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vendredi, 16 septembre 2016

Le Dr Alain de Peretti, Président de Vigilance Halal, sera présent dimanche 2 octobre à la Xe Journée de Synthèse nationale à Rungis

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Grèce : manifestation anti-migrants à Chios

En Grèce aussi, la confrontation entre les migrants et la population se passe mal dans certaines parties du pays.


Sur l‘île de Chios, une manifestation a tourné à l’affrontement dans la nuit de mercredi à jeudi.
Près de 800 personnes dont de nombreux militants d’extrême droite se sont rassemblées contre la présence de quelque 3500 réfugiés sur cette petite île de la mer Egée.


La police a dû intervenir pour empêcher les manifestants d’accéder aux deux camps. Plusieurs peronnes ont été interpellées.

Des journalistes ont aussi été agressés.

Les habitants de Chios commencent à s’impatienter : la plupart des migrants qui résident actuellement dans l‘île n’ont pas vocation à rester sur plac. Ils devraient être renvoyés vers la Turquie en vertu d’un accord avec l’Union européenne. Un accord qui peine à se concrétiser.

Euronews

Heurts entre militants d'extrême droite et réfugiés à Bautzen

Des affrontements ont opposé mercredi soir des militants d'extrême droite et des demandeurs d'asile à Bautzen, en Saxe, dans l'est de l'Allemagne. Cette ville a déjà été marquée par plusieurs incidents visant des réfugiés.


Les échauffourées ont débuté peu avant 21h00 sur une place de Bautzen, une ville de 40'000 habitants à l'est de Dresde, où environ 80 hommes et femmes, pour la plupart issus "de la mouvance d'extrême droite", et une vingtaine de demandeurs d'asile se sont affrontés. D'abord verbalement puis ensuite physiquement, selon la police.


"Des témoins ont fait état de plusieurs jets de bouteilles" et de "blessures physiques". La police a également communiqué avoir fait usage de gaz lacrymogène et de bâtons.


Certains "éléments" suggèrent que les demandeurs d'asile, qui ont jeté des bouteilles sur les forces de l'ordre, seraient à l'origine des heurts, a indiqué la police. Une ambulance transportant un demandeur d'asile marocain de 18 ans a été prise à partie par des personnes qui l'ont empêchée d'atteindre l'hôpital, selon cette source. Le jeune homme a dû être conduit à l'hôpital dans un autre véhicule sous protection policière.


Les deux groupes ont dû être séparés par une centaine d'agents. Suivis par des éléments radicaux, les demandeurs d'asile ont ensuite regagné leur foyer qui a dû être sécurisé par les forces de l'ordre. Trois autres foyers de réfugiés à Bautzen et dans une ville voisine ont également dû être protégés, toujours selon les autorités.


Dérives en début d'année
La ville de Bautzen a déjà été le théâtre les mois passés de plusieurs incidents visant des demandeurs d'asile. En février, plusieurs personnes avaient assisté, hilares, à l'incendie d'un foyer de réfugiés et gêné l'intervention des pompiers. Cette scène avait alors scandalisé une partie de l'opinion publique allemande.


En mars, le président allemand Joachim Gauck, qui avait plusieurs fois pris la défense des réfugiés et exhorté ses concitoyens à leur tendre la main, avait essuyé des insultes lors d'une visite à Bautzen.

Romandie

Le PDC et le PLR veulent encore plus d’immigrants. Communiqué UDC Suisse

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Le Conseil national a examiné aujourd'hui une révision de la loi sur les étrangers. Il s'agissait des articles de loi concernant l'intégration des étrangères et des étrangers. Le PDC et le PLR n'ont pas manqué cette occasion pour provoquer un éclat: au lieu de freiner l'immigration, ils ont offert des majorités à la gauche, encourageant ainsi une nouvelle vague d'immigration de masse par le regroupement familial et la quasi-suppression des derniers obstacles à l'obtention des permis de séjour et d'établissement.

Il est grand temps de durcir les conditions pour l'établissement et le séjour en Suisse, n'ont cessé de clamer ces derniers mois les partis du centre. Or, l'UDC était seule aujourd'hui à se battre contre ce nouveau ramollissement des conditions d'intégration. Voici trois exemples parmi beaucoup d'autres:

A l'art. 43 la majorité du conseil a décidé qu'il suffisait qu'un étranger s'inscrive à un cours de langue pour que l'autorisation de séjour lui soit accordée. L'UDC avait demandé de biffer ce passage pour une raison évidente: l'inscription à un cours de langue ne suffit pas; ce qui compte, c'est d'avoir suivi avec succès ce cours.

A l'art. 58, l'UDC réclamait que les critères suivants soient appliqués pour l'évaluation de l'intégration: le respect de la sécurité et de l'ordre public, le respect des valeurs de la Constitution fédérale, la capacité de se faire comprendre au quotidien dans la langue pratiquée au domicile et, enfin, une activité professionnelle et un effort de formation. Pour le PLR, le PDC et la gauche, la capacité de se faire comprendre dans la langue du lieu de domicile n'a aucune importance. Ils ont refusé à l'unanimité cette condition.

A l'art. 62f, la majorité a décidé que l'autorité compétente pouvait révoquer des autorisations si l'étrangère ou l'étranger ne respectait pas sans excuse valable une convention d'intégration. L'UDC proposait que les autorisations puissent être révoquées lorsque la personne concernée ne respecte pas une convention d'intégration ou n'a pas la volonté de répondre aux critères d'intégration.

Pendant que de nombreux pays d'Europe durcissent leurs législations sur l'asile et sur les étrangers, les parlementaires du PDC et du PLR se sont alliés à la gauche pour approuver un projet à rebours du bon sens qui accélérera l'immigration de masse. Si le Conseil des Etats ne durcit pas substantiellement le projet 13.030 sur l'intégration, l'UDC se réservera le droit de combattre cette loi avec un référendum.

Lesobservateurs.ch

Allemagne : encore des affrontements migrants et militants d'extrême droite

En Allemagne, de violents affrontements ont de nouveau opposé mercredi soir des demandeurs d’asile à des militants d’extrême droite à l’est du pays.


Qui a provoqué qui ? Les fait ne sont pas encore établis. Ce qui l’est en revanche c’est la chasse à l’homme qui a suivi. Face aux jets de bouteilles et aux agressions physiques, la police a dû faire usage de gaz lacrimogène pour ramener le calme.


Une ambulance, qui transportait un demandeur d’asile blessé, a été bloquée. L’homme a dû être évacué par les policiers.

Les faits se sont produits à Bautzen une ville de 40 000 habitants située dans l’ex RDA. Une ville bien connue des Allemands où d’autres agressions de migrants se sont déjà déjà produites.

En février dernier, un foyer de réfugiés avait été volontairement incendié sous l’oeil hilare de spectateurs qui avaient retardé l’intervention des pompiers.

L’an dernier près de 1000 attaques contre des foyers de réfugiés ont été enregistrés en Allemagne.

 

Euronews

L'extrême-droite en Allemagne : est-ce la fin d'un tabou ?

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Spécialiste de l'Extrême-droite en Allemagne, Hajo Funke vient de publier un livre consacré à l'ascension d'Alternative für Deutschland, arrivé en deuxième position aux dernières élections locales de Mecklembourg-Poméranie occidentale. Rencontre.

Séisme outre-Rhin : lors des élections locales dans l’Etat-région de Mecklembourg-Poméranie occidentale, il y a deux semaines, Alternative für Deutschland est arrivé en deuxième position avec 20,8 % des voix, devant les chrétiens-démocrates d’Angela Merkel. A la veille des élections locales qui se tiendront ce week-end à Berlin, les sondages créditent le parti d’extrême-droite d’entre 10 et 15 % des voix. Est-ce la fin de l’exception allemande en Europe en matière de populisme ? Professeur émérite de sciences politiques à l’Université libre de Berlin, Hajo Funke est un spécialiste de l’extrême-droite. Il vient de publier un livre (non traduit) consacré à l’ascension d’Alternative für Deutschland (1).  

L’arrivée en deuxième position du parti Alternative für Deutschland (AfD), devant les chrétiens démocrates d’Angela Merkel lors des élections locales de Mecklembourg-Poméranie occidentale, représente-t-il la fin du tabou de l’extrême-droite en Allemagne ?

C’est dans les faits la transgression d’un tabou, qui consistait à ne pas faire d’agitation anti-réfugiés, et à ne pas chercher de boucs-émissaires. Ce tabou n’a jamais été totalement respecté, mais cette rupture a un effet décuplé aujourd’hui du fait des succès remportés par l'AfD en ex-Allemagne de l’Est. Au niveau fédéral, pourtant, le phénomène reste limité : l’AfD rencontre entre 10 à 15 % de sympathisants dans un situation qui représente un défi extraordinaire. En outre, tous les autres partis démocratiques, à quelques exceptions près, notamment du côté de l’Union des chrétiens-sociaux de Bavière [allié de la coalition au pouvoir, mais très critique de la politique d’Angela Merkel, ndlr], ont refusé d’emprunter le vocabulaire populiste de l’extrême-droite. Dans cette mesure, ce résultat reste encore un phénomène minoritaire. […]

Que représentait jusqu’ici l’absence de l’extrême-droite dans le débat politique allemand ?  

Le tabou, tel qu’il s’est développé en Allemagne depuis les années 1960, consiste à dire : nous ne devons pas céder aux idéologies comparables à l’antisémitisme car nous savons que cela a des conséquences, et nous devons endiguer la xénophobie et le racisme. Ce raisonnement est toujours au cœur de la culture libérale en Allemagne, partagée par 80 à 85 % de la population, et tous les partis démocratiques. Alternative für Deutschland et le parti néo-nazi NPD sont des exceptions. 

Nous n’avons cependant pas de phénomène de populisme de droite comparable à ce qui se passe en Autriche ou en France (15% de la population, je vous le rappelle, juge attractif l'AfD au nivaux fédéral). L’ascension de l’AfD est d’abord le résultat direct de son agitation anti-réfugiés. Celle-ci s’est nourrie de ce qui était à l’origine un management de crise dans le contexte dramatique de la crise des réfugiés en Hongrie, et dont les buts étaient à la fois humanitaire et pragmatique. Mais cette montée en puissance repose également sur d’autres facteurs. De larges sections de la population se sentent négligés et abandonnés, la peur du déclassement est forte, et cette peur, l’AfD l’a utilisée pour capitaliser contre les réfugiés.

La porte-parole du parti, Frauke Petry, a plaidé la semaine dernière pour une réhabilitation du terme ethno-nationaliste « völkisch » [tiré du mot Volk, “peuple“, mais historiquement lié au vocabulaire national-socialiste, ndlr]. Pourquoi se risque-t-elle à lancer un débat aussi sulfureux alors que son parti est en quête de respectabilité ? Cela signifie-t-il que les dernières barrières psychologiques liées à la culpabilité allemande sont tombées ?   

Lors d’une réunion fédérale du parti à Stuttgart en avril dernier, Frauke Petry avait déjà déclaré : « L’AfD est un parti nationalement allemand, et il n’y a rien de mal à cela. » Maintenant, après le succès des élections au Mecklembourg, elle cherche à réinvestir astucieusement un mot historiquement chargé. C’est une tentative d’élargir ce que l’on peut dire politiquement et de briser les tabous. La culpabilité allemande, ça ne l’intéresse pas. Björn Höcke [élu du parti en Thuringe, et tenant de la ligne la plus dure au sein du parti, ndlr] l’a dit clairement : “Nous voulons en finir avec la névrose des soixante-dix dernières années, avec le culte de la culpabilité, avec la confrontation avec le néo-nazisme.” C’est la position officielle de l’AfD. Si celle-ci devenait acceptable, cela signifierait la fin de notre devoir de mémoire au regard de l’Histoire. Ce serait une révolution culturelle. 

L’AfD est-elle en mesure de passer du statut de parti contestataire à celui parti populaire ?    

Ce serait le cas s’il dépassait les 10 % lors des prochaines élections fédérales au Bundestag [en septembre 2017]. Pour l’instant, je ne le pense pas. Le parti accumule aujourd’hui essentiellement des victoires électorales en ex-Allemagne de l’Est, dans une partie du pays qui représente un cinquième de sa population totale, et où existe un contexte spécifique et des handicaps qui persistent depuis la réunification. 

Quels enseignement peut-on tirer de ces élections pour celles qui doivent se dérouler le 18 septembre à Berlin ? 

Les situations sont très différentes. A Berlin, le contexte est différent, avec la cohabitation de populations d’origine beaucoup plus variées. En outre, des partis comme les Verts ou Die Linke (extrême-gauche, ndlr),  représentent ensemble près d’un tiers des voix. Ce qui leur donne la possibilité de créer une véritable opposition, et une alternative au populisme de droite. Mais il demeure possible que l’AfD remporte entre 10 et 15 % des voix. La ville avait déjà connu une situation similaire quand le parti [d’extrême-droite] Die Republikaner était entré au Parlement régional de Berlin entre 1989 et 1991.       

Est-il possible de dresser un portrait robot des électeurs de l’AfD à Berlin ? 

Même si l’AfD cherche à s’adresser aux plus vulnérables, son électorat vient de toutes les classes sociales et regroupe ceux qui se sentent laissés pour compte et en colère contre les signes de faiblesse des partis démocratiques. Ils pourraient représenter entre 10 et 15 % des électeurs berlinois. Cela concerne aussi bien des chômeurs et des gens en situation de précarité que des électeurs venus de la classe moyenne, d’anciens abstentionnistes, mais aussi des déçus de la CDU ou des militants d’extrême-droite. Ils partagent un mélange de protestation et de refus des partis politiques traditionnels, mais aussi de colère contre les réfugiés.

Doit-on conclure de ces succès récents que la bataille des idées a été perdue contre Alternative für Deutschland ? 

Ce n’est pas encore le cas. Il y a eu par exemple un vrai mouvement de la société civile contre [le mouvement islamophobe] Pegida, sorte de précurseur (en plus agressif) de l’AfD, à l’exception de Dresde, où Pegida était plus important que ses opposants. D'autres initiatives ont émergé contre l’AfD, venues de l’Eglise, par exemple. Et dans le monde du théâtre, de nombreuses mises en scène menées en collaboration avec des réfugiés, ou sur le thème de l’exil. La société est donc mobilisée, c’est une façon de répondre à la haine anti-migrants de l’AfD.  

Cinq Syriens soupçonnés de vouloir acquérir des kalachnikovs arrêtés à Paris

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Cinq hommes de nationalité syrienne ont été arrêtés mardi soir à Paris alors qu'ils prenaient des photos du Sacré-Coeur à Paris. Ils sont également soupçonnés d'avoir voulu acquérir des armes. Pour l'heure, le dossier ne revêt pas de caractère terroriste.

Un comportement et des discussions suspectes qui ont attiré l'attention des policiers. Cinq ressortissants syriens ont été interpellés mardi soir à Paris, dans le 18e arrondissement, soupçonnés de vouloir se procurer des kalachnikovs, indiquent des sources policière et proche de l'enquête à L'Express, confirmant une information de RTL. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour association de malfaiteurs, pour l'heure, en droit commun. Les investigations ont été confiées au 2e district de la police judiciaire de Paris (DPJ).  

C'est un renseignement humain qui a mis les enquêteurs sur la piste de ces hommes. "Un témoin dit avoir entendu, dans un restaurant du quartier Latin, les cinq Syriens discuter. Ils indiquaient qu'ils voulaient acquérir sept kalachnikovs pour un montant de 600 euros", précise notre source proche de l'enquête. 

Pris en filature

Immédiatement, les suspects sont placés sous surveillance et pris en filature par les fonctionnaires de la BAC. Ils sont arrêtés quelque heures plus tard près de la Basilique du Sacré-Coeur, à Montmartre, en train de photographier l'édifice à divers endroits. Aucune arme n'a été retrouvée sur eux. Leurs motivations restent inconnues. 

"Pour l'instant, il n'y a pas de lien établi avec le terrorisme. Mais les investigations sont en cours", souligne encore notre source. "Le témoignage de la personne au restaurant est en train d'être vérifié. Il faut être prudent, rien n'est tranché", ajoute la source policière. 

La section antiterroriste du parquet de Paris ne s'est pas, à ce stade, saisie de l'enquête. Les cinq hommes doivent être entendus ce mercredi. Aucun élément sur leur parcours n'a été dévoilé.
 
Jérémie Pham-Lê
 

Lutte contre le terrorisme : à quoi nous sert notre État de droit ?

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Le président de la République, M. François Hollande, s’est exprimé lundi 16 novembre 2015, à 16 h, devant les 577 députés et 348 sénateurs réunis en Congrès à Versailles. : « La France est en guerre. Les actes commis vendredi soir à Paris et près du Stade de France sont des actes de guerre. Ils ont fait au moins 129 morts et de nombreux blessés. Ils constituent une agression contre notre pays, contre ses valeurs, contre sa jeunesse, contre son mode de vie. Face aux actes de guerre qui ont été commis sur notre sol – et qui viennent après les attentats du 7, 8 et 9 janvier, et tant d’autres crimes commis ces dernières années au nom de cette même idéologie djihadiste -, nous devons être impitoyables. »

Ça, c’était en 2015 et il était légitime de penser que, dès lors que le Président disait que nous étions en guerre, c’est que nous l’étions !

Dans les faits, et précisément dans l’Hexagone, il n’en est rien, hormis pour les victimes. J’en veux pour preuve tous les atermoiements autour de ce fameux article 411-4 du Code pénal, lequel fait référence à l’« intelligence avec l’ennemi ».

Quelques juristes nous précisent que l’on ne peut pas utilement utiliser l’art.

411-4 du Code pénal et qu’il faut faire la différence entre le sens juridique des termes et leur impact émotionnel. Qu’il faut interpréter l’article, et qu’au départ, l’esprit de la loi visait plutôt les organisations qui avaient un lien avec un État souverain. L’État islamique ne serait pas un État mais une organisation armée, sans lien avec un État souverain !

 

Pour ma part, j’avais cru comprendre que l’État islamique entretenait quelques liens secrets avec des États souverains. Mais je dois me tromper.

Le ministère de la Justice estime, pour sa part, que le terme « intelligence doit être pris dans un sens étymologique bien particulier renvoyant à une relation secrète entre personnes »

Il n’est de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Et d’ajouter que cet article 411-4 est difficilement applicable et que sa solidité juridique serait facilement contestable par un présumé terroriste. Le ministère de la Justice rappelle, enfin, que ce texte n’a vocation à s’appliquer qu’à des ressortissants français ou militaires servant la France.

Conclusion : nous sommes en guerre sans y être vraiment puisqu’il nous est impossible de nous servir de l’arsenal juridique, y compris de l’article 35 de la Constitution sur la déclaration de guerre. En effet, on ne peut déclarer une guerre qu’à un État. Or, l’État islamique n’aurait pas, selon le droit international, les éléments constitutifs d’un État, lesquels sont :
une population, un territoire, un gouvernement ou une autorité politique.

Et cela, bien que le Président ait ajouté — toujours au Congrès de Versailles — que « nous faisons face à une organisation, Daech, disposant d’une assise territoriale, de ressources financières et de capacités militaires ».

Ce serait donc, pour l’heure, un proto-État…

Résultat : pour que l’État islamique soit un État, il ne lui manque plus qu’une population, laquelle adhérerait à une autorité politique (comme par exemple Abou Bakr al-Baghdadi, calife autoproclamé). Comprenne qui pourra !

Bref, nous voilà bien démunis de légitimité juridique dans notre État de droit.

Je suis légaliste et m’incline, mais que nous reste-t-il dans notre État de droit, si ce n’est le droit de mourir ? Et dans quel état ? Égorgé, mitraillé, écrasé ! Force est de constater que, dans l’autre camp, on utilise assez bien l’article 7-65 ou 9-19 Parabellum…

Richard Pascal

Boulevard Voltaire

C’est l’unité qui est une force, pas la diversité !

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Lors de son discours de commémoration du 11 septembre, Obama a déclaré que « la diversité est une force ». Aussi loin que je puisse me souvenir, j’ai toujours entendu cette affirmation et, pendant longtemps, elle me semblait évidente car il est vrai que l’on a tendance à s’enrichir au contact de personnes qui sont différentes de soi. Cependant, ce qui est vrai au niveau de l’individu ne l’est pas forcément au niveau d’une société. Ainsi, en vieillissant, en voyageant et en m´instruisant, je suis aujourd’hui convaincu que l’adage « la diversité est une force » n’est, au final, qu’une doctrine idéologique.

En effet, si « la diversité est une force », alors elle devrait pouvoir renforcer la cohésion sociale. De nombreuses études ont été menées sur le sujet mais aucune n’a, jusqu´à présent, réussi à démontrer que « la diversité est une force », bien au contraire…

L’étude la plus connue sur le sujet fut menée en 2001 par Robert D. Putnam, professeur de science politique à l’université d’Harvard et réputé être un fervent défenseur du multiculturalisme. Pourtant, dans son étude, Putnam remarqua que plus l’hétérogénéité ethnique augmentait, plus elle entraînait une désintégration du tissu social et moins les différents groupes ethniques se faisaient mutuellement confiance.

Les convictions de Putnam furent tellement secouées qu’il attendit jusqu’en 2007 avant de publier ses travaux.

 Plus récemment, en 2013, l’université de McGill (Canada) publia une étude intitulée : « The Evolutionary Dominance of Ethnocentrique Coopération » (Dominance évolutive de la coopération ethnocentrée). Les chercheurs y modélisaient informatiquement différents types de stratégies sociétales (ethnocentrées, égoïstes, perfides et humanitaires), ainsi que les interactions qu’elles pouvaient avoir entre elles. De nombreuses simulations furent lancées et il en ressortit que la stratégie ethnocentrée domine rapidement les autres stratégies possibles, suggérant ainsi que l’ethnocentrisme aurait pu naître via l’évolution biologique. Le plus proche concurrent de l’ethnocentrisme est l’humanitarisme, mais il est généralement dominé au fur et à mesure que la population mondiale augmente. En effet, l’ethnocentriste exploite l’humanitariste en profitant de sa tendance à coopérer avec tout le monde (et donc à partager ses ressources), sans forcément lui rendre le même service. Quant aux sociétés égoïstes ou perfides, elles disparaissent très rapidement car incapables de coopérer avec qui que ce soit.

Toutefois, et par expérience, nous savons qu’une société peut contenir de nombreuses minorités tout en s´enrichissant à leur contact. Cependant, si le nombre de ces minorités dépasse une certaine masse critique, des sociétés parallèles se formeront et commenceront à concurrencer la société d’origine.

De nombreuses autres études existent sur le sujet et soutiennent celles citées ici. Il semble qu’elles parviennent à la même conclusion : l’unité est une force, pas la diversité.

Xavier Scott

Boulevard Voltaire



Apprenez à vos ouailles à foutre la paix au Fils de Dieu !

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Dans Libération du 7 septembre, Philippe Corcuff (maître de conférences) appelait à une « coalition multiculturelle » pour contrer « fondamentalismes islamistes, islamophobie et antisémitisme » dans un papier intitulé : « Assumer la pluralité de nos identités ». « En attendant, conclut-il dans l’introduction, l’islamophobie est devenue l’un des principaux ressorts de la droitisation idéologique. » L’islamophobie – et son corollaire implicite, la droitisation idéologique – constitue, en fait, le véritable sujet du papier.

À rebours (paraphrase), l’islamophilie est devenue l’un des principaux ressorts de la gauchisation idéologique. Revenons un instant sur la notion de laïcité, dont l’ancien député européen Jean-Louis Bourlanges rappelle l’une des composantes dans Le Figaro du même jour (« Immigrés, la loi et rien d’autre ») : « Observons qu’elle [la laïcité] ne s’oppose pas à l’expression publique d’opinions négatives à l’égard de telle ou telle religion, mais conduit à réprimer tout acte d’intolérance à la pratique religieuse. »

Entre-temps, le mot islamophobie semble avoir opéré un glissement sémantique : de « peur » (justifiée ou non), collée au mot « islam », le signifiant de « phobie » semble être devenu « stigmatisation » et — ou — « racisme ». Exemple, cette démonstration de Ghalib Bencheikh (que l’on peut voir sur France 2 les dimanches matin), lors d’un colloque à l’Académie de géopolitique de Paris, « Laïcité et Islams, qu’est-ce que l’islamophobie ? », courant 2015.

« L’islamophobie, dit-il, serait une peur irraisonnée, pathologique, maladive de l’islam. Et quelqu’un […] qui est malade, on ne peut que compatir à son état, et essayer de faire en sorte qu’il guérisse de sa maladie […] j’allais dire en compatissant à son état.

De ce point de vue-là, un islamophobe pourrait peut-être prendre en charge sa maladie […] Maintenant, je distingue l’islamophobie de la misislamie […] On dit misislamique comme on est misanthrope, c’est-à dire qu’il y a une haine déclarée, assumée comme telle, une hostilité revendiquée, à l’encontre de tout ce qui est islamique et musulman. Et cette misislamie est condamnable, et elle doit tomber sous le coup de la loi » […] « Nous sommes demandeurs de débats […] et même de critiques constructives », conclut Bencheikh, avant de préciser « donc, l’argument qui consiste à dire vous nous mettez comme un écran de fumée la dénonciation de l’islamophobie pour qu’on ne puisse pas critiquer la religion islamique est un argument spécieux et captieux ».

 

L’islam vu par ce musulman « modéré » semble donc cerné de toutes parts, par des « malades » (phobie), par des « misislamistes » (haine déclarée tombant sous le coup de la loi) et par des fallacieux (menteurs). J’ignore dans quelle catégorie monsieur Bencheikh risque de classer ce qui suit, qui est pourtant l’expression publique d’une opinion négative à l’égard d’une religion, telle que me le permettent (encore) la laïcité et notre démocratie : je n’aime pas la christianophobie inscrite en toutes lettres dans le Coran. Sourate 9, verset 30 : […] ; « Les chrétiens disent “Le Christ est fils d’Allah”. Telle est leur parole de leurs bouches. Ils imitent les dires des mécréants avant eux. Qu’Allah les anéantisse ! Comment s’écartent-ils de la vérité ? »

J’aime encore moins que l’islam fasse du Christ un prophète de l’islam : apprenez à vos ouailles à foutre la paix au Fils de Dieu et à ses disciples !

Silvio Molenaar

Boulevard Voltaire



L’armée française se préparerait-elle au pire scénario ?

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Depuis un an, des signes apparaissent qui montrent que l’armée — notamment l’armée de terre — pourrait avoir entamé une réflexion approfondie et discrète, pour ne pas dire secrète, sur une possible intervention face à des explosions qui éclateraient dans certaines zones du pays. Soyons clair : l’armée se poserait principalement la question d’une intervention programmée avec, comme objectif, des opérations contre des banlieues de plus en plus islamisées et criminalisées.

Les signes avant-coureurs de telles initiatives existent et sont à prendre au sérieux.

Premièrement : il y eut, suite à l’action du général Piquemal à Calais, la lettre ouverte de trois généraux français 2e section. La conclusion de ce courrier correspondait à celle de nombreux militaires (une bonne partie d’entre eux vote FN) : « Vous devez, Monsieur le Président, prendre la mesure de l’indignation que ce paradoxe provoque dans le cœur de beaucoup de Français… Il convient, au lieu de s’acharner sur un soldat, fût-il général et patriote, de rétablir l’ordre public à Calais, ce qui suppose l’éradication de la “jungle” et le renvoi de tous les clandestins dans leurs pays d’origine. »

Quand on connaît le milieu militaire, on devine que cette lettre n’était pas le simple ressenti de trois ex-patrons de l’armée. La camaraderie, la fraternité même qui existent entre officiers attestent que cette lettre reflète probablement le sentiment de nombreux chefs militaires d’active obligés de rester dans l’ombre.

Deuxièmement : les mots forts du général de gendarmerie Soubelet qui, négligeant son devoir de réserve, déclare dans son livre Tout ce qu’il ne faut pas dire : « Si les délinquants condamnés ne peuvent pas être incarcérés, ils continuent leurs activités avec, en outre, cette sensation de défier le système et de pouvoir échapper à la sanction.

Il est temps d’arrêter l’hypocrisie et d’affronter les difficultés telles qu’elles se présentent et où elles se trouvent. »

 

Troisièmement : un communiqué de l’armée de terre du 1er juin 2016 : « Placé sous l’autorité directe du chef d’état-major de l’armée de terre, le commandement terre pour le territoire national est appelé à devenir un véritable “pôle d’excellence” dédié à l’anticipation, à la préparation et à l’engagement opérationnel sur le territoire national. »

Quatrièmement : la création d’une Garde nationale de près de 200.000 hommes, divisée en plusieurs réserves opérationnelles, militarisée et territorialisée, avec pour but de répondre efficacement aux menaces de tous ordres susceptibles de frapper sur notre sol, notamment le terrorisme et les catastrophes naturelles, mais aussi des troubles graves plus probables aujourd’hui. On voit bien l’intérêt d’une telle force pour l’armée si la situation basculait, surtout que les capacités de l’active sont insuffisantes pour intervenir au même moment sur plusieurs foyers de subversion.

Cinquièmement : dans son dernier livre, Un quinquennat pour rien, Éric Zemmour nous renseigne sur les plans de l’état-major : « L’état-major de l’armée sait qu’un jour viendra où il devra reconquérir ces terres devenues étrangères sur notre propre sol. Le plan est déjà dans les cartons, il a pour nom Opération Ronces. Il a été mis au point avec l’aide des spécialistes de l’armée israélienne qui ont transmis à leurs collègues français leur expérience de Gaza. La comparaison vaut tous les discours. »

On le voit, les pièces du puzzle sont en train de s’imbriquer…

J.-P. Fabre Bernadac

Boulevard Voltaire

La Corse exemptée d’accueillir les « migrants » : faut-il montrer les muscles ?

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Devenue incontrôlable, la situation dans la jungle de Calais préfigure la tiers-mondisation progressive de la France. Evidemment, le gouvernement socialiste n’entend pas trouver de solution durable à ce chaos migratoire, qui prend les airs d’une conquête démographique par le sud du monde sur l’Europe occidentale.
 
Les Calaisiens n’en peuvent plus, régulièrement victimes des exactions causées par lesdits « migrants ». Ils prennent d’assaut les camions partant vers la Grande-Bretagne, charriant avec eux une insécurité qui a fait de Calais une zone de non-France abandonnée par les pouvoirs publics. Il suffit de taper « Calais » sur un moteur de recherche pour mesurer l’ampleur des dégâts.
 
Pas un jour sans que La Voix du Nord ne relate que la circulation a été perturbée par des « migrants » posant des barrages sur la rocade portuaire de la capitale de ces fameuses dentelles qui avaient fait sa richesse. La jungle compte, désormais, plus de dix mille habitants, se répartissant en divers « quartiers » improvisés selon leurs pays d’origine ou leurs religions respectives. Des témoins ont aussi rapporté avoir assisté à des viols, des bagarres ultra-violentes à l’arme blanche ou des trafics de drogues et d’armes.
 
Face à cette chienlit totale, les socialistes savent qu’ils ne peuvent pas rester éternellement bras croisés alors que les élections présidentielles de 2017 approchent à grand pas.

Ils ont donc décidé de « vider » la jungle de Calais de ses occupants indésirables, non pas pour les renvoyer chez eux – comme cela devrait être fait -, mais pour les répartir sur le territoire national. Faibles et indécis, tenus par les associations immigrationnistes qui pratiquent le chantage aux bons sentiments, les fous qui nous dirigent préfèrent encore planter les graines qui donneront des dizaines de jungles de Calais potentielles plutôt que de couper la mauvaise herbe à la racine.
 
Les consignes données aux préfets sont, à ce titre, édifiantes : « Afin d’accueillir les migrants de Calais et de la plaque parisienne, le schéma de mobilisation de places d’hébergement sur l’ensemble du territoire a été validé. » L’objectif est connu : faire émerger, d’ici à la fin de l’année 2016, plus de 12.000 places dans les « centres d’accueil et d’orientation » partout en France. Nous allons donc cacher la poussière sous le tapis…

 

Un seul territoire y échappera : la Corse. Pourtant, la répartition des envahisseurs dépendra « du critère démographique pondéré par les efforts faits par chaque région », ce qui pourrait laisser penser que la Corse devrait, elle aussi, participer à l’effort national d’accueil demandé par le gouvernement. Pourquoi y échappe-t-elle ? Tout simplement parce que les Corses savent montrer leurs muscles. L’exécutif essaierait-il de nous dire qu’il faut se manifester pour ne pas voir sa région envahie ? Preuve est faite qu’ils profitent de la passivité des Français pour mener les pires politiques. Il n’y a qu’en réagissant que nous pourrions les faire reculer.

Gabriel Robin

Boulevard Voltaire



L’oracle a dit : le vivre ensemble n’existe pas

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Il fait partie de ces oracles que les élites n’écoutent guère car il est le miroir de leurs errements idéologiques, de leurs turpitudes morales et politiques, les montrant telles des autruches, la tête enfouie dans le sable platonicien de leurs préjugés éthérés. Christophe Guilluy, géographe social de son état, revient avec un nouvel essai, Le Crépuscule de la France d’en haut.

Sa thèse est simple. Les classes supérieures sont elles-mêmes gagnées par l’auto-ségrégationnisme, converties aux vertus bienfaisantes du séparatisme. Et de mettre en exergue ce frappant paradoxe : pourquoi les catégories modestes, celles qui se sont exilées aux limes périurbains ou périruraux, ont-elles une réticence viscérale à cohabiter avec « l’autre », tandis que les catégories supérieures, au contraire, trouvent cela fantastique, alors mêmes qu’elles sont les premières à contourner la carte scolaire ou à s’éloigner prudemment des quartiers à forte présence immigrée ?

Aujourd’hui, nous dit Guilluy (nous invitons nos lecteurs à l’écouter sur France Culture), près de 60 % de la population française vit en marge des grandes métropoles mondialisées. La classe moyenne aurait désormais complètement disparu pour faire place aux catégories modestes, soit celles qui souffrent de la mondialisation et de ses tristes corollaires (chômage, déclassement, paupérisation).

C’est bien simple : la carte de la répartition des catégories populaires est le négatif des grandes métropoles qui se caractérisent par une dynamique de « gentryfication, attendu que l’économie mondialisée s’appuie essentiellement sur les cadres qui la font vivre et ont donc les moyens d’investir dans l’immobilier onéreux des centres-villes ».

 

Homme de terrain en contact quasi journalier avec les élus locaux (dont le dévouement est souvent inversement proportionnel à leur poids politique) comme avec les populations « démondialisées », Guilluy explique calmement que cette situation n’est le produit d’aucun complot mais s’inscrit dans le temps long d’une rationalité économique qui s’est imposée progressivement. Le marché s’est chargé de bannir les catégories modestes des zones mondialisées, les seules comptant pour une classe politico-médiatique arrogante, psalmodiant les mantras hors-sol de la « société ouverte », cet autre mot de la société du marché.

Les métropoles sont devenues des villes-mondes conçues sur le mode des cercles concentriques : l’épicentre est occupé par les « bobos » qui profitent du cercle proche majoritairement immigré, ces fameuses banlieues qui, elles-mêmes, font tampon avec la lointaine périphérie suburbaine où fuient et se sédentarisent les prolos qui, par surcroît, votent mal.

Le populo est d’autant plus honni par la classe dirigeante bien-pensante, frange avancée de l’idéologie dominante, qu’il se défie ouvertement d’elle et refuse désormais de se laisser berner par les sirènes iréniques du prétendu « vivre ensemble » auquel personne, fondamentalement, ne croit plus.

Les gens, y compris les « bobos, choisissent l’entre-soi, l’endogamie ethnoculturelle, l’autarcie identitaire. Personne ne veut être minoritaire dans son village, fût-il globalisé. Le séparatisme n’est pas une manifestation de racisme mais la résultante mécanique d’une volonté de vivre tranquillement dans un environnement démographique, culturel et territorial familier. « La séparation est l’autre nom de la politique », écrivait très justement Hervé Juvin.

Les folles et fallacieuses illusions multiraciales et multiculturelles se sont fracassées sur les récifs acérés d’un réel de plus en plus véhémentement multiraciste. Bien que souverainiste à la sauce Chevènement, gageons que notre oiseau de mauvais augure sera au mieux ignoré, au pire anathémisé.

Aristide Leucate

Boulevard Voltaire



Marc-Etienne Lansade : « Savoir combien il y a de fichés S dans ma ville ne me paraît pas inutile ! »

Marc-Étienne Lansade, maire de Cogolin, a publié la lettre de refus du préfet de communiquer l’identité des « fichés S » résidant dans sa commune.

Boulevard Voltaire

Migrants de Calais : on dirait que la France se rebelle…

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« Nous sommes en 2016 après Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée… Toute ? Non ! Plusieurs petits villages d’irréductibles Gaulois résistent encore et toujours à l’envahisseur apatride… »

Souvenez-vous, l’année dernière, d’une commune de la Loire qui a manqué de peu d’être le théâtre d’une invasion de clandestins au sens propre. Souvenez-vous, 150 migrants allaient débarquer à Saint-Thurin, bourgade ligérienne de 100 habitants : délirant ratio. La fronde s’est levée et tout le monde est monté au créneau. Le voile s’est levé (et non le burkini, de fait) sur ce qui devait se faire dans la plus grande discrétion.

Une fois n’est pas coutume, la Loire est encore visée, et il semble — vu la taille de l’article de presse — que la commune et l’État s’imaginent pouvoir faire avaler une nouvelle couleuvre aux habitants du roannais sans faire de vague… en catimini. 100 migrants de Calais dans un centre de vacances à Saint-Denis-de-Cabanne ? C’est hors de question !

Pour Saint-Thurin, le ratio était irresponsable, alors l’État s’est sûrement dit qu’il fallait la jouer plus fine, maintenant que le peuple s’est réveillé. Car oui, c’est un problème quand le peuple se réveille.

Par conséquent, les politiques en place vont tenter de continuer à répartir l’immigration de masse par petites doses homéopathiques. C’est-à-dire chercher à disperser, partout en France, de petites quantités de migrants, dans des communes qui n’oseront pas faire d’histoire. Ni vu ni connu. Pas d’annonce en fanfare, pas d’article de presse, pas de tapage médiatique. On leur refile le bébé, qu’ils se débrouillent !

 

Outre les manières parfaitement scandaleuses de l’imposition de ce vivre ensemble sans consultation du peuple, la commune s’imagine faire croire aux habitants que leurs invités ne resteront que quelques mois. La bonne blague ! On se croirait à Forges-les-Bains où la durée provisoire, chez eux, est de quatre ans ! Seulement, le provisoire qui dure, les Français connaissent. Et personne n’oubliera que c’est ainsi que tout a commencé à Calais…

Finalement, les migrants ne sont pas encore arrivés à Saint-Thurin ; avant, ils feront étape à Boën-sur-Lignon ; à Allex, cela risque d’être compliqué ; à Forges-les-Bains, on n’en parle plus : le centre d’accueil a brûlé.

On dirait bien que la France se rebelle…

Par Toutatis, on ne se laissera pas faire !

Isabelle Surply

Boulevard Voltaire



Lille : l'ouverture d'un bar géré par Génération identitaire fait débat

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"La citadelle", bar interdit aux étrangers et géré par Génération identitaire, branche d'extrême droite, va bientôt ouvrir ses portes à Lille. Colère parmi les habitants et embarras à la mairie.

Un nouveau bar va bientôt ouvrir ses portes à Lille, mais ce n'est pas n'importe quel bar. "La citadelle", qui accueillera ses premiers clients à partir du 24 septembre, est gérée par la branche nordiste d'extrême droite, Génération identitaire. Qui ne cache pas ses intentions. "Évidemment, il faudra être Français. Pour Génération identitaire, un étranger n’a rien à faire sur notre territoire", lance Aurélien Verhassel, le responsable, à LCI.

Le bar, situé à côté de la Grand-Place de Lille, dispose aussi d'une salle de conférence, d'un ciné-club, d'une bibliothèque et d'une salle de combat. Des lieux inaccessibles aux étrangers et aux personnes non identitaires. L'ouverture prochaine de l'établissement a suscité de nombreuses réactions chez les Lillois. Notamment Josiane Dabit, conseillère Europe-Écologie-Les Verts, qui a lancé une pétition en ligne pour s'y opposer.

Du côté de la mairie, le dossier est suivi de très près par Martine Aubry. "Si on constate des troubles, des provocations, ou des atteintes à la loi, on répondra. Ça ira du PV, jusqu'à la fermeture. On va être extrêmement attentifs", précise l'élue socialiste dans L'Obs. La municipalité aurait bien étudié ce sujet sensible avec la préfecture. Mais impossible d'empêcher l'ouverture d'un tel bar, , puisqu'il s'agit d'un club privé géré par une association.

Rtl