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vendredi, 02 février 2018

L'Allemagne restreint le regroupement familial

ImmigrationLe Parlement a voté la prolongation d'un moratoire en vigueur pour les réfugiés dits «subsidiaires», un statut temporaire.

Les députés allemands ont adopté jeudi une loi limitant le regroupement familial pour les réfugiés. Cette mesure constituait une condition pour former un gouvernement de coalition entre conservateurs et sociaux-démocrates après des mois d'imbroglio post-électoral.

Adopté par 376 voix contre 298, le texte prolonge jusqu'au 31 juillet un moratoire en vigueur depuis début 2016 sur le regroupement familial pour les réfugiés dits «subsidiaires». Cette catégorie compte des centaines de milliers de personnes avec un statut de protection temporaire et notamment des Syriens fuyant la guerre.

 
 A compter du 1er août, mille personnes seront autorisées chaque mois à immigrer en Allemagne dans le cadre du regroupement familial, un quota n'incluant pas «les cas d'urgence».

Les conservateurs de la chancelière Angela Merkel réclamaient à l'origine le gel total du regroupement familial, tandis que les sociaux-démocrates souhaitaient une plus grande générosité.

«Il faut des résultats»

«A l'issue d'un débat difficile, il nous faut des résultats, car il s'agit d'êtres humains ici. Et notre résultat, notre compromis est à la fois plein d'humanité, de responsabilité, de générosité et de réalisme», a souligné le ministre de l'Intérieur Thomas de Maizière devant les députés du Bundestag.

Mais ce compromis lève surtout un obstacle important dans les négociations en vue de la formation d'un gouvernement de coalition sous l'égide de Mme Merkel. La loi doit encore faire l'objet d'un vote au Bundesrat, la chambre haute du parlement, mais il s'agit d'une formalité.

Le parti d'extrême droite AfD a dénoncé le texte adopté jeudi. «Nous considérons que le regroupement familial ne doit pas avoir lieu dans notre pays, mais dans des zones protégées, en Syrie (par exemple) qui est en grande partie pacifiée», a martelé le député Christian Wirth, dénonçant un projet européen de «remplacement» de la population du continent par des migrants arabes et africains.

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60% des Français pensent que l’islam est “une menace pour la République”

Identité. Cette étude pour le Cevipof confirme aussi la défiance des Français à l’égard de l’immigration.

Le résultat est sans appel : 60% des Français pensent que « l’islam représente une menace pour la République », selon un sondage Opinionway pour Sciences Po et le Cevipof.

En outre, une majorité (63%) considère qu’il y a « trop d’immigrés en France », et seuls 47% pensent qu’ils sont « une source d’enrichissement culturel » (en baisse de 8 points par rapport à 2016).

Sur le même sujet

Dans le contexte d’un taux de chômage important (9,4%), 54% des Français estiment enfin qu’« en matière d’emploi on devrait donner la priorité à un français sur un immigré ». Ils sont même 37% à juger que les enfants d’immigrés nés en France ne sont « pas vraiment français ».

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A Paris, 51% des femmes ne se sentent pas en sécurité dans les transports en commun, mais rien à voir avec l’immigration !

A Paris, 51% des femmes ne se sentent pas en sécurité dans les transports en commun, contre seulement 38% des hommes. Les incivilités dans les transports, comme parler fort au téléphone, fumer ou proférer des insultes, sont à l’origine de ce sentiment d’insécurité. BFM TV traite le sujet mais réussit l’exploit de ne jamais citer l’immigration, comme si les femmes ne se sentaient pas plus en sécurité dans les transports fréquentés par des blancs que dans ceux empruntés exclusivement par des extra-Européens :

Source et Video

Kenya : des lycéens chrétiens poignardés par des condisciples musulmans

Mardi 23 janvier dernier, un grave incident s’est produit dans le lycée Jamhuri de Nairobi, qui compte 1 500 élèves. Des lycéens musulmans d’origine somalienne, s’étant plaints de discrimination religieuse, l’administration de l’établissement, dans un but d’apaisement, leur a accordé des douches séparées et une section distincte dans la bibliothèque du lycée. Cela n’a pas semblé suffisant pour calmer ces irascibles jeunes musulmans qui ont agressé, verbalement d’abord, leurs condisciples chrétiens, voulant les obliger à réciter la profession de foi musulmane – ce qui en aurait fait des musulmans selon la loi islamique – et à procéder aux ablutions rituelles des mahométans. Les lycéens chrétiens ayant refusé, les musulmans sont passés à l’attaque frappant les uns, poignardant les autres. Au moins trente-cinq lycéens ont été blessés et plusieurs hospitalisés. Le proviseur du lycée, Fred Awuor, qui a tenté de s’interposer pour arrêter les violences, a lui-même été blessé et hospitalisé. Le lycée est fermé sine die. Il est intéressant de noter que le Kenya est majoritairement chrétien (83 % de la population) et que les musulmans n’y constituent qu’une minorité (11 % de la population).

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Le Procureur Aude Duret main dans la main avec le Mrap pour bâillonner Christine Tasin

C’est un joli pas-de-deux que nos avocats n’ont de cesse de dénoncer.

Une association prétendument anti-raciste ( ici le Mrap ) signale au Procureur de la République ( ici Aude Duret ) un écrit ou un acte incitant selon elle à la haine, la discrimination, la violence… et patati, et patata.

Le Procureur, complice, instruit l’affaire, porte plainte contre le présumé auteur de faits prétendument délictueux, dispensant  la dite association de déposer une consignation.  Ensuite l’association et les autres vautours du même genre n’ont plus qu’à se porter partie civile…et réclamer des dédommagements pour les très imaginaires dommages subis. Le pas-de-deux initial se transforme ainsi en pas-de-trois, voire en pas-de-quatre et même plus, tant il y a de l’argent à se faire facilement grâce à la loi Pleven et aux procureurs complices.

La séquence est parfaitement réglée.

S’appelle-t-elle toujours  Aude DURET-MONTPEYROUX ou seulement Duret ? Aucune importance. Toujours est-il que c’est ce magistrat, qui, sur dénonciation du Mrap, a trouvé bon d’instruire deux plaintes contre moi, Résistance républicaine et aussi contre Riposte laïque.  Quand on aime, on ne compte pas.

J’étais donc convoquée hier à la Brigade de répression de la délinquance à la personne ( quelle périphrase pompeuse pour parler du service de la censure d’Etat…) pour deux fautes majeures :

La publication et mise à disposition du public de l’autocollant Islam assassin et du tract ( datant de 2016 mais le Mrap n’hésite pas à faire les poubelles quand il s’agit d’épuration. Ethnique et politique. N’ayons pas peur des mots). Le Mrap a dénoncé une distribution du tract faite à Nantes en juillet 2017, près d’un an après la mise à disposition de ce dernier 

Je suis donc accusée de provocation à la discrimination, la haine, la violence… et patati-patata.

J’ai une fois de plus expliqué au capitaine de police qui m’interrogeait que, l’islam n’étant pas une race ni une personne je ne peux pas être accusée d’inciter à la haine contre des personnes ; que l’islam est une doctrine, que le délit de blasphème a été aboli en France il y a longtemps, que l’islam tue, que les policiers de Magnanville, Laura et Maurane, de Marseille et des centaines d’autres ne sont plus là à cause de l’islam…. J’ai naturellement rappelé qu’il était légitime de s’opposer au remplacement de population, de s’indigner de voir des clandestins imposés partout, sans que le peuple ait été consulté…

Le capitaine a noté. J’ai signé. Le tout va repartir sur le bureau du Procureur Duret qui considèrera sans doute, comme nombre de ses collègues, que ce sont là paroles que le vent emporte et que l’essentiel est d’imposer le silence à tous, l’interdiction de la critique de l’islam et de l’immigration.

Quel que soit le prix à payer pour ceux qui, comme moi, disent simplement la réalité de notre monde, pour ceux qui disent la vérité.

Suite et Video

BHL veut qu’on accueille 100 millions de migrants mais ne leur offre pas sa villa de 600 m² à Tanger

Il y a des gens qui n’ont pas une vie facile.

Pauvre BHL obligé de vendre sa bicoque de Tanger pour 6 millions d’euros… Le malheureux n’a plus assez de temps et a trop de maisons.

« Je passe une partie de mon temps à Paris, une partie à New York, une partie à Marrakech. J’ai trop de maisons dans le monde et hélas, l’année ne dure que 52 semaines« .

Alors, obligé de sacrifier la plus modeste de ses demeures, juste 600 mètres carrés, juste une situation exceptionnelle à l’endroit précis où se côtoient l’Atlantique et la Méditerranée… Et, surtout, des voisins sublimes pleins aux as qui ont de sublimes maisons.

Naturellement encore, la décoration a été assurée par de grands noms… 5 ans pour rénover la baraque à coups de pierre d’Italie, de fils de fer d’une ancienne usine en Amérique, d’un bois très spécial introuvable sauf dans un recoin du Canada…

Tout ça pour ça, et ça vaudrait 6 millions… Ma foi, si BHL le dit… Le snobisme n’a pas de prix.

Naturellement, on ne comprend pas pourquoi BHL ne fait pas cadeau de cette petite villa aux Marocains qui vivent dans la rue…
 
Problème d’école primaire : avec 600 mètres carrés on peut loger combien de futurs clandestins, BHL ?
 
Parce que, tout de même, nous n’avons pas oublié, nous, ce que le même BHL disait en 2015 dans l’Express :
 
« il faut que l’Europe accueille 100 millions de migrants, elle le doit à l’Afrique »
 
 

La réponse de Michel Onfray avait été cinglante, malgré les sottises qu’il a pu dire dans cette interview à propos des attentats  :

http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/michel-onfray-face...

Et BHL, avec ses deux villas à 6 millions au Maroc, ne doit-il pas à ce pays qu’il aime passionnément de lui en rétrocéder l’une, dont il n’a a apparemment plus besoin ?

Ne doit-il pas prendre sa part des 100 millions de clandestins qu’il veut nous imposer ?

 

 
Ne doit-il pas, même, les prendre tous, étant donné qu’il a été un acteur essentiel de la tragédie libyenne qui nous amène ces millions de clandestins ? 
Il en a les moyens.
 

En 2004, la fortune de Bernard-Henri Lévy s’élève à 150 millions d’euros. Propriétaire de sept sociétés de gestion de patrimoine, immobilières et financières, sa fortune provient essentiellement de l’héritage de ses parents, puis complétée par des placements boursiers142. Wikipedia

 

Il pourrait sans doute trouver une île à acheter pour que ces « damnés de la terre  » créent une nouvelle terre promise, se créent un nouveau pays, une nouvelle nation, non ?

 

Il leur doit bien cela, à eux aussi, lui qui, depuis des lustres, les exploite pour pouvoir se payer des maisons à 6 millions. La forêt africaine pillée, les Africains exploités…

Cliquer sur les captures d’écran ci-dessous pour les lire, elles sont extraites de la video en fin d’article :

La video

 

 
 

Nantes : tous les moyens pour les migrants, plus de colonies de vacances pour les nôtres

Fin des « colos » pour les moins de 11 ans : la jeunesse nazairienne sacrifiée

Il y a quelques jours, était annoncé qu’à compter de l’été prochain, il n’y aura plus de séjours en colonies de vacances pour les jeunes Nazairiens de moins de onze ans. Xavier Perrin, adjoint du maire à l’éducation et la jeunesse, explique cette suppression pour des raisons financières, et que ces anciens séjours serait compensés par d’autres activités plus locales.

« Des raisons financières », dit-il ? La majorité prône pourtant sans cesse la réduction des inégalités. Or, nous le savons parfaitement, la jeunesse nazairienne est en réalité sacrifiée, sur l’autel d’une véritable préférence étrangère : Fabrique des politiques sociales comme outil d’intégration des migrants, subventions à des associations communautaristes, tarification solidaire pour les demandeurs d’asile dans les transports, repas de substitution…

Évidemment, le Front national (FN) de Saint-Nazaire s’oppose à cette suppression des « colos » pour les moins de onze ans, qui va accroître les inégalités sociales dans notre jeunesse. Ce sont des centaines d’enfants, souvent issus de familles modestes voire pauvres, qui seront ainsi mis sur le côté, et ne pourront plus passer de vacances, ni vivre pleinement leur vie d’enfant. Une autre inégalité qui va apparaître est celle de l’âge : les adolescents nazairiens continueront à bénéficier de ces aides pour participer à des séjours.

Il faut donc surseoir à cette mesure, et rétablir pour tous « les jolies colonies de vacances »…

Source

Sarcelles, zone Judenrein ? Ils tabassent les gosses en kippa, Macron-Collomb « condamnent » !

Amis juifs, exilez-vous dans le Cantal ou les monts d’Arrée; ce sera dépaysant mais moins dangereux que les rues de Sarcelles.

Après le 93, le 95 judenrein ? Pas encore, mais c’est une question de temps.

« Un garçon de 8 ans de confession juive, qui portait une kippa, a été frappé, lundi 29 janvier au soir, par deux jeunes à Sarcelles (Val-d’Oise), agression pour laquelle le parquet de Pontoise a annoncé, mardi, avoir « retenu le mobile antisémite » relate Le Monde.

Alors pourquoi n’avoir pas retenu le caractère antisémite du meurtre de Sarah Halimi ? Les voies de la Justice sont vraiment impénétrables…

http://resistancerepublicaine.eu/2018/01/31/scandale-de-l...

Un garçon de 8 ans ! « Ils » s’attaquent désormais à un gamin sans défense ! Et à plusieurs, bien sûr.

Qui ça « ils » ? On ne sait pas, des « djeuns » comme d’habitude…

Ils l’ont fait chuter, l’ont tabassé et sont partis en courant, sans rien voler.

Joël Mergui, le président du Consistoire s’était inquiété à la mi-janvier d’une « forte recrudescence d’actes antisémites » et avait appelé le ministre de l’intérieur à « enrayer » cette « dangereuse spirale ».

Mais notre vigoureux ministre de l’Intérieur a répété les niaiseries habituelles, à la manière d’un disque rayé, en condamnant « avec la plus grande fermeté [cette] lâche agression » qui est « contraire à nos valeurs les plus fondamentales ». On a vraiment envie de jeter le gramophone par la fenêtre.

Le président a renchéri par une déclaration choc : « A chaque fois qu’un citoyen est agressé en raison de son âge, de son apparence ou de sa confession, c’est toute la République qu’on agresse. Et c’est toute la République qui se dresse particulièrement aujourd’hui aux côtés des Français de confession juive pour combattre avec eux et pour eux chacun de ces actes ignobles ». (Twitter)

Les « djeuns » de cités doivent en trembler dans leurs Nike !

Résumons sa pensée complexe : la République agressée doit se dresser pour combattre… des actes ignobles. Et si la République combattait plutôt les AUTEURS de ces actes ignobles ?

Enfin, bon, ils retiennent le mobile antisémite ! C’est déjà ça.

Ce qui n’empêchera pas le gamin de 8 ans de trembler en croisant des « djeuns » dans des rues sarcelloises de plus en plus mal famées.

Ce qui n’empêchera pas les élus de rester dans le déni, comme Pupponi, ex-maire de Sarcelles et député, qui osait déclarer, à la suite d’autres agressions : « Les coupables n’ont rien à voir avec la communauté musulmane : ce sont des racailles des quartiers qui, voyant quelqu’un d’isolé, en profitent pour le persécuter. C’est de l’antisémitisme primaire. Rien à voir avec Israël et la Palestine. »

http://resistancerepublicaine.eu/2018/01/12/lexil-interie...

Et puis c’est vrai, l’antisémitisme recule en France, conclut magnifiquement Le Monde :

« Le nombre d’actes antisémites commis en France a pourtant baissé de 7 % au cours des onze premiers mois de 2017, avec un repli significatif (– 58,5 %) en 2016, selon des données du ministère de l’intérieur ».

Alors te plains pas gamin, ce n’est pas grave, tu n’as pas souffert d’antisémitisme primaire. Avec ta kippa, tu prenais juste un peu trop de place sur le trottoir.

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Le Conseil d'État entérine la fermeture d'une mosquée salafiste de Marseille

Implantée dans le 3e arrondissement de Marseille, la mosquée salafiste "As Sounna" s'est vue ordonner de fermer ses portes pour une durée de six mois. Après un arrêté du préfet des Bouches-du-Rhône, le Conseil d'État a entériné ce mercredi la fermeture.

Le Conseil d'État a entériné mercredi la fermeture de la mosquée salafiste "As Sounna" pour six mois. Le préfet des Bouches-du-Rhône avait ordonné sa fermeture un mois plus tôt, via un arrêté préfectoral.

Implantée dans le 3e arrondissement de Marseille, la mosquée avait accueilli cinq fidèles partis rejoindre la zone irako-syrienne "pour faire le djihad" précise le Conseil d'État. 

"Un islam radical, dont l'influence s'étend aux jeunes."

Une association avait demandé un recours contre la fermeture du lieu de prêche. Le Conseil d'État a rejeté la demande, au motif que "la mosquée prône un islamisme radical dont l'influence s'étend à l'ensemble de la vie locale, en particulier aux plus jeunes".

L'imam El Hadi Doudi, en charge des prêches, avait diffusé notamment sur son site internet ''des appels à la haine et à la violence, en des termes particulièrement explicites"

Sarah Nedjar

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Arcueil : la petite rue tranquille se bat contre les dealers

La pétition d’un collectif de riverains doit passer ce jeudi soir au conseil municipal. Les habitants veulent trouver des solutions avec la mairie contre les nuisances liées au trafic de drogue.

Ils ne veulent pas que leur pétition soit récupérée par l’extrême droite, ni qu’elle donne une mauvaise image de leur quartier ou de leur ville. Non. Si le « collectif Tailleferre », créé en novembre par des habitants de cette petite rue piétonne du bas d’Arcueil, monte au créneau ce jeudi au conseil municipal, c’est pour « trouver des solutions pérennes avec la mairie ». « On ne veut pas que ça empire, intervient Jacques, membre du collectif. Si on laisse les choses s’installer, ça deviendra de plus en plus impossible ». 215 riverains de la rue Germaine-Tailleferre, bordée d’une copropriété de 77 logements et d’environ 16 logements sociaux Opaly, dénoncent « des nuisances sonores, des actes de vandalisme, des incivilités, des vols, des cambriolages » : « La rue est devenue un lieu de trafic de drogue très actif avec un passage incessant de deux-roues motorisés. Il y a également des rassemblements d’individus tout au long de la journée et parfois très tard dans la nuit. […] De nombreux habitants n’osent plus sortir dans la rue », avancent les pétitionnaires.

 

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Rue Germaine-Tailleferre à Arcueil/LP/A.-L. A.

 

En ce mercredi après-midi pluvieux, la rue est quasi déserte, mais il n’en est pas toujours ainsi : « Ils arrivent vers 17 heures. On voit des petits de 13 à 15 ans. Les plus vieux viennent vers 19 heures. Ils sont là avec leurs sacoches et planquent la drogue dans le jardin des voisins ou dans des halls », raconte une riveraine. Les échanges sont parfois tendus : « On ne peut plus discuter avec eux. On se fait traiter de raciste, ils nous disent qu’ils s’en fichent de nous, qu’on les fait ch… Les enfants ne jouent plus dehors à cause d’eux. On n’en peut plus. » Et quand un habitant appelle le commissariat à cause du bruit : « On nous répond qu’il n’y a qu’une voiture pour cinq villes et qu’il y a des interventions prioritaires », déplore Daniel.

Collée à l’avenue de la Convention, un axe départemental menant à Paris, tout en étant « invisible » de celle-ci, la rue Tailleferre est un terrain de deal idéal avec trois accès, deux placettes et une coursive. Le collectif évoque plusieurs idées : fermer la rue avec des barrières, installer des caméras et réaménager les placettes avec un jardin partagé pour qu’il y ait de l’activité. « L’adjointe à la sécurité a rencontré les pétitionnaires en janvier, il y a eu une visite sur site la semaine dernière avec des représentants de la police explique le maire, Christian Métairie (EELV). Des solutions sont à l’étude. On peut mettre des dispositifs anti deux-roues. Rien n’est impossible ». Il alerte sur les coûts d’une privatisation pour les résidents et précise que multiplier les caméras, actuellement « en cours d’expérimentation » sur la ville, n’est pas l’objectif. Il ajoute que des subventions municipales sont possibles pour financer des dispositifs de sécurité complémentaires.

Une trentaine de pétitions au conseil municipal depuis 2000

C’est l’un des outils majeurs de la démocratie participative. A Arcueil, le droit de pétition existe depuis le début des années 2000. La commune est l’une des rares à l’appliquer dès 200 signatures, une jauge assez basse. Dès que le nombre de signataires est atteint, les pétitionnaires peuvent venir présenter leur texte devant le conseil. « On demande juste que ça soit des Arcueillais », précise Christian Métairie (EELV), le maire. Les conseillers municipaux débattent ensuite du sujet lors de la reprise de séance.

« Je pense qu’on a eu entre 20 et 30 pétitions depuis le début, reprend l’édile. Les sujets sont très différents. Il y a la pétition de riverains sur un quartier, par exemple contre le bruit avec la géothermie, mais on a aussi eu dernièrement une association sportive qui demandait à pouvoir disposer d’un créneau plus important sur un gymnase. L’objectif, c’est que la vraie vie entre au conseil municipal. » Ces sujets pourraient bien sûr être traités en interne en affaires courantes, mais le maire valorise cette démarche : « C’est une reconnaissance pour les gens. On essaie de répondre aux attentes, de les accompagner. Après, le droit de pétition ne signifie pas que l’on dit oui à tout. »

Anne-Laure Abraham

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