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vendredi, 11 décembre 2009

L’UOIF ET L’IDENTITE EUROPEENNE

Source Le nouveau NH Michel Dantan

Le Président de l’UOIF (l’Union des organisations islamique de France) s’est invité par l’intermédiaire du journal Le Monde au débat qui actuellement a lieu sur l’identité française, mais en élargissant son propos à l’Europe. Sous le titre « L’Islam en Europe, un conflit d’identité ? » l’auteur de l’article avec un art consommé du sophisme s’appuye sur le mythe d’Al Andalous pour démontrer que les valeurs de l’Islam, et celles fondatrices de l’Europe ne font qu’un. En fait, sans l’avouer franchement, mais lisible à travers les lignes, c’est à la subversion des secondes par les premières que songe le président de l’UOIF quand il parle de l’avenir de l’Europe.

" Au sujet de la dimension chrétienne de l’Europe, le pape Benoît XVI a déclaré que l’Europe devait mettre en valeur ses racines chrétiennes et renforcer son sentiment d’appartenance à une civilisation commune afin de mieux relever les défis à venir. En ce qui nous concerne, nous, musulmans d’Europe, nous ne devons avoir aucune objection à ce que cet héritage chrétien de l’Europe soit mis en valeur. Mais il n’en demeure pas moins qu’il serait injuste qu’on puisse occulter les huit siècles de présence musulmane dans le sud de l’Europe qui ont grandement contribué à la renaissance de l’Europe. Nous, musulmans d’Europe, devons être fiers de cette identité qui est enrichie par les valeurs universelles de notre religion. Rien dans ces valeurs ne constitue un obstacle à cet épanouissement recherché. Je suis convaincu que l’Europe a besoin de nous, comme elle a besoin de chacun de ses citoyens. Ce besoin n’est pas uniquement de main-d’oeuvre économique, comme ce fut le cas au début des années 1960, mais aussi dans le domaine artistique et culturel. Notre communauté de foi devrait enrichir l’Histoire européenne, comme elle l’avait déjà fait durant plus de huit cents ans, où l’islam et l’Europe se sont épousés à Cordoue, à Séville, et à Grenade. " (extrait de l’article).

Affirmer que les valeurs de l’islam ne sont pas incompatibles avec les valeurs fondatrices de l’identité européenne, mais qu’elles leur seraient complémentaires, voir même porteuses d’un avenir européen commun, telle est donc la thèse que Fouad Alaoui le Président de l’UOIF tente de défendre dans les colonnes du journal le Monde, daté du 4 décembre dernier (1). Pour ce faire, Fouad Alaoui évoque le mythe d’Al Andalous (2), cet âge d’or que les espagnols auraient connus sous l’occupation des dynasties arabo musulmanes Omeyade, Almoravides et Almohades qui de 711 à 1492 se sont succédées sur une grande partie de leur territoire. Si sur le plan des arts, des sciences et de la culture, ces huit siècles se traduisirent par d’incontestables réussites, notamment sur le plan architectural comme à Cordoue, Séville ou Grenade, ou celui encore de l’agriculture avec l’introduction de nouveaux systèmes d’irrigation dans les campagnes andalouses, il n’en demeure pas moins qu’ils sont restés inscrits dans la mémoire collective des espagnols comme autant de siècles de servitude que leurs ancêtres passèrent leur temps à combattre. Ce n’est pas l’Al Andalous que les espagnols célèbrent, mais la Reconquête qui s’achèvera par la chute de Grenade et l’expulsion des morisques un siècle et demi plus tard. La référence à cette période mythifiée de l’Al Andalous qui revient sans cesse dans les discours des prpagandistes musulmans pour démontrer aux non musulmans comment l’Islam s’est révélé capable dans le passé médiéval de l’Espagne de faire prospérer les arts et la culture à partir de ses propres valeurs, montre à contrario leur incapacité à trouver dans l’histoire moderne un quelconque modèle de régime islamique qui soit un tant soit peu présentable au regard des standards qui permettent de juger du caractère civilisé et démocratique d’un état. Le Président de l’UOIF a donc bon jeu de convoquer l’histoire d’Al Andalous en la présentant pour les besoins de la cause comme ayant été celle de huit siècles d’harmonie entre les trois religions, ce qu’en vérité la réalité a toujouirs démentie, dés lors que le statut des chrétiens était celui de dhimmis soumis aux normes juridiques et religieuses du conquérant. Mais personne n’ira y voir de plus prés, surtout pas les progressistes de tout poils, près à prendre pour argent comptant n’importe quel truisme révisionniste, pourvu qu’il contribue à faire table rase du passé chrétien de l’Europe. Le mariage dont parle l’auteur dans son article, fut en fait celui d’un long divorce qui dura huit siècles, ceux d’une guerre interminable entre deux civilisations irréconciliables.

(1) Voir l’article 

(2) Al Andalous désigne l’ensemble des territoires ibériques soumis à la domination musulmane.

mardi, 14 avril 2009

VIP au Bourget : Tareq Oubrou, Dieudonné et Alain Soral au congrès de l’UOIF

ramadandieudosoral.jpgLE BOURGET (NOVOpress) - L’humoriste Dieudonné et Alain Soral, président d’Egalité & Réconciliation et conseiller de Jean-Marie Le Pen durant la dernière campagne présidentielle, ont été les véritables vedettes du congrès de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) qui s’est tenu le week-end dernier au Bourget (Seine-Saint-Denis). L’occasion pour eux de discuter avec l’islamiste Tariq Ramadan (à gauche sur la photo).

L’hebdomadaire Minute révèle par ailleurs dans sa prochaine édition du 15 avril qu’Alain Soral et Tareq Oubrou se sont entretenus dans le salon des VIP avant leur prochaine rencontre qui aura lieu à Bordeaux le samedi 18 avril.

Contacté lundi soir par Novopress, Bruno Larebière, président du Collectif contre la Grande Mosquée de Bordeaux, déclare : « cela confirme que la personnalité doucereuse que Tareq Oubrou affiche à Bordeaux n’est que de façade ».

« Dieudonné et Alain Soral étaient au Bourget en tant que leaders d’une liste “antisioniste“ aux élections européennes en Ile-de-France. C’est à ce titre qu’ils ont été invités, à ce titre qu’ils ont été encouragés, est-ce à ce titre que l’imam Oubrou, qui prétend vouloir faire un “islam de France“, leur apporte son soutien ? » s’interroge M. Larebière qui poursuit : « Si Tareq Oubrou veut importer à Bordeaux le conflit proche-oriental, qui ne nous concerne en rien et ne peut que semer le trouble dans notre ville, qu’il ait au moins le courage de le dire. Il est décidément temps que la municipalité bordelaise rompe tout contact et cesse tout projet avec lui. »