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samedi, 30 avril 2016

Ajaccio : une salle de prière musulmane détruite par un incendie

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Un incendie s'est produit dans la nuit de vendredi à ce samedi, à Ajaccio (Corse-du-Sud) dans une salle de prière musulmane, rapporte France bleu RCFM. Cette salle de réunion, utilisée comme lieu de culte, est située à Mezzavia, un quartier au nord de la ville.

Le feu, qui a pris vers 4h30, a causé d'importants dégâts. Le procureur de la République, privilégie la piste criminelle. 

Sur son compte Twitter, France bleu RCFM a mis en ligne une photo du sinistre. 

Fin 2015, dans la foulée de l'agression de pompiers et d'un policier attirés dans ce qui avait tout d'un guet-apens, des manifestants avaient saccagé une salle de prière musulmane de la ville. Ils avaient notamment essayé d'enflammer des exemplaires du Coran.

Source : Le Parisien

Reportage : « Pendant deux jours, nous avons reçu plus de 1.000 bombes, et ça continue… »

De nouveau, c’est l’enfer à Alep… Joseph Nounou, un habitant d’un quartier chrétien sous contrôle de l’armée syrienne bombardé depuis plusieurs jours par les rebelles, témoigne.

Source : Boulevard Voltaire

À Mossoul, Notre-Dame de l’Heure a sauté et tout le monde s’en fout

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Le silence médiatique autour de l’explosion de l’église de Mossoul révèle encore une fois l’indifférence de nos « élites » face au sort des chrétiens d’Orient.

Construite par les dominicains dans les années 1870, l’église « Notre–Dame de l’Heure » fut baptisée ainsi en hommage à l’horloge offerte par Eugénie, l’épouse de Napoléon III. Ce présent exprimait toute la sympathie de la France pour ses chrétiens d’Orient.

Avec plus de quarante églises et monastères avant la guerre, la ville irakienne était riche d’un patrimoine catholique, mais aussi de vestiges archéologiques, monuments assyriens et sites de pèlerinage musulman. Interrogée par l’agence Fides, la sœur Luigina Sako, supérieure de la maison romaine des Sœurs chaldéennes Filles de Marie, se souvient que « les coups de cette horloge ont scandé notre jeunesse, lorsque Mossoul était une ville où l’on coexistait dans la paix ».

Or, le climat a bien changé depuis l’occupation de la ville par les partisans de Daech, dès juin 2014. Les terroristes s’acharnent à en détruire les monuments religieux. Les horreurs perpétrées sont innommables. 3.000 chrétiens se seraient enfuis pour échapper à cette extermination. Ce dimanche 24 avril, après avoir pillé l’église, ils ont dynamité son clocher. Daech s’attaque ici symboliquement à la France, et son inertie face à la situation semble de plus en plus révoltante.

Il y a un mois, le dimanche de Pâques, un attentat au parc municipal de Lahore, capitale du Penjab au Pakistan, revendiqué par l’organisation terroriste Jamaat-ul-Ahrar qui visait les chrétiens, a massacré 72 personnes dont 29 enfants. « Pas d’amalgame », nous scande la classe politico-journaliste. Pourtant, il est difficile de ne pas se sentir écœurés en voyant que le pape François baise les pieds de douze réfugiés et ramène avec lui trois familles musulmanes, ne sélectionnant pas les familles chrétiennes parce qu’« elles n’avaient pas les papiers en règle ».

Il faut dire qu’à l’heure où l’Europe est envahie par les migrants, les chrétiens d’Orient qui souhaiteraient se réfugier en France ne le peuvent plus. Et pour cause : selon Bernard Cazeneuve, pour des « raisons de sécurité », le nombre de visas accordés est passé de 300 en janvier 2015 à seulement 84 en janvier 2016.

Constat déplorable mais peu surprenant lorsque le dernier hors-série du Monde intitulé « Être Français » résume notre identité à « cinq siècles » (l’Histoire débute, visiblement, en 1515 avec le « jus soli »), passant sous silence le pacte de Tolbiac ou la triple donation de Jeanne d’Arc, et alors que les manuels scolaires bannissent le nom de grands rois.

C’est le propre des régimes totalitaires que d’effacer le Passé. Mais ne fustigeons pas notre pays ! Tant que la République des Lumières remplacera l’ordre naturel, cautionnant l’amnésie de la gauche, la France ne sera plus elle-même.

Virginie Vota

Source : Boulevard Voltaire

Un maire musulman pour Londres ?

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Sans surprise, l’excentrique Boris Johnson, maire de Londres depuis 2008, avait annoncé dès l’année dernière qu’il ne se représenterait pas pour un troisième mandat. C’est qu’il lorgne vers le 10 Downing Street, comme en témoignent sa prise de distance avec Cameron et son soutien affiché au Brexit.

Qui lui succédera à la tête de la plus grande métropole européenne ? Nous le saurons le jeudi 5 mai. Les deux candidats principaux sont le travailliste Sadiq Khan et le conservateur Zac Goldsmith. Deux hommes que tout oppose…

Sadiq Khan, 45 ans, est fils d’immigrés pakistanais. Après une enfance passée dans la banlieue sud de Londres, avec ses huit frères et sœurs, il effectue des études de droit à l’université de Londres et devient avocat « spécialiste des discriminations » (cf. Le Point). Élu député travailliste en 2005, il devient ministre des Communautés puis des Transports sous le gouvernement de Gordon Brown. Favori des sondages, il serait le premier musulman à diriger la capitale du Royaume-Uni.

Face à lui, Zac Goldsmith, fils du richissime James Goldsmith. Âgé de 40 ans, il a fait ses études à Eton (l’école des élites britanniques) puis à Cambridge, avant de travailler pour le magazine The Ecologist (fondé par son oncle, le philosophe Edward Goldsmith). Élu député en 2010, il est qualifié de « conservateur modéré à tendance libérale » par les médias et les politologues anglais. Il est marié à Alice Rothschild et père de cinq enfants.

Ce qui réunit les deux hommes, c’est l’envie de se démarquer de leur milieu social et de leur étiquette politique, dans le but de rallier le plus de Londonien(ne)s. C’est ainsi qu’on a pu voir Sadiq Khan assister à une messe anglicane avant de rencontrer des familles juives, pendant que le candidat conservateur célébrait le Nouvel An sikh en portant le turban traditionnel de cette religion.

En effet, le facteur démographique pèse dans les suffrages. Selon le dernier recensement (effectué en 2011), Londres compterait 37 % d’immigrés au sein de sa population. Un chiffre qui atteint plus de 40 % dans le quartier de Tower Hamlets où les Blancs ne sont plus que 51 %.

Or, les populations immigrées ont tendance à plébisciter le Parti travailliste.

Zac Goldsmith, donné perdant selon les sondages, pourrait en faire l’expérience à ses dépens.

Nicolas Kirkitadze

Source : Boulevard Voltaire

«Mahomet était un voleur, un meurtrier et un violeur»

Un prêtre flamand, l'abbé Germain Dochy, a déclaré à des élèves d'une école communale de Flandre occidentale :

«Mahomet était un voleur, un meurtrier et un violeur. Il avait 45 femmes, dont la plus jeune avait 9 ans. Et en réalité, l'islam n'est pas une religion».

Des parents ont fait part de leur indignation, tout comme l'enseignante qui accompagnait la classe. Elle a dénoncé le propos à la direction scolaire.

Interrogé par le journal flamand «Krant van West-Vlaanderen», l'abbé en a remis une couche, évoquant «la vie de débauche menée par Mahomet» et estimant qu'«il n'était pas un prophète pour nous».

Le porte-parole du diocèse de Bruges a alors affirmé que le prêtre «regrettait ses propos et qu'il s'excusait s'il avait pu offenser quelqu'un». Ben voyons. Il serait temps de lire Le Grand secret de l'islam.

Source : le salon beige

Suède : chrétiens persécutés par des musulmans dans des centres de réfugiés

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Ce n’est pas un phénomène nouveau, mais un phénomène qui se poursuit… Selon la Swedish Evangelical Alliance, un réfugié chrétien à Kalmar dans le sud-est du pays a été menacé d’être égorgé par un musulman qui a prétendu, par ailleurs, avoir combattu aux côtés de groupes djihadistes en Syrie. Ce personnage devrait être, évidemment, immédiatement expulsé de Suède. Un couple de chrétiens pakistanais a du trouver refuge dans une église quand il a été découvert que le nom du mari avait été peint sur un mur du foyer suivi de la mention « À mort ! ». Un autre groupe de chrétiens demandeurs d’asile, toujours à Kalmar, a du être installé dans un autre centre d’asile tellement les conditions de vie dans le premier étaient devenues impossibles à cause de la pression des musulmans. L’administration suédoise ne comprend pas et se refuse à héberger les chrétiens minoritaires dans des refuges spécifiques car « ce serait contraire aux principes et aux valeurs qui sont centraux dans la société suédoise et dans notre démocratie » profère doctement Anders Danielsson, directeur général du Conseil suédois des migrations. Quand un ou deux chrétiens auront été égorgés, Anders Danielsson réfléchira peut-être à frais nouveaux à ses sacro-saints principes et valeurs…

Source : Christianophobie

France : pourquoi des vidéos choc relancent le débat sur l’abattage rituel

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Des images insoutenables filmées dans des abattoirs français font scandale depuis quelques mois. Deux responsables interrogés par une commission d’enquête jeudi accusent l’abattage selon des traditions musulmanes et juives.

Des vidéos diffusées depuis octobre 2015 par l’association de défense des animaux L214, montrant la souffrance endurée par des animaux dans trois abattoirs différents, ont remis sur le tapis la question épineuse de l’abattage rituel. En réponse à l’indignation provoquée par ces images, une commission d’enquête parlementaire sur « les conditions d’abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français » a été créée, et la première audition a eu lieu le 27 avril.

Le 28 avril, le maire d’Alès (Gard), dont l’abattoir municipal est impliqué, s’est défaussé sur l’abattage rituel sans étourdissement, alors que la vidéo de l’association épingle le problème plus global du non respect des normes d’abattage et un système productif dénué d’humanité. Depuis plusieurs années, l’abattage rituel revient souvent sur le devant de la scène. En 2011, un collectif d’association a lancé une campagne d’affichage dans une cinquantaine de villes en France, avec comme slogan «cet animal va être égorgé à vif sans étourdissement et dans de grandes souffrances. C’est ça, un abattage rituel». En 2013, un rapport sénatorial en a rajouté une couche en préconisant l’étiquetage des viandes abattues sans étourdissement. Un rapport qui été jugé « stigmatisant » par des responsables religieux juifs et musulmans considérant qu’il accréditerait le préjugé que les deux religions sont cruelles envers les animaux.

Qu’est-ce qui est à l’origine de ce débat ?

Ces controverses autour de l’abattage rituel font suite aux images insoutenables filmées en caméras cachées et diffusées en octobre 2015 et en février et mars 2016 dans trois abattoirs français (à Alès, à Vigan et à Mauléon-Licharre) par l’association de défense des animaux L214. On y voit des animaux maltraités avant leur mise à mort, certains égorgés alors qu’ils sont encore conscients.

Pourquoi l’abattage rituel est-il remis en cause ?

D’après le maire d’Alès, qui s’est exprimé jeudi devant la commission d’enquête, la vidéo de l’association L214 montrerait uniquement des animaux abattus selon des rituels. « C’est uniquement sur ce ressort-là qu’on a des problèmes », a-t-il déclaré, proposant « une concertation avec le ministère de l’Agriculture et les autorités religieuses pour réformer l’abattage rituel ».

Jack Pagès, directeur de l’abattoir d’Alès, affirme quant à lui que la personne filmée en train de pratiquer un « cisaillement au lieu de faire des coupes franches » était un « sacrificateur » remplaçant. Les sacrificateurs sont désignés de manière indépendante des abattoirs par les mosquées, sans « aucune formation », a-t-il assuré.

Que dit la loi ?

En France, l’abattage rituel, qu’il soit halal ou casher, ne peut se faire que dans des « abattoirs agréées bénéficiant expressément d’une autorisation à déroger à l’obligation d’étourdissement », explique le ministère de l’Agriculture. La réglementation française et européenne concernant l’abattage prévoient en effet cette exception pour garantir le libre exercice du culte.

Quant aux sacrificateurs, ils doivent être titulaires d’un certificat de compétence protection animale (CCPA) et être habilités par des organismes religieux agréés par le ministre de l’Agriculture, soit la Grande Mosquée de Paris, la Mosquée de Lyon et la Mosquée d’Evry pour l’abattage halal et le Grand Rabbinat de France pour l’abattage casher.

Quelles réactions en France ?

Plusieurs voix politiques et associatives s’élèvent en France contre l’abattage rituel, au sein par exemple du Front national ou de la Fondation Brigitte Bardot.

Suite au scandale de ces vidéos, Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, avait réagi en annonçant des mesures en faveur du bien-être animal, sans pour autant mettre explicitement en cause l’abattage rituel. Dans le cadre de sa nouvelle stratégie globale pour la période 2016-2020, le ministre de l’Agriculture a néanmoins précisé vouloir « poursuivre le dialogue concernant l’abattage rituel, en particulier sur les questions de réversibilité de l’étourdissement ou de ‘soulagement’ des animaux après sacrifice. »

Qu’en est-il dans le reste de l’Europe ?

Certains pays européens comme le Danemark, la Pologne, le Liechtenstein, l’Islande, la Norvège, la Suède et la Suisse, ont décidé d’interdire l’abattage sans étourdissement, malgré l’indignation des communautés religieuses. À partir du 1er janvier 2017, les abattoirs halal et casher aux Pays-Bas seront également obligés d’étourdir les animaux n’ayant pas perdu connaissance dans les quarante secondes suivant l’égorgement.

Rebecca Chaouch

Source : Jeuneafrique

La digue autrichienne a sauté

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L’Autriche devrait bientôt être dirigée par le FPÖ, le parti national-populiste qui a longtemps cultivé la nostalgie du nazisme

Le 22 mai prochain l’Autriche sera présidée par Norbert Hofer du Parti autrichien de la liberté (FPÖ), une formation qui se situe à l’extrême-droite de l’échiquier politique. Si l’on en croit les commentateurs politiques autrichiens, son adversaire, l’écologiste Alexander Van der Bellen, n’a guère de chance de faire son retard avec douze points de retard.

Le premier tour de l’élection présidentielle, dimanche dernier, entrera dans l’Histoire comme le moment où les deux grands partis, socialiste et conservateur, se sont effondrés (moins de 12% des voix chacun). Ce vote sanctionne également l’idée d’une alternance gauche-droite au pouvoir et d’une «grosse coalition», cette forme germanique du consensus.

Le FPÖ gagne tout

En Autriche, la présidence n’est pas qu’un titre honorifique comme en Allemagne ou en Suisse. Le président est le chef des armées, il a le pouvoir de nommer le chancelier et de dissoudre le parlement. Norbert Hofer a déjà annoncé qu’il n’hésiterait pas à faire usage de ses prérogatives en cas de blocage au parlement, notamment sur la question du durcissement de la politique envers les réfugiés. Il n’est donc pas exclu que celui-ci convoque des élections générales ces prochains mois plutôt que d’attendre 2018.

Depuis un an et demi, le FPÖ remporte élection après élection avec des scores oscillants entre 30 et 35%. Dimanche dernier, Norbert Hofer est arrivé en tête dans toutes les régions du pays, à l’exception de Vienne qui reste à gauche. Ce n’est désormais plus qu’une question de temps: le parti national-populiste dirigera le pays. Sans doute devra-t-il former une coalition. Mais il n’en sera plus le partenaire junior, comme du temps de Jörg Haider, au début des années 2000, lorsque les conservateurs avaient dû consentir à cette alliance malgré la fronde européenne. Non, aujourd’hui, les héritiers de l’ami des nazis formeront un pouvoir à leur image.

Le faux doux

Norbert Hofer est parvenu à polir l’image du FPÖ: jeune, ingénieur en aéronautique, légèrement handicapé après une chute de parapente, affable, souriant, il incarne une droite décomplexée mais qui a abandonné son discours raciste pour celui de la défense identitaire et culturelle des Autrichiens. Une stratégie gagnante pour celui qui est en réalité l’idéologue du parti, admirateur de la Grande Allemagne quand il était étudiant, et qui promet de devenir un «protecteur des Autrichiens». Comme Marine Le Pen, il défend aujourd’hui l’idée d’une Europe des nations ou des patries.

Le «doux» Hofer n’en reste pas moins au service de Heinz-Christian Strache, le chef du parti, toujours aussi virulent lorsqu’il s’agit d’agiter les peurs et mobiliser le vote protestataire, son antisémitisme ayant fait place à la dénonciation de l’islam. Il pourrait être le prochain chancelier.

Le retour des barrières

C’est ainsi que les Autrichiens s’engagent dans une voie qui pourrait offrir le pouvoir à un parti national-populiste. C’est une première digue qui saute en Europe occidentale. Ce courant de pensée réactionnaire – anti-immigré, anti-Européen, plus ou moins anti-libéral – était déjà associé au gouvernement en Suisse (UDC) ou au Danemark (Parti du peuple), mais jamais il n’avait pris le contrôle des affaires. Ce pas n’avait jusqu’ici été franchi qu’en Europe de l’Est, en Hongrie ou en Pologne.

La victoire du FPÖ dimanche dernier s’est aussitôt traduite en acte: mercredi, le parlement autrichien votait prévoyant la possibilité de décréter un «état d’urgence» migratoire, ce qui signifie la fin du droit d’asile. Le jour même les pelles mécaniques se sont mises à l’œuvre au col du Brenner pour barricader la frontière avec l’Italie contre un nouvel afflux supposé de réfugiés.

Frédéric Koller

Source : Letemps.ch

Migrants : "L'Autriche estime avoir fait sa part du travail"

L'Autriche va durcir sévèrement sa politique migratoire pour restreindre l'afflux de migrants.


Migrants : "L'Autriche estime avoir fait sa part du travail"

Amaury Guibert revient sur le virage de l'Autriche en matière de politique migratoire. "L'Autriche estime avoir fait sa part du travail. Le pays a accueilli en 2015 90 000 réfugiés soit 1% de sa population. C'est considérable puisque c'est comme si dans le même temps la France en avait accueilli 650 000. L'Autriche estime aussi qu'elle n'a pas à payer pour la politique de ses voisins, la politique de l'Allemagne en particulier", indique la journaliste.

Extrême droite à l'affût

L'Europe n'ayant pas réussi à trouver une position commune, les Autrichiens ont donc décidé de faire cavalier seul. "Mais il ne faut pas oublier le contexte politique en Autriche puisque l'extrême droite est très puissante et est arrivée en tête au premier tour des présidentielles dimanche dernier. Cela explique pourquoi le gouvernement de coalition droite-gauche a décidé une nouvelle fois de durcir sa politique", conclut-il.

Source : Francetvinfo

Migrants : l'Autriche veut un mur à sa frontière, l'Italie s'insurge

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Grosse tension entre l'Italie et l'Autriche qui vient d'annoncer le rétablissement de contrôles à ses frontières. Face à l'afflux des migrants en provenance d'Italie, Vienne veut effectivement ériger un véritable «mur» filtrant.

Mais les italiens trouvent le projet totalement inacceptable, estimant qu'il violerait les règles européennes. L'affaire qui est loin d'être close devrait être encore débattue le 5 mai à Rome lors d'une rencontre entre le président de la Commission européenne et le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi.

Le projet autrichien qui fait tant de raffut en Italie est destiné à contrôler et freiner le flux des migrants qui pourraient «monter» de l’Italie vers le Nord de l’Europe. Il prévoit notamment une barrière de 4 mètres de haut au niveau du col du Brenner, nœud commercial et routier majeur entre le Nord et le Sud des Alpes qui voit passer 40 000 véhicules (voir encadré). Le coût de l'opération est estimé à 1,1 million d’euros selon l'Obs. Mais l'Italie se bat bec et ongle pour que le projet ne voit pas le jour.

Pour l'Italie, le projet risque de nuire à l'économie des deux pays

Pour l'heure, Rome temporise et essaie de rassurer les Autrichiens  en promettant un renforcement du contrôle des flux de migrants vers le col du Brenner comme le lui a encore conseillé le ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Maizière. Lors de son entretien avec son homologue autrichien, le ministre de l'Intérieur, Angelino Alfano, a notamment promis que l'accord de police entre l'Italie et l'Autriche, signé en 2014, serait bientôt ratifié par le Parlement. Mais il a aussi démontré, statistiques à l'appui, que le col du Brenner est « un lieu de passage plus emprunté par les migrants en direction de l'Italie qu'en direction de l'Autriche».

L'Italie rappelle ainsi que 3 143 migrants sont entrés sur son territoire en 2015, en empruntant la frontière autrichienne, et 2 051 depuis le 1er janvier 2016. C’est bien plus que dans l’autre sens. 

La presse italienne dénonce l’attitude « xénophobe et populiste de l’Autriche portant un coup dur aux valeurs de l’Europe » et à l'économie de la péninsule qui voit dans ce projet de barrière anti-migrants, le risque d'entraîner de graves problèmes en termes d'économie et de tourisme pour les deux pays. Mais les Italiens espèrent surtout que le gouvernement de Vienne veuille seulement montrer les muscles en prévision d’un deuxième tour de l’élection présidentielle qui s’annonce délicat : un candidat des «Verts»  est opposé à un candidat d'extrême-droite qui fait de la guerre aux immigrés, son cheval de bataille, et a obtenu plus du tiers des suffrages au premier tour.

Source : Le Parisien

L’immigration au coeur des débats sur le Brexit

À moins de deux mois du référendum sur la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, la question de l’immigration est au cœur des débats, si bien que les observateurs considèrent que le vote sur le “Brexit” sera en réalité un vote pour ou contre l’immigration.

La Grande-Bretagne accueille aujourd’hui trois millions d’immigrés européens, c’est deux fois plus qu’il y a dix ans. Et malgré le durcissement de sa politique migratoire et le renforcement des contrôles à la frontière avec la France, elle reste perçue comme un eldorado pour les réfugiés et les migrants économiques originaires du Moyen-Orient et d’Afrique. Les partisans du “Brexit” y voient une menace pour la Grande-Bretagne.

“Ceci est un passeport britannique. Et quels sont les deux premiers mots dessus ? Union européenne, a expliqué vendredi Nigel Farage, le leader europhobe du parti UKIP, lors d’un meeting à Londres. Depuis le Traité de Maastricht, nous sommes citoyens de l’Union européenne. Il faut que les gens comprennent pendant cette campagne que l’appartenance à l’UE est synonyme d’immigration incontrôlée. Il faut que les gens comprennent qu’avec ce référendum, il s’agit de reprendre le contrôle de nos vies, de nos lois, de nos frontières. “

Cette rhétorique déplaît aux grands partenaires européens des îles britanniques, qui préfèrent mettre en avant leur bonne santé économique, notamment grâce à l’immigration. “Chacun voit cela selon son point de vue, a déclaré vendredi à Berlin Angela Merkel, la chancelière allemande. Voici le mien : nous souhaitons une Grande-Bretagne forte et économiquement prospère au sein de l’UE. La décision appartient aux citoyens de la Grande-Bretagne.

Selon l’OCDE, le PIB du pays serait 3 % plus faible d’ici 2020 en cas de sortie de l’UE, comparé au scénario d’un maintien dans l’Union. Cela équivaudrait à un coût moyen de 2 900 euros par foyer britannique.

Mais l’argumentaire des europhobes trouve un écho favorable auprès d’une partie de la population britannique, préoccupée par les récentes vagues d’immigration venues d’Europe de l’Est. Les dernières enquêtes d’opinion montrent que le “Yes” et le “No” sont au coude-à-coude, un peu plus de 40 % chacun.

Source : Euronews

Nice aura un nouveau lieu de culte musulman dans la plaine du Var au nord du Parc des Sports

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Le Maire de Nice Christian Estrosi annonce en compagnie des représentants du Conseil Régional du Culte Musulman le projet de création d'un nouveau lieu de culte sur l'ouest de la ville qui compte près de 60 000 musulmans.

Le maire de Nice après 8 ans de négociations a présenté avec une partie des autorités musulmanes locales le choix d'un site en vue d'implanter un nouveau lieu de culte

Ce ne sera pas une mosquée ! insiste Christian Estrosi

La municipalité a proposé l'un de ses terrains de 3 000 M2 situé sur la plaine du Var non loin du Stade Allianz au nord du Parc des sports dans une zone relativement neutre et sans habitation autour. Le bâtiment devrait s'étendre sur 1000 m 2. Il rassemblera à la fois un lieu de prières et un lieu culturel ouvert sur le monde Méditerranéen qui pourra accueillir des conférences. Un parking de 80 places sera crée à coté ainsi qu'une plateforme qui servira 3 jours par an pour l'abattage rituel des moutons pour la fête de l'Aïd.

Jour historique pour les musulmans de Nice

Les représentants de la communauté musulmane de Nice dont Boubakeur Bekri vice président du Conseil régional du Culte Musulman ont chaleureusement remercié Christian Estrosi et parlent d'un jour historique pour la communauté musulmane. ils estiment que les négociations se sont déroulées dans un climat apaisé malgré les tensions extérieures.

Le projet était en négociation depuis 2008. Il est présenté après la polémique sur l'ouverture de la mosquée En Nour également sur la plaine du Var à Nice. Une ouverture autorisée il y a quelques jours et sous conditions par le Préfet des Alpes maritimes mais rejetté par le maire de Nice.

Christian Estrosi veut un lieu encadré, transparent et tient à s'assurer que "les financements ne seront pas d'origine étrangère et sera attentif pour que les prêches ne soient pas à l'encontre des valeurs de la République."

Le financement pourrait s'élever pour ce type de projet selon les représentants musulmans niçois à 10 millions d'euros sera assuré par les dons des fidèles.

Aucune date d'ouverture n'est annoncée pour ce nouveau lieu qui s'ajoutera aux 17 lieux de culte existants qui sont utilisés par près de 10% des 60 000 musulmans de la 5 eme ville de France. La prochaine étape sera à l'automne lors d'un Conseil Municipal pour le vote sur un bail emphytéotique qui sera conclu entre les représentants du culte musulman et la ville propriétaire du terrain.

Violaine Ill

Source : France bleue