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jeudi, 18 août 2016

«Le burkini doit être proscrit» (M.Le Pen)

La présidente du Front national Marine Le Pen a apporté aujourd'hui son soutien aux maires -majoritairement de droite- qui ont interdit le port du burkini sur les plages de leur commune. "Bien sûr le burkini doit être proscrit des plages françaises, où il n'a strictement rien à faire. C'est une question de laïcité républicaine, d'ordre public, assurément ; mais bien au-delà, c'est de l'âme de la France dont il est question", a-t-elle écrit sur son blog.

"La France n'enferme pas le corps de la femme, la France ne cache pas la moitié de sa population, sous le prétexte fallacieux et odieux que l'autre moitié craindrait la tentation", a ajouté Marine Le Pen pour qui "les plages françaises sont celles de Bardot et Vadim, pas celles de lugubres belphégors".

"Les Françaises, les Français, et je le sais un très grand nombre de Françaises musulmanes qui rejettent de toutes leurs forces l'islamisme, attendent qu'on tienne bon sur cette question de principe et de coeur", a-t-elle encore souligné. Ainsi, selon la présidente du FN, il est "bien" que "quelques maires UMP et PS interdisent le burkini dans leur commune".

Source : Le Figaro

Marine Le Pen contre les « lugubres belphégors » des plages

Pour la présidente du FN, le vrai problème n’est pas le burkini mais l’immigration

« Les plages françaises sont celles de Bardot et Vadim, pas celles de lugubres belphégors ». Sur son blog, la présidente du Front national s’est attelée à la figure imposée de cet été 2016, ce débat que le monde entier ne nous envie pas : pour ou contre le burkini. La réponse de Marine Le Pen est claire et sans surprise : elle est contre. « Bien sûr, écrit-elle, le burkini doit être proscrit des plages françaises, où il n’a strictement rien à faire. C’est une question de laïcité républicaine, d’ordre public, assurément ; mais bien au-delà, c’est de l’âme de la France dont il est question : la France n’enferme pas le corps de la femme, la France ne cache pas la moitié de sa population, sous le prétexte fallacieux et odieux que l’autre moitié craindrait la tentation. »

Mais pour Marine Le Pen, le problème n’est pas tant le burkini que l’immigration : « Quelques maires UMP et PS interdisent le burkini dans leur commune, c’est bien. Mais ces maires là auront-ils la cohérence, et le courage, de reconnaître que c’est la politique d’immigration et de clientélisme communautaire de leurs partis respectifs qui les a conduits un jour à devoir prendre un tel arrêté ? », qu’elle qualifie de « rustines » avant de conclure que « l’immigration de masse, ça suffit ».

La présidente du Front national, qui fera comme d'habitude son discours de rentrée le 3 septembre à Brachay (Haute-Marne), dans cette « France des oubliés » où le burkini est uniquement un sujet de journal télévisé, met en cause un certain nombre d’associations mais surtout la politique de François Hollande, qui était « déjà celle de Nicolas Sarkozy avant lui ». Une manière de mettre un pied dans la campagne présidentielle.

Béatrice Houchard

L'Opinion

Des politiciennes danoises poursuivies pour avoir abrité des migrants

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Des poursuites contre deux femmes politiques danoises ont été engagées pour avoir violé les lois sur l'immigration du Royaume.

Les accusations ont été portées contre la députée du conseil de la ville danoise d'Aarhus Maria Sloth et son homologue et voisine Anne Hegelund. En septembre 2015, les femmes ont hébergé deux réfugiés clandestins en provenance d'Afrique et, le lendemain, elles leur ont acheté des billets pour un ferry pour la Norvège.

 

Quand Mme Sloth a partagé son histoire avec le journal local Aarhus Stiftstidende, le membre du conseil de la ville Marc Perera Christensen a déposé un rapport de police en indiquant que les femmes avaient violé les lois sur l'immigration en aidant des personnes qui se trouvaient dans le pays illégalement.

"Nous avons affaire à une facilitation intentionnelle de transit et de séjour illégal et donc nous insistons sur la détention", a déclaré le procureur dans l'affaire Jakob Nielsen Dalsgaard.

Les femmes ont pour leur part noté qu'elles faisaient ce que dictait leur conscience, et ne connaissaient pas l'illégalité de cet acte.

"Je pense qu'il est très étrange que nous ayons une loi interdisant d'aider les gens", a indiqué Mme Sloth.

Source : Sputniknews

Aude: le maire de Leucate va interdire le burkini sur les plages

On prétend que ces mesures portent atteinte à la «liberté individuelle». Mais, sauf sur des plages spécifiques, on ne peut se baigner nu. Le fait de déambuler en ville en maillot de bain constitue dans de nombreuses communes un délit. En fait la «liberté individuelle» s’accompagne de la nécessité de respecter des règles, et en particulier celles qui concernent la notion d’ordre public.

Violences intercommunautaires en Corse: après Sisco, une deuxième rixe sur l'île

Dans un climat particulièrement tendu après les violences intercommunautaires qui se sont produites samedi à Sisco, en Haute-Corse, une seconde bagarre a eu lieu dimanche après-midi cette fois-ci au pont de Carbuccia, a appris BFMTV, confirmant une information de Corse-Matin. L’altercation s’est déroulée près de la rivière Gravona.

Tout serait parti d’un échange de regards qui a mal tourné entre un groupe de jeunes originaires de l’île et un père de famille d’origine maghrébine vivant en Corse, d’après le procureur de la République d’Ajaccio. Eric Bouillard précise toutefois, qu’à ce stade de l’enquête, « le mobile raciste n’est pas établi ». Après l’altercation, les deux parties ont porté plainte réciproquement.

Tous ont été entendus par les enquêteurs mais personne n’a été placé en garde à vue. Le père de famille, qui a eu le nez cassé, évoque des propos racistes. Le jeune, qui serait à l’origine du coup, mineur, porte lui aussi des marques de lutte correspondantes à des traces légères données par un objet coupant.

« On est chez nous »

Depuis samedi, les tensions entre communautés se sont accrues en Corse après une violente rixe qui a fait cinq blessés sur une plage de Sisco. Le parquet de Bastia a ouvert une enquête de flagrance pour « violence en réunion » afin d’établir les motifs de l’altercation entre les membres de trois familles, d’origine maghrébine, et des jeunes de la région qui ont reçu des renforts des proches. Une affaire de burkini pourrait en être la cause.

Plusieurs femmes se baignant avec ce maillot couvrant aurait été prise en photo par des touristes. De quoi attiser les tensions sur la plage. Les hommes de la famille seraient revenus avec des hachettes, selon des témoins. Dimanche, des manifestants ont été reçus à la préfecture de Bastia. A la sorite, la foule a crié « Aux armes, on va monter parce qu’on est chez nous ».

Source : Boulevard Voltaire



Un jeune Suisse de retour du djihad arrêté à l'aéroport de Zurich

Un Genevois de 29 ans de retour du djihad a été arrêté à l'aéroport de Zurich le 9 août dernier, rapporte mercredi la Tribune de Genève. Il est accusé d'être en lien avec une organisation terroriste.

Le jeune homme avait quitté la Suisse 9 mois auparavant pour faire le chemin du djihad, précise le quotidien. Le Ministère public de la Confédération (MPC) a confirmé l'information.

"Le MPC a procédé, à l’aéroport de Zurich, à l’arrestation d’un homme de 29 ans disposant de la double nationalité suisse et tunisienne et résidant en Suisse romande, qui est entré sur le territoire suisse en provenance de Turquie. Il a été placé en détention préventive", a-t-il indiqué à la Tribune de Genève.

Proche des milieux de l'extrême droite

Le Genevois est le fils d'un opposant tunisien aujourd'hui décédé, précise le quotidien, qui dresse le profil d'un jeune homme intelligent, musulman pratiquant, fréquentant les milieux de l'extrême droite et antisémites.

Une enquête pénale avait été ouverte en février à l'encontre du Suisso-Tunisien. Une procédure visant également un autre résident genevois, second cas de retour du djihad dans le canton. Les deux hommes risquent jusqu'à 5 ans de prison.

Source : Rts.ch

Des vacances halal financées par la CAF !

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Le séjour, prévu du 21 au 28 août, affiche complet. 80 personnes ont ainsi choisi d’aller se ressourcer, en famille, à Pelvoux, dans les Hautes-Alpes.

Sur le dépliant, un portrait barbu voisine curieusement avec la photographie d’une jolie petite Heidi à la tresse blondinette. C’est que figurent au programme de ces vacances « baignade-rafting-randonnée », mais aussi « repas halal » et « spiritualité », sous la conduite de l’« invité d’honneur » Aammi Hassen Bounamcha.

Ce camp de vacances, on l’aura compris, est destiné aux musulmans (à moins – ce qu’à Dieu ne plaise – que la petite Heidi ne serve une intention prosélyte à destination de Français de souche déchristianisés et en mal de spiritualité). Si l’on peut regretter ce repli communautaire de la part de gens dont on nous serine qu’il faut « vivre ensemble » avec eux, il n’y a pas de quoi s’indigner qu’ils aspirent à des vacances quelque peu spirituelles au sein d’une nature enchanteresse. Mais pour qu’à la fois un député radical de gauche, Joël Giraud, et la secrétaire nationale de ce même Parti radical de gauche, Laurence Marchand-Taillade, peu suspects de discrimination anti-musulmane, s’en émeuvent, on peut gager qu’il y avait bien dans cette affaire matière à s’indigner. Et, de fait, on reste sans voix.

D’abord, l’« invité d’honneur » de ce camp, Haami Hassen, imam à Aubervilliers, avait été, selon Mme Marchand-Taillade, « désigné par Manuel Valls, alors qu’il était ministre de l’Intérieur, comme dangereux et destiné à être reconduit dans son pays ». Ayant d’ailleurs « visionné, sur YouTube, nombre de ses prêches », elle-même estime qu’« on peut considérer que c’est du lavage de cerveau contre notre culture et nos valeurs ». Ces « vacances éthiques » (c’est le nom de l’association musulmane qui organisait le séjour) seraient donc bien plutôt, pour reprendre l’expression du Figaro, des « vacances salafistes ».

Est ensuite dénoncé le financement scandaleux de ce séjour.

Vacances éthiques, explique Le Figaro, disposait indirectement de subventions de VACAF (organisme qui gère les aides aux vacances des CAF) […] Ce sont les centres de vacances qui sont agréés, sur des critères sanitaires principalement. C’est donc le centre de vacances qui bénéficiait […] de cet agrément. […] Or, le centre de vacances avait été privatisé pour l’occasion, ce qu’il n’aurait pas dû accepter, au regard de son engagement avec la CNAF l’obligeant au respect de la laïcité. […] les parents réservent le séjour, le centre de vacances donne un justificatif qui sert de base pour demander le subventionnement à la CAF. Ce sont les familles qui font la démarche, il est donc très difficile de faire les recoupements…

Ce tour de passe-passe permettait donc à une association musulmane d’obtenir des subventions publiques pour ses vacances halal. Or, Mme Marchand-Taillade rappelle fort justement qu’il « semblerait déplacé que [l’État finance] les JMJ », « déplacé » étant à l’évidence un doux euphémisme.

On reste sans voix, mais Mme Marchand-Taillade, elle, ne s’étonne pas :

Lorsque l’on saisit « vacances halal » sur le Net, on trouve un nombre impressionnant de séjours similaires. Nous n’avons désigné qu’une partie infime du système.

Un « système » qui dépasse d’ailleurs largement le cadre des séjours de vacances, et qu’il devient urgent de « systématiquement » démonter.

Christine Célérier

Source : Boulevard Voltaire



Les dessous du burkini

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Ce qui est désolant, dans ces histoires d’interdiction de burkini sur nos plages, c’est que nous sommes désormais obligés de restreindre, pour protéger notre liberté, ce qui pourrait être perçu comme une liberté (celle de porter un burkini), mais qui est en fait un acte politico-civilisationnel (sous couvert de liberté de culte).
 
C’est ici que, d’une certaine manière, résident l’incompréhension et le cafouillage ambiants. En vérité, le débat ne se situe pas au niveau du taux de couverture du corps ni de la pudeur qui serait vertueuse – la pudeur n’étant pas l’apanage de l’islam -, ni d’ailleurs vraiment une question religieuse ou automatiquement sexuelle, ni encore une question éthique.
 
La seule vraie question qui vaille est celle de la présence, sur notre sol, de personnes hostiles à notre civilisation et à notre mode de vie, et qui le manifestent en provoquant et en mettant en contradiction nos propres valeurs – la liberté individuelle, notamment.

Ces gens hostiles (même quand ils sont tout à fait aimables) se croient, pour certains, et selon leur mode de pensée culturel totalement différent du nôtre- même s’ils sont nés sur notre sol -, investis d’une mission de « purification » des Occidentaux. Certains sont sincèrement convaincus que leur religion-civilisation (et tout ce qui va avec) est une réponse, voire une thérapie, à l’Occidental qu’ils perçoivent forcément comme décadent et dégénérescent. Image que véhiculent, malheureusement, trop souvent nos médias et notre sous-culture Internet.

Une fois qu’on a compris cela, on a enfin compris que gloser sur la religion n’a aucun sens dans cette affaire.
 
Notre unique mais énorme erreur est notre autoflagellation et notre génuflexion permanentes, provenant de relents de catéchisme mal compris, qui se déclinent tant dans la politique étrangère française que dans nos comportements individuels.

Cette faiblesse constitue une occasion, pour ceux qui nous sont hostiles, d’accentuer leurs pressions comminatoires.
 
La solution est l’intelligence à la française. Celle qui n’est pas manichéenne, celle qui a soif de nouvelles découvertes et de compréhension du monde et du « cosmos », parce que c’est cela qui nous permet, à nous Français, de nous aimer nous-mêmes, d’aimer ce que nous avons de plus cher : notre propre mode de pensée lié à notre propre mode de vie, qui n’est réductible ni à l’Occident ni à autre chose.

Se connaître soi-même, pour s’aimer soi-même, est la condition pour se faire respecter et apprécier de l’Autre. Et donc un rempart contre les attaques de toute nature.
 
Heureusement, ici et là, nous constatons que nous, Français, restons malgré tout nous-mêmes, ou cherchons à le redevenir, sous la pression des événements. Reste à cesser de voter pour ces dirigeants qui nous gouvernent depuis quarante ans et qui, eux, ont oublié ce que c’était que d’être et de vouloir rester… français.

Pour enfin reprendre notre liberté d’affirmer, tout naturellement, que nous aimons qui nous sommes, chez nous.

Louise Windstein

Source : Boulevard Voltaire

Mme Cosse : toujours oui aux réfugiés, jamais aux Français à la rue !

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Mme Cosse, pourquoi déranger tous les Français pour accueillir 1.000 réfugiés ? Vous disposez d’un vivier de plus de 82.000 élus de gauche. Ils vont se faire un plaisir — à commencer par vous, comme vous y a invitée Marion Maréchal-Le Pen — pour les recevoir tous chez eux… D’autant que tous les Français en régleront les frais : 1,5 million d’euros ! Mais rien pour les Français sdf, comme le dénoncent les sapeurs-pompiers humanitaires…

Lors de son appel, notre ministre du Logement a précisé que ces personnes « seront logées à titre gratuit, sur tout le territoire national et dans des logements comportant au moins une chambre privative. » Sachant que la France compte 82 647 élus de gauche 1 — quelle qu’en soit la couleur : rose bonbon (clair) ou cuisse de nymphe (foncé), rouge feu ou sang, vert perroquet ou caca d’oie —, il s’en trouvera bien 1 sur 82 pour accueillir à bras ouverts ces réfugiés avec en tête les 500 ministres et parlementaires : 50% de l’opération assurée !

Notons que l’appel de la belle sans label sera périmé le 20… septembre ! Encore un dossier bâclé avant mai 2017 ?

Remarquons par ailleurs que, si Emmanuelle Cosse — tendance « vert d’eau » — larmoie et couine en faveur d’étrangers, certains Français ne l’intéressent pas du tout : les « primo-arrivants à la rue », ces Français qui, souvent par la faute de nos gouvernants, se retrouvent en 24 heures sous un pont suite à une perte d’emploi ou un drame familial. Et les jeunes en errance seraient, selon le Laboratoire de la Gouvernance, « entre 10.000 et 30.000 (dont) environ 40% de femmes, 15% il y a 20 ans (…). Jeunes inadaptés, fruits d’une maltraitance institutionnelle involontaire (foyers, maisons d’accueil…) ; jeunes qui passent mal le cap de l’adolescence (revendication de la liberté) ; d’autres errant sur le tard, suite à des problèmes durant leur insertion dans la vie d’adulte… »

Ces jeunes Français, Mme Cosse, comme ses prédécesseurs, n’en a cure au grand dam du président-fondateur du Groupe de Secours Catastrophe Français, Thierry Velu, qui, dès le 11 août, a rappelé par écrit à Mme Cosse :

« Si votre idée semble intéressante et humaine, il est à regretter que ceci ne soit pas mis en place pour les personnes SDF —notamment primo-arrivant à la rue qui pourraient éviter de se retrouver à dormir dehors—, projet que nous avions déjà proposé à votre gouvernement. Votre annonce créée de nouveau des différences, engendrant une incompréhension des Français. »

« Depuis quatre années, nous essuyons des réponses bateau du gouvernement, assurant que la prise en charge des personnes à la rue est correctement assurée. Ceci est bien entendu faux et je vous propose de partager avec nous une action pour les personnes qui vivent dans la rue, ce qui vous permettra de mieux quantifier la dure réalité de notre société. »

Mme Cosse va-t-elle accepter ? Peu probable : des Français sdf, par définition, ne peuvent avoir de carte d’électeurs alors que des réfugiés, une fois naturalisés, oui…

Notes:

  1. Nombre d’élus du président de la République au plus humble conseiller municipal depuis les régionales de 2015 : Gauche : 82.647 (71.856 PS et proches, 10.327 FG et 464 écolos) et Droite : 103.733 (101.746 LR et proches et 1.987 FN). Entre les deux, 7.760 UDI/Modem…

Jacques Martinez

Source : Boulevard Voltaire



Hypocrisie républicaine : qu’on laisse les burkinis tranquilles !

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Le maire (LR) de Cannes a donc pris un arrêté interdisant le port du burkini sur les plages de sa ville.

En Corse, une violente rixe a opposé des musulmans à des autochtones pour de simples photographies de femmes en burkini.

La droite dans son ensemble, mais également une partie de la gauche laïcarde et républicaine, hurle au scandale, à l’asservissement de la femme, au retour à des valeurs rétrogrades, quand ça n’est pas à la complicité avec l’État islamique. Leurs propositions : de lourdes brimades pour les musulmans de France au prix d’une assimilation forcée. Assimilation impossible pour des musulmans dont la foi et la religion sont bien plus fortes que les « valeurs républicaines ». Ces dernières – vidées de tout leur sens et rappelant à beaucoup le sang versé – laissent de marbre chacun d’entre nous, Européens de souche compris.

D’un autre côté, les islamophiles patentés estiment, comme le féministe Edwy Plenel, que le burkini est un vêtement comme les autres, presque un symbole de liberté pour la femme musulmane (un symbole interdit, tout de même, dans certains pays musulmans qui ont compris depuis longtemps comment se passe l’arrivée des islamistes au pouvoir). Ces ayatollahs de l’immigration et du multiculturalisme veulent en finir, à tout prix, avec la civilisation européenne de « mâles, blancs, hétérosexuels ».

En quelques jours, une tenue vestimentaire et religieuse est ainsi devenue le symbole de l’hypocrisie républicaine française.

Ne serait-il pas plus honnête, pourtant, de demander aux citoyens de se prononcer, définitivement, sur leur souhait de voir, ou pas, ces populations si différentes des nôtres religieusement et culturellement rester sur notre territoire ?

Ne serait-ce pas salutaire, en ces périodes troublées où le moindre incident peut se révéler explosif ?

Ne serait-ce pas plus respectueux, y compris des communautés n’ayant plus vocation à rester sur notre sol pour des questions d’incompatibilité ?

N’avons-nous pas vocation à vivre dans la paix, séparément, chacun selon nos traditions, nos principes et nos identités ?

Nos apprentis Frankenstein aux manettes ne voient-ils pas qu’à force d’être devenus esclaves des « valeurs républicaines », de « l’État de droit » ou de « l’idéologie Terra Nova », ils ont semé les graines d’une guerre civile qui va ensanglanter le pays et les communautés pendant qu’ils seront tranquillement cachés dans leurs résidences surveillées ?

Il est temps d’en finir avec l’hypocrisie républicaine en France.

La seule alternative humaine, pacifiste à ces conflits communautaires ne réside ni dans l’assimilation forcée et impossible, ni dans la société multiculturelle et multiraciste, mais bien dans la remigration, dans le Grand Rembarquement.

Ils sont là-bas chez eux, nous sommes ici chez nous !

Yann Vallerie

Source : Boulevard Voltaire



Fondation pour l’islam de France : le Che ne se dérobera pas !

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À 77 ans, celui que ses amis surnommaient « le Che » n’a plus la fougue d’antan, mais il a encore des idées. Dans un entretien au Parisien, le lundi 15 août 2016, Jean-Pierre Chevènement explique qu’il serait prêt, sous certaines conditions, à accepter de présider la Fondation pour l’islam de France, que le gouvernement veut relancer. Revenant sur certaines critiques formulées à son encontre, il présente sa vision de l’islam et de son intégration dans la République.

D’aucuns objecteront a priori que cette entreprise est vaine, que l’islam ne peut être compatible avec les principes républicains puisqu’il fait passer la loi religieuse avant la loi civile – contrairement au christianisme, qui n’a pas attendu le ralliement des catholiques à la République, sous l’impulsion de Léon XIII, pour accepter, selon le précepte de l’Évangile, de « rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ».

Mais, si on le lit entre les lignes, on constate que l’ancien ministre de l’Intérieur juge qu’« il faut empêcher [les musulmans] de tomber dans l’impasse suicidaire dans laquelle les poussent Daech et les salafistes à la vue courte ». Même s’il reste prudent dans la formulation, il considère donc que les dérives islamiques sont liées à une interprétation intégriste de l’islam et ne découlent pas d’une idéologie qui lui serait étrangère – ce que tente de faire croire le gouvernement.

Pour lui, cette fondation serait « une bonne réponse à la poussée du terrorisme, conforme à l’intérêt des musulmans, aussi bien qu’à l’intérêt de la France ». Il invite donc les musulmans, à commencer par ceux qui font office de « cadres », à se réformer. Les 4,1 millions de musulmans que compte la France doivent pouvoir exercer leur culte, « mais dans le respect de la laïcité et des principes de la République ». Ce qui laisse entendre que c’est loin d’être toujours le cas.

Jean-Pierre Chevènement reconnaît que c’est « une œuvre de longue haleine ». Pour les pratiques extérieures, il conseille même la « discrétion », ce qui a provoqué quelques remous. La mission première de cette fondation serait la formation profane des imans : « Leur enseigner ce qu’est la citoyenneté française, le cas échéant la langue française, les principes généraux du droit, en tout cas ceux régissant les rapports entre le culte musulman et les pouvoirs publics. »

Peut-être fait-il preuve d’optimisme en la matière. Les imans, fussent-ils modérés, estiment que l’État n’a pas à intervenir en quoi que ce soit dans leur domaine, que c’est l’affaire des seuls musulmans. De plus, il paraît évident qu’il ne suffit pas de suivre une formation pour effacer des convictions ou des préjugés ancrés par des siècles de tradition.

Deux conditions à sa présidence éventuelle : prohiber tout financement étranger ; conserver sa liberté d’expression en tant qu’homme politique. Sur ce point, il a fait ses preuves, même si la volonté de sauver quelques places de député a pu le conduire, dans le passé, à des compromis de circonstance. On note son indulgence pour Bernard Cazeneuve, qu’il apprécie beaucoup « pour sa modération, sa détermination, sa parole toujours maîtrisée » : portrait qui tient plus de l’hagiographie que de l’objectivité.

Jean-Pierre Chevènement souhaiterait aussi que les musulmans comprissent que, dans l’espace public où se définit l’intérêt général, « tous les citoyens doivent faire l’effort de recourir à la “raison naturelle” ». Propos attendu chez un laïc convaincu, qui méconnaît sans doute que la foi et la raison, comme l’ont montré Jean-Paul II, puis Benoît XVI, loin de s’opposer, peuvent se compléter et s’enrichir mutuellement. À condition, pour la première, de ne pas sombrer dans le dogmatisme et, pour la seconde, de ne pas nier la possible rationalité de la foi.

Jean-Michel Léost

Source : Boulevard Voltaire



Racisme et guerre des « communautés » : va-t-on se décider à ouvrir les yeux ?

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En ce week-end du 15 août, la Corse a tenu le devant de la scène médiatique avec ses bagarres « ethniques ». Mais pour certains (France 2 et France Info, notamment), il aura fallu 48 heures pour que la vérité soit enfin lâchée du bout des lèvres. Et évacuée en 7 secondes chrono. Pour éviter les choses qui fâchent, ces gens-là nous ont en effet servi un conte selon lequel une rixe aurait éclaté à Sisco après qu’un homme eut pris en photo une fillette à la baignade. Alors, quand il a fallu expliquer l’arrêté d’interdiction du burkini pris par le maire, ça s’est un peu compliqué, forcément.

Dans un autre genre, plus moralisateur, Le Monde titre sur le racisme des Corses : « Les dernières données disponibles de la Commission nationale consultative des droits de l’homme [PDF] (CNCDH) font état sur l’île de Beauté d’un niveau de violence à caractère raciste supérieur à celui des autres régions françaises. » Qui, quoi, pourquoi, comment, pour quelles raisons, dans quel contexte ? On n’en dit évidemment rien.

Et personne, d’ailleurs, ne veut dire que le problème de fond – parce que le plus visible, en Corse comme ailleurs – est la situation d’infériorité des femmes dans l’islam. Une infériorité de droit et de fait que l’on tente d’instiller par tous moyens dans la société française. Alors oui, le burkini et le voile, ressentis comme des provocations, deviennent insupportables et constituent, de fait, un « trouble à l’ordre public ».

À propos de racisme, un autre événement a eu lieu dimanche, et celui-là n’a rencontré aucun écho. C’était à Aubervilliers, où plusieurs milliers de Chinois se sont rassemblés devant la mairie en hommage à Zhang Chaolin, assassiné en pleine rue pour le voler. Le maire Meriem Derkaoui n’a pas hésité à dénoncer un crime au « mobile crapuleux » et au « ciblage raciste ».

Dans un communiqué, un comité de soutien à la famille interpelle le gouvernement : « Les habitants de la Seine-Saint-Denis et plus particulièrement ceux d’origine chinoise […] sont les victimes quotidiennes d’agressions, de vols de plus en plus violents à leur encontre […] Aujourd’hui, devant l’inefficacité des mesures prises par les autorités, la colère des habitants monte, la tension entre les communautés est palpable. »

Les Chinois se font tuer par des crapules des cités environnantes, mais ils ne cassent pas les vitrines, n’incendient pas les voitures. Alors, l’État s’en fout. Le Monde aussi. Pourtant, des faits similaires avaient déjà poussé les Chinois de Belleville à manifester en 2010 et 2011. Même scénario, même conséquences : agressions hyper-violentes, morts…

La presse, déjà, tentait de biaiser: « La communauté chinoise serait ciblée car ses membres transporteraient de l’argent en liquide. Le président de l’association de l’amitié chinoise en France aurait recensé une centaine de cas [d’agressions]. » Marianne y allait sur la pointe des babouches : « Et pourquoi ces incidents arrivent-ils dans le XXe arrondissement et non dans le XIIIe, où réside aussi une forte communauté chinoise ? Pour certains, c’est parce que des personnes d’origine africaine et maghrébine résident aussi dans ce quartier, les agresseurs étant issus de ces communautés. » Sans blague ?

Et le magazine de conclure alors : « Le risque : faire passer cette affaire comme un dossier ne concernant que les Chinois, attisant encore plus les replis communautaires et les préjugés sur les origines des agresseurs. Des tensions qui ne pourront qu’engendrer d’autres violences. »

L’objectif est atteint : on y est ! Et ça ne fait sans doute que commencer…

Marie Delarue

Source : Boulevard Voltaire