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lundi, 30 janvier 2017

Eva Joly veut « des voies d’accès légales et sécurisées vers l’Europe pour les réfugiés «

 


La Commission européenne a publié ses propositions visant à empêcher les réfugiés de quitter la Libye pour rejoindre l’UE. L’objectif est de déployer des ressources de l’UE pour éviter les traversées en mer et gérer les frontières libyennes.

Réaction d’Eva Joly, membre de la Commission Libertés civiles, justice et affaires intérieures du Parlement européen :

« Une fois de plus, la Commission donne la priorité au maintien en dehors de nos frontières des personnes qui doivent être protégées. Si elle voulait vraiment sauver des vies, elle chercherait d’abord à instaurer des voies d’accès légales et sécurisées vers l’Europe pour les réfugiés et s’assurerait de garantir un traitement humain des demandeurs d’asile au sein de l’Union européenne.

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Montpellier: un homme tué par balles

Un homme a été mortellement atteint par trois tirs d’arme à feu dans la nuit de vendredi à samedi, à Montpellier, et l’auteur présumé s’est ensuite présenté au commissariat, indique une source policière.

Peu après 02h00, un homme placé devant la vitrine d’une épicerie, a tiré à plusieurs reprises en direction de l’intérieur du commerce. La victime, née en 1980, a été touchée par « deux impacts au thorax et un dans le dos », a indiqué à l’AFP une source policière. « Quand une patrouille de la brigade anti-criminalité est intervenue, l’homme était en arrêt cardio-respiratoire et n’a pu être ranimé, il est décédé sur place », a-t-elle ajouté.

Vers 05h30, un membre de la communauté des gens du voyage de Montpellier s’est présenté au commissariat central de la ville, s’accusant du meurtre. Il a été placé en garde à vue dans les locaux du Service régional de police judiciaire chargé de l’enquête.

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Agressions dans le RER A: des suspects arrêtés

Une série d’agression au couteau ont eu lieu dimanche dernier dans le RER A entre Paris et Marne-la-Vallée. Au moins cinq voyageurs ont été victimes, d’un groupe composé principalement de mineurs. Selon Europe 1, trois des agresseurs, défavorablement connus de la justice, ont été arrêtés et placé en garde à vue, vendredi. Une information judiciaire devait être ouverte dans la journée de samedi.

Les agresseurs sont montés dans la rame à six heures du matin à Noisy-le-Grand. Selon un témoin interrogé par Europe 1, « ils s’amusaient à leur donner des coups de couteau, même à ceux qui donnaient tout de suite leur téléphone ou leur portefeuille».

L’un des voyageurs blessés a eu des tendons sectionnés à une main. Le nombre des victimes pourrait s’élever à plus des cinq connues puisque le groupe a fait des allers-retours dans les deux sens du RER pendant 1 heures 30. Les suspects sont connus de la justice.

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Meurthe-et-Moselle : vandalisme et profanation dans une église de Maxéville

MaxevilleUne
 
On n’a appris qu’hier une très grave profanation survenue dimanche 22 janvier dans l’église Saint-Martin de Maxéville (arrondissement de Nancy, Meurthe-et-Moselle), par un article de L’Est Républicain que voici…
 
Dire des paroissiens qu’ils sont choqués, c’est peu dire. Ils se déclarent tout simplement « consternés ». Les faits remontent à dimanche dernier lorsque, au petit matin, Jean-Yves Guetz, sacristain de l’église Saint-Martin, a découvert qu’un vitrail du chœur avait été brisé pour ouvrir l’accès à des malfaiteurs. Lesquels ont ensuite éventré un tabernacle en marbre posté sur l’autel, en ont descellé le contenu, un coffre-fort, et l’ont emporté. Le tout s’est passé à 00 h 05 précises, comme en attestent les images recueillies par la caméra postée sur le pont à l’arrière de l’édifice. On y voit en effet trois hommes grimper sur le toit de la sacristie, mitoyenne à l’église, puis accéder sans difficulté à la base du vitrail. « De là, néanmoins, ils ont dû probablement utiliser une corde pour descendre à l’intérieur sur 5 m de hauteur », constate le maire Christophe Choserot. « Comme en attestent les traces de pas sur les murs. » Une fois leur forfait commis, ils sont simplement sortis par une porte latérale qui s’ouvre de l’intérieur. En ayant pris soin auparavant de secouer un second tabernacle de bois pour vérifier qu’il était vide. Une enquête est bien sûr ouverte, la police scientifique a procédé au relevé des empreintes, et une entreprise a été dépêchée pour obstruer momentanément le vitrail brisé. La restauration seule de cette pièce est chiffrée à 7 500 €, sans parler des graves dégâts occasionnés au tabernacle, et le vol à proprement parler. Le coffre contenait en effet deux ciboires et une centaine d’hosties. « Et ça, c’est très grave ! », s’insurge le père Daniel Baron, curé de la paroisse Saint-Jean Bosco, dont dépendent les églises Saint-Fiacre et Saint-Mansuy à Nancy, en plus de Saint-Martin à Maxéville. « Il s’agit d’hosties consacrées ! C’est en cela que c’est une profanation. S’il ne s’agissait que d’un simple vol, pourquoi ne pas prendre aussi les chandeliers sur l’autel par exemple, qui ont plus de valeur que nos ciboires ? » Ces derniers, datant de la construction de l’église en 1888, n’ont en effet nulle autre valeur qu’historique. « Non, moi je suis certain que ce sont les hosties qu’ils visaient. » Mais dans quel but ? « Ne serait-ce que pour les messes noires ! » L’émotion des paroissiens s’est de fait cristallisée autour de ces hosties, symbole du corps du Christ [chez les catholiques, les hosties consacrées ne sont pas le symbole du Christ, mais Son Corps même. L’Obs], et du sacrilège ainsi infligé à l’édifice. Les catholiques considèrent d’ailleurs l’église inutilisable aussi longtemps que ne sera pas pratiqué un « rite pénitentiel de réparation » programmé dimanche 29 à 11 h, suivi d’une messe. Celle de Saint-Fiacre, prévue à la même heure, est annulée au profit de Saint-Martin.
 

Angers : le fonctionnaire au masque de cochon sanctionné ?

Opposé à la mosquée, il avait perturbé le conseil municipal d'Angers.

Jusqu'où peut aller la liberté d'expression d'un fonctionnaire ? Benoît Couëtoux du Tertre, agent de la préfecture du Maine-et-Loire, a comparu avant-hier devant la cour administrative d'appel de Nantes (Loire-Atlantique). Depuis plus de cinq ans, il est en guerre avec l'Etat. La raison ? Proche du Bloc identitaire, accompagné d'une poignée d'amis, il avait perturbé le conseil municipal d'Angers en avril 2011. Masques de cochon sur le visage, ils voulaient s'opposer au projet de construction d'une mosquée. Un happening au goût plus que douteux qui lui a valu des poursuites pénales après avoir été reconnu par le directeur général des services de la ville d'Angers.

Les syndicats prennent sa défense au nom de la «liberté d'expression»

 

Relaxé, il a ensuite été sanctionné par le ministère de l'Intérieur pour cette «opération d'agitation». A l'époque, c'est Manuel Valls qui est Place Beauvau et qui opte pour une mutation d'office du fonctionnaire antimosquée. Destination Segré, à 40 km d'Angers. Le cas avait alors divisé la commission de discipline du ministère : les syndicats -- comme FO et SUD -- avaient paradoxalement pris la défense du fonctionnaire d'extrême-droite au nom de la liberté d'expression.
 

Vendredi, à Nantes, le rapporteur public a confirmé que l'acte du fonctionnaire était «délibérément provocateur», et ses masques de cochon «aux relents racistes» ont «incontestablement un caractère injurieux vis-à-vis des personnes de confession musulmane». Il a demandé la confirmation de la mutation-sanction. La décision de la cour sera rendue sous trois semaines.

Guillaume Frouin

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Pourquoi le QI baisse-t-il dans les pays occidentaux ?

 

 
Mesurer le QI d’un être humain revient à mesurer l’adéquation de celui qui est examiné à l’épreuve passée. Un homme très intelligent peut obtenir un QI décevant parce qu’il a mal compris les questions ou parce que celles-ci étaient mal conçues. Néanmoins, les tests de QI constituent une base statistique appréciable et fiable pour apprécier l’évolution de l’intelligence moyenne des habitants d’un pays. (Le nombre important d’épreuves passées corrige les aléas.)
En 2016, les pays asiatiques sont groupés en tête (premier : Hong Kong avec 108), les pays européens suivent et l’Afrique ferme le ban (dernier : la Guinée équatoriale avec 59).

Penser que ce classement refléterait un ordre décroissant d’intelligence selon la « race » (jaune, blanche, noire) est odieux et stupide pour la simple raison qu’il y a 8.000 ans, tous les humains étaient noirs ! (Les soi-disant races blanches et jaunes sont « apparues » suite à de légères mutations pigmentaires.) 

Or, le QI moyen des pays occidentaux baisse depuis 25 ans alors qu’il avait régulièrement monté entre le début des tests (1890) et cette date. En France, on est passé de 102 en 1990 à 98 en 2016.
Comment expliquer ce phénomène ? Les énormes progrès enregistrés au vingtième siècle s’expliquent par trois facteurs : la diminution drastique des accidents lors de l’accouchement (la mauvaise oxygénation du cerveau à la naissance est catastrophique), la généralisation et l’augmentation du temps de scolarisation, l’amélioration de l’alimentation. 

On le voit bien car, parmi les pays à population comparable, ceux qui ont les QI moyens les plus bas sont ceux dont les systèmes éducatifs et de santé sont à la dérive et qui connaissent des problèmes de famine ou de malnutrition.

La baisse du QI a sans doute des raisons multiples qui se conjuguent. Montée en puissance des perturbateurs endocriniens dans l’alimentation (ils créent des carences en iode de la thyroïde pendant l’enfance ; vers 1900, on trouvait beaucoup de crétins dans les Alpes pour cette raison). Cette explication est la préférée des bien-pensants. Elle joue, certes, un rôle mais n’explique qu’en partie le reflux. Ajoutons, pêle-mêle, l’influence du cannabis (même si le camp du bien fait tout pour le dédouaner), l’alcoolisation qui, après avoir culturellement régressé, est à nouveau en expansion, des raisons « eugéniques » (qui sentent le soufre mais sont réelles : effondrement de la natalité chez les « élites » intellectuelles alors que les classes défavorisées la maintiennent), système scolaire défaillant. 

Et là, l’immigration a une certaine importance, non parce que les réfugiés sont plus idiots que les autochtones, mais parce qu’étant scolarisés dans une autre langue que leur idiome natal, ils ont énormément de mal. Allez faire des études en Chine et vous verrez si c’est facile ! Les sociétés les moins atteintes par la baisse du QI sont aussi celles qui connaissent le moins d’immigration et les plus homogènes.

Christian de Moliner

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Agressions physiques : rien ne change

 

Les transports en commun sont dangereux. À dire vrai, de moins en moins de femmes seules osent s’y risquer. Lors de l’année 2016, le nombre de vols violents commis dans les transports publics, enregistré par la police et la gendarmerie, a augmenté de 7 %. Les chiffres relatifs aux agressions physiques et aux vols sans violence sont encore plus impressionnants, ayant progressé respectivement de 14 et 17 %. Pour vous faire une idée, sachez qu’en moyenne, 330 Français ont été volés chaque jour dans le pays.

Certaines opérations conçues par des gangs des zones de non-France ressemblent à s’y méprendre aux fameuses attaques de diligences du Far West… Dans les Alpes-Maritimes, un commando formé d’une dizaine de « jeunes », comme les médias se plaisent à les décrire, a fait irruption dans un TER. Ils ont aspergé les passagers de gaz lacrymogène et les ont frappés. Dernièrement, des racailles ont poignardé des usagers du métro parisien… Il me serait impossible de recenser exhaustivement ces « faits divers » qui pourrissent notre existence.

Charriant toute la population, les transports sont l’illustration d’un « vivre ensemble » qui s’est progressivement transformé en « subir ensemble ». Vous êtes obligés de les emprunter pour vous rendre au travail. En conséquence, vous êtes aussi contraints de côtoyer ceux qui les empruntent, parmi lesquels on compte de nombreux voyous, sans compter les nombreux passagers portant des tenues « traditionnelles » qui sont autant d’affronts à notre civilisation.
Sur quelques lignes du métro francilien, vous avez l’horrible impression d’être livrés à vous-mêmes. Où sont les agents de sécurité (la brigade des réseaux ferrés est passée sous la barre des mille fonctionnaires pour 25 % des vols et agressions perpétrés dans la capitale) ? Les collectivités locales et l’État mettent-ils suffisamment de moyens pour assurer notre sécurité ? En outre, les transports donnent une image désastreuse de notre pays à ces touristes qui fuient déjà l’Hexagone, en raison de la période d’attentats que nous venons de connaître.

Interrogé sur BFM TV, un chauffeur de bus a expliqué qu’il avait pris sa retraite parce qu’il ne supportait plus d’être le témoin d’ignobles agressions sans pouvoir agir.
« Les violences faisaient partie du quotidien, et allaient d’une simple insulte jusqu’à la tentative de viol. […] L’agression de trop, qui m’a fait prendre ma retraite, s’est passée cet été, lorsque j’ai justement demandé à un voyageur de me présenter son titre de transport. Il m’a regardé, et avec sa main, il a mimé le geste de me tuer. J’ai voulu porter plainte pour menace de mort. Les policiers ont regardé la vidéo et ont bien vu la personne faire ce geste. Mais la direction n’a pas souhaité que j’aille au bout, elle préfère défendre le voyageur, »
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dit Christophe. Les agressions de chauffeurs de bus sont si communes que leur direction ne les défend même plus. Comment avons-nous pu tomber si bas ?

Imaginez, donc, qu’on peut assister à des scènes glaçantes comme cette bagarre entre « jeunes » pour décider qui violerait en premier une jeune femme… Cette semaine, une vidéo a suscité une vive émotion sur Internet. Diffusée par Fdesouche, elle montre des « jeunes » en train de se battre dans un lycée pour un match de la Coupe d’Afrique des nations. Surréaliste, cet enregistrement ferait passer le film Ma 6-T va crack-er pour une rediffusion de T’choupi à l’école… Le niveau de sauvagerie des protagonistes est effrayant. En prenant les transports en commun, les honnêtes gens se trouvent à proximité de profils ultra-violents, sociopathes inadaptés à la vie civilisée qui devraient être enfermés, expulsés ou rééduqués. Nous ne réglerons pas le problème de l’insécurité sans une réflexion globale et ambitieuse. Oui, il faut renforcer les effectifs de police. Mais non, ce ne sera pas suffisant.

Gabriel Robin

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Merci, Yvette Roudy, mais Hamon a raison d’écouter les Indigènes


La campagne entre deux futurs perdants de gauche donne raison à une idée exposée par Houria Bouteldja dans son livre Les Blancs, les Juifs et nous : l’incroyable bonne conscience des Blancs.
Le camp Valls comme le camp Hamon rivalisent de prétention à être le plus antiraciste, le plus antisexiste, le plus émancipateur pour les peuples du monde musulman.

À mon sens, l’un comme l’autre, en vérité, défendent, avec une arrogance consternante, des politiques, des conceptions et des représentations qui favorisent et entretiennent bel et bien le racisme, le sexisme et, évidemment, le fanatisme religieux.
Yvette Roudy vient de signer, avec d’autres féministes, une tribune (L’Express du 27/1/2017) indiquant qu’elle ne donnera pas sa voix à Benoît Hamon. Elles lui reprochent ses propos au cours du débat avec Manuel Valls :
« Là où le voile est imposé, je le combattrai de toutes mes forces. Mais là où une femme décide de porter le voile islamique, et il en existe, elle est libre de le faire. C’est une liberté fondamentale que celle de croire ou de ne pas croire. »
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Ou son relativisme après le reportage de France 2 sur un cafetier de Sevran refusant l’entrée des femmes : « Historiquement, dans les cafés ouvriers, il n’y avait pas de femmes. »

Elles lui reprochent d’avoir parlé de passerelles avec le Front de gauche, dont des élus ont permis des réunions d’associations musulmanes et la mouvance des Indigènes de la République.
Peu importe dans quelle mesure ces accusations de « prochitude » sont fondées. Je suis, en tous les cas, reconnaissante à Yvette Roudy de rappeler la gravité du voile.

Mais je leur fais à tous et toutes les mêmes reproches qu’Houria Bouteldja : l’incroyable bonne conscience des Blancs.
Tous ces politiciens de gauche ont permis, dans les faits, une politique de migration et de sacralisation de la religion islamique, qui est responsable pour une énorme part de la situation de guerre civile larvée, de rejet et d’enfermement mental et social de nombreux « indigènes » en France.

Sacraliser la religion islamique, prétendre que sa critique est raciste, rejette nécessairement la faute de la violence commise en son nom sur les populations venues des terres islamiques. Car si aucun texte religieux n’est plus marqué qu’un autre par la violence, alors la violence commise en leur nom ne peut venir que des lecteurs, des croyants.

Si le Coran était innocent, alors les musulmans seraient intrinsèquement des êtres ayant une propension particulière à la lecture violente, à la violence. Si le sang n’était pas dans le livre, c’est qu’il serait dans leur tempérament, leur biologie à eux.
Sacraliser la religion islamique, prétendre que sa critique est raciste, c’est enfermer mentalement les jeunes générations dans le carcan d’un texte qui leur enseigne à tuer et être tués. C’est les enfermer dans une « identité » idéologique qui les rend effrayants, qui provoque leur rejet.

Oui, le rejet et le racisme envers les populations « indigènes » est une réalité, et non un fantasme d’Africains racistes anti-Blancs.
Il faut entendre la voix de la mouvance indigène, Yvette Roudy. Oui, ils sont pour beaucoup odieux de violence, mais ils disent un drame réel.

Or, cette situation, il n’y a pas un ni une ministre de gauche qui en soit innocent : vous y avez tous contribué. Le personnel de droite idem.

« Nous sommes là pour vous aider à vous émanciper », affirme Manuel Valls… alors qu’il vante des auteures se targuant de ne pas étudier la théologie islamique. Incroyable bonne conscience, incroyable arrogance des Blancs – gauche comprise.

Elise Elisseievna

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Lens : la porte de la mosquée incendiée, une enquête en cours

 
Dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 janvier, la porte extérieure de la mosquée Abou Baker Essidek de Lens a été volontairement incendiée. Le secrétaire général de la mosquée a déposé une plainte auprès du commissariat de Lens. L’enquête est en cours
Porte et marches noircies : voilà ce qu’a découvert un fidèle de la mosquée de Lens, au petit matin du jeudi 26 février, aux alentours de 6h45. Rendus sur place, les policiers du commissariat lensois ont découvert une bouteille qui contenait des traces de produits hydrofuges.

Afkour Abdoullah, secrétaire général de la mosquée, et son imam Lahcen Ben Karroum tiennent cependant à rester mesurés : « Nous ne voulons pas entrer dans la paranoïa, mais nous devons tout de même rester vigilants. Nous n’avons pas connu un tel acte depuis une décennie au moins, et nous n’avons reçu ni menace ni lettre anonyme. C’est peut-être un fait isolé qui ne visait pas forcément la mosquée en tant que lieu de culte et symbole de notre religion ».

Produit hydrofuge

Toutefois, l’acte apparaît incontestablement volontaire : pour accéder à cette porte, placée sur le parking du stade Bollaert, il faut emprunter des marches. De plus, la bouteille retrouvée sur place et contenant un produit hydrofuge ne laisse aucun doute sur l’intention du ou des auteurs.

Lors de son sermon prononcé ce matin, gros jour d’affluence ce vendredi de prière, Lahcen Ben Karroum a rappelé à ses fidèles la nécessité : « de ne pas céder à la colère. Il faut toujours être juste, et ne pas prendre de décision sous le coup de la colère, toujours mauvaise conseillère ». Le commissaire a indiqué que l’enquête était en cours. Afkour Abdoullah a déclaré : « C’est un fait qui nous semble anachronique : nous craignions plus après les attentats de novembre 2015 ».

F. G.