études et qui ont fait de la taule… Et quand, sur cette population de 25 - 30 ans un peu en déshérence, vous arrivez avec une idéologie salafiste, qui est une espèce de kit prêt à l’emploi qui leur redonne une colonne vertébrale, une raison de vivre, ça fait des ravages. »

« Vous allez me laisser bosser ? »

 

En voix off, dans Dossier Tabou, la bande qui s’en est pris à l’équipe de l’émission est présentée comme un « un mélange de salafistes et de dealers de drogue. » Ce mardi, c’est auprès du site Buzzfeed que groupe de jeunes hommes livrent leur version des faits, qui remontent à l’après-midi du 11 avril. « Lorsqu’on a vu les trois cameramans et l’animateur devant le propriétaire de la mosquée, on est allés les voir pour les saluer et pour avoir des précisions sur les motifs du reportage. On s’est demandé qui était cet imam qui n’a jamais mis les pieds à Sevran. Sauf qu’aucun des journalistes n’a répondu à nos bonjours. La Villardière nous a simplement ignorés et a dit à son équipe : "C’est bon on tourne." », témoigne Ousmane, 33 ans, salarié d’une entreprise de transports.


Comme le montrent des vidéos prises par ce trentenaire et un autre habitant et publiées sur Buzzfeed, le petit groupe a commencé par perturber l’enregistrement, en parlant fort ou en mettant la main devant la caméra. Ils reprochent ensuite à l’équipe de tournage de ne pas avoir fait preuve de davantage de respect à leur égard.
Le ton monte alors très vite. « Vous allez me laisser bosser ? (…) Ça vous embête qu’on parle de cette mosquée ? », s’énerve Bernard de La Villardière. Ce à quoi l’un des Sevranais répond : « A raconter de la merde, ouais ça nous gêne. » « Quelle merde ? Ça te regarde ? Je fais ce que je veux, lui rétorque le journaliste. Je suis dans mon pays, et j’ai le droit de faire ce que je veux, d’accord. (…) Arrête de me toucher, ok ? »

« Quand vous venez dans une cité, ce n’est pas chez vous »

 

« Quand on est journaliste, il faut garder son sang-froid, tonne l’un des trentenaires alors que Bernard de la Villardière quitte les lieux avec les cameramen. (…) Tu n’as même pas fait un pas devant nous, mon pote. Tu es parti dans une allégation de merde. La réalité elle est là messieurs. C’est tout. Passez une très bonne journée. » Quelques secondes plus tôt, on peut entendre sur la vidéo un « Quand vous venez dans une cité, ce n’est pas chez vous », bien moins cordial.

Auprès de Buzzfeed, les membres du petit groupe qui a participé à l’altercation déplorent d’avoir été qualifiés de « salafistes et de dealers »

« Il nous a vus cinq minutes et décrète qu’on est soit salafistes, soit dealers. Comment il peut savoir ça ? », demande Ousmane. Le site précise que les témoins qui ont accepté de répondre à ses questions assurent n’être ni « musulmans pratiquants », ni dealers.
Selon Buzzfeed, les sept Sevranais envisagent d’organiser une « sorte de journée portes ouvertes dimanche 9 octobre à la cité pour montrer qu’on sait accueillir ». Ils aimeraient bien y voir Bernard de La Villardière pour « dialoguer ». Sans tabou ?

F. R. 

20 Minutes

Démission de la dirigeante du parti anti-immigration UKIP

 

 






Le parti britannique anti-immigration UKIP a connu un nouveau rebondissement à sa tête avec la démission de sa dirigeante Diane James, après 18 jours seulement, qui survient après le départ surprise de l'emblématique Nigel Farage et l'exclusion inattendue du favori à sa succession Steven Woolfe.
 
«Il est devenu évident que je n'ai pas assez d'autorité, ni le soutien de tous mes collègues membres du Parlement européen et des responsables du parti, pour mettre en oeuvre les changements que j'estime nécessaires et sur lesquels j'ai basé ma campagne», a expliqué Diane James sur son compte Twitter.

«Pour des raisons personnelles et professionnelles, en conséquence, je ne continuerai pas le processus électoral» pour finaliser sa prise de fonction, a-t-elle ajouté, précisant qu'elle restait députée européenne sous la bannière du parti.

Selon le Times, elle serait sous le choc après avoir reçu un crachat dans un train la semaine précédente et avait également des réticences à mener le parti sans garantie sur son financement. Pour d'autres médias, ce sont les problèmes de santé de son mari qui l'ont poussée à se retirer.

Le président de l'UKIP Paul Oakden a pris acte «avec regrets» de cette décision, précisant qu'il convoquerait d'urgence le Comité exécutif national (NEC) du parti pour préparer un nouveau processus électoral interne.

«Bien que cette décision soit regrettable, Diane est en droit de la prendre. Nous la remercions pour tout son travail en tant que dirigeante», a-t-il déclaré.

Le député européen conservateur Sajjad Karim a affirmé sur Twitter avoir «pu sentir le malaise» lors d'une conversation avec Diane James.

Diane James avait été choisie par les militants de l'UKIP pour prendre les rênes de ce parti après le retrait de Nigel Farage. Le cofondateur de l'UKIP en 1993, avait, à la surprise générale, annoncé sa démission quelques jours après le vote des Britanniques en faveur d'une sortie de leur pays de l'Union européenne, le 23 juin, estimant sa mission «accomplie».

Députée européenne, Mme James, 56 ans, a travaillé pendant 30 ans dans le secteur de la santé. Porte-parole de l'UKIP, elle s'était engagée à faire de sa formation politique le «parti officiel de l'opposition» à la place du Parti travailliste après les prochaines législatives de 2020.

Sa démission soulève la question d'un éventuel retour de Nigel Farage à ce poste, bien que celui-ci ait exclu une telle possibilité.
«Pas pour dix millions de dollars», a déclaré M. Farage à l'agence britannique Press Association, alors que sa succession a d'ores et déjà connu son lot de turbulences.


Retour en jeu de Woolfe? 


Un autre successeur possible pourrait être Steven Woolfe, député européen qui avait été le grand favori pour la présidence mais a été exclu du scrutin début août pour avoir remis son dossier de candidature avec 17 minutes de retard.

Evoquant des problèmes d'ordinateur, M. Woolfe s'était dit «profondément déçu» et avait accusé le Comité exécutif national du parti de n'être «pas adapté à l'objectif».

La décision du parti de l'exclure de la course avait entraîné la démission immédiate de trois de ses membres qui considéraient qu'elle avait été dictée par la volonté des centristes du parti d'empêcher Steven Woolfe de concourir alors qu'il était, selon eux, le plus populaire auprès des adhérents du parti.

«Si nous n'avons pas un candidat compétent et à l'aise avec les médias, ce pourrait bien être la fin du parti», avait alors mis en garde l'un des démissionnaires, Michael McGough.

Steven Woolfe avait en outre le soutien de Nigel Farage et du principal pourvoyeur de fonds de l'UKIP, l'homme d'affaires Arron Banks, qui a jugé que l'exclusion de son protégé s'apparentait à un «putsch».

L'UKIP est devenu la troisième force politique britannique après avoir obtenu le vote de 3,8 millions de Britanniques (12,6% des votes, mais un seul député) lors des législatives de mai 2015. Il ne compte qu'un député en raison du scrutin majoritaire uninominal en vigueur dans le pays.

Lapresse.ca 

Trois bébés sur dix au Québec ont au moins un parent immigrant

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Près du tiers des nouveau-nés québécois de 2015 ont au moins un parent qui est né l’extérieur du pays, révèle une étude de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).

Cette donnée est en hausse depuis l’an 2000, passant de 21% à 30%, notent les auteures de l’étude, Anne Binette Charbonneau et Chantal Girard.

En effet, sur les 86 800 naissances qui ont eu lieu au Québec en 2015, le père, la mère, ou les deux parents de 26 200 bébés sont nés à l’extérieur du Canada. Le cas de figure le plus fréquent (17 130 naissances) est celui où les deux parents ne sont pas nés au pays.

 

«La contribution de l’immigration à la natalité dépend de la part des immigrantes au sein de la population en âge d’avoir des enfants et du niveau de fécondité de ces dernières», soulignent les auteures de l’étude en indiquant qu’au Québec, les femmes nées à l’étranger constituent 15,1% de la population féminine âgée de 15 à 44 ans, un groupe démographique dont la part augmente.

Dominique Cambron-Goulet

Journalmetro