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dimanche, 04 décembre 2016

Créteil: une bande de voleurs recherchée

Ce jeudi, plusieurs passants de la rue Ambroise-Paré, à Créteil, ont été dépouillés par un groupe de huit personnes de leurs effets personnels, rapporte Le Parisien qui précise que la bande est toujours recherchée par la police. 


Selon les victimes, l’un des malfrats aurait demandé à une personne si elle était juive, explique le site. Muette, elle aurait alors été bousculée et légèrement blessée avec une autre personne.
Une enquête est en cours.

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Attentats de Paris: la soeur d'un terroriste de la « cellule de Verviers » remise en liberté

La sœur d’un des deux jihadistes tués lors d’un raid de la police belge contre la « cellule de Verviers » en janvier 2015 a été libérée sous condition vendredi, a indiqué le parquet fédéral belge. Elle était jusqu’à présent inculpée pour « participation aux activités d’un groupe terroriste ».

Originaire de la commune bruxelloise de Molenbeek, elle avait été arrêtée en septembre dernier pour avoir « tenté de quitter le territoire en vue de commettre des infractions à caractère terroriste dans des zones de conflit » et pour avoir « diffusé des messages compromettants sur des réseaux sociaux privés ».

La « cellule de Verviers » est considérée comme la cellule ayant élaboré les attentats de Paris, le 13 novembre 2015. Ses quatre principaux membres ont été condamnés en juillet dernier à Bruxelles à des peines de huit à seize ans de prison.

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RDC : une religieuse assassinée à Bukavu

 

 
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suorabukavuSœur Marie Claire Agano, religieuse catholique des Franciscaines du Christ-Roi, a été assassinée à l’arme blanche dans la soirée du 29 novembre alors qu’elle travaillait dans son bureau du centre de formation professionnelle qu’elle dirigeait. Ce centre dépend de la paroisse Mater Dei de Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu (République démocratique du Congo). On ignore, pour l’heure, les circonstances précises et les raisons de cet abominable assassinat.

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Les musulmans de Mayotte prient pour la victoire de Marine Le Pen en 2017 !

 

 
À quelques mois de la future échéance présidentielle, jamais le jeu politique n’aura été aussi confus, les cartes n’en finissant pas d’être rebattues. À gauche, le carnage à venir qu’on sait, avec le retrait de François Hollande. À droite, l’imposture que l’on devine, avec l’entrée en piste de François Fillon.

Le général de Gaulle disait jadis : « Je n’aime pas les socialistes parce qu’ils ne sont pas socialistes. Et je n’aime pas davantage les miens parce qu’ils aiment trop l’argent. » Le premier François n’était socialiste que de loin. Le second, malgré ses airs de sacristain renfrogné, n’est jamais rien d’autre que le candidat du MEDEF, ayant de longue date bazardé la noblesse du gaullisme social qu’il avait pourtant portée haut, du temps de son compagnonnage d’avec Philippe Séguin.

Heureusement inspirée par Florian Philippot, Marine Le Pen, elle, plutôt que de parler de fric, nous cause de cette France qu’elle voit en grand. Et cette France possède, à l’en croire, ces deux atouts majeurs que sont la francophonie et son espace maritime, le deuxième de la planète. 

Eh oui, on parle la langue de Molière sur tous les continents et jamais le soleil ne se couche vraiment sur nos couleurs, bleu marial, blanc de nos rois et rouge du sang du Christ. Même républicaine, la France demeure patrie de Clovis…
 Il était donc assez logique qu’après avoir consacré un colloque à cette France ultramarine, la présidente du Front national ait sciemment réservé son premier voyage de campagne présidentielle à nos compatriotes du lointain. Dans l’île de La Réunion, elle a été reçue telle une reine et c’est dans celle de Mayotte que l’accueil a été le plus chaleureux. Là, dans ce petit bout de France, où l’islam est religion majoritaire, le grand cadi, chef spirituel de cet islam traditionnel imperméable aux dérives fondamentalistes financées par l’Arabie saoudite, lui a solennellement affirmé que tous les musulmans mahorais « imploraient Dieu afin que la présidente du FN devienne présidente de la République en 2017 » » !

Voilà qui n’étonnera finalement que les nigauds, nos compatriotes de confession islamique étant parmi les plus gros demandeurs en matière d’autorité et de sécurité, et les plus perplexes quant aux lois sociétales que nous impose une Éducation n’ayant plus de national que le nom. Ou alors, comment les quartiers nord de Marseille, depuis belle lurette désertés par nos ancêtres les Gaulois, auraient-ils élu un maire… lepéniste ?

L’Institut Montaigne vient récemment de pondre un rapport des plus passionnants, intitulé « Un islam français est possible ». l’auteur de ces lignes n’en doutait pas, au grand dam de certains commentateurs de ce site, parfois un brin énervés. Mais ce débat n’est finalement plus d’actualité, sachant que l’islam lepéniste est depuis peu en marche. Excellente nouvelle pour les Français et les Françaises de bonne volonté, n’est-il pas ?

 Nicolas Gauthier

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Des attentats planifiés par l’État islamique dans un avenir proche

 

 
Nous voilà prévenus, même s’il eût été naïf de penser le contraire : l’État islamique s’apprête à frapper, à nouveau, en Europe. Les informations émanent d’Europol, office européen de police, qui a dévoilé ce vendredi, à La Haye, son rapport sur la menace terroriste.

La France arrive en tête de l’angoissant classement des cibles probables, suivie de la Belgique, des Pays-Bas, de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne, autant de pays hébergeant sur leur sol des individus radicalisés et prêts à passer à l’acte.

La menace se fait croissante à mesure que, dans son fief d’origine, l’État islamique enregistre des défaites qui mettent à mal son ambition de conquérir la région. 


La nouvelle carte du groupe pourrait donc, plus que jamais, prendre les contours de l’Europe où, selon le rapport, « des dizaines de combattants potentiels […] ont la capacité de commettre des attaques ».

Les méthodes que pourraient privilégier tant les réseaux que des « loups solitaires » deviennent désormais courantes, tant les « explosifs, les armes automatiques, les couteaux, les haches, les machettes ou les voitures » ravivent de douloureux souvenirs dans nos mémoires.

Mais les djihadistes pourraient également avoir recours à de nouveaux moyens pour terroriser la population : voitures piégées, extorsions, kidnapping… Des attaques contre les centrales nucléaires ne seraient, quant à elles, pas à l’ordre du jour (nous voilà un peu – très peu – rassurés).

Répondant aux lois du mimétisme, vérifiable dans les cas de terrorisme, d’autres groupes pourraient s’inspirer de l’État islamique. Selon Europol, « Al-Qaïda et sa branche syrienne, l’ex-Front Al-Nosra, sont aussi susceptibles de commettre des attentats ou d’inspirer des groupes ou des individus à passer à l’acte ».

L’Europe se trouve donc, alors que s’ouvre la période menant à Noël, directement menacée.

Les citoyens du Vieux Continent devront trouver le juste équilibre entre les plaisirs liés à une période de fête et la nécessité de se protéger de la menace. C’est ainsi que vit désormais notre monde, condamné par l’aveuglement coupable des responsables, tantôt de gauche, tantôt d’une droite refusant de s’assumer, ayant occupé successivement le pouvoir.

Tant que les dirigeants refuseront de comprendre que, face à la terreur, il importe de réagir sans concession, le sang coulera sur nos trottoirs. Ces mêmes trottoirs où, il n’y a pas si longtemps encore, nous déambulions, insouciants, pour faire nos achats de Noël, profiter des illuminations et accorder de la chaleur aux plus démunis, autant d’actes que nous accomplirons désormais avec la crainte propre à un monde qui a changé.


Gregory Vanden Bruel

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En Écosse, des écoles catholiques donnent priorité aux baptisés. Tollé !

 

 
Connaissez-vous l’East Renfrewshire ? Cette petite région de l’Écosse de 174 km², soit 15 fois plus petite que le département du Rhône, est le lieu d’une polémique entretenue par les musulmans locaux – dont on ne sait si leurs femmes portent le « burkilt ».
Dans cette brumeuse Écosse, entre grouse et whisky – ah, les clichés ! -, les parents d’élèves musulmans se plaignent d’un projet de l’administration locale visant à réserver l’accès aux écoles catholiques aux baptisés lorsque ces écoles doivent refuser du monde. Alors que le soutien financier de l’État aux écoles catholiques est garanti par la loi, il n’existe rien de similaire pour les autres religions. Résultat : les musulmans se ruent sur les écoles confessionnelles chrétiennes : 27 % d’entre eux les fréquentent.
Le Forum (sic) musulman fait part de ses préoccupations : les familles aimeraient envoyer leurs enfants dans une école confessionnelle, mais en l’absence d’école musulmane sous contrat, ils choisissent une école catholique pour que leurs enfants reçoivent une éducation religieuse. Et cela pose évidemment question…
Faut-il revenir, ici, sur la différence fondamentale, irréductible, qui oppose la culture coranique et la civilisation chrétienne, et notamment sur l’autonomie entre spirituel et temporel ? Cette distinction qui a libéré l’initiative et l’intelligence de l’homme occidental et a permis le développement de l’Europe avec les résultats qu’on connaît ? Faut-il rappeler que, sur le plan spirituel, les chrétiens sont aux yeux de musulmans des mécréants, blasphémateurs, parce qu’ils croient que Jésus-Christ est le fils de Dieu, incarné, ayant pris notre condition humaine ? Parce que, pour eux, Dieu n’est pas engendré, Dieu n’engendre pas. Il existe donc un obstacle majeur à l’adhésion des musulmans à l’éducation catholique.

Dès lors, la question se pose. Soit les écoles en question ne sont pas réellement catholiques : c’est la situation française, où les écoles privées sous contrat ont adopté une vision vaguement humaniste – vivre ensemble, droits de l’homme et bonne camaraderie – au détriment de leur mission évangélisatrice.

Soit elles sont catholiques, et ce sont alors les musulmans qu’il faut interroger : authentique recherche de libération de l’obscurantisme islamique ou taqiya ? « Que les croyants ne prennent pas pour alliés des infidèles au lieu de croyants. 

Quiconque le fait contredit la religion d’Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d’eux » (Coran, 3, 28-29). Nous connaissons bien cela en France, où les écoles catholiques sous contrat sont largement ouvertes aux élèves musulmans. L’inverse n’est pas vrai… Et il faut craindre qu’elles ne fassent pas grand-chose pour convertir ces jeunes élèves.
 En réalité, ces musulmans sont sans doute désireux de faire donner à leurs enfants une instruction de meilleure qualité que dans les établissements publics : là encore, la vieille amitié entre l’Écosse et la France mène à des parallèles peu surprenants. Mais les pouvoirs publics de l’East Renfrewshire n’ont pas cette analyse. La raison de ce projet semble plus comptable qu’autre chose. Un porte-parole a déclaré clairement : « L’administration n’entend exclure personne par ce projet mais cherche simplement un accord permettant d’établir des places prioritaires dans les écoles où les demandes d’inscription sont en surnombre. » Tout en promettant de lutter contre la fraude à la domiciliation, puisqu’il semblerait que de nombreux parents produisent de faux baux d’habitation pour permettre à leurs enfants de fréquenter les écoles de ce petit bout d’Écosse.

Rassurez-vous, bonne gens ! L’Écosse n’est pas en train de devenir un pôle de résistance à l’islamisation. Mais au moins, lorsqu’elle n’a pas de place pour tout le monde, elle rappelle que la vocation d’une école chrétienne est d’accueillir en priorité… des chrétiens ! Si seulement cela pouvait arriver en France…

François Teutsch

Djihadisme: s'il devait recruter, il irait à la mosquée de Charkaoui

 

 
Le meilleur endroit pour recruter de jeunes Québécois prêts à partir faire le djihad en Syrie, c'est au centre islamique Assahaba du prédicateur Adil Charkaoui, croit le suspect de terrorisme Ismaël Habib, dont le procès s'est amorcé cette semaine à Montréal.  C'est du moins ce qu'il a confié en février à un agent d'infiltration de la GRC jouant le rôle du patron d'un groupe criminel de passeurs illégaux.
 
 
DES JEUNES « CHAUDS »  À L'IDÉE D'ALLER FAIRE LE DJIHAD


La scène se déroule dans un entrepôt loué par la GRC, quelque part à Montréal. Ismaël Habib se croit en grande conversation avec le « boss » d'une organisation criminelle qu'il a déjà rencontré quelques fois dans le cadre d'autres scénarios d'infiltration mis sur pied par la police.

L'agent d'infiltration a proposé il y a déjà quelques semaines au suspect de travailler pour lui. Aujourd'hui, les deux hommes évoquent la possibilité de créer un réseau de passeurs du Québec vers la Syrie.

« Je lui ai demandé : "Connais-tu des jeunes qui voudraient aller là-bas ?" », a raconté le policier hier, caché derrière des paravents dans la salle de tribunal parce que son identité doit être protégée. Habib a nommé deux mosquées montréalaises : une dont le nom échappait au témoin, et « le centre Assahaba ». C'est là qu'Adil Charkaoui prêche. Il en est le président du conseil d'administration. 

L'accusé de 29 ans a expliqué à l'agent qu'il y avait à Assahaba « un imam qui prêchait » et des jeunes qu'il a qualifiés de « chauds » à l'idée de partir faire le djihad. « Il m'a dit que s'il avait à recruter, c'est là qu'il irait. »

Le nom du centre Assahaba, aussi connu sous le nom de Centre islamique de l'Est de Montréal, a souvent été associé à celui de jeunes aspirants djihadistes. Plusieurs fidèles du centre ainsi que d'autres jeunes ayant des liens avec M. Charkaoui sont partis vers la Syrie ou ont été interceptés avant. Le prédicateur a toujours nié avoir joué un rôle dans leur radicalisation.


TROIS MOIS EN SYRIE


Le procès d'Ismaël Habib en est à sa cinquième journée aujourd'hui et on découvre peu à peu l'ampleur de l'opération policière dont il a fait l'objet, opération qui a été interrompue de manière imprévue lorsqu'il a été arrêté pour violence conjugale le 26 février.

Pour le coincer, la GRC avait mis sur pied une vingtaine de scénarios tous plus élaborés les uns que les autres. Durant des mois, au moins six agents infiltrés faisaient à son insu partie de son entourage. Campant différents rôles dans l'organisation criminelle fictive, ils le rencontraient au restaurant, au gymnase, dans des stationnements publics.

Au fil du temps, le suspect leur a dévoilé plusieurs secrets. Il a notamment avoué au « boss » qu'il avait déjà passé trois mois en Syrie, où il aurait acheté un fusil d'assaut, côtoyé des combattants tchétchènes et fouetté un prisonnier de guerre avec une corde, selon ce qu'il a raconté.

Habib aurait répété à maintes reprises que son devoir était d'aller faire le djihad et que le but du groupe armé État islamique était de « purifier » la Syrie. « Il a dit que, lui, il vivait pour mourir. Il a expliqué que 72 vierges l'attendaient de l'autre bord », a dit le policier au tribunal.

L'accusé aurait même affirmé être membre de l'EI. « Il m'a indiqué qu'il voulait partir. J'ai demandé où. Il a dit la Syrie. J'ai demandé s'il faisait partie d'un groupe. Il a dit oui. J'ai demandé lequel. Il a répondu l'État islamique. »


PARTIR EN BATEAU


Début janvier, la GRC a monté toute une mise en scène pour montrer à Habib que le groupe criminel auquel il se croyait mêlé pouvait se procurer de faux passeports et, mieux encore, faire sortir illégalement des gens du Canada.

Un soir, il a été convoqué par « le boss » à un appartement du quartier Rosemont. « À partir d'à soir, là, on va passer à un autre niveau », l'a prévenu l'agent. « N'importe quand, que t'es pas confortable avec ce que je te demande de faire, la porte est là. » Habib est resté.

Puis, le patron a demandé son aide pour faire sortir du pays un homme muni de faux papiers. Le départ devait se faire par bateau, au port de Montréal.

L'accusé avait pour tâche d'accompagner le « client », qui venait de payer des milliers de dollars devant lui, jusqu'à une autre voiture qui devait le conduire à destination, puis de s'assurer que cette voiture entrait sans encombre dans la zone portuaire. « C'était assez impressionnant. Il y avait un gros porte-conteneurs avec toutes les lumières allumées », a expliqué le policier au sujet de la scène. « Après l'opération, Habib avait l'air énervé et content. »

Les deux hommes, affirme le témoin, ont discuté de la possibilité que lui aussi quitte le pays par bateau.

« Le boss » poursuit son témoignage aujourd'hui.

 Gabrielle Duchaine

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Quimper Mosquée : le projet toujours en stand-by

 

 

La construction d'une nouvelle mosquée, route de Douarnenez, ne débutera pas avant le printemps 2017. La mairie reporte sa décision quant à la délivrance du permis de construire.

 Nouveau rebondissement dans le projet de construction d’une nouvelle mosquée, route de Douarnenez.

Depuis 2014, l’Association culturelle turque de Quimper a déjà déposé deux demandes de permis de construire. Un troisième était en cours d’instruction par les services municipaux de l’urbanisme.

Report de la décision sur le permis de construire

 

Jeudi 1er décembre, Guillaume Menguy, l’adjoint à l’urbanisme, a expliqué, lors d’un point-presse :
Nous avions jusqu’au 5 janvier 2017 pour donner notre réponse. Mais le 28 novembre, le maire a décidé d’un sursis à statuer. Le dossier est donc gelé.
Cette décision est motivée par l’entrée en vigueur du Plan local d’urbanisme (Plu). Les élus doivent le voter d’ici le 27 mars. Guillaume Menguy reprend :  « L’association qui porte le projet de mosquée devra à nouveau solliciter la mairie et nous aurons un délai de deux mois pour y répondre après avoir demandé l’avis de l’architecte des Bâtiments de France.»

Mehmet Yilmaz, le président de l’Association culturelle turque, en a été informé en début de semaine. Ce vendredi 2 décembre, ce dernier n’a pas donné suite à nos sollicitations. Il indique cependant qu’il va réagir la semaine prochaine.

Pour mémoire, une mosquée existe déjà sur ce site. Elle est intégrée dans un bâtiment existant. Dans son projet, l’association souhaite construire un nouveau lieu de culte, doté d’une coupole et d’un minaret. La hauteur de ce dernier a été à l’origine du rejet par la mairie des deux premières demandes de permis de construire.
Dans le projet, il a été ramené à 9 m. « Depuis le début, nous voulons que cette nouvelle mosquée soit intégrée à l’environnement », rappelle Guillaume Menguy.

Mises en demeure

 

La semaine passée, ce dossier a connu un nouvel épisode. Guillaume Menguy le résume :
Nous avons constaté que des travaux prévus dans la demande de permis de construire avaient été engagés. La réaction de la mairie a été rapide. Nous avons prononcé deux mises en demeure, la première à l’égard de l’Association culturelle turque de Quimper et la seconde à l’Union turco-islamique des affaires théologiques dont le siège est à Paris. Cette dernière est en effet propriétaire d’une partie de la parcelle.
L’élu s’étonne du démarrage de ces travaux qu’il juge illégaux. « Ces deux dernières années, les échanges avec l’association n’ont jamais été rompus. »

Guillaume Menguy peine néanmoins à masquer son agacement. « Au sein de la majorité, nous avons l’impression qu’il s’agit d’un moyen pour forcer la main de la collectivité. Nous considérons que c’est grave, voire irresponsable, surtout dans le contexte actuel. »
Les détracteurs de l’islam n’avaient pas besoin de ça pour apporter de l’eau à leur moulin.

 matthieu gain

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Stains : la fermeture de la mosquée contestée devant la justice

 

 
La mosquée Al Rawda à Stains a-t-elle été « le repaire d’une filière djihadiste » ? Son imam a-t-il joué le rôle « de catalyseur de ces idées radicales » ? C’est ce qu’affirme, ce vendredi, la représentante du ministère de l’Intérieur, devant le tribunal administratif de Montreuil. La juridiction doit statuer sur le bien-fondé de l’arrêté préfectoral qui a conduit, le 2 novembre dernier, la fermeture de la salle de prière du quartier du Moulin-Neuf. Le préfet de Seine-Saint-Denis estimait que ses activités étaient de nature à faire courir un trouble à public en raison des prêches radicaux de l’un des imams.
 
Dans la salle du tribunal, Salih Attia, président du centre culturel franco-égyptien qui gère la mosquée. C’est lui qui a déposé la requête en référé-liberté. Il demande la suspension de l’arrêté. Derrière Salih Attia, trois femmes en hidjab semblent tomber des nues à la lecture de la « note blanche » du ministère de l’Intérieur, un document confidentiel de quatre pages rédigé par les services de renseignement. Il vise « un imam tenant des prêches radicaux, prônant l’application de la Charia (loi islamique) sur le territoire français ». Or, aucun enregistrement, ni témoignage direct n’ont permis de confirmer ce point. Réputé salafiste, « l’imam Hatem Rounzo, n’a jamais été assigné à résidence », souligne l’avocat Vincent Brengarth (du cabinet de William Bourdon).

En revanche, il a été établi que la mosquée de Stains a été fréquentée par les plus fervents partisans du djihad (lire ci-dessous).
La présence de cette nébuleuse radicale discrédite-t-elle pour autant la salle de prières ? Me Brengarth, avocat de l’association, rejette l’analyse : « Plusieurs centaines de personnes fréquentent régulièrement cette mosquée. C’est le sens même d’une mosquée ou d’une église : on ne sélectionne pas les fidèles à l’entrée. Il est impossible savoir qui est radical et qui ne l’est pas. » Avant de lâcher : « Si on le savait, il faudrait fermer la moitié des mosquées du 93 ».

Les accusations contre le lieu de culte ne cadrent pas, selon son avocat, avec la personnalité de Salih Attia. D’origine égyptienne, il a une réputation de modéré, proche de l’imam Chalghoumi de Drancy. Il a multiplié depuis les attentats les signes d’ouverture en participant notamment à la marche du 11 janvier 2015, place de la République. Ce père de famille a été confronté à la radicalisation de deux de ses fils. En 2012, ces deux trentenaires sont partis faire le djihad en Syrie, transitant par l’Algérie. « Je n’ai plus de leurs nouvelles depuis 2012, confie-t-il au tribunal. Mes fils n’ont jamais fréquenté cette mosquée que j’ai reprise en 2013 ».

La décision du tribunal est attendue le 6 décembre prochain.

 Nathalie Revenu

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