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jeudi, 01 décembre 2016

Scandale en perspective autour de la mosquée de Mantes-la-jolie

 

 
Cela pourrait être le scandale de l’année en France. C’est la mosquée du Val Fleury située dans la périphérie de Mantes-la-jolie, considérée comme l’une des plus grandes mosquées d’Europe, qui se trouve au centre d’une enquête judiciaire.

Ce sont, en effet, les enquêteurs d’une brigade financière qui s’intéressent de près à des présumés dysfonctionnements qui ont accompagné la construction de ce lieu de culte. L’affaire concernerait la somme de 10 millions de dirhams détournés des fonds alloués majoritairement par le ministère des habous et des affaires islamiques du Maroc et par plusieurs centaines de donateurs privés.

Ces derniers qui ont déboursé près de 40 millions d’euros, ont constaté que depuis 2014, date de lancement de ce projet, des retards inexpliqués se sont produits et des anomalies sur la qualité relevées. Ayant saisi le ministère pour recueillir de plus amples explications sur ce sujet, leurs demandes n’ont reçu aucune réponse. Ils ont, alors, décidé de porter l’affaire devant le tribunal de Versailles, dont la compétence territoriale s’étend à Mantes-la-jolie.

Le ministère des habous réagira-t-il enfin pour connaître le sort réservé à ses 60 millions de dirhams?

M.D

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Ecquevilly La fermeture de la Mosquée confirmée

 

 
Jeudi 17 novembre, le tribunal administratif de Versailles a rejeté l’appel suspentif réclamé par les avocats de l’association islamique Malik Ibn Anas. 

Maître Brengarth, avocat de l’association chargée de gérer le lieu de culte fermé sur décision du préfet le 2 novembre dernier, avait beau être confiant, le tribunal administratif de Versailles a rejeté son appel le jeudi 17 novembre dernier. Les juges ont validé « une atteinte manifestement illégale et grave à une liberté fondamentale », entérinant du même coup la fermeture de la Mosquée d’Ecquevilly jusqu’à la fin de l’état d’urgence. La procédure en référé était fondée sur la liberté de culte.

Une décision qui se serait appuyée sur la fameuse note blanche (ndlr : notes des renseignement), que nous évoquions dans notre édition du 9 novembre. Pour les juges en référé celle-ci « établit de manière précise que la salle a servi […] pour des prêches et un enseignement incitatif à la haine et à la discrimination ». Ceci aurait eu « des effets négatifs sur la cohésion sociale en raison d’une forte pression religieuse ». Le tribunal administratif de Versailles, considère en outre que l’arrêté préfectoral ne porte pas « atteinte à une liberté fondamentale ». Joint par téléphone, les avocats de l’association n’ont pu réagir avant l’impression de cet article.

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En Belgique, le « cordon sanitaire » anti-extrême droite pourrait sauter

 

 
Un ministre du parti nationaliste flamand N-VA a laissé entendre que sa formation pourrait s’allier au Vlaams Belang pour les municipales.

Le « cordon sanitaire » établi, depuis 1992, entre les partis démocratiques belges et l’extrême droite pourrait céder. C’est du moins ce que préconise Théo Francken, secrétaire d’Etat aux migrations, un « dur » de l’Alliance néoflamande (N-VA), le parti nationaliste devenu dominant en Flandre. Brisant un tabou, ce responsable a estimé, vendredi 25 novembre, que seules « des questions pratiques » empêchaient des alliances entre son parti et le Vlaams Belang (VB, Intérêt flamand), une formation née en 1978 sous le nom de Vlaams Blok. En 1991, ce parti regroupant des ultra-conservateurs, des séparatistes et des nationalistes nostalgiques de l’occupation allemande avait fait irruption sur la scène électorale, enlevant 18 sièges sur 150 à la Chambre des députés et 36 dans les conseils provinciaux de Flandre. Un peu plus tard, il était près de conquérir la mairie d’Anvers, la première ville flamande.

 Depuis 1992, toutes les formations ont refusé une alliance avec lui mais son programme, xénophobe, anti-islam et anti-francophone, a essaimé et le Vlaams Belang s’est progressivement imposé comme un interlocuteur presque habituel pour les médias du nord de la Belgique. Ses performances électorales se sont toutefois érodées à la faveur de la montée en puissance de la N-VA, qui a siphonné son vivier : le VB ne compte plus que 3 sièges de députés fédéraux, pour 33 à sa rivale. Et, dans son fief historique d’Anvers, il possède seulement 5 sièges de conseillers (sur 55), pour 23 à la N-VA du maire de la ville, Bart De Wever.

 

Avertissement

 

Pourquoi l’un des principaux dirigeants de ce parti relance-t-il, dès lors, l’hypothèse d’une alliance avec l’extrême droite ? Parce que la position des nationalistes démocrates est devenue moins stable : leur participation au pouvoir fédéral – la première du genre – ne convainc pas une partie de leur électorat, déçue de leurs orientations libérales conservatrices. La N-VA a, par ailleurs, été obligée de renoncer provisoirement à son programme institutionnel, ce qui fait le jeu du VB, qui prône l’indépendance rapide de la Flandre.

Un autre élément joue : le parti chrétien-démocrate (CD & V), allié à M. De Wever tant au niveau fédéral que régional et local, vient de désigner l’un de ses principaux dirigeants comme tête de liste à Anvers lors des élections municipales de 2018. Le vice-premier ministre et ministre de l’économie, Kris Peeters, longtemps l’homme le plus populaire de Flandre, y débarque avec l’ambition affichée de contester le pouvoir de M. De Wever et, si possible, de le renverser au profit d’une coalition avec les socialistes et les écologistes. Un pari audacieux car le CD & V ne compte que 5 sièges dans la grande ville flamande.

Le propos de M. Francken – « Si nous pouvons former une majorité avec le VB dans une grande ville, il faudra se pencher sur la question » – résonne donc comme un avertissement. Il sous-entend que la N-VA pourrait s’allier avec l’extrême droite à Anvers et, peut-être, au niveau régional. Avant, ensuite, de relancer la revendication indépendantiste ? C’est le dangereux scénario que les partis francophones redoutent.

Une partie de la N-VA pas convaincue

 

Filip Dewinter, figure historique du Vlaams Belang et rival de M. De Wever à Anvers a, en tout cas, immédiatement compris tout le profit que l’extrême droite pouvait retirer des propos de M. Francken. Contesté pour avoir rencontré récemment des dirigeants du parti néonazi Aube dorée, en Grèce, cet ancien cogneur qui dénonçait naguère le risque de voir la Flandre transformée en « bordel public ouvert à tous les étrangers » a proposé de s’effacer pour permettre une alliance entre la droite et l’extrême droite.
Une proposition qui n’a toutefois pas convaincu une partie de la N-VA. Geert Bourgeois, le président de la région, est hostile à un rapprochement avec le VB. Et Peter De Roover, chef de file du parti au Parlement fédéral, a estimé que la « culture » de l’extrême droite la rendait toujours infréquentable. Cet élu s’était toutefois prononcé antérieurement pour la rupture du « cordon sanitaire ».
Tirant les leçons du succès de ses semblables en Autriche, en France et aux Pays-Bas, Tom Van Grieken, 31 ans, élu il y a deux ans président du Vlaams Belang, prône, lui, un « recentrage » de son parti. Délaissant le fonds de commerce de l’ultranationaliste, il veut développer les thèmes populistes qui pourraient, à ses yeux, sceller le rapprochement auquel certains dirigeants de la droite conservatrice flamande œuvrent, en réalité, depuis de nombreuses années.

Jean-Pierre Stroobants

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Les Pays-Bas votent l'interdiction du voile intégral dans certains lieux publics

 

 
Les députés néerlandais ont adopté ce mardi, à la majorité, un projet de loi interdisant le port du voile intégral dans certains lieux publics comme les écoles, les hôpitaux et les transports en commun.
  
« La loi est votée », a affirmé la présidente de la chambre basse du parlement Khadija Arib. Le texte, annoncé en mai par le gouvernement du Premier ministre libéral Mark Rutte, prévoit l’interdiction de vêtements dissimulant le visage dans les bâtiments de l’enseignement et ceux des soins de santé, du gouvernement et dans les transports publics.
  
Une infraction à cette loi, qui doit encore être approuvée par le sénat, serait passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 405 euros.


Une proposition de loi n’ayant « aucune racine religieuse »

 

L’interdiction, qui ne s’applique pas dans la rue, intervient dans « des situations spécifiques où il est essentiel que les gens puissent se voir », ou pour des raisons de sécurité, avait affirmé Mark Rutte en mai, assurant que la proposition n’avait « aucune racine religieuse ». 

La Cour européenne des droits de l’Homme a validé en juillet 2014 l’interdiction du port en public du voile islamique intégral (burqa, niqab) adoptée en 2010 en France, jugeant qu’elle n’enfreignait pas la liberté de religion. Cette interdiction, qui peut valoir une amende allant jusqu’à 150 euros, a également été adoptée en Belgique, Bulgarie et dans certaines régions suisses.

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Mort d'Adama Traoré: des médiateurs déployés à Beaumont-sur-Oise

 

 
Une brigade de médiation « nomade », un réserviste de la gendarmerie chargé de « faire remonter » les doléances des habitants: plusieurs dispositifs vont être déployés afin d' »apaiser » le climat à Beaumont-sur-Oise, tendu depuis la mort d’Adama Traoré en juillet, a-t-on appris mardi auprès de la préfecture du Val-d’Oise.

Scènes de violences urbaines, incarcération de deux frères d’Adama Traoré, décédé en juillet lors de son interpellation, conseils municipaux annulés: ces deux dernières semaines, la situation s’est de nouveau brutalement dégradée à Beaumont-sur-Oise et dans les communes alentours, où jusqu’à 170 gendarmes ont été déployés.

« Il y a beaucoup de tensions, du fait de la présence forte de la gendarmerie. Tout ne peut pas être sécuritaire, il faut renouer des liens avec la population afin que la situation puisse s’apaiser dans la durée », a expliqué le directeur de cabinet du préfet, Jean-Simon Mérandat.

Brigade nomade, police armée

 

La préfecture a donc acté le lancement de plusieurs dispositifs: une brigade de médiation nomade de trois à quatre personnes qui sillonnera les quartiers les plus sensibles les soirs et week-ends, un « délégué à la cohésion gendarmerie-population » chargé de « faire remonter les irritants » et l’installation d’une assistante sociale à la gendarmerie de Persan.

Mardi, le préfet du Val-d’Oise a également donné son feu vert à l’armement de la police municipale de Beaumont-sur-Oise, dont la maire avait fait la demande avant les violences déclenchées par la mort d’Adama Traoré, a précisé la préfecture.

Policiers médaillés

 

Trois policiers municipaux blessés le 17 novembre lors d’échauffourées en marge d’un conseil municipal, et le chef de la police municipale de Beaumont-sur-Oise, se sont par ailleurs vu remettre une médaille pour « acte de courage et de dévouement ».
Rompant le silence autour de cette affaire, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a appelé vendredi « au calme, à l’apaisement et au respect » tout en soulignant que la famille Traoré avait « droit à la vérité sur les circonstances du décès » du jeune homme de 24 ans, mort le 19 juillet à la gendarmerie de Persan après son interpellation.

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Arrestation d'un père suspecté d'avoir tué sa fille de 3 ans en Haute-Savoie

 

 
Un père de famille, suspecté d’avoir tué sa fille de trois ans fin mai en Haute-Savoie et qui était recherché depuis, a été arrêté lundi dans le Sud-Est de la France, a-t-on appris mardi auprès du parquet.
Cédric M. a été interpellé dans le cadre d’un mandat d’arrestation et il devrait être présenté à un juge d’instruction d’Annecy dans « plusieurs jours » en raison des procédures inhérentes à une arrestation qui s’est déroulée à plus de 200 kilomètres de là, a expliqué la procureure d’Annecy, Véronique Denizot, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

Retrouvé après avoir cherché des photos de sa fille sur Internet

 

Selon des informations du quotidien régional, que la procureure n’a pas souhaité commenter, l’homme aurait cherché des photos de sa fille sur Internet, ce qui aurait permis de retrouver sa trace.
Fin mai, le corps de la fillette avait été retrouvé chez cet homme à Margencel, une commune bordant le lac Léman, près de Thonon-les Bains. Il ne l’avait pas rendue à son ex-compagne à l’issue d’un week-end de garde.

Âgé d’environ 37 ans, le père de famille, originaire des Hauts-de-France, est déjà connu de la justice pour des faits de violence.

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Allemagne: arrestation d'un employé du renseignement soupçonné de préparer un attentat islamiste

 

 
Un employé du service de renseignement intérieur allemand soupçonné de préparer un attentat islamiste contre le siège des renseignements, l’Office fédéral de protection de la constitution, situé à Cologne, a été arrêté, indiquent ce mardi les publications allemandes Der Spiegel et Die Welt.

Selon cet hebdomadaire et ce quotidien, l’homme, un Allemand de 51 ans, aurait proposé sur Internet des « informations sensibles sur l’Office de protection de la Constitution », chargé du renseignement intérieur, et aurait infiltré cette administration afin de rassembler des informations en vue de préparer un attentat à l’explosif contre le siège à Cologne.

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Une nouvelle affaire Leonarda à Rennes !

 

 
C’est Breizh Info qui lâche l’information. Une famille de Géorgie est arrivée en France : la mère et son fils (7 ans à l’époque) en 2012, la fille (10 ans à l’époque) en 2014. Le compagnon de la mère, qui n’est pas le père biologique des enfants, était entré en France en 2010. Depuis décembre 2013, la Géorgie n’est plus considérée comme un « pays à risque ». De ce fait, la nationalité géorgienne n’ouvre plus la porte du droit d’asile et ces Géorgiens doivent quitter la France : c’est la loi.

Mobilisation générale à Rennes, le Réseau éducation sans frontières s’agite : « Nous, amis, professeurs, parents d’élèves, simples citoyens, nous indignons de l’expulsion programmée et imminente de Marina et de ses deux enfants Elene et Luka vers la Géorgie. » Et de convoquer la Convention internationale des droits de l’enfant : « L’intérêt des enfants doit primer sur l’intérêt général. » Dans un texte écrit pour arracher des larmes de compassion, l’association conclut : « Nous revendiquons la régularisation de cette famille au nom des valeurs de la République. »

La question est : faut-il, au nom des valeurs de la République, refuser d’appliquer la loi française ? Qui osera répondre « oui » ? Lorsque l’on dit « État de droit », on parle d’un ordre juridique applicable à tous, tout le temps, et dont l’inobservation entraîne une sanction. Que je sache, un « hors-la-loi » n’applique pas les « valeurs de la République ». 

Les Romains le disaient déjà, il y a deux millénaires : « Dura lex, sed lex » (« la loi est dure, mais c’est la loi »), invitation sans ambiguïté à se plier à la règle commune.
 Reste la manière. Il est curieux de voir que l’affaire Leonarda n’a, finalement, servi à rien aux sourds qui nous gouvernent. Expulser des enfants en pleine année scolaire est idiot. Dans cette affaire, le pouvoir avait toute l’année 2015 et l’année 2016 pour procéder au rapatriement de cette famille devenue résidente illégale. Que n’a-t-il agi plus tôt, à la fin de l’année scolaire, pendant les grandes vacances, afin que ce qui est vécu comme un traumatisme par la famille, soit autant adouci que possible ?

La vérité, c’est qu’il ne faut pas attendre de ce pouvoir qu’il respecte ses lois ! Exemple : le règlement Dublin III (juin 2013) précise qu’un migrant ayant demandé l’asile dans un pays européen ne peut plus être éligible à l’asile dans un autre pays de l’Union européenne. Cazeneuve déclare : « Je ne souhaite pas qu’à partir des centres d’accueil et d’orientation, on procède à des opérations de “dublinage”. » En langage normal, il déclare officiellement ne pas vouloir appliquer Dublin III. Évidemment, les préfets emboîtent le pas.

Après la justice laxiste de Taubira, nous avons maintenant un ministre de l’Intérieur, garant suprême de l’application de la loi en France, sous l’autorité du président de la République, qui vient nous dire : « La loi, je m’en fiche. » Quelques lignes plus haut, je posais la question : « Faut-il… refuser d’appliquer la loi française ? » Il y a au moins une personne, en France, qui répond « oui » : c’est Cazeneuve.

Quelle pétaudière !

 Yannik Chauvin

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Au Maroc, des cours de maquillage pour les femmes battues !

 

 
Au royaume du Maroc, pays proche de la France et dont le roi s’est toujours dit notre ami, la modernité semble prendre le pas sur les archaïsmes d’une société traditionnelle africaine. Le Maroc se développe, construit des autoroutes, adopte des lois qui semblent parfois la copie conforme des nôtres. La Constitution du royaume est d’ailleurs assez démocratique, et comporte quelques passages que ne renieraient pas les Occidentaux. Son article 19 dispose, notamment, que « l’homme et la femme jouissent, à égalité, des droits et libertés à caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental […]. L’Etat marocain œuvre à la réalisation de la parité entre les hommes et les femmes. »

Tout cela est bien intéressant. Sauf que, dans la pratique, la société marocaine est profondément musulmane – et la même Constitution, plus cohérente que la nôtre, rappelle que l’islam est la religion de l’État. Et, parmi les us et coutumes islamiques, figure l’infériorité de la femme, dont Philippe de Villiers nous rappelle que le Coran la considère comme valant la moitié d’un homme.

C’est sans doute la raison pour laquelle la chaîne de télévision M2 a diffusé un stupéfiant reportage destiné à « montrer le type de maquillage à utiliser quand une femme est battue ». Vous avez bien lu. Cette séquence s’inscrit tout naturellement dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. 

On croit rêver…
 Ainsi, la femme marocaine a pu découvrir comment masquer, à l’aide d’un maquillage approprié, les traces de coups au visage. Le but de cet exercice pédagogique était, selon la chaîne, de donner « des solutions aux femmes qui ont besoin de ces conseils, afin qu’elles puissent elles aussi continuer à vivre et se rendre à leur travail ». Rien de moins.

Mise en ligne, cette émission a provoqué de telles réactions d’indignation que la chaîne l’a retirée et a présenté ses excuses. Et c’est là qu’on constate le profond hiatus entre une société qui aspire à la modernité et l’obscurantisme d’une culture enracinée dans des certitudes d’un autre âge. Selon une enquête du gouvernement datant de 2009, les deux tiers des femmes marocaines auraient subi violences physiques, psychologiques, sexuelles ou économiques. Culture musulmane d’un côté, aspiration au respect élémentaire de la dignité de la personne de l’autre, c’est sans doute la complexité d’une société qui reste, à bien des égards, impénétrables à nos esprits pétris de christianisme.

Rappelons aux pisse-froid et autres moralistes de comptoir que les violences exercées contre les femmes dans les sociétés chrétiennes sont commises en dépit de nos traditions… Que le christianisme a donné la première place à une humble jeune fille de Nazareth. Et que c’est bien l’Occident médiéval qui, dès le XIe siècle, tout en inventant l’amour courtois, donnait aux femmes des responsabilités politiques majeures. Anne de Kiev, Blanche de Castille, Anne de Beaujeu qui furent régentes en leur temps témoignent, pour l’Histoire, de la permanence d’un principe qui, en dépit des tardives réticences bourgeoises et républicaines, est inscrit dans notre civilisation. 

Comme disent les admirateurs béats du multiculturalisme, nos différences nous enrichissent. Pour certaines d’entre elles, il est permis d’en douter…

 François Teutsch

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Démantèlement en Espagne d’un réseau d’immigration jihadiste

 

 
Les services de sécurité espagnols ont démantelé un réseau d’immigration irrégulière suspecté d’avoir servi au groupe terroriste Daech pour introduire des jihadistes en Europe. 

Il est composé de deux Algériens, Abdelkarim Tergou et Abdelkader Redjimi, âgés de 33 ans et arrêtés en Galicie et deux Marocains, Mimoun Loukili (39 ans) et Miloud Loukili (26 ans) appréhendés à Almeria, a rapporté le quotidien galicien La Voz de Galicia.  


L’opération ayant conduit à ces arrestations reste ouverte, car les agents de la Guardia civil sont en train d’analyser les matériaux saisis lors des perquisitions. 


Dans un communiqué publié à ce propos, le ministère espagnol de l’Intérieur a affirmé que ce réseau opérait sur la dénommée «Route des réfugiés syriens» reliant la Turquie et l’Europe de l’Est. 


« Il s’agit du même couloir d’immigration utilisé en octobre 2015 par divers membres de Daech pour entrer en Europe et par certains des auteurs des attentats commis en novembre dernier à Paris », a précisé la même source. 


Selon les investigations, les mis en cause avaient eu des contacts avec au moins l’un des auteurs de ces attentats interpellé à Salzbourg (Autriche). 


Les enquêteurs cherchent à savoir si ces contacts s’inscrivaient dans le cadre de la préparation d’actes terroristes ou s’ils ne concernaient que les activités de ce réseau d’immigration irrégulière responsable du débarquement de quelque 200 immigrés sur l’île de Leros, en Grèce, le 3 octobre 2015. 


Le nombre de personnes arrêtées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme durant ces derniers jours s’élève à 5 suite à l’arrestation, au cours de la semaine dernière à l’aéroport de Madrid, du Palestinien Muthanna Zakarna qui réside aux Canaries. Ce dernier tentait de se rendre en Syrie pour rallier Daech. Il a comparu avant-hier devant le juge qui a ordonné sa mise en détention préventive. 


Depuis 2015, année durant laquelle l’alerte antiterroriste avait été portée au niveau 4 en Espagne, les forces de sécurité espagnoles ont arrêté 168 terroristes, selon les derniers chiffres publiés par le ministère de l’Intérieur.


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Allemagne : natalité en hausse grâce à l’immigration

 

 
Depuis près de dix ans, l’Allemagne s’efforce de relancer sa natalité en berne, avec l’une des politiques natalistes les plus chères au monde. Ces incitations commencent à porter leurs fruits: pour la troisième année consécutive, le taux de natalité augmente à nouveau. Mais l’immigration y est aussi pour beaucoup…
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Paimbœuf (44) : Des lycéens manifestent pour réclamer davantage… de sanctions contre les voyous

 

 


Un lycée professionnel de Loire-Atlantique a été témoin d’une scène peu commune vendredi dernier: des élèves qui manifestent pour réclamer plus de sanctions contre les agissements de certains. La direction n’a jamais vu ça.


Vendredi 25 novembre dernier, les lycéens d’Albert Chassagne, en Loire-Atlantique, ont été les acteurs d’un mouvement de contestation inhabituel. Là où les révoltes contre les professeurs sont monnaie courante dans l’enseignement, il est en effet plus rare de voir des élèves se réclamer des sanctions entre eux. Pourtant, à Paimbœuf, c’est dans cette ambiance délétère que la semaine dernière s’est achevée. Comme le rapporte Ouest-France dans son édition du soir, une centaine d’élèves se seraient rapprochés du bureau de la proviseure en criant «sanctions, sanctions!», refusant ainsi de laisser impunis ceux qui, selon eux, mettent à sac l’établissement depuis plusieurs semaines.

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Paris: une mosquée marocaine sous enquête pour détournements de fonds

 

 
Kiosque360. L’une des plus grandes mosquées marocaines d'Europe fait actuellement l’objet d’une enquête de la part de la justice française pour d’éventuels détournements de fonds dédiés à sa construction.
 
La justice française enquête sur des détournements qui auraient eu lieu dans l’une des plus grandes mosquées marocaines d'Europe, rapporte Al Massae dans son numéro du mercredi 30 novembre. Se basant sur des sources bien informées, le quotidien précise que la brigade en charge de la lutte contre la criminalité financière enquête depuis un moment sur des détournements qui auraient eu lieu lorsque la mosquée en question, située à Paris, était en construction. Cette fraude concernerait plusieurs millions d’euros qui appartenaient au ministère des Habous marocain appelé, à son tour, à mener sa propre enquête, souligne un membre de l’association en charge de la gestion de ce lieu de culte.

Les sources du journal soulignent que la police française avait déjà convoqué des responsables chargés de la gestion de la mosquée. Ils ont été entendus sous instructions du procureur de Versailles, suite à une plainte de citoyens réclamant une enquête sur des détournements qu’ils évaluent à près de 100 millions de dirhams.

Al Massae précise que l’enquête concerne surtout la source des fonds ayant servi au financement des dépenses liées à la construction de la mosquée, entamée en 2014. Le quotidien rappelle à ce titre qu’en plus du budget débloqué par le ministère des Habous, la construction a aussi été financée par des dons privés émanant de plus de 5.000 personnes.

L’affaire se fait encore plus ambiguë lorsque l’on sait qu’après avoir mobilisé plus de 40 millions de dirhams de la part des donateurs et les 60 millions de dirhams du ministère, la construction de la mosquée a tout de même connu d’importants retards, sans pour autant que la qualité promise au lancement des travaux ne soit respectée.

La situation a dégénéré lorsque certains des donateurs se sont plaints auprès du ministère de Habous qui n’a pas donné suite à leurs doléances. C’est à partir de là qu’ils ont décidé de recourir à la justice française, ce qui a eu pour conséquence l’ouverture de l’enquête actuellement en cours. Affaire à suivre!

Fayza Senhaji  

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Gironde : Des tags anti-musulmans découverts sur la mosquée de Mérignac

 

 
Le réveil a été plutôt amer ce dimanche matin pour les habitués de la mosquée de Mérignac, dans l’agglomération de Bordeaux. L’édifice a en effet été tagué de slogans anti-musulmans et nationaliste. L’opération était apparemment bien préparée, car tout s’est passé très vite selon les informations de France 3 Aquitaine.
Le délit a été filmé par l’une des caméras de surveillance de la mosquée. Peu après minuit, une voiture avec plusieurs individus à son bord se gare aux abords du bâtiment. Un individu vêtu d’un jogging blanc, portant une casquette noire, des lunettes de vue et le visage dissimulé en sort alors et escalade le mur d’enceinte de la mosquée.
 
Équipé d’une bombe de peinture, il écrit alors plusieurs messages sur le mur du bâtiment « Vive la France » et « Salafistes dehors, fini les attentats sinon ». L’individu rejoint alors le véhicule qui repart aussitôt.
 
Les messages haineux ont été constatés dans la matinée de dimanche par des fidèles. Le président de l’association des musulmans de Mérignac, Hassan Belmajdoub, a indiqué avoir averti la municipalité et les autorités. Une plainte devrait être déposée aujourd’hui. La Direction départementale de la sécurité publique (DDSP), chargée de l’enquête, a précisé que la Police scientifique s’était rendue sur place.
 
Ce n’est pas la première fois que la mosquée de Mérignac est visée par des actes anti-musulmans. En août 2015, elle avait essuyé un jet de cocktail Molotov qui avait provoqué un début d’incendie que les fidèles avaient dû maîtriser.